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1 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE J. Du Coq, et de la pierre precieuse. »
uperflu. L’on peut dire le mesme des qualitez intellectuelles, et des vertus , excepté seulement qu’elles ne sont pas sujettes
re sont les sciences, les arts, la prudence, et la sagesse, quant aux vertus de l’entendement ; Et quant aux Morales, la valeu
la dignité de son estre. Car comme il n’y a personne qui croye que la vertu de courtoisie soit égale en merite à la condition
timable que la valeur ; ainsi nul ne voudroit asseurer que toutes ces vertus Moralles ensemble, disputassent l’honneur avec le
encontre l’occasion d’acquerir de la science, ou de pratiquer quelque vertu , cela ne le touche du tout point, et il en neglig
2 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XLVIII. Du Renard, et des Raisins. »
le. La dissimulation est quelquesfois un Vice, et quelquesfois une Vertu . Elle est un Vice, lors que nous cachons nos dess
ons hors de saison, et avec une mauvaise intention. Mais elle est une Vertu , quand il ne s’y trouve point aucune de ces circo
3 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XIII. Du Corbeau, et du Renard. »
yner que le corps ; au lieu que le flatteur destruict entierement les Vertus de l’ame, et ne craint rien tant au monde, que de
x oreilles de leur Maistre, de faire passer un vice sous le nom de la Vertu qui luy est proche, comme d’appeller la prodigali
nce timidité, la valeur, precipitation, et ainsi de toutes les autres Vertus . Leur effronterie passe bien au delà de ces limit
mour d’eux mesmes, ou pour le zele qu’ils ont au bien public, et à la Vertu  ? Quant à ce dernier poinct, il y a si peu d’homm
z pour l’amour d’eux-mesmes, non plus que pour la consideration de la Vertu . Il s’ensuit donc, que la plus part des Courtisan
4 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre cinquiéme. — XXI. L’Asne vestu de la peau du Lion. » p. 188358
ant vestu, Estoit craint par tout à la ronde ; Et bien qu’animal sans vertu , Il faisoit trembler tout le monde. Un petit bout
5 (1692) Fables choisies, mises en vers « A monseigneur, le dauphin. »
lqu’autre te dira d’une plus forte voix Les faits de tes Ayeux et les vertus des Rois. Je vais t’entretenir de moindres Aventu
6 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXXII. De la Mouche, et du Chariot. »
e justifier ton émulation ? Croy-moy, ne t’amuse pas à ce qui suit la Vertu , mais desrobe la Vertu mesme. Car en ce faisant,
on ? Croy-moy, ne t’amuse pas à ce qui suit la Vertu, mais desrobe la Vertu mesme. Car en ce faisant, non seulement tu auras
y moyen de participer à l’estime d’un autre, que de prendre part à sa Vertu , autrement toute l’entreprise que l’on sçauroit f
7 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XC. De deux Chiens. »
on luy estoit comme une marque d’honneur, et une recompense deuë à sa vertu . Ce qui fit que par un excez de vanité, il commen
la juste loüange qui est deuë à l’action de mediocrité, pource que la Vertu ne consiste qu’en elle seule, ont outre passé le
loüable ce qui ne l’est nullement, et qui tient beaucoup moins de la Vertu que du Vice. Conformément à cela les premiers Ins
8 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XCII. De deux Amis, et de l’Ours. »
es extraordinaires. Ces marques neantmoins sont celles d’une parfaite Vertu , et d’une affection inviolable. Car comme le bon
ement que l’on ne l’est pas. Car la vraye amitié estant fondée sur la Vertu , comme dit le Prince des Philosophes moraux, et l
ondée sur la Vertu, comme dit le Prince des Philosophes moraux, et la Vertu estant eslevée au dessus des afflictions, il faut
9 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXII. Du Chat, et du Coq. »
ne assez specieuse apparence. Cela procede en effect, de ce que toute Vertu a tous-jours deux Vices qui la costoyent, si bien
evant qui finallement la difference des hommes ne se fait que par les Vertus , ou par les Vices qu’ils ont acquis. Cela doit fa
10 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XCVI. Du Paon, et de la Gruë. »
de celle-cy, à sçavoir que la Nature a doüé châque animal de quelque vertu , capable de rendre tout le monde satisfaict, et c
et les qualitez particulieres. Que si quelqu’un n’est pourveu de ces Vertus , que l’on appelle éminentes, il n’est pas incompa
11 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XCIX. Du Sapin, et du Buisson. »
lu loüer les Establissemens mediocres, je n’ay pas entendu parler des Vertus intellectuelles, comme peuvent estre la Sagesse,
es plus retenuës ? Quel moyen y a-t’il donc de se tenir ferme dans la Vertu , et d’avoir un milieu presque asseuré de praticqu
mes ? Avec tant d’appas qui portent au Vice, de quelle extraordinaire vertu faut-il estre doüé pour s’en abstenir ? Viendrons
, et les premiers de toutes les Monarchies ont eu d’ordinaire plus de Vertu , et mieux merité l’amour des Peuples, joincte à l
s, Cincinnatus, Fabius Maximus, et les plus grands Emulateurs de leur Vertu , n’avoient presque pas dequoy s’entretenir. Mais
12 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 64 » p. 38
avail de la terre ! » Ainsi les méchants ont beau faire profession de vertu  : leur caractère empêche de les croire.
