ses beaux jours à chanter, et se trouve reduite à la fin à mandier sa
vie
, pendant la rigueur de l’hyver ; ce qui luy est d
plus vigoureuses ; puis de se voir reduite non seulement à quester sa
vie
, mais encore à la gagner avecque difficulté, parm
es Poëtes ayant pris naissance de parents incognus, et passé toute sa
vie
en l’étude des lettres hors de sa Province, et me
es honneurs Divins à celuy qu’ils n’avoient daigné regarder durant sa
vie
. Nous lisons presque la mesme chose de Diogene, à
sque la mesme chose de Diogene, à sçavoir, qu’ayant mesprisé toute sa
vie
le soing d’acquerir des richesses, voire jusques-
en telle nature d’accidents, estant celle qui nous fait tomber de la
vie
paresseuse à la penible, ces excellents hommes n’
n’y trouverent point ceste difficulté. Car ils passerent presque leur
vie
entiere en une perpetuelle meditation, et s’absti
ent les delices et les mollesses des riches, au lieu que si apres une
vie
faineante et voluptueuse nous nous voyons d’avant
du travail perpetuel où est la Fourmy, pour gagner bien petitement sa
vie
. Voylà tout ce qu’elle peut dire en faveur des pe
s vins excellents, et quantité d’autres douceurs, qui accompagnent la
vie
des personnes relevées en condition ; la sage et
, et sont contraints de souhaitter la mort pour les calamitez de leur
vie
. Finalement la Fourmy allegue le meilleur de tous
. Je n’achepte point si cher une chetive volupté comme la tienne : ma
vie
est esloignée de toute sorte de troubles et de pe
ntes et malaisées, sont ceux là mesme qui ont aussi le plus estimé la
vie
tranquille, et qui l’ont mise dans leurs escrits
t d’esloquence, ny tant de charmes, qu’en escrivant les delices de la
vie
retirée. Il est vray que je ne sçaurois asseurer
: D’où vient, cher Mecenas, que nul n’est satisfaict De ce genre de
vie
, Que le Sort a voulu que la raison ait fait, Ou m
ay bien qu’ils envient, ou qu’ils feignent d’envier les delices d’une
vie
particuliere, au lieu que les personnes retirées
g du Peuple, ne laissent pas de se treuver au dernier periode de leur
vie
, dépourveus de toutes commoditez, languissants de
ses affronts. Il n’est abandonné que de ceux qu’il a servy durant sa
vie
. Les autres ne manquent pas d’estre auprés de luy
Et le bien-fait s’escrit en l’onde : Au lieu que, s’il eust mené une
vie
modeste et moins tyrannique envers ses inferieurs
que possible ses amis ne luy seroient pas plus charitables durant sa
vie
, si est ce qu’en mourant, il auroit du moins la s
autre Belette aux Oyseaux ennemie. La voila derechef en danger de sa
vie
. La Dame du logis, avec son long museau, S’en all
onfonde les Chats. Par cette adroite repartie Elle sauva deux fois sa
vie
. Plusieurs se sont trouvez qui d’écharpe changea
s insatiables desirs. Car il est bien mal aisé de s’accoustumer à une
vie
molle et faineante, de ne refuser rien à ses sens
belle et honnorable fin d’un si grand homme ! O mort bien digne de la
vie
de Tamberlan ! Il ne pensoit qu’à prolonger ceste
te pure et celeste, ne tient rien des songes et des chimeres de ceste
vie
. Ils ont les yeux eslevez au Ciel, où s’addressen
Prince, et en la haine des particuliers. Il n’en est pas ainsi de la
vie
des champs : elle est toute pleine d’une innocent
tenduë du Ciel est à luy, toute la campagne est sienne : il alonge sa
vie
en dormant peu : il la fortifie en reposant avecq
O trop heureux paysants s’ils cognoissent leur bien ! Une si douce
vie
agréoit si fort aux plus grands personnages de l’
s Virgile n’a celebré par toutes ses Eglogues, que les plaisirs de la
