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1 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LVIII. Du Chevreau, et du Loup. »
r se contenter ils se vengent, et qu’ils cherchent pour cét effect le moyen le plus sortable à leur meschant naturel. Ils ne
nemy ? C’est asseurément celle des injures et des reproches. Voylà le moyen dont ils se servent pour satisfaire à leur animos
t de Vertu, mais par une violence qui naist de la peur. Voylà donc le moyen et la cause d’où procede la coustume des peureux,
yant pas assez de force pour en venir aux effects, qui sont les vrays moyens de s’acquerir de l’estime, ils s’aydent pour cela
2 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XCVIII. Des Taureaux, et du Lion. »
quelque grande faim qu’il eust. Pour en venir donc à bout, il trouva moyen , premierement de les separer par belles paroles,
semblent leur force pour resister au Lion, et sont invincibles par le moyen de leur bonne intelligence, elle contient une All
3 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXI. Du Renard, et du Bouc. »
s courage, mon bon amy, je viens de m’adviser d’une invention, par le moyen de laquelle nous pourrons tous deux sortir d’icy 
oinct en poinct tout ce que luy dit son Compagnon, si bien que par ce moyen le Renard sortit. Mais comme il fût dehors, d’ais
is décendu dans le Puits, que tu n’eusses premierement bien pensé aux moyens d’en sortir ». Discours sur la septante-uniesme
r generosité qu’il s’opposa aux desseins d’Antoine, sans y voir aucun moyen d’en eschapper. Car de dire que ce fût une haute
4 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — Invention d’Esope, pour faire retourner sa Maistresse avec Xanthus. Chapitre XIII. »
« tu ne te fâcheras point, si tu me veux croire, Car je sçay le vray moyen de faire en sorte, que demain avant qu’il soit nu
mme durant ma vie ». Voylà quelle fut l’invention d’Esope, qui trouva moyen de rappeller en la maison la femme de Xanthus, co
5 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 252 » pp. 172-172
même n’était pas un oiseau, mais une souris, et elle s’en tira par ce moyen . Dans la suite, étant tombée une seconde fois, el
t. Cette fable montre qu’il ne faut pas s’en tenir toujours aux mêmes moyens , mais songer qu’en s’accomodant aux circonstances
6 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — De quelles viandes Esope traicta les Hostes de Xanthus. Chapitre XIV. »
i leur sembla fort propre à des Philosophes ; pource que c’est par le moyen de la langue qu’on exprime ses pensées. En suite
s qu’il n’est point de doctrine, ny point de Philosophie, qui par son moyen ne soit enseignée aux hommes. Par elle nous donno
7 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XLVI. Du Ventre, et des autres Membres. »
aliments, la Main luy en fist refus ; de sorte que se trouvant par ce moyen attenué de faim, tous les autres Membres commence
le Ventre affoibly pour avoir esté trop long-temps vuide, n’eust pas moyen de faire sa fonction, et rejetta la viande. Ainsi
8 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 18 » p. 301
ut pas se laisser aveugler par l’orgueil, quand on s’enrichit par des moyens honteux, surtout quand on est sans naissance et s
9 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — Ennus est adopté par Esope, qui en reçoit une grande injure. Chapitre XXVI. »
astir une tour, qui ne touchast ny le Ciel, ny la terre, et par mesme moyen qu’il luy fit venir aussi quelqu’un qui sçeut res
u subtil Esope, qui ne l’eust pas plûtost leuë, que sçachant par quel moyen il falloit resoudre ceste question, il se mit à r
10 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre deuxiéme. — XX. Testament expliqué par Esope. » p. 512
rt hereditaire Il luy faudra payer sa Mere ? Ce n’est pas un fort bon moyen Pour payer, que d’estre sans bien. Que vouloit do
les coëffeuses. Tel fut l’avis du Phrygien ; Alleguant qu’il n’estoit moyen Plus seur pour obliger ces fille A se défaire de
11 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 123 » pp. 221-221
it, tous les animaux lui apportèrent des présents, chacun suivant ses moyens . Le serpent monta jusqu’à lui, en rampant, une ro
12 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre premier. — XIX. L’Enfant et le Maistre d’Ecole. » p. 211
r en a beny l’engeance.
 En toute affaire ils ne font que songer
 Aux moyens d’exercer leur langue.
