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1 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 19 » p. 8
terre, l’engagea à avaler la mer par trois fois. La terre se mit à l’ œuvre une première fois, et elle dégagea les montagnes 
2 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 343 » pp. 223-223
nnais que tu n’enfantes que des aveugles. » Cette fable montre qu’une œuvre se juge, non sur la vitesse, mais sur la perfecti
3 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 62 » p. 71
à jette la discorde dans mon âme : elle aime l’or, mais elle craint l’ œuvre qu’on a tirée de l’or ; le désir me pousse à la s
4 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — Esope se justifie devant son Maistre, et luy fait voir qui avoit mangé les figues. Chapitre III. »
où il ne fust pas plustost arrivé, qu’il mit tout de bon la main à l’ œuvre Cependant, comme il eust pris fantaisie à son Mai
5 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CXI. De Venus, et d’une Chatte. »
e Allegorie est assez cogneuë, et qu’en plusieurs endroicts de nostre œuvre , nous avons amplement touché ce Discours, il sera
lleront un abregé de merveilles, mettant en avant, que plus une belle œuvre est raccoursie, plus elle est admirable de soy. S
6 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « A MONSIEUR. MONSIEUR. DE SAINCT SYMON, premier Gentil-homme de la Chambre. du Roy, et son premier Escuyer. »
pris, MONSIEUR, la hardiesse de vous le presenter auec sa vie et ses œuvres , que les plus grands personnages de tous les siec
7 (1893) Les fabulistes latins depuis le siècle d’Auguste jusqu’à la fin du moyen âge. Tome I : Phèdre et ses anciens imitateurs directs et indirects pp. -818
es textes de leur histoire et de leur critique, tout ce qui reste des œuvres des fabulistes latins antérieurs à la Renaissance
apercevoir qu’aucun d’eux ne nous avait conservé dans son intégrité l’ œuvre du fabuliste romain. J’ai essayé, à l’aide des fa
aurais dû publier, dans l’ordre de leurs apparitions successives, les œuvres des divers fabulistes latins. Quoique ce procédé
rtout de savoir, quand rien ne les rattache l’une à l’autre, si telle œuvre est antérieure ou postérieure à telle autre. Ensu
es fabulistes, qui ont été les imitateurs directs ou indirects de son œuvre . C’est là, quant à présent, que s’arrête mon ouvr
fabuliste après lui le plus ancien, j’étudierai les imitations de son œuvre , tant en prose qu’en vers, qui nous ont été conse
teurs directs ou indirects, et ce n’est qu’après avoir rattaché leurs œuvres à la sienne, que je reviendrai à l’ordre chronolo
tenir à cette publication et d’exhumer tout ce qui existe encore des œuvres des fabulistes latins antérieurs à la Renaissance
giques, j’étais tout naturellement porté à douter de la valeur de mon œuvre et à craindre pour elle le jugement défavorable,
maintenir dans les étroites limites que je m’étais d’abord tracées. L’ œuvre du fabuliste romain ne nous est pas parvenue tout
ement complet. Amené ainsi à porter mon attention non seulement sur l’ œuvre de Phèdre, mais encore sur toutes les œuvres lati
ntion non seulement sur l’œuvre de Phèdre, mais encore sur toutes les œuvres latines qui en ont été l’imitation, j’ai cru devo
evoir diviser mon ouvrage en trois livres consacrés : Le premier, à l’ œuvre de l’auteur primitif ; Le deuxième, à celles qui,
nt parvenus, n’a seulement paru se douter de son existence. Aussi ses œuvres sont-elles la source unique à laquelle ont puisé
ntre eux une complète harmonie. Sur la vie de l’auteur, comme sur ses œuvres , ils ont émis les opinions les plus divergentes.
d’hui17. » Il invoque enfin le langage de Pline le naturaliste, de l’ œuvre duquel il extrait ce membre de phrase : « Phères,
il y a quelque chose de plus concluant que cette citation, c’est son œuvre tout entière. N’est-il pas hors de doute qu’un ét
cque l’enseignement des lettres latines, et, couronnant dignement son œuvre , lui donna la liberté. Certains savants ont voulu
i : A Divo Augusto tunc petiere judices. Quand donc, en tête de son œuvre , il prend lui-même la qualité d’affranchi d’Augus
uveaux ennuis, Phèdre ait trouvé bon de ne pas les maintenir dans ses œuvres , il me semble probable que, de son temps même, le
ofondie de l’histoire et de la littérature de la Grèce. Tout dans son œuvre montre avec quel soin il avait étudié les hommes
uts particuliers à la race grecque ? En définitive, il ressort de son œuvre elle-même, que, si, pour assurer sa sécurité, il
nuis à leur auteur. Mais il ne fixe aucune date à l’apparition de son œuvre , et il pense que, lorsque Phèdre parvint à la vie
que les puissants de son époque ne s’inquiétaient pas beaucoup de ses œuvres . Mais ce qui le préoccupait sans relâche, c’était
