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1 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XCV. Du Singe, et de ses Enfans. »
it-il : « c’est à Jupiter à donner le prix de la Beauté à qui bon luy semblera  : Pour moy, mes Enfans me semblent si gentils, et
le prix de la Beauté à qui bon luy semblera : Pour moy, mes Enfans me semblent si gentils, et de si bonne mine, qu’ils meritent
us sont déguisées, quand nous les voyons par les yeux de l’amitié. Il semble que nous soyons comme les Icteriques, à qui tous
l semble que nous soyons comme les Icteriques, à qui tous les objects semblent jaunes, pource qu’ils ont une jaunisse épanduë da
2 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre premier. — XXII. Le Chesne et le Rozeau. » p. 70
eil,
 Brave l’effort de la tempeste.
 Tout vous est Aquilon ; tout me semble Zephir.
 Encor si vous naissiez à l’abry du feüil
Sur les humides bords des Royaumes du vent.
 La Nature envers vous me semble bien injuste. Vostre compassion, luy répondit l’A
3 (1180) Fables « Marie de France, n° 34. Le roi des singes » p. 569
fu. « De mei e de ma femme di e de mun fiz que tu veiz ici, quei t’en semble  ; nel me celer ! » « Ceo que m’en deit », fet il,
quei t’en semble ; nel me celer ! » « Ceo que m’en deit », fet il, «  sembler  : tu es singe e ele singesse, leide, hiduse e fel
4 (1495) Hecatomythium primum - Hecatomythium secundum « [Hecatomythivm primvm] — Abstemius 41. De sve et cane » p. 
æ multorum bonorum causa esse consueuere. e. Le texte de 1495, qui semble corrompu et difficilement compréhensible en l’éta
5 (1495) Hecatomythium primum - Hecatomythium secundum « [Hecatomythivm secvndvm] — Abstemius 124. De opilione qvi inter canes lvpvm alverat » p. 
e nous n’avons pas relevé dans les éditions postérieures à 1505, nous semble néanmoins nécessaire pour l’intelligence de la ph
6 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « AU LECTEUR. Sur le sujet des Fables. »
nces, et conformitez d’où l’on peut tirer le sujet des fables ; Il me semble neantmoins qu’il s’en trouve trois principales, d
des bornes de leur Art, ils inventent ingenieusement ce que bon leur semble  ; et cela leur reüssit avecque tant de bon heur,
nom. Ce qui nous apprend que les hommes qui s’ayment par trop, et qui semblent faire gloire de mespriser autruy, enchantez par l
croit sa moitié, comme se l’imagine le Poëte Aristophane. Mais il me semble plus à propos de dire que ceste Fable a esté inve
ut cela seroit superflu, puisque dans celles d’Esope vous avez, ce me semble , une matiere assez ample, pour juger de l’utilité
7 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CIII. Du Lion, et de la Chévre. »
es Discours soient profitables, et plausibles. En quoy, certes, il me semble qu’elle considere judicieusement quel est le Cons
aller où il l’invite, et à boucher l’oreille à ses persuasions. Cecy semble contenir le mesme sens mystique, que la Fable d’U
8 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre premier. — III. La Grenoüille qui se veut faire, aussi grosse que le Bœuf. » p. 376
faireaussi grosse que le Bœuf. Une Grenoüille vid un Bœuf, Qui luy sembla de belle taille. Elle qui n’estoit pas grosse en
9 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre premier. — II. Le Corbeau et le Renard. » p. 124
: Et bon jour, Monsieur du Corbeau. Que vous estes joly ! que vous me semblez beau ! Sans mentir, si vostre ramage Se rapporte
10 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CXV. De la Chauue-souris, et du Buisson, et du Plongeon. »
t la sienne. Discours sur la cent-quinziesme Fable. Voicy, ce me semble , une des plus estranges inventions de nostre Auth
ce qu’il dit de la Chauve-souris, témoigne un naturel avare : Dequoy semblent faire foy les yeux surveillans, les ongles crochu
11 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre sixiéme. — II. Le Lion et le Chasseur. » p. 326
II. Le Lion et le Chasseur. Les Fables ne sont pas ce qu’elles semblent estre ; Le plus simple animal nous y tient lieu d
rtes de feinte il faut instruire et plaire ; Et conter pour conter me semble peu d’affaire. C’est par cette raison qu’égayant
12 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — Description du corps, et de la vivacité de son esprit. Chapitre II. »
et la peine qu’il avoit à se faire entendre. Toutes lesquelles choses semblent avoir esté cause de sa servitude. Car c’eust esté
13 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LVII. De l’Asne malade, et des Loups. »
r consequent les mesmes instructions, il seroit hors de propos, ce me semble , que je m’arrestasse à la moraliser.  
