uperflu. L’on peut dire le mesme des qualitez intellectuelles, et des
vertus
, excepté seulement qu’elles ne sont pas sujettes
re sont les sciences, les arts, la prudence, et la sagesse, quant aux
vertus
de l’entendement ; Et quant aux Morales, la valeu
la dignité de son estre. Car comme il n’y a personne qui croye que la
vertu
de courtoisie soit égale en merite à la condition
timable que la valeur ; ainsi nul ne voudroit asseurer que toutes ces
vertus
Moralles ensemble, disputassent l’honneur avec le
encontre l’occasion d’acquerir de la science, ou de pratiquer quelque
vertu
, cela ne le touche du tout point, et il en neglig
le. La dissimulation est quelquesfois un Vice, et quelquesfois une
Vertu
. Elle est un Vice, lors que nous cachons nos dess
ons hors de saison, et avec une mauvaise intention. Mais elle est une
Vertu
, quand il ne s’y trouve point aucune de ces circo
yner que le corps ; au lieu que le flatteur destruict entierement les
Vertus
de l’ame, et ne craint rien tant au monde, que de
x oreilles de leur Maistre, de faire passer un vice sous le nom de la
Vertu
qui luy est proche, comme d’appeller la prodigali
nce timidité, la valeur, precipitation, et ainsi de toutes les autres
Vertus
. Leur effronterie passe bien au delà de ces limit
mour d’eux mesmes, ou pour le zele qu’ils ont au bien public, et à la
Vertu
? Quant à ce dernier poinct, il y a si peu d’homm
z pour l’amour d’eux-mesmes, non plus que pour la consideration de la
Vertu
. Il s’ensuit donc, que la plus part des Courtisan
ant vestu, Estoit craint par tout à la ronde ; Et bien qu’animal sans
vertu
, Il faisoit trembler tout le monde. Un petit bout
lqu’autre te dira d’une plus forte voix Les faits de tes Ayeux et les
vertus
des Rois. Je vais t’entretenir de moindres Aventu
e justifier ton émulation ? Croy-moy, ne t’amuse pas à ce qui suit la
Vertu
, mais desrobe la Vertu mesme. Car en ce faisant,
on ? Croy-moy, ne t’amuse pas à ce qui suit la Vertu, mais desrobe la
Vertu
mesme. Car en ce faisant, non seulement tu auras
y moyen de participer à l’estime d’un autre, que de prendre part à sa
Vertu
, autrement toute l’entreprise que l’on sçauroit f
on luy estoit comme une marque d’honneur, et une recompense deuë à sa
vertu
. Ce qui fit que par un excez de vanité, il commen
la juste loüange qui est deuë à l’action de mediocrité, pource que la
Vertu
ne consiste qu’en elle seule, ont outre passé le
loüable ce qui ne l’est nullement, et qui tient beaucoup moins de la
Vertu
que du Vice. Conformément à cela les premiers Ins
es extraordinaires. Ces marques neantmoins sont celles d’une parfaite
Vertu
, et d’une affection inviolable. Car comme le bon
ement que l’on ne l’est pas. Car la vraye amitié estant fondée sur la
Vertu
, comme dit le Prince des Philosophes moraux, et l
ondée sur la Vertu, comme dit le Prince des Philosophes moraux, et la
Vertu
estant eslevée au dessus des afflictions, il faut
ne assez specieuse apparence. Cela procede en effect, de ce que toute
Vertu
a tous-jours deux Vices qui la costoyent, si bien
evant qui finallement la difference des hommes ne se fait que par les
Vertus
, ou par les Vices qu’ils ont acquis. Cela doit fa
de celle-cy, à sçavoir que la Nature a doüé châque animal de quelque
vertu
, capable de rendre tout le monde satisfaict, et c
et les qualitez particulieres. Que si quelqu’un n’est pourveu de ces
Vertus
, que l’on appelle éminentes, il n’est pas incompa
lu loüer les Establissemens mediocres, je n’ay pas entendu parler des
Vertus
intellectuelles, comme peuvent estre la Sagesse,
es plus retenuës ? Quel moyen y a-t’il donc de se tenir ferme dans la
Vertu
, et d’avoir un milieu presque asseuré de praticqu
mes ? Avec tant d’appas qui portent au Vice, de quelle extraordinaire
vertu
faut-il estre doüé pour s’en abstenir ? Viendrons
, et les premiers de toutes les Monarchies ont eu d’ordinaire plus de
Vertu
, et mieux merité l’amour des Peuples, joincte à l
s, Cincinnatus, Fabius Maximus, et les plus grands Emulateurs de leur
Vertu
, n’avoient presque pas dequoy s’entretenir. Mais
avail de la terre ! » Ainsi les méchants ont beau faire profession de
vertu
: leur caractère empêche de les croire.