re, on est malheureusement pour lui obligé de constater que, dans son œuvre , le fond manque d’originalité. Depuis le commence
qui est intitulé Phædrus et dans lequel il avoue que la pensée de ses œuvres appartient à Ésope : Sive hoc ineptum, sive laud
sert encore du nom d’Ésope, ce sera pour donner plus d’autorité à son œuvre , et pour imiter ces artistes qui, afin d’amorcer
ivre V ne renferment que deux vraies fables, on peut dire que, dans l’ œuvre de Phèdre, l’originalité de la pensée a été presq
que l’orgueil de Phèdre n’était pas justifié par l’importance de son œuvre . Je suis très porté à croire qu’en réalité il n’a
e, s’il a eu l’excusable faiblesse d’attacher trop d’importance à son œuvre , il n’a pas non plus été un homme vulgaire, et qu
alors que les imitations plus ou moins grossières avaient survécu, l’ œuvre originale était tombée dans le plus complet oubli
, qui, dans les temps d’ignorance, ont sauvé un grand nombre de leurs œuvres , en ont aussi détruit beaucoup. Les palimpsestes
ersion à leur tristesse, et continuer dans le recueillement la grande œuvre de la Renaissance. Les grands peintres, les grand
général. Il comprit sa tâche, et travailla avec un succès complet à l’ œuvre de conciliation qui lui avait été confiée. Lorsqu
s deux cents exemplaires ont plus que suffi. Tant il est vrai que les œuvres de pure érudition n’intéressent qu’un petit nombr
, ceux qui désireront la lire, la trouveront dans les éditions de ses œuvres et notamment dans la collection des classiques la
épithète d’Arétin, s’est pour cela fondé sur ce qu’il avait dédié son œuvre à Théobald, évêque d’Arezzo. « Mais, dit-il, les
ient que 44 pages d’écriture. On y trouve onze extraits empruntés aux œuvres des anciens auteurs latins. Ce recueil, qui est d
us, puis par Jacobilli et enfin par Apostolo Zeno. Avant d’écrire les œuvres d’érudit qu’il a laissées, il avait copié ou comp
de son existence, il est probable que nous posséderions aujourd’hui l’ œuvre entière de Phèdre. Dans l’âge viril, des occupati
lui qui, en 1489, fit imprimer à Venise le Cornu copiæ, qui était son œuvre capitale. Mais, soit qu’il n’attachât qu’une impo
ées à Hambourg en 1711150, Léon Allatius, donnant la nomenclature des œuvres de l’archevêque de Siponte qu’il ne connaissait q
’en eut pas le courage ; d’ailleurs il avait mis la dernière main à l’ œuvre . Il se contenta d’allonger sa préface, et, néglig
savait pas que déjà une copie en avait été prise. Il s’était mis à l’ œuvre , et son édition, en vertu d’un décret qu’il avait
es et magistrats supérieurs, qui, comme protecteurs et patrons de mon œuvre , ont reçu mes éloges dans mes dissertations, je d
aut avouer que Jannelli avait, dans sa préface, usé, pour critiquer l’ œuvre de Cassitto, un peu trop largement des libertés d
refaire à sa guise. Alors nous l’aurions laissé se complaire dans son œuvre , et corriger, polir ou refaire ce qui lui aurait
naient le différend. Une commission, immédiatement formée, se met à l’ œuvre et bientôt fait à l’Académie un rapport dans lequ
on que j’ai émise, lorsque j’ai dit que le recueil de Perotti était l’ œuvre de sa jeunesse. Il me paraît indubitable que c’es
que c’est là ce qui explique que son neveu n’ait pas, avec ses autres œuvres , publié son recueil de poésies. Il voulait aupara
té mes devanciers : j’ai considéré ces manuscrits comme contenant son œuvre , et j’ai puisé, dans le texte incomplet qu’ils no
hardiment qu’ils étaient insensés ceux qui les considéraient comme l’ œuvre d’un auteur contemporain d’Auguste et de Tibère.
emporain d’Auguste et de Tibère. S’étant livré à l’étude critique des œuvres de Martial, il avait dû nécessairement recourir a
il faudrait admettre que toutes les autres fables anciennes sont son œuvre . Car leur identité d’origine est évidente. En rev
revanche, si l’on prouve que l’une des fables anciennes n’est pas son œuvre , aucune ne doit lui appartenir. Eh bien, dans le
as être exacte et que dès lors les fables anciennes n’étaient pas son œuvre . Schryver n’y regarda pas de si près : à la lectu
, et, le considérant comme l’auteur d’une fable qui figurait dans les œuvres de Phèdre, il en conclut qu’il avait dû également
sant sans doute que les fables extraites de son manuscrit sont bien l’ œuvre de Phèdre, il lui reproche ce qu’il appelle ses l
la deorum, et qui devait lui rappeler que cette fable n’était pas son œuvre . J’ai, on le voit, reproduit, sans en dissimuler
u’en conséquence on peut considérer son recueil tout entier comme une œuvre de jeunesse. Cela dit, je rappelle qu’on y voit d
te. Si maintenant on remarque que son commentaire sur Martial fut une œuvre de son âge mûr, on pourra admettre que la mémoire
il expose à Pirrho Perotti que les vers qu’il va lire ne sont pas son œuvre , qu’il les a tirés d’Ésope, ce qui n’était qu’ind
