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1 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXIII. De l’Arbre, et du Roseau. »
iscours sur la soixante-troisiesme Fable. Icy nous aprenons que le Sage fait quelquesfois gloire de ceder au temps, et qu
nt le siege de la Vertu ; Qu’au reste, plus on est ferme, plus on est sage , et que c’est une proprieté presque Divine, d’est
rveu que nous distinguions deux choses, à sçavoir les déportements du Sage , eu égard à soy-mesme, et pareillement la façon d
ent commises les plus importantes charges des grands Estats. Quant au Sage consideré en particulier, c’est proprement celuy
gorie de nostre Fable, Esope n’a pas entendu ceste derniere espece de Sages , et qu’il n’a non plus voulu parler du Sage consi
ceste derniere espece de Sages, et qu’il n’a non plus voulu parler du Sage consideré selon soy mesme, mais plustost à l’egar
, que pour leur interest propre. Si quelqu’un d’eux est veritablement Sage , la plus terrible des choses humaines, qui est la
se roidir, et à tenir ferme. L’on peut voir par là de quelle sorte le Sage doit s’accommoder à l’occasion, sans déchoir tout
2 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre sixiéme. — X. Le Lievre et la Tortuë. » p. 226
vous n’atteindrez point Si-tost que moy ce but. Si-tost ? Estes-vous sage  ? Repartit l’animal leger. Ma commere il vous fau
leger. Ma commere il vous faut purger Avec quatre grains d’ellebore. Sage ou non, je parie encore. Ainsi fut fait : et de t
3 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXIV. De l’Homme, et d’une Idole. »
presque tous-jours euë touchant les Anciens ; à sçavoir, que les plus sages d’entr’eux n’ont creu la pluralité des Dieux que
ts, et à qui Plutarque a voulu assigner une place au Banquet des sept Sages , auroit-il religieusement introduit en ceste Fabl
t mesme qu’elle les convie à recevoir ses biens-faicts. Au reste, les Sages ne sont pas tous-jours d’humeur d’acquerir des bi
u dernier âge, où possible pour publier avecque plus d’efficace leurs sages maximes, et qu’à ce besoin ils se servissent des
4 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXXIV. Du Singe, et du Renard. »
le veritablement qu’Esope luy fait joüer icy le personnage d’un homme sage et consideré, plustost que d’un meschant ; et qu’
autres, qui ne regnoient que par la beauté ; de façon que les hommes sages , c’est à dire, ceux qui parvindrent à une plus ha
es, ny toutes leurs violences ne les sçeurent jamais tirer. Or de ces Sages , qui avoient atteint plus que tous les autres à l
r, ny de nostre institution. Il suffit d’avoir monstré l’intention du sage Esope, à sçavoir que les gents bien avisez n’ont
5 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre premier. — III. La Grenoüille qui se veut faire, aussi grosse que le Bœuf. » p. 376
i bien qu’elle creva. Le monde est plein de gens qui ne sont pas plus sages  : Tout Bourgeois veut bastir comme les grands Sei
6 (1180) Fables « Marie de France, n° 99. L’homme et le navire » p. 690
i face sun pleisir. Aprés cel mot tost ariva la u il vot e desira. Li sages deit reisnablement prier [a] Deu omnipotent que d
7 (1180) Fables « Marie de France, n° 70. Le lion malade » p. 336
s s’en puisse repeirer. » Par me[i]mes ceste raisun, quant fols prent sage a cumpainun, si nule rien deveient partir, le sag
, quant fols prent sage a cumpainun, si nule rien deveient partir, le sage se set al meuz tenir, par parole l’autre deceit ;
8 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre cinquiéme. — IX. Le Laboureur et ses enfans. » p. 42
Il en rapporta davantage. D’argent, point de caché. Mais le pere fut sage De leur montrer avant sa mort, Que le travail est
9 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre cinquiéme. — XIX. Le Lion s’en allant en guerre. » p. 
