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1 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE IV. Du Cerf, et de la Brebis. »
suffit de s’en tenir à la loy naturelle, qui porte tout le monde à sa propre conservation, non seulement au pris de dire un me
te des biens du monde, il ne nous a pas rendu possesseurs des nostres propres , à condition de les maintenir au peril mesme de n
et qu’on nommoit anciennement le territoire sacré). Mais quant à nos propres successions, il est permis à qui que ce soit d’y
est pas croyable encore. Car qui a plus d’interest en nous que nostre propre personne, et en quelle consideration nous doit es
e si volontaire que ceste action, par laquelle on se dessaisit de ses propres commoditez, pour en obliger un autre, et cela seu
2 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 304 » pp. 266-266
cou deux sacs, l’un qui renferme les défauts d’autrui, l’autre, leurs propres défauts, et il plaça par devant le sac des défaut
rs. On peut appliquer cette fable au brouillon, qui, aveugle dans ses propres affaires, se mêle de celles qui ne le regardent a
3 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 7 » pp. 276-276
l s’écria : « C’est pour moi un surcroît de chagrin de mourir par mes propres plumes. » L’aiguillon de la douleur est plus poig
lon de la douleur est plus poignant, quand nous sommes battus par nos propres armes. Chambry 7.2 Aliter — Autre version
4 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXXVI. Du Cheval, et du Lion. »
mort, qu’il n’en avoit donné auparavant, jusques à faire égorger son propre fils Antipater, et à commander serieusement, qu’à
obliger tous ceux de la Ville à pleurer, en les interessant par leur propre perte. La mesme ardeur de sang se redoubla en Mah
ent le Cheval de nostre Autheur, quand il rencontra son salut dans la propre ruse de nostre Ennemy, qui fut une chose tellemen
oyons par là que les meschants sont d’ordinaire enveloppez dans leurs propres menées, et portent presque tousjours le dommage q
5 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre deuxiéme. — VI. L’Oyseau blessé d’une fléche. » p. 276
disoit en souffrant un surcroist de douleur, Faut-il contribuer à son propre malheur ? Cruels humains, vous tirez de nos aîles
6 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXXVI. De la Tortuë, et de l’Aigle. »
ensemble. Car les hommes peuvent déchoir de leur fortune, ou par leur propre faute, ou par l’envie, et la malignité d’autruy,
des nouveaux Eslevez. Premierement, ils y peuvent contribuër par leur propre faute, veu le peu d’experience qu’ils ont de la g
on de nous, tant y a qu’ils se plaisent quelquesfois à destruire leur propre ouvrage.  
7 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre troisiéme. — XIV. Le Lion devenu vieux. » p. 481
é d’ans, et pleurant son antique proüesse,
 Fut enfin attaqué par ses propres sujets,
 Devenus forts par sa foiblesse.
 Le Chev
8 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « AU LECTEUR. Sur le sujet des Fables. »
sente la verité. Elle est au reste Raisonnable, Morale, et Meslée, ou Propre , ou tres propre. La Raisonnable est celle où l’on
Elle est au reste Raisonnable, Morale, et Meslée, ou Propre, ou tres propre . La Raisonnable est celle où l’on feint l’homme e
prend ensemble ce qui est pourveu de raison, et qui ne l’est pas : La Propre , qui par l’exemple des bestes, et des choses inan
duire ou par l’apetit irascible, ou par le Concupiscible, ou par leur propre fantaisie, et leur imprudence. Secondement, on ti
un sens tout à fait moral, comme à celle de Narcisse, qui ravy de sa propre beauté, trouva la cause de sa mort dans la belle
9 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE VII. Du Loup, et de la Gruë. »
la Gruë d’Esope. Car ils se trouvent d’ordinaire embroüillez dans les propres menées de ceux qu’ils ont servis, et sont pour la
ropres menées de ceux qu’ils ont servis, et sont pour la pluspart, le propre suject de leurs infidelitez. Je n’allegueray poin
s en attendions la recompense d’enhaut. Car outre que ce n’est pas le propre d’un genereux courage de faire une courtoisie ave
10 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CV. Du Laboureur, et du Taureau. »
e feroient jamais, s’ils sçavoient bien considerer qu’en nos affaires propres nous sommes tous-jours interessez, et que par cet
e de deux Esprits égaux, l’un sera moins clair-voyant en ses affaires propres , qu’en celles de son compagnon. De ce manquement
11 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 148 » pp. 249-249
πρέπειαν ἔχοντι. Codd. Pa 132 Pg 90 Mb 77 Ch 72. Un chameau que son propre maître contraignait à danser dit : « Ce n’est pas
12 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 194 » p. 139
tu cherchais ta vie sur la mer. » Ainsi les gens qui abandonnent leur propre métier pour en prendre un qui n’est pas le leur s
13 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XLIV. De la Forest, et du Paysan. »
