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1 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXI. De la Fourmy, et de la Cigale. »
ses beaux jours à chanter, et se trouve reduite à la fin à mandier sa vie , pendant la rigueur de l’hyver ; ce qui luy est d
plus vigoureuses ; puis de se voir reduite non seulement à quester sa vie , mais encore à la gagner avecque difficulté, parm
es Poëtes ayant pris naissance de parents incognus, et passé toute sa vie en l’étude des lettres hors de sa Province, et me
es honneurs Divins à celuy qu’ils n’avoient daigné regarder durant sa vie . Nous lisons presque la mesme chose de Diogene, à
sque la mesme chose de Diogene, à sçavoir, qu’ayant mesprisé toute sa vie le soing d’acquerir des richesses, voire jusques-
en telle nature d’accidents, estant celle qui nous fait tomber de la vie paresseuse à la penible, ces excellents hommes n’
n’y trouverent point ceste difficulté. Car ils passerent presque leur vie entiere en une perpetuelle meditation, et s’absti
ent les delices et les mollesses des riches, au lieu que si apres une vie faineante et voluptueuse nous nous voyons d’avant
2 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXXIII. De la Fourmy, et de la Mouche. »
du travail perpetuel où est la Fourmy, pour gagner bien petitement sa vie . Voylà tout ce qu’elle peut dire en faveur des pe
s vins excellents, et quantité d’autres douceurs, qui accompagnent la vie des personnes relevées en condition ; la sage et
, et sont contraints de souhaitter la mort pour les calamitez de leur vie . Finalement la Fourmy allegue le meilleur de tous
. Je n’achepte point si cher une chetive volupté comme la tienne : ma vie est esloignée de toute sorte de troubles et de pe
ntes et malaisées, sont ceux là mesme qui ont aussi le plus estimé la vie tranquille, et qui l’ont mise dans leurs escrits
t d’esloquence, ny tant de charmes, qu’en escrivant les delices de la vie retirée. Il est vray que je ne sçaurois asseurer
 : D’où vient, cher Mecenas, que nul n’est satisfaict De ce genre de vie , Que le Sort a voulu que la raison ait fait, Ou m
ay bien qu’ils envient, ou qu’ils feignent d’envier les delices d’une vie particuliere, au lieu que les personnes retirées
3 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XIV. Du Lion affoibly de vieillesse. »
g du Peuple, ne laissent pas de se treuver au dernier periode de leur vie , dépourveus de toutes commoditez, languissants de
ses affronts. Il n’est abandonné que de ceux qu’il a servy durant sa vie . Les autres ne manquent pas d’estre auprés de luy
Et le bien-fait s’escrit en l’onde : Au lieu que, s’il eust mené une vie modeste et moins tyrannique envers ses inferieurs
que possible ses amis ne luy seroient pas plus charitables durant sa vie , si est ce qu’en mourant, il auroit du moins la s
4 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre deuxiéme. — V. La Chauvesouris et les deux Belettes. » p. 172
autre Belette aux Oyseaux ennemie. La voila derechef en danger de sa vie . La Dame du logis, avec son long museau, S’en all
onfonde les Chats. Par cette adroite repartie Elle sauva deux fois sa vie . Plusieurs se sont trouvez qui d’écharpe changea
5 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXX. De la Mouche. »
s insatiables desirs. Car il est bien mal aisé de s’accoustumer à une vie molle et faineante, de ne refuser rien à ses sens
belle et honnorable fin d’un si grand homme ! O mort bien digne de la vie de Tamberlan ! Il ne pensoit qu’à prolonger ceste
te pure et celeste, ne tient rien des songes et des chimeres de ceste vie . Ils ont les yeux eslevez au Ciel, où s’addressen
6 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE X. Du Rat de Ville et de celuy de Village. »
Prince, et en la haine des particuliers. Il n’en est pas ainsi de la vie des champs : elle est toute pleine d’une innocent
tenduë du Ciel est à luy, toute la campagne est sienne : il alonge sa vie en dormant peu : il la fortifie en reposant avecq
