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1 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre quatriéme. — XXI. L’œil du Maistre. » p. 492
XXI. L’ œil du Maistre. Un Cerf s’estant sauvé dans une es
es Bœufs ruminant luy dit : Cela va bien : Mais quoy l’homme aux cent yeux n’a pas fait sa reveuë. Je crains fort pour toy s
. Phedre, sur ce sujet, dit fort élegamment, Il n’est pour voir que l’ œil du Maître. Quant à moy, j’y mettrois encor l’œil
’est pour voir que l’œil du Maître. Quant à moy, j’y mettrois encor l’ œil de l’Amant.
2 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 131 » p. 111
n des dieux. Mais Plutus étant arrivé le dernier, Héraclès baissa les yeux sur le pavé et se détourna de lui. Zeus étonné de
i, après avoir salué complaisamment tous les dieux, il détournait les yeux du seul Plutus. Il répondit : « Si je détourne le
étournait les yeux du seul Plutus. Il répondit : « Si je détourne les yeux de lui, c’est qu’au temps où j’étais parmi les ho
3 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — Esope découvre le derriere de sa Maistresse. Chapitre XX. »
n’aye peur que la viande ne soit bien gardée ; car mon derriere a des yeux  ». Esope ayant donc appresté tous les autres mets
. Se souvenant donc de luy avoir ouy dire, que son derriere avoit des yeux , il le luy découvrit à l’instant, et la laissa re
les mangeassent, et elle m’a fait response que ses fesses avoient des yeux , à cause dequoy la trouvant endormie, je les luy
4 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 106 » pp. 75-75
2 Pf 35 Ph 37 Ma 55 Mb 43 Me 50 Mf 45 Ca 63. Une biche qui avait un œil crevé se rendit sur le rivage de la mer et se mit
se rendit sur le rivage de la mer et se mit à y paître, tournant son œil intact vers la terre pour surveiller l’arrivée de
il intact vers la terre pour surveiller l’arrivée des chasseurs, et l’ œil mutilé vers la mer, d’où elle ne soupçonnait aucu
5 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 256 » p. 236
nt pour certaine affaire, rencontrèrent un corbeau qui avait perdu un œil . Ils tournèrent leurs regards vers lui, et l’un d
l’avenir, lui qui n’a même pas prévu, pour l’éviter, la perte de son œil  ? » Pareillement les hommes qui sont aveugles sur
6 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre premier. — XI. L’homme, et son Image. » p. 
nde.
 Afin de le guérir, le sort officieux
 Presentoit par tout à ses yeux 
 Les Conseillers muets dont se servent nos Dames 
e
 Se trouve en ces lieux écartez.
 Il s’y void, il se fâche ; et ses yeux irritez 
Pensent appercevoir une chimere vaine.

7 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre sixiéme. — V. Le Cochet, le Chat et le Souriceau. » p. 716
cherche à se donner carriere. Lorsque deux animaux m’ont arresté les yeux  : L’un doux, benin et gracieux ; Et l’autre turbu
ongue queuë, une humble contenance ; Un modeste regard, et pourtant l’ œil luisant : Je le crois fort sympatisant Avec Messi
8 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 347 » p. 271
llir des fleurs, des lis et des roses, à les faire tourner devant ses yeux et à les mettre dans ses cheveux ; l’autre s’emba
ressemble à un chef et à un monarque absolu. Je veux qu’on tourne ses yeux , non pas vers le ciel, mais en bas vers la terre,
9 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CV. Du Laboureur, et du Taureau. »
y couvroit la teste de poudre, et luy en remplissoit la bouche et les yeux . Discours sur la cent-cinquiesme Fable. Par
ison notre esprit ne voyant pas les choses toutes pures, mais par les yeux du profit tant seulement, n’est point capable de
10 (1692) Fables choisies, mises en vers « A monseigneur, le dauphin. »
d’un Prince aimé des Cieux, Sur qui le Monde entier a maintenant les yeux , Et qui faisant fléchir les plus superbes Testes,
11 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXX. De la Mouche. »
ents de sa Cour, sur un tas de filles abandonnées, pour repaistre ses yeux de ce brutal spectacle, au defaut d’y prendre par
e, ne tient rien des songes et des chimeres de ceste vie. Ils ont les yeux eslevez au Ciel, où s’addressent toutes leurs pen
12 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre quatriéme. — XIX. L’Oracle et l’Impie. » p. 36
d éclairé par les Dieux. Tout ce que l’homme fait, il le fait à leurs yeux  ; Même les actions que dans l’ombre il croit fair
13 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 260 » p. 355
i passait dans un désert rencontra une femme solitaire qui tenait ses yeux baissés. « Qui es-tu ? » demanda-t-il. « La Vérit
