d’humeur à m’accommoder avec un homme qui se contre-dit ainsi en ses
paroles
». Discours sur la cent-sixiesme Fable. L’ac
ce Satyre nous advise de n’admettre à nostre table un homme double en
paroles
. Car c’est un glaive tranchant des deux costez, q
rsonnes declarées à nostre ruyne, à cause que sous l’appas des douces
paroles
, elle est capable de nous infecter d’un poison mo
mille fois le jour double à soy-mesme, et comment adjouster foy à la
parole
d’un homme qui n’en a point ? Si le plus aggreabl
s’esteient issi retret ; « mes, s’il voleit sun cunseil creire, teus
paroles
direit pur veire, dunt l’arundele decevreit e les
eus ne prendreit ne que ja mal ne lur fereit. » Li vileins dist ceste
parole
, [e] l’arundele, ke fu fole, as muissuns l’ala re
mentir veut a celui ke li mentir solt. Nul sagë hum ne devreit creire
parole
nule, si ele ne fust veire ; tel creit mençunge e
ce il suono : Né più oltra può far di quel, che ’l vento Opra, che le
parole
in aria sparge. Dunque stimar non dee l’hu
Dunque stimar non dee l’huom saggio e forte L’inutil suon de le
parole
vane ; Ma il cor, che tace ; e da gli effetti sol
cco, Non suol dal van parlare acquistar merto. Chi meno val, più di
parole
abonda.
lamer ; de la caue li demanda quei ceo esteit que ele chanta e queile
parole
ele diseit. Cil respundi qu’il ne saveit. « Quant
spundi qu’il ne saveit. « Quant tu », fet il, « rien ne saveies ne sa
parole
n’entendeies ne nïent n’esteit sa chançons, ne tu
mai vicina Per annegarsi, et altro a fare havea, Che spender seco più
parole
in vano, Disse : ah fratello trammi pur di questo
pre d’importanza a fine, Sta vaneggiando a consumar il tempo Dietro a
parole
, e quel, che meno importa, Al vero fin de la bram
ain, tes actions, tes mœurs, et ta vie, eussent esté semblables à tes
paroles
». Discours sur la cinquantiesme Fable. La c
ias, Roy de Bythinie, qui voulut rendre Annibal aux Romains contre la
parole
qu’il luy avoit donnée, sur le simple commandemen
s encore les loix du mariage, en la personne de Sophonisbe, qui avoit
parole
de luy d’une entiere amour, et d’une parfaicte as
t en la chambre. Elle eust toutesfois tant de vertu, qu’elle garda la
parole
au meurtrier de son propre fils, quoy qu’elle fus
he sa déloyauté de fort bonne grace, et luy fait comprendre en peu de
paroles
, qu’il n’est point de trahison si couverte, et si
d falcs copee. Mes tu iés si engresse e fole que avant veus mettre ta
parole
; la meie veus fere remeindre, par engresté me vo
cest essample veut mustrer — bien le peot hum suvent pruver – si fols
parole
une folie e autre vient que sens li die, ne l[’en
? Certes, il n’y a rien de si éloquent que le bon exemple. Les belles
paroles
de Ciceron, les subtils passages de Seneque : les
en force aux experimentales : l’on ne sçauroit tant donner de foy aux
paroles
, qu’à la chose mesme. La presence d’un homme de b
t ce qu’il luy void faire. Ce que nous font remarquer visiblement les
paroles
mesme, l’accent, les reparties, et les actions ex
donc à bout, il trouva moyen, premierement de les separer par belles
paroles
, puis d’attaquer chacun d’eux à part ; si bien qu
is des choses tout à fait nouvelles et inouyes. Car non seulement les
paroles
et les pensées qui n’ont rien de different, dépla
parot il raisnablement, sil put li sages entreprendre, s’il veut a sa
parole
entendre. Del leial hume est meuz creüe une parol
re, s’il veut a sa parole entendre. Del leial hume est meuz creüe une
parole
e entendue, e plus put [il] en un grant pleit que
cor concetto Dal lungo motteggiar un fiero sdegno, A gran contesa di
parole
strane. Ma crescendo più grave tuttavia L’ingiuri
ice. Io ti giuro per Venere o malvagia, Che se più dietro vai con tue
parole
Me, che non mai t’offesi, ingiuriando, La farem d