vie
pastoralle ; Et dans les Georgiques, il a pris le
ts personnages de l’Antiquité, qui se sont divertis aux delices de la
vie
champestre. Mais les modernes mesmes n’ont pas à
leurs chaines, et de se jetter, à leur imitation, dans le train d’une
vie
plus tranquille, c’est à quoy ils ne se peuvent r
u préférerais toi aussi le sort de la ronce. » Il ne faut pas dans la
vie
s’enorgueillir de sa réputation ; car la vie des
» Il ne faut pas dans la vie s’enorgueillir de sa réputation ; car la
vie
des humbles est sans danger. Chambry 102.3
nous. Car il n’est point d’homme si desesperé, qui ne se plaise à la
vie
, s’il jette les yeux sur une infinité de Mandiant
de maladies, qui toutesfois s’estudient à se conserver, comme si leur
vie
estoit accompagnée de tout ce qu’on appelle bonne
ais ? Ingrat ! tu me rends donc le mal pour le bien, et veux oster la
vie
à celuy qui te l’a donnée ! » Discours sur la h
ainct de le tuer de ceste mesme main dont tu luy as desja conservé la
vie
. Icy je ne puis m’empescher que je ne m’anime con
me de nostre Autheur, et qui est escrit cy-devant en l’Histoire de sa
vie
; A sçavoir, qu’Esope estant dans Babylone, à la
s ne regorgerions pas d’ingratitude les uns envers les autres, nostre
vie
qu’est-elle autre chose qu’une perpetuelle mescog
le blâma de ceste incivilité, luy reprochant qu’il luy avoit sauvé la
vie
, et que neantmoins il s’en alloit, et ne l’en rem
tu dis, sans te remercier, si ta main, tes actions, tes mœurs, et ta
vie
, eussent esté semblables à tes paroles ». Disco
arole de luy d’une entiere amour, et d’une parfaicte asseurance de sa
vie
. Or quoy que les exemples de perfidie soient ordi
pieds de cette personne, et la pria tres instamment de luy sauver la
vie
; Ce que la Dame luy ayant accordé, elle luy donn
avois bien prévû. S’il m’eust cru, disoit l’autre, il seroit plein de
vie
.
es et d’haleine Pour fournir à d’autres projets. Amour ce tyran de ma
vie
Veut que je change de sujets ; Il faut contenter
drois bien sçavoir, s’il y a rien de meilleur que la Langue, en ceste
vie
mortelle : Nenny, sans doute, puis qu’il n’est po
seureté des hommes : Et pour le dire en un mot, par elle mesme nostre
vie
se maintient : par où l’on peut voir qu’il n’y a
ostres propres, à condition de les maintenir au peril mesme de nostre
vie
, qui est un bien infiniment plus cher qu’un herit
n sont que les accessoires. Que si nous sommes obligez de hazarder la
vie
, la liberté, c’est plustost pour la deffense des
sions, il est permis à qui que ce soit d’y renoncer, plustost qu’à sa
vie
, voire mesme à sa seureté, pource qu’en cela il n
de frairie,
Se pressa, dit-on, tellement,
Qu’il en pensa perdre la
vie
.
Un os luy demeura bien avant au gosier.
De bon
voit en prise, il se coupe les parties, les jette, et sauve ainsi sa
vie
. Parmi les hommes aussi, ceux-là sont sages qui,
s à cause de leurs richesses, les sacrifient pour ne pas risquer leur
vie
. Chambry 154.2 Aliter — Autre version.
je vole en éclats, même si je m’approche de toi sans le vouloir. » La
vie
n’est pas sûre pour le pauvre qui a pour voisin u
« Tu n’as que ce que tu mérites, puisque, née oiseau, tu cherchais ta
vie
sur la mer. » Ainsi les gens qui abandonnent leur
es audacieux et les orgueilleux sont terrassés par les malheurs de la
vie
.
alheureuse que je suis ! pour le plaisir de manger, je me prive de la
vie
. » La fable s’adresse au débauché qui se perd par
éfie même l’hiver. » Cette fable montre qu’il vaut mieux prolonger sa
vie
que d’être beau.