14 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre deuxiéme. — XViI. Le Paon se plaignant à Junon. » p. 509
Qui te panades, qui déployes Une si riche queuë, et qui semble à nos yeux La Boutique d’un Lapidaire ? Est-il quelque oysea
15 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre deuxiéme. — XVI. Le Corbeau voulant imiter l’Aigle. » p. 2
pour la bouche des Dieux. Gaillard Corbeau disoit, en le couvrant des yeux , Je ne sçay qui fut ta nourrice ; Mais ton corps
16 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XCV. Du Singe, et de ses Enfans. »
es choses du monde nous sont déguisées, quand nous les voyons par les yeux de l’amitié. Il semble que nous soyons comme les
jaunes, pource qu’ils ont une jaunisse épanduë dans la prunelle de l’ œil . Cela procede en nous, de ce que nostre volonté e
17 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 120 » p. 107
que le nouveau roi passait en litière, il lâcha un escarbot sous ses yeux . Alors, incapable de se tenir, en voyant l’escarb
18 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 258 » p. 175
ranches et, s’étendant à son ombre, se reposèrent. Or, ayant levé les yeux vers le platane, ils se dirent l’un à l’autre : «
19 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre cinquiéme. — VI. La Vieille et les deux Servantes. » p. 55
appetit, Dormoient les deux pauvres Servantes. L’une entr’ouvroit un œil , l’autre étendoit un bras ; Et toutes deux trés-m
20 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 7 » pp. 276-276
fonça dans sa chair, et la coche avec ses plumes se trouva devant ses yeux . À cette vue, il s’écria : « C’est pour moi un su
21 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre deuxiéme. — V. La Chauvesouris et les deux Belettes. » p. 172
urroucée, Pour la devorer accourut. Quoy ? vous osez, dit-elle, à mes yeux vous produire, Aprés que vostre race a tâché de m
22 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre deuxiéme. — XIV. Le Lievre et les Grenoüilles. » p. 138
comme je vis : cette crainte maudite M’empesche de dormir, sinon les yeux ouverts. Corrigez-vous, dira quelque sage cervell
23 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre premier. — VII. La Besace. » p. 266
us pardonnons tout, et rien aux autres hommes.
 On se void d’un autre œil qu’on ne void son prochain.
 Le Fabricateur souve
24 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « A MONSIEUR. MONSIEUR. DE SAINCT SYMON, premier Gentil-homme de la Chambre. du Roy, et son premier Escuyer. »
extrémement beau. Si l’un le peut rendre ridicule et desagreable aux yeux du peuple ; l’autre en recompense luy peut acquer
par le dehors avant qu’estre mis en œuvre, sont des happelourdes aux yeux des mauvais Lapidaires et des Ignorans, qui n’en
25 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 89 » pp. 55-55
ées de fatigue, décidèrent de tuer le coq de la maison ; car, à leurs yeux , c’était lui qui causait leur malheur en éveillan
26 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 273 » p. 263
ta à l’âne et le fit passer sur le mulet. Alors celui-ci tournant les yeux vers son camarade lui dit : « Eh bien ! mon ami,
27 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 289 » pp. 362-362
s organes lui dirent : « Comment nous conduiras-tu, toi qui n’a pas d’ yeux ni de nez, comme les autres animaux ? » Mais ils
28 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre deuxiéme. — IX. Le Lion et le Moucheron. » p. 255
ur le cou Du Lion qu’il rend presque fou. Le quadrupede écume, et son œil étincelle ; Il rugit, on se cache, on tremble à l
29 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 184 » pp. 254-254
cria : « Toi, sache bien que, partout où tu seras, je te tiendrai à l’ œil  : car ce n’est pas à moi que tu as pris le cœur,
30 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 242 » pp. 166-166
contentait pas du produit de ses propres travaux ; il regardait d’un œil d’envie ceux des autres et ne cessait de dérober
31 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXV. Des Liévres craignans sans cause. »
point d’homme si desesperé, qui ne se plaise à la vie, s’il jette les yeux sur une infinité de Mandiants, chargez d’âge et d
32 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 87 » pp. 57-57
dd. Pa 57 Pb 57 Pg 34 Ph 29 Mb 29. Une vieille femme, qui avait les yeux malades, fit appeler, moyennant salaire, un médec
ction qu’il lui faisait, il ne manquait pas, tandis qu’elle avait les yeux fermés, de lui dérober ses meubles pièce à pièce.
