Mais l’amour de la gloire et la manie de la persécution, qui étaient ses deux principales faiblesses, l’ont fait tomber ici dans une exagération, qui ressort matériellement d’abord des fables de ses deux premiers livres presque toutes imitées d’Ésope, et ensuite de ses aveux ultérieurs et notamment du poème du livre IV, qui est intitulé Phædrus et dans lequel il avoue que la pensée de ses œuvres appartient à Ésope : Sive hoc ineptum, sive laudandum est opus, Invenit ille, nostra perfecit manus. […] Ita tu patronus Phædro, ego adsertor ac vindex vel non idoneus, sine satisdatione tamen venio, et Augusti libertum, vel libertinum potius, privatus hac etiam parte testabilem publicique juris facio ; tu illi adsis ac faveas modò, qui et poeticis voluptatibus aures à forensi asperitate respirare non ignoras, et hoc figmenti genus a veri professoribus usque adeo non esse alienum, ut à Socrate ipso Ӕsopi λόγους versibus redditos Cebes apud Platonem in os laudaverit. […] Ils en entourent un huitième plus grand, qui, en lettres d’or et d’azur, porte l’avertissement suivant : « In hoc pulcherrimo codice continentur nonnulli poetæ Latini juniores, qui in circumpictis circulis sunt annotati. » Dans les autres on lit la nomenclature suivante des ouvrages contenus dans le manuscrit : 1º Christophori Landini Xandra.