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1 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXX. Du Loup, et de la Teste peinte. »
ement, qui n’entendent par le vray nom de Beauté que la corporelle, à sçavoir celle qui consiste en l’agréement du teinct, et e
c une espece de Beauté, par qui nous ressemblons aucunement à Dieu, à sçavoir la beauté de l’ame. Or elle consiste à bien appli
e. Or elle consiste à bien appliquer ses deux principales facultez, à sçavoir l’entendement et la volonté ; Et les bien appliqu
s celle du corps. Le premier est celuy que nous avons desja touché, à sçavoir , que l’une nous rend semblables à Dieu, l’autre n
it suffire, ce me semble, pour soustenir ce que j’ay dit cy-dessus, à sçavoir , qu’ils ont une beauté corporelle comme nous, qui
2 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — Invention d’Esope, pour faire retourner sa Maistresse avec Xanthus. Chapitre XIII. »
sa exprés devant le logis des parens de sa Maistresse, feignant de ne sçavoir pas qu’ils fissent là leur demeure, n’y qu’elle s
nouvelles, laissa là Esope, et monté qu’il fût en la chambre, il fit sçavoir à la femme de Xanthus, ce que l’autre venoit de l
3 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre sixiéme. — XIV. Le Lion malade, et le Renard. » p. 142
De par le Roy des Animaux Qui dans son antre estoit malade, Fut fait sçavoir à ses vassaux Que chaque espece en ambassade Envo
4 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE VIII. Du Laboureur et du Serpent. »
uy fait joüer un personnage presque aussi mauvais que le precedent, à sçavoir celuy d’un Ingrat. Car en effect, qu’y a-t’il de
stre Autheur, et qui est escrit cy-devant en l’Histoire de sa vie ; A sçavoir , qu’Esope estant dans Babylone, à la Cour du Roy
à la maniere des morts, jusques à ce qu’on eust encore besoin de son sçavoir , et que par ce moyen il fust tiré vivant hors du
5 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — Esope est derechef vendu. Chapitre VII. »
siesme, c’est se refrogner. Parmy ces railleries, ils desiroient tous sçavoir à quel propos il s’estoit éclatté de rire. Ce qui
. « Je suis noir », respondit Esope ; « Ce n’est pas ce que je desire sçavoir de toy », respondit Xanthus ; « Je veux seulement
 ; « C’est », dit Esope, « de ce que mes compagnons se sont vantez de sçavoir tout, et qu’ainsi ils ne m’ont rien laissé de res
ts, ayant eu advis de ceste vente, estoient fort fâchez, et vouloient sçavoir qui estoit le vendeur et qui l’achepteur. Mais d’
faudra que je demeure affranchy ». Les Fermiers furent bien aises de sçavoir l’affaire, et donnerent à Xanthus le droict du pe
6 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CIV. De la Corneille, et de la Cruche. »
emple avec beaucoup d’autres, en une dispute où il estoit question de sçavoir , si les Animaux ont l’usage du discours plus impa
rer une consequence de ce que nostre Autheur attribuë à la Nature, et sçavoir par mesme moyen pourquoy il s’est voulu servir de
r que la Nature semble monstrer de sa conservation, qui est double, à sçavoir de l’Individu, et de l’Espece. Le dessein de cons
omme on luy eust donc commandé quelque chose extrémement difficile, à sçavoir de tirer un Vaisseau eschoüé contre la gréve, il
a beste n’avoit pas l’en-bon-poinct, ny la vigueur accoûtumée, voulut sçavoir si elle mangeoit bien l’avoine, ou si sa maigreur
xperience. La source, à mon advis, en est tirée de bien plus loing, à sçavoir de la Metempsicose de Pythagore, qui ayant publié
entiere revolution des siecles, qu’ils appelloient la Grande Année, à sçavoir celle-là qui ramenoit les choses à leur premier p
cela se rapporte aucunement ce que disent les Saincts Personnages, à sçavoir que les bestes publient avecque leurs voix les lo
n en quoy l’homme convient avec tous les autres corps de la nature, à sçavoir en l’estre, et pareillement en quoy il convient a
en l’estre, et pareillement en quoy il convient avecque les bestes, à sçavoir en l’Animalité. Il est donc bien de dire ; l’homm
emple que j’ay allegué, pour raconter les merveilles de l’Elephant, à sçavoir de ceste Cruche, et de ce Potier, peut avoir esté
’on dit maintenant des Chiens et des Singes, est de facile réponse, à sçavoir que la memoire estant excellente en tous les deux
t bien à croire que si nostre Esope n’eust point eu de plus excellent sçavoir , que celuy qu’on luy attribuë d’avoir entendu le
n. C’est ainsi, et non autrement, qu’il faut entendre ces passages, à sçavoir que les animaux chantent les merveilles de Dieu,
7 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXXIV. Du Singe, et du Renard. »
e des autres animaux, celle que commettent fort souvent les hommes, à sçavoir de donner les grandes charges aux mal habiles. Pa
erent qu’il y avoit une plus noble et plus loüable qualité en nous, à sçavoir la cognoissance des choses, et la veritable force
e institution. Il suffit d’avoir monstré l’intention du sage Esope, à sçavoir que les gents bien avisez n’ont jamais creu que l
8 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XVII. Du Milan malade. »
sa bonté. Toutesfois ce que dit un grand Docteur, estant veritable, à sçavoir , qu’il arrive difficilement que celuy qui n’a fai
9 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XLVIII. Du Renard, et des Raisins. »
nuist à personne, mais qui sert en quelque chose au dissimulateur, à sçavoir , lors que nous nions d’avoir eu une entreprise, a
10 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre premier. — XXI. Les Frelons, et les Moûches à miel. » p. 504
ien basties.
