ce historique et qui, se rattachant de près ou de loin aux imitations
primitives
, devaient aussi trouver leur place dans un travai
ouvrage en trois livres consacrés : Le premier, à l’œuvre de l’auteur
primitif
; Le deuxième, à celles qui, l’ayant suivie pas à
manuscrit, qui paraît être du xie siècle, a été copié sur les textes
primitifs
; ce qui montre que les vers y étaient bien obser
it les mots : Æsopi ingentem , qui laissaient voir la trace du texte
primitif
; celui de Pithou portait les mots : Æsopo ingen
lles-mêmes ; on y trouvera quelques taches, que l’altération du texte
primitif
expliquera facilement ; mais la pure latinité du
lant des fables : « C’est à peine si nous en lisons une sous sa forme
primitive
; toutes en effet ont été refondues par Perotti23
remontait pas aux temps héroïques, et la fable était un élément trop
primitif
pour convenir à la civilisation du peuple romain.
ue philologique, contiennent les fables directement dérivées du texte
primitif
et celles presque littéralement extraites de ces
ctes sont très nombreuses, celles qui ont dû être faites sur le texte
primitif
ont presque toutes disparu. On n’en peut plus cit
collection, avec l’indication des fables correspondantes de l’auteur
primitif
: Leyde. Phèdre. 1. Le Coq et la Perle.
tif suppose connues les deux collections de Wissembourg et du Romulus
primitif
. Je suis donc obligé de le différer. Section I
du morceau suivant ; le no V, 8 est un morceau détaché de la préface
primitive
, ainsi qu’en justifie le numéro correspondant IV,
que quelques changements fort légers suffisent à rétablir les ïambes
primitifs
, ainsi que Tross l’a démontré pratiquement, pages
it ses corrections, qu’il est presque impossible de rétablir les mots
primitifs
, qui, en certains endroits, ont presque entièreme
la collection des Fabulæ antiquæ étant muette et le texte du Romulus
primitif
, malgré une parenté très proche avec celui de Wis
qui par malheur n’était ni celui de Phèdre, ni même celui du Romulus
primitif
. L’examen comparatif auquel je me suis livré m’a
rement démontré qu’il s’est servi d’une collection dérivée du Romulus
primitif
dont je parlerai plus tard et à laquelle je donne
iste de vers dans l’œuvre de Phèdre. La voici d’abord avec ses leçons
primitives
telles qu’on les aperçoit sous les corrections de
ces rapprochements, c’est que, malgré les graves altérations du texte
primitif
, il se révèle partout ostensiblement, et en certa
oppée d’une impénétrable obscurité. Section II. Fables du Romulus
primitif
. Il a été expliqué que l’Æsopus ad Rufum ayan
ich, d’après lequel, dans ma première édition, j’ai publié le Romulus
primitif
, présente une particularité significative. Non se
5. Il est vrai que cette collection n’est qu’une imitation du Romulus
primitif
, mais une imitation qui s’éloigne fort peu du mod
contenant un dérivé dont le texte s’éloigne peu de celui du Romulus
primitif
. Il porte ce titre : Incipit liber esopi quem tra
ulement aux collections qui n’ont été que des copies altérées du type
primitif
, mais encore à celles dont les fables ont été en
», et qui cependant renferme bien des apologues étrangers au Romulus
primitif
. Après cela, quel était l’obscur plagiaire qui av
m’y attarderai pas davantage. § 2. — Examen des fables du Romulus
primitif
. En abordant l’examen des fables du Romulus or
uscrits de Leyde et de Wissembourg, ne sont pas dérivées soit du type
primitif
, soit de la collection presque identique qui figu
la plus ancienne, de la qualifier de Romulus originaire ou de Romulus
primitif
, et, si c’est un de ses dérivés en prose, d’ajout
