iscours sur la soixante-troisiesme Fable. Icy nous aprenons que le
Sage
fait quelquesfois gloire de ceder au temps, et qu
nt le siege de la Vertu ; Qu’au reste, plus on est ferme, plus on est
sage
, et que c’est une proprieté presque Divine, d’est
rveu que nous distinguions deux choses, à sçavoir les déportements du
Sage
, eu égard à soy-mesme, et pareillement la façon d
ent commises les plus importantes charges des grands Estats. Quant au
Sage
consideré en particulier, c’est proprement celuy
gorie de nostre Fable, Esope n’a pas entendu ceste derniere espece de
Sages
, et qu’il n’a non plus voulu parler du Sage consi
ceste derniere espece de Sages, et qu’il n’a non plus voulu parler du
Sage
consideré selon soy mesme, mais plustost à l’egar
, que pour leur interest propre. Si quelqu’un d’eux est veritablement
Sage
, la plus terrible des choses humaines, qui est la
se roidir, et à tenir ferme. L’on peut voir par là de quelle sorte le
Sage
doit s’accommoder à l’occasion, sans déchoir tout
vous n’atteindrez point Si-tost que moy ce but. Si-tost ? Estes-vous
sage
? Repartit l’animal leger. Ma commere il vous fau
leger. Ma commere il vous faut purger Avec quatre grains d’ellebore.
Sage
ou non, je parie encore. Ainsi fut fait : et de t
presque tous-jours euë touchant les Anciens ; à sçavoir, que les plus
sages
d’entr’eux n’ont creu la pluralité des Dieux que
ts, et à qui Plutarque a voulu assigner une place au Banquet des sept
Sages
, auroit-il religieusement introduit en ceste Fabl
t mesme qu’elle les convie à recevoir ses biens-faicts. Au reste, les
Sages
ne sont pas tous-jours d’humeur d’acquerir des bi
u dernier âge, où possible pour publier avecque plus d’efficace leurs
sages
maximes, et qu’à ce besoin ils se servissent des
le veritablement qu’Esope luy fait joüer icy le personnage d’un homme
sage
et consideré, plustost que d’un meschant ; et qu’
autres, qui ne regnoient que par la beauté ; de façon que les hommes
sages
, c’est à dire, ceux qui parvindrent à une plus ha
es, ny toutes leurs violences ne les sçeurent jamais tirer. Or de ces
Sages
, qui avoient atteint plus que tous les autres à l
r, ny de nostre institution. Il suffit d’avoir monstré l’intention du
sage
Esope, à sçavoir que les gents bien avisez n’ont
i bien qu’elle creva. Le monde est plein de gens qui ne sont pas plus
sages
: Tout Bourgeois veut bastir comme les grands Sei
i face sun pleisir. Aprés cel mot tost ariva la u il vot e desira. Li
sages
deit reisnablement prier [a] Deu omnipotent que d
s s’en puisse repeirer. » Par me[i]mes ceste raisun, quant fols prent
sage
a cumpainun, si nule rien deveient partir, le sag
, quant fols prent sage a cumpainun, si nule rien deveient partir, le
sage
se set al meuz tenir, par parole l’autre deceit ;
Il en rapporta davantage. D’argent, point de caché. Mais le pere fut
sage
De leur montrer avant sa mort, Que le travail est
Et le Liévre pourra nous servir de courrier. Le Monarque prudent et
sage
De ses moindres sujets sçait tirer quelque usage,
l’Asnon. Remarque sur la cinquante-septiesme Fable. La courte et
sage
response de l’Asnon, dément tellement sa nature,
y disant, Mon mignon, je vous sauve la vie. Soyez une autre fois plus
sage
