XVI. La
mort
et le Buscheron. Un Malheureux appelloit tous
a mort et le Buscheron. Un Malheureux appelloit tous les jours
La
mort
à son secours.
O mort, luy disoit-il, que tu me
Un Malheureux appelloit tous les jours
La mort à son secours.
O
mort
, luy disoit-il, que tu me sembles belle !
Vien v
tu me sembles belle !
Vien viste, vien finir ma fortune cruelle.
La
mort
crut, en venant, l’obliger en effet.
Elle frappe
que sa rencontre
Me cause d’horreur et d’effroy !
N’approche pas, ô
mort
, ô mort, retire-toy.
Mecenas fut un galand hom
encontre
Me cause d’horreur et d’effroy !
N’approche pas, ô mort, ô
mort
, retire-toy.
Mecenas fut un galand homme :
Il
me
Je vive, c’est assez, je suis plus que content.
Ne vien jamais ô
mort
, on [t]’en dit tout autant.
Ce sujet a esté t
corvée
Luy font d’un mal-heureux la peinture achevée.
Il appelle la
mort
, elle vient sans tarder ;
Luy demande ce qu’il f
ne. C’est le fonds qui manque le moins. Un riche Laboureur sentant sa
mort
prochaine, Fit venir ses enfans, leur parla sans
êchez, ne laissez nulle place Où la main ne passe et repasse. Le pere
mort
, les fils vous retournent le champ Deçà, delà, pa
rgent, point de caché. Mais le pere fut sage De leur montrer avant sa
mort
, Que le travail est un tresor.
nouveau
Cuverent à loisir. A son réveil il treuve
L’attirail de la
mort
à l’entour de son corps,
Un luminaire, un drap d
tirail de la mort à l’entour de son corps,
Un luminaire, un drap des
morts
.
Oh ! dit-il, qu’est-cecy ? ma femme est-elle ve
ton,
Masquée, et de sa voix contrefaisant le ton,
Vient au prétendu
mort
; approche de sa biere ;
Luy presente un chaudea
serpent dormait, le saisit à la gorge et le tua. En le voyant étendu
mort
, il dit : « Hé ! camarade, ce n’est pas maintenan
ndu mort, il dit : « Hé ! camarade, ce n’est pas maintenant que tu es
mort
, que tu aurais dû être droit, c’est lorsque je t’
oit, c’est lorsque je t’y exhortais : alors tu n’aurais pas été mis à
mort
. » On pourrait justement conter cette fable à pro
ie sont méchants envers leurs amis en leur rendant service après leur
mort
. Chambry 291.2 Aliter — Autre version.
le se dit à elle-même : « J’ai mangé, j’ai bu, j’ai pris un bain ; la
mort
peut venir : il ne m’en chaut. » Cette fable mont
n chaut. » Cette fable montre que les hommes supportent facilement la
mort
, quand elle survient sans douleur. Chambry 24
de son trépas. Sa voix le fit reconnaître et son chant le sauva de la
mort
. Cette fable montre que souvent la musique fait a
e la mort. Cette fable montre que souvent la musique fait ajourner la
mort
.
La
mort
d’Esope. Chapitre XXX. Ces choses s’estant ains
slevé, dont ils le peussent precipiter. Comme on le menoit ainsi à la
mort
, il leur disoit en s’y en allant. « Au temps que
toy me vengera. En effect, il advint ainsi. Car apres que le Rat fut
mort
, comme il flottoit au dessus de l’eau, voila qu’u
de mesme de moy », reprit Esope : « vous me traisnez injustement à la
mort
, mais cela vous coustera cher, pource que Babylon
isoit-il, “en quoy t’ay-je offensé, pour estre si miserablement mis à
mort
, non par des chevaux courageux, ny par de bons et
ils consulterent l’Oracle, qui leur respondit qu’il falloit expier la
mort
d’Esope. Sçachant donc bien qu’eux seulement en é
lphes, où s’estans enquis de ceux qui avoient esté les autheurs de sa
mort
, ils en firent la vengeance eux-mesmes.
XV. La
mort
et le Malheureux.
