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1 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE II. Du Loup, et de l’Aigneau. »
cer de ce qu’il avoit troublé son eau. Tout ce que pût faire alors le pauvre Aigneau, qui trembloit de peur, fût de le prier d
sieurs Tyrans. De cette façon, c’est une espece de crime, que d’estre pauvre , et une espece de jurisdiction pour le punir, que
’est ainsi que la pluspart des Riches d’aujourd’huy font accroire aux pauvres qu’ils ont manqué de respect envers eux, et choqu
à une entiere destruction. Alors si l’extremité de l’offense anime le pauvre à se plaindre, ou à resister, on ne fait nulle di
2 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE VI. Du Lion, et de quelques autres Bestes. »
le, represente les injustes avantages que les riches prennent sur les pauvres , qu’ils ont accoûtumé de tromper, en retenant leu
ait escheoir. Or contre ces marques de tyrannie, il me semble que les pauvres n’ont point de remede, que la patience ; parce qu
3 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXIV. D’un vieil Chien, et de son Maistre. »
alors à le tancer aigrement, en adjoustant les coups aux menaces, le pauvre Chien luy répondit, qu’il meritoit bien qu’on luy
Que les grands Seigneurs se viennent instruire icy par la voix d’un pauvre animal, qui reproche de bonne grace à son Maistre
t des injures continuelles. Il en prend de mesme à la pluspart de ces pauvres Infortunez, qui s’obstinent à suivre la Cour, où
4 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre troisiéme. — VIII. La Goute et l’Araignée. » p. 587
e lot ; y plante le piquet ;
 S’étend à son plaisir sur l’orteil d’un pauvre homme,
 Disant : Je ne croy pas qu’en ce poste je
balayer tout l’ouvrage.
 Autre toile tissuë, autre coup de balay.
 Le pauvre Bestion tous les jours déménage.
 Enfin après un
5 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre premier. — XIII. Les Voleurs et l’Asne. » p. 147
larron,
 Qui saisit Maistre Aliboron.
 L’Asne c’est quelquefois une pauvre Province.
 Les Voleurs sont tel et tel Prince ; 

6 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre cinquiéme. — XIII. La Poule aux œufs d’or. » p. 87
nt ces derniers temps combien en a-t-on vus Qui du soir au matin sont pauvres devenus Pour vouloir trop tost estre riches ?
7 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre premier. — XVI. La mort et le Buscheron. » p. 60
si beau et si à propos que je n’ay pas cru le devoir omettre. 


 Un pauvre Bucheron tout couvert de ramée,
 Sous le faix du
Quel plaisir a-t-il eu depuis qu’il est au monde ? 
En est-il un plus pauvre en la machine ronde ?
 Point de pain quelquefois,
8 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre deuxiéme. — VIII. L’Aigle et l’Escarbot. » p. 3
rincesse des Oyseaux, il vous est fort facile D’enlever malgré moy ce pauvre malheureux : Mais ne me faites pas cet affront, j
sa Cour, d’aller vivre au desert : Avec mainte autre extravagance. Le pauvre Jupiter se tut. Devant son Tribunal l’Escarbot co
9 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 355 » p. 378
je m’approche de toi sans le vouloir. » La vie n’est pas sûre pour le pauvre qui a pour voisin un prince rapace.
10 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre sixiéme. — XII. Le Soleil et les Grenoüilles. » p. 314
est détruite. Bien-tost on la verra reduite À l’eau du Styx. Pour un pauvre Animal, Grenoüilles, à mon sens, ne raisonnoient
11 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre sixiéme. — XVI. Le Cheval et l’Asne. » p. 181
heval peu courtois, Celui-ci ne portant que son simple harnois, Et le pauvre Baudet si chargé qu’il succombe. Il pria le Cheva
12 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre quatriéme. — IV. Le Jardinier et son Seigneur. » p. 