 Hé, mon amy, tire-moy de
13 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre deuxiéme. — II. Conseil tenu par les Rats. » p. 613
marche avertis ils s’enfuiroient sous terre. Qu’il n’y sçavoit que ce moyen . Chacun fut de l’avis de Monsieur le Doyen, Chose
14 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXIX. Du Loup, et des Chiens. »
lors que se voyant à l’article de la mort, il les asseura que le vray moyen de se maintenir long-temps invincibles contre leu
eur de ceste entreprise luy fust fatalement deuë, soit qu’il trouvast moyen de les diviser derechef, ou que toutes les deux c
15 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXXVI. Du Cheval, et du Lion. »
lesse avoit beaucoup diminué de ses forces, il s’advisa d’un plaisant moyen pour executer son entreprise. C’est qu’il contref
heval de divers discours. Mais luy, qui recognût cette fraude, trouva moyen de luy en apposer une autre. Il feignit donc, que
16 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 91 » pp. 56-56
45. Une magicienne faisait profession de fournir des charmes et des moyens d’apaiser la colère des dieux. Elle ne manquait j
17 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXI. Du Larron, et du Chien. »
te de son âge ; Elle qui fit retarder la course d’Attalante, et donna moyen à Hippomene de l’espouser ; Elle qui a tant fait
le flateur d’avecque l’amy. Mais ne pouvant m’arrester à déduire les moyens de recognoistre l’un et l’autre, il vaut mieux qu
18 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 40 » pp. 9-9
r. Quand il eut étanché sa soif, il se consulta avec le renard sur le moyen de remonter. Le renard prit la parole et dit : « 
sur le moyen de remonter. Le renard prit la parole et dit : « J’ai un moyen , pour peu que tu désires notre salut commun. Veui
e poils au menton, tu ne serais pas descendu avant d’avoir examiné le moyen de remonter. » C’est ainsi que les hommes sensés
19 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XLV. Du Loup, et du Chien. »
uer jamais que les voleurs, et les Loups ». Je me suis corrigé par ce moyen , et suis devenu plus doux que de coustume, à forc
blasmer la servitude forcée, pourveu qu’on mette eu pratique tous les moyens raisonnables pour en sortir, ou pour n’y entrer p
entions des autres, à conçevoir leurs commandements, et à digerer les moyens de les mettre en execution : il se dérobe le lois
20 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — En quel temps Esope composa ses Fables. Chapitre XXV. »
t au Roy Lycerus, luy en donnoit aussi-tost l’explication ; et par ce moyen , il le mettoit en grande estime de toutes parts.
21 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre quatriéme. — XI. La Grenoüille et le Rat. » p. 384
uvret se debattant sur l’onde. Il fond dessus, l’enleve, et par mesme moyen La Grenoüille et le lien. Tout en fut ; tant et s
22 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre cinquiéme. — XVIII. L’Aigle et le Hibou. » p. 
ez-la si bien Que chez moy la maudite Parque N’entre point par vostre moyen . Il avint qu’au Hibou Dieu donna geniture, De faç
23 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE VIII. Du Laboureur et du Serpent. »
peu aprés, la Couleuvre ayant repris et sa force et son venin, par le moyen de la chaleur, et n’en pouvant supporter la viole
, jusques à ce qu’on eust encore besoin de son sçavoir, et que par ce moyen il fust tiré vivant hors du tombeau. Ne semble-t’
24 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXXIV. D’un Laboureur et de ses Enfants. »
’ont acheminée ? Les Grecs ne perdirent ils point leur liberté par le moyen de leurs divisions intestines ? Les Romains ne vi
rendre plusieurs autres calamitez publiques, dont ils n’eurent pas le moyen de s’exempter. Que si l’on m’objette qu’aprés ces
25 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CVIII. D’un Oye, et de son Maistre. »
ement que ceste Fable nous donne, à sçavoir, que la precipitation des moyens empesche la fin d’une affaire, il ne faut que pre
ussi plus sujets à faillir ; à raison dequoy ils s’imaginent bien les moyens d’arriver à leur but, mais ils ne s’en proposent
26 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre troisiéme. — II. Les Membres et l’Estomach. » p. 130
u cœur :
 Chaque membre en souffrit, les forces se perdirent.
