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1 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre cinquiéme. — XIX. Le Lion s’en allant en guerre. » p. 
. Renvoyez, dit quelqu’un, les Asnes qui sont lourds ; Et les Liévres sujets à des terreurs paniques. Point du tout, dit le Ro
nous servir de courrier. Le Monarque prudent et sage De ses moindres sujets sçait tirer quelque usage, Et connoist les divers
2 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXV. Du Pescheur. »
la septante-cinquiesme Fable. Il n’y a pas beaucoup à dire sur le sujet de ce Pescheur, sinon que toutes choses ont bonne
que l’experience journaliere, sans m’arrester plus long-temps sur ce sujet , tant pour en avoir touché quelque chose en la ci
3 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXXVIII. De l’Esprevier, et de la Colombe. »
ur de l’autre, si est-ce qu’Esope n’auroit pas feint ceste Fable sans sujet , puis que nous voyons d’ordinaire dans le monde q
a Terre saincte, et par Othoman en l’Asie Mineure, quoy qu’il fust né sujet et serviteur de Saladin leur Roy ? Tout de mesme
né sujet et serviteur de Saladin leur Roy ? Tout de mesme avons-nous sujet de croire, qu’une autre nation vengera ceux du Le
4 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XCIII. De deux pots flottans sur l’eau. »
du Souverain envers son Favory, du pere et du fils, du Seigneur et du sujet  ; il faudra neantmoins qu’elle les semble égaler
secret, encore telle espece de bien veüillance est presque tousjours sujette à une fin dangereuse, si le Favory ne se gouverne
5 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre sixiéme. — Epilogue »
ir à d’autres projets. Amour ce tyran de ma vie Veut que je change de sujets  ; Il faut contenter son envie. Retournons à Psich
6 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 44 » p. 278
erelles des subordonnés excitent les maîtres à la colère contre leurs sujets .
7 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre troisiéme. — XIV. Le Lion devenu vieux. » p. 481
et pleurant son antique proüesse,
 Fut enfin attaqué par ses propres sujets ,
 Devenus forts par sa foiblesse.
 Le Cheval s’ap
8 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XLIII. Des Loups, et de la Brebis. »
nt de la durée de sa haine. Car quiconque a conçeu une animosité sans sujet , est capable de la continuer long-temps, pource q
pour cela seulement qu’on l’a commencée ; Et si au contraire il a eu sujet de nous hayr, nous ne l’avons pas de nous y fier
9 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre quatriéme. — X. Le Chameau, et les Bastons flotans. » p. 195177
uë, Quand ce vient à la continuë. Et puisque nous voicy tombez sur ce sujet  : On avoit mis des gens au guet, Qui voyant sur l
10 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXV. Du Renard, trahy par le Coq. »
ayons oublié nos actions jusques-là, que de ne nous souvenir plus du sujet que nous pouvons avoir donné à un homme, de se pl
ela s’appelle proprement traicter en amis ceux à qui nous avons donné sujet de ne le plus estre, puis que, selon Senecque, ce
11 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LVII. De l’Asne malade, et des Loups. »
au fonds de leur ame. Mais d’autant que ceste Fable approche fort du sujet de la precedente, et qu’elle contient par consequ
12 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LX. De la Puce, et de l’Homme. »
espondit l’homme en soubs-riant ; « et c’est pour cela mesme que j’ay sujet de te vouloir tuer, pource qu’il ne faut offencer
es, et qu’ils ne desirent le mal comme mal. D’ailleurs, ayant plus de sujet que les forts de s’humilier, et de se recognoistr
13 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XLII. Du Serpent, et de la Lime. »
s Grands, de peur que nostre foiblesse ne nous soit enfin un fascheux sujet de confusion et de ruyne. Tout le dommage qu’on p
14 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre deuxiéme. — XV. Le Coq et le Renard. » p. 671
y. Je voy deux Levriers, Qui, je m’assure, sont couriers, Que pour ce sujet on envoye. Ils vont viste, et seront dans un mome
15 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXXVI. De la Tortuë, et de l’Aigle. »
qui d’une basse condition parviennent à une haute fortune, sont fort sujettes à tomber, ou par leur faute, ou par les embusches
daille, comme s’il estoit aussi necessaire à toute prosperité d’estre sujette au changement, comme à une medaille d’avoir son r
16 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre premier. — XXII. Le Chesne et le Rozeau. » p. 70
ne et le Rozeau. Le Chesne un jour dit au Rozeau :
 Vous avez bien sujet d’accuser la Nature.