13 (1180) Fables « Marie de France, n° 52. Le dragon et l’homme » p. 663
i draguns li respundi que dedenz l’of ot enbatu trestut sa force e sa vertu  ; tost sereit mort, s’il fust brusez. Quant li dr
14 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 187 » pp. 332-332
enne lui dit : « Qu’as-tu à te pavaner ? Ce n’est point à cause de ta vertu que tu portes cette sonnette, mais bien pour déno
15 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXII. De la Brebis, et de la Corneille. »
Dieu m’a voulu faire tant de bien, à moy qui suis sans merite et sans vertu , que de m’eslever à la grandeur et au commandemen
tablissent nostre condition devant Dieu, mais plustost c’est la seule vertu  ; et celuy-là est le plus considerable en sa Cour
16 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXXVIII. De l’Asne vestu de la peau du Lion. »
déguiser, et de passer long-temps pour plus éminents en fortune et en Vertu , qu’ils ne sont effectivement. C’est ainsi que pa
r les personnes plus long temps abusées, à cause que l’exercice de la Vertu n’est pas sujet à la censure des hommes, mais à c
17 (1180) Fables « Marie de France, n° 35. L’âne et le lion » p. 151
te aveie pramis ? » Li lïuns li ad respundu : « Ceo n’est mie pur ta vertu ne pur fierté k[e]’ en tei as, mes pur le cri que
18 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CXVII. Du Liévre, et de la Tortuë. »
omptueux, ny à la trop bonne opinion qu’ils ont ordinairement de leur Vertu pretenduë. Mais je laisse à part ces explications
t asseurément un pur effet de l’exercice et de l’habitude, par qui la Vertu cultivée, a de tout temps rendu merveilleuses, et
19 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXI. De la Fourmy, et de la Cigale. »
çauroit endurer avec patience. Il faudroit avoir pour cela l’éminente vertu d’un Homere, qu’on appelloit anciennement le Viei
ptible vieillesse. Mais, certes, ils estoient doüez d’une si éminente Vertu , que je ne conseille à qui que ce soit de les imi
ins contemptible ; C’est ce que firent à vive force de patience et de Vertu , les deux Personnages que j’ay nommez, et ce que
20 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CIX. De la femelle du Singe, et de ses deux Enfants. »
e fort vigoureux enfans, chez qui la santé florissoit, à l’égal de la Vertu . Il n’est pas à croire que la Mere de Massinissa
son tres-digne Successeur, à present regnant ; Prince d’incomparable Vertu , et qui par des merveilles de Valeur et de Pieté,
; et bref, qu’une jeunesse qu’on ne flatte point est capable de toute Vertu . A ces raisons l’on en peut adjouster quelques au
21 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre cinquiéme. — VIII. Le Cheval et le Loup. » p. 187
vient à pas comptez, Se dit Ecolier d’Hippocrate ; Qu’il connoist les vertus et les proprietez De tous les Simples de ces prez
22 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE VI. Du Lion, et de quelques autres Bestes. »
eur défaillir, ils ne doivent tirer leur satisfaction que de la seule Vertu , et s’attendre à l’espoir d’une meilleure vie, où
23 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CXIII. Des Coqs, et de la Perdrix. »
ble à celle de son Ennemy, comme il arrive ordinairement aux gents de Vertu . Il n’y a que la seconde de ces deux propositions
tage est cela, pour entrer en parallele avec la solide possession des Vertus , principalement de la divine et admirable patienc
se action d’un simple homme ? En quoy luy peut nuire un Ennemy, si la Vertu le deffend contre tous les accidents de la vie ?