e, d’ajouter au terme générique une dénomination spéciale. Le Romulus
primitif
a péri ; mais, à l’aide du Romulus ordinaire et d
u’en dehors du Romulus ordinaire aucun des dérivés directs du Romulus
primitif
n’est divisé en quatre livres. Ou, comme dans le
te dernière était celle qui avait été adoptée par l’auteur du Romulus
primitif
. Quoi qu’il en soit, la collection était précédée
ce sont les fables 8, 9, 10, 13, 19, 25 et 43. Les fables du Romulus
primitif
, qui ne correspondent à aucune de celles de Phèdr
, 41 et 42. De ce qui précède il ressort que la collection du Romulus
primitif
possède un grand nombre de fables se rapportant s
oyons maintenant comment la même fable a été formulée dans le Romulus
primitif
. Je rappelle ici que, ce Romulus n’existant plus,
vé, c’est-à-dire du manuscrit Burnéien. De cette façon, si le Romulus
primitif
n’est pas produit dans sa parfaite intégrité, les
on de l’anonyme de Nilant a, en général, suivi de plus près le modèle
primitif
; mais il n’en est pas moins vrai que, dans cet e
aratif des fables du manuscrit de Wissembourg et de celles du Romulus
primitif
. Il existe un lien évident entre les fables du
ent entre les fables du manuscrit de Wissembourg et celles du Romulus
primitif
. D’abord, dans les unes comme dans les autres, fi
nt manquer de paraître concluants. À défaut du texte perdu du Romulus
primitif
, c’est encore, comme s’en rapprochant le plus, ce
fort nombreuses, faites tantôt à l’aide d’un texte dérivé du Romulus
primitif
, tantôt sans le secours d’aucun texte, de sorte q
nt différer de celui de ce Romulus. Ensuite, la collection du Romulus
primitif
ayant disparu, on est obligé d’en remplacer le te
hèdre transformée avec une habileté relative, mais encore l’imitateur
primitif
ne l’a pas employée tout entière. Il n’a constitu
son que j’ai faite du manuscrit de Wissembourg et du texte du Romulus
primitif
m’ayant déjà permis de déterminer le nombre et le
, a été altérée par un correcteur du xie siècle, et celle du Romulus
primitif
, perdue comme l’Æsopus ad Rufum lui-même, ne se r
qu’il est sorti de la plume du premier copiste et le texte du Romulus
primitif
, tel qu’il a été écrit par le compilateur à qui i
us ad Rufum, le texte du manuscrit de Wissembourg et celui du Romulus
primitif
, en ont, en beaucoup d’endroits, été l’imitation
ent celui qui contient la reproduction la moins imparfaite du Romulus
primitif
. Il va m’être ainsi aisé de démontrer qu’il exist
oyer certaines des expressions de Phèdre qu’on trouve dans le Romulus
primitif
, et que réciproquement c’est par suite d’une alté
e manuscrit de Wissembourg la septième du livre IV et dans le Romulus
primitif
la dix-septième du livre III. Phèdre. A furi
de leur modèle, les textes du manuscrit de Wissembourg et du Romulus
primitif
ont été des imitations de l’Æsopus ad Rufum, asse
l’aide des fables du manuscrit de Wissembourg et de celles du Romulus
primitif
, j’ai pu faire connaître ce qu’était l’Æsopus ad
té presque complète entre le texte de Wissembourg et celui du Romulus
primitif
, la dissemblance est au contraire très apparente
ècle. Que les fables du manuscrit de Wissembourg et celles du Romulus
primitif
soient, les unes et les autres, dérivées de l’Æso
abulæ antiquæ, et, par celle de M. Oesterley, celui, sinon du Romulus
primitif
, au moins du Romulus ordinaire qui s’en éloigne p
ection contenue dans ce manuscrit n’est pas une pure copie du Romulus
primitif
, qui dès lors peut être considéré comme appartena
on pourrait encore supposer que l’Æsopus ad Rufum, source du Romulus
primitif
, a été composé au commencement du ixe siècle, ou