s enfants pendant la fougue de leur jeunesse, travaillent contre leur propre repos. Car de là viennent les dissolutions et les
es personnes ignorantes en ce mestier, à signer des actes contre leur propre cause, sans sçavoir le dommage qu’ils se font. Ma
14 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 256 » p. 236
te de son œil ? » Pareillement les hommes qui sont aveugles sur leurs propres intérêts sont mal qualifiés pour conseiller leur
15 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 18 » p. 301
ait de lui, elle s’ornait de brillantes parures et rivalisait avec sa propre maîtresse. Elle faisait de continuels sacrifices
16 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 318 » pp. 365-365
tons, fais-tu entrer ce loup avec eux ? » La société des méchants est propre à causer les plus grands dommages et même la mort
17 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XII. De l’Aigle, et du Renard. »
r le Renard, en luy ravissant ses petits, pour en repaistre les siens propres  ? Mais si c’estoit là son intention, je ne serois
soit au premier, pource qu’il tire de si grandes satisfactions de sa propre vertu, qu’il luy est aisé de prendre patience en
Dieu, ou à l’utilité publique. Car s’il n’y va que de nostre interest propre , il n’y a point de si grande lascheté que de trom
Renard esmeuvent la colere des Dieux. Car ils permettent que son nid propre soit embrasé, et que ses petits, pour se sauver d
18 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 137 » pp. 396-396
t pas à prendre exactement la voix du cheval et il perdit en outre sa propre voix. De cette manière il n’eut ni la voix du che
19 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 358 » p. 272
me se mit à rire et lui dit : « Tu vas mourir tout de suite, et de ma propre main ; car quel que soit le mal, petit ou grand,
20 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre troisiéme. — VII. L’Yvrogne et sa femme. » p. 246
t au prétendu mort ; approche de sa biere ; 
Luy presente un chaudeau propre pour Lucifer.
 L’Epoux alors ne doute en aucune m
21 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — La response d’Esope à un Jardinier. Chapitre IX. »
le envie, elle retranche de leur nourriture, pour la donner aux siens propres , qu’elle cherit comme ses creatures, et hayt les
que tu voudras venir en mon Jardin, où tu pourras entrer comme en ton propre heritage ».
22 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 48 » p. 306
as contre les dieux, quand il arrive un malheur ; examinez plutôt vos propres fautes.
23 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 283 » p. 238
mour de leurs maîtres, ils manquent aux lois de l’amitié envers leurs propres parents.
24 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre quatriéme. — II. Le Berger et la Mer. » p. 207
les Brebis ; Non plus Berger en chef comme il estoit jadis, Quand ses propres Moutons paissoient sur le rivage ; Celuy qui s’es
25 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 153 » pp. 250-250
tte fable vise les gens qui ne retirent que des désagréments de leurs propres biens. Chambry 153.2 Aliter — Autre version
26 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 162 » p. 123
dans ce pays, parce qu’ils sont étrangers, et ils sont odieux à leurs propres concitoyens, parce qu’ils les ont méprisés.
27 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE J. Du Coq, et de la pierre precieuse. »
en sçauroit bien le prix ; Mais pour moy, à qui cela n’est nullement propre , je l’estime si peu, que j’aymerois mieux un seul
omme voluptueux, qui met tout dans l’indifference, horsmis son ordure propre , representée par le fumier. C’est là qu’il demeur
28 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 151 » pp. 116-116
ir terrien. » Il en est ainsi des hommes : ceux qui abandonnent leurs propres occupations pour se mêler d’affaires qui ne les r
29 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 189 » p. 255
rvu de poil autour des narines. Quant au lion, il se déchirait de ses propres griffes, jusqu’à ce qu’il renonça au combat. Le c
30 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 208 » pp. 339-339
des pas à décamper. » Il convient en toutes choses de se mesurer à sa propre force, et de ne point se lier ni s’associer à de
31 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 314 » pp. 209-209
s l’espoir que, devenus grands, non seulement ils lui garderaient ses propres moutons, mais encore en enlèveraient d’autres et
32 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XLVIII. Du Renard, et des Raisins. »
u contraire nous voulons nous deffendre des ruses d’autruy par nostre propre déguisement ; et c’estoit ainsi que l’entendoit T
33 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 89 » pp. 55-55
ravailler. Cette fable montre que pour beaucoup de gens ce sont leurs propres résolutions qui sont causes de leurs malheurs.
