Esope instruit Ennus, et luy donne des preceptes pour
vivre
en homme de bien. Chapitre XXVII. Ennus estant
il vaut beaucoup mieux mourir, et laisser du bien à ses ennemis, que
vivre
, et avoir besoin de ses amis. Saluë volontiers ce
adviendront. Rejette un mauvais conseil, et n’ensuy point la façon de
vivre
des méchants ». Voila quelles furent les instruct
mut le peot hum sovent veer qu’il n’en sunt gueres amendé ; tuz jurs
vivent
en poverté.
Elle gemit en vain, sa plainte au vent se perd. Il falut pour cet an
vivre
en mere affligée. L’an suivant elle mit son nid e
çut l’inadvertance, Elle menaça Jupiter D’abandonner sa Cour, d’aller
vivre
au desert : Avec mainte autre extravagance. Le pa
; mais un vieux bélier s’écria : « Comment pourrais-je vous croire et
vivre
avec vous, alors que, même sous la garde des chie
irondelle engageait le rossignol à loger sous le toit des hommes et à
vivre
avec eux, comme elle-même. Le rossignol répondit
l’État, et que tous les jugements sont équitables, les humbles aussi
vivent
en tranquillité.
ujours aussi jeune. » Il vaut mieux durer en se contentant de peu que
vivre
dans le luxe quelque temps, pour subir ensuite un
ement e cumpainë a sun talent, nule riens nel purra suffrir, desuz li
vivre
ne garir. » La Destinee respundi : « Veir avez di
rti de son intelligence, quand vint l’hiver, se bâtit une maison et y
vécut
. Or un jour le froid étant devenu violent et la p
de froid vint aussi, et, en cédant une partie du temps qu’il avait à
vivre
, il obtint un abri. Voici ce qui en est résulté :
ser. Comment, disoit-il en son ame, Ce Chien, parce qu’il est mignon,
Vivra
de pair à compagnon Avec Monsieur, avec Madame, E
la neige étendu, Transi, gelé, perclus, immobile rendu, N’ayant pas à
vivre
un quart d’heure. Le Villageois le prend, l’empor
morts, et non les vivants ! » Cette fable démasque les convoiteux qui
vivent
dans l’hypocrisie et la vaine gloire. Chambry
iquant à tort et à travers ? » Elle répondit : « C’est notre façon de
vivre
; ne ma tue pas ; car je ne puis pas faire grand
ir, qu’il arrive difficilement que celuy qui n’a fait autre chose que
vivre
mal, ait l’avantage de bien mourir, il ne faut pa
vant isolés, il les dévora l’un après l’autre. Si tu désires vraiment
vivre
en sûreté, défie-toi de tes ennemis, mais aie con
ter partout sa maison sur son dos. C’est ainsi que beaucoup préfèrent
vivre
simplement chez eux que de manger richement à la
lin, le donna à son enfant. Mais le choucas, ne pouvant se résigner à
vivre
avec les hommes, profita d’un instant de liberté
regardez pas. Qui fait l’Oyseau ? c’est le plumage. Je suis Souris ;
vivent
les Rats. Jupiter confonde les Chats. Par cette a
es siecles passez, nous sçavons considerer leurs mœurs, leur façon de
vivre
, et leurs habitudes. Le grand Caton estoit yvrong
à son occasion. Telle espece d’orgueil est fort ordinaire à ceux qui
vivent
familierement auprés de la personne des Princes,
nous devons encore faire de la distinction quant à nos pratiques, et
vivre
tout autrement avecque les grands qu’avec les pet
personnes. Comme par exemple, il n’y a point de doute que nous devons
vivre
tout autrement avec les Vieux, qu’avecque les Jeu
uy de ne hanter jamais qu’avec nos semblables, principalement si nous
vivons
en une estime loüable, et qui soit nette de tout
e choiserai, meuz voil estre lus a delivre que en ch[a]eine richement
vivre
, quant uncore puis estre a chois. Va a la vile, j
u Chat ; c’est sur nous qu’il fonde sa cuisine. Garde-toy tant que tu
vivras
De juger des gens sur la mine.
