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1 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre deuxiéme. — II. Conseil tenu par les Rats. » p. 613
II. Conseil tenu par les Rats. Un Chat nommé Rodilardus, Faisoi
; Pendant tout le sabat qu’il fit avec sa Dame, Le demeurant des Rats tint Chapitre en un coin Sur la necessité presente. Dé
On se quitta. J’ay maints Chapitres vûs, Qui pour neant se sont ainsi tenus  ; Chapitres, non de Rats, mais Chapitres de Moine
2 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre deuxiéme. — XV. Le Coq et le Renard. » p. 671
t de grace : Je dois faire aujourd’huy vingt postes sans manquer. Les tiens et toy pouvez vaquer Sans nulle crainte à vos aff
nouvelle, Que celle De cette paix. Et ce m’est une double joye De la tenir de toy. Je voy deux Levriers, Qui, je m’assure, s
3 (1180) Fables « Marie de France, n° 44. La femme et son amant » p. 661
beau sire amis ? » — « Un autre humme, ceo m’est avis, sur le lit vus tint embracee. » Dunc dis la femme tut curucee : « Bie
« n’en dust mie, que ceo est vostre vielle folie ; tu vels mençoinge tenir a veire. » — « Jel vi », fet il, « sil dei bien c
4 (1180) Fables « Marie de France, n° 60. Le coq et le renard » p. 
t li pastur ; li chiens le hüent tut entur : veit le gupil, ki le cok tient  ; mar le guaina si par eus vient ! « Va », fet li
t fust s’[en] est muntez. Quant li gupilz s’est reguardez, mut par se tient enfantillé, que li cocs l’ad si enginné ; de malt
5 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre cinquiéme. — XX. L’Ours et les deux Compagnons. » p. 65
trot. Voilà mes gens frappez comme d’un coup de foudre. Le marché ne tint pas ; il fallut le resoudre : D’interests contre
, plus froid que n’est un marbre, Se couche sur le nez, fait le mort, tient son vent ; Ayant quelque part oüy dire Que l’Ours
6 (1180) Fables « Marie de France, n° 34. Le roi des singes » p. 569
e as humes fere veeit, cum l’empereür vit servir, e ses festes li vit tenir , cum tuz le tiendrent a seignur. A la forest se m
meisun establi il chescun par nun. Dunc prist femme, si ot enfanz, e tient festes riches e granz. Dui humme erent al bois al
7 (1180) Fables « Marie de France, n° 47. Le paysan et son cheval » p. 653
i tendra cel covenant. Cil vot mustrer raisnablement que bien li deit tenir covent, quant pur lui ne fu mespreisez ne pur l’a
nc nel cunut ne vel vit mes. Li vileins li ad dit aprés qu’il ne deit tenir sun esgart, kar il nel vit fors de l’une part ; p
8 (1180) Fables « Marie de France, n° 68. Le lion et le renard » p. 258
ndra sain. » Le lu pernent, kë ileoc fu ; vif l’escorcent, tant l’unt tenu  ; al lïun unt la pel bailé. [E] cil s’en vet a gr
il, « vei depescez Autre feiz seez chastïez que autre ne deiz par mal tenir , que sur tei deive revertir. » Tel purchace le ma
9 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXXVIII. De l’Asne vestu de la peau du Lion. »
fermir leur contenance, s’ils n’ont autant de cœur que de mine ils ne tiennent rien. On les descouvre aussi tost ; et n’est poin
lice et l’impieté sous le voile d’une fausse devotion, est capable de tenir les personnes plus long temps abusées, à cause qu
ela s’est remarqué manifestement en la vie de Jeanne de la Croix, qui tint l’Espagne comme enchantée durant une longue suitt
10 (1180) Fables « Marie de France, n° 23. La chauve-souris » p. 566
ls quë eles unt e que volent en l’eir lamunt : bataille deivent od li tenir . Quant ensemble durent venir, [e] la chalve suriz
e veut dunc ajuster, a sun busuin li veut faillir e od autres se veut tenir  ; si sis sires vient el desus, ne peot lesser sun
11 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — Du thresor trouvé par Esope, et de l’ingratitude de Xanthus. Chapitre XXII. »
on : S’estant mis en mesme temps en devoir de le donner à Xanthus : «  Tiens  », luy dit-il, « voila dequoy : il ne reste plus,