il y a des raisons qui le persuadent aussi. Car ou ils se mocquent en
paroles
, ou en effect ; ou par les actions de ceux qu’ils
actions de ceux qu’ils jugent comtemptibles et ridicules. Si c’est en
paroles
, à sçavoir en reprochant à un homme ses imperfect
estre deçeus par l’autre ; et cela d’autant plus asseurément, que les
paroles
sont moins importantes que les effects. Car ceux
pour dangereux qu’il puisse estre. Souvenons-nous donc de ces belles
paroles
de Salomon, « Que l’homme de bien va le grand che
innante Il picciol Merlo da le nere piume, E se gli oppose con simil
parole
. Pensi tu forse, che del regno il peso, Ch
sieme, E de la vita, e del tuo proprio honore. Non seppe a tai
parole
usar risposta Il Pavone, e restò tutto confuso :
t effet, quand tu seras demain à la place publique, dy simplement ces
paroles
aux habitans : Messieurs, je n’ay jamais appris à
t, sinon le deshonneur n’en sera qu’à moy ». Xanthus rasseuré par ces
paroles
d’Esope, se resolut de le croire, et ne faillist
goust interieur du vin ? » Tous les assistans fort satisfaits de ces
paroles
; « Esope », s’escrierent-ils, « si tu peux assis
itable, ce qu’un peu auparavant Esope avoit dit à son Maistre par ces
paroles
, je t’advise que malgré toy tu m’affranchiras. Co
si longtemps establies ». Les Samiens s’attristerent bien fort de ces
paroles
, et encore plus, quand ils se virent à la veille
je ne pense pas que tu le puisses faire autrement ». L’effect de ces
paroles
fut tel, que le Roy Cresus, estant persuadé par l
peu plus loing, il se cacha. Cependant le Merle adjoustant foy à ses
paroles
, s’approcha de la mangeaille qui estoit auprés de
e Citoyens ». Discours sur la cinquante-deuxiesme Fable. Par les
paroles
de cét animal captif, nous apprenons que la bonne
si estreit cunseiller, quand nul humme pres de els n’aveit ne nul lur
parole
n’en oeit*. Li un respundi al seignur qu’il n’ave
a ’l suo albergo : et tosto al canto corse Dove era il Gallo ; et con
parole
amiche Salutollo ridendo, e supplicollo Con sermo
l, ch’egli ingannar pensa, esso tradisce ; E rende al finto dir finte
parole
. Chi con fraude camina in fraude intoppa.
? Asseurément je suis resolu de m’en plaindre à nostre Maistre ». Ces
paroles
d’Esope estonnerent fort le Mestayer Zenas, si bi
est qu’Esope, qui jusques icy semble avoir esté muet, a maintenant la
parole
libre ». « Ainsi t’en puisse t’il prendre », repr
’il profere meschamment contre vous, et mesme contre les Dieux ». Ces
paroles
fâcherent fort le Maistre de Zenas, qui pour luy
d’un homme masqué ». Le marchand ne pût s’empescher de rire oyant ces
paroles
, et se tournant vers Zenas. « Sus donc », luy dit
romettoit de me livrer son Enfant s’il pleuroit, ne m’a donné que des
paroles
, et m’a trompé meschamment ». Discours sur la h
Esope ait voulu dire par ceste Fable, qu’il ne faut point se fier aux
paroles
d’une femme. Ce qui peut bien estre vray, s’il en
udith, une Zenobie, une Cleopatre, et pour dire beaucoup en une seule
parole
, tesmoin la nation entiere des Amazones. Elles me
t croiray cependant que ce n’est pas estre advisé d’adjouster foy aux
paroles
d’une femme, si on ne la connoist bien, ce qui me
t-ce qu’Esope a voulu monstrer, qu’on n’est point obligé de garder sa
parole
aux meschants, en quelque temps qu’on la leur ait
vecque luy ; Car j’estime tout au contraire, que s’il faut manquer de
parole
à l’un des deux, à sçavoir à l’homme de bien, ou
peu à peu gagner aux raisons que nous aurions euës de luy manquer de
parole
. Que si nous sommes dans une faute sans defence,
cognoissent point, mais ils se laissent emporter aux plaintes, et aux
paroles
outrageuses : Ils reclament la foy qu’on leur a p
’on peut conclurre aisément, qu’il est moins pernicieux de manquer de
parole
aux Bons qu’aux Meschants, encore qu’à la verité
XVII.