i draguns li respundi que dedenz l’of ot enbatu trestut sa force e sa
vertu
; tost sereit mort, s’il fust brusez. Quant li dr
enne lui dit : « Qu’as-tu à te pavaner ? Ce n’est point à cause de ta
vertu
que tu portes cette sonnette, mais bien pour déno
Dieu m’a voulu faire tant de bien, à moy qui suis sans merite et sans
vertu
, que de m’eslever à la grandeur et au commandemen
tablissent nostre condition devant Dieu, mais plustost c’est la seule
vertu
; et celuy-là est le plus considerable en sa Cour
déguiser, et de passer long-temps pour plus éminents en fortune et en
Vertu
, qu’ils ne sont effectivement. C’est ainsi que pa
r les personnes plus long temps abusées, à cause que l’exercice de la
Vertu
n’est pas sujet à la censure des hommes, mais à c
te aveie pramis ? » Li lïuns li ad respundu : « Ceo n’est mie pur ta
vertu
ne pur fierté k[e]’ en tei as, mes pur le cri que
omptueux, ny à la trop bonne opinion qu’ils ont ordinairement de leur
Vertu
pretenduë. Mais je laisse à part ces explications
t asseurément un pur effet de l’exercice et de l’habitude, par qui la
Vertu
cultivée, a de tout temps rendu merveilleuses, et
çauroit endurer avec patience. Il faudroit avoir pour cela l’éminente
vertu
d’un Homere, qu’on appelloit anciennement le Viei
ptible vieillesse. Mais, certes, ils estoient doüez d’une si éminente
Vertu
, que je ne conseille à qui que ce soit de les imi
ins contemptible ; C’est ce que firent à vive force de patience et de
Vertu
, les deux Personnages que j’ay nommez, et ce que
e fort vigoureux enfans, chez qui la santé florissoit, à l’égal de la
Vertu
. Il n’est pas à croire que la Mere de Massinissa
son tres-digne Successeur, à present regnant ; Prince d’incomparable
Vertu
, et qui par des merveilles de Valeur et de Pieté,
; et bref, qu’une jeunesse qu’on ne flatte point est capable de toute
Vertu
. A ces raisons l’on en peut adjouster quelques au
vient à pas comptez, Se dit Ecolier d’Hippocrate ; Qu’il connoist les
vertus
et les proprietez De tous les Simples de ces prez
eur défaillir, ils ne doivent tirer leur satisfaction que de la seule
Vertu
, et s’attendre à l’espoir d’une meilleure vie, où
ble à celle de son Ennemy, comme il arrive ordinairement aux gents de
Vertu
. Il n’y a que la seconde de ces deux propositions
tage est cela, pour entrer en parallele avec la solide possession des
Vertus
, principalement de la divine et admirable patienc
se action d’un simple homme ? En quoy luy peut nuire un Ennemy, si la
Vertu
le deffend contre tous les accidents de la vie ?
e doncques en ce que la parfaite amitié ne se propose pour but que la
Vertu
seulement, et que toute autre sorte de bien-veill
lis dans ses Armes. Ce fut une pretieuse marque d’Honneur deuë à sa
Vertu
que vous suivez ; et ce n’est point aussi le Haz
u ; Comme au contraire, il nous depeint les plus hautes de toutes les
Vertus
par les plus nobles de tous les Animaux, le Lion,
lement que toutes les faveurs de la Fortune sont au dessous de vostre
Vertu
. Certes, Monseigneur , comme elle n’ayme rien tan
des hommes, qui ne sont jamais si bien confirmez en l’habitude d’une
Vertu
, qu’ils ne courent fortune de tomber le lendemain
qu’en sa naissance l’Aigle fût un Animal genereux et noble, de qui la
Vertu
s’abâtardit insensiblement en une Cour, depuis qu
u premier, pource qu’il tire de si grandes satisfactions de sa propre
vertu
, qu’il luy est aisé de prendre patience en toute
elle est contente. Car la vraye et parfaicte Noblesse procedant de la
Vertu
, et derechef toute Vertu consistant en la moderat
vraye et parfaicte Noblesse procedant de la Vertu, et derechef toute
Vertu
consistant en la moderation, celuy-là, sans doute
uptions où ils sont tous les jours enveloppez, leur laissent assez de
vertu
dans l’ame, pour dire au vray leurs sentiments. A
pas de la moderation à l’extremité est tous-jours glissant, et où la
Vertu
a grandement à combattre. Car comme il est plus a
conduisent à la voye de la mediocrité, c’est-à dire, au chemin de la
Vertu
, au lieu que les grands biens charment visiblemen
mer un excés de joye, il est plus facile aussi de se detracquer de la
Vertu