34 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 147 » pp. 117-117
dent les autres avec envie, ne s’aperçoivent pas qu’ils perdent leurs propres avantages. Chambry 147.2 Aliter — Autre ver
35 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXI. Du Larron, et du Chien. »
rtel en la memoire des hommes, outre la recompense des charges, et la propre satisfaction que leur donne la Vertu. Or ce n’est
eur firent abandonner leur Prince, et tourner leurs armes contre leur propre Patrie. Venons maintenant à l’autre condition du
36 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XLV. Du Loup, et du Chien. »
celles où la Nature nous lie necessairement, vont destruire par leur propre élection toute leur vraye felicité, et s’abandonn
vilege par dessus les autres, qui le laisse perir, ou diminuër par sa propre faute, d’autant que la soigneuse conservation d’u
de les mettre en execution : il se dérobe le loisir d’entretenir ses propres pensées, et cesse par consequent d’estre veritabl
37 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 242 » pp. 166-166
e qui, adonné à l’agriculture, ne se contentait pas du produit de ses propres travaux ; il regardait d’un œil d’envie ceux des
38 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE L. Du Renard, et des Chasseurs. »
Vertu, pour nous garder le droict d’hospitalité contre leur interest propre . Tesmoin Prusias, Roy de Bythinie, qui voulut ren
toutesfois tant de vertu, qu’elle garda la parole au meurtrier de son propre fils, quoy qu’elle fust accablée d’une secrette e
39 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 118 » p. 90
voulait l’en empêcher, s’indignant que la vipère, non contente de son propre pâtis, envahit encore son domaine à elle. Comme l
40 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 164 » pp. 129-129
ni l’autre. Cette fable montre que nous devons nous contenter de nos propres biens, et nous dire que la convoitise non seuleme
41 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXIII. De l’Arbre, et du Roseau. »
multitude, qui est remise sous leur conduite, que pour leur interest propre . Si quelqu’un d’eux est veritablement Sage, la pl
uve entierement déplacé de son assiette, voire mesme enveloppé de ses propres ruynes. Sa cheute apprend donc aux hommes d’affai
42 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — Invention d’Esope, pour faire retourner sa Maistresse avec Xanthus. Chapitre XIII. »
t, et achepta des Oysons, des Poules, et autres provisions de bouche, propres à faire un festin. Or comme il s’en alloit de mai
43 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 293 » pp. 47-47
à le lui réclamer, il s’en afflige autant que s’il payait de son bien propre . Chambry 293.3 Aliter — Autre version.
44 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — De quelles viandes Esope traicta les Hostes de Xanthus. Chapitre XIV. »
s loüerent d’abord une si belle entrée de table, qui leur sembla fort propre à des Philosophes ; pource que c’est par le moyen
45 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XV. De l’Asne, et du Chien. »
inct, qui nous porte ordinairement aux actions où nous sommes le plus propres , qui se fortifient par l’exercice, et par le rais
s, il arrive quelquefois qu’un naturel rude et grossier, surmonte ses propres défauts par l’obstination, et devient capable des
46 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XX. Des Colombes, et du Faucon leur Roy. »
du Faucon, nous avons veu cy-dessus comment elle a son origine en la propre imperfection de ceux qui eslisent un Chef, n’esta
amais d’en choisir un, la probité duquel leur seroit suspecte. Car le propre du Sage, c’est de ne se laisser conduire qu’à la
47 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CVII. Du Taureau, et du Rat. »
l y en a qui n’ont trouvé le moyen de leur conservation que dans leur propre foiblesse ; Témoins plusieurs petits Princes souv
a maistre de la vie d’autruy, à qui la rage fait abandonner la sienne propre . On peut alleguer une autre raison, pourquoy les
48 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 266 » pp. 180-180
it noyé. Ainsi parfois les hommes ne se doutent pas que ce sont leurs propres ruses qui les précipitent dans le malheur. Ch
49 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — Esope instruit Ennus, et luy donne des preceptes pour vivre en homme de bien. Chapitre XXVII. »
r en rien ; au contraire il le traicta mieux que jamais, et comme son propre fils, luy donnant plusieurs belles instructions,
50 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXIV. De l’Asne, et du Loup. »
qui se veulent mesler d’un mestier qui ne leur est pas ordinaire, ny propre , et laissent pour cét effet leur vray et naturel
51 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre quatriéme. — IV. Le Jardinier et son Seigneur. » p. 