Parole
de Socrate. Socrate un jour faisant bâtir, Cha
on les sçait avoir par la flatterie : Ne preste point l’oreille à des
paroles
legeres, et ne parle que fort peu. Au lieu d’envi
t, et tiens pour certain, qu’il ne manquera point de rapporter et tes
paroles
, et tes actions. Ne fay rien qui te puisse attris
eux. Apres donc qu’Esope luy eût fait la mesme question, et qu’à ces
paroles
, « Que remuë le chien ? » il eust respondu, « La
et n’ay laissé entrer que celuy-cy, qui a fort bien respondu ». A ces
paroles
, toute la compagnie ne sçeut respondre autre chos
a bien turner. Nepurec par ceste acheisun alerent devant le lëun ; li
parole
li unt mustree, de verité tut recordee. Li lïuns
pa D’ambodue la querela, e ’l rio cordoglio Lor si fé incontra, e tai
parole
mosse. Deh perché fate invan tante querele
mossa, Né senza grave horror del suo periglio Tra sé medesma fé cotai
parole
. O de le fiere miserabil sorte, Infelice sciagura
apprend à reconnaître les gens hardis et lâches, j’entends hardis en
paroles
et lâches en actions.
nte d’un paliure. Un renard l’ayant aperçu lui adressa ces railleuses
paroles
: « Comment avec une langue si tendre et si molle
Thersite d’Homere. Mais ce qu’il y avoit de pire en luy, c’estoit sa
parole
lente, sa voix casse, et la peine qu’il avoit à s
la Providence du Ciel, et qu’on entende tous les jours parmy nous ces
paroles
pleines d’impatience. Mon Dieu ! que n’ay je auta
i bonne mine que celuy-cy ! que ne dansé-je aussi bien que celuy-là !
Paroles
importantes et ennuyeuses. A ce Vice est opposée
e blâmer incessamment les defauts des autres, en se mocquant de leurs
paroles
, ou de leurs actions, defaut qui est certes beauc
à son avis, ce que voulait dire le présage. Mais un autre prenant la
parole
dit : « Comment cet oiseau pourrait-il nous prédi
uant il ad [le] bien en bandun, vers les meillurs trop se noblee e de
parole
s’esrichee, par grant desdein les cuntralie. Neis
fendi qu[e]’il ne laissast pur murir ensemble od eus bestes venir pur
parole
ne pur preere deci ke ele revienge arere. Quant e
rmi ardito. Questa, dico, è, che tua viltà sicura Da me rendendo, tai
parole
move, E fammi ingiuria in atto sì villano.
l’altro, che temea Per la gravezza sua girsene al fondo, Cominciò con
parole
affettuose A pregar l’altro in lusinghevol modo,
estes sun enfant — [e] cil la teneint pur fole e par semblant e [par]
parole
– tant que a un liun le ala mustrer ; si li comen
rs est si avenuz : suventesfez [i] unt perduz ki trop crei[en]t autri
parole
, que tut les deceit e afole. Li fous quide del ve
e Gli fece di sé stesso entrar in mente Con molte busse, et con simil
parole
. Segui pur pazzo il tuo preso camino, Che non sei
Di quercie ombrose largamente adorna, E la pregò con mansueta voce, E
parole
efficaci a sua richiesta, Che di prestargli ella
te copia. E quel veduto una di loro allegra Invitò l’altra con
parole
pronte A saltar seco nel bramato humore. Ma quell
’arrive par hasard d’être prise entre leurs mains. » Les fanfarons de
paroles
se laissent confondre même par un homme simple.
fes. A mei, ki dei la rime faire, n’avenist nïent a retraire plusurs
paroles
que i sunt ; mes nepuruc cil me sumunt, ki flurs
n arbre qui est stérile et inutile à l’homme. » Le platane prenant la
parole
: « Ingrats, dit-il, au moment même où vous jouis
e. Mais je tomberois en la faute que je reprens en autruy, si par des
paroles
superfluës je m’arrestois d’avantage, ou à déduir
Et pour pouvoir mener vers son fort les Brebis,
Il voulut ajoûter la
parole
aux habits,
Chose qu’il croyoit necessaire.
