/ 119
1 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre premier. — XVI. La mort et le Buscheron. » p. 60
XVI. La mort et le Buscheron. Un Malheureux appelloit tous
a mort et le Buscheron. Un Malheureux appelloit tous les jours
 La mort à son secours.
 O mort, luy disoit-il, que tu me
Un Malheureux appelloit tous les jours
 La mort à son secours.
 O mort , luy disoit-il, que tu me sembles belle !
 Vien v
tu me sembles belle !
 Vien viste, vien finir ma fortune cruelle.
 La mort crut, en venant, l’obliger en effet.
 Elle frappe
que sa rencontre
 Me cause d’horreur et d’effroy ! 
N’approche pas, ô mort , ô mort, retire-toy.

 Mecenas fut un galand hom
encontre
 Me cause d’horreur et d’effroy ! 
N’approche pas, ô mort, ô mort , retire-toy.

 Mecenas fut un galand homme :
 Il
me
 Je vive, c’est assez, je suis plus que content.
 Ne vien jamais ô mort , on [t]’en dit tout autant.


 Ce sujet a esté t
corvée
 Luy font d’un mal-heureux la peinture achevée. 
Il appelle la mort , elle vient sans tarder ;
 Luy demande ce qu’il f
2 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre cinquiéme. — IX. Le Laboureur et ses enfans. » p. 42
ne. C’est le fonds qui manque le moins. Un riche Laboureur sentant sa mort prochaine, Fit venir ses enfans, leur parla sans
êchez, ne laissez nulle place Où la main ne passe et repasse. Le pere mort , les fils vous retournent le champ Deçà, delà, pa
rgent, point de caché. Mais le pere fut sage De leur montrer avant sa mort , Que le travail est un tresor.
3 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre troisiéme. — VII. L’Yvrogne et sa femme. » p. 246
nouveau 
Cuverent à loisir. A son réveil il treuve
 L’attirail de la mort à l’entour de son corps,
 Un luminaire, un drap d
tirail de la mort à l’entour de son corps,
 Un luminaire, un drap des morts .
 Oh ! dit-il, qu’est-cecy ? ma femme est-elle ve
ton,
 Masquée, et de sa voix contrefaisant le ton,
 Vient au prétendu mort  ; approche de sa biere ; 
Luy presente un chaudea
4 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 291 » pp. 196-196
serpent dormait, le saisit à la gorge et le tua. En le voyant étendu mort , il dit : « Hé ! camarade, ce n’est pas maintenan
ndu mort, il dit : « Hé ! camarade, ce n’est pas maintenant que tu es mort , que tu aurais dû être droit, c’est lorsque je t’
oit, c’est lorsque je t’y exhortais : alors tu n’aurais pas été mis à mort . » On pourrait justement conter cette fable à pro
ie sont méchants envers leurs amis en leur rendant service après leur mort . Chambry 291.2 Aliter — Autre version.
5 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 240 » pp. 167-167
le se dit à elle-même : « J’ai mangé, j’ai bu, j’ai pris un bain ; la mort peut venir : il ne m’en chaut. » Cette fable mont
n chaut. » Cette fable montre que les hommes supportent facilement la mort , quand elle survient sans douleur. Chambry 24
6 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 174 » p. 399
de son trépas. Sa voix le fit reconnaître et son chant le sauva de la mort . Cette fable montre que souvent la musique fait a
e la mort. Cette fable montre que souvent la musique fait ajourner la mort .
7 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — La mort d’Esope. Chapitre XXX. »
La mort d’Esope. Chapitre XXX. Ces choses s’estant ains
slevé, dont ils le peussent precipiter. Comme on le menoit ainsi à la mort , il leur disoit en s’y en allant. « Au temps que
toy me vengera. En effect, il advint ainsi. Car apres que le Rat fut mort , comme il flottoit au dessus de l’eau, voila qu’u
de mesme de moy », reprit Esope : « vous me traisnez injustement à la mort , mais cela vous coustera cher, pource que Babylon
isoit-il, “en quoy t’ay-je offensé, pour estre si miserablement mis à mort , non par des chevaux courageux, ny par de bons et
ils consulterent l’Oracle, qui leur respondit qu’il falloit expier la mort d’Esope. Sçachant donc bien qu’eux seulement en é
lphes, où s’estans enquis de ceux qui avoient esté les autheurs de sa mort , ils en firent la vengeance eux-mesmes.  