33 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 15 » pp. 280-280
le silence, comment pourrais-je le cacher ? Il est visible à tous les yeux que ma corne est cassée. » Quand la faute est évi
34 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CVII. Du Taureau, et du Rat. »
llent à la conservation de leurs compagnes, si la paupiere garantit l’ œil de la poudre, si l’œil prend garde aux choses nui
de leurs compagnes, si la paupiere garantit l’œil de la poudre, si l’ œil prend garde aux choses nuisibles ; si la main va
35 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 111 » pp. 89-89
le dieu vit une corneille perchée sur un arbre, qui tantôt levait les yeux en haut, tantôt se penchait vers le sol, et il le
36 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CXV. De la Chauue-souris, et du Buisson, et du Plongeon. »
uve-souris, témoigne un naturel avare : Dequoy semblent faire foy les yeux surveillans, les ongles crochus, et les monstrueu
37 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 125 » pp. 100-100
commença par dire que Zeus avait fait une bévue en ne mettant pas les yeux du taureau sur ses cornes, afin qu’il vît où il f
38 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 246 » pp. 384-384
er au milan. Même mort, on peut se venger ; car la justice divine à l’ œil sur tout, et proportionne dans sa balance le chât
39 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXXVIII. De l’Esprevier, et de la Colombe. »
ar d’autres meschants. Pour prouver à plain ceste verité, jettons les yeux depuis le commencement jusques à la fin sur toute
40 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXVI. Du Chévreau, et du Loup. »
à tout moment de le devoir estre, à cause dequoy ils ont tousjours l’ œil au guet, et tournent incessamment la chose en la
41 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXII. De la Brebis, et de la Corneille. »
able en sa Cour, qui est le moins vicieux. En un mot, qu’il jette les yeux sur la lascheté de son action, qui n’est digne d’
42 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 296 » pp. 363-363
te faire ? » À ces mots, il asséna sa main sur le mur, pour crever l’ œil du lion. Mais une pointe s’enfonça sous son ongle
43 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE III. Du Rat, et de la Grenoüille. »
tifices humains, dont nous avons tous les jours l’original devant les yeux  ; C’est à sçavoir, que pendant la contention de d
44 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LIV. De l’Asne, et du Lion. »
exemples pour confirmer ceste verité, si nous representant devant les yeux les plus excellents hommes des siecles passez, no
45 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXVIII. Du Chien envieux, et du Bœuf. »
uvrage de nostre main. De plus, il se proposera mille fois devant les yeux l’extrême impertinence de ceste façon de vivre, q
46 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXX. Du Loup, et de la Teste peinte. »
ut donc mieux se contenter de ce que nous en avons dit, et jetter les yeux sur le Renard de ceste Fable, qui se mocque agrea
47 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXI. Du Renard, et du Bouc. »
sez n’est pas plus frequente en exemples, que celle du nostre, où nos yeux ont veu des choses, qu’il n’est nullement besoin
48 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 4 » pp. 3-3
nué de tout secours, recourut au seul être que le hasard offrit à ses yeux  ; c’était un escarbot ; il le supplia de le sauve
49 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXIII. De l’Enfantement des Montagnes. »
mettent sur pied des Armées, qui dévorent les Provinces entieres des yeux et du desir, et au partir de là, leur Ambition n’
50 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXXIV. Du Singe, et du Renard. »
e lieu une forme de Gouvernement, les Peuples jetterent d’abord leurs yeux sur les belles personnes, pource qu’elles frappen
51 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LI. Du Paon, et du Rossignol. »