 Par ce moyen les mutins virent
 Que celuy qu’ils croyoient ois
27 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XCIII. De deux pots flottans sur l’eau. »
n devenons plus orgueilleux qu’il ne faut, et plus dépensiers que nos moyens ne permettent : De sorte que la fin de telles pra
28 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre deuxiéme. — FABLE I. Contre ceux qui ont le goust difficile. » p. 
e, autour de leurs murailles, Avoient lassé les Grecs, qui, par mille moyens , Par mille assauts, par cent batailles, N’avoient
29 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXX. De l’Aigle, et du Corbeau. »
foiblesse, par la ressemblance des noms et du culte Divin. Par mesme moyen , avec ce qu’il praticque les encensements et les
adoucir aucunement nostre Discours, et passer des choses extrêmes aux moyennes , toute espece d’imitation semblable ne s’addresse
30 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CVII. Du Taureau, et du Rat. »
a necessité les contrainct de ceder à leur ennemy, en tel cas ils ont moyen de rencontrer une espece de seureté en leur méfia
en leurs soings continuels, voire mesme il y en a qui n’ont trouvé le moyen de leur conservation que dans leur propre foibles
31 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CIII. Du Lion, et de la Chévre. »
aut que cela pour nous mettre à couvert de leurs embusches : C’est un moyen infaillible de les éviter, que de les bien cognoi
32 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXV. Du Renard, trahy par le Coq. »
, selon Senecque, celuy-là oblige le plus, qui donne aussi le plus de moyen à l’autre de l’obliger. Mais passons à la soixant
33 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CXV. De la Chauue-souris, et du Buisson, et du Plongeon. »
de bonne conduitte, et de probité. De vigilance, pour surveiller aux moyens d’agir, et de venir à bout de quelque haute entre
34 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE IX. Du Sanglier, et de l’Asne. »
r ces paroles, que la disproportion de leurs qualitez, et les faciles moyens qu’il avoit de le perdre, luy en ostoient pour ja
s animaux, à sçavoir que le sang leur boüillant autour du cœur par le moyen de la colere, ne s’aigrit pas si aisément pour un
35 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XCVII. Du Tygre, et du Renard. »
s n’apprehenderent point de l’aborder en effect, tellement que par ce moyen ayant sçeu joindre l’addresse à la valeur, il rem
les d’Allemagne le redouté Mansfeld, qui joignant l’adresse au peu de moyens qu’il avoit, a fait subsister, combattre, et reti
36 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre cinquiéme. — FABLE I. Le Buscheron et Mercure. » p. 173
C.D.B. Vostre goust a servi de regle à mon Ouvrage. J’ay tenté les moyens d’acquerir son suffrage. Vous voulez qu’on évite
37 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — La mort d’Esope. Chapitre XXX. »
i vint à passer par là, s’en alla fondre sur luy, et attira par mesme moyen la Grenoüille, qui estoit attachée au filet, tell
yen la Grenoüille, qui estoit attachée au filet, tellement que par ce moyen elle les devora tous deux. Il en est de mesme de
38 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — Esope se justifie devant son Maistre, et luy fait voir qui avoit mangé les figues. Chapitre III. »
re, que ses accusateurs en fissent autant, affin de cognoistre par ce moyen celuy d’entr’eux qui auroit mangé les figues. Ces
39 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — D’un fardeau, dont Esope se chargea. Chapitre VI. »
eurs de compagnie, et ainsi sa corbeille demeura à demy vuide. Par ce moyen estant bien fort allegé de son fardeau, il en mar
40 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXVII. Du Chien, et de la Brebis. »
rs impostures, et ostent la vie ou le repos à l’Innocent, qui n’a pas moyen de se garantir du tort qu’on luy fait, et n’en pe
41 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XLI. Du Cerf, et du Chasseur. »
nt empeschants ces grands Andoüillers dont tu te vantes, et par mesme moyen tu donneras une belle instruction aux hommes, de
42 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LIII. Du Cerf, et du Cheval. »
nger à luy. Que s’il est bon au mauvais de se conserver par cét autre moyen , qui est de tenir les deux Puissances en jalousie
43 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXII. Du Chat, et du Coq. »
costoyent, si bien qu’estant assise entre l’un et l’autre, elle donne moyen aux meschants, ou de luy imposer le nom des Vices
44 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « A MONSEIGNEUR. MOROSINI, AMBASSADEUR. ORDINAIRE DE LA. SERENISSIME REPUBLIQVE. DE VENISE, PRES DE SA MAJESTÉ. TRES-CHRESTIENNE. »
ds Hommes, dont vous estes un Original, ne trouvent point de meilleur moyen que de leur dedier leurs Ouvrages. Je n’ay donc p
l’eslection de ses Ministres, et en la conduite de son Estat ; par le moyen de laquelle il y a long-temps qu’il a fait perdre
45 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XI. De l’Aigle, et de la Corneille. »
sser tomber la coquille sur des pierres, disant, que c’estoit le vray moyen de la rompre. Elle cependant demeura en bas, pour
46 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXII. De la Brebis, et de la Corneille. »
ue douceur, et sans user envers eux d’aucune inhumanité ? » Par mesme moyen il pourra considerer, que la personne qu’il perse
47 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — Du thresor trouvé par Esope, et de l’ingratitude de Xanthus. Chapitre XXII. »
cela. Alors Esope le regardant, « Seigneur », luy dit-il, « si par le moyen de ce petit pilier que voila, je te descouvre un
48 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE III. Du Rat, et de la Grenoüille. »
