. Renvoyez, dit quelqu’un, les Asnes qui sont lourds ; Et les Liévres
sujets
à des terreurs paniques. Point du tout, dit le Ro
nous servir de courrier. Le Monarque prudent et sage De ses moindres
sujets
sçait tirer quelque usage, Et connoist les divers
la septante-cinquiesme Fable. Il n’y a pas beaucoup à dire sur le
sujet
de ce Pescheur, sinon que toutes choses ont bonne
que l’experience journaliere, sans m’arrester plus long-temps sur ce
sujet
, tant pour en avoir touché quelque chose en la ci
ur de l’autre, si est-ce qu’Esope n’auroit pas feint ceste Fable sans
sujet
, puis que nous voyons d’ordinaire dans le monde q
a Terre saincte, et par Othoman en l’Asie Mineure, quoy qu’il fust né
sujet
et serviteur de Saladin leur Roy ? Tout de mesme
né sujet et serviteur de Saladin leur Roy ? Tout de mesme avons-nous
sujet
de croire, qu’une autre nation vengera ceux du Le
du Souverain envers son Favory, du pere et du fils, du Seigneur et du
sujet
; il faudra neantmoins qu’elle les semble égaler
secret, encore telle espece de bien veüillance est presque tousjours
sujette
à une fin dangereuse, si le Favory ne se gouverne
ir à d’autres projets. Amour ce tyran de ma vie Veut que je change de
sujets
; Il faut contenter son envie. Retournons à Psich
erelles des subordonnés excitent les maîtres à la colère contre leurs
sujets
.
et pleurant son antique proüesse,
Fut enfin attaqué par ses propres
sujets
,
Devenus forts par sa foiblesse.
Le Cheval s’ap
nt de la durée de sa haine. Car quiconque a conçeu une animosité sans
sujet
, est capable de la continuer long-temps, pource q
pour cela seulement qu’on l’a commencée ; Et si au contraire il a eu
sujet
de nous hayr, nous ne l’avons pas de nous y fier
uë, Quand ce vient à la continuë. Et puisque nous voicy tombez sur ce
sujet
: On avoit mis des gens au guet, Qui voyant sur l
ayons oublié nos actions jusques-là, que de ne nous souvenir plus du
sujet
que nous pouvons avoir donné à un homme, de se pl
ela s’appelle proprement traicter en amis ceux à qui nous avons donné
sujet
de ne le plus estre, puis que, selon Senecque, ce
au fonds de leur ame. Mais d’autant que ceste Fable approche fort du
sujet
de la precedente, et qu’elle contient par consequ
espondit l’homme en soubs-riant ; « et c’est pour cela mesme que j’ay
sujet
de te vouloir tuer, pource qu’il ne faut offencer
es, et qu’ils ne desirent le mal comme mal. D’ailleurs, ayant plus de
sujet
que les forts de s’humilier, et de se recognoistr
s Grands, de peur que nostre foiblesse ne nous soit enfin un fascheux
sujet
de confusion et de ruyne. Tout le dommage qu’on p
y. Je voy deux Levriers, Qui, je m’assure, sont couriers, Que pour ce
sujet
on envoye. Ils vont viste, et seront dans un mome
qui d’une basse condition parviennent à une haute fortune, sont fort
sujettes
à tomber, ou par leur faute, ou par les embusches
daille, comme s’il estoit aussi necessaire à toute prosperité d’estre
sujette
au changement, comme à une medaille d’avoir son r
ne et le Rozeau. Le Chesne un jour dit au Rozeau :
Vous avez bien
sujet
d’accuser la Nature.
