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1 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre premier. — XII. Le Dragon à plusieurs testes, et le Dragon à plusieurs queuës. » p. 
et qui pourtant est vraye.
 J’estois en un lieu seur, lors que je vis passer 
Les cent testes d’une Hydre au travers d’une hay
autre Dragon qui n’avoit qu’un seul chef,
 Et bien plus d’une queuë à passer se presente.
 Me voilà saisi derechef
 D’étonneme
ente.
 Me voilà saisi derechef
 D’étonnement et d’épouvante.
 Ce chef passe , et le corps, et chaque queuë aussi.
 Rien ne les
2 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 98 » p. 247
rêta sur la berge, embarrassé. Un homme qui avait l’habitude de faire passer l’eau, le voyant perplexe, s’approcha, le prit su
cevant un autre voyageur qui ne pouvait traverser, courut à lui et le passa . Alors Diogène, s’approchant du passeur, lui dit 
ger les gens de rien aussi bien que les gens de mérite, on s’expose à passer non pour un homme serviable, mais pour un homme s
3 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 280 » pp. 358-358
0 Chambry 280.1 Ὄνος <νομιζόμενος λέων εἶναι> – L’âne qui passait pour être un lion. Ὄνος δορὰν λέοντος ἐπενδυθ
87 Mh 79 Mi 3 Mm 105 Lc 31 Lg 31. Un âne revêtu d’une peau de lion passait aux yeux de tous pour un lion et il faisait fuir
4 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 150 » pp. 84-84
de sa bouse. À l’arrivée de l’hiver, l’un dit à l’autre qu’il voulait passer sur le continent, afin que, étant seul, son camar
la nourriture en suffisance, tandis que lui s’en irait là-bas pour y passer l’hiver. Il ajouta que, s’il y trouvait de la pât
uses nombreuses et fraîches ; il s’y établit et s’en nourrit. L’hiver passé , il revint dans l’île. Son camarade le voyant gra
5 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XC. De deux Chiens. »
diocrité, pource que la Vertu ne consiste qu’en elle seule, ont outre passé le poinct du milieu, et sont venus à loüer l’extr
der publiquement, de peur de les rendre perpetuelles, et de les faire passer jusqu’aux enfants et aux freres. Mais les Gentils
injustes, petits et grands, considerables et frivoles. Tout cela est passé en mesme Loy de combattre : l’on a voulu rendre t
times. Voylà comment on s’est mis à tirer vanité du crime, et à faire passer pour belles et loüables des actions sanguinaires
6 (1495) Hecatomythium primum - Hecatomythium secundum « [Hecatomythivm primvm] — Abstemius 37. De avibvs scarabæos timentibvs » p. 
m pilarum uim in sterquinilio summo labore fabricatam audierunt. Tunc passer « Nolite inquit expauescere. Quo modo enim pilas
7 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre troisiéme. — IX. Le Loup et la Cicogne. » p. 156
u gosier.
 De bonheur pour ce Loup, qui ne pouvoit crier,
 Prés de là passe une Cicogne.
 Il luy fait signe, elle accourt.
 V
8 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXV. Du Renard, trahy par le Coq. »
es aigrir davantage, et de leur remettre en memoire les déplaisirs du passé , D’ailleurs, c’est une action toute pleine d’inco
e plus, qui donne aussi le plus de moyen à l’autre de l’obliger. Mais passons à la soixante-sixiesme Fable.  
9 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre sixiéme. — II. Le Lion et le Chasseur. » p. 326
nt lieu de Maistre. Une Morale nuë apporte de l’ennuy : Le conte fait passer le precepte avec luy. En ces sortes de feinte il
tu fais qu’il s’écarte. C’est ainsi que l’a dit le principal Auteur : Passons à son imitateur. Un Fanfaron, amateur de la cha
10 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre troisiéme. — FABLE I. Le Meusnier, son Fils, et l’Asne. » p. 721
evez sçavoir les choses de la vie,
 Qui par tous ses degrez avez déja passé ,
 Et que rien ne doit fuïr en cet âge avancé ;
 A
Meusnier n’en a cure. Il fait monter son fils, il suit, et d’aventure Passent trois bons Marchands. Cet objet leur déplut. 
