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1 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CII. De l’Enfant, et du Larron. »
Larron, qui luy en ayant demandé la cause : « Je pleure », dit-il, «  pource que ma Cruche, qui estoit d’or, vient de tomber d
ue dés nôtre Enfance nous sommes quelquesfois rusez et méchants. Mais pource que nous avons des-jà traitté plusieurs fois de l
doute que les mauvais exemples y sont imprimez plûtost que les bons, pource que le Vice est de soy mesme plus facilement mis
, suivant la petite portée de son esprit, il estimera la chose bonne, pource qu’il la verra faire à ses parents. Or que cela n
2 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXXIV. Du Singe, et du Renard. »
à la malignité du Renard, qu’à l’impertinence des autres animaux tant pource qu’aux discours precedents j’ay assez parlé contr
ettre au gouvernement des affaires, et qui l’entreprennent toutefois, pource qu’ils s’en estiment capables. Or encore que cecy
t, les Peuples jetterent d’abord leurs yeux sur les belles personnes, pource qu’elles frappent ordinairement avec esclat, l’im
uté corporelle, comme insensibles aux charmes de l’autre, ou plustost pource que la beauté de l’ame n’estoit pas encore en lus
3 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LII. De l’Oyseleur, et du Merle. »
ne l’est d’avantage, et cela pour beaucoup de raisons. Premierement, pource que la famille estant une Communauté composée de
blent en mesme lieu, et en mesme façon de vivre, il faut que ce soit, pource qu’ils se fient les uns aux autres, et qu’ils n’o
4 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LVIII. Du Chevreau, et du Loup. »
stant tout à fait timide, ils ne regardent d’abord qu’à leur seureté, pource qu’ils ne se proposent jamais la crainte des peri
terieurement, que celle des autres hommes. Mais elle a les bras liez, pource qu’estant logée en des corps foibles et timides,
n des injures. C’est cela mesme qui les rend querelleux en compagnie, pource qu’ils veulent imprimer une opinion de leur fiert
5 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE IV. Du Cerf, et de la Brebis. »
l’on ne fait tort ny à Dieu, ny aux hommes, ny à soy mesme : A Dieu, pource qu’en la distribution qu’il a faite des biens du
ce soit d’y renoncer, plustost qu’à sa vie, voire mesme à sa seureté, pource qu’en cela il n’y a rien qui offence la majesté d
nsiderons seulement, que le vray don est incapable de la contraincte, pource qu’il n’y a rien de si volontaire que ceste actio
6 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XLIII. Des Loups, et de la Brebis. »
terent sur les pauvres Brebis, qu’ils mirent en pieces bien aisément, pource qu’elles n’avoient plus leur garde ordinaire. D
çeu une animosité sans sujet, est capable de la continuer long-temps, pource que c’est une espece de raison en une chose qui n
7 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LX. De la Puce, et de l’Homme. »
riant ; « et c’est pour cela mesme que j’ay sujet de te vouloir tuer, pource qu’il ne faut offencer personne, ny peu, ny prou 
mple au reste du peuple, afin de le détourner des meschantes actions, pource qu’en leur mort il y a peu de gents interessez, e
8 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXIV. D’un vieil Chien, et de son Maistre. »
Un Veneur encourageoit son Chien à la chasse, mais c’estoit en vain, pource que la pesanteur de ses pieds tardifs ne luy perm
nous donne plus de contentement en la vieillesse qu’aux autres âges, pource qu’en celuy-cy nous sommes plus à la veille de no
9 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXII. De la Brebis, et de la Corneille. »
oups sans peril, cherchent d’ordinaire une foible et nuë simplicité ; pource que s’ils attaquoient des égaux en force et en re
la lascheté de son action, qui n’est digne d’aucune sorte de loüange, pource qu’elle ne contient aucune difficulté. Quel honne
10 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LIV. De l’Asne, et du Lion. »
n jour avec l’Asne, que le Lion attaqua, mais il s’enfuyt bien viste, pource qu’il ouyt le chant du Coq, qu’il abhorre naturel
tant d’exemples, que je serois querelleux moy-mesme de les alleguer, pource que je choquerois plusieurs Fascheux, qui s’inter
11 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXVIII. Du Chien envieux, et du Bœuf. »
point d’autre profit en sa malignité, que celuy de se satisfaire. Or pource que plusieurs personnes en sont atteintes, il ne
utes les autres, qu’elle ne peut servir de satisfaction à nos crimes, pource qu’elle en est elle-mesme un insupportable. Il fa
12 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XCVIII. Des Taureaux, et du Lion. »
precedents. Je ne m’arresteray donc pas d’avantage sur ceste matiere, pource que je croirois estre ennuyeux au Lecteur, quand
13 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XIX. Des Grenoüilles, et de leur Roy. »