Et le Liévre pourra nous servir de courrier. Le Monarque prudent et sage De ses moindres sujets sçait tirer quelque usage,
10 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LVII. De l’Asne malade, et des Loups. »
l’Asnon. Remarque sur la cinquante-septiesme Fable. La courte et sage response de l’Asnon, dément tellement sa nature,
11 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre cinquiéme. — XI. La Fortune et le jeune Enfant. » p. 174
y disant, Mon mignon, je vous sauve la vie. Soyez une autre fois plus sage , je vous prie. Si vous fussiez tombé, l’on s’en f
12 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XLVI. Du Ventre, et des autres Membres. »
at, on députa vers luy Menenius Agrippa, qui estoit pour lors le plus sage , et le plus authorisé de tous les Romains. Celuy
à cognoistre combien sont puissantes et judicieuses les inventions du sage Esope. Je croy qu’il n’est pas besoin apres cela
13 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre cinquiéme. — II. Le Pot de terre et le Pot de fer. » p. 378
ot de terre un voyage. Celuy-cy s’en excusa ; Disant qu’il feroit que sage De garder le coin du feu ; Car il luy faloit si p
14 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XVIII. De l’Arondelle, et des autres Oyseaux. »
, où la jeunesse emportée des tourbillons de son ardeur, mesprise les sages enseignements des Vieillards, et se precipite inc
miers compagnons. Cela nous apprend que ceux dont nous mesprisons les sages advis, s’alliennent ordinairement de nous, et se
15 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre cinquiéme. — XVII. Le Liévre et la Perdrix. » p. 473
es miserables : Car qui peut s’asseurer d’estre toûjours heureux ? Le sage Esope dans ses Fables Nous en donne un exemple ou
16 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre sixiéme. — XIII. Le Villageois et le Serpent » p. 176
s et le Serpent Esope conte qu’un Manant Charitable autant que peu sage , Un jour d’Hyver se promenant A l’entour de son h
17 (1180) Fables « Marie de France, n° 17. L’hirondelle et le semeur de lin » p. 39
cunseil creü. Ceste semblance est asez veire ; quant fous ne veut le sage creire, ki bon cunseil li set duner e de sun mal
18 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXVI. Du Chévreau, et du Loup. »
eprises des jeunes gents, qui ne daignent suyvre les advis des hommes sages , et de ceux là mesmes que la Nature commet pour l
e guide, quand l’âge ou la pratique des Vertueux nous aura rendu plus sages .  
19 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre sixiéme. — IV. Jupiter et le Métayer. » p. 
ils marchandoient ainsi, Un d’eux le plus hardi, mais non pas le plus sage , Promit d’en rendre tant, pourveu que Jupiter Le
20 (1180) Fables « Marie de France, n° 22. Les lièvres et les grenouilles » p. 138
r, si nel voleient mes suffrir : pur ceo s’en veulent fors eissir. Li sage lievre lur diseient que folie ert ceo que quereie
21 (1180) Fables « Marie de France, n° 91. La biche qui instruisait son faon » p. 678
uvent que fous ne crent, dici que il pent. Quant fol ne veut crere le sage , suvent i pert par sun utrage.
22 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre deuxiéme. — V. La Chauvesouris et les deux Belettes. » p. 172
changeans, Aux dangers, ainsi qu’elle, ont souvent fait la figue. Le Sage dit, selon les gens, Vive le Roi, vive la Ligue.
23 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre deuxiéme. — XIV. Le Lievre et les Grenoüilles. » p. 138
pesche de dormir, sinon les yeux ouverts. Corrigez-vous, dira quelque sage cervelle. Et la peur se corrige-t-elle ? Je croy
24 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre premier. — VII. La Besace. » p. 266
it une masse informe et sans beauté.
 L’Elephant estant écouté,
 Tout sage qu’il estoit, dit des choses pareilles.
