ndé au Musicien de quel pays il estoit ; « Je suis de Capadoce », luy
respondit
il. « Que sçais tu faire ? », luy dit Xanthus, «
’un d’entr’eux, luy en ayant demandé la cause ; « Retire-toy d’icy »,
respondit
Esope, « ô brebis de mer » ; Paroles qui le rendi
irien. D’abord il l’interrogea de quel païs il estoit ? « de Lydie »,
respondit
-il. « Que sçais-tu faire ? », reprit Xanthus : «
rquoy il rioit ainsi à tout propos ; « Va-t’en le luy demander », luy
respondit
un de ses compagnons, « si tu veux estre appellé
ues ne luy estoient point agreables ? « Ils me plaisent assez », leur
respondit
Xanthus, « mais je ne suis pas d’advis d’avoir de
tant retourné vers Esope ; « Réjouy-toy », luy dit-il. « Pourquoy ? »
respondit
Esope, « estois-je maintenant triste ? » « Je te
udaine responce, « Qui es-tu ? », luy demanda-t’il. « Je suis noir »,
respondit
Esope ; « Ce n’est pas ce que je desire sçavoir d
, respondit Esope ; « Ce n’est pas ce que je desire sçavoir de toy »,
respondit
Xanthus ; « Je veux seulement que tu me dies ton
haut, ou bas ». « Que sçais tu faire ? » continüa Xanthus. « Rien »,
respondit
Esope ; « D’où vient cela ? », adjoûta le Philoso
je t’auray achepté, ne t’enfuyras tu point ? » « Si je le veux faire,
respondit
Esope en riant, je ne me serviray nullement de to
veux-tu, dit-il, que je te paye de celuy-cy ? » « A ce que je vois »,
respondit
le marchand, « tu sembles n’estre icy venu que po
er la puanteur. « Qu’est-cecy, dit-il ? » « C’est de l’eau du bain »,
respondit
Esope, « que tu as voulu que je te donnasse ». Bi
s, « quoy ? » luy dit-il, « ne donnes-tu point à laver ? » « Nenny »,
respondit
Esope, « pource qu’il me seroit mal-seant de fair
onné, « Où est la lentille, luy demanda-t’il ? » « Tu l’as euë », luy
respondit
Esope : « Quoy ? » reprit Xanthus, « n’y en a-t’i
« n’y en a-t’il qu’un seul grain de cuict ? » « Nenny sans mentir »,
respondit
Esope, « car tu m’as dit au singulier, que je fis
un thresor, quelle recompense me feras tu ? » « Foy de Philosophe »,
respondit
Xanthus, « si tu le fais, je te donneray la liber
que tu me tiennes promesse ». « Je ne suis pas si fol de le faire »,
respondit
Xanthus, « si premierement tu ne m’expliques ces
et prends la moitié du thresor. Ce n’est point toy qui me le donnes,
respondit
Esope, mais celuy qui l’a icy caché. Que cela ne
ffranchy, tu m’accuses de meilleur courage ». « Si est-ce pourtant »,
respondit
Esope, « qu’apres m’avoir fait du pire que tu pou
? » A ces mots Zenas s’estant un peu remis. « Ce que je viens icy »,
respondit
-il, « c’est pour vous dire, Seigneur, qu’il est a
de tenir pour monstrueux cét évenement ». « J’en suis bien content »,
respondit
Zenas, « et veux taire tres-volontiers les injure
’il n’avoit point quelque beste à vendre ? « Je n’en ay aucune », luy
respondit
Zenas, « mais bien un esclave, qui n’est pas loin
ns dy moy quelle affaire t’ameine en ce lieu ». « Je n’y suis venu »,
respondit
le marchand, « que pour y achepter quelque chose
ien me veux-tu vendre ce mal-heureux ? » « Donne m’en trois oboles »,
respondit
Zenas, « et l’emmene avecque toy ». Le marchand e
quom eius pulli inde sibi semper suriperentur [sic], « Simplicitas »
respondit
. Hæc indicat fabula (facile esse uiros probos sæ
eret, obsecrabat. « Non enim te læsi » dicens. Cui Rusticus « Nec hæc
respondit
te læserat. » Fabula indicat merito puniri, qui
um ad mandata peragenda linguæ uolubilitate. Cui Aquila « Hoc facerem
respondit
, ni uererer, ne quæ intra regiam fiunt tua loquac
a filio, quomodo pater eius se haberet. Ille per hostii [sic] rimulam
