VI. La
Vieille
et les deux Servantes. Il estoit une Vieille a
VI. La Vieille et les deux Servantes. Il estoit une
Vieille
ayant deux Chambrieres. Elles filoient si bien, q
sœurs filandieres Ne faisoient que broüiller au prix de celles-cy. La
Vieille
n’avoit point de plus pressant soucy Que de distr
emontoit ; Un miserable Coq à point nommé chantoit. Aussi-tost nostre
Vieille
encor plus miserable S’affubloit d’un jupon crass
leur marché. Notre couple au contraire à peine estoit couché, Que la
Vieille
craignant de laisser passer l’heure, Couroit comm
, On s’enfonce encor plus avant : Témoin ce Couple et son salaire. La
Vieille
, au lieu du Coq, les fit tomber par là De Caribde
XVIII. Le Chat et un
vieux
Rat. J’ay lû chez un conteur de Fables,
Qu’un
es.
Nous en sçavons plus d’un, dit-il en les gobant :
C’est tour de
vieille
guerre ; et vos cavernes creuses
Ne vous sauvero
te.
Un Rat sans plus s’abstient d’aller flairer autour.
C’estoit un
vieux
routier ; il sçavoit plus d’un tour ;
Mesme il a
oq et le Renard. Sur la branche d’un arbre estoit en sentinelle Un
vieux
Coq adroit et matois. Frere, dit un Renard adouci
ses gregues, gagne au haut, Mal-content de son stratagême ; Et nostre
vieux
Coq en soy-mesme Se mit à rire de sa peur : Car c
Chambry 139 Chambry 139.1 Ἵππος γέρων — Le
vieux
cheval. Γέρων ἵππος ἐπράθη πρὸς τὸ ἀλήθειν. Ζ
ατόν· πολλοῖς γὰρ τὸ γῆρας ἐν κόποις ἀνηλώθη. Codd. Ba 22 Bb 14. Un
vieux
cheval fut vendu pour tourner la meule. Quand il
Chambry 224 Chambry 224.1 Λύκος καὶ γραῦς — Le loup et la
vieille
. Λύκος λιμώττων περιῄει ζητῶν ἑαυτῷ τροφήν. Ὡ
s un certain endroit, il entendit un petit enfant qui pleurait et une
vieille
femme qui lui disait : « Ne pleure plus, sinon je
sinon je te donne au loup à l’instant même. » Le loup pensant que la
vieille
disait vrai, s’arrêta et attendit longtemps. Quan
attendit longtemps. Quand le soir fut venu, il entendit de nouveau la
vieille
qui choyait le petit enfant et lui disait : « Si
XIV. Le Lion devenu
vieux
. Le Lion, terreur des forests,
Chargé d’ans,
l’Histoire. Il eust cru s’abaisser servant un Medecin. Estant devenu
vieux
, on le mit au moulin. Son pere l’Asne alors lui r
Chambry 87 Chambry 87.1 Γραῦς καὶ ἰατρός — La
vieille
et le médecin. Γυνὴ πρεσϐῦτις τοὺς ὀφθαλμοὺς
ν τὸν ἔλεγχον ἐπισπώμενοι. Codd. Pa 57 Pb 57 Pg 34 Ph 29 Mb 29. Une
vieille
femme, qui avait les yeux malades, fit appeler, m
orté, la cure aussi étant terminée, il réclama le salaire convenu. La
vieille
se refusant à payer, il la traduisit devant les m
es faire périr. Les stupides moutons convinrent de le faire ; mais un
vieux
bélier s’écria : « Comment pourrais-je vous croir
V. Le Renard ayant la queuë coupée. Un
vieux
Renard, mais des plus fins, Grand croqueur de Pou
es de la chasse, reçoit des traictemens indignes de luy, et passe ses
vieux
jours avec des mespris fâcheux, et des injures co
prit une servitude perpetuelle. Mais de tous les maux qu’endurent les
vieux
serviteurs, le plus grand, et le plus déplorable,
secouant sa sonnette, faisait le glorieux sur la place publique. Une
vieille
chienne lui dit : « Qu’as-tu à te pavaner ? Ce n’
alloient quelquefois testonnant,
C’est-à-dire ajustant sa teste.
La
Vieille
à tous momens de sa part emportoit
Un peu du poi
car si tu nous as mieux traitées, nous, tes hôtesses d’hier, que tes
vieilles
ouailles, il est évident que, si d’autres chèvres
ceux qui nous font passer, nous, les amis de fraîche date, avant les,
vieux
amis. Disons-nous que, quand notre amitié aura pr
presents du plus grand Monarque de la terre, il fût attrappé sur ses
vieux
jours d’une extrême necessité ; de sorte qu’il s’
ible et traversée. La pauvreté ne leur sembla point nouvelle en leurs
vieux
jours : ils se l’étoient renduë trop familiere, p
s garde, s’il est possible, de n’estre reduits à la mendicité sur nos
vieux
jours ; imitons plustost l’exemple de la sage Fou
voyez souvent ? Je pense. Tous les jours ; il est mon amy, C’est une
vieille
connoissance. Nostre Magot prit pour ce coup Le n
venture Passent trois bons Marchands. Cet objet leur déplut.