ente, qui lui aurait fait omettre un mot si ambitieux. Il n’y a que l’ œuvre d’autrui qui puisse s’apprécier ainsi. En voilà a
et barbare comme lui. Quant au mot jocos, il ne peut se rapporter à l’ œuvre d’un fabuliste, qui peut, sous une forme agréable
rement audacieux, soit parce que, comme il le déclare au début de son œuvre , il avait mis en scène et fait parler les arbres
très remarquable ami de Cicéron. D’ailleurs, ce qu’Avianus dit de son œuvre ne permet pas de la confondre avec les fables con
’est ainsi qu’il employa les lambeaux qui s’en rencontraient dans les œuvres de Romulus. Puis, comme il comprend que le manusc
wabe appelle ineptes, il prétendit que les fables de Phèdre étaient l’ œuvre , non d’un écrivain ancien, mais de l’archevêque d
’exprimait ainsi sur les fables de Phèdre : « Celui qui connaît cette œuvre sait qu’elle contient plus que de simples fables,
ose que ce qu’on appelle les manuscrits de Romulus contient non pas l’ œuvre de Romulus, mais la traduction en prose de fables
nt systématiquement décidés à ne pas ajouter foi à l’ancienneté d’une œuvre , qui peut-être avait un peu à leurs yeux le tort
, attribuées à cet auteur, suivant eux, imaginaire, n’étaient pas une œuvre ancienne, et qu’elles étaient dues à la plume pre
n’était pas d’ailleurs un de ces écrivains obscurs dont le nom et les œuvres pouvaient se dérober aux recherches d’un simple a
ines qu’on attribue à Phèdre, et qui ne sont que la traduction de son œuvre grecque. Est-ce là une hypothèse fantaisiste ? No
ut en un mot démontre que les fables que nous possédons ne sont pas l’ œuvre originale de Phèdre. C’est une traduction presque
étonner ; car Phèdre a eu le sort de bien d’autres auteurs, dont les œuvres ne nous sont pas parvenues. Plutarque et Nicostra
, comme le prétend Christ, développé en cinq livres une partie de son œuvre . « Resolvere, dit-il, ne peut évidemment signifie
le ne manque, le texte est divisé en quatre livres ; or, si c’était l’ œuvre de Phèdre, il serait, comme Avianus l’atteste, di
, l’avait commenté avant lui, admet bien qu’il puisse s’appliquer à l’ œuvre de Phèdre ; mais il fait observer judicieusement
te anomalie, et d’ailleurs il est au contraire supposable que, si ses œuvres avaient été traduites par des écoliers, ils aurai
ont pas connues, et, si l’on pouvait lire tout ce qui a été perdu des œuvres d’Ennius, de Lucile, de Caton, de César et des au
maladroits, qui les déparent, mais qui ne les empêchent pas d’être l’ œuvre de Phèdre258. Tels étaient les arguments par lesq
fables, dont il reconnaissait d’ailleurs l’ancienneté, étaient bien l’ œuvre de Phèdre. 3º Adry avoue bien « qu’on y trouve qu
rubrique Quanta sit verorum amicorum penuria. Elle est certainement l’ œuvre de Perotti ; or elle est écrite dans ce rythme él
Religione ad Pomponium. Pour donner à son extrait l’apparence d’une œuvre complète, spécialement faite pour Pomponius, il a
n’a eu à les surmonter alors, que parce qu’au moment de se mettre à l’ œuvre , il avait presque tout à apprendre. Je pourrais m
itations de La Fontaine, une vie de l’auteur, une appréciation de ses œuvres et un précis sur les principaux fabulistes par M.
ioche. Paris, Igonette (1843). In-18 de 5 feuilles. 1839.     Œuvres complètes d’Horace, de Juvénal, de Perse, de Sulp
duction des fables de Phèdre, précédée d’une notice sur la vie et les œuvres de ce poète, par A. de Chevallet. Paris, Ebrard.
ne étude sur Phèdre ne serait pas complète, si l’on s’en tenait à son œuvre et si l’on négligeait les collections de fables q
érer le manuscrit de Leyde comme ayant sauvé un important débris de l’ œuvre originale. Voici la nomenclature des 67 fables qu
le désordre qui s’y remarque ; il ne se composerait que de lambeaux d’ œuvres très diverses, réunis ou plutôt confondus ensembl
e, de sorte que sur la même ligne, sans épigraphe ni disjonction, une œuvre nouvelle ferait suite à une autre toute différent
s fables. Cette différence semblerait indiquer que le manuscrit est l’ œuvre de plusieurs copistes. Il est néanmoins possible
tienne à ce que ceux des fables qui sont les plus grossiers sont son œuvre et à ce qu’il a copié sur d’autres ceux des feuil
unde tuos, sacer o Benedicte, triumphos. C’est, comme on le sait, l’ œuvre du diacre Paul, auteur de l’hymne à saint Jean pl
portions du petit format in-8º. Fol. xiv a à xv a. — Ici se place une œuvre philosophique, qui occupe les trois premières pag
épitaphe de Virgile. Fol. xxx b. — Prisciani de Est et non. C’est une œuvre en vers dont voici le premier : Est et non cunct
ur Perse. Fol. xxii b à xxix b. — Ici commence une seconde copie de l’ œuvre , dont la première copie incomplète débute en tête