ens », luy dit-il, « voila dequoy : il ne reste plus, sinon que tu me tiennes promesse ». « Je ne suis pas si fol de le faire »
de posseder tout l’or, que tu sçaurois jamais trouver ». « A cela ne tienne  », reprit Esope ; « Sçache donc, que celuy qui ca
12 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — Esope instruit Ennus, et luy donne des preceptes pour vivre en homme de bien. Chapitre XXVII. »
e ne vueille faire essay d’un autre homme que de toy : Car les femmes tiennent cela de leur sexe d’estre naturellement volages,
ens jamais d’estre homme de bien. Chasse de ta maison le Médisant, et tiens pour certain, qu’il ne manquera point de rapporte
13 (1180) Fables « Marie de France, n° 5. Le chien et le fromage » p. 133
vus* recunt, passoit un chien desur un punt ; un fourmage en sa buche tient  ; quant en mi le puncel [par]vient, en l’ewe vit
14 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre premier. — II. Le Corbeau et le Renard. » p. 124
Tenoit en son bec un fromage. Maistre Renard par l’odeur alleché Luy tint à peu prés ce langage : Et bon jour, Monsieur du
15 (1180) Fables « Marie de France, n° 59. Le loup et le corbeau » p. 670
que tuz cunuissent sun talent. Forment li peise del leal, quë hume ne tient ses fez a mal.
16 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 50 » pp. 36-36
mple. Là, se plaçant en face de l’oracle, il demanda si l’objet qu’il tenait dans sa main était vivant ou inanimé. Il voulait,
ion, répondit : « Assez, l’homme ; car il dépend de toi que ce que tu tiens soit mort ou vivant. » Cette fable montre que la
17 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 292 » p. 198
urait pas essayé d’en faire autant. » Cette fable montre que ceux qui tiennent tête aux premiers qui les attaquent se rendent re
18 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre cinquiéme. — XIX. Le Lion s’en allant en guerre. » p. 
n allant en guerre. Le Lion dans sa teste avoit une entreprise. Il tint conseil de guerre, envoya ses Prevosts ; Fit aver
19 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre quatriéme. — XIX. L’Oracle et l’Impie. » p. 36
e, Alla consulter Apollon. Dés qu’il fut en son sanctuaire, Ce que je tiens , dit-il, est-il en vie ou non ? Il tenoit un moin
20 (1180) Fables « Marie de France, n° 67. Le corbeau qui trouve des plumes de paon » p. 576
a, plumes e pennes d’un poün, si s’esguarda tut envirun : plus vil se tient nul oisel pu ceo qu’il ne se vit si bel. Tutes se
21 (1180) Fables « Marie de France, n° 96. Le lièvre et le cerf » p. 658
 ; ses cornes prist a reguarder, mut li sembla bele sa teste. Plus se tint vil que nule beste, quant autresi n’esteit cornuz
22 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 112 » p. 103
plus que tous les cordonniers. Cette fable s’applique à un homme qui tient des propos mensongers.
23 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 260 » p. 355
voyageur qui passait dans un désert rencontra une femme solitaire qui tenait ses yeux baissés. « Qui es-tu ? » demanda-t-il. «
24 (1180) Fables « Marie de France, n° 89. Le loup et la chèvre » p. 572
ur ceo chastie le sené que hum ne deie mal cunseil creire ne mençunge tenir pur veire. Tute gent seivent cunseiller ; mes tuz
25 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 318 » pp. 365-365
son chien, qui s’en était aperçu, ne lui eût dit : « Comment toi, qui tiens à la vie de tes moutons, fais-tu entrer ce loup a
26 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre cinquiéme. — II. Le Pot de terre et le Pot de fer. » p. 378
l, dont la peau Est plus dure que la mienne, Je ne vois rien qui vous tienne . Nous vous mettrons à couvert, Repartit le Pot de
27 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre cinquiéme. — III. Le petit Poisson et le Pescheur » p. 18