 Il jugea
25 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre quatriéme. — XIII. Le Cheval s’estant voulu vanger du Cerf. » p. 269
curie Estoit prête et toute bâtie. Il y mourut en traînant son lien ; Sage s’il eût remis une legere offense. Quel que soit
26 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « A MONSIEUR. MONSIEUR. DE SAINCT SYMON, premier Gentil-homme de la Chambre. du Roy, et son premier Escuyer. »
tre en recompense luy peut acquerir la bien-veillance et l’estime des sages . Si cela est, MONSIEUR, je ne doute point que la
n pas pour le service qu’ils en tiroient ; mais comme dit un des plus sages des anciens, pour voir reluire en elles quelque i
27 (1180) Fables « Marie de France, n° 98. Le renard et le chat » p. 605
. » Del menteür avient suvent, tut parot il raisnablement, sil put li sages entreprendre, s’il veut a sa parole entendre. Del
28 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CXIII. Des Coqs, et de la Perdrix. »
ssentions intestines, et l’autre en la patience que doivent avoir les Sages , lors qu’ils reçoivent un mauvais traictement des
jugements de Dieu, qui agissent tous en faveur de la probité ? Si le Sage est injurié, a-t’il resolu de perdre le nom de Sa
a probité ? Si le Sage est injurié, a-t’il resolu de perdre le nom de Sage par le courroux, et par le ressentiment ? S’il ap
la bouche du vil Populaire, mais non pas en celle du Judicieux, ny du Sage , qui ne tiennent point une offense moins blasmabl
29 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXV. Des Liévres craignans sans cause. »
x certains, pour n’esviter que l’effect de leurs soupçons. Quant à la sage remonstrance que leur fit le plus vieil d’entr’eu
30 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre quatriéme. — FABLE I. Le Lion amoureux. » p. 140
pourrois-tu faire Que les Bestes devinssent Gens, Si tu nuis aux plus sages testes, Et fais les Gens devenir Bestes !]a a.
31 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre sixiéme. — XXI. La jeune Veuve. » p. 
Le mary fait seul le voyage. La Belle avoit un pere homme prudent et sage  : Il laissa le torrent couler. A la fin, pour la
32 (1180) Fables « Marie de France, n° 47. Le paysan et son cheval » p. 653
ointise, par mi tute sa mesprisun, que seit semblable a la reisun. Li sages hum en grant destreit turne suvent sun tort en dr
33 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre deuxiéme. — FABLE I. Contre ceux qui ont le goust difficile. » p. 
venté D’un rare et nouvel artifice, Dans ses énormes flancs receut le sage Ulysse, Le vaillant Diomede, Ajax l’impetueux, Qu
34 (1180) Fables « Marie de France, n° 46. Les oiseaux et leur roi » p. 652
dent cummunement ki deit aler en lur message. La mesenge, que mut est sage a parceivrë en verité, l’unt dici qu’a li enveié.
35 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXX. De l’Aigle, et du Corbeau. »
ils obvieroient, sans doute, s’ils se representoient incessamment le sage conseil de l’Oracle de Delphe, qui les met judici
igne fort à propos l’imitateur du grand de Montagne, qui ne forme son Sage que sur ce modelle, et ne luy fait point de prese
36 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 154 » pp. 118-118
es jette, et sauve ainsi sa vie. Parmi les hommes aussi, ceux-là sont sages qui, attaqués à cause de leurs richesses, les sac
37 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 352 » pp. 230-230
re que souvent, en voulant rivaliser avec d’autres, en dépit des plus sages conseils, on se fait tort à soi-même.