 Le refus des Frelons fit voir
 Que cet art passoit leur sçavoir  :
 Et la Guespe adjugea le miel à leurs parties :
11 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXI. Du Larron, et du Chien. »
antageuses conditions qui se pouvoient faire à un homme de qualité, à sçavoir de le rendre le plus grand de sa Cour, de luy don
De plus, il faut penetrer, s’il est possible, dans ses interests, et sçavoir quelle part elle prend en la chose, dont l’admini
12 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XCIX. Du Sapin, et du Buisson. »
doit alleguer une, reçeuë dans toutes les Escolles des Philosophes, à sçavoir que ce qui est mediocre, est de soy plus excellen
sers à prouver que la mediocrité est preferable à l’excez du bien, à sçavoir la dignité mesme de la chose mediocre. La seconde
que l’on m’advoüe aussi une chose que la Philosophie nous enseigne, à sçavoir que le Vice gist en l’excés. D’où il est aisé de
que la mediocrité. Quant à la derniere partie de ceste proposition, à sçavoir que l’Opulence est la Mere des excez ; ç’a esté l
13 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — L’ingratitude de Xanthus. Chapitre XIX. »
eux Corneilles, qui s’estoient branchées sur un arbre ; ce qu’il fist sçavoir incontinent à son Maistre. Xanthus sortit aussi p
14 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — En quel temps Esope composa ses Fables. Chapitre XXV. »
monde, il arriva en Babilone, et y donna de si belles preuves de son sçavoir , qu’il se mit en faveur auprés du Roy Lycerus, qu
15 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CVI. Du Satyre, et du Voyageur. »
soufler sa boüillie : Ce que voyant le Satyre, il en voulut derechef sçavoir le sujet ; Et comme il eust appris que c’estoit p
16 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — Le voyage d’Esope en Delphes. Chapitre XXIX. »
toutes les villes de Grece, et donné de merveilleuses preuves de son sçavoir , il s’advisa de s’en aller aussi en Delphes. Et d
ant assis, il commença de pleurer comme elle. La femme en ayant voulu sçavoir la cause ; “Ce que je pleure”, luy respondit le p
17 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXIX. Du Renard, et de la Cigongne. »
ceux qu’ils jugent comtemptibles et ridicules. Si c’est en paroles, à sçavoir en reprochant à un homme ses imperfections, il es
s’aymer avecque mediocrité. Quant à l’autre maniere de se mocquer, à sçavoir , en effect, et par de veritables actions, elle re
18 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXIII. De l’Arbre, et du Roseau. »
erbe parmy nous, elle contient le plus grand secret de la prudence, à sçavoir , de s’accommoder au temps. A quoy toutesfois les
e respondre à tout cela, pourveu que nous distinguions deux choses, à sçavoir les déportements du Sage, eu égard à soy-mesme, e
19 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — De l’affranchissement d’Esope. Chapitre XXIII. »
qui, je m’asseure, vous esclaircira de ce que vous desirez si fort de sçavoir . Ainsi, mon Maistre, si je puis resoudre ceste do
s de vous declarer sans rien craindre, ce que vous desirez si fort de sçavoir , pourveu que vous me fassiez donner ma liberté, e
de leur costé quantité de chiens qui les chassoient, ils leur firent sçavoir par des Ambassadeurs envoyez exprés, que si elles
20 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — De quelles viandes Esope traicta les Hostes de Xanthus. Chapitre XIV. »
rends en la presence des Philosophes que voicy. Mais je voudrois bien sçavoir , s’il y a rien de meilleur que la Langue, en cest
21 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre deuxiéme. — FABLE I. Contre ceux qui ont le goust difficile. » p. 