Un Roitelet pour vous est u
e, plus rare, et plus difficile à rencontrer : si est-ce qu’en chaque
sujet
il ne laisse pas d’y avoir un prix veritable ; qu
ntellectuelles, et des vertus, excepté seulement qu’elles ne sont pas
sujettes
à un trafiq mercenaire, comme le reste, mais elle
urs sur la quarante-neufviesme Fable. Quelques-uns rapporteront le
sujet
de ceste Fable à la richesse, qui rend chagrins e
amais executées. Mais je m’esgare, sans m’en apperçevoir, hors de mon
sujet
, et n’ayant entrepris que de monstrer combien la
mais encore les moins difficiles se rebuttent par la veuë d’un mesme
sujet
qui se presente, et s’imaginent n’en avoir pas es
t contrainct de s’appaiser, comme il vid qu’il n’avoit point de juste
sujet
de frapper Esope.
e Maint toit qui n’en peut mais, fait perir maint bateau ; Le tout au
sujet
du manteau. Le Cavalier eut soin d’empêcher que l
AU LECTEUR. Sur le
sujet
des Fables. J’avois eu quelque dessein de vous
y ait plusieurs ressemblances, et conformitez d’où l’on peut tirer le
sujet
des fables ; Il me semble neantmoins qu’il s’en t
e pense pas vous raconter une Fable, mais une verité, quand je me dis
sujet
à faillir.
et que je les ay conviez, je te punirois si bien, que tu n’aurois pas
sujet
de t’en mocquer ».
boüillie : Ce que voyant le Satyre, il en voulut derechef sçavoir le
sujet
; Et comme il eust appris que c’estoit pour la re
oûpire, Il se tourmente, il se déchire. Un passant luy demande à quel
sujet
ses cris. C’est mon tresor que l’on m’a pris. Vos
fait maint repas, Dont maint voisin s’éjoüit d’estre. Phedre, sur ce
sujet
, dit fort élegamment, Il n’est pour voir que l’œi
mestier. Or qu’il ne soit vray que les mocqueurs sont quelquesfois le
sujet
d’une risée, outre que la commune experience le p
a un endroit par où il est sensible et defectueux, et par consequent
sujet
à la reprehension d’autruy. En quoy certes les gr
ent agrandir le peril par la transgression de la Loy, qui les rendoit
sujets
au supplice. Or comme en l’ancienne decision des
e et au desceu d’un châcun, l’on a pris indifferemment toute sorte de
sujets
, justes et injustes, petits et grands, considerab
noir ainsi que vous et moy. Je veux qu’il ait nom Mouche ; est-ce un
sujet
pourquoy Vous fassiez sonner vos merites ? Nomme-
ue content.
Ne vien jamais ô mort, on [t]’en dit tout autant.
Ce
sujet
a esté traité d’une autre façon par Esope, comme
ce que je te commanderay, et ne manque point, affin que je trouve un
sujet
de bien estreiller Esope ». Apres ces choses, « m
l’indifference, « Voire », s’imagina-t’il, « puis qu’il n’a point de
sujet
de se fâcher, pourquoy le fait-il ? » Et à mesme
rit avec lui Hermès, se rendit au faubourg pour observer un augure au
sujet
du vol, et il pria Hermès de lui dire l’oiseau qu
it passé. « Quoy ? nostre Maistre (luy dirent-ils) t’avons nous donné
sujet
de nous mespriser jusques à ce poinct, qu’il ait
de corriger utilement leurs Enfans d’un peché où ils sont eux-mesmes
sujets
? Quelle apparence y a-t’il qu’ils leur fassent p
enracinée dans une place, sans estre capable d’aucun mouvement. Or le
sujet
de ceste Fable est à peu prés celuy-cy. Quand il
entrepris
L’éloge d’un Athlete ; et la chose essayée,
Il trouva son
sujet
plein de recits tout nuds.
Les parens de l’Athle
ou mal, je le laisse à juger aux Experts. Voyons-le avec Esope en un
sujet
semblable. L’un ameine un Chasseur, l’autre un Pâ
dépend de la reprehension des Vices, où nostre Nature n’est que trop
sujette
, ces flatteuses Meres qui sont idolastres de leur
aisons l’on en peut adjouster quelques autres, propres seulement à ce
sujet
. Premierement, qu’un fils peu caressé de son pere
faudra souffrir eternellement. Mais les faux tesmoins n’ont point de
sujet
de desespoir, ny de plaincte, contre la Bonté Div
alomnie, ny l’usurpation, non plus que les brossailles ne sont pas si
sujettes
aux coups de coignée, que les grands arbres. Ne m
de se fier au secours de son Voisin. Mais d’en venir là sans quelque
sujet
extraordinaire, c’est acquerir deux Ennemis au li
du Coq. Le Chat s’estant jetté sur le Coq, et n’ayant pas autrement
sujet
de le traitter mal ne sçeut que luy reprocher, si
’est à dire qui se jettent dans la haute volée, sont pour l’ordinaire
sujets
à l’inconstance. La raison n’en est pas difficile
ses avantages, à sçavoir la seureté. Car, dit-elle, je ne suis point
sujette
à estre chassée, ou mise à mort dans les Palais.