La femme qui fit pendre son mari De un humme cunte li escriz que
mort
esteit e enfuïz ; sa femme demeine grant dolur [d
endum la u cil fu : si n’ert jamés aparceü. Deliverer deit hum par le
mort
le vif dunt l’em ad [tant] cunfort. » Par iceste
Chambry 78 Chambry 78.1 Γέρων καὶ θάνατος — Le vieillard et la
mort
. Γέρων ποτὲ ξύλα κόψας καὶ ταῦτα φέρων πολλὴν
à faire. Fatigué par la marche, il déposa son fardeau et il appela la
Mort
. La Mort parut et lui demanda pour quel motif il
Fatigué par la marche, il déposa son fardeau et il appela la Mort. La
Mort
parut et lui demanda pour quel motif il l’appelai
té cru. Ils triomphoient encor sur cette maladie. L’un disoit, Il est
mort
, je l’avois bien prévû. S’il m’eust cru, disoit l
e moment où son mari engourdi par l’ivresse était insensible comme un
mort
, le chargea sur ses épaules, l’emporta au cimetiè
porte ? » dit l’ivrogne. « C’est moi qui viens apporter à manger aux
morts
», répondit la femme. Et lui : « Ne m’apporte pas
er tout le monde.
Les planches qu’on suspend sur un leger appuy,
La
mort
aux Rats, les Souricieres,
N’estoient que jeux a
les n’osoient sortir ; qu’il avoit beau chercher ;
Le galand fait le
mort
; et du haut d’un plancher
Se pend la teste en b
s hautes instructions des Philosophes, qui disposent au mespris de la
mort
, et à la souffrance des calamitez. Il y en a bien
us les matins de la fragilité de leur nature, en portant une teste de
mort
dans leur chambre. Ils ne sont pas si prevoyants
n estre. C’est que la pluspart des afflictions, ou nous envoyent à la
mort
, ou nous en approchent, ou du moins elles nous en
ces choses, proposons-nous sans cesse devant les yeux l’exemple de la
mort
, la fragilité de nos jours, et l’inconstance de l
y à plusieurs Monarques ses imitateurs, qui eurent à peine apres leur
mort
autant de lieu qui leur en falloit pour leur sepu
a Meute en fait curée. Il luy fut inutile De pleurer aux Veneurs à sa
mort
arrivez. Vraye image de ceux qui profanent l’azil
ster, d’embrasser, et de convier à la table ceux de qui lon medite la
mort
. Pour mieux en oster la desfiance, on met jusqu’a
ner par la senteur d’un bouquet, rendant par ce moyen coupables de la
mort
d’autruy les fleurs, qu’on peust appeller d’aille
rables, que de se vouloir servir de la saincte Hostie, pour donner la
mort
à leurs Ennemis, en mesme temps que Dieu se donno
re Idiot, avec cét infidelle animal ? Ne crains-tu pas d’avoir mis la
mort
dans ton sein ? Si tu as ouy dire que les Viperes
s enfants qui s’opposent méchamment à leurs peres, et qui desirent la
mort
de celuy qui les a mis au monde, voire mesme qui
qu’il demeura long-temps enfermé dans un sepulchre, à la maniere des
morts
, jusques à ce qu’on eust encore besoin de son sça
ble à propos d’un homme que la découverte d’un trésor met en péril de
mort
.
r mettre Apollon en défaut. Apollon reconnut ce qu’il avoit en teste.
Mort
ou vif, luy dit-il, montre-nous ton moineau, Et n
82 Mi 93 Ml 77 Mm 74. Un médecin soignait un malade. Celui-ci étant
mort
, le médecin disait aux gens du cortège : « Cet ho
’il s’était abstenu de vin et avait pris des lavements, ne serait pas
mort
. — Hé ! mon bel ami, reprit l’un d’eux, ce n’est
saillir le Loup, et fit si bien qu’il le tua, tellement que par cette
mort
le Renard demeura Maistre, et de la taniere, et d
t vertueux, ou bien fortunez, et subsiste opiniastrément jusques à la
mort
. Bref, il n’y a point, comme dit Horace, de pire
it user d’un charitable advis envers eux, pource qu’il n’y a point de
mort
plus cruelle que la violence de ceste peste : Aus
eurtriere comme la Parque, maigre comme la Phtisie, affreuse comme la
Mort
, injuste comme l’Ambition, et surveillante comme
ps. A quoy toutesfois les contre-disants auroient moyen d’objecter la
mort
de Caton, et alleguer que les grands courages aym
veritablement Sage, la plus terrible des choses humaines, qui est la
mort
, passera en son endroict pour indifferente, et me
égalité ? Estoit-il blâmable du vice des lâches, luy qui souffrit la
mort
avecque tant de mépris, qui se mocqua de toutes l
tes les ayant rencontrés leur demandèrent où était leur âne. « Il est
mort
, dit-il ; mais il reçoit autant de coups qu’il en
s defendïums vers cest humme, quë a grant tort nus ad tuz pris e jeté
mort
. » Pur ceo dit hum en repruver : plusurs se leiss
des méchants est propre à causer les plus grands dommages et même la
mort
. Chambry 318.2 Aliter — Autre version. Π
quelque temps, pour subir ensuite un changement de fortune et même la
mort
.