Mai
surface et essaya de les réconcilier. Mais un des dauphins prenant la
parole
lui dit : « Il est moins humiliant pour nous de c
t, sans rien trouver de ce que le chien cherchait, celui-ci reprit la
parole
: « Jette ce papier à terre, ami ; car il est tou
nter ». Si vet des feluns veizïez : par eus sunt plusurs enginnez par
parole
, par faus sermun cum li gupilz fist le colum.
maner, que pruz hum[e] dira pur ver : as vezïez est bien avis que lur
parole
est en tel pris cum li engins de meinte gent, que
tesso Et con l’essempio de la buona vita Mover in prima, e poi con le
parole
Gli altri chiamar di quella al bel camino : Ch’a
languidi e grami. Cede qual vinta allhor la canna a queste
Parole
, e par che non risponder brami Fin che ’l te
spatio rivenuto Il Lupo alfin nel suo primiero senso A sé medesmo tai
parole
mosse. M’è certo a gran ragion questo avenuto : C
es vrays moyens de s’acquerir de l’estime, ils s’aydent pour cela des
paroles
, esperant d’ebloüyr les esprits foibles, et de se
de leur fierté, et prevenir les esprits des hommes avecque le son des
paroles
hardies, ce qu’ils ne font neantmoins que lors qu
les autres, ils n’osaient s’y aventurer. Alors l’un d’eux, prenant la
parole
pour humilier les autres, se moqua de leur couard
e vantait à tous coups la variété de son pelage. Le renard prenant la
parole
dit : « Combien je suis plus beau que toi, moi qu
enginné ; de maltalent e de dreit’ ire la buche cumence a maudire, ke
parole
quant devereit taire. Li cocs respunt : « Si dei
prié qu’il li desist qu[e]’il fera. E li vileins li cumanda que treis
paroles
de saveir il deüst dire al sun espeir. « Jeo volo
e Il Riccio del suo mal forte si duole : Et poi le dice con
parole
humane : Ch’egli si trova in punto, s’ella vuol
oce, Ch’era sfacciato e di follia ripieno A dar risposta a sue saggie
parole
; Ch’ad ogni modo ei non volea scostarsi Da la na
de la nuict ». Nectenabo croyant avoir surpris Esope par ses propres
paroles
; « Je te tiens », luy dit-il, « n’as-tu point de
t, mais encore ton Dieu ». En suitte de celuy-cy, un autre prenant la
parole
; « Il y a », se mit-il à dire, « un grand Temple
donc là dessus, et s’en alla faire un petit billet qui contenoit ces
paroles
. « Nectenabo confesse devoir à Lycerus mille tale
toutesfois il n’y a pas un de vous qui ne tesmoigne contre moy ». Ces
paroles
du Roy leur firent à l’instant changer d’opinion,
t la biche à coups de traits. Celle-ci se sentant mourir prononça ces
paroles
: « Je l’ai bien mérité ; car je ne devais pas en
t-il de l’avoir ? Et bien gageons nous deux (Dit Phœbus) sans tant de
paroles
, A qui plustost aura dégarny les épaules Du Caval
la compassion qu’il en eut. Il se remarqua pour lors que la premiere
parole
que dit ce causeur, fut de s’enquerir si le Capit
nce asseurée, elle prouve que c’est oster entierement le credit à ses
paroles
, que d’en donner souvent de fausses. En quoy, il
les voyageurs se retournèrent, effrayés ; mais l’un d’eux prenant la
parole
dit : « Allons, amis, continuons notre chemin : c
’as tu rien à faire qu’à te mocquer ainsi de moy ? » En suitte de ces
paroles
, il commanda qu’on eust à le battre tout de bon.
vanzava assai, Nulla stimava il suo consiglio sano : Ma riputando sue
parole
vane, E stimando accortezza il proprio humore Tan
à de conçevoir des haynes, et des vengeances estranges. Les premieres
paroles
que nous disons sont des ordures, et mesme des bl
suit pas pour cela que vous le soyez. Ce n’est point un peché que ses
paroles
, mais vostre negligence en est un extrême. Vous l
» Cette fable montre que, quand on a besoin des bras, les secours en
paroles
ne servent de rien.