O trop heureux paysants s’ils cognoissent leur bien ! Une si douce vie agréoit si fort aux plus grands personnages de l’
s Virgile n’a celebré par toutes ses Eglogues, que les plaisirs de la vie pastoralle ; Et dans les Georgiques, il a pris le
ts personnages de l’Antiquité, qui se sont divertis aux delices de la vie champestre. Mais les modernes mesmes n’ont pas à
leurs chaines, et de se jetter, à leur imitation, dans le train d’une vie plus tranquille, c’est à quoy ils ne se peuvent r
7 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 102 » pp. 304-304
u préférerais toi aussi le sort de la ronce. » Il ne faut pas dans la vie s’enorgueillir de sa réputation ; car la vie des
» Il ne faut pas dans la vie s’enorgueillir de sa réputation ; car la vie des humbles est sans danger. Chambry 102.3
8 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXV. Des Liévres craignans sans cause. »
nous. Car il n’est point d’homme si desesperé, qui ne se plaise à la vie , s’il jette les yeux sur une infinité de Mandiant
de maladies, qui toutesfois s’estudient à se conserver, comme si leur vie estoit accompagnée de tout ce qu’on appelle bonne
9 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE VIII. Du Laboureur et du Serpent. »
ais ? Ingrat ! tu me rends donc le mal pour le bien, et veux oster la vie à celuy qui te l’a donnée ! » Discours sur la h
ainct de le tuer de ceste mesme main dont tu luy as desja conservé la vie . Icy je ne puis m’empescher que je ne m’anime con
me de nostre Autheur, et qui est escrit cy-devant en l’Histoire de sa vie  ; A sçavoir, qu’Esope estant dans Babylone, à la
s ne regorgerions pas d’ingratitude les uns envers les autres, nostre vie qu’est-elle autre chose qu’une perpetuelle mescog
10 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE L. Du Renard, et des Chasseurs. »
le blâma de ceste incivilité, luy reprochant qu’il luy avoit sauvé la vie , et que neantmoins il s’en alloit, et ne l’en rem
tu dis, sans te remercier, si ta main, tes actions, tes mœurs, et ta vie , eussent esté semblables à tes paroles ». Disco
arole de luy d’une entiere amour, et d’une parfaicte asseurance de sa vie . Or quoy que les exemples de perfidie soient ordi
pieds de cette personne, et la pria tres instamment de luy sauver la vie  ; Ce que la Dame luy ayant accordé, elle luy donn
11 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre cinquiéme. — XII. Les Medecins. » p. 114170
avois bien prévû. S’il m’eust cru, disoit l’autre, il seroit plein de vie .
12 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre sixiéme. — Epilogue »
es et d’haleine Pour fournir à d’autres projets. Amour ce tyran de ma vie Veut que je change de sujets ; Il faut contenter
13 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — De quelles viandes Esope traicta les Hostes de Xanthus. Chapitre XIV. »
drois bien sçavoir, s’il y a rien de meilleur que la Langue, en ceste vie mortelle : Nenny, sans doute, puis qu’il n’est po
seureté des hommes : Et pour le dire en un mot, par elle mesme nostre vie se maintient : par où l’on peut voir qu’il n’y a
14 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE IV. Du Cerf, et de la Brebis. »
ostres propres, à condition de les maintenir au peril mesme de nostre vie , qui est un bien infiniment plus cher qu’un herit
n sont que les accessoires. Que si nous sommes obligez de hazarder la vie , la liberté, c’est plustost pour la deffense des
sions, il est permis à qui que ce soit d’y renoncer, plustost qu’à sa vie , voire mesme à sa seureté, pource qu’en cela il n
15 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre troisiéme. — IX. Le Loup et la Cicogne. » p. 156
de frairie,
 Se pressa, dit-on, tellement,
 Qu’il en pensa perdre la vie .
 Un os luy demeura bien avant au gosier.
 De bon
16 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 154 » pp. 118-118
voit en prise, il se coupe les parties, les jette, et sauve ainsi sa vie . Parmi les hommes aussi, ceux-là sont sages qui,
s à cause de leurs richesses, les sacrifient pour ne pas risquer leur vie . Chambry 154.2 Aliter — Autre version.