émoigna qu’il l’estoit encore à ce besoin, car au lieu de le mettre à
mort
, il le tint si bien caché dans un tombeau, où il
e temps apres Nectenabo Roy des Egyptiens, ayant sçeu qu’Esope estoit
mort
, escrivit incontinent une lettre au mesme Lycerus
devenir libres, voire mesme ils ne le deviennent jamais que par leur
mort
. Les miserables languissent sous la volonté d’aut
vices immortels ont esté cruellement bannis, voire quelquesfois mis à
mort
par l’ingratitude de leurs Peuples. Les hommes ne
est bien aysé de trouver un pretexte apparent, quand on a conclud la
mort
de l’Innocent. Il a beau dire des raisons valable
qui se figure un charitable pretexte du bien public, pour conclure la
mort
des Innocents avec la satisfaction des Peuples.
quand chacun d’elles Ne possederoit plus sa contingente part. Le Pere
mort
, les trois femelles Courent au Testament sans att
à volonté. Si mieux n’aime la Mere en créer une rente Dés le decés du
mort
courante. La chose ainsi reglée, on composa trois
ui boirait le premier, et de la querelle ils en vinrent à une lutte à
mort
. Mais soudain s’étant retournés pour reprendre ha
i que dedenz l’of ot enbatu trestut sa force e sa vertu ; tost sereit
mort
, s’il fust brusez. Quant li dragun fu esloinez, s
vre. Le renard lui répondit : « Plût aux dieux que tu déchirasses les
morts
, et non les vivants ! » Cette fable démasque les
cét Oyseau ravisseur ne luy conseille pas d’attendre à l’heure de sa
mort
aucun bon office des Dieux, apres les avoir offen
n arbre, qui panchoit sur l’eau, voyant la pauvre Fourmy en danger de
mort
, rompit incontinent avecque son bec un rameau de
au Ciel estoit voisine,
Et dont les pieds touchoient à l’Empire des
Morts
.
pié le fiert sus le piz ; de l’autre part vient li gupilz, as denz le
mort
par les oreilles. Dit li leüns : « Jeo vei mervei
bord. L’Asnier l’embrassoit dans l’attente D’une prompte et certaine
mort
. Quelqu’un vint au secours : qui ce fut, il n’imp
sa aleine quei li sembla. La dolente volt meuz mentir que pur verité
mort
suffrir : dit li que plus süef odur ne senti [unc
ant li dist. Ne sot li lus qu’il en fesist, kar il nel poeit treire a
mort
s’il ne li vousist fere tort. En sun lit malade s
que ce soit de précieux : c’est un petit grain de blé qui a causé ma
mort
. » Cette fable s’applique à ceux qui, pour un pro
dix ans de vie. Soyons bien beuvans, bien mangeans, Nous devons à la
mort
de trois l’un en dix ans.
on la traduisit en justice, et ses accusateurs la firent condamner à
mort
. En la voyant emmener du tribunal, un quidam lui
ee lur enveia une coluvre grandë e fort, que tuz les devore e treit a
mort
. Tutes furent en grant turment ; dunc crierent pl
grange entrer. Li vileins ad ses engins fet, les muissuns ad pris e a
mort
tret. Dunc tencerent a l’arundele que ele lur ot
par la seule lascheté, qui neantmoins de soy n’est pas punissable de
mort
, mais bien d’infamie. Au contraire, ceux qui cons
tre la force. Il s’en treuve beaucoup qui surmontent la crainte de la
mort
, mais peu qui ne cedent au charme persuasif de la
rir ; Qu’au reste, la possession en est necessairement limitée par la
mort
joinct qu’on ne les garde pas tous-jours jusques
telligence depuis qu’on se mesle d’aymer, qui ayt continué jusqu’à la
mort
? Et quand mesme cela seroit, ceste durée, quelqu
? Est-ce qu’elle est de longue durée, à cause qu’elle survit à nostre
mort
? Mais je trouve l’une et l’autre de ces excuses
ns ; C’est asseurément une tres-petite chose qui dure ; mais apres la
mort
ce n’est du tout rien. On a beau se picquer de re
utes les satisfactions de l’estomac, mais je suis toujours près de la
mort
, en combattant les ours et les lions. » Alors les
dessein des Rats, et ne l’eust pas plûtost découvert, que faisant le
mort
, il se pendist par les pieds de derriere à une pe
par sa fourbe l’accord.