e bon homme est étonné. Le pis fut que l’on mit en piteux équipage Le pauvre potager ; adieu planches, quarreaux ; Adieu chico
Non pas trou, mais troüée, horrible et large playe Que l’on fit à la pauvre haye Par ordre du Seigneur ; car il eust esté mal
13 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre cinquiéme. — XVI. Le Serpent et la Lime. » p. 93
qu’il se mit à ronger. Cette Lime luy dit, sans se mettre en colere, Pauvre ignorant ! et que pretends-tu faire ? Tu te prend
14 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXIV. De l’Homme, et d’une Idole. »
luy faire quelque bien ; Mais plus il la prioit, et plus il devenoit pauvre . Dequoy se dépitant, il l’empoigna par les jambes
s, qui rançonnent les Villages, et enflent leur bourse aux despens du pauvre Laboureur ? Mais la maniere de s’enrichir que pra
; ils ne se croyent pas riches, s’ils ne font part de leurs biens aux pauvres , aussi liberalement qu’ils les ont vertueusement
15 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 132 » p. 110
de dilapider ton bien ; car, si tu dépenses tout et que tu deviennes pauvre , c’est à moi que tu t’en prendras. » Ainsi beauco
16 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre quatriéme. — XIX. L’Oracle et l’Impie. » p. 36
-il en vie ou non ? Il tenoit un moineau, dit-on, Prest d’étouffer la pauvre beste, Ou de la lâcher aussi-tost, Pour mettre Ap
17 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — La mort d’Esope. Chapitre XXX. »
le sauta dans l’Estang, où tandis qu’elle nageoit entre deux eaux, le pauvre Rat estouffoit à force de boire. Helas ! dit il a
rvation. L’Escarbot se mit alors à prier l’Aigle, de ne point tuër le pauvre suppliant, et la conjura par le grand Dieu Jupite
ellerent incontinent des asnes à un chariot, sur lequel ils mirent le pauvre Vieillard, et le laisserent aller tout seul. Voil
abuser, comme en effect il n’y manqua pas ; Et ce fut alors que ceste pauvre fille toute dolente se voyant prise par force ; “
18 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre troisiéme. — XV. Philomele et Progné. » p. 277
s’écarta ;
 Et loin des Villes s’emporta Dans un Bois où chantoit la pauvre Philomele.
 Ma sœur, luy dit Progné, comment vous
19 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre cinquiéme. — V. Le Renard ayant la queuë coupée. » p. 17
e, et l’on vous répondra. A ces mots il se fit une telle huée, Que le pauvre écourté ne put estre entendu. Pretendre oster la
20 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 141 » pp. 319-319
ma nourriture. » Cette fable montre que les gens cupides amorcent les pauvres gens par leurs discours séducteurs et leurs flatt
21 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre cinquiéme. — III. Le petit Poisson et le Pescheur » p. 18
mmencement de chere et de festin : Mettons-le en nostre gibeciere. Le pauvre Carpillon luy dit en sa maniere : Que ferez-vous
22 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXVII. Du Chien, et de la Brebis. »
p, et le Vautour, en estans pris à tesmoins, ils déposerent contre la pauvre Brebis, qui fut condamnée à rendre le pain, que l
nte probité, et se servent de la foy humaine pour couper la gorge aux pauvres affligez, jusques à s’ayder du nom d’une Vertu, p
23 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LIII. Du Cerf, et du Cheval. »
qui plus agile que luy au combat, le fit sortir de ses pasturages. Le pauvre Cheval ainsi repoussé, implora le secours de l’ho
une Politique, et l’autre Moralle, comme, de dire que le riche devenu pauvre se rend tellement esclave des biens du monde, qu’
24 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre cinquiéme. — XVII. Le Liévre et la Perdrix. » p. 473
 ; et Rustaut qui n’a jamais menti, Dit que le Liévre est reparti. Le pauvre malheureux vient mourir à son giste. La Perdrix l
25 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXXI. Du Dieu Mercure, et d’un Charpentier. »
monstrant une coignée d’or, il luy demanda si c’estoit la sienne : Le pauvre homme ayant répondu franchement que ce ne l’étoit
tre Autheur fait invoquer Mercure plustost qu’une autre Divinité à ce pauvre Charpentier, pour le recouvrement de sa coignée,
l propos Esope auroit-il introduit un Dieu, pour la consolation de ce pauvre homme, si ce n’estoit à dessein de nous apprendre
26 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre deuxiéme. — XVI. Le Corbeau voulant imiter l’Aigle. » p. 2
rbe de Polipheme. Elle empestra si bien les serres du Corbeau, Que le pauvre animal ne put faire retraite ; Le Berger vient, l
27 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXXVIII. De l’Asne vestu de la peau du Lion. »
ue leur belle monstre, et si le sçavoir ne respond à l’apparence, les pauvres gens s’abusent bien fort : quelques sçavans qu’il
oint d’homme de courage qui n’ait pitié de leur valeur pretenduë. Les Pauvres qui font les Riches, les Roturiers qui se disent
28 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXVII. Du Renard, et du Loup. »
toit en haut, de luy jetter une corde, pour le retirer de ce peril. «  Pauvre malheureux ! », luy respondit le Loup, « comment
29 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXIX. De la Fourmy, et de la Colombe. »
branchée fortuitement sur un arbre, qui panchoit sur l’eau, voyant la pauvre Fourmy en danger de mort, rompit incontinent avec
30 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre troisiéme. — III. Le Loup devenu Berger. » p. 451
.
