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1 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXXVIII. De l’Esprevier, et de la Colombe. »
eint ceste Fable sans sujet, puis que nous voyons d’ordinaire dans le monde que les meschants sont punis, et les gens de bien
yeux depuis le commencement jusques à la fin sur toutes les choses du monde , et nous trouverons qu’une nation usurpatrice, a
ques chez les mesmes Perses, et les Romains ne vengerent-ils point le Monde de la domination des Grecs ? Tout cela neantmoins
teur, ny moins blasmable que luy. Venons maintenant au dernier âge du monde , et voyons s’il est exempt de mesme rencontre. Le
2 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XLIV. De la Forest, et du Paysan. »
is qu’elle se verifie presque par l’induction de toutes les choses du monde . Le Paysan baille luy-mesme l’argent dont le Sold
nt entierement, et qui mettent dans le tombeau celuy qui les a mis au monde . La mesme chose arrive entre les Chicaneurs, qui
que les interests sont partagez. C’est pourquoy dans les affaires du monde , il faut du moins prendre garde à ne dire, ou à n
3 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXII. Du Loup, et de la Truye. »
nous pourroit estre proffitable d’ailleurs. Car encore que l’homme du monde qui a le plus d’habitude au vice, ne soit pas inc
mitié des Vicieux, bien qu’elle leur semblast étre profitable dans le monde , et reputé leur loüange à blasme, comme fist un a
4 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXXI. Du Dieu Mercure, et d’un Charpentier. »
n’est autre chose qu’un outil pour en user, et que tous les biens du monde non plus ne sont considerables, que tant qu’ils s
’il y a entre la dignité de nostre estre, et la bassesse des biens du monde  ; puis par la raison mesme de l’usage et de l’acc
r. Ce qui toutesfois ne semble pas tousjours vray dans le commerce du monde , puis que nous voyons une infinité de gents mal t
nedictions. Que si nous les voyons bien avant dans les prosperitez du monde  ; s’ils sont environnez d’une suitte de gens serv
5 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « AU LECTEUR. Sur le sujet des Fables. »
maniere inefable ; et par Saturne le premier esprit Angelique, ou le monde exemplaire, selon la doctrine du mesme Platon, et
ismegiste. En suite de cela, ils adjoustent la generation de l’ame du monde , qu’ils appellent Jupiter, entant que par sa lumi
pierrerie. J’obmets que ceste fable se peut encore expliquer du petit monde , à sçavoir de l’Homme, en qui sous les noms de Ce
nchantez par la bonne opinion qu’ils ont d’eux-mesme, ne sont dans le monde que des Plantes inutiles, Dieu nous ayant fait na
des Idées sans nombre sont joinctes à la Nature ; et celle de ce bas monde , qui est tres-estroicte, bien que composée de div
6 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre premier. — III. La Grenoüille qui se veut faire, aussi grosse que le Bœuf. » p. 376
approchez point. La chetive pecore S’enfla si bien qu’elle creva. Le monde est plein de gens qui ne sont pas plus sages : To
7 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre sixiéme. — XVI. Le Cheval et l’Asne. » p. 181
XVI. Le Cheval et l’Asne. En ce monde il se faut l’un l’autre secourir. Si ton voisin v
8 (1692) Fables choisies, mises en vers « A monseigneur, le dauphin. »
les Hommes. Illustre Rejetton d’un Prince aimé des Cieux, Sur qui le Monde entier a maintenant les yeux, Et qui faisant fléc
9 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre quatriéme. — X. Le Chameau, et les Bastons flotans. » p. 195177
alot ; Enfin bâtons flotans sur l’onde. J’en sçais beaucoup de par le monde A qui cecy conviendroit bien : De loin c’est quel
10 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XCIV. Du Taureau, et du Bouc. »
e la mauvaise fortune. Ils vous tiennent noircis de tous les vices du monde , si vous ne possedez hautement la bonne volonté d
rsecutent en nostre affliction, qui sont par consequent les hommes du monde que nous devons le plus apprehender, à cause que
11 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXVIII. Du Berger, et du Loup . »