 Un Roitelet pour vous est u
17 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE J. Du Coq, et de la pierre precieuse. »
e, plus rare, et plus difficile à rencontrer : si est-ce qu’en chaque sujet il ne laisse pas d’y avoir un prix veritable ; qu
ntellectuelles, et des vertus, excepté seulement qu’elles ne sont pas sujettes à un trafiq mercenaire, comme le reste, mais elle
18 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XLIX. De la Belette, et du Renard. »
urs sur la quarante-neufviesme Fable. Quelques-uns rapporteront le sujet de ceste Fable à la richesse, qui rend chagrins e
amais executées. Mais je m’esgare, sans m’en apperçevoir, hors de mon sujet , et n’ayant entrepris que de monstrer combien la
19 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XCVIII. Des Taureaux, et du Lion. »
mais encore les moins difficiles se rebuttent par la veuë d’un mesme sujet qui se presente, et s’imaginent n’en avoir pas es
20 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — Xanthus voulant tromper Esope, est trompé luy-mesme. Chapitre XI. »
t contrainct de s’appaiser, comme il vid qu’il n’avoit point de juste sujet de frapper Esope.
21 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre sixiéme. — III. Phœbus et Borée. » p. 46
e Maint toit qui n’en peut mais, fait perir maint bateau ; Le tout au sujet du manteau. Le Cavalier eut soin d’empêcher que l
22 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « AU LECTEUR. Sur le sujet des Fables. »
AU LECTEUR. Sur le sujet des Fables. J’avois eu quelque dessein de vous
y ait plusieurs ressemblances, et conformitez d’où l’on peut tirer le sujet des fables ; Il me semble neantmoins qu’il s’en t
e pense pas vous raconter une Fable, mais une verité, quand je me dis sujet à faillir.
23 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — Esope découvre le derriere de sa Maistresse. Chapitre XX. »
et que je les ay conviez, je te punirois si bien, que tu n’aurois pas sujet de t’en mocquer ».
24 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CVI. Du Satyre, et du Voyageur. »
boüillie : Ce que voyant le Satyre, il en voulut derechef sçavoir le sujet  ; Et comme il eust appris que c’estoit pour la re
25 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre quatriéme. — XX. L’Avare qui a perdu son tresor. » p. 225
oûpire, Il se tourmente, il se déchire. Un passant luy demande à quel sujet ses cris. C’est mon tresor que l’on m’a pris. Vos
26 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre quatriéme. — XXI. L’œil du Maistre. » p. 492
fait maint repas, Dont maint voisin s’éjoüit d’estre. Phedre, sur ce sujet , dit fort élegamment, Il n’est pour voir que l’œi
27 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXIX. Du Renard, et de la Cigongne. »
mestier. Or qu’il ne soit vray que les mocqueurs sont quelquesfois le sujet d’une risée, outre que la commune experience le p
a un endroit par où il est sensible et defectueux, et par consequent sujet à la reprehension d’autruy. En quoy certes les gr
28 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XC. De deux Chiens. »
ent agrandir le peril par la transgression de la Loy, qui les rendoit sujets au supplice. Or comme en l’ancienne decision des
e et au desceu d’un châcun, l’on a pris indifferemment toute sorte de sujets , justes et injustes, petits et grands, considerab
29 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre quatriéme. — III. La Moûche et la Fourmy. » p. 521
noir ainsi que vous et moy. Je veux qu’il ait nom Mouche ; est-ce un sujet pourquoy Vous fassiez sonner vos merites ? Nomme-
30 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre premier. — XVI. La mort et le Buscheron. » p. 60
ue content.
 Ne vien jamais ô mort, on [t]’en dit tout autant.