son compte, et gaigna le principal advantage. Car il s’empara par ce moyen de la plus grande partie de la Grece, pendant que
49 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XLIX. De la Belette, et du Renard. »
entrepris d’affranchir les Peuples de la tyrannie, l’ont fait par le moyen des Lettres ; Tesmoin le Philosophe Dion, qui apr
50 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXVIII. Du Chien envieux, et du Bœuf. »
ra, que pour en prendre peu à peu l’habitude, et se détracquer par ce moyen de sa naturelle imperfection. Mais sur toutes cho
51 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CXVII. Du Liévre, et de la Tortuë. »
lle se rendist insensiblement aux bornes prescriptes, et gagna par ce moyen le prix de la course. Dequoy le Liévre bien eston
52 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXXI. Du Geay. »
verts, pour n’estre pas hommes de condition, pour avoir dissipé leurs moyens en despenses frivoles, et bref pour manquer tout
53 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXXII. De la Mouche, et du Chariot. »
eritée ; En ce faisant, tu auras aussi la mesme gloire. C’est le vray moyen de participer à l’estime d’un autre, que de prend
54 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LV. Du Vautour, et des autres Oyseaux. »
ppris l’art d’empoisonner par la senteur d’un bouquet, rendant par ce moyen coupables de la mort d’autruy les fleurs, qu’on p
55 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXVIII. Du Berger, et du Loup . »
bruit sur la place, qui justifia son cacquet, et destourna par mesme moyen et ses bourreaux et ses spectateurs. Car le peupl
56 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CXVIII. De l’Ours, et des Mouches à Miel. »
sauva dans la Ruche, que l’Ours s’advisa de rompre s’imaginant par ce moyen d’avoir tiré raison de l’injure qu’il venoit de r
57 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XCIX. Du Sapin, et du Buisson. »
sque infaillible, pour vaincre la resistance des plus retenuës ? Quel moyen y a-t’il donc de se tenir ferme dans la Vertu, et
ui est plus avare, et plus en haleine qu’eux ? Asseurément tous leurs moyens sont autant de pieges, pour s’enrichir d’avantage
58 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — Le voyage d’Esope en Delphes. Chapitre XXIX. »
ant sauvé cy devant de plusieurs dangers, je ne voy point qu’il y ait moyen de me tirer de celuy-cy, et n’attends d’aucun lie
59 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE L. Du Renard, et des Chasseurs. »
à se démentir. Elle attendit donc que l’obscurité de la nuict donnast moyen au Meurtrier de s’échapper de ce lieu, et luy ouv
60 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CI. De l’Avare, et de l’Envieux. »
l’Envieux requist que l’un des yeux luy fût arraché, esperant par ce moyen que l’Avare perdroit tous les deux. Discours su
blement. Il leur déplaist d’estre vieux, pource que cela leur oste le moyen de retourner à leurs courses. Ils maudissent le r
richesses, mais ils sont possedez par elles. Ils n’ont pas acquis des moyens pour leur servir, mais une Idole pour leur comman
er cét advantage. Que s’il nous succede, possible qu’il dissipera nos moyens , et en ce cas là nous serons les instruments de s
61 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — Subtile response d’Esope, touchant les superfluitez que la Nature rejette. Chapitre XVIII. »
utant plus agreable à Xanthus, qu’il se promit apparemment que par ce moyen la convention seroit rompuë. Apres donc que tout
62 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXIII. De l’Enfantement des Montagnes. »
de nostre desir ? Si l’on ne travaille que pour une belle œuvre, quel moyen a-t’on de la perpetuer ? le temps, à qui rien ne
63 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXXIV. Du Singe, et du Renard. »
s, à sçavoir de donner les grandes charges aux mal habiles. Par mesme moyen , il blasme en la personne du Singe, ceux qui n’on
64 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXIII. De l’Arbre, et du Roseau. »
s’accommoder au temps. A quoy toutesfois les contre-disants auroient moyen d’objecter la mort de Caton, et alleguer que les
65 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXVI. Du Renard, et du Chat. »
le à qui l’on oppose une finesse, qui ne trouve presque tous-jours le moyen de s’échapper par une autre ; Et cela, comme nous
66 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XV. De l’Asne, et du Chien. »
on Maistre, affin de gaigner quelque place en son inclination, par le moyen des sauts et des flatteries. Mais, ô l’impertinen
67 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XVI. Du Lion, et du Rat. »
es cordages, que les ayant treuvez, il se mit à les ronger, et par ce moyen il delivra le Lion. Discours sur la seiziesme F
68 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CIV. De la Corneille, et de la Cruche. »
sser l’eau par ceste invention, et ainsi il contenta sa nature par le moyen de son artifice. Je me souviens à ce propos d’avo
e de ce que nostre Autheur attribuë à la Nature, et sçavoir par mesme moyen pourquoy il s’est voulu servir de l’introduction
a moindre lumiere de raisonnement, elles l’employeroient à trouver le moyen de leur conservation. Car si le naturel instinct
orte raison le discours les convieroit à chercher de plus en plus les moyens de se maintenir en vie et en liberté, comme il se
69 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXI. De la Fourmy, et de la Cigale. »
’une laborieuse jeunesse. Esope nous represente fort bien cela par le moyen de la Fourmy, qui durant l’esté ne fait autre cho
70 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LIX. Du Lion, et de l’Homme. »
t esperer des honneurs excellents, si elles avoient l’ambition et les moyens de seduire les Historiens peu fideles.  