 Chacun se reveille à ce son,
 Les Brebis, le Chien, le Garçon.
 Le pauvre Loup dans cet esclandre,
 Empêché par son hoqueto
31 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre cinquiéme. — VI. La Vieille et les deux Servantes. » p. 55
lit Où de tout leur pouvoir, de tout leur appetit, Dormoient les deux pauvres Servantes. L’une entr’ouvroit un œil, l’autre éte
32 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 188 » pp. 132-132
e chien eut peur et rebroussa chemin. Un renard le vit et lui dit : «  Pauvre sire, tu poursuivais le lion, et tu n’as même pas
33 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 280 » pp. 358-358
onde lui courut sus et le frappa à coups de bâton et de massue. Es-tu pauvre et simple particulier, ne prends pas modèle sur l
34 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre sixiéme. — XVIII. Le Chartier embourbé. » p. 291
mbourbé. Le Phaëton d’une voiture à foin Vid son Char embourbé. Le pauvre homme estoit loin De tout humain secours. C’estoi
35 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 43 » pp. 27-27
ervelle. » Cette fable convient aux hommes magnifiques de corps, mais pauvres de jugement.
36 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 170 » pp. 251-251
Une alouette huppée, prise au lacs, disait en gémissant : « Hélas ! pauvre oiseau infortuné que je suis ! Je n’ai dérobé à p
37 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 267 » pp. 182-182
’ânier, devinant sa pensée, lui dit en le frappant de son gourdin : «  Pauvre cervelle ! il ne manquait plus que cela, de voir
38 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XLVII. Du Singe, et du Renard. »
ses mesmes qu’ils ont avecque superfluité ; ce qui doit apprendre aux Pauvres , qu’ils n’ont guere à esperer des grands Seigneur
39 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre premier. — V. Le Loup et le Chien. » p. 346
ous ferez bien :
 Vos pareils y sont miserables,
 Cancres, haires, et pauvres diables,
 Dont la condition est de mourir de faim
40 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre troisiéme. — FABLE I. Le Meusnier, son Fils, et l’Asne. » p. 721
suspendit ;
 Puis cet homme et son fils le portent comme un lustre ;
 Pauvres gens, idiots, couple ignorant et rustre.
 Le prem
peut plus, il mourra sous leurs coups.
 Hé quoy, charger ainsi cette pauvre Bourique !
 N’ont-ils point de pitié de leur vieu
41 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 180 » pp. 329-329
les chiens se dirent entre eux : « Nous avons une belle vie, quoique pauvre , nous qui ne combattons ni les lions, ni les ours
42 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 333 » pp. 294-294
sol, avec les poules. » Il vaut mieux être illustre sous un vêtement pauvre que de vivre sans gloire, en se panadant dans la
43 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 354 » pp. 228-228
ainsi chez les hommes : quand une ville est en proie à la guerre, les pauvres se déplacent et se sauvent facilement d’un pays d
44 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CVI. Du Satyre, et du Voyageur. »
es, qu’on tenoit jadis pour estre Dieux des forests, ayant pitié d’un pauvre Passant, tout couvert de neige, et transi de froi
45 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre quatriéme. — XXI. L’œil du Maistre. » p. 492
n’a pas fait sa reveuë. Je crains fort pour toy sa venuë. Jusques-là pauvre Cerf, ne te vante de rien. Là-dessus le Maistre e
46 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre troisiéme. — II. Les Membres et l’Estomach. » p. 130
her.