Le
estre bien sage.
 Il n’est, dit le Meusnier, plus de Veaux à mon âge. Passez vostre chemin, la fille, et m’en croyez. Aprés ma
11 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXI. De la Fourmy, et de la Cigale. »
ut ce que tu peux amasser en esté, pour t’en servir en hyver ? » « Je passe  », dit la Cigale, « fort joyeusement tout ce temp
e, est une peine tres difficile à supporter ; Que ne sera-ce point de passer du bien à l’extremité de toute misere ? S’il ne r
en. Ce Prince des Poëtes ayant pris naissance de parents incognus, et passé toute sa vie en l’étude des lettres hors de sa Pr
au temps où nous sommes, et mesme dans la memoire de tous les siecles passez , il seroit bien mal aisé de trouver des courages
12 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre cinquiéme. — IX. Le Laboureur et ses enfans. » p. 42
Oust. Creusez, foüillez, bêchez, ne laissez nulle place Où la main ne passe et repasse. Le pere mort, les fils vous retournen
13 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre troisiéme. — XVII. La Belette entrée dans un Grenier. » p. 24
es tours,
 C’est, dit-elle, l’endroit, me voilà bien surprise ;
 J’ay passé par icy depuis cinq ou six jours.
 Un Rat qui la
14 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre cinquiéme. — IV. Les Oreilles du Liévre. » p. 
us me prenez pour cruche ; Ce sont oreilles que Dieu fit. On les fera passer pour cornes, Dit l’animal craintif, et cornes de
15 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre cinquiéme. — XI. La Fortune et le jeune Enfant. » p. 174
ait un saut de vingt brasses. Prés de là tout heureusement La Fortune passa , l’éveilla doucement, Luy disant, Mon mignon, je
16 (1180) Fables « Marie de France, n° 3. La souris et la grenouille » p. 384
l ; ses gernunez apparailla et de ses piez les p[e]luscha. Devant lui passa une reine, si cume aventure la meine ; demanda li
la suriz avant, a la reine dist en plurant : « [I]ci ne puis jeo pas passer , kar jeo ne sai unkes noër. » « Pren », fet la re
17 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 260 » p. 355
ὅτε τὸ ψεῦδος προκρίνεται τῆς ἀληθείας. Cod. Ba 98. Un voyageur qui passait dans un désert rencontra une femme solitaire qui
18 (1570) Cento favole morali « CENTO FAVOLE MORALI. raccolte, et trattate in varie maniere di versi da m. gio. mario verdizoti. — [50.]. DEL GRANCHIO, ET LA VOLPE. » p. 116
roppo desio Di cose nove la sua patria lassa, E temerario arditamente passa Ove misero cade in stato rio. Il cercar varia s
19 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 141 » pp. 319-319
alefrenier volait l’orge de son cheval et la vendait ; en revanche il passait toute la journée à le frotter, à l’étriller. Le c
20 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 145 » pp. 321-321
e là ? s’écria-t-il ; ce qui était derrière moi, je le vois à présent passer devant moi. » Cette fable trouve son application
21 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 295 » p. 162
ouvert l’arche et remettait le couvercle, l’enfant avait imprudemment passé la tête dehors. Il arriva ainsi que le corbeau de
22 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — Ennus est adopté par Esope, qui en reçoit une grande injure. Chapitre XXVI. »
le bain, et à l’équipper d’une autre façon. Ces choses s’estans ainsi passées , Esope se justifia du crime dont Ennus l’avoit ch
rire, et fist rescrire à Nectenabo, qu’incontinent que l’Hyver seroit passé , on luy envoyeroit des Ouvriers, qui luy bastiroi
23 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LIII. Du Cerf, et du Cheval. »
c de Mantouë en son extrême necessité, nostre invincible Louys a fait passer quantité de troupes, ausquelles il n’estoit pas d
oy je laisse la decision aux Politiques, et suis d’advis cependant de passer à la Fable suyvante.  