faschées, formerent une nouvelle plaincte. Ce fut en vain toutesfois, pource que Jupiter ne les voulut plus ouyr ; C’est pour
nererent pour la pluspart, et commencerent d’ordonner les choses, non pource qu’elles estoient bonnes, et honnestes, mais à ca
14 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — La mort d’Esope. Chapitre XXX. »
vous me traisnez injustement à la mort, mais cela vous coustera cher, pource que Babylone et toute la Grece me vangeront ». Il
par de malheureux asnes ?” C’est de la mesme façon que je m’attriste, pource que ce ne sont pas des gens de courage et d’honne
e fable. « Il advint un jour, qu’un homme envoya sa femme aux champs, pource qu’estant amoureux de sa fille, il avoit envie d’
15 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXXIX. Du Loup, et du Renard. »
e du Loup, l’asseurant qu’il luy seroit facile d’accabler cét ennemy, pource qu’il ne se doutoit de rien, et ne se tenoit poin
urs peur que ceux que nous envions ne se relevent apres leur cheute ; pource que cela se peut en effect, à cause des changemen
ux de s’aller pendre, sembloit user d’un charitable advis envers eux, pource qu’il n’y a point de mort plus cruelle que la vio
16 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — En quel temps Esope composa ses Fables. Chapitre XXV. »
ela, il estoit cause, que ce mesme Prince reçevoit de grands tributs, pource qu’il envoyoit à son nom plusieurs questions aux
17 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXV. Des Liévres craignans sans cause. »
escha de passer outre. En ces extremitez ils se virent bien en peine, pource que le danger les enveloppoit devant et derriere.
18 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXX. Du Loup, et de la Teste peinte. »
nt, Verité, et Bonté. Car l’entendement ne desire rien cognoistre que pource qu’il le croit vray ; et la volonté ne desire rie
ansformer en eux, et pratiquent incessamment les actions de la Vertu, pource qu’elle est la meilleure de toutes les choses. D’
19 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XC. De deux Chiens. »
ppliquer qu’à la juste loüange qui est deuë à l’action de mediocrité, pource que la Vertu ne consiste qu’en elle seule, ont ou
te Fable, qui se glorifioit du baston qu’on luy avoit attaché au col, pource qu’il estoit hargneux.  
20 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CXI. De Venus, et d’une Chatte. »
e la nourriture qu’elles avoient prise en la maison de leur Pere ? Or pource que c’est du Philosophe de rechercher la cause de
islateurs, ou les Magistrats, nous en privent pour se le reserver, ou pource que la chose est si douce, qu’elle pourroit nous
que s’il trouvoit une Androgine, elle n’échapperoit pas de ses soins, pource seulement qu’elle seroit à demy femme. Venons mai
21 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — De quelles viandes Esope traicta les Hostes de Xanthus. Chapitre XIV. »
elle entrée de table, qui leur sembla fort propre à des Philosophes ; pource que c’est par le moyen de la langue qu’on exprime
22 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — Esope ameine à son Maistre un homme niais, et sans soucy. Chapitre XVI. »
oisif. Ayant jugé d’abord, que c’étoit là l’homme qu’il luy falloit, pource qu’il recognût à sa mine qu’il n’avoit point de s
usques là pour le servir, et qu’ainsi Esope meriteroit d’estre battu, pource que son homme se seroit mis dans le soing du comp
23 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXXV. De la Nourrice, et du Loup. »
te du logis ; Mais il fût contraint de s’en retourner au bois à jeun, pource qu’à la fin l’Enfant s’endormit. La Louve le voya
nostre Esope en la septante-quatriesme Fable, qui outragea son Idole, pource qu’il n’en estoit pas satisfait. Eux tout de mesm
24 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CVII. Du Taureau, et du Rat. »
ation du peu de pouvoir qu’ils ont, s’attaquent aux plus grands Roys, pource qu’il leur est aisé de se donner, ou de se mettre
une ame foible en est beaucoup plus susceptible qu’un grand courage, pource qu’elle ne se propose pas si vigoureusement des r
25 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — De la response qu’Esope fist à un Juge. Chapitre XVII. »
estuves, pour s’enquerir de quelqu’un s’il y avoit beaucoup de gents, pource que Xanthus se vouloit baigner. Mais comme il pas
26 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CV. Du Laboureur, et du Taureau. »
pour tout cela, il ne laissoit pas de l’incommoder, en luy resistant, pource qu’il luy couvroit la teste de poudre, et luy en
27 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XLIV. De la Forest, et du Paysan. »
oins l’est plus que les autres, qui nous vient par nostre imprudence, pource qu’avec l’amertume de sa douleur, elle nous cause
28 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LVI. Du Lion, et du Renard. »
s que pour le demeurant, il luy-estoit impossible de l’aller trouver, pource , disoit-il, que je ne puis voir qu’à regret les t