beaucoup mieux estre pauvre avec asseurance, qu’en avoir de reste, et
vivre
dans ce chagrin ». Discours sur la dixiesme Fab
de s’incommoder pour les querelles des particuliers ; Ces miseres où
vivent
les gens de la Cour, ne sont-elles pas capables d
part des Gentils-hommes sont enchantez jusques là dans ceste façon de
vivre
, que la seule pensée de la quitter leur est insup
; qu’une demeure arrestée luy plaisoit autant qu’à elle une façon de
vivre
inconstante, et mal asseurée ; que les grains de
Mouche plaide la cause des gents de Cour, et de ces Ambitieux, qui ne
vivent
que pour l’orgueil, ou pour le luxe, et songent t
ier d’escornifler, que sa paresse la reduit à la mercy d’autruy, et à
vivre
, comme l’on dit, du jour à la journée, sans donne
er avec lui, lui remontrant qu’ils en seraient plus intimes et qu’ils
vivraient
à moins de frais, n’ayant qu’une seule demeure. M
poules. » Il vaut mieux être illustre sous un vêtement pauvre que de
vivre
sans gloire, en se panadant dans la richesse.
ut blâmer, mais notre maître qui m’a appris, non à travailler, mais à
vivre
du travail d’autrui. » C’est ainsi que les enfant
es frères ? Car nous ne différons en rien, sauf de pensée. Nous, nous
vivons
dans la liberté ; vous, soumis et asservis aux ho
perdrix, allait la tuer. Elle le supplia en ces termes : « Laisse-moi
vivre
; à ma place je te ferai prendre beaucoup de perd
travailler pour luy les membres se lassant,
Chacun d’eux resolut de
vivre
en Gentil-homme,
Sans rien faire, alleguant l’ex
a vie. Issi avient : plusurs estrivent vers lur seignurs, tant cum il
vivent
ne saver ne veulent ne sentir quels maus lur [en
ux ou trois mesnages s’assemblent en mesme lieu, et en mesme façon de
vivre
, il faut que ce soit, pource qu’ils se fient les
ains : Car pour moy, dans ce peril extrême
Je sçauray m’éloigner, ou
vivre
en quelque coin.
Voyez-vous cette main qui par l
mme. Celui-ci lui rogna les ailes et le lâcha dans sa basse-cour pour
vivre
avec la volaille. Alors l’oiseau baissait la tête
s enfans, dit-il, je vais où sont nos peres ; Adieu, promettez-moy de
vivre
comme freres ; Que j’obtienne de vous cette grace
choires, aussitôt tu t’éveilles. » Les gens endormis et paresseux qui
vivent
du travail d’autrui se reconnaîtront en cette fab
Ma 30 Me 31 Mf 29. Les grenouilles, fâchées de l’anarchie où elles
vivaient
, envoyèrent des députés à Zeus, pour le prier de
répondit-il, mais à la nature du lieu : il est possible d’y trouver à
vivre
, mais impossible d’en emporter quoi que ce soit.