24 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre quatriéme. — V. L’Asne et le petit Chien. » p. 91
ns rien avec grace. Jamais un lourdaut, quoy qu’il fasse, Ne sçauroit passer pour galant. Peu de gens que le Ciel cherit et gr
25 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — La vente d’Esope. Chapitre V. »
-homme, qui ne t’a fait aucun tort, et d’où vient encores qu’il ne se passe aucun jour que tu n’en fasse de mesme à tout ce q
u ne fasses de moy ce qu’il te plaira ». Voila cependant qu’il vint à passer par là un certain marchand, qui tournoyant exprés
mon chemin, pour me faire voir ce malencontre ». Il voulut là dessus passer outre : mais Esope le suivant, « Arreste un peu »
26 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXX. De l’Aigle, et du Corbeau. »
les Mortels. Mais combien de veritables Salmonées ont eu les Siecles passez  ! Alexandre le Grand n’en fût-il pas un, lors qu’
es du Nouveau Testament, et se servir d’estolles et d’eau-beniste. Il passe jusqu’à ce poinct d’execration, que de seduire ré
ô execrable impieté ! Or pour adoucir aucunement nostre Discours, et passer des choses extrêmes aux moyennes, toute espece d’
27 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 275 » p. 190
r. L’ânier, qui était à quelque distance, éclata de rire. Un loup qui passait le vit et se dit à lui-même : « Malheureux que no
28 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre premier. — X. Le Loup et l’Agneau. » p. 155
les, reprit cette beste cruelle,
 Et je sçai que de moy tu médis l’an passé .
 Comment l’aurois-je fait si je n’estois pas né 
29 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre premier. — XVIII. Le Renard et la Cicogne. » p. 426
ng col, et d’étroite embouchure.
 Le bec de la Cicogne y pouvoit bien passer ,
 Mais le museau du Sire estoit d’autre mesure.

30 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre premier. — XIX. L’Enfant et le Maistre d’Ecole. » p. 211
.
 S’estant pris, dis-je, aux branches de ce saule ;
 Par cet endroit passe un Maistre d’école.
 L’Enfant luy crie : Au secou
31 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre deuxiéme. — XVI. Le Corbeau voulant imiter l’Aigle. » p. 2
ous les mangeurs de gens ne sont pas grands Seigneurs, Où la Guespe a passé , le Mouscheron demeure.
32 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXXVIII. De l’Asne vestu de la peau du Lion. »
toy à tous ces Presomptueux, qui entreprennent de se déguiser, et de passer long-temps pour plus éminents en fortune et en Ve
hes, les Roturiers qui se disent Nobles, et les insolents qui veulent passer pour discrets, courent la mesme fortune que ceux-
33 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 120 » p. 107
si changé ses habitudes de convoitise ; et, tandis que le nouveau roi passait en litière, il lâcha un escarbot sous ses yeux. A
34 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 205 » p. 148
bé sur un lièvre endormi, allait le dévorer ; mais entre temps il vit passer un cerf : il laissa le lièvre et donna la chasse
35 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 264 » p. 237
s paresseux et du plus glouton. Comme il ne faisait rien, l’homme lui passa un licol, l’emmena et le rendit à son propriétair
36 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 283 » p. 238
Puis il s’était éloigné, et il observait à distance ce qui allait se passer . Des pigeons sauvages s’approchèrent des captifs
37 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXVII. Du Renard, et du Loup. »
s d’avantage, ou à déduire, ou à prouver le sentiment de mon Autheur. Passons plustost à un autre Discours, puis que ceste veri
38 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre sixiéme. — IV. Jupiter et le Métayer. » p. 