29 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXIV. De l’Asne, et du Loup. »
hose, ce me semble, la plus digne de reprehension qu’on puisse faire, pource que, non seulement on hazarde en cela sa reputati
30 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXX. De la Mouche. »
ans les débauches, au lieu que les Vertueux l’attendent impatiemment, pource qu’elle leur doibt estre une entrée à des felicit
31 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXXVII. De deux Escrevices. »
ement coûpables, quand ils donnent un mauvais exemple à leurs Enfans, pource qu’ils jettent alors les fondements de leur futur
32 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CXII. D’un Malade, et d’un Medecin. »
malades à l’extremité, n’osent toutesfois leur parler de confession, pource , disent-ils, que la peur redouble l’accez du mal,
33 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE IX. Du Sanglier, et de l’Asne. »
tit object, voire mesme le laisse aller bien souvent sans le toucher, pource qu’une si chetive presence n’est pas assez forte
qui nous empesche de nous arrester à des actions faciles et ravalées, pource que la vraye nature de la gloire consiste en la d
34 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XLVI. Du Ventre, et des autres Membres. »
llir. La Main les voulut doncques servir alors, mais ce fut trop tard pource que le Ventre affoibly pour avoir esté trop long-
35 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — Esope se justifie devant son Maistre, et luy fait voir qui avoit mangé les figues. Chapitre III. »
ans la bouche, pour se faire vomir, il ne rendit seulement que l’eau, pource qu’il n’avoit rien mangé tout ce jour là. Alors i
36 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — D’un fardeau, dont Esope se chargea. Chapitre VI. »
de distribuër à châcun sa portion de pain, ils en mangerent beaucoup, pource qu’ils estoient plusieurs de compagnie, et ainsi
37 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — Ennus est adopté par Esope, qui en reçoit une grande injure. Chapitre XXVI. »
t que Lycerus eust leu ces lettres, elles l’attristerent extrémement, pource qu’il n’y avoit pas un de ses amis qui fust capab
38 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XLI. Du Cerf, et du Chasseur. »
, de la Floride, et des Patagons, n’a point esté déchiré de troubles, pource qu’ils n’estoient point opulents ; ils doivent le
39 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE X. Du Rat de Ville et de celuy de Village. »
n chalumeau. Il est le Roy de son Village, sans que personne l’envie, pource qu’il n’est pas orgueilleux, et qu’il n’a point d
tude estant ennuyeuse, il n’y a point de plaisir qu’elle ne corrompe, pource qu’elle est mere de la deffiance. Car de flotter
40 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — La response d’Esope à un Jardinier. Chapitre IX. »
ne pas tant d’aliment aux plantes que tu prends la peine de cultiver, pource qu’elle les tient pour bastardes ». Le Jardinier
41 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — D’un seul grain de lentille qu’Esope fit cuire en un Pot, et de quelques autres choses facetieuses. Chapitre X. »
it-il, « ne donnes-tu point à laver ? » « Nenny », respondit Esope, «  pource qu’il me seroit mal-seant de faire autre chose qu
42 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XIV. Du Lion affoibly de vieillesse. »
de nos services, nous quittent là froidement quand nous sommes vieux, pource que nous ne pouvons plus rien contribuër à leur b
43 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XCV. Du Singe, et de ses Enfans. »
soyons comme les Icteriques, à qui tous les objects semblent jaunes, pource qu’ils ont une jaunisse épanduë dans la prunelle
44 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — De l’affranchissement d’Esope. Chapitre XXIII. »
tristez, s’assemblerent tous en un certain lieu, et prierent Xanthus, pource qu’il estoit le premier de la ville, et avec cela
tant mis alors à parler plus hardiment, « Messieurs », leur dit-il, «  pource que la fortune, qui ayme les divisions a proposé
45 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CI. De l’Avare, et de l’Envieux. »
it, l’autre le recevroit doublement. L’Avare fût long temps irresolu, pource qu’il ne croyoit-pas qu’on luy en pût jamais asse
dit, que les Vieillards sont d’ordinaire plus avares que les autres, pource qu’ils ont le sang tout glacé de craincte, et le
r ce qu’ils ont gagné si peniblement. Il leur déplaist d’estre vieux, pource que cela leur oste le moyen de retourner à leurs
auvres sujets ; En cela mille fois plus inhumains que les Cannibales, pource que leur ardente Avarice les aveugle de telle sor
l’est pas. S’il est à nous, peut-estre qu’il ne nous succedera point, pource que la mort, la confiscation, ou les procez, ne s
46 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE J. Du Coq, et de la pierre precieuse. »
