XXI. L’
œil
du Maistre. Un Cerf s’estant sauvé dans une es
es Bœufs ruminant luy dit : Cela va bien : Mais quoy l’homme aux cent
yeux
n’a pas fait sa reveuë. Je crains fort pour toy s
. Phedre, sur ce sujet, dit fort élegamment, Il n’est pour voir que l’
œil
du Maître. Quant à moy, j’y mettrois encor l’œil
’est pour voir que l’œil du Maître. Quant à moy, j’y mettrois encor l’
œil
de l’Amant.
n des dieux. Mais Plutus étant arrivé le dernier, Héraclès baissa les
yeux
sur le pavé et se détourna de lui. Zeus étonné de
i, après avoir salué complaisamment tous les dieux, il détournait les
yeux
du seul Plutus. Il répondit : « Si je détourne le
étournait les yeux du seul Plutus. Il répondit : « Si je détourne les
yeux
de lui, c’est qu’au temps où j’étais parmi les ho
n’aye peur que la viande ne soit bien gardée ; car mon derriere a des
yeux
». Esope ayant donc appresté tous les autres mets
. Se souvenant donc de luy avoir ouy dire, que son derriere avoit des
yeux
, il le luy découvrit à l’instant, et la laissa re
les mangeassent, et elle m’a fait response que ses fesses avoient des
yeux
, à cause dequoy la trouvant endormie, je les luy
2 Pf 35 Ph 37 Ma 55 Mb 43 Me 50 Mf 45 Ca 63. Une biche qui avait un
œil
crevé se rendit sur le rivage de la mer et se mit
se rendit sur le rivage de la mer et se mit à y paître, tournant son
œil
intact vers la terre pour surveiller l’arrivée de
il intact vers la terre pour surveiller l’arrivée des chasseurs, et l’
œil
mutilé vers la mer, d’où elle ne soupçonnait aucu
nt pour certaine affaire, rencontrèrent un corbeau qui avait perdu un
œil
. Ils tournèrent leurs regards vers lui, et l’un d
l’avenir, lui qui n’a même pas prévu, pour l’éviter, la perte de son
œil
? » Pareillement les hommes qui sont aveugles sur
nde.
Afin de le guérir, le sort officieux
Presentoit par tout à ses
yeux
Les Conseillers muets dont se servent nos Dames
e
Se trouve en ces lieux écartez.
Il s’y void, il se fâche ; et ses
yeux
irritez
Pensent appercevoir une chimere vaine.
cherche à se donner carriere. Lorsque deux animaux m’ont arresté les
yeux
: L’un doux, benin et gracieux ; Et l’autre turbu
ongue queuë, une humble contenance ; Un modeste regard, et pourtant l’
œil
luisant : Je le crois fort sympatisant Avec Messi
llir des fleurs, des lis et des roses, à les faire tourner devant ses
yeux
et à les mettre dans ses cheveux ; l’autre s’emba
ressemble à un chef et à un monarque absolu. Je veux qu’on tourne ses
yeux
, non pas vers le ciel, mais en bas vers la terre,
y couvroit la teste de poudre, et luy en remplissoit la bouche et les
yeux
. Discours sur la cent-cinquiesme Fable. Par
ison notre esprit ne voyant pas les choses toutes pures, mais par les
yeux
du profit tant seulement, n’est point capable de
d’un Prince aimé des Cieux, Sur qui le Monde entier a maintenant les
yeux
, Et qui faisant fléchir les plus superbes Testes,
ents de sa Cour, sur un tas de filles abandonnées, pour repaistre ses
yeux
de ce brutal spectacle, au defaut d’y prendre par
e, ne tient rien des songes et des chimeres de ceste vie. Ils ont les
yeux
eslevez au Ciel, où s’addressent toutes leurs pen
d éclairé par les Dieux. Tout ce que l’homme fait, il le fait à leurs
yeux
; Même les actions que dans l’ombre il croit fair
i passait dans un désert rencontra une femme solitaire qui tenait ses
yeux
baissés. « Qui es-tu ? » demanda-t-il. « La Vérit
Qui te panades, qui déployes Une si riche queuë, et qui semble à nos
yeux
La Boutique d’un Lapidaire ? Est-il quelque oysea
pour la bouche des Dieux. Gaillard Corbeau disoit, en le couvrant des
yeux
, Je ne sçay qui fut ta nourrice ; Mais ton corps
es choses du monde nous sont déguisées, quand nous les voyons par les
yeux
de l’amitié. Il semble que nous soyons comme les
jaunes, pource qu’ils ont une jaunisse épanduë dans la prunelle de l’
œil
. Cela procede en nous, de ce que nostre volonté e
que le nouveau roi passait en litière, il lâcha un escarbot sous ses
yeux
. Alors, incapable de se tenir, en voyant l’escarb
ranches et, s’étendant à son ombre, se reposèrent. Or, ayant levé les
yeux
vers le platane, ils se dirent l’un à l’autre : «
appetit, Dormoient les deux pauvres Servantes. L’une entr’ouvroit un
œil
, l’autre étendoit un bras ; Et toutes deux trés-m
fonça dans sa chair, et la coche avec ses plumes se trouva devant ses
yeux
. À cette vue, il s’écria : « C’est pour moi un su
urroucée, Pour la devorer accourut. Quoy ? vous osez, dit-elle, à mes
yeux
vous produire, Aprés que vostre race a tâché de m
comme je vis : cette crainte maudite M’empesche de dormir, sinon les
yeux
ouverts. Corrigez-vous, dira quelque sage cervell
us pardonnons tout, et rien aux autres hommes.