 Ce leur fut une erreur dont ils se repentirent ;
 Bien-tost les pauvres gens tomberent en langueur : 
Il ne se forma plus
47 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LII. De l’Oyseleur, et du Merle. »
i estoit auprés des rets. L’Oyseleur accourust à l’heure mesme, et le pauvre Merle bien estonné de se voir entre ses mains ; «
48 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre premier. — VIII. L’Hirondelle et les petits Oyseaux. » p. 39
mirent à jazer aussi confusément, Que faisoient les Troyens quand la pauvre Cassandre
 Ouvroit la bouche seulement.
 Il en pr
49 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre deuxiéme. — XIII. L’Astrologue qui se laisse tomber dans un puits. » p. 40
Astrologue un jour se laissa choir Au fonds d’un puits. On luy dit : Pauvre beste, Tandis qu’à peine à tes pieds tu peux voir
50 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XV. De l’Asne, et du Chien. »
à mesme temps mis à crier, voila venir les valets, qui traicterent le pauvre Asne à coups de bastons, pour recompense de ce qu
re le civil, et l’honneste. Discours sur la quinziesme Fable. Ce pauvre Asne fait un tour de son mestier dans ceste Peint
51 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CVII. Du Taureau, et du Rat. »
tez, à sçavoir pour secourir les affligez, empescher l’oppression des pauvres , et les violements des filles ; tirer reparation
e Justice de Dieu. C’est luy qui a tant de soing de la protection des Pauvres , qu’il s’est nommé luy-mesme leur Defenseur, et l
52 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — Esope instruit Ennus, et luy donne des preceptes pour vivre en homme de bien. Chapitre XXVII. »
Souhaite encore que tes ennemis deviennent malades, et qu’ils soient pauvres , pour empescher qu’ils ne te puissent nuire ; mai
53 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XLIII. Des Loups, et de la Brebis. »
leur avoit faussé la foy, et rompu la treve, ils se jetterent sur les pauvres Brebis, qu’ils mirent en pieces bien aisément, po
54 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 46 » pp. 34-34
odd. Pa 35 Pb 34 Pc 13 Pe 2 Pf 18 Ph 19 Ma 26 Me 18 Mf 18. Un homme pauvre était malade et mal en point. Comme les médecins
55 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 107 » pp. 98-98
un loup. Il se mit à l’injurier et à le railler, Le loup répliqua : «  Pauvre hère, ce n’est pas toi qui m’injuries, c’est le l
56 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXIV. De l’Asne, et du Loup. »
t le front, le museau, et les dents, puis il s’échappa bien viste. Le pauvre Loup se voyant ainsi trompé, et s’en prenant à so
57 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XCIV. Du Taureau, et du Bouc. »
es Orphelins, qui tourmentent les femmes veufves, qui dépoüillent les pauvres du peu de bien qui leur est resté, qui se joüent
58 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CXII. D’un Malade, et d’un Medecin. »
pour la troisiesme fois il luy eust fait la mesme demande, et que ce pauvre homme luy eust répondu qu’il n’en pouvoit plus, s
59 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre quatriéme. — XVI. Le Loup, la Mere et l’Enfant. » p. 158
ay-je fait à dessein Qu’il assouvisse un jour ta faim ? On assomma la pauvre beste. Un manant luy coupa le pied droit et la te
60 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXI. De la Fourmy, et de la Cigale. »
s témoignages continuels, n’est-ce pas une maniere de desespoir à ces pauvres gents, de se voir accueillis d’une inquietude nec
hommes, qui ont eu l’esprit assez fort pour souffrir en patience une pauvre et contemptible vieillesse. Mais, certes, ils est
61 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre cinquiéme. — FABLE I. Le Buscheron et Mercure. » p. 173
son espoir, Sa face estoit de pleurs toute baignée. O ma cognée, ô ma pauvre cognée ! S’écrioit-il, Jupiter rend la moy : Je t
62 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 55 » pp. 28-28
Ὁ λόγος εὔκαιρος πρὸς ἄνδρα ψευδολόγον. Codd. Pa 30 Pb 28. Un homme pauvre , étant malade et mal en point, promit aux dieux d
63 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — Ennus est adopté par Esope, qui en reçoit une grande injure. Chapitre XXVI. »
uroit estre fâché. Ceste nouvelle plût grandement à Lycerus, à qui le pauvre Esope fut amené tout crasseux, et plain d’ordure.