14 (1180) Fables « Marie de France, n° 96. Le lièvre et le cerf » p. 658
Un lievres vit un cerf ester ; ses cornes prist a reguarder, mut li sembla bele sa teste. Plus se tint vil que nule beste, q
15 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LX. De la Puce, et de l’Homme. »
leguer de cela, c’est que la faute consistant en la seule volonté, il semble qu’elle ne soit pas moindre aux foibles qu’aux pu
r en quelque façon. Or est-il que les foibles et les petites gents me semblent entierement despourveus d’appuy, pour éviter le j
16 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LI. Du Paon, et du Rossignol. »
apable de rendre heureux un animal moins arrogant que luy. Certes, il semble que la sage Nature ait doüé châque personne de ce
contre-poids de leur imperfection, l’on ne s’y trompera guere, ce me semble . Car il se void d’ordinaire qu’un homme extrémeme
ément obliger les hommes, non seulement à ne point mespriser ceux qui semblent imparfaicts, mais encore à estre contents de leur
17 (1180) Fables « Marie de France, n° 81. Le prêtre et le loup » p. 687
re di par tei ! » Li lus li dist : « Jeo ne sai quei. » — « Di que te semble , si espel ! » Respunt li lus, il dit : « Aignel !
18 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CX. Du Renard, et du Leopard. »
rps, que celle d’un bel esprit, si est-ce qu’il est impossible, ce me semble , qu’en leur ame ils ne trouvent ce dernier plus e
19 (1570) Cento favole morali « CENTO FAVOLE MORALI. raccolte, et trattate in varie maniere di versi da m. gio. mario verdizoti. — [51.]. DELLE MOSCHE NEL MELE. » p. 80
sso la gola altrui guida a mal fine. 4. [NdE] Le sens de la phrase semblerait plutôt appeler le verbe « dettar ».
20 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CXVI. De deux Hommes, et d’un Asne. »
é, mais que le Ciel reserve à d’autres qu’à eux. En quoy certes il me semble qu’il y a beaucoup de Justice. Car je ne voy poin
21 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre deuxiéme. — XViI. Le Paon se plaignant à Junon. » p. 509
tes de soyes, Qui te panades, qui déployes Une si riche queuë, et qui semble à nos yeux La Boutique d’un Lapidaire ? Est-il qu
22 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre cinquiéme. — XVII. Le Liévre et la Perdrix. » p. 473
Lievre et la Perdrix concitoyens d’un champ, Vivoient dans un état ce semble assez tranquille : Quand une Meute s’approchant O
23 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — La vente d’Esope. Chapitre V. »
nas ; « tout ce que j’ay à vous dire, c’est qu’Esope, qui jusques icy semble avoir esté muet, a maintenant la parole libre ».
, pour en faire à ta volonté, et le vendre, ou le donner à qui bon te semblera  ». Apres donc que Zenas pouvant disposer d’Esope,
ir achepté un valet si monstrueux, et si difforme que celuy-cy, et il semble proprement qu’il ne l’ait pris que pour servir de
24 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXXV. De la Nourrice, et du Loup. »
pé meschamment ». Discours sur la huictante-cinquiesme Fable. Il semble qu’Esope ait voulu dire par ceste Fable, qu’il ne
midité, qui se rencontrant avec excez dans le temperament des femmes, semble alentir de necessité leur chaleur naturelle, et l
ter foy aux paroles d’une femme, si on ne la connoist bien, ce qui me semble tresdifficile.  