On se void d’un autre
œil
qu’on ne void son prochain.
Le Fabricateur souve
extrémement beau. Si l’un le peut rendre ridicule et desagreable aux
yeux
du peuple ; l’autre en recompense luy peut acquer
par le dehors avant qu’estre mis en œuvre, sont des happelourdes aux
yeux
des mauvais Lapidaires et des Ignorans, qui n’en
ées de fatigue, décidèrent de tuer le coq de la maison ; car, à leurs
yeux
, c’était lui qui causait leur malheur en éveillan
ta à l’âne et le fit passer sur le mulet. Alors celui-ci tournant les
yeux
vers son camarade lui dit : « Eh bien ! mon ami,
s organes lui dirent : « Comment nous conduiras-tu, toi qui n’a pas d’
yeux
ni de nez, comme les autres animaux ? » Mais ils
ur le cou Du Lion qu’il rend presque fou. Le quadrupede écume, et son
œil
étincelle ; Il rugit, on se cache, on tremble à l
cria : « Toi, sache bien que, partout où tu seras, je te tiendrai à l’
œil
: car ce n’est pas à moi que tu as pris le cœur,
contentait pas du produit de ses propres travaux ; il regardait d’un
œil
d’envie ceux des autres et ne cessait de dérober
point d’homme si desesperé, qui ne se plaise à la vie, s’il jette les
yeux
sur une infinité de Mandiants, chargez d’âge et d
dd. Pa 57 Pb 57 Pg 34 Ph 29 Mb 29. Une vieille femme, qui avait les
yeux
malades, fit appeler, moyennant salaire, un médec
ction qu’il lui faisait, il ne manquait pas, tandis qu’elle avait les
yeux
fermés, de lui dérober ses meubles pièce à pièce.
le silence, comment pourrais-je le cacher ? Il est visible à tous les
yeux
que ma corne est cassée. » Quand la faute est évi
llent à la conservation de leurs compagnes, si la paupiere garantit l’
œil
de la poudre, si l’œil prend garde aux choses nui
de leurs compagnes, si la paupiere garantit l’œil de la poudre, si l’
œil
prend garde aux choses nuisibles ; si la main va
le dieu vit une corneille perchée sur un arbre, qui tantôt levait les
yeux
en haut, tantôt se penchait vers le sol, et il le
uve-souris, témoigne un naturel avare : Dequoy semblent faire foy les
yeux
surveillans, les ongles crochus, et les monstrueu
commença par dire que Zeus avait fait une bévue en ne mettant pas les
yeux
du taureau sur ses cornes, afin qu’il vît où il f
er au milan. Même mort, on peut se venger ; car la justice divine à l’
œil
sur tout, et proportionne dans sa balance le chât
ar d’autres meschants. Pour prouver à plain ceste verité, jettons les
yeux
depuis le commencement jusques à la fin sur toute
à tout moment de le devoir estre, à cause dequoy ils ont tousjours l’
œil
au guet, et tournent incessamment la chose en la
able en sa Cour, qui est le moins vicieux. En un mot, qu’il jette les
yeux
sur la lascheté de son action, qui n’est digne d’
te faire ? » À ces mots, il asséna sa main sur le mur, pour crever l’
œil
du lion. Mais une pointe s’enfonça sous son ongle
tifices humains, dont nous avons tous les jours l’original devant les
yeux
; C’est à sçavoir, que pendant la contention de d
exemples pour confirmer ceste verité, si nous representant devant les
yeux
les plus excellents hommes des siecles passez, no
uvrage de nostre main. De plus, il se proposera mille fois devant les
yeux
l’extrême impertinence de ceste façon de vivre, q
ut donc mieux se contenter de ce que nous en avons dit, et jetter les
yeux
sur le Renard de ceste Fable, qui se mocque agrea
sez n’est pas plus frequente en exemples, que celle du nostre, où nos
yeux
ont veu des choses, qu’il n’est nullement besoin
nué de tout secours, recourut au seul être que le hasard offrit à ses
yeux
; c’était un escarbot ; il le supplia de le sauve