temps sont amis. Mais je ne me crois pas si cheri du Parnasse, Que de sçavoir orner toutes ces fictions : On peut donner du lus
22 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XX. Des Colombes, et du Faucon leur Roy. »
que leur Ennemy mesme. Quant à la premiere action qu’elles firent, à sçavoir de se mettre volontairement en la protection du F
es dont ils ont esté la veritable cause ? Il est, certes, mal-aisé de sçavoir au vray d’où procede en nous ceste imperfection :
23 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — De quelle façon Esope nourrit, et dressa quatre Poussins d’Aigle. Chapitre XXVIII. »
’estant advisé de s’habiller au contraire de la journée precedente, à sçavoir d’une robe blanche, il en fit prendre de rouges à
« ce que j’en ay fait a esté pour vanger le Roy Lycerus ; Car tu dois sçavoir que ce mauvais chat est la seule cause d’une pert
mit si bien dans l’esprit du Roy, qu’il l’estima grandement pour son sçavoir , et pour sa prudence : de maniere qu’un peu apres
24 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XLIII. Des Loups, et de la Brebis. »
ce qui est de l’autre poinct, dont ceste Fable nous peut instruire, à sçavoir que les Ennemis reconciliez à faux, ne demandent
25 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CIII. Du Lion, et de la Chévre. »
Le sens Moral de ceste Fable a esté deux ou trois fois expliqué, à sçavoir qu’il faut s’abstenir du frauduleux conseil des h
26 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XLIV. De la Forest, et du Paysan. »
ntes en ce mestier, à signer des actes contre leur propre cause, sans sçavoir le dommage qu’ils se font. Mais ceste remarque es
27 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XCIV. Du Taureau, et du Bouc. »
oins supportable lascheté qui puisse tomber en l’esprit d’un homme, à sçavoir de courir sus à un Malheureux. Elle est toutesfoi
28 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXI. De la Fourmy, et de la Cigale. »
de sa Province, et mesme estant privé du plus agreable de nos sens, à sçavoir de la veuë, se trouva sur le declin de son âge, a
arder durant sa vie. Nous lisons presque la mesme chose de Diogene, à sçavoir , qu’ayant mesprisé toute sa vie le soing d’acquer
29 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XCVII. Du Tygre, et du Renard. »
ut ce qui est d’ordinaire praticqué pour la seureté des Combattans, à sçavoir d’estre couverts de bonnes armes, montés sur un c
u’Esope nous veut enseigner dans le combat du Tygre contre l’homme, à sçavoir que les plus meschants rencontrent bien souvent l
30 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CIX. De la femelle du Singe, et de ses deux Enfants. »
ien un autre danger à courir, et plus considerable, et plus grand ; à sçavoir la corruption de l’ame, qui en procede infaillibl
vant, et tournées au sens contraire, peuvent servir à ceste verité, à sçavoir , que la forte complexion fait les hommes genereux
31 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LX. De la Puce, et de l’Homme. »
d’autant plus mauvaise, qu’elle est accompagnée d’une autre faute ; à sçavoir , de la temerité. L’on peut adjouster à tout cecy,
32 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XVIII. De l’Arondelle, et des autres Oyseaux. »
ment, il en arrive souvent un autre plus considerable que celuy-là, à sçavoir , que nous perdons presque tousjours l’amitié de c
33 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LIII. Du Cerf, et du Cheval. »
ées au secours des querellans. Je n’allegueray que la plus moderne, à sçavoir celle des Ottomans, qui ont osté la Natholie à to
34 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XCVI. Du Paon, et de la Gruë. »
is Fables dans ce livre, qui contiennent le mesme sens de celle-cy, à sçavoir que la Nature a doüé châque animal de quelque ver
35 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XLV. Du Loup, et du Chien. »
e réjoüyssant d’une si bonne rencontre. Apres cela, il fût curieux de sçavoir de luy, pourquoy il estoit si net et si poly. « S
l du Chien tout pelé, s’advisa de luy en demander la cause. « Tu dois sçavoir  », luy respondit le Chien, « qu’au commencement j
36 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — La response d’Esope à un Jardinier. Chapitre IX. »
seure que mon garçon que voicy, te rendra raison de ce que tu desires sçavoir , si tu luy en fais la proposition. Car il sçait t
37 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE V. Du Chien, et de l’Ombre. »
Fable les presages de leur avanture. Pour ce qui est des premiers, à sçavoir de ceux qui veulent amonceler thresors sur threso
38 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XI. De l’Aigle, et de la Corneille. »