8 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre premier. — XV. La mort et le Malheureux. » p. 60
XV. La mort et le Malheureux.
9 (1180) Fables « Marie de France, n° 25. La femme qui fit pendre son mari » p. 388
La femme qui fit pendre son mari De un humme cunte li escriz que mort esteit e enfuïz ; sa femme demeine grant dolur [d
endum la u cil fu : si n’ert jamés aparceü. Deliverer deit hum par le mort le vif dunt l’em ad [tant] cunfort. » Par iceste
10 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 78 » pp. 60-60
Chambry 78 Chambry 78.1 Γέρων καὶ θάνατος — Le vieillard et la mort . Γέρων ποτὲ ξύλα κόψας καὶ ταῦτα φέρων πολλὴν
à faire. Fatigué par la marche, il déposa son fardeau et il appela la Mort . La Mort parut et lui demanda pour quel motif il
Fatigué par la marche, il déposa son fardeau et il appela la Mort. La Mort parut et lui demanda pour quel motif il l’appelai
11 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre cinquiéme. — XII. Les Medecins. » p. 114170
té cru. Ils triomphoient encor sur cette maladie. L’un disoit, Il est mort , je l’avois bien prévû. S’il m’eust cru, disoit l
12 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 88 » p. 246
e moment où son mari engourdi par l’ivresse était insensible comme un mort , le chargea sur ses épaules, l’emporta au cimetiè
porte ? » dit l’ivrogne. « C’est moi qui viens apporter à manger aux morts  », répondit la femme. Et lui : « Ne m’apporte pas
13 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre troisiéme. — XVIII. Le Chat et un vieux Rat. » p. 79511
er tout le monde.
 Les planches qu’on suspend sur un leger appuy,
 La mort aux Rats, les Souricieres,
 N’estoient que jeux a
les n’osoient sortir ; qu’il avoit beau chercher ;
 Le galand fait le mort  ; et du haut d’un plancher
 Se pend la teste en b
14 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XL. De l’Asne, et du Cheval. »
s hautes instructions des Philosophes, qui disposent au mespris de la mort , et à la souffrance des calamitez. Il y en a bien
us les matins de la fragilité de leur nature, en portant une teste de mort dans leur chambre. Ils ne sont pas si prevoyants
n estre. C’est que la pluspart des afflictions, ou nous envoyent à la mort , ou nous en approchent, ou du moins elles nous en
ces choses, proposons-nous sans cesse devant les yeux l’exemple de la mort , la fragilité de nos jours, et l’inconstance de l
y à plusieurs Monarques ses imitateurs, qui eurent à peine apres leur mort autant de lieu qui leur en falloit pour leur sepu
15 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre cinquiéme. — XV. Le Cerf et la Vigne. » p. 77
a Meute en fait curée. Il luy fut inutile De pleurer aux Veneurs à sa mort arrivez. Vraye image de ceux qui profanent l’azil
16 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LV. Du Vautour, et des autres Oyseaux. »
ster, d’embrasser, et de convier à la table ceux de qui lon medite la mort . Pour mieux en oster la desfiance, on met jusqu’a
ner par la senteur d’un bouquet, rendant par ce moyen coupables de la mort d’autruy les fleurs, qu’on peust appeller d’aille
rables, que de se vouloir servir de la saincte Hostie, pour donner la mort à leurs Ennemis, en mesme temps que Dieu se donno
17 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE VIII. Du Laboureur et du Serpent. »
re Idiot, avec cét infidelle animal ? Ne crains-tu pas d’avoir mis la mort dans ton sein ? Si tu as ouy dire que les Viperes
s enfants qui s’opposent méchamment à leurs peres, et qui desirent la mort de celuy qui les a mis au monde, voire mesme qui
qu’il demeura long-temps enfermé dans un sepulchre, à la maniere des morts , jusques à ce qu’on eust encore besoin de son sça
18 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 168 » p. 128
ble à propos d’un homme que la découverte d’un trésor met en péril de mort .