aussi peu de jugement, que s’il eût apporté la meilleure nouvelle du monde . Dequoy le menu peuple irrité sur la croyance qu’
des choses imaginaires. Mais pleust à Dieu que tous les mensonges du monde fussent aussi solides, et aussi utiles que ceux d
enter, qu’Esope le fût à les faire, je ne croirois pas qu’il y eût au monde un meilleur ouvrage que celuy-cy. Car il n’est po
12 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CIX. De la femelle du Singe, et de ses deux Enfants. »
ceux qu’ils ont traicté trop durement en sont mieux fortunez dans le monde , et mesme plus vertueux. Je verifieray ces deux p
s ainsi, bien que toutesfois cela ne les empeschât point de mettre au monde de fort vigoureux enfans, chez qui la santé flori
accoustument aux delicatesses les enfans qu’ils viennent de mettre au monde  ? Est-il possible de leur faire hayr une vie oysi
eux vallu pour telles femmes, d’avoir esté steriles, que de mettre au monde des Miserables abandonnez à toutes les delicatess
13 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE C. Du Pescheur, et d’un petit Poisson. »
and et advantageux qu’il puisse estre. Le Soldat le plus ambitieux du monde ne laissera pas en arriere une charge de Capitain
ous conduit vostre fureur precipitée ? Y a-t’il quelque chose dans le monde où vous trouviez assez de charmes pour la prefere
venons à vos autres passions. Qu’est-ce qui vous charme tant dans le monde  ? Est-ce l’amour d’une femme ? O miserable ! vous
e tant de milliers de personnes, qui ont vescu depuis la naissance du monde , non seulement en Europe, mais dans les Royaumes
vraye Gloire n’est perdurable qu’au Ciel, et par consequent celle du monde n’est à proprement parler qu’une ombre, et une fu
es que Dieu nous a faictes, au prix desquelles toutes les douceurs du monde ne sont qu’amertume.  
14 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre cinquiéme. — XI. La Fortune et le jeune Enfant. » p. 174
à ces mots. Pour moy j’approuve son propos. Il n’arrive rien dans le monde Qu’il ne faille qu’elle en réponde. Nous la faiso
15 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CX. Du Renard, et du Leopard. »
revenir, joinct qu’encore qu’il n’y ait que trop de personnes dans le monde qui souhaittent plus ardemment la possession d’un
16 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre premier. — XI. L’homme, et son Image. » p. 
t sans avoir de rivaux,
 Passoit dans son esprit pour le plus beau du monde . 
Il accusoit toûjours les miroirs d’estre faux,

17 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre premier. — XII. Le Dragon à plusieurs testes, et le Dragon à plusieurs queuës. » p. 
sens
 Luy dit : Je sçais par renommée 
Ce que chaque Electeur peut de monde fournir ;
 Et cela me fait souvenir
 D’une avantu
18 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE V. Du Chien, et de l’Ombre. »
e chez Homere ; et finallement de la pluspart des vaillants hommes du monde , qui ont bien souvent perdu la vie et l’honneur p
s voluptez sensuelles : D’autres l’oublient, pour les grandeurs de ce monde  : Certains, pour un desir de vengeance : D’autres
19 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre sixiéme. — XVIII. Le Chartier embourbé. » p. 291
Il invoque à la fin le Dieu dont les travaux Sont si celebres dans le monde . Hercule, luy dit-il, aide-moy ; si ton dos A por
20 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE J. Du Coq, et de la pierre precieuse. »
que j’aymerois mieux un seul grain d’orge, que toute la pierrerie du monde  ». Discours sur la premiere Fable. Encore qu
Platon appellent nostre souverain bien, et par consequent la chose du monde qui est le plus à priser. Or comme elles surpasse
21 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE III. Du Rat, et de la Grenoüille. »
à ce poinct d’aveuglement, que d’appeller à leur ayde la personne du monde , qui leur doit estre la plus suspecte ? Ce fut de
x modernes, et dire que la puissance du Turc en toutes les parties du monde , et particulierement en Europe, ne vient que de l
22 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre sixiéme. — XIX. Le Charlatan. » p. 