25 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XIV. Du Lion affoibly de vieillesse. »
n de nos fautes, jusques à nous traicter inhumainement. Ce fut, ce me semble , le plus grand de tous les maux du bon Job, de se
b, de se voir exposé sans suject aux railleries de ses familiers, qui sembloient se tourner du costé de son malheur, et conspirer
26 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XVII. Du Milan malade. »
scours sur la dix-septiesme Fable. Pource que ceste Fable du Milan semble contraire en quelque façon à la Religion Chrestie
27 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXV. Du Pescheur. »
ue chose en la cinquiesme Fable, que pour la matiere de celle-cy, qui semble plustost appartenir à la bien-seance exterieure,
28 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre sixiéme. — VI. Le Renard, le Singe, et les Animaux. » p. 81
lle singeries : Passa dedans ainsi qu’en un cerceau. Aux animaux cela sembla si beau, Qu’il fut élû : chacun luy fit hommage.
29 (1180) Fables « Marie de France, n° 14. Le lion malade » p. 481
ut se cremeint. Ore me veient afieblïé, defulé me unt e avilé. Mut me semble greinur vilté de ces kis furent mi privé a ki jeo
30 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre deuxiéme. — V. La Chauvesouris et les deux Belettes. » p. 172
voyez mes aisles : Vive la gent qui fend les airs. Sa raison plut et sembla bonne. Elle fait si bien qu’on luy donne Liberté
31 (1180) Fables « Marie de France, n° 35. L’âne et le lion » p. 151
pur fierté k[e]’ en tei as, mes pur le cri que tu crias, que tant lur semble espoëntable que tuz te tienent pur deable. » Si e
32 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE J. Du Coq, et de la pierre precieuse. »
cette premiere Fable, de les representer par la pierre precieuse, qui semble estre plus belle à nos sens que toute autre chose
lement naistre en soy-mesme le desir de la posseder, soit qu’elle luy semble trop relevée, ou qu’il ne puisse jouyr trop facil
33 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXVIII. Du Chien envieux, et du Bœuf. »
urs Prochains des déplaisirs qu’ils ne pourront jamais reparer. Il me semble que nous avons cy-dessus assez amplement parlé de
urce que plusieurs personnes en sont atteintes, il ne sera pas, ce me semble , hors de propos de leur choisir un conseil saluta
34 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CXVII. Du Liévre, et de la Tortuë. »
esme Fable. De quelque façon que je considere ceste Fable, elle me semble susceptible de plusieurs sens differents, comme n
me incroyables, les actions des hommes extraordinaires. Dequoy, ce me semble , l’on ne pourra pas douter, si l’on considere ind
35 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE IX. Du Sanglier, et de l’Asne. »
nt, avecques des livres diffamatoires, et des outrages publics. Il me semble que ces grands personnages ne disoient pas autrem
lus mediocre, et presque aussi grande que l’embrasement, alors le feu semblera tirer des forces de soy mesme, et s’aigrir contre
comment ceste action procede de la raison, bien que toutesfois il me semble superflu de le prouver, veu la prodigieuse quanti
36 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XCVII. Du Tygre, et du Renard. »
nt veu le Prince, il dit au Capitaine qui les luy monstroit ; « Il me semble voirement que ceux-cy sont braves gents, mais j’e
xemples, sinon, que l’orgueil est bien souvent abattu d’une façon qui semble extraordinaire, et par des Ennemis impuissants en
de Goliat, quelque orgueilleux que fût ce Geant. Or quoy que cela ne semble pas ordinaire en la Nature, si est-ce qu’on en pe
37 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE VI. Du Lion, et de quelques autres Bestes. »
e hazard leur fait escheoir. Or contre ces marques de tyrannie, il me semble que les pauvres n’ont point de remede, que la pat
38 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre sixiéme. — V. Le Cochet, le Chat et le Souriceau. » p. 716
bon cœur. Sans luy j’aurois fait connoissance Avec cet animal qui m’a semblé si doux. Il est velouté comme nous, Marqueté, lon
39 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXXII. De la Mouche, et du Chariot. »