« Laisse m’ester ! Vole par tei, si te haïe ! Ore sui sanz dute de ta
vie
; a mes autres oiseus irai, a mun poeir lur aider
ls voyent d’ailleurs combien elles sont nuisibles au commerce de leur
vie
, n’est-ce pas à eux une imprudence extraordinaire
t quelque bon mouvement dans l’ame, pour changer la condition de leur
vie
, il les faut esprouver auparavant que s’apprivois
contraire, je desirerois prendre les leurs, et pour la conduite de ma
vie
, et pour l’ornement de mon ouvrage.
un Tapis de Turquie
Le couvert se trouva mis.
Je laisse à penser la
vie
Que firent ces deux amis.
Le regal fut fort h
iscretion,
La galande fit chere lie,
Mangea, rongea ; Dieu sçait la
vie
,
Et le lard qui perit en cette occasion.
La voi
. Dés qu’il fut en son sanctuaire, Ce que je tiens, dit-il, est-il en
vie
ou non ? Il tenoit un moineau, dit-on, Prest d’ét
passa, l’éveilla doucement, Luy disant, Mon mignon, je vous sauve la
vie
. Soyez une autre fois plus sage, je vous prie. Si
ntenant il est chez tous, quoi qu’on entende et quoi qu’on dise. » La
vie
devient mauvaise et pénible pour les hommes, lors
qui s’en était aperçu, ne lui eût dit : « Comment toi, qui tiens à la
vie
de tes moutons, fais-tu entrer ce loup avec eux ?
disoit que l’on l’avoit volé. Un Renard son voisin, d’assez mauvaise
vie
, Pour ce pretendu vol par luy fut appellé. Devant
escheur Petit poisson deviendra grand, Pourveu que Dieu lui preste
vie
. Mais le lascher en attendant, Je tiens pour moi
ent le mieux, dressent quelquesfois, et à nostre honneur, et à nostre
vie
, des pieges si dangereux, qu’il est presque impos
sur l’Evangile, pour tendre croyables leurs impostures, et ostent la
vie
ou le repos à l’Innocent, qui n’a pas moyen de se
uy. Car comme il n’est point d’homme si vertueux dans le monde, en la
vie
duquel il n’y ait tous-jours quelque chose à dire
t de Boute-feu. De ceste mesme façon, si pour la juste deffence de sa
vie
quelqu’autre a mis l’espée à la main contre un qu
ens que le Ciel cherit et gratifie, Ont le don d’agréer infus avec la
vie
. C’est un point qu’il leur faut laisser ; Et ne p
t sermun que a tricheür ne a felun ne deit l’um comander sun or ne sa
vie
ne sun tresor. En coveitus në en aver ne se deit
o, Ch’al Tempio il suo padron seco trahea, Mentre passava per diverse
vie
Era inchinato da la gente tutta, Che con divotion
ont incapables de se conduire dans les circonstances ordinaires de la
vie
.