Le plus
vieux
au garçon s’écria tant qu’il put :
Oh là oh, des
arger ainsi cette pauvre Bourique !
N’ont-ils point de pitié de leur
vieux
domestique ?
Sans doute qu’à la Foire ils vont v
ruict qu’elles faisoient, en se jettant dans l’eau. Alors un des plus
vieux
, et des plus éloquents de leur trouppe, les voula
Qui souvent s’en[g]eigne soy-mesme. J’ay regret que ce mot soit trop
vieux
aujourd’huy, Il m’a toujours semblé d’une énergie
. Je trouve bien peu d’herbe en tous ces rateliers. Cette litiere est
vieille
; allez vîte aux greniers. Je veux voir desormais
b 31 Ma 24. Un grison avait deux maîtresses, l’une jeune et l’autre
vieille
. Or celle qui était avancée en âge ayant honte d’
ses poils noirs. La jeune, de son côté, reculant à l’idée d’avoir un
vieux
pour amant, lui enlevait ses poils blancs. Il arr
Lf 73 Lh 34 Md 127 Me 109 Mf 91 Mg 103 Mi 101 Mm 95. Le lion devenu
vieux
était couché, malade, dans son antre, et tous les
jeune. Comme ils demeuroient tous ensemble dans une mesme maison, la
Vieille
voulant attirer son mary à l’aymer, luy arrachoit
son ame demeurent cachées. D’ailleurs, sa grande jeunesse opposée aux
vieilles
années de son Mary, entretient l’opinion de tout
s’estre associez avec elles ? Quel divertissement peut donner à leurs
vieux
jours une personne qui ne leur est point agreable
mple de plusieurs grands personnages, qui ont esté amoureux sur leurs
vieux
jours, et sujets à ceste passion déreiglée, autan
ardant, et tout le demeurant de la personne de glace. Ainsi passa ses
vieux
jours le grand Tamberlan, oublieux des belles act
tilité de nos services, nous quittent là froidement quand nous sommes
vieux
, pource que nous ne pouvons plus rien contribuër
il n’y a point de doute que nous devons vivre tout autrement avec les
Vieux
, qu’avecque les Jeunes ; avec les Estrangers, qu’
es Cedres aux Buissons, les Europeans aux Affriquains, les jeunes aux
vieux
, les beaux aux laids, les stupides aux galants, b
simple, ils le nommeront les charmes de l’innocence. Si elle est trop
vieille
, ils loüeront l’assemblage du bon jugement avecqu
δύνους ἐκφεύγουσιν. Codd. Pa 137 Pb 140 Ma 96 Ca 91. Un lion devenu
vieux
, et dès lors incapable de se procurer de la nourr
s’enorgueillir, et qu’ils s’enflerent au delà de leurs bornes sur les
vieilles
terres de l’Empire. Or les Gots mesmes se dissipe
ans son nid. Or un vent violent s’étant mis à souffler fit flamber un
vieux
fétu, et par suite les aiglons furent brûlés, car
cque les encensements et les sacrifices, comme ils sont décrits en la
vieille
Loy, il a bien encore l’effronterie de profaner l
onserver ce qu’ils ont gagné si peniblement. Il leur déplaist d’estre
vieux
, pource que cela leur oste le moyen de retourner
’a fait suspendre la continuation de mon entreprise. Mais, suivant un
vieux
proverbe, on finit toujours par tomber du côté où
s, ainsi que je l’établirai, régnait l’empereur Claude, et Phèdre, si
vieux
qu’il fût, ne pouvait l’être assez pour avoir exi
s les scènes de ses apologues ? Quel autre enfin, en nous révélant la
vieille
légende relative au Castor41, eût pu, comme lui,
raison même de son origine il était tout particulièrement initié aux
vieilles
traditions ésopiques. 7º Dates de la composition
par lui puisées dans les fables de l’auteur antique qu’il appelait le
vieux
Phrygien, ou simplement le vieillard ; c’est là c
s avaient cru que Pithou avait publié les fables de Phèdre d’après un
vieux
codex, qui, légué au collège de Troyes, serait en
ur la première fois les cinq livres de Phèdre, et par égard pour leur
vieille
amitié les lui eût envoyés à Rome à titre de cade
avait pas eu besoin de la traduire en vers ïambiques. Sans parler des
vieux
manuscrits de Pithou et de Reims dont le témoigna
ssent plus longtemps dérobées aux regards. Octogénaire, il était trop
vieux
pour pouvoir donner lui-même satisfaction à son d
n Panckoucke. Lorsque parut la publication de M. Berger de Xivrey, le
vieux
Schwabe existait encore ; il eut, avant sa mort,
œuvres pouvaient se dérober aux recherches d’un simple amateur, plus
vieux
que lui seulement de quelques années : la vanité
t pas l’œuvre originale de Phèdre. C’est une traduction presque aussi
vieille
que le texte grec ; mais c’est une traduction. Ma
Phèdre et Avianus, et ce n’est qu’à ce titre qu’il peut considérer le
vieux
Phrygien comme étant l’auteur des fables contenue
