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5. (1893) Les fabulistes latins depuis le siècle d’Auguste jusqu’à la fin du moyen âge. Tome I : Phèdre et ses anciens imitateurs directs et indirects pp. -818

(C’est un petit poème en vers italiens, contenu dans six pages.) […] Mais Siponte avait été ruinée, et l’archevêché avait été transféré à Manfredonia, petit port situé sur les bords de l’Adriatique, dans cette partie de la Pouille qu’on nomme la Capitanate, et au pied de ce Monte Gargano, qui, en s’avançant dans l’Adriatique, forme l’éperon de la botte italienne. […] Il existe même un document qui permet de fixer l’époque à laquelle il cessa sa compilation ; c’est la lettre suivante qu’un de ses amis, François Philelphe, l’un de ses précurseurs italiens dans la science philologique, lui adressa, le 15 décembre 1463, pour le féliciter de sa traduction latine en vers élégiaques d’un vieil oracle d’Apollon : « Franciscus Philelphus Nicolao Archiepiscopo Sipontino, sal. […] Chambry. » La troisième édition, en 228 pages sans compter la dédicace à M. le baron de Pommereul et la préface qui en occupent 23, comprend la traduction en vers italiens des trente-deux fables nouvelles, leur texte latin en regard, la traduction française en prose ajoutée au bas, et les notes latines de Jannelli rejetées à la suite de chacune d’elles. Le frontispice est ainsi formulé : Nouvelles Fables | de Phèdre | traduites en vers italiens  | par M. 

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