oubla la clarté de l’ame, en mesme temps que Junon luy osta celle des yeux . De maniere que non seulement son defaut luy fut
52 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XIII. Du Corbeau, et du Renard. »
ir qu’on die de toy, que tu és plus noir que de la poix, puis que mes yeux me font voir que tu surpasses la neige en blanche
53 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « A MONSEIGNEUR. MOROSINI, AMBASSADEUR. ORDINAIRE DE LA. SERENISSIME REPUBLIQVE. DE VENISE, PRES DE SA MAJESTÉ. TRES-CHRESTIENNE. »
point d’autre but que la vraye Gloire. C’est l’unique Soleil que vos yeux regardent, sans en estre éblouys : C’est la Guide
54 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE X. Du Rat de Ville et de celuy de Village. »
s, voire les leurs propres. En un mot, quelque part que je tourne les yeux , je voy les plus excellents personnages de l’Anti
55 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XL. De l’Asne, et du Cheval. »
bonne heure à toutes ces choses, proposons-nous sans cesse devant les yeux l’exemple de la mort, la fragilité de nos jours,
56 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CIV. De la Corneille, et de la Cruche. »
mal faicte. L’Elephant retourna donc en ceste mesme boutique avec des yeux flamboyans, et un geste extrémement colere, témoi
rpassent toutes en quelque chose corporelle, comme en la vivacité des yeux , en l’excellence de l’odorat, en la force, et en
des Mouches, ny les Tygres, dont la legereté est imperceptible à nos yeux , ny les Serpents, dont la seule veuë imprime de l
57 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 200 » pp. 336-336
fable montre que l’amour des honneurs trouble la raison et ferme les yeux sur l’imminence du danger. Chambry 200.2 Al
58 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CXI. De Venus, et d’une Chatte. »
ela pour ceste seule raison, qu’elle leur aura possible fait les doux yeux , ou fermé la main. Nous pouvons juger par là, si
59 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XCIX. Du Sapin, et du Buisson. »
s’il faut joindre les raisons, nous n’avons seulement qu’à jetter les yeux sur les Histoires presentes, et sur les passées,
60 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CXIII. Des Coqs, et de la Perdrix. »
us les deux, soit qu’on regarde la vie presente, soit qu’on jette les yeux sur la future. Quelle raison aura donc l’homme de
61 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXXIII. D’un Homme qui avoit deux femmes. »
le croire. L’extrême inégalité des deux partis paroist clairement aux yeux du monde ; mais ce que la femme a d’honneur et de
62 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CI. De l’Avare, et de l’Envieux. »
gnon receut au double. En suite dequoy l’Envieux requist que l’un des yeux luy fût arraché, esperant par ce moyen que l’Avar
63 (1893) Les fabulistes latins depuis le siècle d’Auguste jusqu’à la fin du moyen âge. Tome I : Phèdre et ses anciens imitateurs directs et indirects pp. -818
n les traduisant, je remarquai que les divers textes, placés sous mes yeux , différaient beaucoup les uns des autres. Ces dif
nu cinq. Je m’en suis procuré le texte, et, quand je l’ai eu sous les yeux , je n’ai pas tardé à m’apercevoir qu’aucun d’eux
ne à laquelle la compétence exceptionnelle du critique donnait, à mes yeux , un prix tout particulier : ce fut celle que M. G
de la correspondance de la Chambre avec la Cour, il mettoit sous les yeux du Roi les abus qu’il falloit corriger, le bien q
ù, ayant fini ma copie, j’amenai le dessinateur, qui exécuta sous mes yeux le fac-simile. » Ce fac-simile a été pris sur la
iolet. Les titres sont d’un beau rouge, ce qui indique facilement à l’ œil la séparation des fables. Car du reste ils sont é
e de l’érudition moderne. Comme le prouve sa copie, que j’ai sous les yeux , il copiait le manuscrit, le corrigeait dans les
ste. « À sa façon d’écrire vous jugerez aisément qu’il avait sous les yeux un manuscrit ancien. Ainsi, par exemple, donnant
uscrit de Reims, le copiste de celui de Pithou les avait eus sous les yeux , il n’aurait pas manqué de consacrer une ligne en