Bourgeois, demy manant, Possedoit en certain Village Un jardin assez propre , et le clos à tenant. Il avoit de plan vif semé c
52 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 199 » pp. 140-140
ient aisément aux autres, une fois qu’ils se sont dépouillés de leurs propres avantages, sont facilement vaincus par ceux qui l
53 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 246 » pp. 384-384
enouille, qui avait de mauvais desseins, attacha la patte du rat à sa propre patte. Et tout d’abord ils allèrent sur la terre
54 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 140 » pp. 105-105
’il ne le recevrait pas, s’il ne lui donnait un certain nombre de ses propres années ; le bœuf en donna une partie et fut admis
55 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — Ennus est adopté par Esope, qui en reçoit une grande injure. Chapitre XXVI. »
ui luy envoyoient des problemes. Cette lettre estant cachetée avec la propre bague d’Esope, il la presenta au Roy ; qui transp
56 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXXVIII. De l’Esprevier, et de la Colombe. »
les Sarrasins ne punirent-ils point l’insolence des Gots par la leur propre  ? Ceux-là mesmes ne furent-ils pas chastiez par l
57 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXII. Du Chat, et du Coq. »
chants, ou de luy imposer le nom des Vices, ou de leur donner le sien propre , pour colorer une meschante action. Ainsi nous ap
58 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XCVI. Du Paon, et de la Gruë. »
me à ses legitimes Enfants, il donne à châcun ce qu’il juge luy estre propre , et le fait avecque tant de justesse, que nul ne
59 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XL. De l’Asne, et du Cheval. »
t fist un si grand effort, qu’il s’ouvrit l’ayne. Alors n’estant plus propre à la course ny à la parade, il fût despouïllé de
djouster à cela une troisiesme cause, qui est tirée de nostre volonté propre . Car ceste mesme Nature aymant sa conservation et
60 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 245 » pp. 352-352
t celui-ci émerveillé le bénissait de tout son cœur, et maudissait sa propre fortune. Comme ils s’apprêtaient à commencer le f
61 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE V. Du Chien, et de l’Ombre. »
ttente ridicule, et sont en perte des biens qui naguere leur estoient propres et hereditaires, finissant leurs jours dans les P
62 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXXIX. De la Grenoüille, et du Renard. »
ux avoir des affections plus moderées, et ne corrompre pas son estime propre , pour la desirer plus grande. Car ce que plusieur
63 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 17 » pp. 6-6
r au pâturage habituel, il les soigna dedans ; mais il ne donna à ses propres chèvres qu’une poignée de fourrage, juste de quoi
64 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE III. Du Rat, et de la Grenoüille. »
bitres, comme ils en avoient esté maintes-fois requis, usurperent les propres biens dont ils ne devoient estre que les Juges. C
65 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XLIX. De la Belette, et du Renard. »
hien Timoleon ayant acquis la liberté à sa Patrie, par la mort de son propre frere, demeura jusqu’à l’âge de quarante-cinq ans
66 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXIX. Du Loup, et des Chiens. »
es, et qui ayant vaincu toutes les Nations, est morte à la fin par sa propre force : Tesmoin Athenes, qui ne perdit la liberté
67 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — Esope est derechef vendu. Chapitre VII. »
a netteté, pour souffrir d’estre servie d’un homme si laid, et si mal propre  ». « C’est à quoy vous ne devez pas vous arrester
chandise. Car tu as laissé ces deux jeunes garçons, qui estoient fort propres pour un homme tel que toy, et as fait élection de
68 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 201 » pp. 147-147
se dépiter, quand on voit les premiers venus emporter le fruit de ses propres travaux. Chambry 201.2 Aliter — Autre versi
69 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXXI. Du Geay. »
e, une reputation, et qui mesme ne se contentent pas de leurs cheveux propres  ; Ces hommes, dis-je, doivent estre fuys, comme l
70 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — De quelle façon Esope nourrit, et dressa quatre Poussins d’Aigle. Chapitre XXVIII. »