rtuntur et anguis. À cet opuscule il est intéressant de comparer les œuvres analogues contenues dans le même manuscrit, notam
codex. Fol. clv a à clxxxviii a. — Ces feuillets contiennent une des œuvres d’Hyginus, le Poeticon astronomicon, précédé d’un
o plurimam salutem. Etsi te studio grammaticæ artis inductum , etc. L’ œuvre se termine au bas du recto du feuillet clxxxviii
s, qui se trouvait dans les manuscrits de Pithou et de Reims, était l’ œuvre d’un moine ignorant, qui n’avait pas compris que
r, en me faisant croire que le manuscrit de Wissembourg contenait une œuvre également éloignée de celle des manuscrits de l’a
ion en cinq livres il conclut que toutes ont bien leur origine dans l’ œuvre de Phèdre, dont le copiste a suivi la division. À
incontestable, dont j’ai ailleurs fait la démonstration, c’est que l’ œuvre du fabuliste romain n’a jamais eu de sixième livr
plus se faire trop d’illusion ; car, s’il se rapproche beaucoup de l’ œuvre originale, on ne doit pas oublier qu’il est lui-m
oup de l’œuvre originale, on ne doit pas oublier qu’il est lui-même l’ œuvre d’un copiste ignorant, qui, en commettant les fau
hements, je la divise en autant de lignes qu’il existe de vers dans l’ œuvre de Phèdre. La voici d’abord avec ses leçons primi
hrase intelligible, il emprunte le mot doleres qui n’existe ni dans l’ œuvre originale ni dans ses dérivés directs ou indirect
pour ne pas dire, quand il l’a voulu. Enfin, lorsque j’eus mis à mon œuvre la dernière main, considérant que de plus grands
suis resté, jusqu’à ce jour, sans trop savoir à qui je dédierais mon œuvre , et je ne l’ai point publiée. Aujourd’hui que vot
la déclaration de Ranutio d’Arezzo lui-même qu’il avait commencé son œuvre au moment où Nicolas V, n’étant pas encore pape,
s V et celle de sa mort, on verra que Ranutio a dû avoir commencé son œuvre avant le 6 mars 1447 et l’avoir menée à fin avant
ue que la copie qu’il renferme, quoique beaucoup moins ancienne que l’ œuvre elle-même, ne soit pas parfaitement fidèle. Or ce
Nilant avait publié ses Fabulæ antiquæ, il y avait beaucoup d’autres œuvres dont j’ai précédemment donné une analyse détaillé
les copistes et les compilateurs du moyen âge, en nous conservant son œuvre ou en l’imitant, avaient pourtant fait le plus gr
qu’un personnage imaginaire, inventé par un compilateur inconnu. Son œuvre , ou plutôt celle qui en dériva la première, eut u
s, mais qui, ayant été écrites en vers, constituent par cela même des œuvres toutes personnelles. Il est donc bien entendu que
hèdre, et qu’elles ont été, comme celles-ci, la traduction latine des œuvres , sinon de ce fabuliste, au moins de divers auteur
hi d’Auguste, le paraphraste pouvait lui faire dire qu’il avait mis l’ œuvre grecque en latin. M. du Méril ne se fait pas à lu
iformité d’exécution qui ne permettent pas de le considérer comme une œuvre collective, due aux élèves d’une même école, et q
 ?   L’identité attestée par ces exemples montre clairement que l’ œuvre qui porte le nom de Romulus n’a pas été une œuvre
re clairement que l’œuvre qui porte le nom de Romulus n’a pas été une œuvre originale et qu’il existait, au siècle auquel app
partiennent le manuscrit de Wissembourg et le manuscrit Burnéien, une œuvre plus ancienne due à un précédent compilateur rela
r la seconde dans une dédicace fictive et s’est efforcé de donner à l’ œuvre par ce déguisement une apparence antique. Mais il
onnues. Non seulement l’Æsopus ad Rufum n’a été créé qu’à l’aide de l’ œuvre de Phèdre transformée avec une habileté relative,
restreint, ce n’est pas une raison pour qu’il n’ait été tiré que de l’ œuvre de Phèdre. Cette objection, je le reconnais, trou
ie des fables de Romulus n’existe pas dans ce qui nous est resté de l’ œuvre du fabuliste romain. Elle n’est pourtant que spéc
huit fables de Romulus. N’est-il pas dès lors évident que, si toute l’ œuvre antique parvenait à être connue, on finirait par
u’on pût se rendre compte du degré de ressemblance qui existe entre l’ œuvre du fabuliste romain et celle du Romulus primitif,
Mais, en se formant sa magnifique bibliothèque, il avait accompli une œuvre qui devra l’immortaliser. En vertu d’un vote de l
côté des transformations multiples et profondes que le fond même de l’ œuvre avait subies325. » Ces réflexions de M. H. Oest
manuscrit une édition diplomatique qui avait établi l’ancienneté de l’ œuvre . Schwabe avait déjà fait paraître une édition, qu
édition originale de Stainhövel et avec les extraits insérés dans les œuvres de Vincent de Beauvais, et qui par suite avait ét
livres. On voit par l’exposé qui précède que, dans l’édition d’Ulm, l’ œuvre de Romulus comprend quatre-vingts fables divisées
e de fables appelées dans les titres courants collecte, et tirées des œuvres de Pierre Alphonse et des facéties du Pogge (fol.