 Ce sujet a esté traité d’une autre façon par Esope, comme
31 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — Esope ameine à son Maistre un homme niais, et sans soucy. Chapitre XVI. »
 ce que je te commanderay, et ne manque point, affin que je trouve un sujet de bien estreiller Esope ». Apres ces choses, « m
l’indifference, « Voire », s’imagina-t’il, « puis qu’il n’a point de sujet de se fâcher, pourquoy le fait-il ? » Et à mesme
32 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 111 » pp. 89-89
rit avec lui Hermès, se rendit au faubourg pour observer un augure au sujet du vol, et il pria Hermès de lui dire l’oiseau qu
33 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — Esope ne laisse entrer qu’un seul de tous ceux que son Maistre avoit conviez. Chapitre XXI. »
it passé. « Quoy ? nostre Maistre (luy dirent-ils) t’avons nous donné sujet de nous mespriser jusques à ce poinct, qu’il ait
34 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXXVII. De deux Escrevices. »
de corriger utilement leurs Enfans d’un peché où ils sont eux-mesmes sujets  ? Quelle apparence y a-t’il qu’ils leur fassent p
35 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CXV. De la Chauue-souris, et du Buisson, et du Plongeon. »
enracinée dans une place, sans estre capable d’aucun mouvement. Or le sujet de ceste Fable est à peu prés celuy-cy. Quand il
36 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre premier. — XIV. Simonide préservé par les Dieux. » p. 522
entrepris
 L’éloge d’un Athlete ; et la chose essayée,
 Il trouva son sujet plein de recits tout nuds.
 Les parens de l’Athle
37 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre sixiéme. — II. Le Lion et le Chasseur. » p. 326
ou mal, je le laisse à juger aux Experts. Voyons-le avec Esope en un sujet semblable. L’un ameine un Chasseur, l’autre un Pâ
38 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CIX. De la femelle du Singe, et de ses deux Enfants. »
dépend de la reprehension des Vices, où nostre Nature n’est que trop sujette , ces flatteuses Meres qui sont idolastres de leur
aisons l’on en peut adjouster quelques autres, propres seulement à ce sujet . Premierement, qu’un fils peu caressé de son pere
39 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXVII. Du Chien, et de la Brebis. »
faudra souffrir eternellement. Mais les faux tesmoins n’ont point de sujet de desespoir, ny de plaincte, contre la Bonté Div
40 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XLI. Du Cerf, et du Chasseur. »
alomnie, ny l’usurpation, non plus que les brossailles ne sont pas si sujettes aux coups de coignée, que les grands arbres. Ne m
41 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LIII. Du Cerf, et du Cheval. »
de se fier au secours de son Voisin. Mais d’en venir là sans quelque sujet extraordinaire, c’est acquerir deux Ennemis au li
42 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXII. Du Chat, et du Coq. »
du Coq. Le Chat s’estant jetté sur le Coq, et n’ayant pas autrement sujet de le traitter mal ne sçeut que luy reprocher, si
43 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXXIII. De la Fourmy, et de la Mouche. »
’est à dire qui se jettent dans la haute volée, sont pour l’ordinaire sujets à l’inconstance. La raison n’en est pas difficile
ses avantages, à sçavoir la seureté. Car, dit-elle, je ne suis point sujette à estre chassée, ou mise à mort dans les Palais.
44 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XLV. Du Loup, et du Chien. »
impossible de nous garantir. Il n’est celuy d’entre nous qui ne soit sujet à quelque passion, ou à quelque infirmité corpore
gagent. Les meilleurs Philosophes, c’est à dire les plus libres, sont sujets à la Magistrature de leur Pays, et souveraine et
45 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XIV. Du Lion affoibly de vieillesse. »
sir, au lieu de me rendre le semblable, me hayssent, sans en avoir du sujet . J’ay doncques esté bien fol d’avoir fait tant d’
46 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXII. De la Brebis, et de la Corneille. »
’est pour cela mesme que les Seigneurs gourmandent souvent les petits sujets  ; que les forts et vigoureux soldats volent en ch
47 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXXVIII. De l’Asne vestu de la peau du Lion. »
plus long temps abusées, à cause que l’exercice de la Vertu n’est pas sujet à la censure des hommes, mais à celle de Dieu : S
48 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE III. Du Rat, et de la Grenoüille. »
e et une impertinente animosité, conçeuë entre gents, qui n’ont aucun sujet de se hayr, ou de se rien demander, mais qui sont
49 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LIV. De l’Asne, et du Lion. »
i asseuré, ny si accomply de sa nature, qui n’ayt son escueil, ou son sujet d’achopement et de honte. Nous ne manquerons pas
50 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXVIII. Du Chien envieux, et du Bœuf. »
enclin à l’envie, s’exerce ardamment à loüer, et à bien faire, en des sujets mesmes qui sont indignes de l’un et de l’autre. A
51 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXIII. Du Renard, et du Buisson. »
Laissons donc le reste à la prudence du Lecteur, et voyons un nouveau sujet de moraliser.  