XIX. Le Charlatan. Le monde n’a jamais manqué de Charlatans. Cette science de
23 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXXIX. Du Loup, et du Renard. »
C’est elle-mesme qui a donné la source aux plus grandes inimitiez du monde , qui a mis mal le pere avec les enfants, la fille
ensibles amertumes ? Mais quant à l’Envie, elle est la seule chose du monde qui n’est susceptible d’aucun repos, ny d’aucune
nous donner à cognoistre le grand pouvoir que ceste Fureur a dans le monde , et combien elle y est amplement establie. Que si
24 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XLV. Du Loup, et du Chien. »
vec des advantages extrêmes, la preferant à la plus delicieuse vie du monde , si elle est accompagnée de sujetion. Or n’entend
ute sorte d’affranchissement, veu qu’il ne se trouve personne dans le monde qui n’y soit avec quelque dépendance, voire mesme
oustumes du pays qu’il habite ; la Mort exerce son Empire sur tout le Monde . La Fortune a le mesme droict parmy nous, autant
25 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — En quel temps Esope composa ses Fables. Chapitre XXV. »
e disputer avecque les Philosophes. Comme il s’en alloit ainsi par le monde , il arriva en Babilone, et y donna de si belles p
26 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre quatriéme. — XXI. L’œil du Maistre. » p. 492
le Maistre entre et vient faire sa ronde. Qu’est-ce-cy ? dit-il à son monde . Je trouve bien peu d’herbe en tous ces rateliers
27 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE VIII. Du Laboureur et du Serpent. »
istoires qu’on a veu arriver par l’Ingratitude, depuis la creation du Monde jusques à nos jours. Les Annales sont toutes plei
ment à leurs peres, et qui desirent la mort de celuy qui les a mis au monde , voire mesme qui les a comblé de de bien-faits, c
28 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXIX. Du Renard, et de la Cigongne. »
qu’on n’ait quelque prise sur eux, puis que nul n’est parfaict en ce monde , et que chacun a un endroit par où il est sensibl
ocqueur. Ce qui procede, sans doute, de ce que toutes les affaires du monde ayant deux faces, comme ces Rusez peuvent deçevoi
29 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE L. Du Renard, et des Chasseurs. »
iserable, contre qui j’ay plus de haine que contre tous les hommes du monde , joüy à ton ayse des fruicts de ma loyauté ». Il
mmes, et qu’ils eschappent ordinairement des plus visibles dangers du monde , lors qu’ils sont sous la protection du Ciel. Qua
30 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 195 » pp. 257-257
g 5 Ch 80. Un renard reprochait à une lionne de ne jamais mettre au monde qu’un seul petit. « Un seul, dit-elle, mais un li
31 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre sixiéme. — XXI. La jeune Veuve. » p. 
lutost par la verité. L’Epoux d’une jeune beauté Partoit pour l’autre monde . A ses costez sa femme Lui crioit : Attends-moy,
32 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LI. Du Paon, et du Rossignol. »
; et pour le dire en un mot n’est-elle pas également Nature à tout le Monde  ? Cela est tellement vray, que si l’on prend la p
il aura une tranquilité d’humeur, preferable à tous les agréements du monde . Ce que les Poëtes nous ont tres-bien representé
33 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XCII. De deux Amis, et de l’Ours. »
plus que les precedents, et la Cour plus que tous les autres lieux du monde . Sur quoy il seroit à propos de se priver de la c
qu’aujourd’huy mesme il s’en trouve assez, à qui toutes les choses du monde sont de petite consideration, à comparaison de le
34 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 308 » pp. 218-218
Ch 122 Mc 92 Pb 215 Pb 139 Ma 135. Les guenons, dit-on, mettent au monde deux petits ; de ces deux enfants elles chérissen
35 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — Du Pays, et de la condition d’Esope. Chapitre J . »
cellente s’est employée à nous mettre par écrit l’estat des choses du monde , et leurs naturelles revolutions, affin d’en pouv
36 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre premier. — VIII. L’Hirondelle et les petits Oyseaux. » p. 39
er comme nous les deserts et les ondes,
 Ny d’aller chercher d’autres mondes .