Elle grimpa chez l’Aigle, et luy dit : Nôtre
mort
, (Au moins de nos enfans, car c’est tout un aux m
’autre, plus froid que n’est un marbre, Se couche sur le nez, fait le
mort
, tient son vent ; Ayant quelque part oüy dire Que
, les suriz revindrent manger ; cele fu murne e en dolur, ki ot eü de
mort
poür. Sa cumpaine la regarda, par grant duçur li
; si elle vient de ta lascheté, c’est une action qui ne merite pas la
mort
, mais une infamie perpetuelle, si bien que pour l
en pareil inconvenient ; A cela je responds, qu’un poltron executé à
mort
, est enlevé hors de la presence des Vivants, et n
t. Quant à toi, tu sens mauvais, aussi bien de ton vivant qu’après ta
mort
. » Cette fable montre que les orateurs avisés tou
que voyant la Cigale, “ô homme”, luy dit-elle, “ne me donne point la
mort
: Je ne fais aucun dommage aux blez, et ne t’offe
ous noyez vos charmes ? Puisqu’il est des vivants, ne songez plus aux
morts
. Je ne dis pas que tout à l’heure Une condition m
en que aval* l’ewe n’est pas alee, od reddur n’est mie turnee ; en sa
mort
ne feïst ele mie ceo que ne vot fere en sa vie. I
nations Asiatiques. Ces Ambitieux virent finir leur gloire avant leur
mort
, et treuverent qu’elle n’estoit pas mesme de la d
ceux des Particuliers, n’y en a-t’il pas quantité d’imparfaits par la
mort
de leur Autheur, entre lesquels il me suffira de
luy fit donc son procez, et sa déposition ouye, il fut condamné à la
mort
. Comme on le menoit au gibet, ayant pris garde à
à l’advenir : de maniere que je ne serois point mené maintenant à une
mort
si honteuse ». Discours sur la huictante-deuxie
e te revêtir de sa peau toute chaude. » Le loup fut incontinent mis à
mort
, et le renard dit en riant : « Il ne faut pas exc
un de ces sauts dont elle a l’habitude, elle lui échappa et évita la
mort
. Alors l’athlète dit en soupirant : « O Héraclès,
;
Enfin mainte et mainte machine
Qui causera dans la saison
Vostre
mort
ou vostre prison.
Gare la cage ou le chaudron.
urir, du moment que je vois mourir avec moi celui qui est cause de ma
mort
. » Cette fable montre qu’on supporte facilement l
répondit-il, parce qu’ils ont bu l’eau du Léthé. Mais dernièrement la
Mort
et Hadès faisaient de terribles menaces contre to
qui bourdonne ; s’il pénètre dans le conduit de mon oreille, je suis
mort
. » Alors le lion se dit : « Qu’ai-je encore besoi
va ainsi qu’à deux reprises, en changeant de nom, elle se sauva de la
mort
. Cette fable montre qu’il ne faut pas s’en tenir
e point elle qui démolit les citez ? elle qui est souvent cause de la
mort
des hommes ? elle qui est la source des mensonges
y qui tâcha d’unir tous ses enfans. Un Vieillard prest d’aller où la
mort
l’appelloit, Mes chers enfans, dit-il, (à ses fil
quelque coin, bêchèrent profondément tout le sol de la vigne après la
mort
du père. De trésor, ils n’en trouvèrent point ; m
us haut. L’Escarbot prend son temps, fait faire aux œufs le saut : La
mort
de Jean Lapin derechef est vangée. Ce second deüi
it : « Assez, l’homme ; car il dépend de toi que ce que tu tiens soit
mort
ou vivant. » Cette fable montre que la divinité d
la première. « La proue, » dit le pilote. « Alors, reprit l’homme, la
mort
n’a rien de triste pour moi, si je dois voir mon
σιν. Codd. Pa 138 Pb 141 Pc 79 Pg 94 Ma 97. Un lion, qui tramait la
mort
d’un taureau énorme, projeta de s’en rendre maîtr
omme les autres. O la belle et honnorable fin d’un si grand homme ! O
mort
bien digne de la vie de Tamberlan ! Il ne pensoit
, s’escria-t’il d’une voix debile, « peu s’en est falu que je ne sois
mort
de froid ». « Tant mieux », adjoûta ce beau Docte
rt de l’antre un Lion grand et fort. Le Pâtre se tapit, et dit à demy
mort
, Que l’homme ne sçait guere, helas ! ce qu’il dem
bon droict aussi sept Villes fameuses débatirent entr’elles apres sa