19 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre quatriéme. — XIX. L’Oracle et l’Impie. » p. 36
r mettre Apollon en défaut. Apollon reconnut ce qu’il avoit en teste. Mort ou vif, luy dit-il, montre-nous ton moineau, Et n
20 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 135 » pp. 114-114
82 Mi 93 Ml 77 Mm 74. Un médecin soignait un malade. Celui-ci étant mort , le médecin disait aux gens du cortège : « Cet ho
’il s’était abstenu de vin et avait pris des lavements, ne serait pas mort . — Hé ! mon bel ami, reprit l’un d’eux, ce n’est
21 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXXIX. Du Loup, et du Renard. »
saillir le Loup, et fit si bien qu’il le tua, tellement que par cette mort le Renard demeura Maistre, et de la taniere, et d
t vertueux, ou bien fortunez, et subsiste opiniastrément jusques à la mort . Bref, il n’y a point, comme dit Horace, de pire
it user d’un charitable advis envers eux, pource qu’il n’y a point de mort plus cruelle que la violence de ceste peste : Aus
eurtriere comme la Parque, maigre comme la Phtisie, affreuse comme la Mort , injuste comme l’Ambition, et surveillante comme
22 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXIII. De l’Arbre, et du Roseau. »
ps. A quoy toutesfois les contre-disants auroient moyen d’objecter la mort de Caton, et alleguer que les grands courages aym
veritablement Sage, la plus terrible des choses humaines, qui est la mort , passera en son endroict pour indifferente, et me
égalité ? Estoit-il blâmable du vice des lâches, luy qui souffrit la mort avecque tant de mépris, qui se mocqua de toutes l
23 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 237 » p. 164
tes les ayant rencontrés leur demandèrent où était leur âne. « Il est mort , dit-il ; mais il reçoit autant de coups qu’il en
24 (1180) Fables « Marie de France, n° 33. Le voleur et les brebis » p. 575
s defendïums vers cest humme, quë a grant tort nus ad tuz pris e jeté mort . » Pur ceo dit hum en repruver : plusurs se leiss
25 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 318 » pp. 365-365
des méchants est propre à causer les plus grands dommages et même la mort . Chambry 318.2 Aliter — Autre version. Π
26 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 324 » p. 369
quelque temps, pour subir ensuite un changement de fortune et même la mort .
27 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — Ennus est adopté par Esope, qui en reçoit une grande injure. Chapitre XXVI. »
émoigna qu’il l’estoit encore à ce besoin, car au lieu de le mettre à mort , il le tint si bien caché dans un tombeau, où il
e temps apres Nectenabo Roy des Egyptiens, ayant sçeu qu’Esope estoit mort , escrivit incontinent une lettre au mesme Lycerus
28 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXIV. D’un vieil Chien, et de son Maistre. »
devenir libres, voire mesme ils ne le deviennent jamais que par leur mort . Les miserables languissent sous la volonté d’aut
vices immortels ont esté cruellement bannis, voire quelquesfois mis à mort par l’ingratitude de leurs Peuples. Les hommes ne
29 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXII. Du Chat, et du Coq. »
est bien aysé de trouver un pretexte apparent, quand on a conclud la mort de l’Innocent. Il a beau dire des raisons valable
qui se figure un charitable pretexte du bien public, pour conclure la mort des Innocents avec la satisfaction des Peuples.  