, je vous prie. Si vous fussiez tombé, l’on s’en f
at, on députa vers luy Menenius Agrippa, qui estoit pour lors le plus
sage
, et le plus authorisé de tous les Romains. Celuy
à cognoistre combien sont puissantes et judicieuses les inventions du
sage
Esope. Je croy qu’il n’est pas besoin apres cela
ot de terre un voyage. Celuy-cy s’en excusa ; Disant qu’il feroit que
sage
De garder le coin du feu ; Car il luy faloit si p
, où la jeunesse emportée des tourbillons de son ardeur, mesprise les
sages
enseignements des Vieillards, et se precipite inc
miers compagnons. Cela nous apprend que ceux dont nous mesprisons les
sages
advis, s’alliennent ordinairement de nous, et se
es miserables : Car qui peut s’asseurer d’estre toûjours heureux ? Le
sage
Esope dans ses Fables Nous en donne un exemple ou
s et le Serpent Esope conte qu’un Manant Charitable autant que peu
sage
, Un jour d’Hyver se promenant A l’entour de son h
cunseil creü. Ceste semblance est asez veire ; quant fous ne veut le
sage
creire, ki bon cunseil li set duner e de sun mal
eprises des jeunes gents, qui ne daignent suyvre les advis des hommes
sages
, et de ceux là mesmes que la Nature commet pour l
e guide, quand l’âge ou la pratique des Vertueux nous aura rendu plus
sages
.
ils marchandoient ainsi, Un d’eux le plus hardi, mais non pas le plus
sage
, Promit d’en rendre tant, pourveu que Jupiter Le
r, si nel voleient mes suffrir : pur ceo s’en veulent fors eissir. Li
sage
lievre lur diseient que folie ert ceo que quereie
uvent que fous ne crent, dici que il pent. Quant fol ne veut crere le
sage
, suvent i pert par sun utrage.
changeans, Aux dangers, ainsi qu’elle, ont souvent fait la figue. Le
Sage
dit, selon les gens, Vive le Roi, vive la Ligue.
pesche de dormir, sinon les yeux ouverts. Corrigez-vous, dira quelque
sage
cervelle. Et la peur se corrige-t-elle ? Je croy
it une masse informe et sans beauté.
L’Elephant estant écouté,
Tout
sage
qu’il estoit, dit des choses pareilles.
Il jugea
curie Estoit prête et toute bâtie. Il y mourut en traînant son lien ;
Sage
s’il eût remis une legere offense. Quel que soit
tre en recompense luy peut acquerir la bien-veillance et l’estime des
sages
. Si cela est, MONSIEUR, je ne doute point que la
n pas pour le service qu’ils en tiroient ; mais comme dit un des plus
sages
des anciens, pour voir reluire en elles quelque i
. » Del menteür avient suvent, tut parot il raisnablement, sil put li
sages
entreprendre, s’il veut a sa parole entendre. Del
ssentions intestines, et l’autre en la patience que doivent avoir les
Sages
, lors qu’ils reçoivent un mauvais traictement des
jugements de Dieu, qui agissent tous en faveur de la probité ? Si le
Sage
est injurié, a-t’il resolu de perdre le nom de Sa
a probité ? Si le Sage est injurié, a-t’il resolu de perdre le nom de
Sage
par le courroux, et par le ressentiment ? S’il ap
la bouche du vil Populaire, mais non pas en celle du Judicieux, ny du
Sage
, qui ne tiennent point une offense moins blasmabl
x certains, pour n’esviter que l’effect de leurs soupçons. Quant à la
sage
remonstrance que leur fit le plus vieil d’entr’eu
pourrois-tu faire Que les Bestes devinssent Gens, Si tu nuis aux plus
sages
testes, Et fais les Gens devenir Bestes !]a a.