s’accommoder des inventions des morts, affin que de ces lumieres qui semblent esteintes, et qui toutesfois ne le sont pas, leur
vante d’avoir fait toute la poussiere de la lice. Je ne trouve, ce me semble , rien plus à propos dans tout l’ouvrage de nostre
40 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CIV. De la Corneille, et de la Cruche. »
ue toutes ces choses se doivent attribuër, veu le desir que la Nature semble monstrer de sa conservation, qui est double, à sç
hant la nature des Elephants, apres lesquels il n’est pas aisé, ce me semble , de pardonner à l’erreur de ceux qui les ont jugé
romperies, et se rend mesme capable de faire certaines choses, qui ne semblent dépendre que de la cognoissance des Arts. Pour ce
s praticquer à poinct nommé. Bref, en toute la suite de leur vie, ils semblent en quelque façon s’éloigner de la nature brutale,
jamais, ny pour les coups, ny pour la faim et que toutes choses leur semblent indifferentes au prix de leur Maistre, voire mesm
a nature de leur langage entierement diverse de la nostre, et qu’elle semble inarticulée. On dit que nostre Esope estoit de ce
e bien loing nostre valeur, ny les Elephants, auprés desquels nous ne semblons que des Mouches, ny les Tygres, dont la legereté
istre de la perfidie du serviteur, en quoy il est aisé de dire, ce me semble , que l’Animal n’avoit pas ce dessein ; mais que s
maque, de la Déesse Minerve, qui preside à la Prudence. En quoy il me semble plus judicieux que Virgile, qui ne donne pour con
. En un mot, c’est elle mesme qui produict tous les effects, qui nous semblent admirables dans le commerce du monde. Cette Reyne
41 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 347 » p. 271
être délivrés de ta présence. De moi, au contraire, le nom même leur semble beau, le plus beau, par Zeus, de tous les noms. A
42 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre quatriéme. — XI. La Grenoüille et le Rat. » p. 384
. J’ay regret que ce mot soit trop vieux aujourd’huy, Il m’a toujours semblé d’une énergie extrême. Mais afin d’en venir au de
43 (1180) Fables « Marie de France, n° 53. L’ermite » p. 664
s’en fu alez, [si] s’est li vileins purpensez que grant merveille li sembla de la gate quë il garda ; ne se pot mië astenir q
44 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXXVII. Des Oyseaux, et des Bestes à quatre pieds. »
te-septiesme Fable. Quant à la trahison de la Chauve souris, il me semble qu’elle est avecque raison punie par les autres O
lle, il le fait, sans doute, pource que la cause de nostre Ennemy luy semble plus juste, ou plus asseurée que la sienne. Mais
45 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 106 » pp. 75-75
est ainsi que souvent notre attente est trompée : les choses qui nous semblaient fâcheuses tournent à notre avantage, et celles qu
46 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — Par quelle advanture Esope reçeut le don de bien parler. Chapitre IIII. »
ue pour la grande chaleur qu’il faisoit. Durant qu’il dormoit, il luy sembla voir que la Fortune se presentoit devant luy, et
47 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 229 » pp. 348-348
ommunauté et partage-le. » Le loup confondu abolit ses lois. Ceux qui semblent légiférer selon la justice ne s’en tiennent pas e
48 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XCIII. De deux pots flottans sur l’eau. »
t du fils, du Seigneur et du sujet ; il faudra neantmoins qu’elle les semble égaler par le poinct où ils s’entr’ayment. Par ex
49 (1180) Fables « Marie de France, n° 37. Le lion et le paysan » p. 284
ne deit nïent entendre a fable kë est de mençuinge ne a peinture que semble sunge ; ceo est a creire dunt hum veit l’ovre, qu
50 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — Esope est derechef vendu. Chapitre VII. »
qu’il ne tient qu’à cela », dit un de leur trouppe, « il n’y a ce me semble , aucune Loy, qui vous deffende d’achepter le plus
elle tu n’as nullement besoin de mon conseil : fay lequel des deux te semblera le meilleur, ou de m’achepter, ou de me laisser :