30 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre deuxiéme. — XX. Testament expliqué par Esope. » p. 512
quand chacun d’elles Ne possederoit plus sa contingente part. Le Pere mort , les trois femelles Courent au Testament sans att
à volonté. Si mieux n’aime la Mere en créer une rente Dés le decés du mort courante. La chose ainsi reglée, on composa trois
31 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 204 » p. 338
ui boirait le premier, et de la querelle ils en vinrent à une lutte à mort . Mais soudain s’étant retournés pour reprendre ha
32 (1180) Fables « Marie de France, n° 52. Le dragon et l’homme » p. 663
i que dedenz l’of ot enbatu trestut sa force e sa vertu ; tost sereit mort , s’il fust brusez. Quant li dragun fu esloinez, s
33 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 63 » pp. 288-288
vre. Le renard lui répondit : « Plût aux dieux que tu déchirasses les morts , et non les vivants ! » Cette fable démasque les
34 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XVII. Du Milan malade. »
cét Oyseau ravisseur ne luy conseille pas d’attendre à l’heure de sa mort aucun bon office des Dieux, apres les avoir offen
35 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXIX. De la Fourmy, et de la Colombe. »
n arbre, qui panchoit sur l’eau, voyant la pauvre Fourmy en danger de mort , rompit incontinent avecque son bec un rameau de
36 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre premier. — XXII. Le Chesne et le Rozeau. » p. 70
au Ciel estoit voisine,
 Et dont les pieds touchoient à l’Empire des Morts .
37 (1180) Fables « Marie de France, n° 14. Le lion malade » p. 481
pié le fiert sus le piz ; de l’autre part vient li gupilz, as denz le mort par les oreilles. Dit li leüns : « Jeo vei mervei
38 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre deuxiéme. — X. L’Asne chargé d’éponges, et l’Asne chargé de sel. » p. 180
bord. L’Asnier l’embrassoit dans l’attente D’une prompte et certaine mort . Quelqu’un vint au secours : qui ce fut, il n’imp
39 (1180) Fables « Marie de France, n° 29. Le loup qui fut roi » p. 514
sa aleine quei li sembla. La dolente volt meuz mentir que pur verité mort suffrir : dit li que plus süef odur ne senti [unc
ant li dist. Ne sot li lus qu’il en fesist, kar il nel poeit treire a mort s’il ne li vousist fere tort. En sun lit malade s
40 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 170 » pp. 251-251
que ce soit de précieux : c’est un petit grain de blé qui a causé ma mort . » Cette fable s’applique à ceux qui, pour un pro
41 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre sixiéme. — XIX. Le Charlatan. » p. 
dix ans de vie. Soyons bien beuvans, bien mangeans, Nous devons à la mort de trois l’un en dix ans.
42 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 91 » pp. 56-56
on la traduisit en justice, et ses accusateurs la firent condamner à mort . En la voyant emmener du tribunal, un quidam lui
43 (1180) Fables « Marie de France, n° 18. Les grenouilles qui demandent un roi » p. 376
ee lur enveia une coluvre grandë e fort, que tuz les devore e treit a mort . Tutes furent en grant turment ; dunc crierent pl
44 (1180) Fables « Marie de France, n° 83. L’hirondelle et les moineaux » p. 
grange entrer. Li vileins ad ses engins fet, les muissuns ad pris e a mort tret. Dunc tencerent a l’arundele que ele lur ot
45 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXI. Du Larron, et du Chien. »
par la seule lascheté, qui neantmoins de soy n’est pas punissable de mort , mais bien d’infamie. Au contraire, ceux qui cons
tre la force. Il s’en treuve beaucoup qui surmontent la crainte de la mort , mais peu qui ne cedent au charme persuasif de la
46 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE C. Du Pescheur, et d’un petit Poisson. »
rir ; Qu’au reste, la possession en est necessairement limitée par la mort joinct qu’on ne les garde pas tous-jours jusques
telligence depuis qu’on se mesle d’aymer, qui ayt continué jusqu’à la mort  ? Et quand mesme cela seroit, ceste durée, quelqu
? Est-ce qu’elle est de longue durée, à cause qu’elle survit à nostre mort  ? Mais je trouve l’une et l’autre de ces excuses
ns ; C’est asseurément une tres-petite chose qui dure ; mais apres la mort ce n’est du tout rien. On a beau se picquer de re
47 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 180 » pp. 329-329
utes les satisfactions de l’estomac, mais je suis toujours près de la mort , en combattant les ours et les lions. » Alors les
48 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXVI. Du Chat, et des Rats. »
dessein des Rats, et ne l’eust pas plûtost découvert, que faisant le mort , il se pendist par les pieds de derriere à une pe
49 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre troisiéme. — VI. L’Aigle, la Laye, et la Chate. » p. 488
par sa fourbe l’accord.