nd, Pourveu que Dieu lui preste vie. Mais le lascher en attendant, Je tiens pour moi que c’est folie ; Car de le ratraper il
28 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LIII. Du Cerf, et du Cheval. »
de celuy qui le requiert sont à sa bien-seance, si ce n’est qu’on le tienne de long-temps pour si Vertueux, ou qu’on ayt espr
il est bon au mauvais de se conserver par cét autre moyen, qui est de tenir les deux Puissances en jalousie, et noüer une int
29 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « AU LECTEUR. Sur le sujet des Fables. »
ir esgard tous les Poëtes, qui traittent de matieres Comiques, ou qui tiennent du Tragique, ou mesme de l’Epique. Or bien qu’il
aux operations representées par ce monstre imaginaire, dont le devant tient du Lyon, le milieu de la Chevre, et le derriere d
vray qu’à le prendre moralement cela peut s’entendre des hommes, qui tiennent de la Divinité, et qui neantmoins se changent, pa
ont les Autheurs, inventent des Fables, qui à le prendre à la lettre, tiennent du des-honneste, et de l’impie mesme ; A cause de
30 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 344 » p. 375
ut pas nous affliger des accidents qui nous surviennent : ce qu’on ne tient pas de sa nature dès sa naissance, on ne saurait
31 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXXV. De la Nourrice, et du Loup. »
ela mesme ils luy donnent la Lune pour modelle, et veulent qu’elle en tienne plus que d’aucun Astre. Or soit qu’ils ne la croy
ise a pû devenir bonne. Tels et semblables sont les discours qu’on a tenus contre les femmes, et que l’on tient encore aujou
lables sont les discours qu’on a tenus contre les femmes, et que l’on tient encore aujourd’huy, sur le débris de leur affecti
32 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 332 » pp. 217-217
ups, ce n’est pas que j’aie peur de vous, mais je crains celui qui se tient à l’entrée de la caverne. » C’est ainsi que souve
33 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre premier. — X. Le Loup et l’Agneau. » p. 155
y, c’est donc ton frere :
 Je n’en ay point. C’est donc quelqu’un des tiens  :
 Car vous ne m’épargnez guéres,
 Vous, vos berg
34 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre premier. — XVII. L’Homme entre deux âges, et ses deux Maistresses. » p. 31
sa façon
 Je vécusse, et non à la mienne.
 Il n’est teste chauve qui tienne  ;
 Je vous suis obligé, Belles, de la leçon.
35 (1180) Fables « Marie de France, n° 12. L’aigle et la corneille » p. 259
purra bien depescer. Li aigles ad mut grant desirer de la welke qu’il tient manger ; haut la porte, cheïr la leit. La corneil
36 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 120 » p. 107
n litière, il lâcha un escarbot sous ses yeux. Alors, incapable de se tenir , en voyant l’escarbot voltiger autour de sa litiè
37 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre premier. — XXII. Le Chesne et le Rozeau. » p. 70
s enfans
 Que le Nort eust porté jusques-là dans ses flancs.
 L’Arbre tient bon, le Roseau plie ;
 Le vent redouble ses effor
38 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 230 » p. 234
ville, il laissa ses moutons près du loup et partit. Le loup, pensant tenir l’occasion, se jeta sur le troupeau et en mit en
39 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre troisiéme. — IV. Les Grenoüilles qui demandent un Roy. » p. 44
e
 Jusqu’à sauter sur l’épaule du Roy. 
Le bon Sire le souffre, et se tient toûjours coy.
 Jupin en a bien-tost la cervelle r
40 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre sixiéme. — X. Le Lievre et la Tortuë. » p. 226
Elle se haste avec lenteur. Luy cependant méprise une telle victoire, Tient la gageure à peu de gloire ; Croit qu’il y va de
41 (1180) Fables « Marie de France, n° 69. Le renard et l’ourse » p. 