38 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LVI. Du Lion, et du Renard. »
ent eux-mesmes la Medecine de son mal. Il n’y a que le seul Renard de sage  : il n’y a que luy de judicieux. Le superbe Roy d
39 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LX. De la Puce, et de l’Homme. »
autres, puis qu’ils s’abandonnent à tout pour faire du mal. Ainsi le sage Phrygien a eu beaucoup de raison de faire dire à
40 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XLI. Du Cerf, et du Chasseur. »
ue les grands arbres. Ne mettons donc point en compte, si nous sommes sages , nostre puissance, ny nostre bien, comme la vraye
41 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « A MONSEIGNEUR. MOROSINI, AMBASSADEUR. ORDINAIRE DE LA. SERENISSIME REPUBLIQVE. DE VENISE, PRES DE SA MAJESTÉ. TRES-CHRESTIENNE. »
mbassades, Elle vous a d’abord envoyé en France, pour y succeder à la sage administration de M. nani dont personne ne pouvo
bout, depuis douze cens ans tous entiers ? S’estant agrandie par ses sages Maximes, elle a maintenu la Paix au dedans, et po
42 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XLV. Du Loup, et du Chien. »
e impieté de le desirer ; aussi n’est-ce point de la façon que nostre sage Esope entend de nous persuader l’amour de la libe
De plus, encore que le desbordement des Vicieux, et la correction des Sages , ayent reduit les communautez à certain estat qui
43 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — La response d’Esope à un Jardinier. Chapitre IX. »
s par la Providence Divine, est l’ordinaire solution, que donnent les Sages . Laisse moy donc respondre à cét homme, et je le
44 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE V. Du Chien, et de l’Ombre. »
voitise ? Asseurément tu en avois de reste naguere, si tu eusses esté sage  ; mais maintenant tu as moins que rien, et ta fol
45 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XI. De l’Aigle, et de la Corneille. »
Il a fait le Cretois », dit-il, « et j’ay fait le Roy ». Aussi nostre sage Phrygien n’attribuë ceste deception qu’au plus no
46 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXVIII. Du Chien envieux, et du Bœuf. »
t la repaistre d’une contentieuse amour de gloire. Ce que les anciens Sages sçeurent remarquer fort judicieusement, lors qu’i
47 (1180) Fables « Marie de France, n° 29. Le loup qui fut roi » p. 514
tut lur jugement, ne tient vers eus nul ser[e]ment. Pur ceo mustre li sage bien, que hum ne deüst pur nule rien felun hume f
48 (1180) Fables « Marie de France, n° 72. L’homme et le serpent » p. 51
r ; meinte femme cunseille a feire ceo dunt a plusurs nest cuntraire. Sages hum ne deit pas entendre ne a fole femme cunseil
49 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE II. Du Loup, et de l’Aigneau. »
portes la peine aujourd’huy ». Discours sur la seconde Fable. Le sage Inventeur n’a voulu representer autre chose par c
50 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE VII. Du Loup, et de la Gruë. »
e soy-mesme les effects de leur iniquité, et que cependant tout homme sage se garde bien de leur rendre aucune sorte de bons
51 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXXI. Du Geay. »
jetter dans une volée trop éminente, est icy tresbien dépeinte par le sage Esope, en la personne du Geay. Cét Oiseau portant
52 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXXVI. Du Cheval, et du Lion. »
Allegorie. Par le déguisement du Lion en Medecin, nous est donnée une sage instruction de prendre garde aux aguets de nos En
53 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXI. Du Larron, et du Chien. »
L’une est, de l’incorruptibilité quant aux presents, et l’autre de la sage conjecture que nous devons faire de ceux qui sont
54 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre troisiéme. — FABLE I. Le Meusnier, son Fils, et l’Asne. » p. 721
mme un Evesque assis,
 Fait le veau sur son Asne, et pense estre bien sage .
 Il n’est, dit le Meusnier, plus de Veaux à mon
55 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE VIII. Du Laboureur et du Serpent. »
u’il represente quelquesfois l’ennemy de Dieu ; Et aujourd’huy nostre Sage Esope luy fait joüer un personnage presque aussi
56 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXI. Du Renard, et du Bouc. »
es et extravagants, qui se precipitent dans ces dangers. Il y en a de sages et de bien considerez, de ceux-là mesmes que nous
57 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XC. De deux Chiens. »
un Estourdy. De là s’est ensuivy que les premiers hommes d’entre les Sages ayant condamné ce qui leur sembloit mauvais, et t
58 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CII. De l’Enfant, et du Larron. »
s estes Vicieux, et que vostre interest ne vous touche point, devenés sages pour l’amour de vôtre fils, affin que l’iniquité