17 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 355 » p. 378
je vole en éclats, même si je m’approche de toi sans le vouloir. » La vie n’est pas sûre pour le pauvre qui a pour voisin u
18 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 194 » p. 139
« Tu n’as que ce que tu mérites, puisque, née oiseau, tu cherchais ta vie sur la mer. » Ainsi les gens qui abandonnent leur
19 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 321 » p. 368
es audacieux et les orgueilleux sont terrassés par les malheurs de la vie .
20 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 158 » p. 86
alheureuse que je suis ! pour le plaisir de manger, je me prive de la vie . » La fable s’adresse au débauché qui se perd par
21 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 349 » p. 229
éfie même l’hiver. » Cette fable montre qu’il vaut mieux prolonger sa vie que d’être beau.
22 (1180) Fables « Marie de France, n° 92. Le corbeau et son petit » p. 679
« Laisse m’ester ! Vole par tei, si te haïe ! Ore sui sanz dute de ta vie  ; a mes autres oiseus irai, a mun poeir lur aider
23 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXVII. Du Laboureur, et de la Cigongne. »
ls voyent d’ailleurs combien elles sont nuisibles au commerce de leur vie , n’est-ce pas à eux une imprudence extraordinaire
t quelque bon mouvement dans l’ame, pour changer la condition de leur vie , il les faut esprouver auparavant que s’apprivois
contraire, je desirerois prendre les leurs, et pour la conduite de ma vie , et pour l’ornement de mon ouvrage.  
24 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre premier. — IX. Le Rat de Ville, et le Rat des Champs. » p. 352
un Tapis de Turquie
 Le couvert se trouva mis. 
Je laisse à penser la vie 
 Que firent ces deux amis.

 Le regal fut fort h
25 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre troisiéme. — XVII. La Belette entrée dans un Grenier. » p. 24
iscretion,
 La galande fit chere lie,
 Mangea, rongea ; Dieu sçait la vie , 
Et le lard qui perit en cette occasion.
 La voi
26 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre quatriéme. — XIX. L’Oracle et l’Impie. » p. 36
. Dés qu’il fut en son sanctuaire, Ce que je tiens, dit-il, est-il en vie ou non ? Il tenoit un moineau, dit-on, Prest d’ét
27 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre cinquiéme. — XI. La Fortune et le jeune Enfant. » p. 174
passa, l’éveilla doucement, Luy disant, Mon mignon, je vous sauve la vie . Soyez une autre fois plus sage, je vous prie. Si
28 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 260 » p. 355
ntenant il est chez tous, quoi qu’on entende et quoi qu’on dise. » La vie devient mauvaise et pénible pour les hommes, lors
29 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 318 » pp. 365-365
qui s’en était aperçu, ne lui eût dit : « Comment toi, qui tiens à la vie de tes moutons, fais-tu entrer ce loup avec eux ?
30 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre deuxiéme. — III. Le Loup plaidant contre le Renard pardevant le Singe. » p. 474
disoit que l’on l’avoit volé. Un Renard son voisin, d’assez mauvaise vie , Pour ce pretendu vol par luy fut appellé. Devant
31 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre cinquiéme. — III. Le petit Poisson et le Pescheur » p. 18
escheur Petit poisson deviendra grand, Pourveu que Dieu lui preste vie . Mais le lascher en attendant, Je tiens pour moi
32 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXVII. Du Chien, et de la Brebis. »
ent le mieux, dressent quelquesfois, et à nostre honneur, et à nostre vie , des pieges si dangereux, qu’il est presque impos
sur l’Evangile, pour tendre croyables leurs impostures, et ostent la vie ou le repos à l’Innocent, qui n’a pas moyen de se
33 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXII. Du Chat, et du Coq. »
uy. Car comme il n’est point d’homme si vertueux dans le monde, en la vie duquel il n’y ait tous-jours quelque chose à dire
t de Boute-feu. De ceste mesme façon, si pour la juste deffence de sa vie quelqu’autre a mis l’espée à la main contre un qu
34 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre quatriéme. — V. L’Asne et le petit Chien. » p. 91
ens que le Ciel cherit et gratifie, Ont le don d’agréer infus avec la vie . C’est un point qu’il leur faut laisser ; Et ne p
35 (1180) Fables « Marie de France, n° 52. Le dragon et l’homme » p. 663
t sermun que a tricheür ne a felun ne deit l’um comander sun or ne sa vie ne sun tresor. En coveitus në en aver ne se deit
36 (1570) Cento favole morali « CENTO FAVOLE MORALI. raccolte, et trattate in varie maniere di versi da m. gio. mario verdizoti. — [48.]. DELL’ASINO, CHE PORTAVA IL SIMOLACRO. » p. 182
o, Ch’al Tempio il suo padron seco trahea, Mentre passava per diverse vie Era inchinato da la gente tutta, Che con divotion
37 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 65 » p. 40
ont incapables de se conduire dans les circonstances ordinaires de la vie .