respondit
. « Melius quam uelletis. » Hæc indicat fabula, q
ur les fidelles services que je t’ay rendu toute ma vie ». « Quoy ? »
respondit
Xanthus, en le tançant aigrement, « ne veux-je pa
y dit-il, « ne m’as-tu pas asseuré qu’il y en avoit deux ? » « Ouy »,
respondit
Esope, « mais l’une s’en est volée ». « Et quoy »
isine, pour y donner ordre au reste ». « Va t’en où tu voudras », luy
respondit
-elle, « et n’aye peur que la viande ne soit bien
, dit-il à Esope, « d’où vient tout ce beau mesnage ? » « Seigneur »,
respondit
Esope, « quand j’ay mis les viandes sur la table,
iam conferre possent, quos ibi inter cæteros milites adesse cernebat,
respondit
. « Asinus tubæ suæ clangore milites ad pugnam con
ulchra pelle contectam, et hortulos tuos gratis fodientem. » « Non me
respondit
olitor his blandulis delinies uerbis quom me inui
, ille ut uelocitati suæ calliditatem adiungeret, quibus Iuppiter ita
respondit
. « Ab origine mundi e sinu nostro liberalissimo s
ller là bas aux enfers ». « Ce sera donc toy qu’on y traisnera », luy
respondit
Esope. Voila cependant qu’un des Disciples de Xan
« y a t’il quel-qu’un qui puisse boire la Mer ? » « Ouy sans doute »,
respondit
Xanthus, « je m’offre à la boire moy-mesme ». «
donc voulu sçavoir d’Esope s’il ne l’avoit point veuë, « Nenny », luy
respondit
-il, « et je ne sçay ce que tu en as fait : Tout c
d’accord de boire la Mer, et laissas ta bague pour gage ». « Quoy ? »
respondit
Xanthus, « pourray-je bien faire quelque chose, q
pretisf cum porco solum societatem uoluit inire, rogatus autem causam
respondit
. « Quia hoc animal adeo fidum est, ut amicos et s
. » « Qua forma inquit Aquila sunt filii tui ? » « Qua ego sum » Bubo
respondit
. Tunc cunctæ aues sunt uehementi cachinno commotæ
« Quid inquit me esse prohibes, quæ tibi nulli sunt usui ? » « Nulla
respondit
canis ratione hoc facio, sed quia ita mihi insitu
emper dilectus pastusque fuisset, ligatus autem uerberatusque numquam
respondit
. « Quod seruus tuo iussu facit, a te factum puto.
promit de l’accoucher, et de luy bien garder sa portée. Mais elle luy
respondit
, qu’elle n’avoit nullement besoin de son ayde, et
le supplioit instamment de vouloir estre son amy ; « Je seray », luy
respondit
-il, « ce que tu voudras, pourveu que tu sois ce q
nda profectus) reperit puerum eiulantem. Qui interrogatus cur fleret,
respondit
, quia non potuisset nisi nouem comesse, quum in c
s-tu Esope, et ceux qui sont avec moy ? » « Au Soleil du Printemps »,
respondit
Esope, « et tes Conseillers aux Espics meurs ». C
x qui sont à l’entour de ma personne ? » « Je te compare au Soleil »,
respondit
Esope, « et ceux qui t’environnent en sont comme
est venuë ceste engeance d’hommes volants ? » « Du pays de Lycerus »,
respondit
Esope, « qui en a quantité à son commandement : e
comme un Dieu ? Parle donc ? qui t’a obligé à cela ? » « Seigneur »,
respondit
Esope, « ce que j’en ay fait a esté pour vanger l
il est question, soit allé d’Egypte en Babylone ? » « Pourquoy non »,
respondit
Esope en sousriant, « s’il se peut faire, comme t
ne nous fasse tributaires du Roy Lycerus ». « Avant que cela soit »,
respondit
un de l’assemblée, « je suis d’advis que nous luy
au Philosophe Xanthus, luy demanda où il alloit ? « Je ne sçay », luy
respondit
Esope, sans en dire d’avantage ; ce qui fut cause
tu pas asseuré que tu n’as veu ceans qu’un homme ? » « Il est vray »,
respondit
Esope, « et je le soustiens encore. Car à l’entré
fructus illi reddebant. Consultus autem deus unde hoc accidisset, ita
respondit