impossible de nous garantir. Il n’est celuy d’entre nous qui ne soit
sujet
à quelque passion, ou à quelque infirmité corpore
gagent. Les meilleurs Philosophes, c’est à dire les plus libres, sont
sujets
à la Magistrature de leur Pays, et souveraine et
sir, au lieu de me rendre le semblable, me hayssent, sans en avoir du
sujet
. J’ay doncques esté bien fol d’avoir fait tant d’
’est pour cela mesme que les Seigneurs gourmandent souvent les petits
sujets
; que les forts et vigoureux soldats volent en ch
plus long temps abusées, à cause que l’exercice de la Vertu n’est pas
sujet
à la censure des hommes, mais à celle de Dieu : S
e et une impertinente animosité, conçeuë entre gents, qui n’ont aucun
sujet
de se hayr, ou de se rien demander, mais qui sont
i asseuré, ny si accomply de sa nature, qui n’ayt son escueil, ou son
sujet
d’achopement et de honte. Nous ne manquerons pas
enclin à l’envie, s’exerce ardamment à loüer, et à bien faire, en des
sujets
mesmes qui sont indignes de l’un et de l’autre. A
Laissons donc le reste à la prudence du Lecteur, et voyons un nouveau
sujet
de moraliser.
diveté. Alors la Tortuë, à qui ce mespris du Liévre servit d’un juste
sujet
de s’en offencer, ne luy fist point d’autre respo
e verroient en cét équipage s’en estonnassent, et que ce leur fust un
sujet
de dire ; « D’où vient ceste abomination, qui obs
int d’homme qui sçache tout, et c’est, sans doute, ce qui luy a donné
sujet
de rire ». Apres cecy, Xanthus l’ayant derechef i
me elle est, une marque ordinaire de celle de l’ame, j’auois un juste
sujet
d’apprehender que pour cette raison ce pauvre Esc
bec dans le gosier du Loup. En effect, je pense qu’elle avoit quelque
sujet
de le remercier, de ce qu’ayant une nature si san
n’y a point de jeu à se vouloir vanger de ceux à qui nous avons donné
sujet
de nous nuire ; Et qu’en tout cas il vaut mieux e
e leur nature. Or cela ne se peut pas dire des richesses, qui sont le
sujet
de ce Discours, pource que la jouyssance en est m
ueux. Il ne reste maintenant qu’à faire voir que les riches sont plus
sujets
à la mort violente que les pauvres : ce que je mo
le à celle du feu, ne se peut soustenir sans destruire et consumer le
sujet
où il faut qu’elle s’attache de necessité. Cela e
ar les Coqs, en leurs contentions mutuelles, d’où il luy fait prendre
sujet
de s’appaiser. Car, dit-elle à part soy, comment
elque succession. Mais plus que tous ces gents-là, les Ambitieux sont
sujets
à faire de pernicieux desseins, et qui n’aboutiss
s differentes. D’ailleurs, il est comme impossible de bien prouver un
sujet
, sans alleguer quantité d’Histoires, que l’on ne
nes gens pour estre plus brusques que les Vieillards, sont aussi plus
sujets
à faillir ; à raison dequoy ils s’imaginent bien
mmes, selon la complexion ou l’humeur qui predomine en eux, sont plus
sujets
à ce vice les uns que les autres, principalement
ment les Phlegmatiques et les Melancoliques. Car estans naturellement
sujets
à la peur, ils apprehendent sans cesse d’avoir fa
Maistre, et font leurs delices de la substance et du sang des pauvres
sujets
; En cela mille fois plus inhumains que les Canni
tes ordinaires de mes Allegories, dont il faut accuser la richesse du
sujet
, plustost que l’abondance de mes pensées, ausquel
n honneste homme ; et venons à faire une plus haute application de ce
sujet
, à sçavoir, à la vanité des plus grandes entrepri
’Ours luy avoit dit à l’oreille : Mais ce pauvre homme ayant un juste
sujet
de le tancer ; « Il m’a conseillé », luy respondi
ope : « n’as-tu point chez toy quelques enfans qui soient fâcheux, et
sujets
à pleurer ? Si cela est, prends-moy pour leur Ped