52 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CXVII. Du Liévre, et de la Tortuë. »
diveté. Alors la Tortuë, à qui ce mespris du Liévre servit d’un juste sujet de s’en offencer, ne luy fist point d’autre respo
53 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — Esope est derechef vendu. Chapitre VII. »
e verroient en cét équipage s’en estonnassent, et que ce leur fust un sujet de dire ; « D’où vient ceste abomination, qui obs
int d’homme qui sçache tout, et c’est, sans doute, ce qui luy a donné sujet de rire ». Apres cecy, Xanthus l’ayant derechef i
54 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « A MONSIEUR. MONSIEUR. DE SAINCT SYMON, premier Gentil-homme de la Chambre. du Roy, et son premier Escuyer. »
me elle est, une marque ordinaire de celle de l’ame, j’auois un juste sujet d’apprehender que pour cette raison ce pauvre Esc
55 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE VII. Du Loup, et de la Gruë. »
bec dans le gosier du Loup. En effect, je pense qu’elle avoit quelque sujet de le remercier, de ce qu’ayant une nature si san
56 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CXVIII. De l’Ours, et des Mouches à Miel. »
n’y a point de jeu à se vouloir vanger de ceux à qui nous avons donné sujet de nous nuire ; Et qu’en tout cas il vaut mieux e
57 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XCIX. Du Sapin, et du Buisson. »
e leur nature. Or cela ne se peut pas dire des richesses, qui sont le sujet de ce Discours, pource que la jouyssance en est m
ueux. Il ne reste maintenant qu’à faire voir que les riches sont plus sujets à la mort violente que les pauvres : ce que je mo
58 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CXIII. Des Coqs, et de la Perdrix. »
le à celle du feu, ne se peut soustenir sans destruire et consumer le sujet où il faut qu’elle s’attache de necessité. Cela e
ar les Coqs, en leurs contentions mutuelles, d’où il luy fait prendre sujet de s’appaiser. Car, dit-elle à part soy, comment
59 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXI. Du Renard, et du Bouc. »
elque succession. Mais plus que tous ces gents-là, les Ambitieux sont sujets à faire de pernicieux desseins, et qui n’aboutiss
60 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXXIV. D’un Laboureur et de ses Enfants. »
s differentes. D’ailleurs, il est comme impossible de bien prouver un sujet , sans alleguer quantité d’Histoires, que l’on ne
61 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CVIII. D’un Oye, et de son Maistre. »
nes gens pour estre plus brusques que les Vieillards, sont aussi plus sujets à faillir ; à raison dequoy ils s’imaginent bien
62 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CI. De l’Avare, et de l’Envieux. »
mmes, selon la complexion ou l’humeur qui predomine en eux, sont plus sujets à ce vice les uns que les autres, principalement
ment les Phlegmatiques et les Melancoliques. Car estans naturellement sujets à la peur, ils apprehendent sans cesse d’avoir fa
Maistre, et font leurs delices de la substance et du sang des pauvres sujets  ; En cela mille fois plus inhumains que les Canni
tes ordinaires de mes Allegories, dont il faut accuser la richesse du sujet , plustost que l’abondance de mes pensées, ausquel
63 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXIII. De l’Enfantement des Montagnes. »
n honneste homme ; et venons à faire une plus haute application de ce sujet , à sçavoir, à la vanité des plus grandes entrepri
64 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XCII. De deux Amis, et de l’Ours. »
’Ours luy avoit dit à l’oreille : Mais ce pauvre homme ayant un juste sujet de le tancer ; « Il m’a conseillé », luy respondi
65 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — La vente d’Esope. Chapitre V. »
ope : « n’as-tu point chez toy quelques enfans qui soient fâcheux, et sujets à pleurer ? Si cela est, prends-moy pour leur Ped
66 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XX. Des Colombes, et du Faucon leur Roy. »
d’esprit, nous voyons d’ordinaire que les plus habiles sont les plus sujets à l’amour des choses naturelles, et qu’ils troubl