» — « Fui », fet ele, « leis më ester ! Si jeo t’en oi ja mes parler, tenir te purras pur bricun : jeo te baterai od mun bast
42 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 267 » pp. 182-182
nt la statue, l’âne, s’imaginant que c’était lui qu’on adorait, ne se tint plus d’orgueil ; il se mit à braire et il refusa
43 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre quatriéme. — VII. Le Singe et le Daufin. » p. 73
S’il vous y survient quelque affaire Employez-moy ; car mes parens Y tiennent tous les premiers rangs ; Un mien cousin est Juge
44 (1180) Fables « Marie de France, n° 15. L’âne qui veut jouer avec son maître » p. 91
meuz savereit sur li saillir meuz savereit des piez ferir. Pur fol se tient que a lui ne veit ne que od sa voiz ne crie e bre
45 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE II. Du Loup, et de l’Aigneau. »
sible ; ce mal là te vient de race, car tes pere et mere, et tous les tiens generallement, me hayssent au mourir. Ne trouve d
e punir, que d’estre bien en ses affaires. Or quoy que le procedé que tiennent ordinairement ceux qui veullent accabler l’Innoce
46 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE IV. Du Cerf, et de la Brebis. »
fait de peur du Loup, adjoustant à cela, qu’on n’estoit pas obligé de tenir promesse à ceux qui l’avoient exigée par la force
à sçavoir que ce n’est pas un crime d’y consentir, il suffit de s’en tenir à la loy naturelle, qui porte tout le monde à sa
47 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 28 » p. 25
r encore plus de perfidie ! » C’est ainsi que certains hommes, qui se tiennent en garde contre leurs ennemis, tombent, sans qu’i
48 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre premier. — V. Le Loup et le Chien. » p. 346
pos, et luy fait compliment
 Sur son embonpoint qu’il admire :
 Il ne tiendra qu’à vous, beau Sire,
 D’estre aussi gras que moy
49 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre sixiéme. — III. Phœbus et Borée. » p. 46
a pas préveu Que je sçauray souffler de sorte, Qu’il n’est bouton qui tienne  : il faudra, si je veux, Que le manteau s’en aill
50 (1180) Fables « Marie de France, n° 11. Le lion chasseur » p. 149
conversent en cest munt. Del bugle ot fet sun senescal que a pruz le tient e leal ; al lu bailla sa pruvosté. Tut treis [s’e
51 (1180) Fables « Marie de France, n° 18. Les grenouilles qui demandent un roi » p. 376
t : tuz jurs le veulent defuler ne li seivent honur garder ; s’il nes tient aukes en destreit, ne f[e]runt pur lui tort ne dr
52 (1180) Fables « Marie de France, n° 74. L’escarbot » p. 650
hors s’en eissi ; amunt garda e vit l’egle cum il vola. Mut par l’en tient a orguillus ; en sun quor fu mut envïus. As autre
53 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 184 » pp. 254-254
ant fuir, s’écria : « Toi, sache bien que, partout où tu seras, je te tiendrai à l’œil : car ce n’est pas à moi que tu as pris l
54 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — Esope découvre le derriere de sa Maistresse. Chapitre XX. »
isner à ses escoliers, fist venir Esope, et luy commanda qu’il eust à tenir prest le festin. Esope s’en alla donc au Marché,
55 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — En quel temps Esope composa ses Fables. Chapitre XXV. »
sme temps qu’Esope composa ses Fables, qu’il laissa au Roy Cresus, et tient on qu’elles se monstrent encore aujourd’huy en sa
56 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXVI. Du Chat, et des Rats. »
epentir, pour r’atrapper dans leurs pieges ceux qu’ils y ont une fois tenus . Mais qui sera l’homme si ennemy de soy-mesme, qu
57 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre troisiéme. — VI. L’Aigle, la Laye, et la Chate. » p. 488
ttirer la ruine.
   L’arbre tombant ils seront devorez :
 Qu’ils s’en tiennent pour assurez.
 S’il m’en restoit un seul j’adouci
58 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre quatriéme. — XX. L’Avare qui a perdu son tresor. » p. 225
pû sans peine y puiser à toute heure. A toute heure ? Bons Dieux ! Ne tient -il qu’à cela ? L’argent vient-il comme il s’en va
59 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXI. Du Renard, et du Bouc. »
e laquelle nous pourrons tous deux sortir d’icy ? C’est qu’il te faut tenir debout, et t’appuyer contre le mur de tes deux pi
Il y en a de sages et de bien considerez, de ceux-là mesmes que nous tenons pour grands Personnages, et à qui l’âge doit avoi
60 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXIV. De l’Homme, et d’une Idole. »
’accommoder à la brutalité du Peuple. Car s’ils eussent veritablement tenu leurs Jupiters et leurs Mercures aussi puissans q
ns perissables ; leur ordinaire est de les mespriser bien fort, et se tenir au dessus de ceste basse occupation. Cela se veri
61 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXVII. Du Laboureur, et de la Cigongne. »
que c’est une chose ordinairement praticquée parmy les Juges, de les tenir pour Coûpables, et par consequent de leur faire p
de l’observer à la ruyne mesme des autres vertus ? Ceste patience ne tient -elle pas de la bassesse ? n’a-t’elle point quelqu
62 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 106 » pp. 75-75
us semblaient fâcheuses tournent à notre avantage, et celles que nous tenions pour salutaires se montrent préjudiciables. C
63 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 288 » pp. 87-87
chesse d’un seul coup, et il s’était privé même du petit profit qu’il tenait . Cette fable montre qu’il faut se contenter de ce
64 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre troisiéme. — VIII. La Goute et l’Araignée. » p. 587
beaux, si bien dorez ?