 Elle grimpa chez l’Aigle, et luy dit : Nôtre mort , (Au moins de nos enfans, car c’est tout un aux m
50 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre cinquiéme. — XX. L’Ours et les deux Compagnons. » p. 65
’autre, plus froid que n’est un marbre, Se couche sur le nez, fait le mort , tient son vent ; Ayant quelque part oüy dire Que
51 (1180) Fables « Marie de France, n° 9. La souris des villes et la souris des bois » p. 352
, les suriz revindrent manger ; cele fu murne e en dolur, ki ot eü de mort poür. Sa cumpaine la regarda, par grant duçur li
52 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXXVII. Des Oyseaux, et des Bestes à quatre pieds. »
; si elle vient de ta lascheté, c’est une action qui ne merite pas la mort , mais une infamie perpetuelle, si bien que pour l
en pareil inconvenient ; A cela je responds, qu’un poltron executé à mort , est enlevé hors de la presence des Vivants, et n
53 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 342 » pp. 222-222
t. Quant à toi, tu sens mauvais, aussi bien de ton vivant qu’après ta mort . » Cette fable montre que les orateurs avisés tou
54 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — Partement d’Esope, et son arrivée en Lydie. Chapitre XXIV. »
que voyant la Cigale, “ô homme”, luy dit-elle, “ne me donne point la mort  : Je ne fais aucun dommage aux blez, et ne t’offe
55 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre sixiéme. — XXI. La jeune Veuve. » p. 
ous noyez vos charmes ? Puisqu’il est des vivants, ne songez plus aux morts . Je ne dis pas que tout à l’heure Une condition m
56 (1180) Fables « Marie de France, n° 95. La méchante femme et son mari » p. 682
en que aval* l’ewe n’est pas alee, od reddur n’est mie turnee ; en sa mort ne feïst ele mie ceo que ne vot fere en sa vie. I
57 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXIII. De l’Enfantement des Montagnes. »
nations Asiatiques. Ces Ambitieux virent finir leur gloire avant leur mort , et treuverent qu’elle n’estoit pas mesme de la d
ceux des Particuliers, n’y en a-t’il pas quantité d’imparfaits par la mort de leur Autheur, entre lesquels il me suffira de
58 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXXII. D’un Enfant, et de sa Mere. »
luy fit donc son procez, et sa déposition ouye, il fut condamné à la mort . Comme on le menoit au gibet, ayant pris garde à
à l’advenir : de maniere que je ne serois point mené maintenant à une mort si honteuse ». Discours sur la huictante-deuxie
59 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 206 » p. 258
e te revêtir de sa peau toute chaude. » Le loup fut incontinent mis à mort , et le renard dit en riant : « Il ne faut pas exc
60 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 357 » pp. 231-231
un de ces sauts dont elle a l’habitude, elle lui échappa et évita la mort . Alors l’athlète dit en soupirant : « O Héraclès,
61 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre premier. — VIII. L’Hirondelle et les petits Oyseaux. » p. 39
;
 Enfin mainte et mainte machine
 Qui causera dans la saison
 Vostre mort ou vostre prison.
 Gare la cage ou le chaudron.