Le mary fait seul le voyage. La Belle avoit un pere homme prudent et
sage
: Il laissa le torrent couler. A la fin, pour la
ointise, par mi tute sa mesprisun, que seit semblable a la reisun. Li
sages
hum en grant destreit turne suvent sun tort en dr
venté D’un rare et nouvel artifice, Dans ses énormes flancs receut le
sage
Ulysse, Le vaillant Diomede, Ajax l’impetueux, Qu
dent cummunement ki deit aler en lur message. La mesenge, que mut est
sage
a parceivrë en verité, l’unt dici qu’a li enveié.
ils obvieroient, sans doute, s’ils se representoient incessamment le
sage
conseil de l’Oracle de Delphe, qui les met judici
igne fort à propos l’imitateur du grand de Montagne, qui ne forme son
Sage
que sur ce modelle, et ne luy fait point de prese
es jette, et sauve ainsi sa vie. Parmi les hommes aussi, ceux-là sont
sages
qui, attaqués à cause de leurs richesses, les sac
re que souvent, en voulant rivaliser avec d’autres, en dépit des plus
sages
conseils, on se fait tort à soi-même.
ent eux-mesmes la Medecine de son mal. Il n’y a que le seul Renard de
sage
: il n’y a que luy de judicieux. Le superbe Roy d
autres, puis qu’ils s’abandonnent à tout pour faire du mal. Ainsi le
sage
Phrygien a eu beaucoup de raison de faire dire à
ue les grands arbres. Ne mettons donc point en compte, si nous sommes
sages
, nostre puissance, ny nostre bien, comme la vraye
mbassades, Elle vous a d’abord envoyé en France, pour y succeder à la
sage
administration de M. nani dont personne ne pouvo
bout, depuis douze cens ans tous entiers ? S’estant agrandie par ses
sages
Maximes, elle a maintenu la Paix au dedans, et po
e impieté de le desirer ; aussi n’est-ce point de la façon que nostre
sage
Esope entend de nous persuader l’amour de la libe
De plus, encore que le desbordement des Vicieux, et la correction des
Sages
, ayent reduit les communautez à certain estat qui
s par la Providence Divine, est l’ordinaire solution, que donnent les
Sages
. Laisse moy donc respondre à cét homme, et je le
voitise ? Asseurément tu en avois de reste naguere, si tu eusses esté
sage
; mais maintenant tu as moins que rien, et ta fol
Il a fait le Cretois », dit-il, « et j’ay fait le Roy ». Aussi nostre
sage
Phrygien n’attribuë ceste deception qu’au plus no
t la repaistre d’une contentieuse amour de gloire. Ce que les anciens
Sages
sçeurent remarquer fort judicieusement, lors qu’i
tut lur jugement, ne tient vers eus nul ser[e]ment. Pur ceo mustre li
sage
bien, que hum ne deüst pur nule rien felun hume f
r ; meinte femme cunseille a feire ceo dunt a plusurs nest cuntraire.
Sages
hum ne deit pas entendre ne a fole femme cunseil
portes la peine aujourd’huy ». Discours sur la seconde Fable. Le
sage
Inventeur n’a voulu representer autre chose par c
e soy-mesme les effects de leur iniquité, et que cependant tout homme
sage
se garde bien de leur rendre aucune sorte de bons
jetter dans une volée trop éminente, est icy tresbien dépeinte par le
sage
Esope, en la personne du Geay. Cét Oiseau portant
Allegorie. Par le déguisement du Lion en Medecin, nous est donnée une
sage
instruction de prendre garde aux aguets de nos En
L’une est, de l’incorruptibilité quant aux presents, et l’autre de la
sage
conjecture que nous devons faire de ceux qui sont
mme un Evesque assis,
Fait le veau sur son Asne, et pense estre bien
sage
.