d’esprit, nous voyons d’ordinaire que les plus habiles sont les plus
sujets
à l’amour des choses naturelles, et qu’ils troubl
ire presque tous-jours sur soy-mesme une generalle risée. A cela sont
sujets
entre les autres les mauvais Poëtes, qui recitent
lques autres, ce sont des choses que je tiendray tousjours pour estre
sujettes
à caution, jusqu’à ce qu’on m’en ait donné des as
ces ? N’est-ce pas luy qui s’est reservé la vengeance, non pour autre
sujet
, que pour la satisfaction des affligez ? N’est-ce
ue celuy-cy, ou dans une Republique de Lacedemone, pour n’estre point
sujet
à la calomnie. Si nous avons une parfaitte asseur
s grands personnages, qui ont esté amoureux sur leurs vieux jours, et
sujets
à ceste passion déreiglée, autant que la foibless
it en pleurant. Alors Hermès lui apparut à lui aussi, et apprenant le
sujet
de ses pleurs, il plongea et lui rapporta aussi u
s capable de renforcer la violence du feu, à cause de la petitesse du
sujet
qu’on oppose à son activeté ; D’ailleurs si l’on
de ressource, encore ne nous arrestons-nous pas là : Ce n’est pas un
sujet
de consolation pour nous, car en mesme temps cest
ne voir point d’heure ny d’occasion où le danger ne se mesle, d’estre
sujet
à rendre un severe compte de son administration,
un anneau qu’il avoit expressément jetté dans la Mer, afin qu’il eût
sujet
de s’en attrister, fût à la fin pendu en public,
utée parmy les compagnies, et qui approche en quelque façon de nostre
sujet
. Car Esope ayant si bien fait parler les Animaux,
es passoient d’un corps à l’autre jusques à la fin des siecles, donna
sujet
à ceste opinion, et fist croire à beaucoup de gen
-puissance de l’Ouvrier. Je m’estendrois plus au long sur un si ample
sujet
, n’estoit que ma diggression a esté trop importun
on ouvrage sera désormais la base de tout ce qu’on écrira sur le même
sujet
. Nous voulons surtout espérer qu’il nous donnera
é une hésitation justifiée par le nombre restreint de celles dont les
sujets
avaient été indirectement tirés de Phèdre. M. Gas
ait bien à sa place. Eude, en effet, a rarement emprunté à autrui les
sujets
de ses fables, et par suite j’ai fini par penser,
e de Sacy l’a rendu par ce membre de phrase : « Choisissant quelques
sujets
pour y peindre mon infortune. » Il y avait là un
Phèdre son vrai sens, il faut le traduire ainsi : « Adoptant certains
sujets
pour mon malheur. » Si l’on accepte ce sens, il
vre III, déclarer d’une part qu’il a pour son malheur adopté certains
sujets
, et d’autre part se plaindre, non d’avoir été, ma
de son premier livre jusqu’à la fin de la première partie du IVe, les
sujets
de ses fables sont presque tous empruntés à Ésope
t opuscule, qui occupe 44 pages, contient des poèmes latins, dont les
sujets
sont empruntés à la Bible.) 3º Poëmes chrestiens
le cinquième livre était suivi des fables dont Gude avait emprunté le
sujet
à Romulus, qu’il avait mises en vers ïambiques et
aginée, on trouvera peut-être que j’ai pu, sans trop m’écarter de mon
sujet
, parler un peu du Querolus. Section III. Manu
ves erreurs relatives au nombre des fables, il me reste à relever, au
sujet
des prétendues variantes tirées du manuscrit de D
nouvelles fables, la fixation de l’âge de Pétrone. Il avait pris pour
sujet
de sa satire intitulée Eumolpe, l’histoire de la
t oubliée, et, pendant le long espace de temps écoulé, nul n’a, à son
sujet
, rien recherché, soulevé ni débattu. Aussi m’étai
sans préoccupation ni des sources diverses ni de la nature variée des
sujets
. Quand on cherche à mettre un peu d’ordre dans ce
emploie, et il n’aurait pas, en déclarant avoir emprunté à Avianus le
sujet
de la malencontreuse fable, rendu sa fraude imméd