que l’on cherit ? Que cela suffise pour la preuve de ceste verité, à sçavoir que les bons amis ne sont pas compatibles avecque
39 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXXVIII. De l’Asne vestu de la peau du Lion. »
elque chose en eux plus considerable que leur belle monstre, et si le sçavoir ne respond à l’apparence, les pauvres gens s’abus
40 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE III. Du Rat, et de la Grenoüille. »
, dont nous avons tous les jours l’original devant les yeux ; C’est à sçavoir , que pendant la contention de deux personnes, une
41 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LVIII. Du Chevreau, et du Loup. »
sont en seureté. Il y en a encore une autre qui n’est pas moindre, à sçavoir la passion d’aquerir de la loüange, qui leur est
42 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXIII. Du Renard, et du Buisson. »
a pour ceste fois d’avoir touché les plus importantes distinctions, à sçavoir la methode de hanter les meschants, et celle de s
43 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CXVII. Du Liévre, et de la Tortuë. »
se fût en vain picqué de ses hautes cognoissances, et de son profond sçavoir aux Mathematiques, s’il ne les eût praticquées av
44 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CXI. De Venus, et d’une Chatte. »
Discours sera le vray but d’Esope, compris dans la fin de la Fable, à sçavoir qu’on ne change pas de mœurs, pour changer de con
femme. Venons maintenant à la troisiesme partie de nostre Discours, à sçavoir que la condition ne change pas les vertus ny les
45 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE II. Du Loup, et de l’Aigneau. »
ubly la raison, qu’allegue le Loup d’Esope pour colorer sa cruauté, à sçavoir , que le pere, la mere, et tous les parents de l’A
46 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE IV. Du Cerf, et de la Brebis. »
’on a usé, pour nous faire avoüer debiteurs. Pour le premier poinct à sçavoir que ce n’est pas un crime d’y consentir, il suffi
47 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXXI. Du Geay. »
de vivre ? Rien autre, certes, que ce que nous represente la Fable à sçavoir un becquetement general des vrays Paons contre le
48 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LV. Du Vautour, et des autres Oyseaux. »
ffira de dire icy avec horreur une chose qui n’est que trop cognuë, à sçavoir , que plusieurs ont appris l’art d’empoisonner par
49 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXVIII. Du Berger, et du Loup . »
pour un vain plaisir de mentir, l’on perd une chose bien precieuse, à sçavoir la Foy ; Action certes d’un tres-mauvais mesnager
50 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre troisiéme. — FABLE I. Le Meusnier, son Fils, et l’Asne. » p. 721
oins)
 Racan commence ainsi : Dites-moy, je vous prie, Vous qui devez sçavoir les choses de la vie,
 Qui par tous ses degrez av
51 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE C. Du Pescheur, et d’un petit Poisson. »
’accord avec ce Pescheur, quant aux choses perissables et caduques, à sçavoir qu’il ne faut pas quitter un petit gaing qui est
es excuses aussi frivole que la Gloire mesme. Car pour la premiere, à sçavoir la certitude, ne voyez-vous pas une infinité de b
52 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CXIII. Des Coqs, et de la Perdrix. »
mme ? Si son outrage a semblé laid et hydeux dans son centre mesme, à sçavoir en la personne du malfaicteur, combien sera-t’il
ra pour lors en sa memoire une chose que nous avons des-jà touchée, à sçavoir que Dieu s’est reservé la Vengeance, et que c’est
53 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXVIII. Du Laboureur et du Serpent. »
subtil Esope introduict en cette Fable le plus prudent des animaux, à sçavoir le Serpent, qui se despoüille bien veritablement
54 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXIV. De l’Homme, et d’une Idole. »
une opinion que j’ay presque tous-jours euë touchant les Anciens ; à sçavoir , que les plus sages d’entr’eux n’ont creu la plur
55 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXVII. Du Laboureur, et de la Cigongne. »
urisconsultes, qu’aux Philosophes moraux de vuider ceste question ; à sçavoir , si ceux qui ont esté en la compagnie des meschan
56 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XC. De deux Chiens. »
iez, on ne faisoit point de duels, que pour des causes tres justes, à sçavoir pour l’honneur d’une Femme, d’une Maistresse, d’u
57 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CVIII. D’un Oye, et de son Maistre. »
ur verifier donc le second enseignement que ceste Fable nous donne, à sçavoir , que la precipitation des moyens empesche la fin
58 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — Subtile response d’Esope, touchant les superfluitez que la Nature rejette. Chapitre XVIII. »