38 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXXVI. De la Tortuë, et de l’Aigle. »
serres si avant, que la miserable en mourut. Et ainsi elle laissa la vie auprés des Astres, qu’elle avoit si fort desiré d
par l’envie, et la malignité d’autruy, ou par le seul malheur de leur vie . Or toutes ces trois raisons s’accommodent à la r
39 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CI. De l’Avare, et de l’Envieux. »
es ! Ils confessent tout haut que le bien n’est desirable que pour la vie , et toutefois ils hazardent mille fois la vie pou
t desirable que pour la vie, et toutefois ils hazardent mille fois la vie pour le bien. Ils veulent acquerir pour ne mourir
principal, la circonstance à la chose, et un vil accommodement de la vie à la vie mesme. Mais encore, ô bon Dieu ! de quel
l, la circonstance à la chose, et un vil accommodement de la vie à la vie mesme. Mais encore, ô bon Dieu ! de quelque natur
dissent le repos de la patrie, et destinent leurs enfants à faire une vie aussi tumultueuse que la leur. Mais cela n’est en
agination que la richesse doive estre plus pretieuse à l’homme que la vie . Il y a bien plus encore en nos débordements : l’
de ces superfluitez, d’où vient que nous estendons l’usage de nostre vie à de si prodigieuses despenses ? D’où vient que l
s Pages ; bref, il n’y a rien de si contemptible que le train de leur vie , rien de si chetif que leur habillement, rien de
inutiles. Pourquoy ne faisons-nous donc le mesme au passage de ceste vie  ? Que ne nous contentons-nous du bien qu’il faut
antera des abus du Peuple ; Elle arrachera toutes les espines de leur vie , et conduira leurs pensées dans le Ciel. Mais je
40 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XVII. Du Milan malade. »
un bon office des Dieux, apres les avoir offensé mille fois durant sa vie , je ne m’arresteray pas beaucoup à moraliser là d
41 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XCI. Du Chameau. »
Conquerants, qui ont esté dépoüillez, ou de leurs Royaumes, ou de la vie , pour n’avoir voulu mettre des bornes à leur conv
42 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 162 » p. 123
x de sa tribu, se rendit chez les corbeaux et demanda à partager leur vie . Mais les corbeaux, à qui sa forme et sa voix éta
43 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 165 » p. 131
l’esclavage chez les hommes, je me suis sans m’en douter privé de la vie . » Cette fable pourrait se dire des hommes qui, e
44 (1180) Fables « Marie de France, n° 4. Le chien et la brebis » p. 478
chescun le fist ? Qu’il en atendeient partie, se la berbiz perdist la vie . Li jugere dunc demanda a la berbiz qu’il apela p
45 (1180) Fables « Marie de France, n° 7. Le loup et la grue » p. 156
maugré nun ; pur ceo qu’il seit en sa baillie, mercïer li deit* de sa vie .