67 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXX. De l’Aigle, et du Corbeau. »
ire presque tous-jours sur soy-mesme une generalle risée. A cela sont sujets entre les autres les mauvais Poëtes, qui recitent
68 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXXV. De la Nourrice, et du Loup. »
lques autres, ce sont des choses que je tiendray tousjours pour estre sujettes à caution, jusqu’à ce qu’on m’en ait donné des as
69 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CVII. Du Taureau, et du Rat. »
ces ? N’est-ce pas luy qui s’est reservé la vengeance, non pour autre sujet , que pour la satisfaction des affligez ? N’est-ce
70 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXXIII. D’un Homme qui avoit deux femmes. »
ue celuy-cy, ou dans une Republique de Lacedemone, pour n’estre point sujet à la calomnie. Si nous avons une parfaitte asseur
s grands personnages, qui ont esté amoureux sur leurs vieux jours, et sujets à ceste passion déreiglée, autant que la foibless
71 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 254 » pp. 173-173
it en pleurant. Alors Hermès lui apparut à lui aussi, et apprenant le sujet de ses pleurs, il plongea et lui rapporta aussi u
72 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE IX. Du Sanglier, et de l’Asne. »
s capable de renforcer la violence du feu, à cause de la petitesse du sujet qu’on oppose à son activeté ; D’ailleurs si l’on
73 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXXIX. Du Loup, et du Renard. »
de ressource, encore ne nous arrestons-nous pas là : Ce n’est pas un sujet de consolation pour nous, car en mesme temps cest
74 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE X. Du Rat de Ville et de celuy de Village. »
ne voir point d’heure ny d’occasion où le danger ne se mesle, d’estre sujet à rendre un severe compte de son administration,
75 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XL. De l’Asne, et du Cheval. »
un anneau qu’il avoit expressément jetté dans la Mer, afin qu’il eût sujet de s’en attrister, fût à la fin pendu en public,
76 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CIV. De la Corneille, et de la Cruche. »
utée parmy les compagnies, et qui approche en quelque façon de nostre sujet . Car Esope ayant si bien fait parler les Animaux,
es passoient d’un corps à l’autre jusques à la fin des siecles, donna sujet à ceste opinion, et fist croire à beaucoup de gen
-puissance de l’Ouvrier. Je m’estendrois plus au long sur un si ample sujet , n’estoit que ma diggression a esté trop importun
77 (1893) Les fabulistes latins depuis le siècle d’Auguste jusqu’à la fin du moyen âge. Tome I : Phèdre et ses anciens imitateurs directs et indirects pp. -818
on ouvrage sera désormais la base de tout ce qu’on écrira sur le même sujet . Nous voulons surtout espérer qu’il nous donnera
é une hésitation justifiée par le nombre restreint de celles dont les sujets avaient été indirectement tirés de Phèdre. M. Gas
ait bien à sa place. Eude, en effet, a rarement emprunté à autrui les sujets de ses fables, et par suite j’ai fini par penser,
e de Sacy l’a rendu par ce membre de phrase : « Choisissant quelques sujets pour y peindre mon infortune. » Il y avait là un
Phèdre son vrai sens, il faut le traduire ainsi : « Adoptant certains sujets pour mon malheur. » Si l’on accepte ce sens, il
vre III, déclarer d’une part qu’il a pour son malheur adopté certains sujets , et d’autre part se plaindre, non d’avoir été, ma
de son premier livre jusqu’à la fin de la première partie du IVe, les sujets de ses fables sont presque tous empruntés à Ésope
t opuscule, qui occupe 44 pages, contient des poèmes latins, dont les sujets sont empruntés à la Bible.) 3º Poëmes chrestiens
le cinquième livre était suivi des fables dont Gude avait emprunté le sujet à Romulus, qu’il avait mises en vers ïambiques et
aginée, on trouvera peut-être que j’ai pu, sans trop m’écarter de mon sujet , parler un peu du Querolus. Section III. Manu
ves erreurs relatives au nombre des fables, il me reste à relever, au sujet des prétendues variantes tirées du manuscrit de D