moüillé, Aussi-tost qu’il auroit baaillé. Jupiter y consent. Contract passé  ; nostre homme Tranche du Roy des airs, pleut, ve
39 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre sixiéme. — VI. Le Renard, le Singe, et les Animaux. » p. 81
it autour force grimaceries, Tours de souplesse, et mille singeries : Passa dedans ainsi qu’en un cerceau. Aux animaux cela s
40 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre sixiéme. — XI. L’Asne et ses Maistres. » p. 179
e sa plainte touché Luy donne un autre Maistre ; et l’Animal de somme Passe du Jardinier aux mains d’un Corroyeur. La pesante
41 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre deuxiéme. — V. La Chauvesouris et les deux Belettes. » p. 172
Oyseau, Quand elle protesta qu’on lui faisoit outrage. Moy pour telle passer  ? vous n’y regardez pas. Qui fait l’Oyseau ? c’es
42 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre deuxiéme. — XIV. Le Lievre et les Grenoüilles. » p. 138
 : ce luy fut un signal Pour s’enfuïr devers sa taniere. Il s’en alla passer sur le bord d’un Estang. Grenoüilles aussi-tost d
43 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre troisiéme. — V. Le Renard et le Bouc. » p. 9
ornez.
 Celuy-cy ne voyoit pas plus loin que son nez.
 L’autre estoit passé maistre en fait de tromperie.
 La soif les oblige
44 (1570) Cento favole morali « CENTO FAVOLE MORALI. raccolte, et trattate in varie maniere di versi da m. gio. mario verdizoti. — [13.]. DEL CERVO. » p. 74
ori. Così fuggendo la paurosa belva     In un momento tanto avanti passa ,     Che quasi nel suo centro si rinselva. E m
45 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XLIX. De la Belette, et du Renard. »
lé le ventre, ne peut repasser par la mesme ouverture par où il avoit passé auparavant ; Nous enseignant par là, qu’aussi-tos
ar le moyen des Lettres ; Tesmoin le Philosophe Dion, qui apres avoir passé les plus beaux jours de sa vie en l’Escolle Acade
46 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XIII. Du Corbeau, et du Renard. »
vois maintenant, elles sont bien fausses. Voila pourquoy, comme j’ay passé par icy, t’ayant veu fortuitement perché sur cét
contentent pas, en clabaudant aux oreilles de leur Maistre, de faire passer un vice sous le nom de la Vertu qui luy est proch
precipitation, et ainsi de toutes les autres Vertus. Leur effronterie passe bien au delà de ces limites. Ils vont du contrair
47 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XCVII. Du Tygre, et du Renard. »
re Argant, qui le surpassoit en force et en experience. Que s’il faut passer des exemples Poëtiques aux veritables. Deodat de
erbeg a merité plus de loüange que tous les autres hommes des siecles passez , et des nostres, puis qu’avec un Camp volant, qui
s passez, et des nostres, puis qu’avec un Camp volant, qui n’a jamais passé dix mille hommes, il a perpetuellement battu les
48 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CXI. De Venus, et d’une Chatte. »
qu’on ne peut attribuër à l’inclination des voyages, puis qu’il avoit passé tant d’années dans une seule Ville, mais à une ce
de Nature qui n’estoit que mediocre, y devient extrême : un défaut y passe pour une assez bonne qualité. Si la personne aymé
s juger par là, si l’estat des Amants n’est pas ridicule, puis qu’ils passent une bonne partie de leur âge, privez de toute cog
’ils peuvent à peine se rendre capables d’une parfaite Vertu. Mais je passe insensiblement de mon Discours à un autre, et ne
49 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 315 » p. 267
avec les chiens. Mais à la fin le berger devina et comprit ce qui se passait , et tua le loup en le pendant à un arbre. Cette f
50 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre premier. — VII. La Besace. » p. 266
erain
 Nous créa Besaciers tous de mesme maniere,
 Tant ceux du temps passé que du temps d’aujourd’huy.