xie siècle. Livre III. Étude sur les fables dérivées du Romulus
primitif
et sur les manuscrits qui les renferment. Pr
va plus être question que des dérivés directs ou indirects du Romulus
primitif
. Dans ces dérivés on rencontre bien des fables ét
t je ne donnerai asile dans cet ouvrage qu’aux textes dont le Romulus
primitif
aura été la base capitale. Comme ce livre, à rais
tablement être tout d’abord adoptée. En effet, d’une part, le Romulus
primitif
, directement tiré de l’Æsopus ad Rufum, ne nous a
ent pouvaient, malgré cette lacune, contenir le vrai texte du Romulus
primitif
. Aussi, dans ma première édition, tout en constat
ement issu et qui avait été à son tour la source immédiate du Romulus
primitif
. Dès lors la conclusion s’imposait : la collectio
renvoyer à la nomenclature que j’ai déjà donnée des fables du Romulus
primitif
et d’avertir que celle du Romulus ordinaire n’en
ance qui existe entre l’œuvre du fabuliste romain et celle du Romulus
primitif
, c’est, à défaut du texte disparu de ce dernier,
les divisions, on pourrait les regarder comme des dérivés du Romulus
primitif
distincts du Romulus ordinaire. Mais, comme, en l
distincts du Romulus ordinaire. Mais, comme, en l’absence du Romulus
primitif
, on ne peut avec certitude trancher la question,
s en parfaite harmonie. Si j’avais vu en elles des dérivés du Romulus
primitif
, j’aurais dû, en même temps, en faire trois dériv
ieu à des imitations variées, la collection la plus proche du Romulus
primitif
s’était conservée intacte jusqu’à l’époque de la
tions du Romulus ordinaire. De tous les dérivés directs du Romulus
primitif
le Romulus ordinaire est, avec celui de Nilant, l
pas la fable De abiete et arundine, qui est la xxe dans les éditions
primitives
. En somme, les manuscrits, non comprise la dédica
ables, que Lessing trouve trop ineptes pour qu’Ésope en soit l’auteur
primitif
, sont, comme celles de Romulus, ornées de gravure
ntérieures, montrent qu’elle a été elle-même faite soit sur l’édition
primitive
, soit sur celles de Sorg, qui seules renferment u
colonnes, orné de gravures sur bois inspirées par celles des éditions
primitives
, mais un peu moins grossièrement exécutées, non p
t qui les renferme, elles ne peuvent être un dérivé direct du Romulus
primitif
, qui à l’époque de leur naissance n’existait déjà
us loin, est, comme le Romulus ordinaire, un dérivé direct du Romulus
primitif
. Pour sortir d’embarras, ce qu’il y a, je crois,
voluit instrui per doctrinas hujus libri. » On le voit, l’indication
primitive
subit dans cet extrait une certaine déviation : l
fond. Non seulement la versification est barbare, mais encore l’idée
primitive
a été presque partout puérilement travestie. Je n
e celles d’Avianus. Le titre enfin indique qu’il a été fait à l’œuvre
primitive
quelques additions. Quand on cherche ce qu’elles
elques vers ajoutés, au nombre de quatre en général, à l’affabulation
primitive
. En tête de chacune des fables latines est une mi
stiques, souvent introduits après le vingt-sixième vers dans le texte
primitif
. Enfin la soixante-deuxième fable est suivie de c
gesimo secundo) in novo foro. B. Manuscrit 416. Les 60 fables
primitives
figurent également dans le manuscrit 416. Ce manu
le manuscrit, sont au nombre de 63 ; elles comprennent les 60 fables
primitives
, auxquelles s’ajoutent les trois suivantes : De C
enté de deux autres au moins. Voici ceux qui ont été ajoutés au texte
primitif
de la fable De Gallo et Jaspide : Stultorum nume
lets 192 b à 203 b, et sont au nombre de 62, comprenant les 60 fables
primitives
et les deux qui en sont le complément ordinaire.