dre neuf destiné à faire ressortir la valeur d’une vieille toile, une œuvre nouvelle avait été ajoutée à l’ancienne. L’auteur
un feuillet blanc, commence au feuillet 125 et ne renferme plus que l’ œuvre de Brant. Elle n’est pas chiffrée, mais porte une
o ex joanne bocacio, Li xiiii de genealogia deorum. Puis commence l’ œuvre véritable de Brant : elle se compose de 140 fable
5º Édition de Jean Prüss de 1508. La traduction allemande de l’ œuvre de S. Brant, publiée par Jean Prüss, forme un vol
portent pas de numéros. Les 108 numérotés qui suivent, contiennent l’ œuvre de Steinhöwel. Les feuillets non numérotés contie
ignatures. Les feuillets 111 a à 178 a contiennent la traduction de l’ œuvre de Brant suivie de cette souscription : Ein ende
aduction française en était également publiée. Cette dernière était l’ œuvre du frère Julien Macho des Augustins de Lyon, qui
e à m’occuper. Section I. Notice sur Vincent de Beauvais et sur ses œuvres .     Qu’on me permette de dire brièvement quel
tte de dire brièvement quelques mots de Vincent de Beauvais et de ses œuvres . Bourguignon de naissance, il est quelquefois app
en 1270. Lessing conduit même son existence jusqu’à l’année 1289. Son œuvre immense, qui pourrait s’appeler l’Encyclopédie du
es doutes sur la question de savoir si le Speculum morale n’est pas l’ œuvre d’un écrivain plus récent, et Echard, dans sa dis
ants. C’est pour leur instruction que Vincent de Beauvais composa son œuvre qu’il adressa à leur mère, la reine Marguerite. M
raient avoir de plus longs détails sur Vincent de Beauvais et sur son œuvre à l’appréciation qu’en ont faite Phil. Labbé, Jac
Section II. Manuscrits du Romulus de Vincent de Beauvais.     L’ œuvre encyclopédique de Vincent de Beauvais dut avoir u
dans le manuscrit 14354-14355 divisé en deux volumes qui embrassent l’ œuvre entière. L’inventaire imprimé de 1744 donne du ma
élin et qui a appartenu à Bigot, n’est pas exclusivement consacré aux œuvres de Vincent de Beauvais ; les fables de Romulus ex
ût-il établi, qu’il n’en résulterait pas nécessairement qu’elle fût l’ œuvre de Mentellin. Voici d’ailleurs en quels termes il
oluminibus. Char. goth. fol. § 2. — Édition d’Augsbourg. Des œuvres de Vincent de Beauvais, une seule fut réimprimée
§ 4. — Édition de Bâle. En 1481, une publication partielle de l’ œuvre de Vincent de Beauvais fut entreprise à Bâle par
enstein, né à Cologne, mais établi à Venise, imprima de 1493 à 1494 l’ œuvre entière de Vincent de Beauvais. Speculum morale
la fin du xve  siècle Vincent de Beauvais fut presque oublié, et son œuvre ne fut plus imprimée en latin qu’à de longs inter
précédente. Il prétend que, pour prendre une connaissance exacte de l’ œuvre de Vincent de Beauvais, il faut encore aujourd’hu
Section IV. Éditions françaises. § 1. — Édition de Buyer. Des œuvres de Vincent de Beauvais la plus intéressante était
ton. Dans la première édition de cet ouvrage j’ai analysé et publié l’ œuvre de ce moine ; j’y avais été entraîné par des rais
s de cette idée qu’il avait existé un auteur nommé Romulus et que son œuvre consistait dans la collection que j’ai baptisée d
celle de son modèle qu’il est presque impossible de trouver dans son œuvre une expression, qui, alors surtout que certains R
duction latine des fables d’Ésope dont le nom aurait été conservé à l’ œuvre nouvelle. La même incertitude relativement au nom
ivre unissant le charme à l’utilité. Romulus, ayant mis la main sur l’ œuvre grecque de l’Athénien Ésope, la traduit en latin
niquement affectés que dans des livres plus volumineux renfermant les œuvres poétiques de huit auteurs latins. Il y avait parm
au ciel, à croire que les fables ésopiques en vers élégiaques sont l’ œuvre de Romulus, quand il est pourtant constant que Sa
si, il avait fait lui-même une confusion nouvelle : un Italien, sur l’ œuvre duquel je reviendrai, Accio Zuccho, avait traduit
évelet n’osa en gratifier personne. Il les présenta au public comme l’ œuvre d’un anonyme ; de là vint le nom d’Anonyme de Név
ge de quelques-uns des manuscrits qui la renfermaient, attribuèrent l’ œuvre de l’Anonyme à Walther de Winterborn, cardinal ro
is encore des poèmes dont le principal est celui De Ornatu mundi. Ses œuvres , réunies par Beaugendre, ont été publiées en 1708
nt de le croire l’auteur des fables élégiaques. Lorsqu’on examine ses œuvres poétiques, on trouve en elles ce qui caractérise
s à la mode ; enfin, détail plus caractéristique, dans ses nombreuses œuvres poétiques, on chercherait peut-être en vain un ve
e de Tours, l’épigramme de l’Hermaphrodite était considérée comme son œuvre . Le manuscrit de Beauvais, au fº 77 vº, contient
i de l’auteur, qui au contraire est Walther. Mais, pour assurer à son œuvre un accueil plus honorable, il le revêtit de ce no
artient au xiiie  siècle, est trop ancien pour que son contenu soit l’ œuvre du cardinal romain mort en 1305. L’hypothèse qui
l’opinion de Christ, qui voulait voir dans les fables élégiaques une œuvre du ive  siècle, sinon antérieure à celle d’Avianu
par la pensée, soit par l’expression, elles n’ont pas toutes avec son œuvre un égal degré de ressemblance, il faut les examin
plémentaires. Ce qui est certain, c’est que, si elles ne sont pas son œuvre , elles sont celle d’un auteur qui s’est inspiré d
algré ces circonstances assez graves, je n’affirme pas qu’elle soit l’ œuvre de Walther ; mais ce qui me paraît encore mieux d
seules que je publierai. Les manuscrits nombreux qui contiennent son œuvre m’en ont révélé quelques autres, qui certainement
ne puis m’empêcher de constater que, dénuée de valeur littéraire, son œuvre n’offre qu’un intérêt purement historique. Quant
ontiennent que des fragments de prières latines ; très étrangères à l’ œuvre de Walther, elles ont été la première couverture
ur de la solution que j’ai adoptée et qui a consisté à considérer son œuvre comme dérivée de ce Romulus et non de celui de Vi
huit de celles d’Avianus. Le titre enfin indique qu’il a été fait à l’ œuvre primitive quelques additions. Quand on cherche ce
ne et la traduction française qui en a été faite constituent bien une œuvre postérieure à la traduction du véritable texte de
trent pas dans les éditions imprimées. Je ne sais de qui elles sont l’ œuvre  ; ce qui est certain, c’est que le style en est t
fondant sur cet épilogue, M. Robert fait sur le traducteur et sur son œuvre les conjectures suivantes : « C’étoit, dit-il, po
outes les additions faites à la traduction du texte de Walther sont l’ œuvre d’un second traducteur inconnu comme le premier.