etif et difforme, je loge une ame qui ne sçauroit rien flatter ». Ces
paroles
d’Esope donnerent ensemble de l’admiration et de
ien [se] deit cuntreguaiter, si parler deit devant justise, que en sa
parole
ait tel cointise, par mi tute sa mesprisun, que s
imprese Da sé medesmo consigliar si vuole ; Ne de’ saggi dà fede a le
parole
Da buon discorso in sua salute spese. Merta ogn
ient volontairement jusques à Carthage, pour y mourir en gardant leur
parole
, comme fit Attilius, Et les autres tout au contra
l’artifice à la bonne foy, et ne font aucune conscience de manquer de
parole
, pourveu qu’ils y trouvent une fausse apparence d
re un poids inutile que cet appendice. Mais un des renards prenant la
parole
dit : « Hé ! camarade, si ce n’était pas ton inté
ntrefaites le renard arrivait lui aussi, et il entendit les dernières
paroles
du loup. Alors le lion poussa un rugissement cont
blique de Philosophes, et qui ne mit pas tant la Philosophie dans les
paroles
, que dans les actions, fut de condition servile,
trarsi pria, che n’esca l’herba : Ma perde indarno il tempo e le
parole
. Ecco il Lin nasce, et ella, che pur serba
les médecins dont toute la science et le talent consistent en belles
paroles
. Chambry 134.2 Aliter — Autre version.
« Et moy », dit-il, « je me plais à le blasmer incessamment ». A ces
paroles
furent semblables celles de cét autre, qui voyant
rceut, se glisse entre des Saules, Il entend la Bergere adressant ces
paroles
Au doux Zephire, et le priant De les porter à son
ue hum ne deit pas fere seignur de mauveis humme jangleür, u n’i a si
parole
nun : tel se nobleie par tençun e veult manacer e
er finir le liti, Visto in viaggio un pellegrin lontano, Mosse queste
parole
. Ecco, se vuoi Borea conoscer senza più contrasto
eaucoup d’hommes sous la patte du lion. » Bien des gens se vantent en
paroles
d’être braves et hardis ; mais l’expérience les d
er aux estuves, si tu veux, car je n’y ay veu qu’un seul homme ». Ces
paroles
obligerent Xanthus de s’y acheminer. Mais comme i
es verds. Mais elle n’en voulut rien faire, disant, qu’encore que ses
paroles
fussent plausibles, que son intention neantmoins
, qui était en effet tranquille à ce moment, notre berger, prenant la
parole
, lui dit : « Ah ! mon brave, elle a encore envie
là que le moindre advis qu’on donne est serieusement profité, où les
paroles
que l’on exige font autant de pieges pour surpren
e discourir des affaires qui leur sont incognuës, et qu’en suitte des
paroles
, ils se jettent dans une profession esloignée de
ont fuy l’ornement et le trop d’étenduë. On ne voit point chez eux de
parole
perduë. Phedre estoit si succint, qu’aucuns l’en
inun, si nule rien deveient partir, le sage se set al meuz tenir, par
parole
l’autre deceit ; sa mençunge pur verté creit.
Del torto a lui contra sua voglia fatto. Soggiungendo, che mai per le
parole
, Ch’egli le fece de la gran beltade De la sua pro
sur la neufviesme Fable. N’attendons de ce Sanglier irrité que des
paroles
, au lieu de sang. Son ennemy est trop peu digne d
», luy dit-il, « eschappé de mes mains », donnant à entendre par ces
paroles
, que la disproportion de leurs qualitez, et les f
ns authorité, et pour le dire en un mot, la proye de vos voisins. Ces
paroles
prononcées avec authorité, eurent tant de pouvoir
omme un autre : introduisons celuy Qui porte de sa part aux Belles la
parole
: Ce n’est pas de cela qu’il s’agit aujourd’huy.
rer a cest mulin ». Tant li premet par sun engin e la blandist par sa
parole
que la creï, si fist ke fole. Ensemble od li s’en
’avoir la liberté de la langue. Mais enfin comme il apperçeut que des
paroles
on en vouloit venir aux coups, se jettant aux pie
ncore bien accoustumé à tels services. Se laissans donc toucher à ces
paroles
ils luy respondirent, qu’ils le dispensoient de p
fect parmy les hommes, et qui ne leur laisse pour tout remede que ces
paroles
, ô que si je l’eusse pensé ! Or outre le mal qui
u’il en faut, pour satisfaire à ma question ». Alors Esope prenant la
parole
; « Quand une femme », dit-il, « s’est remariée e
ustice leurs foibles voisins. Nous avons dit, ce me semble, en peu de
paroles
, quelle est la cause ; et quelle l’experience de
dire, et qui cependant auroient une extrême difficulté à trouver les
paroles
. C’est de telles gents que la Cour est tellement
▲