nouvelles fables, la fixation de l’âge de Pétrone. Il avait pris pour sujet de sa satire intitulée Eumolpe, l’histoire de la
t oubliée, et, pendant le long espace de temps écoulé, nul n’a, à son sujet , rien recherché, soulevé ni débattu. Aussi m’étai
sans préoccupation ni des sources diverses ni de la nature variée des sujets . Quand on cherche à mettre un peu d’ordre dans ce
emploie, et il n’aurait pas, en déclarant avoir emprunté à Avianus le sujet de la malencontreuse fable, rendu sa fraude imméd
faite. Ce qui est d’autant plus vraisemblable qu’il dit avoir tiré ce sujet d’Avien qui ne l’a jamais traité. Ajoutez a cela
des fables de Phèdre un peu transformées. Or, comme on y retrouve les sujets de huit des fables nouvelles, il est indubitable
g, ni à Wissembourg, le Codex Wissemburgensis fabularum Æsopiarum, au sujet duquel vous m’avez fait l’honneur de m’écrire. À
la provenance phédrienne de ces fables, il entre dans le cœur de son sujet , et se demande quelle est leur importance philolo
ication plausible : Phèdre avait puisé dans le texte grec d’Ésope les sujets de ses fables ; elles pouvaient donc, dans une ce
on pourrait, dans ce cas, très exactement déterminer le nombre et les sujets . Il est évident que la collection de Wissembourg
u Romulus primitif m’ayant déjà permis de déterminer le nombre et les sujets des fables de l’Æsopus ad Rufum, puis-je, en la p
celles de l’Æsopus ad Rufum, elles sont loin de ne porter que sur des sujets traités dans cet Æsopus. D’une part, sur les soix
un mot les deux collections présentent au total quatre-vingt-dix-neuf sujets de fables dont quarante-sept, c’est-à-dire presqu
nique ; cela est démontré non seulement par la plus grande partie des sujets traités et par leur texte, mais encore par leur o
ne s’est pas fait attendre, mais qui ne m’a pas permis de garder à ce sujet la moindre illusion : « Dijon, le 10 février 187
u Romulus ordinaire, vient au verso du feuillet 128 une fable dont le sujet a été traité dans Avianus ; c’est celle du Lion e
imitation servile, puis quinze dernières, qui, presque toutes par les sujets et toutes sans exception par les développements l
me du Romulus mixte de Berne. Il est probable que les fables dont les sujets se retrouvent dans les Dérivés partiel et complet
Fontaine, envisageant ainsi la question, il constate qu’en dehors des sujets les fables de Phèdre et celles de l’Anonyme n’ont
ion, qu’en effet, comme dans les fables de Romulus on reconnaît « les sujets et les vers de Phèdre », de même celles de l’Anon
celles de l’Anonyme, comparées à celles de Romulus, offrent les mêmes sujets et des idées et des expressions souvent identique
lles ce qui caractérise les fables de l’Anonyme. Ainsi, en dehors des sujets religieux qu’Hildebert devait surtout traiter, ce
scrit, chaque fable latine est précédée d’une miniature appropriée au sujet et suivie d’une traduction française en vers de h
n, que nous avons ajouté quelques gravures, en petit nombre, dont les sujets ont été fournis par des livres exécutés à la même
les doubles emplois, il a eu soin de ne copier que les fables dont le sujet n’avait pas été traité dans celles des deux premi
est orné de cinquante-huit miniatures coloriées, qui représentent les sujets des fables, et dont la conception et l’exécution
10. De ces quarante-deux fables, trente-sept se rapportent par les sujets à celles du Romulus ordinaire. Celles qui corresp
La Pie et sa Queue. Or, sur ces cinq fables, il y en a deux dont les sujets ont été traités dans les Fabulæ antiquæ : ce sont
 ; car, bien que son œuvre ne comprenne que quarante-deux fables, les sujets dont il a fait usage n’ont pas tous été traités d
distinction est sans intérêt ; car Neckam n’y a rien puisé. Quand le sujet traité par lui, lui était fourni à la fois par le
ces termes : Si datur illis turba Canum. Il y a mieux : lorsque le sujet qu’il met en vers ne lui est pas fourni par le Ro
ps disparu. On peut aussi supposer que Neckam a puisé dans Phèdre les sujets ou tout au moins deux des cinq sujets que le Romu
Neckam a puisé dans Phèdre les sujets ou tout au moins deux des cinq sujets que le Romulus ordinaire ne pouvait lui procurer.