ription du manuscrit. Le manuscrit de Phèdre, que j’avais sous les yeux , était relié avec deux autres d’âge et d’écriture
le manuscrit renferme beaucoup de fables bonnes à être mises sous les yeux d’un enfant, il faut avouer aussi qu’il s’y mêle
anciennes de Phèdre. Il me semble que, si Philippe avait eu sous les yeux la copie de d’Orville ou une copie de cette derni
xactement dans l’autre, enfin à tous les signes de conformité que des yeux exercés peuvent saisir170. » Ce fut donc l’abbé
j’avais employé et perdu à me torturer l’esprit et à me fatiguer les yeux . Je n’aurais jamais mis la main à une si pénible
il avait trouvé les mêmes mots dans le manuscrit qu’il avait sous les yeux , ne les aurait-il pas maintenus ? Jannelli fait e
sont contre lui. Il a fait une déclaration dont la fausseté saute aux yeux , et l’on ne comprend pas au premier abord comment
mps d’Auguste et de Tibère, comme si elles s’étaient passées sous ses yeux . Ce n’est pas un ouvrage, comme il y en a beaucou
clair, il fallait qu’il eût préalablement pris le parti de fermer les yeux . À ces textes de Martial et d’Avianus, Schwabe aj
er foi à l’ancienneté d’une œuvre, qui peut-être avait un peu à leurs yeux le tort d’avoir été découverte par un Français. A
le mérite d’y joindre un second document, destiné aussi à parler aux yeux des sceptiques : il a publié le fac-similé de l’é
lacunes. Après la fable xiii du livre IV, il y en a une qui saute aux yeux  : le prologue du livre V, qui se termine par ce v
mme un œuf ressemble à un œuf269. Mais, lorsqu’on a pu avoir sous les yeux les deux manuscrits ou seulement l’un d’eux, la c
et qu’on l’attribue à Perotti, on verra qu’après avoir placé sous ses yeux deux rythmes différents, il aurait perpétuellemen
tion par Nilant des Fabulæ antiquæ lui aurait complètement ouvert les yeux . Peut-être même l’avait-il rédigée avant la publi
qui à bon droit m’étonne, c’est que, pouvant aisément avoir sous les yeux , par l’édition de Nilant, le texte des Fabulæ ant
xve  siècle n’en ont été que la copie. En effet, lorsqu’on jette les yeux sur les autres, on aperçoit que la faute d’impres
ant que j’ai pu en juger par le seul exemplaire que j’aie eu sous les yeux , ils n’ont jamais existé ; ce qui me le fait croi
le manuscrit 679 est probablement due à un scribe, qui avait sous les yeux un modèle difficile à lire et qui, ignorant la la
une fable dont j’ai déjà parlé, et que notre La Fontaine a imitée : l’ Œil du Maître. Phèdre, f. 39. —               
t déclare qu’il est impossible, quand on a les trois auteurs sous les yeux , « de ne pas suivre, de ne pas toucher au doigt l
es plus nombreux. Le doute quant à la vraie origine ne pouvant, à mes yeux , subsister qu’entre le Romulus ordinaire et celui
portent aucun titre. Le commencement de chacune d’elles se révèle aux yeux par la dimension et les ornements de la première
e renseignement relatif au véritable auteur des fables, j’ai jeté les yeux sur l’introduction, qui, mise en tête du manuscri
paraît avoir été écrit en France en 1449, n’est point passé sous ses yeux . Je ne l’ai pas vu plus que lui. Tout ce que j’en
u’il soit le fils ou le petit-fils du Romulus primitif ! Ce qui à mes yeux était le point capital, c’était de montrer de que
les qu’il avait à sa disposition : en effet, pour quiconque jette les yeux sur son édition, il est visible qu’il s’est presq
erreur. Quand, au lieu de s’arrêter à cette seule fable, on jette les yeux sur toutes, on acquiert la conviction que le Romu
n française539. Le prologue du dérivé que M. Oesterley avait sous les yeux , aurait dû lui faire apercevoir la fausseté de la
lus forte raison dissemblables. Or, c’est le contraire qui éclate aux yeux . Sans doute, le texte du Dérivé de 136 fables s’é
lus hexamétrique a traduite, quel est le premier vers qui s’offre aux yeux  ? C’est le suivant : Magnus Romanæ regnator Romu
é par l’ignorance évidente du copiste, qui, ayant sans doute sous les yeux un modèle difficile à lire, laissait quelquefois
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