donnez nous de la chaux, donnez nous du bois et tels autres materiaux propres à bastir ». Nectenabo bien estonné de voir ces ga
s heures de la nuict ». Nectenabo croyant avoir surpris Esope par ses propres paroles ; « Je te tiens », luy dit-il, « n’as-tu
71 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXXII. De la Mouche, et du Chariot. »
lliez. Ils se servent mesme de la bouche des femmes pour publier leur propre loüange. Mais ce vice-là ne paroist pas seulement
72 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LV. Du Vautour, et des autres Oyseaux. »
nts, et font mourir quelquesfois ceux qui se fieroient en eux de leur propre vie. La trahison de ces courages felons va jusqu’
73 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXVIII. Du Berger, et du Loup . »
er pour veritable, autant pour servir ses amis, que pour son interest propre . De là vient aussi qu’Esope n’attribuë cette sott
74 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CXVIII. De l’Ours, et des Mouches à Miel. »
ention, et qu’il prendra seulement pour luy ce qu’il trouvera de plus propre à contenter son Esprit, et à moderer ses passions
75 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CXIII. Des Coqs, et de la Perdrix. »
a personne injurieuse, voudra-t’il bien en porter la penitence par sa propre douleur ? Un autre l’aura t’il affronté, affin qu
our le partage d’un butin, les querelleux se perdent en fin par leurs propres dissentions, et les Fourbes en font de mesme, pou
76 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE VIII. Du Laboureur et du Serpent. »
illageois, qui emporte un Serpent transy de froid auprés de son foyer propre , pour le ranimer. Où vas-tu, pauvre Idiot, avec c
77 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXXIV. D’un Laboureur et de ses Enfants. »
illes terres de l’Empire. Or les Gots mesmes se dissiperent par leurs propres inimitiez, du temps de Genseric et de Gilimer, ap
78 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XC. De deux Chiens. »
, d’une Maistresse, d’un Pere, d’une Sœur, d’un Fils, et pour le sien propre . Ainsi en ce nouvel establissement de Combats, qu
79 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LI. Du Paon, et du Rossignol. »
ibuteur des choses ne sçavoit point aussi bien qu’eux ce qui leur est propre , et comme si ce n’estoit pas assez à chacun de jo
80 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — Esope ameine à son Maistre un homme niais, et sans soucy. Chapitre XVI. »
pour me faire plus d’honneur, qu’elle me veut laver les pieds de ses propres mains, bien qu’elle le puisse commander à quelqu’
81 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXXI. Du Dieu Mercure, et d’un Charpentier. »
pour cela, il s’ensuit qu’on ne les cherit pas tant que sa commodité propre , de qui lon ne peut estre qu’ennemy, quand on s’a
82 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXXV. De la Nourrice, et du Loup. »
ce de jugement. Cela procede en partie de ce que son cerveau est plus propre à raisonner, comme son sang est plus actif, plus
83 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 254 » pp. 173-173
était pas la sienne, il plongea une troisième fois et lui rapporta sa propre cognée. L’homme affirma que c’était bien celle-là
84 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XIII. Du Corbeau, et du Renard. »
r leurs complaisances, ils prennent une opinion si excessive de leurs propres merites, qu’il leur est fort mal-aisé de se recog
85 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CIX. De la femelle du Singe, et de ses deux Enfants. »
de toute Vertu. A ces raisons l’on en peut adjouster quelques autres, propres seulement à ce sujet. Premierement, qu’un fils pe
86 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CI. De l’Avare, et de l’Envieux. »
s de Ministres et d’Officiers, qui n’ayant pour but que leur interest propre , tiennent pour indifferent celuy de leur Maistre,
de l’injure du temps est aussi commode que cela, pourveu qu’elle soit propre . Elle ne nous a pas obligés à porter de precieux
r. Nous les rencontrons tous-jours dans les ruës tous debiffez et mal propres , s’ils sont de condition d’estre bien vestus ; à
87 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE X. Du Rat de Ville et de celuy de Village. »
propos certaines maisons de plaisance de leurs amis, voire les leurs propres . En un mot, quelque part que je tourne les yeux,