mort
, l’honneur de sa naissance et consacrerent des ho
perdit pour cela, ny sa belle humeur, ny la raillerie à l’heure de sa
mort
, quoy qu’il rendit l’esprit sous un Arbre, à faut
, et je ne me suis pas aperçu que je devenais moi-même la proie de la
mort
. » C’est ainsi qu’en ourdissant des embûches à so
u, elle s’écria : « Puissiez-vous, méchants loups, périr tous de male
mort
, puisque, sans avoir souffert de nous aucun mal,
uille enchaînée suivit et servit, elle aussi, de dîner au milan. Même
mort
, on peut se venger ; car la justice divine à l’œi
sur le point d’être pris, se laissa tomber sur le sol et contrefit le
mort
. L’ours approcha de lui son museau et le flaira p
euple, afin de le détourner des meschantes actions, pource qu’en leur
mort
il y a peu de gents interessez, et que l’executio
grimpa à une cheville de bois et, s’y étant suspendu, il contrefit le
mort
. Mais un des rats sortant la tête pour regarder,
omit aux dieux de leur sacrifier cent bœufs, s’ils le sauvaient de la
mort
. Les dieux, voulant le mettre à l’épreuve, lui fi
vroit pour jamais destourner par son exemple, veu qu’il courust à une
mort
certaine, pour s’acquitter de la promesse qu’il a
l se treuva si bien reduit dans une Cisterne, qu’il seroit sans doute
mort
de sa main, si le vertueux jeune homme n’eust mod
r l’incommodité de la vieillesse, et sont contraints de souhaitter la
mort
pour les calamitez de leur vie. Finalement la Fou
é. Car, dit-elle, je ne suis point sujette à estre chassée, ou mise à
mort
dans les Palais. Je n’achepte point si cher une c
mbre, qui s’eschappe en un instant de nous, et laisse au poinct de la
mort
tous ceux qui l’ont pour suyvie, privez de la vra
le plus asseuré consolateur que nous ayons, et devant et apres nostre
mort
. Car tous les hommes qui ont fait estat de nous,
coûpables les Meres Lacedemoniennes, qui livroient elles mesmes à la
mort
ceux de leurs Enfants, qui avoient commis quelque
Et le Corinthien Timoleon ayant acquis la liberté à sa Patrie, par la
mort
de son propre frere, demeura jusqu’à l’âge de qua
ourtisane Hermie : Ciceron manqua de cœur en sa vie, et Seneque en sa
mort
. Bref, il n’y a point de si grands hommes dont le
tres-expressément à ses Enfans, lors que se voyant à l’article de la
mort
, il les asseura que le vray moyen de se maintenir
sai tres bien de fi, quant le berz verras devant tei, u tes enfes fu
mort
par mei, que de mei t’estut remembrer ; tu ne me
ps terribles, tant qu’enfin, pris de vertige, ils s’abattirent à demi
morts
. Un renard, qui passait, les voyant énervés, et l
tout de mesme donna plus de preuves de sa ferocité dans le lict de la
mort
, qu’il n’en avoit donné auparavant, jusques à fai
ntiers dans leurs ouvrages, jusques à s’accommoder des inventions des
morts
, affin que de ces lumieres qui semblent esteintes
rbe si pernicieuse à l’Estat d’Athenes, il fut resolu de l’executer à
mort
. Mais à mesme temps qu’il devoit perdre la vie, l
reste maintenant qu’à faire voir que les riches sont plus sujets à la
mort
violente que les pauvres : ce que je monstreray s
e que je monstreray succinctement par ceste division. Telle espece de
mort
nous peut estre donnée par les grands, par les pe
apprehende des châtiments, et l’autre espere des recompenses apres la
mort
, et ne craint aucun supplice durant sa vie. L’un
er d’avantage ? Chose estrange ! il faudra qu’il endure patiemment la
mort
, et il s’affligera pour la mauvaise action d’un s
gemissements dans la basse court, et vid un peu apres entrer le corps
mort
de son fils, qu’on apportoit en la chambre. Elle
t alleguer pour sa deffense, veu que s’il avoit à se precipiter à une
mort
certaine, pour ne voir le Peuple Romain en subjec
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