46 (1570) Cento favole morali « CENTO FAVOLE MORALI. raccolte, et trattate in varie maniere di versi da m. gio. mario verdizoti. — [13.]. DEL CERVO. » p. 74
    Queste cagion li fur di pene amare. Che giunta in breve per le vie più corte     De i can la torma a lui, ch’era in
47 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XLIX. De la Belette, et du Renard. »
ls inferoient l’ignorance d’Epicure par la voluptueuse conduite de sa vie . Car, disoient-ils, comment pourroit s’exercer au
le Philosophe Dion, qui apres avoir passé les plus beaux jours de sa vie en l’Escolle Academique, n’entreprit la genereuse
48 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE IX. Du Sanglier, et de l’Asne. »
carder à ton aise, ô foible ennemy que tu és, car ta lascheté rend ta vie asseurée auprés de moy ». En cecy il faut remarqu
son, comme plus noble, et plus relevée que toutes les choses de ceste vie , produise cét effect en nos ames avec plus de per
voyons tous les jours de gents estimables et bien nez, qui donnent la vie à un ennemy abattu, ou ne le considerent pas, s’i
49 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 151 » pp. 116-116
Cd 64. Un crabe, étant monté de la mer sur le rivage, cherchait sa vie solitairement. Un renard affamé l’aperçut ; comme
50 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre deuxiéme. — XII. La Colombe et la Fourmy. » p. 235
des animaux en cette occasion Montra ce qu’il estoit, et luy donna la vie . Ce bienfait ne fut pas perdu. Quelqu’un auroit-i
51 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre quatriéme. — XIII. Le Cheval s’estant voulu vanger du Cerf. » p. 269
luy donna point de repos Que le Cerf ne fust pris, et n’y laissast la vie . Et cela fait, le Cheval remercie L’Homme son bie
52 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre cinquiéme. — VIII. Le Cheval et le Loup. » p. 187
ue les animaux quittent tous la maison, Pour s’en aller chercher leur vie . Un Loup, dis-je, au sortir des rigueurs de l’Hyv
53 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre sixiéme. — XIX. Le Charlatan. » p. 
ous mourrons. Il avoit raison. C’est folie De compter sur dix ans de vie . Soyons bien beuvans, bien mangeans, Nous devons
54 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « A MONSIEUR. MONSIEUR. DE SAINCT SYMON, premier Gentil-homme de la Chambre. du Roy, et son premier Escuyer. »
ement, j’ay pris, MONSIEUR, la hardiesse de vous le presenter auec sa vie et ses œuvres, que les plus grands personnages de
doivent eviter ou suivre, pour la conduitte et l’instruction de leur vie . Et comme autres fois les Egyptiens adoroient cer
55 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE VII. Du Loup, et de la Gruë. »
as suffire que tu vis encore, car tu m’és asseurément redevable de la vie , pour ce qu’il n’a tenu qu’à moy que je ne t’aye
ple d’un Judas, qui tourna sa malice envenimée contre l’Autheur de sa vie , de son bien, et de sa conservation. Je laisseray
56 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 67 » pp. 69-69
illait à l’autre de venir habiter près d’elle : elle y jouirait d’une vie meilleure et plus sûre. Mais celle-ci ne se laiss
57 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 91 » pp. 56-56
ux. Elle ne manquait jamais de pratique et gagnait ainsi largement sa vie . Mais on l’accusa à ce propos d’innover en matièr
58 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE VI. Du Lion, et de quelques autres Bestes. »
ction que de la seule Vertu, et s’attendre à l’espoir d’une meilleure vie , où nul n’est riche, nul n’est puissant ; mais to
59 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXVIII. Du Berger, et du Loup . »
esolu de l’executer à mort. Mais à mesme temps qu’il devoit perdre la vie , le bon-heur voulut pour luy qu’il vint un bruit
rudent, puis-qu’il n’y a rien de si commode en tout le commerce de la vie , que de passer pour veritable, autant pour servir
60 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 169 » pp. 324-324
e fable montre que ceux qui se sont fait beaucoup d’ennemis dans leur vie ne trouveront pas d’amis, dans le besoin. Cha
61 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 180 » pp. 329-329
ions. » Alors les chiens se dirent entre eux : « Nous avons une belle vie , quoique pauvre, nous qui ne combattons ni les li
62 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — L’ingratitude de Xanthus. Chapitre XIX. »
stre affranchy, pour les fidelles services que je t’ay rendu toute ma vie  ». « Quoy ? » respondit Xanthus, en le tançant ai
63 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre troisiéme. — VI. L’Aigle, la Laye, et la Chate. » p. 488
sonne
 De la gent Marcassine et de la gent Aiglonne,
 Qui n’allast de vie à trépas ;
 Grand renfort pour Messieurs les Chat
64 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre quatriéme. — XX. L’Avare qui a perdu son tresor. » p. 225
la chose. Ce malheureux attendoit Pour joüir de son bien une seconde vie  ; Ne possedoit pas l’or, mais l’or le possedoit.