88 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LIX. Du Lion, et de l’Homme. »
ité, quand on met en jeu les Ennemis de sa Patrie, ou mesme les siens propres . Car il est fort mal-aisé qu’un homme ne donne à
89 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CIV. De la Corneille, et de la Cruche. »
e font les hommes, voire mesme jusques là que d’avoir sçeu écrire ces propres paroles. J’AY MOY-MESME ESCRIT CECY, ET DEDIÉ LES
90 (1893) Les fabulistes latins depuis le siècle d’Auguste jusqu’à la fin du moyen âge. Tome I : Phèdre et ses anciens imitateurs directs et indirects pp. -818
TITORI. M AVG PHAEDER. FRATRI. PIISSIMO et que lui-même il a dans sa propre collection reproduit cette épigraphe inédite d’un
il avait été ainsi conduit à recourir au genre de littérature le plus propre à soustraire le moraliste aux accusations calomni
livres IV et V ont été en partie perdus. En somme, ce qui résulte des propres déclarations de Phèdre, c’est qu’en se faisant fa
mais certainement impérissable, et voilà pourquoi Phèdre, suivant sa propre expression, vivra autant que la littérature latin
e convaincu, qui eut, en restant pauvre, le rare mérite de suivre ses propres préceptes, et, en rêvant sans cesse l’immortalité
etit volume, je consultai les autres ouvrages qui me parurent le plus propres à m’éclairer. Je songeai d’abord à la collection
rminer l’époque à laquelle vécut Pétrone, afin d’en tirer un argument propre à établir que Phèdre était bien l’auteur des fabl
s que son Codex Perottinus, la brochure de Cassitto qui contenait ses propres conjectures pillées par ce dernier. Jannelli ne
fonctions archiépiscopales. Lors même que nous ne posséderions pas sa propre déclaration, le double emploi que j’ai signalé su
t de Stace, Perotti, à l’égard de Phèdre, eût pu fouler aux pieds ses propres principes. Je crois que Jannelli s’est laissé all
e, de ce qui appartient à mon âge actuel203. » C’est donc, suivant sa propre déclaration, dans sa jeunesse qu’il avait commenc
où à des poésies simplement transcrites par lui se mêlaient aussi ses propres compositions, il ait pu à la légère, mais de bonn
son entendement des pièges instructifs, il y a intercalé souvent ses propres compositions ! Tout cela est nettement dit, et Pe
ans chaque Auteur bien des tours et même des expressions qui lui sont propres , on pourroit par cette méthode prouver également
n meilleur sens. Quant au mot jocos, il faut avouer qu’il n’est guère propre à désigner des dissertations philosophiques même
l. Toutes les fables d’Avianus sont connues ; il n’en a écrit, de son propre aveu, que quarante-deux, et dans aucune l’ïambe n
, comme certaines personnes le supposent, avait tiré ses fables de sa propre imagination, pourquoi aurait-il laissé cette lacu
s ; j’ai cru devoir m’aider de toutes, me servir en même temps de mes propres notes et de ces éléments réunis faire une analyse
ns sa dédicace qu’il n’avait pas même eu le mérite de puiser dans son propre fonds. Je dois maintenant, pour faire apparaître
de 1738338, que l’édition était signalée et que Panzer avait puisé sa propre citation. Mais je ne connaissais pas alors le cat
ontente de dire que ce manuscrit que le copiste a terminé, d’après sa propre déclaration, en 1350 et qui vient de l’abbaye de
avouer qu’en général les manuscrits fournissent des indications plus propres à entraver qu’à faciliter la solution du problème
n et envoie sa traduction à l’empereur sans vouloir la revêtir de son propre nom. J’aurais pu, chemin faisant, produire des ex
les fables et les fabliaux me semblent, dans ces temps anciens, plus propres aux goûts des peuples du Nord, chez lesquels ce n
rappelée par le glossateur lui-même, que ce mot était non pas un nom propre , mais un participe qui qualifiait Ésope de causeu
viens d’indiquer, il avait pris la peine d’écrire et de signer de sa propre main ce qui suit : dvx Iste liber est mei Jar
arum que suit ce préambule en distiques élégiaques, inspiré par leur propre prologue : Jocundus flores fructus editque salub
L’exemplaire de la Colombine a appartenu à Fernand Colomb qui, de sa propre main, a écrit, sur un feuillet supplémentaire ins
andataires chargés de demander que, contre livraison par eux de leurs propres petits, les Brebis leur remettent leurs Chiens à
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