62 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 133 » pp. 113-113
urir, du moment que je vois mourir avec moi celui qui est cause de ma mort . » Cette fable montre qu’on supporte facilement l
63 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 134 » pp. 317-317
répondit-il, parce qu’ils ont bu l’eau du Léthé. Mais dernièrement la Mort et Hadès faisaient de terribles menaces contre to
64 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 211 » p. 259
qui bourdonne ; s’il pénètre dans le conduit de mon oreille, je suis mort . » Alors le lion se dit : « Qu’ai-je encore besoi
65 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 252 » pp. 172-172
va ainsi qu’à deux reprises, en changeant de nom, elle se sauva de la mort . Cette fable montre qu’il ne faut pas s’en tenir
66 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — Du second service de Langues. Chapitre XV. »
e point elle qui démolit les citez ? elle qui est souvent cause de la mort des hommes ? elle qui est la source des mensonges
67 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre quatriéme. — XVIII. Le Vieillard et ses enfans. » p. 53
y qui tâcha d’unir tous ses enfans. Un Vieillard prest d’aller où la mort l’appelloit, Mes chers enfans, dit-il, (à ses fil
68 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 83 » pp. 42-42
quelque coin, bêchèrent profondément tout le sol de la vigne après la mort du père. De trésor, ils n’en trouvèrent point ; m
69 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre deuxiéme. — VIII. L’Aigle et l’Escarbot. » p. 3
us haut. L’Escarbot prend son temps, fait faire aux œufs le saut : La mort de Jean Lapin derechef est vangée. Ce second deüi
70 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 50 » pp. 36-36
it : « Assez, l’homme ; car il dépend de toi que ce que tu tiens soit mort ou vivant. » Cette fable montre que la divinité d
71 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 115 » pp. 68-68
la première. « La proue, » dit le pilote. « Alors, reprit l’homme, la mort n’a rien de triste pour moi, si je dois voir mon
72 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 212 » pp. 143-143
σιν. Codd. Pa 138 Pb 141 Pc 79 Pg 94 Ma 97. Un lion, qui tramait la mort d’un taureau énorme, projeta de s’en rendre maîtr
73 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXX. De la Mouche. »
omme les autres. O la belle et honnorable fin d’un si grand homme ! O mort bien digne de la vie de Tamberlan ! Il ne pensoit
74 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CXII. D’un Malade, et d’un Medecin. »
, s’escria-t’il d’une voix debile, « peu s’en est falu que je ne sois mort de froid ». « Tant mieux », adjoûta ce beau Docte
75 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre sixiéme. — II. Le Lion et le Chasseur. » p. 326
rt de l’antre un Lion grand et fort. Le Pâtre se tapit, et dit à demy mort , Que l’homme ne sçait guere, helas ! ce qu’il dem
76 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXI. De la Fourmy, et de la Cigale. »
bon droict aussi sept Villes fameuses débatirent entr’elles apres sa mort , l’honneur de sa naissance et consacrerent des ho
perdit pour cela, ny sa belle humeur, ny la raillerie à l’heure de sa mort , quoy qu’il rendit l’esprit sous un Arbre, à faut
77 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 138 » pp. 115-115
, et je ne me suis pas aperçu que je devenais moi-même la proie de la mort . » C’est ainsi qu’en ourdissant des embûches à so
78 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 231 » pp. 159-159
u, elle s’écria : « Puissiez-vous, méchants loups, périr tous de male mort , puisque, sans avoir souffert de nous aucun mal,
79 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 246 » pp. 384-384
uille enchaînée suivit et servit, elle aussi, de dîner au milan. Même mort , on peut se venger ; car la justice divine à l’œi
80 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 255 » pp. 65-65
sur le point d’être pris, se laissa tomber sur le sol et contrefit le mort . L’ours approcha de lui son museau et le flaira p
81 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LX. De la Puce, et de l’Homme. »
euple, afin de le détourner des meschantes actions, pource qu’en leur mort il y a peu de gents interessez, et que l’executio
82 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 13 » pp. 79-79