64 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 61 » pp. 285-285
13 Mi 55 Mm 20. Un homme avait un dieu de bois, et, comme il était pauvre , il le suppliait de lui faire du bien. Comme il e
65 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XIV. Du Lion affoibly de vieillesse. »
he, il se mit à l’attaquer à coups de pied et de langue. Cependant le pauvre Lion bien affligé, « helas ! » disoit-il en gemis
66 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « A MONSIEUR. MONSIEUR. DE SAINCT SYMON, premier Gentil-homme de la Chambre. du Roy, et son premier Escuyer. »
l’ame, j’auois un juste sujet d’apprehender que pour cette raison ce pauvre Esclave estranger, à qui je fais parler nostre la
67 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CXVIII. De l’Ours, et des Mouches à Miel. »
pure substance des Innocents, et de ne vouloir pas toutesfois que ces pauvres gents s’en ressentent ; Car alors s’ils en reçoiv
68 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XCIX. Du Sapin, et du Buisson. »
es d’inconvenients sont beaucoup plus frequents à l’homme riche qu’au pauvre , et par consequent la richesse est plus ruyneuse
faire voir que les riches sont plus sujets à la mort violente que les pauvres  : ce que je monstreray succinctement par ceste di
69 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE VIII. Du Laboureur et du Serpent. »
ansy de froid auprés de son foyer propre, pour le ranimer. Où vas-tu, pauvre Idiot, avec cét infidelle animal ? Ne crains-tu p
70 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXVIII. Du Laboureur et du Serpent. »
s estre blessé. Il arriva depuis, que le Laboureur estant devenu fort pauvre , et imputant la cause de ce malheur à l’offense q
71 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE L. Du Renard, et des Chasseurs. »
’il trouva pour l’heure au lict, à cause de quelque indisposition. Ce pauvre homme tout effrayé se jetta d’abord aux pieds de
72 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXI. Du Renard, et du Bouc. »
t sa perfidie et sa lascheté. Mais le Renard se mocquant de luy ; « ô pauvre Bouc », luy dit-il, « si tu avois autant de sens
73 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXXIV. Du Singe, et du Renard. »
faute au Renard, qui sans s’esmouvoir autrement de ses paroles : « O pauvre fol », luy dit-il de fort bonne grace, « qu’avecq
74 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XCII. De deux Amis, et de l’Ours. »
on, et l’enquist de ce que l’Ours luy avoit dit à l’oreille : Mais ce pauvre homme ayant un juste sujet de le tancer ; « Il m’
75 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — Esope ameine à son Maistre un homme niais, et sans soucy. Chapitre XVI. »
eau dans un bassin, pour laver les pieds de son hoste. Or bien que ce pauvre Idiot jugeast assez, qu’elle mesme estoit la Mais
76 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XVI. Du Lion, et du Rat. »
ayant apperçeu que la cause en procedoit d’une longue espine, que le pauvre Lion avoit dans la patte ; la luy tira fort adroi
77 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CI. De l’Avare, et de l’Envieux. »
de leur Maistre, et font leurs delices de la substance et du sang des pauvres sujets ; En cela mille fois plus inhumains que le
uste punition qui arriva du mal-faicteur. Tel encore fût le succez du pauvre Arion, que les Mariniers ne jetterent dans la Mer
r se contenter en leur Convoitise, il a fallu qu’ils ayent occupé les pauvres habitans de ces contrées à foüiller sans cesse da
78 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « A MONSEIGNEUR. MOROSINI, AMBASSADEUR. ORDINAIRE DE LA. SERENISSIME REPUBLIQVE. DE VENISE, PRES DE SA MAJESTÉ. TRES-CHRESTIENNE. »
ien qu’il soit vray, Monseigneur , qu’elles n’ont pour Autheur qu’un pauvre Captif, qui durant tout le cours de sa vie fut le