serres si avant, que la miserable en mourut. Et ainsi elle laissa la
vie
auprés des Astres, qu’elle avoit si fort desiré d
par l’envie, et la malignité d’autruy, ou par le seul malheur de leur
vie
. Or toutes ces trois raisons s’accommodent à la r
es ! Ils confessent tout haut que le bien n’est desirable que pour la
vie
, et toutefois ils hazardent mille fois la vie pou
t desirable que pour la vie, et toutefois ils hazardent mille fois la
vie
pour le bien. Ils veulent acquerir pour ne mourir
principal, la circonstance à la chose, et un vil accommodement de la
vie
à la vie mesme. Mais encore, ô bon Dieu ! de quel
l, la circonstance à la chose, et un vil accommodement de la vie à la
vie
mesme. Mais encore, ô bon Dieu ! de quelque natur
dissent le repos de la patrie, et destinent leurs enfants à faire une
vie
aussi tumultueuse que la leur. Mais cela n’est en
agination que la richesse doive estre plus pretieuse à l’homme que la
vie
. Il y a bien plus encore en nos débordements : l’
de ces superfluitez, d’où vient que nous estendons l’usage de nostre
vie
à de si prodigieuses despenses ? D’où vient que l
s Pages ; bref, il n’y a rien de si contemptible que le train de leur
vie
, rien de si chetif que leur habillement, rien de
inutiles. Pourquoy ne faisons-nous donc le mesme au passage de ceste
vie
? Que ne nous contentons-nous du bien qu’il faut
antera des abus du Peuple ; Elle arrachera toutes les espines de leur
vie
, et conduira leurs pensées dans le Ciel. Mais je
un bon office des Dieux, apres les avoir offensé mille fois durant sa
vie
, je ne m’arresteray pas beaucoup à moraliser là d
Conquerants, qui ont esté dépoüillez, ou de leurs Royaumes, ou de la
vie
, pour n’avoir voulu mettre des bornes à leur conv
x de sa tribu, se rendit chez les corbeaux et demanda à partager leur
vie
. Mais les corbeaux, à qui sa forme et sa voix éta
l’esclavage chez les hommes, je me suis sans m’en douter privé de la
vie
. » Cette fable pourrait se dire des hommes qui, e
chescun le fist ? Qu’il en atendeient partie, se la berbiz perdist la
vie
. Li jugere dunc demanda a la berbiz qu’il apela p
maugré nun ; pur ceo qu’il seit en sa baillie, mercïer li deit* de sa
vie
.
Queste cagion li fur di pene amare. Che giunta in breve per le
vie
più corte De i can la torma a lui, ch’era in
ls inferoient l’ignorance d’Epicure par la voluptueuse conduite de sa
vie
. Car, disoient-ils, comment pourroit s’exercer au
le Philosophe Dion, qui apres avoir passé les plus beaux jours de sa
vie
en l’Escolle Academique, n’entreprit la genereuse
carder à ton aise, ô foible ennemy que tu és, car ta lascheté rend ta
vie
asseurée auprés de moy ». En cecy il faut remarqu
son, comme plus noble, et plus relevée que toutes les choses de ceste
vie
, produise cét effect en nos ames avec plus de per
voyons tous les jours de gents estimables et bien nez, qui donnent la
vie
à un ennemy abattu, ou ne le considerent pas, s’i
Cd 64. Un crabe, étant monté de la mer sur le rivage, cherchait sa
vie
solitairement. Un renard affamé l’aperçut ; comme
des animaux en cette occasion Montra ce qu’il estoit, et luy donna la
vie
. Ce bienfait ne fut pas perdu. Quelqu’un auroit-i