mettent sur pied des Armées, qui dévorent les Provinces entieres des
yeux
et du desir, et au partir de là, leur Ambition n’
e lieu une forme de Gouvernement, les Peuples jetterent d’abord leurs
yeux
sur les belles personnes, pource qu’elles frappen
oubla la clarté de l’ame, en mesme temps que Junon luy osta celle des
yeux
. De maniere que non seulement son defaut luy fut
ir qu’on die de toy, que tu és plus noir que de la poix, puis que mes
yeux
me font voir que tu surpasses la neige en blanche
point d’autre but que la vraye Gloire. C’est l’unique Soleil que vos
yeux
regardent, sans en estre éblouys : C’est la Guide
s, voire les leurs propres. En un mot, quelque part que je tourne les
yeux
, je voy les plus excellents personnages de l’Anti
bonne heure à toutes ces choses, proposons-nous sans cesse devant les
yeux
l’exemple de la mort, la fragilité de nos jours,
mal faicte. L’Elephant retourna donc en ceste mesme boutique avec des
yeux
flamboyans, et un geste extrémement colere, témoi
rpassent toutes en quelque chose corporelle, comme en la vivacité des
yeux
, en l’excellence de l’odorat, en la force, et en
des Mouches, ny les Tygres, dont la legereté est imperceptible à nos
yeux
, ny les Serpents, dont la seule veuë imprime de l
fable montre que l’amour des honneurs trouble la raison et ferme les
yeux
sur l’imminence du danger. Chambry 200.2 Al
ela pour ceste seule raison, qu’elle leur aura possible fait les doux
yeux
, ou fermé la main. Nous pouvons juger par là, si
s’il faut joindre les raisons, nous n’avons seulement qu’à jetter les
yeux
sur les Histoires presentes, et sur les passées,
us les deux, soit qu’on regarde la vie presente, soit qu’on jette les
yeux
sur la future. Quelle raison aura donc l’homme de
le croire. L’extrême inégalité des deux partis paroist clairement aux
yeux
du monde ; mais ce que la femme a d’honneur et de
gnon receut au double. En suite dequoy l’Envieux requist que l’un des
yeux
luy fût arraché, esperant par ce moyen que l’Avar
n les traduisant, je remarquai que les divers textes, placés sous mes
yeux
, différaient beaucoup les uns des autres. Ces dif
nu cinq. Je m’en suis procuré le texte, et, quand je l’ai eu sous les
yeux
, je n’ai pas tardé à m’apercevoir qu’aucun d’eux
ne à laquelle la compétence exceptionnelle du critique donnait, à mes
yeux
, un prix tout particulier : ce fut celle que M. G
de la correspondance de la Chambre avec la Cour, il mettoit sous les
yeux
du Roi les abus qu’il falloit corriger, le bien q
ù, ayant fini ma copie, j’amenai le dessinateur, qui exécuta sous mes
yeux
le fac-simile. » Ce fac-simile a été pris sur la
iolet. Les titres sont d’un beau rouge, ce qui indique facilement à l’
œil
la séparation des fables. Car du reste ils sont é
e de l’érudition moderne. Comme le prouve sa copie, que j’ai sous les
yeux
, il copiait le manuscrit, le corrigeait dans les
ste. « À sa façon d’écrire vous jugerez aisément qu’il avait sous les
yeux
un manuscrit ancien. Ainsi, par exemple, donnant
uscrit de Reims, le copiste de celui de Pithou les avait eus sous les
yeux
, il n’aurait pas manqué de consacrer une ligne en
ription du manuscrit. Le manuscrit de Phèdre, que j’avais sous les
yeux
, était relié avec deux autres d’âge et d’écriture
le manuscrit renferme beaucoup de fables bonnes à être mises sous les
yeux
d’un enfant, il faut avouer aussi qu’il s’y mêle
anciennes de Phèdre. Il me semble que, si Philippe avait eu sous les
yeux
la copie de d’Orville ou une copie de cette derni
xactement dans l’autre, enfin à tous les signes de conformité que des
yeux