u verso du feuillet 132, une main moins ancienne que celle du copiste
primitif
a écrit ce qui suit : « C’est le liure des fables
ulée : De Viro mortuo et Uxore sua , ne comprend que les trente vers
primitifs
. E. Manuscrit 725. Le manuscrit 725, compos
et en 1610, le frontispice est presque identique à celui de l’édition
primitive
; il n’en diffère guère que par ces premiers mots
a Æsopi , etc. Le volume, du même format in-8º que celui de l’édition
primitive
, a été imprimé à Francfort chez Christ. Gerlach e
rs de Walther, nées du Romulus ordinaire, extrait lui-même du Romulus
primitif
qui était descendu de cet Æsopus ad Rufum directe
mbien il y a loin de ce texte non seulement à celui de Phèdre, source
primitive
, mais même à celui de Walther, source directe, ma
phrase : Os devoratum fauce quum hæreret Lupi. L’auteur du Romulus
primitif
, le paraphrasant, en avait tiré une phrase prosaï
dire. On peut prétendre que c’est de l’Æsopus ad Rufum ou du Romulus
primitif
qu’il s’est servi. Mais alors il faut soutenir qu
’ajoute que, lorsque Neckam écrivait, l’Æsopus ad Rufum et le Romulus
primitif
devaient avoir depuis longtemps disparu. On peut
’autres matières, quelques fables soustraites, sinon dans leur pureté
primitive
, au moins sous une autre forme, à la perte des gr
de leur transcription, qui me semble plutôt celle de leur composition
primitive
. C’est ainsi qu’on trouve au feuillet 152 a la da
it été corrigé à l’aide d’une collection de fables dérivée du Romulus
primitif
. C’est de cette collection que je vais maintenant
près avoir constaté la disparition de l’Æsopus ad Rufum et du Romulus
primitif
, je suis maintenant dans la nécessité de reconnaî
être assez transformées pour n’être plus que des imitations du texte
primitif
. C’est ce qui me paraît s’être produit pour le Ro
En comprenant quatre-vingt-une, elle possède toutes celles du Romulus
primitif
, sauf les trois suivantes, savoir : iii, 32, L’Ân
it Burnéien et dans les manuscrits similaires le texte pur du Romulus
primitif
, j’avais dû nécessairement considérer le Romulus
opinion s’est amendée et que le texte qui me semblait être le Romulus
primitif
n’en est plus, pour moi, qu’un dérivé plus rappro
non du Romulus Burnéien, mais, comme le Romulus Burnéien, du Romulus
primitif
qui a été la base des deux. Quiconque sur ce poin
dans le Romulus ordinaire, n’ont pu être puisées que dans le Romulus
primitif
. Désirant prouver mon dire, je vais à cet effet m
3 n’a pas pu donner naissance au manuscrit 901, et que c’est au texte
primitif
du Romulus de Vienne conservé dans un manuscrit p
, mais encore, se rapprochant par le mot quærit des leçons du Romulus
primitif
, laisse apercevoir nettement que c’est du vrai te
ettement que c’est du vrai texte du Romulus de Vienne issu du Romulus
primitif
qu’en réalité elle découle. La seconde, en affect
303 me semble encore être dans son ensemble le plus conforme au texte
primitif
. § 2. — Manuscrit de Berlin in-8º 87. L
encore permettant d’apprécier leur concordance avec celles du Romulus
primitif
. Romulus primitif. Vienne 303. Vienne 901.
pprécier leur concordance avec celles du Romulus primitif. Romulus
primitif
. Vienne 303. Vienne 901. Berlin. Prologu
urentienne un Dérivé, issu, non du Romulus ordinaire, mais du Romulus
primitif
? Dans sa Notice sur des manuscrits du fonds Libr
i dès lors il n’était pas, comme ce dernier lui-même, issu du Romulus
primitif
. La comparaison des textes pouvant seule me rense
un, qui, n’étant pas le fabuliste romain, ne peut être que le Romulus
primitif
. Il est donc acquis que le Romulus de Florence n’
ans toutes les collections qui m’ont paru directement nées du Romulus
primitif
, elle appartient au livre I. Or, dans le manuscri
qui sont au nombre de 82 ont été, probablement comme dans le Romulus
primitif
, divisées en trois livres composés, les deux prem
us élevé dont voici la nomenclature : Romulus de Nilant. Romulus
primitif
. I, 1. Le Coq et la Perle. I, 1. I, 2. Le Lo
e Nilant, non seulement sont les mêmes que ceux des fables du Romulus
primitif
, mais encore ont été traités dans le même ordre.