 C’est pourquoy vous n’avez qu’un party qui soit
37 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre premier. — XVI. La mort et le Buscheron. » p. 60
, il songe à son malheur.
 Quel plaisir a-t-il eu depuis qu’il est au monde  ? 
En est-il un plus pauvre en la machine ronde ?
38 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XX. Des Colombes, et du Faucon leur Roy. »
tiere d’eslection, n’a pas laissé d’estre commune à divers Peuples du monde , comme aux Agrigentins, lors qu’ils mirent Phalar
de l’avantage par dessus nous ; Car ils vivent dés le commencement du monde dans les mesmes regles, et relevent des mesmes pr
39 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CVII. Du Taureau, et du Rat. »
la Nature ayant donné à tous les animaux dequoy se contenter dans le monde , et dequoy s’empescher de la violence et de l’opp
de Thesée, son glorieux Imitateur, qui s’en alloient tous deux par le monde avecque des armes, pour châtier les meschants, et
40 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 83 » pp. 42-42
ure. Il les fit venir et leur dit : « Mes enfants, je vais quitter ce monde  ; mais vous, cherchez ce que j’ai caché dans ma v
41 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — De la response qu’Esope fist à un Juge. Chapitre XVII. »
Xanthus de s’y acheminer. Mais comme il y fust arrivé, y trouvant du monde à la foule, « Qu’est-cecy », luy dit-il, « ô ment
42 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXV. Du Renard, trahy par le Coq. »
pour n’en tirer sa revenche ? Certes, il n’y a point de Vertu dans le monde qui soit si grande, que de rendre le bien pour le
43 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre quatriéme. — XXII. L’Aloüette et ses petits, avec le Maistre d’un champ. » p. 325
st-à-dire environ le temps Que tout aime, et que tout pullule dans le monde  ; Monstres marins au fond de l’onde, Tigres dans
44 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXIV. D’un vieil Chien, et de son Maistre. »
’estre payez d’ingratitude, et de risée, et encore par la personne du monde , qu’ils ont le plus obligée. Mais ce ne sont pas
45 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LIII. Du Cerf, et du Cheval. »
ire que le riche devenu pauvre se rend tellement esclave des biens du monde , qu’il est esperonné d’une perpetuelle avarice, r
46 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXII. Du Chat, et du Coq. »
on plus que luy. Car comme il n’est point d’homme si vertueux dans le monde , en la vie duquel il n’y ait tous-jours quelque c
47 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XCVI. Du Paon, et de la Gruë. »
de son costé ; Ainsi nostre vray Pere celeste nous ayant produits au monde , pour nous faire du bien comme à ses legitimes En
48 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXXIII. D’un Homme qui avoit deux femmes. »
e. L’extrême inégalité des deux partis paroist clairement aux yeux du monde  ; mais ce que la femme a d’honneur et de fidelité
e soient ny trompez de leurs femmes, ny jaloux d’elles, ny mocquez du monde , tout cela n’empesche pas qu’il n’y ait d’autres
le faire. Mais quelle consideration y a-t’il assez puissante dans le monde , pour nous faire resoudre à espouser un corps imp
49 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — La response d’Esope à un Jardinier. Chapitre IX. »
pour les uns et pour les autres. Car elle ayme ceux qu’elle a mis au monde , et ne se lasse jamais du soing qu’elle prend à l
50 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XI. De l’Aigle, et de la Corneille. »
en voyons-nous de pareilles advantures arriver tous les jours dans le monde  ! Combien d’ames, que leur probité rend trop cred
51 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XIV. Du Lion affoibly de vieillesse. »
il a esgorgé, l’autre sa mere, et ceux qu’il a le plus cheris dans le monde . Cependant, ses premiers amis qui le voyent affli
52 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXVI. Du Chévreau, et du Loup. »
aisonner pour conclure, et pour le peu de pratique qu’ils ont dans le monde , qui ne leur a permis encore de cognoistre les in
53 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XCV. Du Singe, et de ses Enfans. »
us sommes susceptibles de telles foiblesses, et combien les choses du monde nous sont déguisées, quand nous les voyons par le