tiennent à Marie de France. Les 59 fables qui sont la traduction de l’ œuvre de Walther, sont précédées d’un prologue, qui, co
a troisième série, ne sont, comme on le sait déjà, qu’une partie de l’ œuvre de Marie de France. Le copiste, pour donner en ap
tint pas là. Ayant appris par Dressler que les fables devaient être l’ œuvre d’Ugobard de Sulmona, il substitua à l’inscriptio
iques. En tête du feuillet 3 a, se trouve, écrit plus récemment que l’ œuvre elle-même, un titre ainsi formulé : Æsopus cum (
ue de Walther, un préambule qui, relativement au point de savoir si l’ œuvre doit lui être attribuée, me paraît avoir une impo
e compter, qui se retrouvera souvent, tient à ce que le prologue de l’ œuvre et le préambule spécial à la fable des Grenouille
composuit sub nomine Ysopi, ut diligentius liber suus raperetur. » L’ œuvre de Walther n’est pas complète. Le copiste n’a tra
lets en papier dont l’écriture est du milieu du xve  siècle. Il est l’ œuvre du copiste And. Soteflesch qui l’a signé. Les fa
encore elle est suivie d’une traduction en vers allemands, qui est l’ œuvre du vieux Boner, c’est-à-dire du prince des minnes
ble latine. Malheureusement il n’a pas non plus terminé la copie de l’ œuvre allemande, de sorte qu’à la suite quatre feuillet
unes, le manuscrit 4409 méritait une mention toute spéciale. Il est l’ œuvre de plusieurs copistes, comme l’atteste cette ment
e de luxe. Il ne renferme que les fables de Walther accompagnées de l’ œuvre de son traducteur italien, et illustrées en marge
trici. Mli. lzl’aprilibus 1477. Le reste du volume est consacré à l’ œuvre de Rimicius. Au recto du feuillet 26 commence par
réunion sous la même reliure de plusieurs cahiers contenant vingt-six œuvres distinctes. Les écritures de ces cahiers dues à d
t du xve  siècle. La première partie du manuscrit est consacrée à une œuvre bucolique de Pétrarque, comprenant douze églogues
occupe les 80 premiers feuillets. Le second n’est qu’un fragment de l’ œuvre de Walther, comprenant le prologue, les 57 premiè
it : Collegii Soc. Jesu d. Ignatii, Pollentini. Au feuillet 23 b l’ œuvre de Walther se termine par cette souscription : B
oyale de Bruxelles, il porte le nº 534. Il contient un grand nombre d’ œuvres distinctes, dues à divers copistes. Les fables de
possède que les quinze distiques ordinaires. D. Manuscrit 640. Œuvre d’un copiste italien du xive  siècle, le manuscri
s avec une lourde pierre. Le manuscrit n’a guère de valeur ; il est l’ œuvre d’un copiste qui ne connaissait ni la langue, ni
, c’est qu’elle est, je le crois du moins, la première qui attribue l’ œuvre à Salon de Parme et qui porte l’extrait de la let
ui lui est faite à genoux par l’auteur de la traduction latine de son œuvre . Les deux personnages sont vus de profil. Le titr
e, est une vignette, dans laquelle on lit le mot Esopus. Au-dessous l’ œuvre de Walther est annoncée par ce titre : Incipit l
20, 21, 26, 27, 22, 28, 31. Quant aux traductions en vers, il y a une œuvre qui pourrait être rangée parmi elles : je veux pa
ont, sans le vouloir ou sans le savoir, paraphrasé dans leur langue l’ œuvre de Walther. Au surplus, en donnant l’analyse des
se italienne. Quoique la traduction en langage vulgaire ne soit pas l’ œuvre de Zuccho, dans l’Inventario e stima della Librer
umma Campagna, Accio Zuccho, les ayant mises en vers italiens466, son œuvre , sous forme de sonnets écrits dans le dialecte vé
te édition. 1483. Publiée d’abord dans le nord de l’Italie, l’ œuvre d’Accio Zuccho reçut bientôt dans le centre les m
s la place de l’affabulation philosophique et qui sont certainement l’ œuvre de quelque plagiaire monacal. Voici l’énumération
époque traduit le même texte dans le même rythme lyrique. Leurs deux œuvres n’en ont pas moins eu des destinées très différen
respondent aux fables connues de Phèdre sont moins nombreuses. Mais l’ œuvre du fabuliste romain ne nous étant pas parvenue to
ar cette comparaison que c’est bien du Romulus ordinaire que dérive l’ œuvre de Neckam. Je sais qu’une objection peut être fai
il ne leur aurait fait que des emprunts partiels ; car, bien que son œuvre ne comprenne que quarante-deux fables, les sujets
t par le style, par le tour des phrases, par le choix des mots, que l’ œuvre de Neckam est plus conforme au texte du Romulus o
é plusieurs, les ait traduites en vers élégiaques et en ait accru son œuvre . Ce qui n’est pas douteux, c’est que sur les quar