e doncques en ce que la parfaite amitié ne se propose pour but que la Vertu seulement, et que toute autre sorte de bien-veill
24 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « A MONSEIGNEUR. MOROSINI, AMBASSADEUR. ORDINAIRE DE LA. SERENISSIME REPUBLIQVE. DE VENISE, PRES DE SA MAJESTÉ. TRES-CHRESTIENNE. »
lis dans ses Armes. Ce fut une pretieuse marque d’Honneur deuë à sa Vertu que vous suivez ; et ce n’est point aussi le Haz
u ; Comme au contraire, il nous depeint les plus hautes de toutes les Vertus par les plus nobles de tous les Animaux, le Lion,
lement que toutes les faveurs de la Fortune sont au dessous de vostre Vertu . Certes, Monseigneur , comme elle n’ayme rien tan
25 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XII. De l’Aigle, et du Renard. »
des hommes, qui ne sont jamais si bien confirmez en l’habitude d’une Vertu , qu’ils ne courent fortune de tomber le lendemain
qu’en sa naissance l’Aigle fût un Animal genereux et noble, de qui la Vertu s’abâtardit insensiblement en une Cour, depuis qu
u premier, pource qu’il tire de si grandes satisfactions de sa propre vertu , qu’il luy est aisé de prendre patience en toute
26 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXXIII. De la Fourmy, et de la Mouche. »
elle est contente. Car la vraye et parfaicte Noblesse procedant de la Vertu , et derechef toute Vertu consistant en la moderat
vraye et parfaicte Noblesse procedant de la Vertu, et derechef toute Vertu consistant en la moderation, celuy-là, sans doute
uptions où ils sont tous les jours enveloppez, leur laissent assez de vertu dans l’ame, pour dire au vray leurs sentiments. A
27 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XL. De l’Asne, et du Cheval. »
pas de la moderation à l’extremité est tous-jours glissant, et où la Vertu a grandement à combattre. Car comme il est plus a
conduisent à la voye de la mediocrité, c’est-à dire, au chemin de la Vertu , au lieu que les grands biens charment visiblemen
mer un excés de joye, il est plus facile aussi de se detracquer de la Vertu au milieu des prosperitez, que dans les contraire
28 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LIX. Du Lion, et de l’Homme. »
d’ordinaire dans les combats, mais aussi c’est beaucoup déroger à sa Vertu . La mesme consequence que l’on tire pour rendre l
soupçonner la foy des Romains, lors qu’ils venoient à traicter de la Vertu des Carthaginois, ou celle des Thebains, quand il
ns à gages, qui ne peuvent de moins que loüer hautement les mediocres Vertus de leurs Maistres, et taire, ou paslier leurs def
29 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXVIII. Du Laboureur et du Serpent. »
egitime desir de nostre conservation. Comme nous devons doncques à la Vertu ce charitable office de nous bien remettre avecqu
rayes amitiez, comme dit Aristote, estant fondées sur l’opinion de la Vertu , l’on n’en sçauroit faire de veritable avec un Vi
30 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXX. Du Loup, et de la Teste peinte. »
r se transformer en eux, et pratiquent incessamment les actions de la Vertu , pource qu’elle est la meilleure de toutes les ch
que celuy-là aura l’ame plus belle qui aura plus d’esprit et plus de Vertu . Mais quant à la beauté du corps, elle consiste e
31 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE L. Du Renard, et des Chasseurs. »
es maisons suspectes. Car il se trouve peu de gens qui ayent assez de Vertu , pour nous garder le droict d’hospitalité contre
son fils, qu’on apportoit en la chambre. Elle eust toutesfois tant de vertu , qu’elle garda la parole au meurtrier de son prop
32 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXVII. Du Laboureur, et de la Cigongne. »
er si cher la civilité, que de l’observer à la ruyne mesme des autres vertus  ? Ceste patience ne tient-elle pas de la bassesse
les Vicieux, que ne considerons-nous que si nous n’avons qu’un peu de vertu acquise, tant moins aurons-nous de resistance con
33 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CII. De l’Enfant, et du Larron. »
que le Vice est de soy mesme plus facilement mis en praticque, que la Vertu . S’il advient doncques au Pere, ou bien à la Mere
ans. Mais supposons que vous soyez hors d’espoir de vous reduire à la Vertu , et que ce soit une chose perduë que vostre ame,
34 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CVIII. D’un Oye, et de son Maistre. »
ssein, elle l’est pareillement à l’executer. Car bien que ce soit une Vertu que de donner, elle ne l’est pas toutesfois, si l
oïque s’est reservé parmy nous, d’estre la guide de toutes les autres Vertus , c’est à dire de les faire praticquer à temps. Po
35 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 195 » pp. 257-257
ne faut pas mesurer le mérite sur la quantité, mais avoir égard à la vertu . Chambry 195.2 Aliter — Λέοντος σκύμνος καὶ
36 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXII. Du Loup, et de la Truye. »
n, lors qu’il les approche pour les assister, à cause qu’il rend leur Vertu suspecte, et semble la vouloir faire dépendre de
37 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre deuxiéme. — FABLE I. Contre ceux qui ont le goust difficile. » p. 