er à une vie molle et faineante, de ne refuser rien à ses sens, et de
vivre
pour la seule satisfaction de son corps, sans tro
t qu’elle estoit de ce genre d’animaux que la nature avoit destinez à
vivre
comme elle ; Surquoy le priant tres-instamment de
s trament contre nous, viennent de nostre seule prosperité : Ceux qui
vivent
dans une mediocre fortune n’attirent point contr’
e, mais au prix du danger et de mille craintes. Moi, pauvret, je vais
vivre
en grignotant de l’orge et du blé, mais sans crai
t d’estre tousjours officieux, tousjours bien-faisant, voire mesme de
vivre
en la personne que l’on cherit ? Que cela suffise
dd. Pa 53 Pb 53 Pc 24 Pe 27 Pg 31 Mb 25. Les enfants d’un laboureur
vivaient
en désaccord. Il avait beau les exhorter : ses pa
a mille fois devant les yeux l’extrême impertinence de ceste façon de
vivre
, qui ne nous sçauroit apporter, non pas mesme tem
der en aucune chose. Mais qu’arrive-t’il de ceste imprudente façon de
vivre
? Rien autre, certes, que ce que nous represente
n d’autres animaux ? Il valait donc mieux périr une bonne fois que de
vivre
dans la terreur. Cette résolution prise, ils s’él
nuire, à cause qu’on tesmoigne par là de le craindre, en le laissant
vivre
; à plus forte raison devons-nous imputer à poltr
é que nous luy tesmoignerions à pardonner une offense, l’obligeroit à
vivre
plus fidelement avecque nous, et à n’y retomber j
rehension qu’il se donne de leurs brocards. Au reste leurs amis mesme
vivent
avec eux, comme s’ils devoient un jour estre leur
plus un homme en a fait mourir d’autres, et plus on l’estime digne de
vivre
, comme si les vrais effects du courage ne consist
portements du Sage, eu égard à soy-mesme, et pareillement la façon de
vivre
, en tant qu’elle se rapporte à d’autres personnes
quoy, certes, les animaux ont de l’avantage par dessus nous ; Car ils
vivent
dés le commencement du monde dans les mesmes regl
a fortune, qui ne laissent pas d’avoir l’ame extrémement bonne, et de
vivre
dans une parfaitte observation des Loix. Mais qui
leur, à sçavoir de celle qui se fonde sur l’opinion : car il faudroit
vivre
en un siecle plus modeste que celuy-cy, ou dans u
rt difficile de se bien porter en les faisant, et mesme impossible de
vivre
long-temps. Mais pour ne faire ressembler mon dis
ecessaire ? Quand ils ont assemblé des thresors par leurs voyages, en
vivent
-ils en paix ? dorment-ils plus à leur aise ? et o
ses despenses ? D’où vient que les Avares ne croyent pas avoir dequoy
vivre
, que lors qu’ils ont amassé des richesses excessi
ne luy ferons point tort de le laisser moins riche, puis qu’il pourra
vivre
en ceste condition, et demeurer homme de bien : c
L’esperance n’est-elle point de soy capable de consoler, et de faire
vivre
? La joye n’a-t’elle pas de merveilleux charmes ?
ue chose qu’on se figure ; La Morale, qui tasche d’imiter la façon de
vivre
des Creatures raisonnables : La Meslée, qui compr
de moindre qualité, mais qui ont assez d’ambition, pour souhaitter de
vivre
dans une Histoire, il n’est pas incompatible qu’i
par des Ambassadeurs envoyez exprés, que si elles vouloient desormais
vivre
en paix, et oster tout soupçon de guerre, qu’elle
ocres et les communs. Supposons neantmoins qu’elle vive tant que nous
vivons
; C’est asseurément une tres-petite chose qui dur
dangereuse action que puissent faire les offencez. Quant au moyen de
vivre
satisfait en son ame, et ne s’abandonner point à
ance des Animaux en la generation de leurs petits, en leur maniere de
vivre
, en la violente ardeur qu’ils ont pour la propaga
, lui qui ne s’occupait que de littérature, s’il n’avait pas lui-même
vécu
dans le palais impérial d’Auguste ? Remarquons en
ses. 6º Causes qui ont fait de Phèdre un fabuliste. — Tant qu’Auguste
vécut