aye de celuy-cy ? » « A ce que je vois », respondit le marchand, « tu sembles n’estre icy venu que pour dépriser ma marchandise
51 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — De quelles viandes Esope traicta les Hostes de Xanthus. Chapitre XIV. »
Les escoliers loüerent d’abord une si belle entrée de table, qui leur sembla fort propre à des Philosophes ; pource que c’est
52 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — Du second service de Langues. Chapitre XV. »
ien viste, et sans s’émouvoir autrement : « Va », luy dit-il, « tu me sembles étre un tres mauvais homme de te mesler des affai
53 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXII. Du Loup, et de la Truye. »
pproche pour les assister, à cause qu’il rend leur Vertu suspecte, et semble la vouloir faire dépendre de sa malice. Ce fut po
54 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre premier. — XVI. La mort et le Buscheron. » p. 60
s les jours
 La mort à son secours.
 O mort, luy disoit-il, que tu me sembles belle !
 Vien viste, vien finir ma fortune cruell
55 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — Esope ameine à son Maistre un homme niais, et sans soucy. Chapitre XVI. »
ha le conviant à venir disner avecque son Maistre. Ceste nouveauté ne sembla pas estrange à ce Rustre, qui ne s’enquerant de r
mme il faut, et si bonne à mon goust, qu’il ne luy manque rien, ce me semble , pour estre bien assaisonné. Mais quoy ? si le Ma
56 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XVI. Du Lion, et du Rat. »
pratiquer, en consideration de sa noblesse et de sa dignité. Mais il semble que la Bonté Divine, pour nous convier à cela plu
umes entiers, pour la preuve de ceste mesme recognoissance, qui ne me semble que trop commune d’homme à homme, puis qu’elle a
57 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LVI. Du Lion, et du Renard. »
er des instructions pour ce qui est d’examiner les fourberies ; il me semble que pour les éviter, il doit suffire à l’homme bi
58 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXIV. De l’Asne, et du Loup. »
t laissent pour cét effet leur vray et naturel exercice, chose, ce me semble , la plus digne de reprehension qu’on puisse faire
59 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CXIII. Des Coqs, et de la Perdrix. »
intenant en quelque consideration d’honneste homme ? Si son outrage a semblé laid et hydeux dans son centre mesme, à sçavoir e
t d’étouffer toute sorte de ressentimens contre son ennemy, ce qui me semble la plus dangereuse action que puissent faire les
urs semblables ? Mais passons maintenant à un autre Discours, pour ne sembler trop prolixe en une chose que tout le monde cogno
60 (1180) Fables « Marie de France, n° 3. La souris et la grenouille » p. 384
danger. La suriz par amur demande a la reine de sa vïande, quei l’en semble , verité l’en di. « N’en mentirai », fet ele, « mi
61 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXXVIII. De l’Esprevier, et de la Colombe. »
autre nation vengera ceux du Levant des violences du Turc. Ce qui me semble estre des-ja visible en l’accroissement des Persa
62 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XCVI. Du Paon, et de la Gruë. »
quelque chose de loüable en eux, ils le mettent à si haut prix, qu’il semble que tout le monde leur en doive beaucoup de reste
63 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXXIII. De la Fourmy, et de la Mouche. »
grains de bled dont elle se nourrissoit, et l’eau des fontaines, luy sembloient d’aussi bon goust, qu’à son ennemie ses pastez et
pureté de ses fontaines, et le goust naturel de ses grains, par où il semble qu’elle nous apprend, que la vraye volupté ne con
64 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LIX. Du Lion, et de l’Homme. »
e Fable. L’allegorie de cette cinquante-neufviesme Fable, va ce me semble , à reprendre la vanité des Sculptures, et particu
nd si bien là dessus, qu’oubliant presque son mestier d’Historien, il semble s’estre persuadé qu’il est Orateur. Je n’en veux
65 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — La response d’Esope à un Jardinier. Chapitre IX. »
d’une grande peine par ce raisonnement. Va t’en maintenant, si bon te semble  : Je ne te demande rien pour ces herbes, et te pe