65 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre cinquiéme. — XVIII. L’Aigle et le Hibou. » p. 
-les moy, dit l’Aigle, ou bien me les montrez. Je n’y toucheray de ma vie . Le Hibou repartit : Mes petits sont mignons, Bea
66 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre cinquiéme. — XX. L’Ours et les deux Compagnons. » p. 65
ot, donna dans ce panneau. Il void ce corps gisant, le croit privé de vie , Et, de peur de supercherie Le tourne, le retourn
67 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 142 » pp. 181-181
t, dit au cheval : « Prends une partie de ma charge, si tu tiens à ma vie . » Le cheval fit la sourde oreille, et l’âne tomb
commune avec les petits, les uns et les autres assureront ainsi leur vie . Chambry 142.2 Aliter — Autre version.
68 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXI. Du Renard, et du Bouc. »
sont eux à qui la soif extraordinaire des grandeurs fait hazarder la vie , dédaigner les precipices, trouver toutes choses
nne fortune du Vainqueur. D’ailleurs, toutes les autres actions de sa vie avoient esté si pleines de cruauté, qu’on doit im
69 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XC. De deux Chiens. »
sur la nonantiesme Fable. Tout ainsi que dans le commerce de ceste vie , l’on repute bien souvent à honte ce qui est loüa
ce et du General d’Armée ; c’est à dire, qu’il ne falloit hazarder sa vie qu’à la guerre, pour la deffence de sa Patrie, et
70 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 94 » pp. 85-85
son de gémir qui sont en risque de perdre, non leur argent, mais leur vie . Chambry 94.2 Aliter — Δέλφαξ καὶ αλώπηξ.
71 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — Partement d’Esope, et son arrivée en Lydie. Chapitre XXIV. »
u Roy, qui luy respondit ; « ô Esope ce n’est pas moy qui te donne la vie , mais bien le destin. Demande moy donc ce que tu
72 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre troisiéme. — VIII. La Goute et l’Araignée. » p. 587
se campe en un lambris, 
Comme si de ces lieux elle eust fait bail à vie  ;
 Travaille à demeurer : voilà sa toile ourdie ;
73 (1180) Fables « Marie de France, n° 95. La méchante femme et son mari » p. 682
st mie turnee ; en sa mort ne feïst ele mie ceo que ne vot fere en sa vie . Issi avient : plusurs estrivent vers lur seignur
74 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 41 » pp. 17-17
eu la queue coupée par un piège, en était si honteux qu’il jugeait sa vie impossible ; aussi résolut-il d’engager les autre
75 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 207 » pp. 150-150
quand le rat le pria de le relâcher, promettant, s’il lui laissait la vie , de le payer de retour. Le lion se mit à rire et
76 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 291 » pp. 196-196
ait justement conter cette fable à propos des hommes qui pendant leur vie sont méchants envers leurs amis en leur rendant s
77 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — Du Pays, et de la condition d’Esope. Chapitre J . »
de profit en leur besoin. Doncques cét excellent homme, qui durant sa vie se proposa dans l’esprit l’image d’une Republique
78 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — Invention d’Esope, pour faire retourner sa Maistresse avec Xanthus. Chapitre XIII. »
qu’il ne t’est pas loisible de te marier à une autre femme durant ma vie  ». Voylà quelle fut l’invention d’Esope, qui trou
79 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 211 » p. 259
n sort et s’accusait de lâcheté ; à la fin il voulut en finir avec la vie . Il était dans ces dispositions, quand il rencont
80 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 234 » pp. 161-161
rrait appliquer cette fable à ces gens qui règlent pitoyablement leur vie et qui se mêlent de diriger des affaires qui ne l
81 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 252 » pp. 172-172
par une belette. Se voyant sur le point d’être tuée, elle demanda la vie . La belette lui dit qu’elle ne pouvait la relâche
82 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — Du second service de Langues. Chapitre XV. »
ent la pluspart des fautes et des malheurs qui nous arrivent en cette vie  ? » Esope n’eust pas plustost achevé ces mots qu’
83 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XVI. Du Lion, et du Rat. »