’évidente paraphrase. Par cela même que ce Romulus procède du Romulus
primitif
, il doit différer et il diffère non seulement par
les du Romulus de Nilant ne s’écartent pas assez de celles du Romulus
primitif
pour n’avoir pas conservé en grand nombre les exp
si j’ai eu raison de faire du Romulus de Nilant un dérivé du Romulus
primitif
et prétendre que c’est du Romulus ordinaire que j
t. Qu’importe en effet qu’il soit le fils ou le petit-fils du Romulus
primitif
! Ce qui à mes yeux était le point capital, c’éta
18 fables appartenant toutes, sauf la sixième, au livre I du Romulus
primitif
; 2º 33 fables appartenant aux deux derniers livr
96. Ces fables sont classées dans le même ordre que celles du Romulus
primitif
, et sont divisées en trois livres précédés de la
d’Ésope. C’est une division évidemment calquée sur celle du Romulus
primitif
. En effet, dans les deux collections, les mêmes f
effet le Romulus de Nilant est de tous les dérivés directs du Romulus
primitif
le seul qui, dans la dédicace à Tiberinus, donne
qui diffère de celui dans lequel sont disposées les fables du Romulus
primitif
, est conforme à celui des fables du Romulus de Ni
ent dressé a montré que, pour ces dernières, le classement du Romulus
primitif
avait été complètement respecté, on peut penser q
pose au total que de 50 fables empruntées aux trois livres du Romulus
primitif
, tandis que, dans le dérivé, sur 136 on en trouve
-ce que ces soixante-dix-neuf fables, indirectement issues du Romulus
primitif
, apparaissent dans l’ordre dans lequel elles sont
ies vingt-quatre fables qui, appartenant aux divers livres du Romulus
primitif
, mais n’existant pas dans le Romulus de Nilant, o
au roi Alfred et qui, comprenant cinq fables puisées dans le Romulus
primitif
ou tout au moins dans le Romulus ordinaire, sont
les on voit que, tout en s’appropriant presque entièrement le Romulus
primitif
, la collection commence par reproduire, séparées
diverses ? Il y a, en outre, une particularité à signaler. Le Romulus
primitif
et ses dérivés déjà passés en revue possèdent la
qui leur sont communes, qui, en même temps sont étrangères au Romulus
primitif
, qui n’ont pu davantage être empruntées au texte
avantage être empruntées au texte de Nilant resté conforme au Romulus
primitif
, et qui ont été nécessairement puisées dans le Ro
, comme je l’ai déjà dit, la cinquantième fable, provenant du Romulus
primitif
et indirectement de l’épilogue du livre II de Phè
fables du Romulus de Nilant ce qu’il restait à puiser dans le Romulus
primitif
. Au contraire, la traduction de Marie comprend, p
des fables du Romulus anglo-latin : Romulus anglo-latin. Romulus
primitif
. 1. Le Coq et la Perle. I, 1. 2. Le Loup et
e titre général dans l’espace blanc sans doute destiné par le copiste
primitif
à être orné de miniatures. Elles sont en apparenc
us « nous offre un texte fort abrégé », et que, tandis que le Romulus
primitif
nous montre le Singe, chef des autres, imitant ce
’eût pas achevé sa transcription, soit que les feuillets du manuscrit
primitif
eussent en partie disparu, le Romulus Roberti n’é
es fables découlent de deux sources, les quatre premières, du Romulus
primitif
, les dix-huit autres, du Romulus anglo-latin. Or,
n texte écourté la tournure des phrases et les expressions du Romulus
primitif
ont été si bien conservées qu’il est impossible d
fier, c’est de comparer ensemble dans cette fable le texte du Romulus
primitif
, celui du Romulus de Nilant à défaut de celui du
des trois textes, qu’une phrase pour terme de comparaison : Romulus
primitif
: Hii sunt comites tui, primicerii, campi doctore
Romulus Roberti, plus que celui de Nilant, a suivi de près le Romulus
primitif
. Quant aux trois fables qui suivent la première,
ns le Romulus Roberti, la copie presque littérale du texte du Romulus
primitif
, on doit encore moins hésiter à admettre qu’elles
i, et je le lire de la fable du Lion et de l’Âne chassant : Romulus
primitif
: Asinus e diverso occurrit Leoni. Romulus de Ni
oudre ; c’est qu’elles sont étrangères, toutes sauf trois, au Romulus
primitif
, et, toutes sauf deux des trois, au Romulus de Ni