54 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CI. De l’Avare, et de l’Envieux. »
que l’on a veu commettre à milliers. Tesmoins les Peuples du nouveau monde , qui n’ont que trop éprouvé à leur dommage combie
, qu’avoir des richesses c’est avoir des ennemis, et que les biens du monde ne sont pas aymables pour l’amour d’eux, mais seu
st pas d’abord si Philosophe, ny si Vertueux, mais que venant dans le monde , à dessein d’estaller ses meditations, et charmer
yage pareil, et ne t’embarrasse point d’une denrée inutile en l’autre monde . Quand nous avons dessein d’aller en quelque Roya
, et qu’ils ne maudissent point la memoire de ceux qui les ont mis au monde . Mais combien seroit-il plus à propos de leur tra
55 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXVIII. Du Chien envieux, et du Bœuf. »
sa definition, il suffira de conclure, qu’il n’y a point de crime au monde si pernicieux, ny si des-agreable à Dieu, que cel
56 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE IV. Du Cerf, et de la Brebis. »
sme : A Dieu, pource qu’en la distribution qu’il a faite des biens du monde , il ne nous a pas rendu possesseurs des nostres p
57 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXI. Du Larron, et du Chien. »
avec des presents, pour cognoistre en quelle estime elle est dans le monde , et juger par ses déportements passez, si elle es
58 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXXII. De la Mouche, et du Chariot. »
la legitime cause de tout ce qu’il y a de bien et d’honneste dans le monde  ; Encore, dis-je, qu’ils soient tachez presque to
59 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LV. Du Vautour, et des autres Oyseaux. »
tes, violant meschamment le droict d’hospitalité, qui est la chose du monde la moins violable. Ceste Perfidie est une marque
60 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CXVIII. De l’Ours, et des Mouches à Miel. »
que d’acheminer les hommes à la Vertu, combien que je sois l’homme du monde le moins Vertueux. Toutesfois je m’ose promettre
61 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre troisiéme. — FABLE I. Le Meusnier, son Fils, et l’Asne. » p. 721
 ?
 Prendre employ dans l’Armée ? Ou bien charge à la Cour ?
 Tout au monde est mêlé d’amertume et de charmes. 
La guerre a s
62 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XCIX. Du Sapin, et du Buisson. »
sible, au lieu que la mediocrité est une chose commode à la nature du monde , et particulierement à celle des hommes. Que si l
r s’en abstenir ? Viendrons-nous maintenant à l’orgueil ? Y a-t’il au monde une plus grande ostentation que celle des Riches 
63 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXX. Du Loup, et de la Teste peinte. »
lque chose d’excellent et de grand par dessus tout ce qui est dans le monde  : Or que la beauté du corps nous rende semblables
64 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXI. Du Renard, et du Bouc. »
z bien estranges, et d’où ils ne sortent quelquefois qu’en sortant du monde . Ainsi les Amants, à qui toute entreprise semble
65 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXIV. De l’Homme, et d’une Idole. »
esprit assez fortifié contre la corruption qu’apportent les biens du monde . Or soit qu’ils le fissent, pour ce qu’ils appreh
66 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CII. De l’Enfant, et du Larron. »
us ne le devriez pas destourner. C’est un Enfant que vous avez mis au monde  ; Il n’est donc pas raisonnable que vous en desir
67 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CVIII. D’un Oye, et de son Maistre. »
s parties de l’Europe, sans mettre en compte la domination du nouveau monde . Ce qui procede, à ne point flatter, des empesche
68 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXIII. De l’Enfantement des Montagnes. »
n de ce sujet, à sçavoir, à la vanité des plus grandes entreprises du monde . Elle est telle, sans mentir, qu’elle ne pouvoit
69 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXXIV. Du Singe, et du Renard. »
et de se faire Roys eux-mesmes, par une maniere de tyrannie. Mais le monde se raffinant peu à peu, commença d’avoir en haine
70 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXIII. De l’Arbre, et du Roseau. »