guere de personnes charitables, dont la Fortune ne prospere en ceste vie , et ne soit suyvie d’une bonne fin pour les mener
s tout ensemble, ils voulurent non seulement que l’Esclave obtinst la vie , et la liberté, mais encore que luy-mesme, et le
84 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 83 » pp. 42-42
Me 34 Mf 31 Mg 34 Mj 32. Un laboureur, sur le point de terminer sa vie , voulut que ses enfants acquissent de l’expérienc
85 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre deuxiéme. — VIII. L’Aigle et l’Escarbot. » p. 3
pas cet affront, je vous prie : Et puisque Jean Lapin vous demande la vie , Donnez-la luy de grace, ou l’ôtez à tous deux :
86 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 16 » pp. 279-279
lle lui dit : « Entre la meule à tourner et les fardeaux à porter, ta vie est un tourment sans fin, » et elle lui conseilla
87 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 78 » pp. 60-60
e que tous les hommes sont attachés à l’existence, même s’ils ont une vie misérable. Chambry 78.2 Aliter — Autre vers
88 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 129 » pp. 315-315
ttent un homme en vue, il ne doit pas oublier son origine ; car cette vie n’est qu’incertitude. Chambry 129.2 Aliter
89 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XLIV. De la Forest, et du Paysan. »
ais ceste remarque estant assez ordinaire en toutes les actions de la vie , ne manque presque jamais dans les traictez d’Est
90 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LVI. Du Lion, et du Renard. »
n est extraordinaire, puis que pour le soulager ils y vont laisser la vie , et qu’ils se rendent eux-mesmes la Medecine de s
91 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXIV. De l’Asne, et du Loup. »
s et des Corbeaux, fay-moy du moins un plaisir, tandis que je suis en vie  ; arrache-moy une espine que j’ay au pied, afin q
92 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXXVII. De deux Escrevices. »
sont pas si capables de toucher un cœur envenimé, que l’object d’une vie vertueuse. Les raisons theoriques cedent en force
93 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre premier. — XIV. Simonide préservé par les Dieux. » p. 522
ous veux traiter cependant.
 Venez souper chez moy, nous ferons bonne vie .
 Les conviez sont gens choisis,
 Mes parens, mes
94 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre quatriéme. — IV. Le Jardinier et son Seigneur. » p. 
s tours, l’attrapera bien-tost. Je vous en déferay, bon homme, sur ma vie  : Et quand ? et dés demain, sans tarder plus long
95 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre quatriéme. — XVI. Le Loup, la Mere et l’Enfant. » p. 158
porte au loquet ; Non sans dire à son Biquet ; Gardez-vous sur votre vie D’ouvrir, que l’on ne vous die Pour enseigne et m
96 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CIX. De la femelle du Singe, et de ses deux Enfants. »
, le serain, la nourriture sans choix, et telles autres injures de la vie , contre lesquelles les soings trop particuliers q
viennent de mettre au monde ? Est-il possible de leur faire hayr une vie oysive, et de les entretenir dans les voluptez ?
97 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CXIII. Des Coqs, et de la Perdrix. »
des recompenses apres la mort, et ne craint aucun supplice durant sa vie . L’un fait tout le monde Ennemy, ou pour le moins
de comparaison en la felicité de tous les deux, soit qu’on regarde la vie presente, soit qu’on jette les yeux sur la future
ire un Ennemy, si la Vertu le deffend contre tous les accidents de la vie  ? Il l’auroit asseurément incommodé d’une étrange
98 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 23 » pp. 13-13
donc nous non plus nous ne devons pas, si nous considérons combien la vie est changeante, nous flatter d’obtenir toujours l
99 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre quatriéme. — XII. Tribut envoyé par les Animaux à Alexandre. » p. 339
dé de ruisseaux, de fleurs tout diapré ; Où maint Mouton cherchoit sa vie  ; Sejour du frais, veritable patrie Des Zephirs.
100 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre cinquiéme. — FABLE I. Le Buscheron et Mercure. » p. 173
é jointe avecque l’envie, Deux pivots sur qui roule aujourd’huy notre vie . Tel est ce chetif animal Qui voulut en grosseur
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