beille et de la Mouche. Elle n’a pas été directement tirée du Romulus
primitif
. À première vue cela ressort de ce fait que, comm
omplet et du texte du Romulus Roberti se rapproche le plus du Romulus
primitif
, source indirecte du Romulus anglo-latin. Il est
s le second. Or, voici ce qu’on lit dans les trois textes : Romulus
primitif
: In capite regis sedeo. Dérivé complet : Juxta
et reginæ sedeo. Le Romulus Roberti est donc plus voisin du Romulus
primitif
que le Dérivé complet qui dès lors ne peut lui av
lit les mots conscendit altam arborem évidemment empruntés au Romulus
primitif
, tandis que les deux Dérivés partiel et complet p
s et ces lambeaux de phrase, cette source commune s’écarte du Romulus
primitif
plus que le Romulus de Nilant, c’est que, loin d’
oir leur existence à ce Romulus qui ne s’écarte pas autant du Romulus
primitif
, et qu’ils ont été engendrés par une collection i
sions, c’est que, tandis que le Romulus de Nilant a, comme le Romulus
primitif
, laissé au Lion sa royauté, les deux Dérivés, d’a
remières fables qui ne sont que la copie presque littérale du Romulus
primitif
, ou, si l’on veut du Romulus ordinaire, les fable
s, accompagnée des numéros que portent les semblables dans le Romulus
primitif
et dans la traduction de Marie : Romulus anglo
if et dans la traduction de Marie : Romulus anglo-latin. Romulus
primitif
. Traduction de Marie. 1. Les deux Hommes, l’
dans un tableau qui indiquera leur corrélation avec celles du Romulus
primitif
: Dérivé complet. Romulus primitif. 1. Le
lation avec celles du Romulus primitif : Dérivé complet. Romulus
primitif
. 1. Le Coq et la Perle. I, 1. 2. Le Loup et
enestra Corvus caseum sibi raperet, alta consedit in arbore. Romulus
primitif
. Cum de fenestra Corvus caseum raperet, alta cons
! Tu si vocem haberes claram, nulla avis tibi prior fuisset. Romulus
primitif
. O Corve, quis similis tibi ? Et pennarum tuarum
ux. Sans doute, le texte du Dérivé de 136 fables s’éloigne du Romulus
primitif
beaucoup plus que celui du Romulus de Nilant ; ma
un exemple tiré de la fable de l’Hirondelle et des Oiseaux. Romulus
primitif
. Spargi et arari lini semen aves omnes cum videre
e répètent sans changements très sensibles les expressions du Romulus
primitif
, tandis que dans le Dérivé on n’en rencontre que
rt, le Dérivé possède une expression qui n’existe pas dans le Romulus
primitif
, mais qui appartient au texte de Nilant, et qu’il
as, dans lequel, chose singulière, ce dernier se rapproche du Romulus
primitif
plus que le Romulus de Nilant lui-même. Je le tro
dans la moralité de la fable du Lion et de l’Âne chassant. Romulus
primitif
. Hæc fabula monet derideri hunc potius deberi, qu
ui de Nilant occupe une position intermédiaire entre celui du Romulus
primitif
et celui du Dérivé complet. Je vais le démontrer
rivé complet. Je vais le démontrer par quelques citations : Romulus
primitif
. Ascendamus in cacumina montis, et ostendam tibi
ait mieux vu le Romulus de Nilant d’une part se rapprocher du Romulus
primitif
beaucoup plus que le Dérivé complet, et d’autre p
et, et d’autre part offrir des expressions qui, étrangères au Romulus
primitif
, lui sont communes avec ce Dérivé. Maintenant, sa
on épimythion est, plus que le Romulus de Nilant, conforme au Romulus
primitif
, je suis porté à penser que quelque copiste aura,
, substitué, en l’altérant, à l’épimythion du Dérivé celui du Romulus
primitif
qui ensuite aura été maintenu dans les manuscrits
t moins ancien que les autres. Il a été substitué au premier feuillet
primitif
, qui sans doute avait été détruit. Quoique moins
apes et musca contenderunt de dignitate , il a allongé l’affabulation
primitive
par les emprunts suivants faits à la fable xxxvii
usuel. C’est ainsi qu’il a placé le dernier le groupe tiré du Romulus
primitif
qui n’était pas entré dans le Romulus anglo-latin
ruxelles qui me paraît renfermer le texte le plus conforme aux leçons
primitives
, c’est encore ce dernier que je suivrai. 7º Ma
En voici les titres : Ms. 15. A. VII. Dérivé complet. Romulus
primitif
. 50. La Femme et sa Poule. 133. III, 8. 51.