e Nilant ; je ne connais pas de collection ancienne qui contienne les sujets de la deuxième et de la troisième ; la neuvième f
-elles été empruntées à Phèdre ; peut-être Neckam en a-t-il trouvé le sujet dans un manuscrit complet de cet auteur. C’est là
ns les deux manuscrits de la Bibliothèque nationale, et qui, avec des sujets différents, donnent aux deux collections le même
ent j’accepte le nombre de cinquante. Par cette liste on voit que les sujets des fables du Romulus de Nilant, non seulement so
omulus primitif, il doit différer et il diffère non seulement par les sujets , mais encore par la rédaction du texte des Fabulæ
textes des fables, qui, dans les deux collections, traitent des mêmes sujets  ? Prenons alors pour exemple la fable Le Chien et
gbéien sont précédées de titres très explicites qui font connaître le sujet de chacune. On les trouvera dans le second volume
et la Brebis pour partager le produit de leur chasse commune. Mais ce sujet de fable n’y est traité qu’une fois. Dans les man
fables, la place qui leur a été donnée tout à la fin du Dérivé et les sujets même qu’elles traitent, me portent au contraire à
renardie.” — “Et voilà, continue le trouvère, pourquoi j’ai pris pour sujet de mon prologue l’éloge du comte Guillaume, à l’e
ne publier, à la suite du Romulus Burnéien, que les fables, dont les sujets ne se trouvaient ni dans la collection de ce Romu
du Dérivé. Il en est autrement des sept dernières ; en effet, par les sujets elles correspondent bien toutes à celles du Dériv
me ces sept fables présentent un texte, qui, malgré la similitude des sujets , n’est ni celui du Dérivé complet, ni celui du Ro
d’enfant. Or, de la nomenclature qui précède il ressort que ces deux sujets de fables sont également traités dans le Dérivé h
cord dans leur division en livres. Il faut en outre observer que les sujets traités dans chacune sont également pareils, et à
angères au Romulus de Nilant, le versificateur n’en a pas inventé les sujets  ; il en a trouvé des rédactions en prose, les a t
is fables n’appartenaient pas à une seule et même collection ; car le sujet de l’une d’elles, celle du Loup qui va à Rome, a
is, qui, on se le rappelle, a pris en dehors du Romulus ordinaire les sujets de ses dernières fables. Maintenant, si, en l’abs
eurs, pour grossir le nombre de leurs fables, ont pu en emprunter les sujets à des collections diverses. C’est un fait qui a é
publiée à la Haye en 1725, l’éditeur a écrit : « J’ai choisi quelques sujets pour me consoler de mes malheurs. » Deux traduct
ouen en 1736 et en 1758, portent, la première : « Choisissant quelque sujet pour y peindre mon infortune » ; la seconde : « C
pour y peindre mon infortune » ; la seconde : « Choisissant quelques sujets qui ayent rapport à mon infortune. » En 1806, un
Didot son interprétation, dans laquelle on lit : « J’en ai plusieurs ( sujets ) qui ont rapport à mon infortune. » Dans sa trad
rnest Panckoucke traduisait ainsi le vers de Phèdre : « Cherchant des sujets dans les malheurs que j’ai éprouvés. » Enfin, en
ibe, interprétant de même la pensée de Phèdre relativement à certains sujets choisis pour ses fables, la formulait dans cet al
eitung, p. xxx. 543. Voyez notamment la fable 59, qui traite le même sujet que la fable 21 du Romulus Roberti. 544. Romulu
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