faite. Ce qui est d’autant plus vraisemblable qu’il dit avoir tiré ce
sujet
d’Avien qui ne l’a jamais traité. Ajoutez a cela
des fables de Phèdre un peu transformées. Or, comme on y retrouve les
sujets
de huit des fables nouvelles, il est indubitable
g, ni à Wissembourg, le Codex Wissemburgensis fabularum Æsopiarum, au
sujet
duquel vous m’avez fait l’honneur de m’écrire. À
la provenance phédrienne de ces fables, il entre dans le cœur de son
sujet
, et se demande quelle est leur importance philolo
ication plausible : Phèdre avait puisé dans le texte grec d’Ésope les
sujets
de ses fables ; elles pouvaient donc, dans une ce
on pourrait, dans ce cas, très exactement déterminer le nombre et les
sujets
. Il est évident que la collection de Wissembourg
u Romulus primitif m’ayant déjà permis de déterminer le nombre et les
sujets
des fables de l’Æsopus ad Rufum, puis-je, en la p
celles de l’Æsopus ad Rufum, elles sont loin de ne porter que sur des
sujets
traités dans cet Æsopus. D’une part, sur les soix
un mot les deux collections présentent au total quatre-vingt-dix-neuf
sujets
de fables dont quarante-sept, c’est-à-dire presqu
nique ; cela est démontré non seulement par la plus grande partie des
sujets
traités et par leur texte, mais encore par leur o
ne s’est pas fait attendre, mais qui ne m’a pas permis de garder à ce
sujet
la moindre illusion : « Dijon, le 10 février 187
u Romulus ordinaire, vient au verso du feuillet 128 une fable dont le
sujet
a été traité dans Avianus ; c’est celle du Lion e
imitation servile, puis quinze dernières, qui, presque toutes par les
sujets
et toutes sans exception par les développements l
me du Romulus mixte de Berne. Il est probable que les fables dont les
sujets
se retrouvent dans les Dérivés partiel et complet
Fontaine, envisageant ainsi la question, il constate qu’en dehors des
sujets
les fables de Phèdre et celles de l’Anonyme n’ont
ion, qu’en effet, comme dans les fables de Romulus on reconnaît « les
sujets
et les vers de Phèdre », de même celles de l’Anon
celles de l’Anonyme, comparées à celles de Romulus, offrent les mêmes
sujets
et des idées et des expressions souvent identique
lles ce qui caractérise les fables de l’Anonyme. Ainsi, en dehors des
sujets
religieux qu’Hildebert devait surtout traiter, ce
scrit, chaque fable latine est précédée d’une miniature appropriée au
sujet
et suivie d’une traduction française en vers de h
n, que nous avons ajouté quelques gravures, en petit nombre, dont les
sujets
ont été fournis par des livres exécutés à la même
les doubles emplois, il a eu soin de ne copier que les fables dont le
sujet
n’avait pas été traité dans celles des deux premi
est orné de cinquante-huit miniatures coloriées, qui représentent les
sujets
des fables, et dont la conception et l’exécution
10. De ces quarante-deux fables, trente-sept se rapportent par les
sujets
à celles du Romulus ordinaire. Celles qui corresp
La Pie et sa Queue. Or, sur ces cinq fables, il y en a deux dont les
sujets
ont été traités dans les Fabulæ antiquæ : ce sont
; car, bien que son œuvre ne comprenne que quarante-deux fables, les
sujets
dont il a fait usage n’ont pas tous été traités d
distinction est sans intérêt ; car Neckam n’y a rien puisé. Quand le
sujet
traité par lui, lui était fourni à la fois par le
ces termes : Si datur illis turba Canum. Il y a mieux : lorsque le
sujet
qu’il met en vers ne lui est pas fourni par le Ro
ps disparu. On peut aussi supposer que Neckam a puisé dans Phèdre les
sujets
ou tout au moins deux des cinq sujets que le Romu
Neckam a puisé dans Phèdre les sujets ou tout au moins deux des cinq
sujets
que le Romulus ordinaire ne pouvait lui procurer.