66 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — D’un seul grain de lentille qu’Esope fit cuire en un Pot, et de quelques autres choses facetieuses. Chapitre X. »
fles, et ainsi du reste, si bien que je ne suis point à blâmer, ce me semble  ». Xanthus se tournant alors vers ses amis : « à
67 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXVI. Du Chévreau, et du Loup. »
ages, et sont si charmez de leur bon sens, que toute autre chose leur semble ridicule, horsmis la production de leur esprit. I
68 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXII. De la Brebis, et de la Corneille. »
du temps avec injustice leurs foibles voisins. Nous avons dit, ce me semble , en peu de paroles, quelle est la cause ; et quel
69 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXXVIII. De l’Asne vestu de la peau du Lion. »
hées : « Asne mon amy », luy dit-il, « trompe, si tu peux, qui bon te semblera  : pour moy je te cognois trop bien pour estre deç
70 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXXIX. De la Grenoüille, et du Renard. »
veut faire croire plus excellent que l’on n’est, celle là toutesfois semble l’estre d’avantage, par qui l’on ne peut couvrir
71 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XLIX. De la Belette, et du Renard. »
u qu’auparavant ils estoient contents et libres. Mais pour moy, il me semble meilleur de l’appliquer à l’Estude des Lettres, e
72 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXIII. Du Renard, et du Buisson. »
touchant la maniere de converser avecque les hommes, à cause qu’il me semble fort difficile de les exprimer, veu que le nombre
73 (1180) Fables « Marie de France, n° 29. Le loup qui fut roi » p. 514
e autre beste ad apelee, tut autretel li demanda de sa aleine quei li sembla . La dolente volt meuz mentir que pur verité mort
74 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CXI. De Venus, et d’une Chatte. »
plus apparente que toutes les autres, c’est qu’un bien interdict nous semble plus grand, et nous fait imaginer que ce doit est
sont pas si-tost abandonnez à leurs passions, que toutes choses leur semblent changer de nature. Les laides s’embellissent en l
75 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « A MONSIEUR. MONSIEUR. DE SAINCT SYMON, premier Gentil-homme de la Chambre. du Roy, et son premier Escuyer. »
Fables. Je sçay, MONSIEUR, qu’à les considerer en leur escorce, elles semblent aux ames vulgaires de pures extravagances, et des
76 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XIX. Des Grenoüilles, et de leur Roy. »
esme, de s’étre plaintes derechef de l’autre. Quant à la premiere, il semble qu’Esope ait voulu blasmer la conduitte des homme
77 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXI. Du Larron, et du Chien. »
chose, dont l’administration nous est commise. Mais le meilleur ce me semble , c’est de remarquer si les caresses que nous en r
78 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LV. Du Vautour, et des autres Oyseaux. »
mesme temps que Dieu se donnoit à Eux pour vivifier leur ame ? Il me semble avoir leu dans les Histoires de Naples, le conte
79 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXVIII. Du Berger, et du Loup . »
dit à ses paroles, que d’en donner souvent de fausses. En quoy, il me semble que pour un vain plaisir de mentir, l’on perd une
80 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CXVIII. De l’Ours, et des Mouches à Miel. »
ce, comme elle est une espece de Justice sauvage et brutalle, elle me semble plus seante aux Bestes, qu’aux Hommes. Aussi ne l
81 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — Le voyage d’Esope en Delphes. Chapitre XXIX. »
esloigné de vostre ville, je vous admirois comme des personnes qui me sembliez valoir beaucoup, et meriter de grandes loüanges :
82 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE VIII. Du Laboureur et du Serpent. »
e, à la Cour du Roy Lycerus, adopta pour fils un jeune homme, qui luy sembla le plus aymable, et le mieux conditionné de toute
83 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXVIII. Du Laboureur et du Serpent. »