79 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE X. Du Rat de Ville et de celuy de Village. »
si bonne chere que tu voudras ; pour moy j’ayme beaucoup mieux estre pauvre avec asseurance, qu’en avoir de reste, et vivre d
80 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — Esope est derechef vendu. Chapitre VII. »
mination, qui obscurcit ainsi le lustre des autres ? » Or bien que le pauvre Esope servit d’une matiere de raillerie à plusieu
81 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CXI. De Venus, et d’une Chatte. »
priere, et transforma cét Animal en une fille d’excellente beauté. Ce pauvre fol fût en mesme temps si passionnément épris de
82 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — De quelle façon Esope nourrit, et dressa quatre Poussins d’Aigle. Chapitre XXVIII. »
si fort en reverence, accoururent tous à la foule, et arracherent le pauvre chat des mains de ceux qui le battoient ; puis il
83 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CXIII. Des Coqs, et de la Perdrix. »
donnant son coup de bec, ils commencerent à la chasser. Cependant la pauvre Perdrix s’affligeoit fort à par soy, de se voir a
84 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXXIII. D’un Homme qui avoit deux femmes. »
aiment autant ou plus qu’avant la Nopce, ô la honteuse condition d’un pauvre homme ! ô exercice indigne de la sagesse que doiv
85 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CIV. De la Corneille, et de la Cruche. »
y le Maistre infera, que le perfide Valet frustroit tous les jours ce pauvre Animal de la moitié de sa nourriture, et que c’es
86 (1893) Les fabulistes latins depuis le siècle d’Auguste jusqu’à la fin du moyen âge. Tome I : Phèdre et ses anciens imitateurs directs et indirects pp. -818
ns la fable iv du livre V, resté à la fin de sa longue carrière aussi pauvre qu’au commencement, il s’exprimait encore ainsi :
e fut une nature honnête, un moraliste convaincu, qui eut, en restant pauvre , le rare mérite de suivre ses propres préceptes,
ne les avait pas connues… Et il n’est pas nécessaire de recourir à la pauvre raison donnée par Vossius et par les autres criti
e qu’en France l’ancien oratorien, nommé Adry, dans un opuscule aussi pauvre par la forme que par le fond259, exprima sur l’au
ogne. i, 26. 64. Le Loup et la Grue. i, 8. 65. Le Serpent et le Pauvre . 66. Le Chauve et la Mouche. iv b, 4. 67. L
19. I, 11. L’Âne et le Sanglier. i, 29. I, 12. Le Serpent et le Pauvre . I, 13. Le Cerf, le Loup et la Brebis. i, 16.
uilles. II, 9. Le Loup et le Chevreau. II, 10. Le Serpent et le Pauvre . II, 11. Le Cerf, le Loup et la Brebis. i, 16
gne. i, 26. 50. Le Loup et la Grue. i, 8. 51. Le Serpent et le Pauvre . 52. Le Chauve et la Mouche. iv b, 4. fab
illes. II, 10. Le Loup et le Chevreau. II, 11. Le Serpent et le Pauvre . II, 12. Le Cerf, le Loup et la Brebis. i, 16
. II, 6. 24. Le Loup et le Chevreau. II, 10. 25. Le Serpent et le Pauvre . II, 11. 26. Le Renard et la Cigogne. II, 14.
. II, 9. 29. Le Loup et le Chevreau. II, 10. 30. Le Serpent et le Pauvre . II, 11. 31. Le Cerf, le Loup et la Brebis. II,
en renferme que 56 et n’a pas les 12 suivantes : 1. Le Serpent et le Pauvre . 2. La Tête sans cervelle. 3. Le Lion et le Berge
29. Le Loup et le Chevreau. 29. 28. 29. 29. 30. Le Serpent et le Pauvre . 30. 29. 30. 30. 31. Le Cerf, le Loup et la Bre
II, 9. Le Loup et le Chevreau. 28. 28. 28. II, 10. Le Serpent et le Pauvre . 29. 29. 29. II, 11. Le Cerf, le Loup et la Bre
II, 9. Le Loup et le Chevreau. II, 10. II, 10. Le Serpent et le Pauvre . II, 11. II, 11. Le Cerf, le Loup et la Brebis.
maître. 62. 29. Le Renard et la Cigogne. 63. 30. Le Serpent et le Pauvre . 65. 31. Le Chauve et la Mouche. 66. 32. L’Ai
la providence des hommes lettrés, parvint à un âge avancé, et mourut pauvre . 181. « Neque enim cum Perottinus dicitur ille
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