estonné qu’il ne trouva plus sa bague en son doigt. Ayant donc voulu sçavoir d’Esope s’il ne l’avoit point veuë, « Nenny », lu
59 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXIII. De l’Enfantement des Montagnes. »
e homme ; et venons à faire une plus haute application de ce sujet, à sçavoir , à la vanité des plus grandes entreprises du mond
60 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LI. Du Paon, et du Rossignol. »
mportantes et ennuyeuses. A ce Vice est opposée une pire extremité, à sçavoir , de blâmer incessamment les defauts des autres, e
61 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXVI. Du Renard, et du Chat. »
ste, qu’elle n’a besoin de preuve, ny d’experience. Il faut seulement sçavoir , s’il est le plus asseuré ; en quoy je diray avec
62 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XCII. De deux Amis, et de l’Ours. »
Amis. Mais qu’en une occasion pareille à ce que j’ay dit cy-dessus, à sçavoir quand on est persecuté d’un Grand, ou affligé de
63 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — La vente d’Esope. Chapitre V. »
blera ». Apres donc que Zenas pouvant disposer d’Esope, luy eust fait sçavoir combien grand estoit l’empire qu’il avoit sur luy
64 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XV. De l’Asne, et du Chien. »
ssaire d’en alleguer d’avantage, pour prouver une verité si reçeuë, à sçavoir , que nous tenons de la naissance un certain insti
65 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXX. De l’Aigle, et du Corbeau. »
absolument temeraires, et à celle-cy, qui l’est conditionnellement, à sçavoir par imitation. En ce dernier rang se doit mettre
66 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXXV. De la Nourrice, et du Loup. »
ux qu’on estime les plus illustres, non pas seulement en esprit et en sçavoir , mais encore en ce qui regarde la force du cœur,
67 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CVII. Du Taureau, et du Rat. »
et de la grand’ Bretagne, les Ordres de Chevalerie furent inventez, à sçavoir pour secourir les affligez, empescher l’oppressio
68 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXXIII. D’un Homme qui avoit deux femmes. »
jaloux ; tousjours est il travaillé d’une autre espece de douleur, à sçavoir de celle qui se fonde sur l’opinion : car il faud
en memoire l’advis que nous donne à ce propos la Saincte Escriture, à sçavoir , « Que l’une des trois choses contre Nature, c’es
69 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — Du present fait à la maistresse de Xanthus. Chapitre XII. »
Esope, qui étoit auprés de luy, respondit ainsi ; « Ce que tu desires sçavoir arrivera quand les morts ressusciteront, Car alor
70 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE IX. Du Sanglier, et de l’Asne. »
e dire aussi, qu’il en arrive de mesme en la vengeance des animaux, à sçavoir que le sang leur boüillant autour du cœur par le
71 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CI. De l’Avare, et de l’Envieux. »
e. Voicy le portraict de deux vices estranges et insupportables, à sçavoir l’Envie et l’Avarice, qui ont esté compris à dess
s-nous jamais mettre en praticque ce bel object de leur Convoitise, à sçavoir l’usage et la dépense du bien ? Que veut dire qu’
loüange, quand il est reçeu dans une bonne ame. Mais je voudrois bien sçavoir quel est le but de l’infame Avarice ? Quelle chos
72 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — La mort d’Esope. Chapitre XXX. »
a. L’Escarbot offensé de ceste injure, s’envola avecque l’Aigle, pour sçavoir où elle faisoit son nid, et n’y fust pas plustost
73 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXXIX. Du Loup, et du Renard. »
e et hydeuse de sa nature, si a-t’elle une chose excellente en soy, à sçavoir la punition tres-juste du peché mesme qu’elle fai
74 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « AU LECTEUR. Sur le sujet des Fables. »
. J’obmets que ceste fable se peut encore expliquer du petit monde, à sçavoir de l’Homme, en qui sous les noms de Celius, de Sa
75 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XII. De l’Aigle, et du Renard. »
tout au contraire, que s’il faut manquer de parole à l’un des deux, à sçavoir à l’homme de bien, ou au meschant, il est presque
76 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXXIII. De la Fourmy, et de la Mouche. »
ie. Finalement la Fourmy allegue le meilleur de tous ses avantages, à sçavoir la seureté. Car, dit-elle, je ne suis point sujet
77 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XL. De l’Asne, et du Cheval. »
y en a bien d’autres plus relevées, et plus difficiles à pratiquer, à sçavoir celles de ne s’eslever point dans la prosperité.
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