vivre plus fidelement avecque nous, et à n’y retomber jamais, cela me semble extrémement foible, puis qu’on peut alleguer auss
84 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXX. Du Loup, et de la Teste peinte. »
blons pas, ny du visage, ny de la stature. Ce qui doit suffire, ce me semble , pour soustenir ce que j’ay dit cy-dessus, à sçav
85 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXI. Du Renard, et du Bouc. »
fois qu’en sortant du monde. Ainsi les Amants, à qui toute entreprise semble facile, s’exposent assez souvent à la haine des g
86 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXIV. De l’Homme, et d’une Idole. »
s favoriser plustost par contraincte, que par affection ; De mesme il semble que les ames genereuses ne vueillent rien exiger
87 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — Subtile response d’Esope, touchant les superfluitez que la Nature rejette. Chapitre XVIII. »
ie, et le troisiesme aux injures. Cela estant, vous devez tous, ce me semble , vous contenter, et ne toucher plus au reste, vou
88 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXIII. De l’Enfantement des Montagnes. »
’une Armée innombrable le destroict de l’Hellespont ; lequel des deux semblera plus ridicule ? Ce sera, sans doute, celuy qui pa
89 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXXIV. Du Singe, et du Renard. »
contre les personnes envieuses du bien d’autruy, qu’à cause qu’il me semble veritablement qu’Esope luy fait joüer icy le pers
90 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXIII. De l’Arbre, et du Roseau. »
qui fût invincible à la corruption des presents ? Certainement il me semble , que c’eust esté aux Atheniens une grande injusti
91 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXVI. Du Renard, et du Chat. »
ù l’on desire arriver. Aussi est-il fort mal-aisé de discerner ce qui semble vray, d’avec ce qui l’est veritablement, sur tout
92 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXXII. D’un Enfant, et de sa Mere. »
les Vertueux, ou pour ceux qui ont de la disposition à le devenir, il semble qu’ils ne doivent point prendre part à la reprehe
93 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XCII. De deux Amis, et de l’Ours. »
i doit estre plustost imputé à peur, qu’à perfidie. Cét exemple ne me semble donc pas estre la vraye peincture de ce que les h
94 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XV. De l’Asne, et du Chien. »
e que dit Aristote, que nulle action naturelle n’est sans volupté, il semble que là où nous reüssissons le mieux, nous y preno
95 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXX. De l’Aigle, et du Corbeau. »
Mouton, par un desir qui le porta naturellement à le faire comme pour sembler égal à l’Aigle, et ne devoir rien ceder aux gener
96 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXXI. Du Dieu Mercure, et d’un Charpentier. »
e n’est jamais perdre le temps, de la pratiquer. Ce qui toutesfois ne semble pas tousjours vray dans le commerce du monde, pui
97 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXXIII. D’un Homme qui avoit deux femmes. »
iscours sur la huictante-troisiesme Fable. Esope nous donne, ce me semble , a entendre par cette Fable, qu’il avoit de l’ave
nt leur est entierement retranchée, cela ne sera pas difficile, ce me semble  ; Car avec ce que leur humeur froide ne s’accommo
98 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — Xanthus fait un present d’Esope à sa femme. Chapitre VIII. »
ment », luy dit-elle, « quelque contrefait que soit cét infame, il me semble facetieux : Je veux donc faire ma paix avecque lu
99 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — Du present fait à la maistresse de Xanthus. Chapitre XII. »
à son Maistre, et le caresse de la queuë. Il falloit donc bien, ce me semble , Seigneur, que tu me disses, Esope porte cecy à m
100 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXI. De la Fourmy, et de la Cigale. »
at prospere à une condition penible et traversée. La pauvreté ne leur sembla point nouvelle en leurs vieux jours : ils se l’ét
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