îné à affirmer que, si ce Romulus avait été la base fondamentale de l’ œuvre de Neckam, Walther n’y avait pas été non plus étr
ustifier par une versification meilleure : il n’a pas su donner à son œuvre la qualité qui aurait pu en faire excuser le défa
fables ésopiques, de même le mot Mythologiæ, appliqué ici à l’une des œuvres de Neckam, se rapporte à ses fables. Quoi qu’il e
n faire trois exemplaires plus ou moins complets et exacts de la même œuvre , et, à raison des deux localités dans les bibliot
n’est pas étonnant qu’ils n’aient pas gardé dans toute sa pureté une œuvre de trois cents ans au moins plus ancienne. Parmi
e Vienne n’est pas un dérivé du Romulus ordinaire, elle constitue une œuvre qui, comme lui, ne s’éloigne pas beaucoup de leur
u dans le manuscrit 901 une nuance poétique qui achève d’en faire une œuvre différente du modèle. J’arrive ainsi à une solut
s. Pour regarder les altérations d’un texte comme constitutives d’une œuvre distincte, j’ai dû y apercevoir l’intention clair
s procédé ainsi, je me serais placé dans la nécessité d’éditer, comme œuvres distinctes, des textes trop rapprochés les uns de
joute que Nilant ne s’est pas aperçu qu’il publiait deux fois la même œuvre . J’avoue la surprise que j’ai éprouvée à la lectu
ui lui servirent à publier, à Brunswick, en 1806, en même temps que l’ œuvre poétique de Phèdre, la prosaïque paraphrase du Ro
tombée la langue latine, on comprend que ce qui doit toucher dans une œuvre de cette longue période d’engourdissement intelle
était le point capital, c’était de montrer de quelle grande famille d’ œuvres de langues diverses il avait été le chef. Et l’on
est vrai que, dans la plupart des manuscrits qui nous ont conservé l’ œuvre de Marie, son épilogue attribue la traduction ang
s complète, si elle n’était pas au moins suivie d’un coup d’œil sur l’ œuvre de la femme, qui, au moyen âge, en a été pour la
à renvoyer ceux qui désireront la mieux connaître à l’édition de ses œuvres publiée par M. de Roquefort510, à l’article que M
Chevalier511. Contrairement à l’usage des trouvères, qui, dans leurs œuvres , se sont presque toujours abstenus de donner sur
ngue anglaise, et l’on s’explique dès lors qu’elle ait eu recours à l’ œuvre du roi Henri Beau-Clerc. J’ajoute que son goût ne
esquelles elle n’espérait pas parvenir à la gloire. Elle savait que l’ œuvre du traducteur est une œuvre d’abnégation, et elle
s parvenir à la gloire. Elle savait que l’œuvre du traducteur est une œuvre d’abnégation, et elle songeait bien moins à faire
ai dû me tracer, j’examinerais maintenant la valeur littéraire de ses œuvres  ; mais on comprend qu’alors que je n’ai pu même m
sée par quelque copiste lettré peu de temps après l’apparition de son œuvre et en tous cas avant la fin du xiiie  siècle. J’e
es mêmes termes, de sorte qu’ils ne sauraient être considérés comme l’ œuvre de Marie ; ensuite les termes, dans lesquels ils
e qu’il suffit de les lire pour être convaincu qu’elles ne sont pas l’ œuvre de Marie. D’abord une raison, qui s’applique à to
ise de sa main : Jac. Aug. Thuani. Le volume renferme de nombreuses œuvres en vers français, telles que l’histoire de Kanor
s fragments de romans, le Couronnement du Renard et beaucoup d’autres œuvres poétiques. Les fables de Marie commencent à la de
s en réalité il n’en existe que 99, dont aucune ne porte de titre ; l’ œuvre complète en comprenant 103, il en manque 4, qui s
t propriétaire a été intentionnellement effacé. Le volume renferme 75  œuvres diverses en vers français et offre un très grand
rand intérêt pour l’étude des origines de la langue française. De ces œuvres celle de Marie est la vingt-troisième ; elle comm
se, n’a pas étudié le manuscrit525, de 88 fables seulement, mais de l’ œuvre complète de Marie, qui, ainsi qu’on s’en souvient
la suite des fables de Marie, le manuscrit renferme un grand nombre d’ œuvres poétiques de la même époque, et notamment des fab
vers : Dou vilain cont(e) qui prist a fame. Elle figure, parmi les œuvres étrangères à Marie, dans le manuscrit 1593, où el
en manque neuf. Ce sont celles auxquelles j’ai, dans le tableau de l’ œuvre de Marie, donné les numéros 12, 26, 45 et 85 à 90
ceux employés par M. de Roquefort526, comprend un trop grand nombre d’ œuvres pour que j’en donne ici la liste. Il contient, av