bonne fortune fust arrivée à un Lapidaire, il en seroit plus joyeux, pource qu’il en sçauroit bien le prix ; Mais pour moy, à
47 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXIII. Du Renard, et du Buisson. »
s, nous ne sçaurions jamais estre, ny trop couverts, ny trop retenus, pource qu’il est veritable, « Que le cœur du Meschant vu
48 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « A MONSIEUR. MONSIEUR. DE SAINCT SYMON, premier Gentil-homme de la Chambre. du Roy, et son premier Escuyer. »
par la grande inclination que j’ay à vostre service, et pareillement pource qu’elles tireront leur plus beau lustre de celuy
49 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXXVI. Du Cheval, et du Lion. »
Le Lion s’en alla trouver le Cheval, à dessein de le manger ; Mais pource qu’il n’en pouvoit pas venir à bout si facilement
50 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXIX. Du Renard, et de la Cigongne. »
t donc quantité de bonnes viandes dans un grand bocal de verre ; Mais pource que l’entrée estoit fort estroicte, le Renard en
51 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXXVII. Des Oyseaux, et des Bestes à quatre pieds. »
qu’un nous abandonne pendant nostre querelle, il le fait, sans doute, pource que la cause de nostre Ennemy luy semble plus jus
52 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXVII. Du Laboureur, et de la Cigongne. »
qui leur soit plus insupportable que la praticque des meschants, tant pource que les contraires ont tous accoustumé de se fuyr
53 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LI. Du Paon, et du Rossignol. »
seulement son defaut luy fut avantageux, mais encore tres-honorable, pource qu’il cognoissoit l’advenir et le passé, tenant e
54 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXVI. Du Renard, et du Chat. »
une autre ; Et cela, comme nous avons dit en quelque autre endroict, pource que toutes propositions ont deux faces. D’ailleur
55 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XCII. De deux Amis, et de l’Ours. »
t sur un arbre, pour éviter le danger, et l’autre se jetta par terre, pource qu’il se vid sans esperance de se pouvoir sauver
56 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XV. De l’Asne, et du Chien. »
est la mieux seante, et la plus utile. Ce qui se prouve premierement, pource que comme elle-mesme ne nous a donné aucun desir,
57 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XVI. Du Lion, et du Rat. »
a moindre que la Clemence, ou la Misericorde envers les foibles, tant pource qu’elle est meslée de Generosité, qu’à cause qu’e
58 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXXI. Du Dieu Mercure, et d’un Charpentier. »
es Artisants. Mais c’est à quoy je ne suis pas d’advis de m’arrester, pource que cela n’est ny à propos, ny de mon institution
59 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — Xanthus fait un present d’Esope à sa femme. Chapitre VIII. »
ils furent arrivez, Xanthus voulut qu’Esope demeurât devant la porte, pource , disoit il, qu’il sçavoit que sa femme se picquoi
60 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXI. De la Fourmy, et de la Cigale. »
âge ne leur fût point si fascheuse, que l’on pourroit se l’imaginer, pource qu’elle ne leur apporta que des rides, et des che
61 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CIX. De la femelle du Singe, et de ses deux Enfants. »
es mignotises des Meres affoiblissent la complexion de leurs enfants, pource qu’elles ne les accoustument pas de bonne heure a
62 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XII. De l’Aigle, et du Renard. »
ou au meschant, il est presque plus à propos que ce soit au premier, pource qu’il tire de si grandes satisfactions de sa prop
63 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XL. De l’Asne, et du Cheval. »
on seulement aux Chrestiens, mais encore à ceux des autres Religions, pource qu’elles promettent toutes des felicitez ou des s
64 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XCIX. Du Sapin, et du Buisson. »
ne se peut pas dire des richesses, qui sont le sujet de ce Discours, pource que la jouyssance en est materielle, et partant,
65 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE C. Du Pescheur, et d’un petit Poisson. »
ostre aveuglement ? Est ce qu’elle peut estre acquise avec certitude, pource qu’elle est compagne de la Vertu ? Est-ce qu’elle
66 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CIV. De la Corneille, et de la Cruche. »
De ceste façon, ou il sera le mesme qu’eux, ou il en sera distingué, pource qu’il est raisonnable. Tellement que c’est une ch
67 (1893) Les fabulistes latins depuis le siècle d’Auguste jusqu’à la fin du moyen âge. Tome I : Phèdre et ses anciens imitateurs directs et indirects pp. -818
longue memoire, Et ce le fais pour breueté Qui est amie verité ; Et pource que par auenture Ne plaist une longue escripture,
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