luy donna point de repos Que le Cerf ne fust pris, et n’y laissast la
vie
. Et cela fait, le Cheval remercie L’Homme son bie
ue les animaux quittent tous la maison, Pour s’en aller chercher leur
vie
. Un Loup, dis-je, au sortir des rigueurs de l’Hyv
ous mourrons. Il avoit raison. C’est folie De compter sur dix ans de
vie
. Soyons bien beuvans, bien mangeans, Nous devons
ement, j’ay pris, MONSIEUR, la hardiesse de vous le presenter auec sa
vie
et ses œuvres, que les plus grands personnages de
doivent eviter ou suivre, pour la conduitte et l’instruction de leur
vie
. Et comme autres fois les Egyptiens adoroient cer
as suffire que tu vis encore, car tu m’és asseurément redevable de la
vie
, pour ce qu’il n’a tenu qu’à moy que je ne t’aye
ple d’un Judas, qui tourna sa malice envenimée contre l’Autheur de sa
vie
, de son bien, et de sa conservation. Je laisseray
illait à l’autre de venir habiter près d’elle : elle y jouirait d’une
vie
meilleure et plus sûre. Mais celle-ci ne se laiss
ux. Elle ne manquait jamais de pratique et gagnait ainsi largement sa
vie
. Mais on l’accusa à ce propos d’innover en matièr
ction que de la seule Vertu, et s’attendre à l’espoir d’une meilleure
vie
, où nul n’est riche, nul n’est puissant ; mais to
esolu de l’executer à mort. Mais à mesme temps qu’il devoit perdre la
vie
, le bon-heur voulut pour luy qu’il vint un bruit
rudent, puis-qu’il n’y a rien de si commode en tout le commerce de la
vie
, que de passer pour veritable, autant pour servir
e fable montre que ceux qui se sont fait beaucoup d’ennemis dans leur
vie
ne trouveront pas d’amis, dans le besoin. Cha
ions. » Alors les chiens se dirent entre eux : « Nous avons une belle
vie
, quoique pauvre, nous qui ne combattons ni les li
stre affranchy, pour les fidelles services que je t’ay rendu toute ma
vie
». « Quoy ? » respondit Xanthus, en le tançant ai
sonne
De la gent Marcassine et de la gent Aiglonne,
Qui n’allast de
vie
à trépas ;
Grand renfort pour Messieurs les Chat
la chose. Ce malheureux attendoit Pour joüir de son bien une seconde
vie
; Ne possedoit pas l’or, mais l’or le possedoit.
-les moy, dit l’Aigle, ou bien me les montrez. Je n’y toucheray de ma
vie
. Le Hibou repartit : Mes petits sont mignons, Bea
ot, donna dans ce panneau. Il void ce corps gisant, le croit privé de
vie
, Et, de peur de supercherie Le tourne, le retourn
t, dit au cheval : « Prends une partie de ma charge, si tu tiens à ma
vie
. » Le cheval fit la sourde oreille, et l’âne tomb
commune avec les petits, les uns et les autres assureront ainsi leur
vie
. Chambry 142.2 Aliter — Autre version.
sont eux à qui la soif extraordinaire des grandeurs fait hazarder la
vie
, dédaigner les precipices, trouver toutes choses
nne fortune du Vainqueur. D’ailleurs, toutes les autres actions de sa
vie
avoient esté si pleines de cruauté, qu’on doit im
sur la nonantiesme Fable. Tout ainsi que dans le commerce de ceste
vie
, l’on repute bien souvent à honte ce qui est loüa
ce et du General d’Armée ; c’est à dire, qu’il ne falloit hazarder sa
vie
qu’à la guerre, pour la deffence de sa Patrie, et
son de gémir qui sont en risque de perdre, non leur argent, mais leur
vie
. Chambry 94.2 Aliter — Δέλφαξ καὶ αλώπηξ.