parchemin et dont l’écriture sur deux colonnes est du xive  siècle. L’ œuvre de Marie s’étend du feuillet 1 au feuillet 41. Le
Fables d’Ésope par Marie de France. 6º Traité des péchez en prose. L’ œuvre de Marie de France s’étend du feuillet 89 a au fe
pu placer l’existence de Marie au milieu du xiiie  siècle. Parmi les œuvres contenues dans le manuscrit figurent les fables d
3 blancs, et dont l’écriture à deux colonnes est du xiiie  siècle. L’ œuvre de Marie y occupe les feuillets 73 à 96. Elle com
llets contenant la table de la vie des saints qui est la première des œuvres réunies, et suivis de 4 feuillets blancs, dont le
antes, qui pourtant n’empêchent pas d’y reconnaître une seule et même œuvre . Il en est autrement de l’épilogue du manuscrit q
diffère tellement de celui des autres manuscrits, qu’il constitue une œuvre distincte qu’il est dès lors utile de faire conna
mes places que dans le texte latin. Or, entre le Romulus Roberti et l’ œuvre de Marie cette concordance n’existe pas, et dès l
onclure que ce dernier et le Romulus Roberti ont été tirés de la même œuvre  ? Sans nul doute. Aussi la seule question est-ell
ul doute. Aussi la seule question est-elle de savoir quelle est cette œuvre unique. À cet effet, il faut remarquer que, dans
ont l’un et l’autre du xive  siècle, il me semble vraisemblable que l’ œuvre qu’ils nous ont conservée ne remonte pas à un tem
ainsi conçue : Adsit principio Sancta Maria meo. Il renferme trois œuvres distinctes. Les 156 premiers feuillets contiennen
après le précédent, il est de bien moindre valeur ; il est en effet l’ œuvre d’un scribe inexpérimenté, qui, ignorant le latin
sa traduction sur une première version anglaise, et il ajoute que son œuvre et celle de Gérard de Minden ont la même origine,
cette transformation, il ne peut exister de doute sur l’origine de l’ œuvre  : il me paraît certain que c’est le texte du Romu
34. Quoique je ne connaisse aucun autre exemplaire complet de la même œuvre , il me paraît très certain que le manuscrit du Br
issance de la langue latine, et que, sans la comprendre, il copiait l’ œuvre d’un auteur qui déjà depuis longtemps sans doute
Viewegii, MDCCCVI, 2 vol. in-8°. (Voyez t. II, p. 152, note 24.) 3. Œuvres complètes d’Horace, de Juvénal, de Perse, de Sulp
Hic [in Macedonia] Musarum parens domusque Pieria. »  Pomponius Mela, œuvres complètes, avec la traduction en français, publié
Angelo Maï. Romæ, 1831, in-8º. (Voyez la note de la page 308.) 130. Œuvres complètes d’Horace, de Juvénal, de Perse, de Sulp
tes.) 237. Ienaische Litt. Z. Intelligenzblatt, 30 mai 1812. 238. Œuvres complètes d’Horace, de Juvénal, de Perse, de Sulp
tine à M. Fleutelot. Je renvoie ceux qui désireront sur la vie et les œuvres du docteur Tross des indications plus détaillées
appelé Silvester Gyraldus ou Gyraldus Cambrensis, dont la vie et les œuvres font l’objet d’une notice particulière dans l’ouv
Caen, Mancel, 1834, 3 vol. in-8º. (Voyez t. III, p. 70 et 71.) 518. Œuvres , Paris, 1610, in-4, p. 579. 519. Recherches de
. xvi et 17. 524. Cette fable est la traduction de celle qui, dans l’ œuvre d’Eude de Cherrington, commence par ces mots : « 
8 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CVIII. D’un Oye, et de son Maistre. »
he la consideration, sans laquelle il faut de necessité qu’en quelque œuvre que ce soit, il y ait de l’impertinence, ou du de
9 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXIII. De l’Enfantement des Montagnes. »
et indigne de nostre desir ? Si l’on ne travaille que pour une belle œuvre , quel moyen a-t’on de la perpetuer ? le temps, à
10 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXXIII. D’un Homme qui avoit deux femmes. »
voit fait tant d’excellentes actions ? Aristote ne faisoit-il pas une œuvre digne d’un Philosophe, quand il sacrifioit à la C
11 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CIV. De la Corneille, et de la Cruche. »
sous les Fables celestes et humaines, ait beaucoup d’avantage sur un œuvre pareille à la nostre, si est-ce que celle-cy la d
assez demeuré hors de nostre chemin ; Il faut revenir au but de ceste œuvre , qui est l’application des Fables. Celle-cy ne si
12 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CI. De l’Avare, et de l’Envieux. »
à nous fournir d’une monnoye qui s’y debite, c’est à dire, de bonnes œuvres  ? Y a-t’il rien de plus étourdy que de prendre un
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