x, se venger par son silence des mauvais traitements par lesquels une
vieille
coquette l’a châtié de sa franchise, engager enfi
été. Quand la copie qu’on y trouve des Fabulæ antiquæ a été faite, le
vieux
manuscrit d’où elle a été tirée devait déjà appar
vait été pour les savants le principal élément de discussion. Dans la
vieille
édition d’Ulm, imprimée par Zeiner, elle commence
ræcus, etc. La copie que Gude avait sans doute soigneusement prise du
vieux
manuscrit de Dijon, porte également : Romulus Tyb
t leurs copies. Il ne faut donc tirer aucun argument du texte du plus
vieux
manuscrit. On le peut d’autant moins que, dans le
primitif, soit de la collection presque identique qui figure dans la
vieille
édition d’Ulm, ni les collections qui ont bien l’
ayant encore à la relater dans l’analyse que je ferai plus loin de la
vieille
édition d’Ulm, et devant enfin la publier dans ce
gardées par celui qui les paraphrasait comme une traduction latine du
vieux
fabuliste grec, et, sous le nom de Romulus, faisa
dge, il entre au collège de Caïus, et de là passe à celui du Roi dans
Vieux
Aberdeen. En 1781, il est reçu maître ès arts, et
er le désir de publier le manuscrit de Munich. Il avait donné du plus
vieux
manuscrit une édition diplomatique qui avait étab
le signale que pour ne rien omettre de ce qui intéresse les amis des
vieux
livres. Je n’ai plus, pour en finir avec la fameu
. Puisque j’ai été amené à analyser ici l’édition, peut-être la plus
vieille
, de la traduction latine, faite par Jean de Capou
tré des exemplaires qui me permettent de l’analyser. C’est, comme les
vieilles
éditions publiées en Allemagne à la même époque,
n 1501. Gomme un cadre neuf destiné à faire ressortir la valeur d’une
vieille
toile, une œuvre nouvelle avait été ajoutée à l’a
ten | fabeln die man czuschreybet Esopo. Lisez : « Ici finissent les
vieilles
fables que l’on attribue à Ésope. » Fol. 102 a,
de Romulus. Fol. 87 (50) a. — die mitlauffenden alten fabeln , ou «
vieilles
fables courantes », qui se terminent au folio 109
atrième livre du célèbre fabuliste et maître Ésope, et commencent les
vieilles
fables courantes qu’on lui attribue. » Fol. 74 a
werdent. Esopo. Mit irem register. Traduction : « Ici finissent les
vieilles
fables courantes que l’on attribue à Ésope, et co
s sont ajoutées. Il est vrai que, lorsque des manuscrits on passe aux
vieilles
éditions, on ne trouve plus l’Anonyme uni qu’au R
me incertitude relativement au nom de l’empereur se manifeste dans un
vieux
manuscrit des fables en vers élégiaques cité par
urait à bon droit trouvées sans doute fastidieuses. Je passe donc aux
vieilles
éditions de la seconde moitié du xve siècle. Éta
qu’attestent non seulement des inscriptions anciennes, mais encore un
vieux
manuscrit de la vie d’Ésope, qui se trouve entre
mières notes sur les fables de Phèdre, remarqua, dans la librairie du
vieux
monastère, un manuscrit qui contenait les fables
s de huit syllabes. Ce distique n’a d’ailleurs rien de commun avec la
vieille
paraphrase du premier traducteur français de Walt
lle est suivie d’une traduction en vers allemands, qui est l’œuvre du
vieux
Boner, c’est-à-dire du prince des minnesingers. L
voir la veuve brisant les dents de son défunt mari et puis ceux de la
vieille
édition d’Ulm qui la montrent lui arrachant les c
e volume. Nous sommes ici encore en présence d’une réimpression de la
vieille
édition lyonnaise, mais d’une réimpression augmen
in-8 qui renferme cette édition est le cinquième d’une collection de
vieux
auteurs français qui porte ce titre général : Alt
e qui pourrait être rangée parmi elles : je veux parler des fables du
vieux
et fameux poète Boner, qui, en partie du moins, s
rit, dont les feuillets sont en papier et qui n’est que la copie d’un
vieux
codex faite au siècle dernier, commence ainsi :
me en vers élégiaques. « Ce fragment, dit M. E. du Méril, paraît plus
vieux
au moins d’un siècle, et le dernier feuillet très
manuscrit, les fables de Romulus telles qu’elles avaient paru dans la
vieille
édition d’Ulm. Schwabe, tirant du même point de v
Gude du manuscrit de Dijon et l’exemplaire qu’il croyait unique de la
vieille
édition d’Ulm et que pour cette fausse raison il
i fu foutue sur la fosse de son mari. 6º Du Prêtre crucifié. 7º De la
Vieille
qui oint la paume au Chevalier. Les fables de Ma
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