. « Ipse mali tanti causa es, qui sæpibus agros pa
omnium copiis affluentem ad tantam paupertatem redigisset « Fortuna »
respondit
. Quod fortuna audiens uehementer indoluit ingratu
nt je m’enfuïray ». « Pourquoy cela ? » ; reprit Xanthus. « Pource »,
respondit
Esope, « que je ne pourray jamais servir un tel M
stoit point celuy qu’on nommoit Esope ? « Je le suis en effect », luy
respondit
-il. « Puis que cela est », continüa la servante,
re ? Ostez-le, je vous prie de devant moy ». « Tout beau, ma femme »,
respondit
Xanthus, « ne vous fâchez point, je vous prie, et
ien, puis que tu és reconcilié avec ta Maistresse ». « Il est vray »,
respondit
Esope, en riant, « Car ce n’est pas peu de chose,
demanda, s’il avoit tout donné à sa bien aymée ; « Elle a eu tout »,
respondit
Esope, « et l’a mangé en ma presence ». « Qu’a-t’
parmy les hommes ? » A quoy le subtil Esope, qui étoit auprés de luy,
respondit
ainsi ; « Ce que tu desires sçavoir arrivera quan
rie, au lieu que le Pourceau faisoit un estrange bruict ? « Pource »,
respondit
Esope, « qu’on a accoustumé de tirer le laict à l
qui as-tu baillé ce dequoy je t’avois chargé ? » « A ta bien aymée »,
respondit
Esope. Surquoy Xanthus s’estant enquis de sa femm
Père ? », luy demanderent-ils ; « Mieux que vous ne voudriez », leur
respondit
l’Asnon. Remarque sur la cinquante-septiesme Fa
op de soucy, monstre-moy quelque homme qui n’en ait point ». Esope ne
respondit
rien à cela, mais s’en alla le lendemain à la pla
bord ; « Qui est celuy-cy ? », dit-il : « C’est l’homme sans soucy »,
respondit
Esope. Alors Xanthus parlant tout bas à sa femme,
ce gasteau ? » A ces mots Esope se sentant surpris, « Mon Maistre »,
respondit
-il, « s’il se trouve que le gasteau ne soit bien
question que j’ay à vous faire ». « Quelle est donc ceste question »,
respondit
Xanthus ; « D’où vient », reprit le Jardinier, «
toit pour se mocquer, qu’il rioit ainsi ? « Je me mocque voirement »,
respondit
Esope, « non pas de toy, mais de celuy qui t’a in
ere, « qu’elle s’en allast prier les Dieux pour luy » : mais elle luy
respondit
; « Il ne faut pas que tu esperes aucune sorte d’
une corde, pour le retirer de ce peril. « Pauvre malheureux ! », luy
respondit
le Loup, « comment t’es-tu laissé choir ? » « Ce
aire, tu as rendu mon mal pire qu’il n’estoit ». « Tu t’abuses », luy
respondit
le Buisson, « car c’est toy-mesme à qui rien n’es
y dire quelle chose il desiroit de luy ; Tout ce qu’il te plaira, luy
respondit
-il, horsmis ton secret. Par où il vouloit donner
oullon son voisin d’y vouloir demeurer avecque luy ; « Mon amy », luy
respondit
le Foullon, « cela ne me seroit aucunement profit
-il, « en voy-la plus que je n’en ay fait achepter ». « Il est vray »
respondit
Esope, « et voicy comment. Combien de pieds ont d
e. La femme en ayant voulu sçavoir la cause ; “Ce que je pleure”, luy
respondit
le païsan, “c’est pour soulager le mal que je res
: “Quoy”, luy dit-elle, “tu pleures encore ?” “Je pleure en effect”,
respondit
le Laboureur, “et c’est tout de bon”. J’en fay de
qui demanderent au Bucheron s’il n’avoit point veu le Renard. Il leur
respondit
que nenny, et toutesfois leur faisant signe de la
n alloit, et ne l’en remercioit point. Mais le Renard qui l’ouyt, luy
respondit
de fort bonne grace en se retournant, « Hola, mon
ope donnerent ensemble de l’admiration et de la pitié au Roy, qui luy
respondit
; « ô Esope ce n’est pas moy qui te donne la vie,
« qui est celuy qui en a besoin ? » « C’est le Philosophe Xanthus »,
respondit
Esope, « Car il se doit marier demain ». Le valet
