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1. (1893) Les fabulistes latins depuis le siècle d’Auguste jusqu’à la fin du moyen âge. Tome I : Phèdre et ses anciens imitateurs directs et indirects pp. -818

 » Comme, dans l’exemplaire de l’édition de 1743, le cinquième livre était suivi des fables dont Gude avait emprunté le sujet à Romulus, qu’il avait mises en vers ïambiques et que Burmann avait découvertes et publiées, Dom Vincent avait craint qu’on ne s’imaginât qu’elles existaient dans le manuscrit. […] Ainsi il fait observer que le manuscrit de Reims présente quelques leçons préférables à celles du manuscrit de Pithou, telles que dos au lieu de mos, et fauce au lieu de face ; une variante surtout lui semble significative : dans les éditions imprimées, conformes en cela au texte de Perotti, à celui de Romulus et aux conjectures de Gude, le premier vers de l’épilogue du deuxième livre commence par les mots : Æsopi ingenio , qui sont la véritable leçon ; dans le manuscrit de Reims qui l’altérait, on lisait les mots : Æsopi ingentem , qui laissaient voir la trace du texte primitif ; celui de Pithou portait les mots : Æsopo ingentem , qui aggravaient la première altération. […] Dans la préface de son édition in-4º de 1727, il commence par supposer que Perotti a eu dans les mains un manuscrit semblable, sinon à celui de Pithou, du moins à ceux de Romulus et de l’anonyme de Nilant, et qu’il a rétabli en vers ïambiques le texte dénaturé de Phèdre199.

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