 Il fit pour nos défa
51 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre deuxiéme. — XII. La Colombe et la Fourmy. » p. 235
fut un promontoire où la Fourmy arrive. Elle se sauve ; et là-dessus Passe un certain Croquant qui marchoit les pieds nus. C
52 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre sixiéme. — XIX. Le Charlatan. » p. 
ne : Que l’on ameine un Asne, un Asne renforcé, Je le rendray Maistre passé  ; Et veux qu’il porte la soutane. Le Prince sceut
53 (1180) Fables « Marie de France, n° 60. Le coq et le renard » p. 
si l[e] prent ; vers la forest od lui s’en va. Par mi un champ, u il passa , current aprés tut li pastur ; li chiens le hüent
54 (1180) Fables « Marie de France, n° 78. Le loup et le batelier » p. 687
vient a une rivere, mes il ne sot en queile manere utre l’ewe puisse passer . Un vilein vit ileoc ester en un batel, si l’apel
55 (1570) Cento favole morali « CENTO FAVOLE MORALI. raccolte, et trattate in varie maniere di versi da m. gio. mario verdizoti. — [78.]. DEL PARDO, E LE SIMIE. » p. 
l crede, e d’allegrezza piena     Con festa intorno a lui saltella e passa . Egli sta cheto, e non respira a pena,     Fin
56 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 67 » pp. 69-69
éjour où elle avait ses habitudes ; si bien qu’un jour un chariot qui passait par là l’écrasa. Il en est ainsi des hommes : ceu
57 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 273 » p. 263
e de sa charge, et enfin prenant le reste, il l’ôta à l’âne et le fit passer sur le mulet. Alors celui-ci tournant les yeux ve
58 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXXII. De la Mouche, et du Chariot. »
e : on sert de risée à ceux qu’on demande pour admirateurs : bref, on passe pour plus impertinent que la Mouche d’Esope, qui
rits de nostre âge. La gloire qui les suit apres tant de travaux, Se passe en moins de temps que la poudre qui vole Du pied
59 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 116 » pp. 96-96
tée sur un fagot d’épines par le courant d’une rivière. Un renard qui passait , l’ayant vue, s’écria : « Le pilote vaut le vaiss
60 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 171 » pp. 125-125
eux ; aussi voulut-elle s’arroger les mêmes privilèges. Donc ayant vu passer des voyageurs, elle alla se percher sur un arbre
61 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXV. Des Liévres craignans sans cause. »
Mais comme ils fuyoient, ils treuverent un Marest qui les empescha de passer outre. En ces extremitez ils se virent bien en pe
62 (1180) Fables « Marie de France, n° 9. La souris des villes et la souris des bois » p. 352
a une vile prouceine voleit aler pur deporter. Par mi un bois l’estut passer  ; dedenz le bois li anuita. Une hulette ileoc tro
63 (1180) Fables « Marie de France, n° 80. L’aigle, l’autour et la grue » p. 
s mise, purpensa sei que en nule guise ne volst el païs arester, ainz passera , ceo dist, la mer pur la hunte que ele aveit fete
64 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXI. Du Renard, et du Bouc. »
courte durée que celle d’un simple breuvage ; Tout cela, dis-je, pour passer une fantasie, ou pour appaiser une soif, et amort
nairement que pour estre conduits au supplice. L’Histoire des siecles passez n’est pas plus frequente en exemples, que celle d
65 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXXIV. D’un Laboureur et de ses Enfants. »
onarchies. Ce qui est tellement vray dans les actions moralles, qu’il passe aussi jusques dans les Physiques : tesmoin ce fam
s seditions, et des maudites rancunes de leurs Princes. Que s’il faut passer à nostre âge et à nos contrées, ô que de dangers
66 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — Par quelle advanture Esope reçeut le don de bien parler. Chapitre IIII. »
facteur par des prieres, qu’ils firent en sa faveur. Ces choses ainsi passées , Esope s’en retourna, et fut saisy d’un profond s
67 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — Partement d’Esope, et son arrivée en Lydie. Chapitre XXIV. »
ar necessité non plus ; mais de mon bon gré seulement. Mais avant que passer outre, permets, je te prie, que je te fasse un co
68 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre sixiéme. — XXI. La jeune Veuve. » p. 