 Je me suis proposé d’en faire vos retraites.
 Tenez donc ; voicy deux buchetes ;
 Accommodez-vous, ou
65 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre quatriéme. — FABLE I. Le Lion amoureux. » p. 140
es chiens, Il fit fort peu de resistance. Amour, amour, quand tu nous tiens , On peut bien dire, Adieu prudence. [Par tes cons
66 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre sixiéme. — XXI. La jeune Veuve. » p. 
Lui crioit : Attends-moy, je te suis ; et mon ame, Aussi-bien que la tienne , est preste à s’envoler. Le mary fait seul le voy
67 (1180) Fables « Marie de France, n° 95. La méchante femme et son mari » p. 682
enfundra. Les serganz saillirent aprés, aval l’ewe curent adés pur li tenir , que ele ne passast e que li floz ne l’en* portas
68 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXVI. Du Renard, et du Chat. »
nventer. Mais ces autres qui sont veritablement sages et genereux, se tiennent au dessus de cette methode, et mettant la vraye a
s nations de leur temps. Les Scythes qui suivent la loy naturelle, et tiennent une sorte de gouvernement eslogné de toute ruse e
69 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 186 » pp. 133-133
t aperçu son ombre dans l’eau, il crut que c’était un autre chien qui tenait un morceau de viande plus gros. Aussi, lâchant le
70 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 229 » pp. 348-348
abolit ses lois. Ceux qui semblent légiférer selon la justice ne s’en tiennent pas eux-mêmes aux lois qu’ils établissent et décr
71 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 356 » pp. 244-244
araison à faire entre nous ; ma voix n’agace pas les maîtres comme la tienne . » Cette fable convient aux critiques malveillant
72 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XCIII. De deux pots flottans sur l’eau. »
Mais je veux que ce soit une amitié de dépendance, où l’un des partis tienne quelque maniere de prerogative, ou de superiorité
73 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre quatriéme. — III. La Moûche et la Fourmy. » p. 521
merites ? Nomme-t-on pas aussi Moûches les parasites ? Cessez donc de tenir un langage si vain : N’ayez plus ces hautes pensé
74 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 6 » pp. 275-275
montre qu’il faut généreusement payer de retour ses bienfaiteurs, et tenir prudemment les méchants à l’écart.
75 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 252 » pp. 172-172
, elle se sauva de la mort. Cette fable montre qu’il ne faut pas s’en tenir toujours aux mêmes moyens, mais songer qu’en s’ac
76 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 293 » pp. 47-47
sentant mal, s’écria : « Mère, je vomis mes entrailles. – Non pas les tiennes , mon petit, dit la mère, mais celles que tu as ma
77 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre deuxiéme. — FABLE I. Contre ceux qui ont le goust difficile. » p. 
Je vous arreste à cette rime, Dira mon Censeur à l’instant. Je ne la tiens pas legitime, Ni d’une assez grande vertu. Remett
78 (1180) Fables « Marie de France, n° 46. Les oiseaux et leur roi » p. 652
stre mut dreiturers, en justise redz e fiers. » A cel cunseil se sunt tenu , e si unt esgardé e veü que de l’egle ferunt [lu
79 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 108 » pp. 97-97
sans avoir égard aux circonstances, on se voit enlever même ce qu’on tient dans la main. Chambry 108.2 Aliter — Autre
80 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CV. Du Laboureur, et du Taureau. »
les conseils. De là vient cét endurcissement d’esprit, qui nous fait tenir pour suspects nos meilleurs amis, jusques à les a
81 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 8 » pp. 4-4
r répliqua : « Mais je serais stupide, si je lâchais la pâture que je tiens pour courir après ce qui n’est pas encore en vue.