u Roy, qui luy respondit ; « ô Esope ce n’est pas moy qui te donne la
vie
, mais bien le destin. Demande moy donc ce que tu
se campe en un lambris,
Comme si de ces lieux elle eust fait bail à
vie
;
Travaille à demeurer : voilà sa toile ourdie ;
st mie turnee ; en sa mort ne feïst ele mie ceo que ne vot fere en sa
vie
. Issi avient : plusurs estrivent vers lur seignur
eu la queue coupée par un piège, en était si honteux qu’il jugeait sa
vie
impossible ; aussi résolut-il d’engager les autre
quand le rat le pria de le relâcher, promettant, s’il lui laissait la
vie
, de le payer de retour. Le lion se mit à rire et
ait justement conter cette fable à propos des hommes qui pendant leur
vie
sont méchants envers leurs amis en leur rendant s
de profit en leur besoin. Doncques cét excellent homme, qui durant sa
vie
se proposa dans l’esprit l’image d’une Republique
qu’il ne t’est pas loisible de te marier à une autre femme durant ma
vie
». Voylà quelle fut l’invention d’Esope, qui trou
n sort et s’accusait de lâcheté ; à la fin il voulut en finir avec la
vie
. Il était dans ces dispositions, quand il rencont
rrait appliquer cette fable à ces gens qui règlent pitoyablement leur
vie
et qui se mêlent de diriger des affaires qui ne l
par une belette. Se voyant sur le point d’être tuée, elle demanda la
vie
. La belette lui dit qu’elle ne pouvait la relâche
ent la pluspart des fautes et des malheurs qui nous arrivent en cette
vie
? » Esope n’eust pas plustost achevé ces mots qu’
guere de personnes charitables, dont la Fortune ne prospere en ceste
vie
, et ne soit suyvie d’une bonne fin pour les mener
s tout ensemble, ils voulurent non seulement que l’Esclave obtinst la
vie
, et la liberté, mais encore que luy-mesme, et le
Me 34 Mf 31 Mg 34 Mj 32. Un laboureur, sur le point de terminer sa
vie
, voulut que ses enfants acquissent de l’expérienc
pas cet affront, je vous prie : Et puisque Jean Lapin vous demande la
vie
, Donnez-la luy de grace, ou l’ôtez à tous deux :
lle lui dit : « Entre la meule à tourner et les fardeaux à porter, ta
vie
est un tourment sans fin, » et elle lui conseilla
e que tous les hommes sont attachés à l’existence, même s’ils ont une
vie
misérable. Chambry 78.2 Aliter — Autre vers
ttent un homme en vue, il ne doit pas oublier son origine ; car cette
vie
n’est qu’incertitude. Chambry 129.2 Aliter
ais ceste remarque estant assez ordinaire en toutes les actions de la
vie
, ne manque presque jamais dans les traictez d’Est
n est extraordinaire, puis que pour le soulager ils y vont laisser la
vie
, et qu’ils se rendent eux-mesmes la Medecine de s
s et des Corbeaux, fay-moy du moins un plaisir, tandis que je suis en
vie
; arrache-moy une espine que j’ay au pied, afin q
sont pas si capables de toucher un cœur envenimé, que l’object d’une
vie
vertueuse. Les raisons theoriques cedent en force
ous veux traiter cependant.
Venez souper chez moy, nous ferons bonne
vie
.
Les conviez sont gens choisis,
Mes parens, mes
s tours, l’attrapera bien-tost. Je vous en déferay, bon homme, sur ma
vie
: Et quand ? et dés demain, sans tarder plus long
porte au loquet ; Non sans dire à son Biquet ; Gardez-vous sur votre
vie
D’ouvrir, que l’on ne vous die Pour enseigne et m
, le serain, la nourriture sans choix, et telles autres injures de la
vie
, contre lesquelles les soings trop particuliers q
viennent de mettre au monde ? Est-il possible de leur faire hayr une
vie
oysive, et de les entretenir dans les voluptez ?
des recompenses apres la mort, et ne craint aucun supplice durant sa
vie
. L’un fait tout le monde Ennemy, ou pour le moins
de comparaison en la felicité de tous les deux, soit qu’on regarde la
vie
presente, soit qu’on jette les yeux sur la future
ire un Ennemy, si la Vertu le deffend contre tous les accidents de la
vie
? Il l’auroit asseurément incommodé d’une étrange
donc nous non plus nous ne devons pas, si nous considérons combien la
vie
est changeante, nous flatter d’obtenir toujours l
dé de ruisseaux, de fleurs tout diapré ; Où maint Mouton cherchoit sa
vie
; Sejour du frais, veritable patrie Des Zephirs.
é jointe avecque l’envie, Deux pivots sur qui roule aujourd’huy notre
vie
. Tel est ce chetif animal Qui voulut en grosseur
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