faut. Le pere luy laissa digerer sa disgrace. Un mois de la sorte se passe L’autre mois on l’employe à changer tous les jour
69 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXIII. De l’Arbre, et du Roseau. »
la lascheté. Ceste verité est si cognuë de tous les hommes, qu’ayant passé en proverbe parmy nous, elle contient le plus gra
ablement Sage, la plus terrible des choses humaines, qui est la mort, passera en son endroict pour indifferente, et mesme pour
70 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 49 » pp. 95-95
ur et ne rentrent que le soir, que devait-ce être de ceux avec qui tu passais tout le jour ? » C’est ainsi que souvent les peti
71 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 84 » pp. 61-61
e t’enrichir ? Si en effet les temps viennent à changer et que cet or passe en d’autres mains, je suis sûre qu’alors c’est à
72 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — Du Pays, et de la condition d’Esope. Chapitre J . »
sonnements, ny mesme par les exemples tirez de l’Histoire des siecles passez , il sçait si bien gagner les cœurs de ceux qui l’
73 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — Invention d’Esope, pour faire retourner sa Maistresse avec Xanthus. Chapitre XIII. »
n. Or comme il s’en alloit de maison en maison, en s’en retournant il passa exprés devant le logis des parens de sa Maistress
74 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre premier. — VIII. L’Hirondelle et les petits Oyseaux. » p. 39
e Canard, la Gruë, et la Becasse.
 Mais vous n’estes pas en estat
 De passer comme nous les deserts et les ondes,
 Ny d’aller
75 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 30 » pp. 24-24
e put sortir et se mit à gémir et à se lamenter. Un autre renard, qui passait par là, entendit ses plaintes et s’approchant lui
76 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 134 » pp. 317-317
seul l’ignorant lui dit de prendre toutes ses dispositions, qu’il ne passerait pas le lendemain. Là-dessus, il se retira. Au bou
77 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — Du second service de Langues. Chapitre XV. »
n, les Disciples de Xanthus l’ayant blâmé derechef de ce qui s’estoit passé , il leur dit pour response, que cela n’avoit pas
78 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre premier. — XVI. La mort et le Buscheron. » p. 60
’eusse beaucoup mieux fait de suivre mon original, et que je laissois passer un des plus beaux traits qui fust dans Esope. Cel
79 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre deuxiéme. — FABLE I. Contre ceux qui ont le goust difficile. » p. 
langage nouveau J’ay fait parler le Loup, et répondre l’Agneau. J’ay passé plus avant ; les Arbres et les Plantes Sont deven
80 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXXI. Du Dieu Mercure, et d’un Charpentier. »
uver ses compagnons, et leur raconta par le menu tout ce qui s’estoit passé . Ce recit fit prendre fantaisie à l’un d’entr’eux
aussi à nous consoler, quand la mauvaise fortune nous les oste. Mais passons à l’autre poinct, qui est le don que Mercure fait
81 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — De quelle façon Esope nourrit, et dressa quatre Poussins d’Aigle. Chapitre XXVIII. »
à dire aussi haut, ou aussi bas qu’ils vouloient. L’Hyver estant donc passé  ; environ le commencement du Printemps, il aprest
is ils s’en allerent au Roy, pour luy dire comment l’affaire s’estoit passée . Nectenabo fist à l’instant appeller Esope ; et s
ce mauvais chat est la seule cause d’une perte qu’il a faite la nuict passée pour luy avoir tué son coq, qui étoit vaillant et
82 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CIII. Du Lion, et de la Chévre. »
ence conjoincte à nostre soupçon. Aussi est-ce pour cela qu’on a fait passer pour maxime ce commun dire ; Que la Défiance est
83 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 107 » pp. 98-98
57 et 242. Un chevreau qui se trouvait à l’intérieur d’une maison vit passer un loup. Il se mit à l’injurier et à le railler,
84 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 111 » pp. 89-89
lui dire l’oiseau qu’il apercevrait. Hermès vit d’abord un aigle qui passait en volant de gauche à droite, et il le lui dit. T