nseur à l’instant. Je ne la tiens pas legitime, Ni d’une assez grande vertu . Remettez, pour le mieux, ces deux vers à la font
38 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XVI. Du Lion, et du Rat. »
uand mesme on n’en devroit esperer aucune sorte de recompense. Car la Vertu estant une chose bonne de soy, il faut conclure d
cessité, qu’elle est desirable aussi pour soy-mesme. Or de toutes les Vertus , ce n’est pas la moindre que la Clemence, ou la M
39 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXXIII. D’un Homme qui avoit deux femmes. »
de vigueur et de toute consolation ? Mais prenons qu’elles ayent une vertu assez heroïque pour resister, ce qui n’est pas du
, de qui j’eusse reçeu quelque grande offence, et que je manquasse de vertu pour luy pardonner, je puis dire sans mentir, que
remarque de l’ombrage. Les beautez du corps éclattent bien, mais les vertus de son ame demeurent cachées. D’ailleurs, sa gran
e femme qui leur soit fidele, ils peuvent bien l’attribuer à la seule Vertu , mais non pas à son amour, puis qu’ils sont incap
40 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LVI. Du Lion, et du Renard. »
e tromperie. Or d’autant que cela dépend de la prudence, et que ceste Vertu n’a pas tous-jours des regles certaines, joinct q
41 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXV. Du Renard, trahy par le Coq. »
ez de probité pour n’en tirer sa revenche ? Certes, il n’y a point de Vertu dans le monde qui soit si grande, que de rendre l
42 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE C. Du Pescheur, et d’un petit Poisson. »
er plusieurs personnes, cajoler, faire la Cour, et se distraire de la Vertu , pour les acquerir ; Qu’au reste, la possession e
peut estre acquise avec certitude, pource qu’elle est compagne de la Vertu  ? Est-ce qu’elle est de longue durée, à cause qu’
s. Que si cela est, qui peut dire que la gloire soit infaillible à la vertu  ? Je laisse à part la malice des Calomniateurs, l
43 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CI. De l’Avare, et de l’Envieux. »
t les richesses, sans envier ceux qui les possedent en abondance. Les Vertus de l’Ame, qu’on peut à bon droict nommer les bien
de l’Envie. Ils le feroient plustost de nostre émulation, qui est une Vertu par laquelle nous sommes poussez à nous rendre au
seulement à l’action vertueuse, mais encore à la perfection de toute Vertu . Car ayant commencé à bien faire pour l’amour de
e, ou aux armes, ou aux lettres, ou plustost en la vraye et parfaicte Vertu  ? Les plus agguerris Capitaines n’ont-ils pas est
ien seroit-il plus à propos de leur transmettre plusieurs exemples de Vertu avec une petite succession, que de les laisser ri
avec une petite succession, que de les laisser riches avecque peu de Vertu  ? N’arrive-t’il pas d’ordinaire que tels enfans i
44 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre cinquiéme. — FABLE I. Le Buscheron et Mercure. » p. 173
rendre égal. J’oppose quelquefois, par une double image, Le vice à la vertu , la sottise au bon sens ; Les Agneaux aux Loups r
45 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXVII. Du Chien, et de la Brebis. »
couper la gorge aux pauvres affligez, jusques à s’ayder du nom d’une Vertu , pour authoriser un crime. Avecque cela, les mali
46 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XI. De l’Aigle, et de la Corneille. »
matiere, du profit, avecque la bien-seance, et de l’interest avec la vertu  ? D’ailleurs, comment pourra travailler l’homme i
47 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XCV. Du Singe, et de ses Enfans. »
la Cour de son Maistre on avoit en grande reverence la memoire et la vertu d’un tel homme, et qu’il estoit reputé parmy les
48 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XLIX. De la Belette, et du Renard. »
s hommes sont capables des plus hautes entreprises, et de la parfaite Vertu , qui ne consiste pas moins à exterminer les Usurp
49 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LVIII. Du Chevreau, et du Loup. »
les témoignages de son ressentiment, ce n’est point par un effect de Vertu , mais par une violence qui naist de la peur. Voyl
50 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXVIII. Du Chien envieux, et du Bœuf. »
feignent du moins de la detester. Quant à la genereuse émulation des Vertus , non seulement je l’approuve fort, mais aussi je
51 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CXI. De Venus, et d’une Chatte. »
rtie de nostre Discours, à sçavoir que la condition ne change pas les vertus ny les vices de l’ame, principalement s’ils sont