ude des sujets, n’est ni celui du Dérivé complet, ni celui du Romulus
primitif
, mais qui paraît issu de ce dernier, je les publi
ilant, quoique étant loin de posséder autant de fables que le Romulus
primitif
, en contenait deux qui n’existaient pas dans ce d
omulus ordinaire qui, on le sait, n’est guère que la copie du Romulus
primitif
et dans le Romulus de Vienne, les termes de la ré
fable du Lion, du Buffle et du Loup, qui n’existe pas dans le Romulus
primitif
, a été une forme nouvelle donnée à l’une des fabl
que, dans les deux collections, le nombre des fables, dont le Romulus
primitif
a été pour l’une la source directe et pour l’autr
du Lion, du Buffle et du Loup, dans les trois collections du Romulus
primitif
, du Romulus de Nilant et du Dérivé rythmique. La
e Nilant et du Dérivé rythmique. La Grenouille et le Rat. Romulus
primitif
. A Rana petiit auxilium. Romulus de Nilant. Auxi
it. Dérivé rythmique. A Rana simpliciter juvamen petebat. Romulus
primitif
. Néant. Romulus de Nilant. Cui Rana callide resp
it. Dérivé rythmique. Rana dolo callida Muri respondebat. Romulus
primitif
. Murem sibi ad pedem ligavit. Romulus de Nilant.
collum proprio pedi connectebat. Le Chien et la Brebis. Romulus
primitif
. Néant. Romulus de Nilant. Qua vendita, morte p
ro testibus esca paratur. Le Lion, le Buffle et le Loup. Romulus
primitif
. Néant. Romulus de Nilant. Mirum Cervum occider
Dérivé rythmique. Miræ magnitudinis Cervum prendiderunt. Romulus
primitif
. Néant. Romulus de Nilant. Tunc fertur Lupum pe
mutuo dixerunt qualiter hunc Cervum partiri proposuerunt. Romulus
primitif
. Néant. Romulus de Nilant. Bubalus inquit in ju
Tunc respondit Bubalus totum jus constare Leonis judicio. Romulus
primitif
. Néant. Romulus de Nilant. Mihi prima pars cont
ssi littéralement que possible, certaines additions faites au Romulus
primitif
par le Romulus de Nilant, qui dès lors a seul fou
e. Le Romulus de Berne est le moins complet des dérivés du Romulus
primitif
. Il ne comprend en effet que les treize fables su
dans les trois livres de son modèle : Romulus de Berne. Romulus
primitif
. 1. Le Loup et l’Agneau. I, 2. 2. Le Rat et
ue le seul Romulus dont elles puissent être descendues est le Romulus
primitif
. On y rencontre des expressions qui, quoique n’ex
re, c’est parce qu’il était dérivé non de ce Romulus, mais du Romulus
primitif
, qui, directement issu de l’Æsopus ad Rufum, avai
esque certainement dans l’Æsopus et très probablement dans le Romulus
primitif
. C’est donc à bon droit, on le reconnaîtra, que j