59 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CVIII. D’un Oye, et de son Maistre. »
praticque des choses, dépendent pour l’ordinaire du temps, à quoy le Sage s’accommode discrettement ; Comme au contraire, l
60 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXIII. De l’Enfantement des Montagnes. »
tissent nos hauts desseins : c’est d’une risée que nous accouchons. O sage , et mille fois estimable Democrite, qui passoit d
61 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LI. Du Paon, et du Rossignol. »
re heureux un animal moins arrogant que luy. Certes, il semble que la sage Nature ait doüé châque personne de ce qui luy doi
62 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXVI. Du Renard, et du Chat. »
sçavent abondamment inventer. Mais ces autres qui sont veritablement sages et genereux, se tiennent au dessus de cette metho
63 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXXII. D’un Enfant, et de sa Mere. »
é bien repris en leur Enfance, comme le remarque fort à propos nostre sage Phrygien. Car si les Meres faisoient conçevoir de
64 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XV. De l’Asne, et du Chien. »
perience, ne laisse pas de s’appuyer aussi sur quelque raison. Car la sage Nature nous ayant tous produits esgalement, compo
65 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XX. Des Colombes, et du Faucon leur Roy. »
choisir un, la probité duquel leur seroit suspecte. Car le propre du Sage , c’est de ne se laisser conduire qu’à la Vertu. A
66 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXXV. De la Nourrice, et du Loup. »
eux Poëtes de l’Antiquité. Tu peux bien sous l’espoir d’vne conduite sage Au milieu de la Mer hazarder ton vaisseau ; Mais
67 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXI. De la Fourmy, et de la Cigale. »
à la mendicité sur nos vieux jours ; imitons plustost l’exemple de la sage Fourmy, qui recueille pendant l’hyver les fruicts
68 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XII. De l’Aigle, et du Renard. »
erest propre, il n’y a point de si grande lascheté que de tromper. Le Sage Attilius nous en devroit pour jamais destourner p
69 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXXIII. De la Fourmy, et de la Mouche. »
urs, qui accompagnent la vie des personnes relevées en condition ; la sage et prevoyante Fourmy a beaucoup de choses à y res
70 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XL. De l’Asne, et du Cheval. »
e de n’apprehender pas les maux à venir : C’est à quoy nous convie le sage Esope, par l’exemple de ce Cheval temeraire et pr
71 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XCIX. Du Sapin, et du Buisson. »
de Vertu, et mieux merité l’amour des Peuples, joincte à l’estime des Sages . Que si maintenant l’on considere les riches comm
72 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CIV. De la Corneille, et de la Cruche. »
que de l’attribuër au seul instinct de leur nature : Car comme ceste sage Mere fait germer et croistre les plantes, sans qu
73 (1893) Les fabulistes latins depuis le siècle d’Auguste jusqu’à la fin du moyen âge. Tome I : Phèdre et ses anciens imitateurs directs et indirects pp. -818
cée. Je crois, pour moi, qu’à défaut de documents contraires, le plus sage parti est de s’en rapporter à Phèdre lui-même. Sc
l aurait pu, et nul autre n’en eût été plus capable, restituer par de sages conjectures les passages anéantis ; il n’en eut p
la même époque, M. Robert trouve bien qu’Adry a pris le parti le plus sage , « en examinant toutes les fables nouvelles les u
us connue encore290. La page se termine par quelques maximes des sept Sages , en partie formulées en langue grecque. Fol. v a.
que le roi des Perses Artaxercès avait coutume de dire et ce que les sages ont admis, à savoir qu’il n’est pas moins royal d
n liure ou narration Ou naist de ma occasion. Si comme dit Chaston le sage , C’est deliure le vaselage, De regarder les iugem
ent, Sans faire long sermonnement : Car n’a mestier de ma doctrine La sage dame bonne et fine. Le sage deuient par oïr Plus
ement : Car n’a mestier de ma doctrine La sage dame bonne et fine. Le sage deuient par oïr Plus sage et sans conioïr, Si com
ma doctrine La sage dame bonne et fine. Le sage deuient par oïr Plus sage et sans conioïr, Si comme Salemons l’escript, Ain
voir une addition de l’auteur du Dérivé. En résumé, le parti le plus sage dans l’incertitude où je suis est de maintenir le
plus de l’enfancon, Qui n’auoit pas .vij, anz, non .vi., Mes molt fu sages , s’est asis Au feu qui deuant lui ardoit. De lui
dus heuet an. Ces vers peuvent se traduire ainsi : « Ésope était un sage grec || et habitait à Athènes ; || il avait un es
Quoique ces inventions soient sans fondement, || elles comportent une sage morale, || et si la fable n’est pas véridique, ||
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