prés d’eux, qu’ils peuvent à peine se rendre capables d’une parfaite Vertu . Mais je passe insensiblement de mon Discours à u
52 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « A MONSIEUR. MONSIEUR. DE SAINCT SYMON, premier Gentil-homme de la Chambre. du Roy, et son premier Escuyer. »
ust mal venu aupres de vous. Mais sçachant qu’en quelque façon que la Vertu soit logée, et sous quelque habit qu’elle paroiss
53 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE IV. Du Cerf, et de la Brebis. »
truction de nostre Phrygien ; comme ce n’est pas le tesmoignage d’une vertu heroïque, de signer une imposture contre soy-mesm
54 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE VII. Du Loup, et de la Gruë. »
lon le dire d’Aristote, il n’en est point de vraye, que celle dont la Vertu est le fondement ? Ce n’est donc pas avec intenti
55 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXXI. Du Geay. »
nner à l’esclat et à la monstre exterieure, qu’à la vraye et parfaite vertu de l’ame. Ces hommes falsifiez, qui n’ont soin qu
56 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXI. Du Larron, et du Chien. »
a recompense des charges, et la propre satisfaction que leur donne la Vertu . Or ce n’est pas la moindre attaque dont ils ayen
57 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CXVIII. De l’Ours, et des Mouches à Miel. »
es Discours tout mon dessein n’a esté que d’acheminer les hommes à la Vertu , combien que je sois l’homme du monde le moins Ve
58 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 34 » pp. 22-22
ait appliquer cette fable aux hommes qui font hautement profession de vertu et en fait se conduisent en coquins. Chambry
59 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXXIV. D’un Laboureur et de ses Enfants. »
ques : tesmoin ce fameux axiome des Philosophes naturels, « Que toute vertu est plus forte quand elle est unie », que lors qu
60 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LI. Du Paon, et du Rossignol. »
ne Mere, nous avons tort de penser qu’elle leur ayt esté marastre. En vertu dequoy serions-nous si bien avec elle, que nous e
61 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXIII. De l’Arbre, et du Roseau. »
st le juste poinct de la mediocrité, et par consequent le siege de la Vertu  ; Qu’au reste, plus on est ferme, plus on est sag
62 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXVI. Du Renard, et du Chat. »
mestier de tromper, ou ces autres qui ont suivy une vraye et sincere vertu . Il n’y a point de doute que la Romaine n’ait emp
63 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XX. Des Colombes, et du Faucon leur Roy. »
pecte. Car le propre du Sage, c’est de ne se laisser conduire qu’à la Vertu . Aussi la premiere fin de l’establissement des Ro
64 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXXI. Du Dieu Mercure, et d’un Charpentier. »
rque en luy. Cela nous apprend que tost ou tard la recompense suit la Vertu , et que ce n’est jamais perdre le temps, de la pr
65 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE IX. Du Sanglier, et de l’Asne. »
ement que pour la loüange. Mais c’est assez parlé des causes de ceste Vertu  ; Il faut finir, apres avoir exhorté tous les hom
66 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXXIX. Du Loup, et du Renard. »
les déportements du perfide Ganes, qui voyant fleurir en gloire et en vertu les unze Pairs ses Compagnons, veilla jour et nui
67 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CIV. De la Corneille, et de la Cruche. »
Sciences, par la prudence de son élection, par la Conjecture, par la Vertu qu’il a de deliberer, et par mille autres parties
c un sens aussi mysterieux qu’utile. Ayant doncques à discourir de la Vertu , son intention n’a pas esté de mettre en jeu des
bien que la veritable Poësie, c’est à dire celle que nous enseigne la Vertu , sous les Fables celestes et humaines, ait beauco
68 (1893) Les fabulistes latins depuis le siècle d’Auguste jusqu’à la fin du moyen âge. Tome I : Phèdre et ses anciens imitateurs directs et indirects pp. -818
e aperçoit cette contradiction. Le fabuliste donne son opinion sur la vertu des femmes ; bien des gens penseront sans doute q
t par la volonté du Dieu tout-puissant, qui permet quelquefois que la vertu et les véritables travaux périclitent, mais jamai
s dissertations sur les mouvements de l’âme, sur les vices et sur les vertus . Mais Bellarmin363, dans le catalogue où il énumè
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