grimpa à une cheville de bois et, s’y étant suspendu, il contrefit le mort . Mais un des rats sortant la tête pour regarder,
83 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 55 » pp. 28-28
omit aux dieux de leur sacrifier cent bœufs, s’ils le sauvaient de la mort . Les dieux, voulant le mettre à l’épreuve, lui fi
84 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XII. De l’Aigle, et du Renard. »
vroit pour jamais destourner par son exemple, veu qu’il courust à une mort certaine, pour s’acquitter de la promesse qu’il a
l se treuva si bien reduit dans une Cisterne, qu’il seroit sans doute mort de sa main, si le vertueux jeune homme n’eust mod
85 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXXIII. De la Fourmy, et de la Mouche. »
r l’incommodité de la vieillesse, et sont contraints de souhaitter la mort pour les calamitez de leur vie. Finalement la Fou
é. Car, dit-elle, je ne suis point sujette à estre chassée, ou mise à mort dans les Palais. Je n’achepte point si cher une c
86 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE V. Du Chien, et de l’Ombre. »
mbre, qui s’eschappe en un instant de nous, et laisse au poinct de la mort tous ceux qui l’ont pour suyvie, privez de la vra
87 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XIV. Du Lion affoibly de vieillesse. »
le plus asseuré consolateur que nous ayons, et devant et apres nostre mort . Car tous les hommes qui ont fait estat de nous,
88 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XCV. Du Singe, et de ses Enfans. »
coûpables les Meres Lacedemoniennes, qui livroient elles mesmes à la mort ceux de leurs Enfants, qui avoient commis quelque
89 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XLIX. De la Belette, et du Renard. »
Et le Corinthien Timoleon ayant acquis la liberté à sa Patrie, par la mort de son propre frere, demeura jusqu’à l’âge de qua
90 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LIV. De l’Asne, et du Lion. »
ourtisane Hermie : Ciceron manqua de cœur en sa vie, et Seneque en sa mort . Bref, il n’y a point de si grands hommes dont le
91 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXIX. Du Loup, et des Chiens. »
tres-expressément à ses Enfans, lors que se voyant à l’article de la mort , il les asseura que le vray moyen de se maintenir
92 (1180) Fables « Marie de France, n° 72. L’homme et le serpent » p. 51
sai tres bien de fi, quant le berz verras devant tei, u tes enfes fu mort par mei, que de mei t’estut remembrer ; tu ne me
93 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 201 » pp. 147-147
ps terribles, tant qu’enfin, pris de vertige, ils s’abattirent à demi morts . Un renard, qui passait, les voyant énervés, et l
94 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXXVI. Du Cheval, et du Lion. »
tout de mesme donna plus de preuves de sa ferocité dans le lict de la mort , qu’il n’en avoit donné auparavant, jusques à fai
95 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXXII. De la Mouche, et du Chariot. »
ntiers dans leurs ouvrages, jusques à s’accommoder des inventions des morts , affin que de ces lumieres qui semblent esteintes
96 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXVIII. Du Berger, et du Loup . »
rbe si pernicieuse à l’Estat d’Athenes, il fut resolu de l’executer à mort . Mais à mesme temps qu’il devoit perdre la vie, l
97 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XCIX. Du Sapin, et du Buisson. »
reste maintenant qu’à faire voir que les riches sont plus sujets à la mort violente que les pauvres : ce que je monstreray s
e que je monstreray succinctement par ceste division. Telle espece de mort nous peut estre donnée par les grands, par les pe
98 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CXIII. Des Coqs, et de la Perdrix. »
apprehende des châtiments, et l’autre espere des recompenses apres la mort , et ne craint aucun supplice durant sa vie. L’un
er d’avantage ? Chose estrange ! il faudra qu’il endure patiemment la mort , et il s’affligera pour la mauvaise action d’un s
99 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE L. Du Renard, et des Chasseurs. »
gemissements dans la basse court, et vid un peu apres entrer le corps mort de son fils, qu’on apportoit en la chambre. Elle
100 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXI. Du Renard, et du Bouc. »
t alleguer pour sa deffense, veu que s’il avoit à se precipiter à une mort certaine, pour ne voir le Peuple Romain en subjec
/ 119