71 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — De l’affranchissement d’Esope. Chapitre XXIII. »
tu ne leur demanderas plus rien : Que si tu n’en viens à bout par ce moyen , je ne pense pas que tu le puisses faire autremen
72 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CXIII. Des Coqs, et de la Perdrix. »
ile, il s’en proposera tous-jours la difficulté, et se reduira par ce moyen à ne la point embrasser. Il r’appellera pour lors
73 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXXIII. D’un Homme qui avoit deux femmes. »
e en rencontroit, en luy poüillant tous les jours la teste. Par mesme moyen la jeune, qui n’estoit pas moins soigneuse de son
74 (1893) Les fabulistes latins depuis le siècle d’Auguste jusqu’à la fin du moyen âge. Tome I : Phèdre et ses anciens imitateurs directs et indirects pp. -818
min tout uni. Le manuscrit est écrit sur un parchemin d’une épaisseur moyenne . Il est in-4º et contient 54 feuillets, dont les
en signalant les lacunes du manuscrit, je leur ai un peu procuré les moyens de fixer leur opinion sur l’authenticité des fabl
. § 2. — Description du manuscrit. Après avoir montré par quels moyens on peut opérer la restitution du manuscrit brûlé,
fin du xviie  siècle et le commencement du ixe , et, pour prendre un moyen terme, lui assigne le viiie  siècle. Au contraire
mpartiaux et compétents. Fort de son droit, il sentait que c’était le moyen de s’assurer définitivement le triomphe de sa jus
enoncer à la prendre, si M. Padiglione lui-même ne m’en eût donné les moyens . Il m’indiqua l’adresse du libraire Giuseppe Dura
n dirigeant l’homme, elles ont un but sérieux, sont en elles-mêmes un moyen plaisant de le conduire. La fable doit amuser :
our donner un corps à leur pensée. Mais elles avaient toujours été un moyen dédaigné, auquel les Romains n’avaient recouru qu
ques autres auxquelles je ne veux pas m’attarder, faut-il admettre le moyen terme, la théorie éclectique hardiment jetée par
monie avec sa thèse. Sans doute elle est séduisante ; elle fournit un moyen commode de concilier la phrase de Sénèque avec l’
dans sa pensée les fables de Phèdre qui devaient leur en fournir les moyens . Elles durent donc peu de temps après sa mort êtr
fait du manuscrit une étude attentive qui me fournit aujourd’hui les moyens d’éviter, en l’étudiant de nouveau, les inévitabl
vait par les critiques sérieux être considérée comme un de ces petits moyens de réclame, qui ont été de tout temps à la mode e
qui dans ce titre marquent la fin des lignes, fournissent un nouveau moyen de distinguer cette édition de la précédente. La
lles ne sont pas exemptes de tout reproche430. » Cette appréciation moyenne , qui résume l’état de l’opinion au commencement d
e. Ce titre figure en tête de la première page d’un volume in-4º de moyen format. Au milieu de la page est une vignette au
as y voir une imitation directe. Il y a d’ailleurs, dans le doute, un moyen facile de s’édifier, c’est de comparer ensemble d
us ordinaire, n’en ont pas moins été empruntées à Phèdre. Je vais, au moyen d’exemples tirés de la fable du Loup et de l’Agne
endit à Rome dans l’espoir d’y obtenir une position qui lui créât des moyens d’existence. Il fut on effet nommé, en 1458, curé
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