fficieux, et qui a dessein de faire quelque chose pour le commerce du monde , comme ont fait autresfois plusieurs hommes extra
71 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXXII. D’un Enfant, et de sa Mere. »
vous estonnez point si j’ay arraché l’oreille à celle qui m’a mis au monde , puis qu’elle est cause que l’on m’en oste aujour
72 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXXV. De la Nourrice, et du Loup. »
La femme ne vaut rien pour soy, ny pour personne, Et si quelqu’une au monde est bonne aucunement, Je ne sçay quant à moy par
73 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — Du present fait à la maistresse de Xanthus. Chapitre XII. »
eront, Car alors un chacun d’eux redemandera ce qu’il possedoit en ce monde  ». Ceste response pleust aux Escoliers de Xanthus
74 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XIII. Du Corbeau, et du Renard. »
destruict entierement les Vertus de l’ame, et ne craint rien tant au monde , que de voir le Prince à qui il s’addresse, vertu
75 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXI. De la Fourmy, et de la Cigale. »
sse accompagnée de pauvreté, aussi ny a-t’il rien de si bien seant au monde qu’une laborieuse jeunesse. Esope nous represente
76 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XCVII. Du Tygre, et du Renard. »
ttes, ils firent teste fort longtemps à la plus victorieuse nation du monde , et ne cederent à la fin que par une espece d’opp
77 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXXIII. De la Fourmy, et de la Mouche. »
ny à objecter. Premierement elle s’advoüe moins noble à l’opinion du monde , que n’est la Mouche. Mais elle n’est pas moins n
78 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XL. De l’Asne, et du Cheval. »
i vont à contre-vent, et à l’ayde de la Bouline ; ainsi les hommes du monde , à qui la Fortune rit de toutes parts, sont bien
79 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CXI. De Venus, et d’une Chatte. »
en une femme, estre les premiers à la loüer sur toutes les choses du monde  ; et cela pour ceste seule raison, qu’elle leur a
80 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — De quelle façon Esope nourrit, et dressa quatre Poussins d’Aigle. Chapitre XXVIII. »
dont les enfans de nostre pays rendroient raison. Le Temple c’est le Monde , le pilier c’est l’An, les villes sont les Mois,
81 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CIV. De la Corneille, et de la Cruche. »
e aussi different des autres Creatures, puis qu’il n’y a rien dans le monde qui ne soit composé de genre, et de difference. C
ct tous les effects, qui nous semblent admirables dans le commerce du monde . Cette Reyne apprend aux petits à se deffendre co
82 (1893) Les fabulistes latins depuis le siècle d’Auguste jusqu’à la fin du moyen âge. Tome I : Phèdre et ses anciens imitateurs directs et indirects pp. -818
e, on peut dire que le texte était sauvé ; et il l’était pour tout le monde  ; car l’exemplaire de la veuve Brocas se trouvait
7211, en affirmant que « Sénèque avait oublié qu’il y eût un livre au monde qui s’appelât les fables de Phèdre » ; Fabricius,
es. Quoique sa dissertation sur Phèdre n’ait pas réussi à émouvoir le monde savant, je vais la faire connaître. C’est dans so
it établi l’authenticité des fables nouvelles. En les lançant dans le monde littéraire, il leur avait donné un certificat d’i
Reims ; mais il estime néanmoins qu’il n’est pas non plus le moins du monde à dédaigner, tamen minime esse spernendum. Suivan
éface de ses Fabulæ antiquæ, avait bien appelé sur lui l’attention du monde savant ; Christ enfin et Funck, dans leurs jeux d
eux livres, qui embrassent l’histoire universelle depuis l’origine du monde jusqu’à l’année 1244. Le Speculum naturale est di
e la lignie De France qui tant est prisie : Qu’apres les ennuis de ce monde Soient ou tout soulas abonde, Mon seignieur ne vu
règne des Romains. Page 143 vº. V. Le liure de Clergie ou l’Image du Monde . En uers. Page 144. Composé l’an 1245. VI. Le Ser
logue imprimé, la liste des ouvrages qu’il contient : 1º L’Ymage dou monde . 2º Les fables d’« Isopet », traduites en vers. 3
ntenu du volume est indiqué dans les termes suivants : 1º L’image du Monde par Gautier de Metz qui le composa en 1245. À la
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