e Nilant ; je ne connais pas de collection ancienne qui contienne les
sujets
de la deuxième et de la troisième ; la neuvième f
-elles été empruntées à Phèdre ; peut-être Neckam en a-t-il trouvé le
sujet
dans un manuscrit complet de cet auteur. C’est là
ns les deux manuscrits de la Bibliothèque nationale, et qui, avec des
sujets
différents, donnent aux deux collections le même
ent j’accepte le nombre de cinquante. Par cette liste on voit que les
sujets
des fables du Romulus de Nilant, non seulement so
omulus primitif, il doit différer et il diffère non seulement par les
sujets
, mais encore par la rédaction du texte des Fabulæ
textes des fables, qui, dans les deux collections, traitent des mêmes
sujets
? Prenons alors pour exemple la fable Le Chien et
gbéien sont précédées de titres très explicites qui font connaître le
sujet
de chacune. On les trouvera dans le second volume
et la Brebis pour partager le produit de leur chasse commune. Mais ce
sujet
de fable n’y est traité qu’une fois. Dans les man
fables, la place qui leur a été donnée tout à la fin du Dérivé et les
sujets
même qu’elles traitent, me portent au contraire à
renardie.” — “Et voilà, continue le trouvère, pourquoi j’ai pris pour
sujet
de mon prologue l’éloge du comte Guillaume, à l’e
ne publier, à la suite du Romulus Burnéien, que les fables, dont les
sujets
ne se trouvaient ni dans la collection de ce Romu
du Dérivé. Il en est autrement des sept dernières ; en effet, par les
sujets
elles correspondent bien toutes à celles du Dériv
me ces sept fables présentent un texte, qui, malgré la similitude des
sujets
, n’est ni celui du Dérivé complet, ni celui du Ro
d’enfant. Or, de la nomenclature qui précède il ressort que ces deux
sujets
de fables sont également traités dans le Dérivé h
cord dans leur division en livres. Il faut en outre observer que les
sujets
traités dans chacune sont également pareils, et à
angères au Romulus de Nilant, le versificateur n’en a pas inventé les
sujets
; il en a trouvé des rédactions en prose, les a t
is fables n’appartenaient pas à une seule et même collection ; car le
sujet
de l’une d’elles, celle du Loup qui va à Rome, a
is, qui, on se le rappelle, a pris en dehors du Romulus ordinaire les
sujets
de ses dernières fables. Maintenant, si, en l’abs
eurs, pour grossir le nombre de leurs fables, ont pu en emprunter les
sujets
à des collections diverses. C’est un fait qui a é
publiée à la Haye en 1725, l’éditeur a écrit : « J’ai choisi quelques
sujets
pour me consoler de mes malheurs. » Deux traduct
ouen en 1736 et en 1758, portent, la première : « Choisissant quelque
sujet
pour y peindre mon infortune » ; la seconde : « C
pour y peindre mon infortune » ; la seconde : « Choisissant quelques
sujets
qui ayent rapport à mon infortune. » En 1806, un
Didot son interprétation, dans laquelle on lit : « J’en ai plusieurs (
sujets
) qui ont rapport à mon infortune. » Dans sa trad
rnest Panckoucke traduisait ainsi le vers de Phèdre : « Cherchant des
sujets
dans les malheurs que j’ai éprouvés. » Enfin, en
ibe, interprétant de même la pensée de Phèdre relativement à certains
sujets
choisis pour ses fables, la formulait dans cet al
eitung, p. xxx. 543. Voyez notamment la fable 59, qui traite le même
sujet
que la fable 21 du Romulus Roberti. 544. Romulu
▲