82 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 46 » pp. 34-34
hommes font facilement des promesses qu’ils n’ont pas l’intention de tenir effectivement. Chambry 46.2 Aliter — Autre
83 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 111 » pp. 89-89
s : « Eh bien ! cette corneille jure par le ciel et la terre qu’il ne tient qu’à toi que je recouvre mes bœufs. » On pourrait
84 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — Esope ne laisse entrer qu’un seul de tous ceux que son Maistre avoit conviez. Chapitre XXI. »
ité à disner des Orateurs, et des Philosophes, commanda à Esope de se tenir à la porte, et de ne laisser entrer que les Docte
85 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LVI. Du Lion, et du Renard. »
xcuse fort à propos sur la trace des autres bestes, nous enseignant à tenir tous-jours en haleine nostre conjecture, en matie
86 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXV. Du Renard, trahy par le Coq. »
s les deux, bien que toutesfois il ne fût nullement en volonté de luy tenir sa promesse. Comme en effect, il courut droit à s
87 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXX. De la Mouche. »
ns les voluptez charnelles. Leur fin, comme toute pure et celeste, ne tient rien des songes et des chimeres de ceste vie. Ils
88 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XCIV. Du Taureau, et du Bouc. »
ble envers telles gents, que d’avoir de la mauvaise fortune. Ils vous tiennent noircis de tous les vices du monde, si vous ne po
89 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CXV. De la Chauue-souris, et du Buisson, et du Plongeon. »
en à peine, apres avoir tout perdu. Le Plongeon depuis ce temps-là se tient toujours au bord de la Mer, en attendant qu’elle
90 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre premier. — XIV. Simonide préservé par les Dieux. » p. 522
mene
 Souvent, sans déroger, trafique de sa peine :
 Enfin qu’on doit tenir nostre art en quelque prix.
 Les Grands se font h
91 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre quatriéme. — XVI. Le Loup, la Mere et l’Enfant. » p. 158
mande, Le menace, s’il ne se taist, De le donner au Loup. L’Animal se tient prest ; Remerciant les Dieux d’une telle avanture
92 (1180) Fables « Marie de France, n° 70. Le lion malade » p. 336
age a cumpainun, si nule rien deveient partir, le sage se set al meuz tenir , par parole l’autre deceit ; sa mençunge pur vert
93 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — Xanthus fait un present d’Esope à sa femme. Chapitre VIII. »
rois grands maux ? » « Quels maux ? » demanda Esope. « Si je me fusse tenu debout », repartit Xanthus, « le Soleil m’eust br
porte plus promptement que les autres, estimant par ce bon office, de tenir des-ja des erres de son futur mariage. Mais apres
94 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XCIX. Du Sapin, et du Buisson. »
FABLE XCIX. Du Sapin, et du Buisson. L’on tient qu’autresfois le Sapin s’estant mis à mespriser l
ncre la resistance des plus retenuës ? Quel moyen y a-t’il donc de se tenir ferme dans la Vertu, et d’avoir un milieu presque
er par maniere de dire, toutes les Furies à son secours ? Que s’il ne tient qu’à divertir la punition du crime ; Bon Dieu ! c
95 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 231 » pp. 159-159
frayeur, il s’approcha et la rassura, en lui promettant, si elle lui tenait trois propos vrais, de la laisser aller. Alors la
96 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 255 » pp. 65-65
te. Un ours leur apparut soudain. L’un monta vite sur un arbre et s’y tint caché ; l’autre, sur le point d’être pris, se lai
97 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LX. De la Puce, et de l’Homme. »
rement une volonté de pecher, tout à fait noire et déterminée, ce qui tient du desespoir en quelque façon. Or est-il que les
98 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre quatriéme. — XII. Tribut envoyé par les Animaux à Alexandre. » p. 339
uy mit par écrit Ce que l’on vouloit qui fust dit. Le seul tribut les tint en peine. Car que donner ? Il faloit de l’argent.
99 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre cinquiéme. — FABLE I. Le Buscheron et Mercure. » p. 173
que je puis. Enfin si dans ces Vers je ne plais et n’instruis, Il ne tient pas à moy, c’est toujours quelque chose. Comme la
100 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — La mort d’Esope. Chapitre XXX. »
-il, « hommes Delphiens. Il y avoit une fois un Liévre, qui se voyant tenu de prés par une Aigle, et ne sçachant où se cache
nt donc plus quel conseil prendre, elle s’envola vers Jupiter (car on tient qu’elle est en sa protection) et mit à ses genoux
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