au milieu des prosperitez, que dans les contraire
d’ordinaire dans les combats, mais aussi c’est beaucoup déroger à sa
Vertu
. La mesme consequence que l’on tire pour rendre l
soupçonner la foy des Romains, lors qu’ils venoient à traicter de la
Vertu
des Carthaginois, ou celle des Thebains, quand il
ns à gages, qui ne peuvent de moins que loüer hautement les mediocres
Vertus
de leurs Maistres, et taire, ou paslier leurs def
egitime desir de nostre conservation. Comme nous devons doncques à la
Vertu
ce charitable office de nous bien remettre avecqu
rayes amitiez, comme dit Aristote, estant fondées sur l’opinion de la
Vertu
, l’on n’en sçauroit faire de veritable avec un Vi
r se transformer en eux, et pratiquent incessamment les actions de la
Vertu
, pource qu’elle est la meilleure de toutes les ch
que celuy-là aura l’ame plus belle qui aura plus d’esprit et plus de
Vertu
. Mais quant à la beauté du corps, elle consiste e
es maisons suspectes. Car il se trouve peu de gens qui ayent assez de
Vertu
, pour nous garder le droict d’hospitalité contre
son fils, qu’on apportoit en la chambre. Elle eust toutesfois tant de
vertu
, qu’elle garda la parole au meurtrier de son prop
er si cher la civilité, que de l’observer à la ruyne mesme des autres
vertus
? Ceste patience ne tient-elle pas de la bassesse
les Vicieux, que ne considerons-nous que si nous n’avons qu’un peu de
vertu
acquise, tant moins aurons-nous de resistance con
que le Vice est de soy mesme plus facilement mis en praticque, que la
Vertu
. S’il advient doncques au Pere, ou bien à la Mere
ans. Mais supposons que vous soyez hors d’espoir de vous reduire à la
Vertu
, et que ce soit une chose perduë que vostre ame,
ssein, elle l’est pareillement à l’executer. Car bien que ce soit une
Vertu
que de donner, elle ne l’est pas toutesfois, si l
oïque s’est reservé parmy nous, d’estre la guide de toutes les autres
Vertus
, c’est à dire de les faire praticquer à temps. Po
ne faut pas mesurer le mérite sur la quantité, mais avoir égard à la
vertu
. Chambry 195.2 Aliter — Λέοντος σκύμνος καὶ
n, lors qu’il les approche pour les assister, à cause qu’il rend leur
Vertu
suspecte, et semble la vouloir faire dépendre de
nseur à l’instant. Je ne la tiens pas legitime, Ni d’une assez grande
vertu
. Remettez, pour le mieux, ces deux vers à la font
uand mesme on n’en devroit esperer aucune sorte de recompense. Car la
Vertu
estant une chose bonne de soy, il faut conclure d
cessité, qu’elle est desirable aussi pour soy-mesme. Or de toutes les
Vertus
, ce n’est pas la moindre que la Clemence, ou la M
de vigueur et de toute consolation ? Mais prenons qu’elles ayent une
vertu
assez heroïque pour resister, ce qui n’est pas du
, de qui j’eusse reçeu quelque grande offence, et que je manquasse de
vertu
pour luy pardonner, je puis dire sans mentir, que
remarque de l’ombrage. Les beautez du corps éclattent bien, mais les
vertus
de son ame demeurent cachées. D’ailleurs, sa gran
e femme qui leur soit fidele, ils peuvent bien l’attribuer à la seule
Vertu
, mais non pas à son amour, puis qu’ils sont incap
e tromperie. Or d’autant que cela dépend de la prudence, et que ceste
Vertu
n’a pas tous-jours des regles certaines, joinct q
ez de probité pour n’en tirer sa revenche ? Certes, il n’y a point de
Vertu
dans le monde qui soit si grande, que de rendre l
er plusieurs personnes, cajoler, faire la Cour, et se distraire de la
Vertu
, pour les acquerir ; Qu’au reste, la possession e
peut estre acquise avec certitude, pource qu’elle est compagne de la
Vertu
? Est-ce qu’elle est de longue durée, à cause qu’
s. Que si cela est, qui peut dire que la gloire soit infaillible à la
vertu
? Je laisse à part la malice des Calomniateurs, l
t les richesses, sans envier ceux qui les possedent en abondance. Les
Vertus
de l’Ame, qu’on peut à bon droict nommer les bien
de l’Envie. Ils le feroient plustost de nostre émulation, qui est une
Vertu
par laquelle nous sommes poussez à nous rendre au
seulement à l’action vertueuse, mais encore à la perfection de toute
Vertu
. Car ayant commencé à bien faire pour l’amour de
e, ou aux armes, ou aux lettres, ou plustost en la vraye et parfaicte
Vertu