, Phèdre, malgré son goût pour les lettres, s’abst
auraient été dirigées42. Burmann, tout en reconnaissant que Phèdre a
vécu
sous le règne de Tibère, croit pouvoir induire du
ent aux termes du prologue, l’incertitude n’est pas possible : Tibère
vivait
encore. Lorsqu’en effet Phèdre se plaint d’avoir
impérissable, et voilà pourquoi Phèdre, suivant sa propre expression,
vivra
autant que la littérature latine : Latinis dum m
diplomaticiens, attribuer à Phèdre l’Aululaire. Il était Grec ; il a
vécu
sous Tibère ; et, comme il est mort âgé, il a pu
fabulistes qui ont écrit depuis le siècle d’Auguste jusqu’au temps où
vivait
Perotti, aucun autre que Phèdre ne peut être l’au
arum novarum. Elle avait pour objet de déterminer l’époque à laquelle
vécut
Pétrone, afin d’en tirer un argument propre à éta
ssolvuntur , à réfuter les opinions suivant lesquelles Pétrone aurait
vécu
à une autre époque. Voici maintenant quel intérêt
qu’il faut leur assigner. Il explique alors que Phèdre, quoiqu’il eût
vécu
sous Tibère, n’écrivit que pendant les règnes de
u qu’il s’en rapproche, et même, autant qu’ils le conjecturent, qu’il
vécut
sous Tibère, et, qui plus est, après la condamnat
serait injuste ; car le modèle a dû précéder la copie et Perotti n’a
vécu
qu’au xve siècle. Il est vrai que Christ suppose
uteur qui se respecte ; cette imitation du style de Térence qui avait
vécu
deux siècles avant Phèdre, et dont la langue ne s
eu important, pour qu’on ait pu longtemps s’en souvenir ; Phèdre, qui
vivait
sous Auguste, peut seul l’avoir connu246. 3º La f
pas à son temple que Néron fit impitoyablement détruire. Juvénal, qui
vivait
sous Domitien et sous Trajan, fait l’allusion sui
Histoire littéraire de la France284 admettent au contraire qu’il à pu
vivre
jusqu’en 1031. Aucune de ces dates n’est exacte :
moins épaisses ? Pas davantage. On avait bien pu affirmer qu’il avait
vécu
avant le xiiie siècle. En effet Vincent de Beauv
il l’avait copié en 1662, il s’ensuivait que Romulus ne pouvait avoir
vécu
après le xiie siècle. Mais c’était tout. Suivant
enté par eux dans leur Biographie universelle. Dire que Romulus avait
vécu
au xiie siècle, c’était commettre une erreur man
e siècle, ne pouvait tomber dans l’erreur qui avait consisté à faire
vivre
Romulus au xiie . Convaincu qu’il a existé un fab
omposa l’Aesopus latin, sa suprême puérilité me semble indiquer qu’il
vécut
au temps des Mérovingiens. À l’égard de Romulus,
e bien des lignes pour comprendre que le glossateur, qui probablement
vivait
dans le nord de l’Italie, s’était fait l’interprè
crut pouvoir les attribuer à Nicolas Jenson, homme lettré, qui avait
vécu
au xiiie siècle et qui avait écrit la vie de Pom
e de la Cathédrale, montre que, dans le siècle même dans lequel avait
vécu
le poétique archevêque de Tours, l’épigramme de l
e Palerme et primat du royaume, et son élève le considéra, tant qu’il
vécut
, non seulement comme un précepteur, mais encore c
ournit des renseignements utiles sur le copiste et sur le temps où il
vivait
: comment l’acteur a compilé ces livres avecques
e le conquist oultremer512. À l’égard de l’époque, à laquelle elle a
vécu
, les avis sont partagés. Legrand d’Aussy suppose
abaille. Remarquons enfin que Marie, lorsqu’elle écrivait ses fables,
vivait
depuis longtemps à la cour des rois d’Angleterre
éterminer Marie à se rendre dans ce pays et dans quelles conditions y
vécut
-elle ? Voici sur ces points l’hypothèse formulée
ependant il s’est trouvé des auteurs qui l’on fait naître ou du moins
vivre
en Normandie, en Allemagne, en Angleterre. Suivan
aleus) publié à Bâle de 1557 à 1559, avec Lilio Gregorio Gyraldi, qui
vécut
de la fin du xve siècle au milieu du xvie et qu
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