exercés peuvent saisir170. » Ce fut donc l’abbé
j’avais employé et perdu à me torturer l’esprit et à me fatiguer les
yeux
. Je n’aurais jamais mis la main à une si pénible
il avait trouvé les mêmes mots dans le manuscrit qu’il avait sous les
yeux
, ne les aurait-il pas maintenus ? Jannelli fait e
sont contre lui. Il a fait une déclaration dont la fausseté saute aux
yeux
, et l’on ne comprend pas au premier abord comment
mps d’Auguste et de Tibère, comme si elles s’étaient passées sous ses
yeux
. Ce n’est pas un ouvrage, comme il y en a beaucou
clair, il fallait qu’il eût préalablement pris le parti de fermer les
yeux
. À ces textes de Martial et d’Avianus, Schwabe aj
er foi à l’ancienneté d’une œuvre, qui peut-être avait un peu à leurs
yeux
le tort d’avoir été découverte par un Français. A
le mérite d’y joindre un second document, destiné aussi à parler aux
yeux
des sceptiques : il a publié le fac-similé de l’é
lacunes. Après la fable xiii du livre IV, il y en a une qui saute aux
yeux
: le prologue du livre V, qui se termine par ce v
mme un œuf ressemble à un œuf269. Mais, lorsqu’on a pu avoir sous les
yeux
les deux manuscrits ou seulement l’un d’eux, la c
et qu’on l’attribue à Perotti, on verra qu’après avoir placé sous ses
yeux
deux rythmes différents, il aurait perpétuellemen
tion par Nilant des Fabulæ antiquæ lui aurait complètement ouvert les
yeux
. Peut-être même l’avait-il rédigée avant la publi
qui à bon droit m’étonne, c’est que, pouvant aisément avoir sous les
yeux
, par l’édition de Nilant, le texte des Fabulæ ant
xve siècle n’en ont été que la copie. En effet, lorsqu’on jette les
yeux
sur les autres, on aperçoit que la faute d’impres
ant que j’ai pu en juger par le seul exemplaire que j’aie eu sous les
yeux
, ils n’ont jamais existé ; ce qui me le fait croi
le manuscrit 679 est probablement due à un scribe, qui avait sous les
yeux
un modèle difficile à lire et qui, ignorant la la
une fable dont j’ai déjà parlé, et que notre La Fontaine a imitée : l’
Œil
du Maître. Phèdre, f. 39. —
t déclare qu’il est impossible, quand on a les trois auteurs sous les
yeux
, « de ne pas suivre, de ne pas toucher au doigt l
es plus nombreux. Le doute quant à la vraie origine ne pouvant, à mes
yeux
, subsister qu’entre le Romulus ordinaire et celui
portent aucun titre. Le commencement de chacune d’elles se révèle aux
yeux
par la dimension et les ornements de la première
e renseignement relatif au véritable auteur des fables, j’ai jeté les
yeux
sur l’introduction, qui, mise en tête du manuscri
paraît avoir été écrit en France en 1449, n’est point passé sous ses
yeux
. Je ne l’ai pas vu plus que lui. Tout ce que j’en
u’il soit le fils ou le petit-fils du Romulus primitif ! Ce qui à mes
yeux
était le point capital, c’était de montrer de que
les qu’il avait à sa disposition : en effet, pour quiconque jette les
yeux
sur son édition, il est visible qu’il s’est presq
erreur. Quand, au lieu de s’arrêter à cette seule fable, on jette les
yeux
sur toutes, on acquiert la conviction que le Romu
n française539. Le prologue du dérivé que M. Oesterley avait sous les
yeux
, aurait dû lui faire apercevoir la fausseté de la
lus forte raison dissemblables. Or, c’est le contraire qui éclate aux
yeux
. Sans doute, le texte du Dérivé de 136 fables s’é
lus hexamétrique a traduite, quel est le premier vers qui s’offre aux
yeux
? C’est le suivant : Magnus Romanæ regnator Romu
é par l’ignorance évidente du copiste, qui, ayant sans doute sous les
yeux
un modèle difficile à lire, laissait quelquefois
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