85 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 312 » pp. 207-207
’peine avec son vaisseau vide. Assez longtemps après, un homme vint à passer . Comme il admirait le calme de la mer, qui était
86 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — Esope ne laisse entrer qu’un seul de tous ceux que son Maistre avoit conviez. Chapitre XXI. »
s estans venus aux Escoles, se mirent à le blasmer de ce qui s’estoit passé . « Quoy ? nostre Maistre (luy dirent-ils) t’avons
87 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXIV. De l’Asne, et du Loup. »
inaire au siecle où nous sommes, que mesme les simples femmes veulent passer pour sçavantes ; Et n’est pas jusqu’aux moindres
88 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXX. De la Mouche. »
n brasier ardant, et tout le demeurant de la personne de glace. Ainsi passa ses vieux jours le grand Tamberlan, oublieux des
89 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXXVII. De deux Escrevices. »
ui ne leur permet pas de se dégager aisément de ses conseils, et fait passer des charmes inévitables jusqu’au profond de l’ame
90 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CXII. D’un Malade, et d’un Medecin. »
fût encore visiter, et luy demanda comment il s’estoit porté la nuict passée  ? « Helas ! », s’escria-t’il d’une voix debile, «
91 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre quatriéme. — XVI. Le Loup, la Mere et l’Enfant. » p. 158
du Loup et de sa race. Comme elle disoit ces mots, Le Loup de fortune passe . Il les recueille à propos, Et les garde en sa me
92 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XCIX. Du Sapin, et du Buisson. »
u’il est mal aisé d’estre humble, et trop bien partagé de la Fortune. Passons à la Convoitise mesme ; En qui est-elle plus fort
eulement qu’à jetter les yeux sur les Histoires presentes, et sur les passées , où nous ne verrons guere qu’un homme extrémement
e et paisible vieillesse. Mais c’est trop discouru de ceste matiere : passons à une autre moralité.  
93 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 80 » pp. 52-52
il en vint à ses bœufs de labour. Alors les chiens, voyant ce qui se passait , se dirent entre eux : « Il faut nous en aller d’
94 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 222 » pp. 155-155
’eau à l’amont. Le loup, ayant manqué son effet, reprit : « Mais l’an passé tu as insulté mon père. — Je n’étais pas même né
95 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre cinquiéme. — FABLE I. Le Buscheron et Mercure. » p. 173
rds vient encor, A chacun d’eux il en montre une d’or. Chacun eût crû passer pour une beste De ne pas dire aussi-tost, La voil
96 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — La mort d’Esope. Chapitre XXX. »
La mort d’Esope. Chapitre XXX. Ces choses s’estant ainsi passées , les Delphiens s’en allerent treuver Esope, et le
, comme il flottoit au dessus de l’eau, voila qu’une Aigle qui vint à passer par là, s’en alla fondre sur luy, et attira par m
97 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXIV. D’un vieil Chien, et de son Maistre. »
ux exercices de la chasse, reçoit des traictemens indignes de luy, et passe ses vieux jours avec des mespris fâcheux, et des
98 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXXVIII. De l’Esprevier, et de la Colombe. »
que luy ? Voylà ce qu’Esope nous a voulu representer en ceste Fable : passons maintenant à la trenteneufviesme.  
99 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXXIII. D’un Homme qui avoit deux femmes. »
des caresses ; Je ne parlé non plus des chagrins ny des divisions, et passe sous silence une infinité d’autres choses, pour v
chose contre Nature, de rendre infortunez ceux avec qui nous voulons passer le demeurant de nostre âge. D’ailleurs, je leur d
res differences, qui ont accoûtumé de rendre monstrueuse ceste union. Passons maintenant à la Fable suivante.  
100 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXXIX. De la Grenoüille, et du Renard. »
qu’elle s’attribuë une gloire qui ne luy est aucunement deuë, et veut passer parmy les autres bestes pour tres-sçavante en la
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