? Les plus agguerris Capitaines n’ont-ils pas est
ien seroit-il plus à propos de leur transmettre plusieurs exemples de
Vertu
avec une petite succession, que de les laisser ri
avec une petite succession, que de les laisser riches avecque peu de
Vertu
? N’arrive-t’il pas d’ordinaire que tels enfans i
rendre égal. J’oppose quelquefois, par une double image, Le vice à la
vertu
, la sottise au bon sens ; Les Agneaux aux Loups r
couper la gorge aux pauvres affligez, jusques à s’ayder du nom d’une
Vertu
, pour authoriser un crime. Avecque cela, les mali
matiere, du profit, avecque la bien-seance, et de l’interest avec la
vertu
? D’ailleurs, comment pourra travailler l’homme i
la Cour de son Maistre on avoit en grande reverence la memoire et la
vertu
d’un tel homme, et qu’il estoit reputé parmy les
s hommes sont capables des plus hautes entreprises, et de la parfaite
Vertu
, qui ne consiste pas moins à exterminer les Usurp
les témoignages de son ressentiment, ce n’est point par un effect de
Vertu
, mais par une violence qui naist de la peur. Voyl
feignent du moins de la detester. Quant à la genereuse émulation des
Vertus
, non seulement je l’approuve fort, mais aussi je
rtie de nostre Discours, à sçavoir que la condition ne change pas les
vertus
ny les vices de l’ame, principalement s’ils sont
prés d’eux, qu’ils peuvent à peine se rendre capables d’une parfaite
Vertu
. Mais je passe insensiblement de mon Discours à u
ust mal venu aupres de vous. Mais sçachant qu’en quelque façon que la
Vertu
soit logée, et sous quelque habit qu’elle paroiss
truction de nostre Phrygien ; comme ce n’est pas le tesmoignage d’une
vertu
heroïque, de signer une imposture contre soy-mesm
lon le dire d’Aristote, il n’en est point de vraye, que celle dont la
Vertu
est le fondement ? Ce n’est donc pas avec intenti
nner à l’esclat et à la monstre exterieure, qu’à la vraye et parfaite
vertu
de l’ame. Ces hommes falsifiez, qui n’ont soin qu
a recompense des charges, et la propre satisfaction que leur donne la
Vertu
. Or ce n’est pas la moindre attaque dont ils ayen
es Discours tout mon dessein n’a esté que d’acheminer les hommes à la
Vertu
, combien que je sois l’homme du monde le moins Ve
ait appliquer cette fable aux hommes qui font hautement profession de
vertu
et en fait se conduisent en coquins. Chambry
ques : tesmoin ce fameux axiome des Philosophes naturels, « Que toute
vertu
est plus forte quand elle est unie », que lors qu
ne Mere, nous avons tort de penser qu’elle leur ayt esté marastre. En
vertu
dequoy serions-nous si bien avec elle, que nous e
st le juste poinct de la mediocrité, et par consequent le siege de la
Vertu
; Qu’au reste, plus on est ferme, plus on est sag
mestier de tromper, ou ces autres qui ont suivy une vraye et sincere
vertu
. Il n’y a point de doute que la Romaine n’ait emp
pecte. Car le propre du Sage, c’est de ne se laisser conduire qu’à la
Vertu
. Aussi la premiere fin de l’establissement des Ro
rque en luy. Cela nous apprend que tost ou tard la recompense suit la
Vertu
, et que ce n’est jamais perdre le temps, de la pr
ement que pour la loüange. Mais c’est assez parlé des causes de ceste
Vertu
; Il faut finir, apres avoir exhorté tous les hom
les déportements du perfide Ganes, qui voyant fleurir en gloire et en
vertu
les unze Pairs ses Compagnons, veilla jour et nui
Sciences, par la prudence de son élection, par la Conjecture, par la
Vertu
qu’il a de deliberer, et par mille autres parties
c un sens aussi mysterieux qu’utile. Ayant doncques à discourir de la
Vertu
, son intention n’a pas esté de mettre en jeu des
bien que la veritable Poësie, c’est à dire celle que nous enseigne la
Vertu
, sous les Fables celestes et humaines, ait beauco
e aperçoit cette contradiction. Le fabuliste donne son opinion sur la
vertu
des femmes ; bien des gens penseront sans doute q
t par la volonté du Dieu tout-puissant, qui permet quelquefois que la
vertu
et les véritables travaux périclitent, mais jamai
s dissertations sur les mouvements de l’âme, sur les vices et sur les
vertus
. Mais Bellarmin363, dans le catalogue où il énumè
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