Il n’est, dit le Meusnier, plus de Veaux à mon
u’il represente quelquesfois l’ennemy de Dieu ; Et aujourd’huy nostre
Sage
Esope luy fait joüer un personnage presque aussi
es et extravagants, qui se precipitent dans ces dangers. Il y en a de
sages
et de bien considerez, de ceux-là mesmes que nous
un Estourdy. De là s’est ensuivy que les premiers hommes d’entre les
Sages
ayant condamné ce qui leur sembloit mauvais, et t
s estes Vicieux, et que vostre interest ne vous touche point, devenés
sages
pour l’amour de vôtre fils, affin que l’iniquité
praticque des choses, dépendent pour l’ordinaire du temps, à quoy le
Sage
s’accommode discrettement ; Comme au contraire, l
tissent nos hauts desseins : c’est d’une risée que nous accouchons. O
sage
, et mille fois estimable Democrite, qui passoit d
re heureux un animal moins arrogant que luy. Certes, il semble que la
sage
Nature ait doüé châque personne de ce qui luy doi
sçavent abondamment inventer. Mais ces autres qui sont veritablement
sages
et genereux, se tiennent au dessus de cette metho
é bien repris en leur Enfance, comme le remarque fort à propos nostre
sage
Phrygien. Car si les Meres faisoient conçevoir de
perience, ne laisse pas de s’appuyer aussi sur quelque raison. Car la
sage
Nature nous ayant tous produits esgalement, compo
choisir un, la probité duquel leur seroit suspecte. Car le propre du
Sage
, c’est de ne se laisser conduire qu’à la Vertu. A
eux Poëtes de l’Antiquité. Tu peux bien sous l’espoir d’vne conduite
sage
Au milieu de la Mer hazarder ton vaisseau ; Mais
à la mendicité sur nos vieux jours ; imitons plustost l’exemple de la
sage
Fourmy, qui recueille pendant l’hyver les fruicts
erest propre, il n’y a point de si grande lascheté que de tromper. Le
Sage
Attilius nous en devroit pour jamais destourner p
urs, qui accompagnent la vie des personnes relevées en condition ; la
sage
et prevoyante Fourmy a beaucoup de choses à y res
e de n’apprehender pas les maux à venir : C’est à quoy nous convie le
sage
Esope, par l’exemple de ce Cheval temeraire et pr
de Vertu, et mieux merité l’amour des Peuples, joincte à l’estime des
Sages
. Que si maintenant l’on considere les riches comm
que de l’attribuër au seul instinct de leur nature : Car comme ceste
sage
Mere fait germer et croistre les plantes, sans qu
cée. Je crois, pour moi, qu’à défaut de documents contraires, le plus
sage
parti est de s’en rapporter à Phèdre lui-même. Sc
l aurait pu, et nul autre n’en eût été plus capable, restituer par de
sages
conjectures les passages anéantis ; il n’en eut p
la même époque, M. Robert trouve bien qu’Adry a pris le parti le plus
sage
, « en examinant toutes les fables nouvelles les u
us connue encore290. La page se termine par quelques maximes des sept
Sages
, en partie formulées en langue grecque. Fol. v a.
que le roi des Perses Artaxercès avait coutume de dire et ce que les
sages
ont admis, à savoir qu’il n’est pas moins royal d
n liure ou narration Ou naist de ma occasion. Si comme dit Chaston le
sage
, C’est deliure le vaselage, De regarder les iugem
ent, Sans faire long sermonnement : Car n’a mestier de ma doctrine La
sage
dame bonne et fine. Le sage deuient par oïr Plus
ement : Car n’a mestier de ma doctrine La sage dame bonne et fine. Le
sage
deuient par oïr Plus sage et sans conioïr, Si com
ma doctrine La sage dame bonne et fine. Le sage deuient par oïr Plus
sage
et sans conioïr, Si comme Salemons l’escript, Ain
voir une addition de l’auteur du Dérivé. En résumé, le parti le plus
sage
dans l’incertitude où je suis est de maintenir le
plus de l’enfancon, Qui n’auoit pas .vij, anz, non .vi., Mes molt fu
sages
, s’est asis Au feu qui deuant lui ardoit. De lui
dus heuet an. Ces vers peuvent se traduire ainsi : « Ésope était un
sage
grec || et habitait à Athènes ; || il avait un es
Quoique ces inventions soient sans fondement, || elles comportent une
sage
morale, || et si la fable n’est pas véridique, ||
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