« Que fais-tu là ? », luy demanda-t’il. « Je bastis une Ville », luy
respondit
l’Oyseleur ; et en mesme temps s’en allant un peu
çauray bien empescher que cela ne nous arrive ». « Voila qui est bon,
respondit
le pot de terre, mais si je viens à me briser con
dit-il, « n’as-tu donc point autre chose à nous donner ? » « Nenny »,
respondit
Esope. « Vilain bout d’homme », continüa Xanthus,
et plus excellent que toute autre chose ! » « Et quoy, mon Maistre »,
respondit
Esope, « y a-t’il rien de plus mauvais que la lan
strer à sa fille, quelle n’allast point à reculons : « Ma mere », luy
respondit
-elle, « monstre moy le chemin, et je te suivray »
s’il ne se trouvoit pas mieux que de coustume, « Ah ! mon amy », luy
respondit
-il, « je me porte tousjours bien, à ce qu’on me d
bien elle ne pouvoit luy faire beaucoup de mal ; « Tu t’abuses », luy
respondit
l’homme en soubs-riant ; « et c’est pour cela mes
nsi passées, Esope se justifia du crime dont Ennus l’avoit chargé, et
respondit
si pertinemment aux causes de son accusation, qu’
s, luy disant qu’il ne croyoit pas l’avoir offensé. Tu as raison, luy
respondit
le Paysan, mais la Colombe que tu poursuyvois n’a
lloit les hommes, et les empeschoit de reposer. « Ce que j’en fais »,
respondit
le Coq en s’excusant, « est pour leur profit, aff
voir de luy, pourquoy il estoit si net et si poly. « Si je le suis »,
respondit
le Chien, « le soing de mon Maistre en est cause.
pelé, s’advisa de luy en demander la cause. « Tu dois sçavoir », luy
respondit
le Chien, « qu’au commencement je soulois aboyer
lque chien, il t’en arriveroit du malheur ». « Cela seroit bon », luy
respondit
la Corneille, « si je ne sçavois bien à qui je me
uppeau, où il y avoit tant de valeureux Guerriers ? « Je l’ay fait »,
respondit
le Loup, « pour m’estre laissé tromper à leur dif
vers luy, pour le prier de s’en revenir à son logis. Pardonne-moy luy
respondit
le Serpent, si je n’y puis retourner : car il n’e
us les autres Oyseaux, à cause de sa voix déplaisante. « Mon amy, luy
respondit
Junon, les Dieux ont differemment partagé les don
il avoit, disoit-il, une plaine besasse de tromperies. A quoy le Chat
respondit
; qu’il n’en avoit qu’une seule, mais qu’il s’en
e homme ayant un juste sujet de le tancer ; « Il m’a conseillé », luy
respondit
-il, » de ne me mettre jamais en chemin avec un te
galant, luy demanda si c’estoit la sienne ? « C’est elle mesme », luy
respondit
l’Imposteur. Mais ce Dieu le voulant punir de son
onc de retour, luy demanda où estoit la proye. « Il n’y en a point »,
respondit
le Loup extrémement triste, « car la Nourrice qui
i tost, et luy en demanda un grain. « Que ne fais-tu comme moy », luy
respondit
la Fourmy, « et que n’amonceles-tu tout ce que tu
lant ? Qui est le temeraire qui t’a blessé ? » « Je n’en sçay rien »,
respondit
le Tygre, « si ce n’est que par la playe, qui est
ontagion s’estant mise parmy eux, ils consulterent l’Oracle, qui leur
respondit
qu’il falloit expier la mort d’Esope. Sçachant do
s que neantmoins il s’en mit beaucoup en peine ; « Tous les jours ! »
respondit
l’autre ; « Si cela est, mon amy, ô que ton banqu
e mesme commandement au nom du Serenissime Roy de Portugal. « Hoho »,
respondit
-il, avec une voix articulée, c’est à dire en lang
mum montem, et ostendam tibi quod etiam de me timorem habebunt. — Cui
respondit
Leo : Non miror quod terres bestias quæ te non no
alus inquit in judicio senioris hoc constare. Dérivé rythmique. Tunc
respondit
Bubalus totum jus constare Leonis judicio. Rom
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