/ 289
1 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre sixiéme. — VII. Le Mulet se vantant de sa Genealogie. » p. 315
cy, puis avoit esté là. Son fils prétendoit, pour cela, Qu’on le dust mettre dans l’Histoire. Il eust cru s’abaisser servant u
Il eust cru s’abaisser servant un Medecin. Estant devenu vieux, on le mit au moulin. Son pere l’Asne alors lui revint en me
sne alors lui revint en memoire. Quand le malheur ne seroit bon Qu’à mettre un sot à la raison, Toujours seroit-ce à juste ca
2 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — Esope ameine à son Maistre un homme niais, et sans soucy. Chapitre XVI. »
’homme qui l’invitoit, s’en alla droict au logis de Xanthus, où il se mit à la table, avec des souliers tous sales et tous
n estreiller Esope ». Apres ces choses, « ma femme (dit-il tout haut) mets de l’eau dans un bassin, et en lave les pieds de
’ainsi Esope meriteroit d’estre battu, pource que son homme se seroit mis dans le soing du compliment, et de la civilité. L
vilité. La femme de Xanthus fist donc le commandement de son Mary, et mit de l’eau dans un bassin, pour laver les pieds de
elle luy dit qu’il se lavât, ce qu’il fit incontinent, puis il s’alla mettre à table, où il ne fut pas plutost assis, que Xant
Xanthus commanda, qu’on donnât à boire à son hoste : Luy cependant se mit à raisonner de cette sorte. « Certes, il leur app
qu’ay-je affaire de m’en donner de la peine ? » ; Et là dessus, il se mit à boire : Mais durant le disner, comme on luy eus
r, ny se soucier de rien que ce fut. A la fin, lon n’eust pas si tost mis le gasteau sur la table, que ce Vilain hoste, le
oulanger, « Malencontreux que tu és », luy dit-il, « pourquoy n’as tu mis du miel et du poivre dans ce gasteau ? » A ces mo
commanda en mesme temps, qu’on luy apportast des fagots, ausquels il mit le feu, et tira sa femme auprés, avec apparence d
3 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre cinquiéme. — II. Le Pot de terre et le Pot de fer. » p. 378
t plus dure que la mienne, Je ne vois rien qui vous tienne. Nous vous mettrons à couvert, Repartit le Pot de fer. Si quelque mat
up vous sauveray. Cette offre le persuade. Pot de fer son camarade Se met droit à ses côtez. Mes gens s’en vont à trois pie
en souffre : il n’eut pas fait cent pas Que par son compagnon il fut mis en éclats, Sans qu’il eût lieu de se plaindre. Ne
4 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — Esope découvre le derriere de sa Maistresse. Chapitre XX. »
t trouver de plus exquis, pour faire un banquet. Mais comme il voulut mettre toutes ses provisions dans la salle, ayant trouvé
ns la salle, ayant trouvé sa Maistresse sur le lict, où elle s’estoit mise pour reposer, « Madame », luy dit-il, « si cela n
mon derriere a des yeux ». Esope ayant donc appresté tous les autres mets , les apporta en la mesme salle, où il trouva que
tout ce beau mesnage ? » « Seigneur », respondit Esope, « quand j’ay mis les viandes sur la table, j’ay prié Madame, de pr
5 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — Du thresor trouvé par Esope, et de l’ingratitude de Xanthus. Chapitre XXII. »
ayant Esope à sa suite, s’en alla dans un certain Cimetiere, où il se mit à lire sur les tombeaux quelques Epigrammes, à qu
les lettres suivantes R. P. Q. F. I. T. A. gravées sur un tombeau se mit à les monstrer à Xanthus ; et luy demanda s’il en
fais, je te donneray la liberté, et la moitié du thresor ». Esope se mit alors à foüiller prés d’une motte de terre, esloi
uatre pas, et y trouva le thresor, dont il estoit question : S’estant mis en mesme temps en devoir de le donner à Xanthus :
que chacun de nous prenne part à cette bonne fortune, et que tu sois mis en liberté ». Cela dit, ils prirent le chemin du
min du logis, où ils furent à peine arrivez, que Xanthus voulut faire mettre Esope en prison, de peur qu’il eust, que son babi
6 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — Esope se justifie devant son Maistre, et luy fait voir qui avoit mangé les figues. Chapitre III. »
voyer travailler aux champs, où il ne fust pas plustost arrivé, qu’il mit tout de bon la main à l’œuvre Cependant, comme il
sera dire mot à faute de preuves ». Ces choses ainsi concluës, ils se mirent à manger les figues : Et à chaque morceau qu’ils
Mais apres qu’on luy eust respondu qu’Esope les avoit mangées, il se mit fort en colere, et commanda qu’on l’appellast. Co
courut prendre de l’eau tiede, qu’il beut devant tous : puis s’estant mis les doigts dans la bouche, pour se faire vomir, i
qu’en effect les galands avoient bien resolu de faire, et non pas de mettre tout de bon leurs doigts dans la bouche, mais de
7 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — Ennus est adopté par Esope, qui en reçoit une grande injure. Chapitre XXVI. »
us eust affaire à la Maistresse d’Esope, qui sçachant cela, le voulut mettre bien viste hors de sa maison. Alors Ennus s’aband
hors de sa maison. Alors Ennus s’abandonnant à une hayne secrette, se mit à contrefaire une lettre, par laquelle il donnoit
té ami, témoigna qu’il l’estoit encore à ce besoin, car au lieu de le mettre à mort, il le tint si bien caché dans un tombeau,
ompassion, qu’il en respandit des larmes, et commanda qu’on eust à le mettre dans le bain, et à l’équipper d’une autre façon.
que sçachant par quel moyen il falloit resoudre ceste question, il se mit à rire, et fist rescrire à Nectenabo, qu’incontin
8 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 24 » p. 11
s, se rendit à la mer, et, se postant sur un rocher en saillie, il se mit d’abord à jouer, pensant que les poissons, attiré
s comme, en dépit de longs efforts, il n’en était pas plus avancé, il mit de côté ses flûtes, prit son épervier, et, le jet
de la flûte, vous ne dansiez pas ; à présent que j’ai fini, vous vous mettez en branle. » Cette fable s’applique à ceux qui ag
9 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre cinquiéme. — XVI. Le Serpent et la Lime. » p. 93
à manger N’y rencontra pour tout potage Qu’une Lime d’acier qu’il se mit à ronger. Cette Lime luy dit, sans se mettre en c
u’une Lime d’acier qu’il se mit à ronger. Cette Lime luy dit, sans se mettre en colere, Pauvre ignorant ! et que pretends-tu f
10 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre deuxiéme. — VII. La Lice et sa Compagne. » p. 480
t sa Compagne. Une Lice estant sur son terme, Et ne sçachant où mettre un fardeau si pressant, Fait si bien qu’à la fin
dit : Je suis prête à sortir avec toute ma bande, Si vous pouvez nous mettre hors. Ses enfans étoient déja forts. Ce qu’on do
11 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — La mort d’Esope. Chapitre XXX. »
carbot, luy requerans d’avoir soing de sa conservation. L’Escarbot se mit alors à prier l’Aigle, de ne point tuër le pauvre
se : Mais l’Aigle irritée donna un coup d’aisle à l’Escarbot, puis il mit le Liévre en pieces, et le mangea. L’Escarbot off
s’envola vers Jupiter (car on tient qu’elle est en sa protection) et mit à ses genoux la troisiesme portée de ses œufs, qu
t ayant fait comme une pilule des siens, monta droict au Ciel, et les mit dans le sein de Jupiter, qui se leva tout inconti
. Voyant donc qu’il ne les pouvoit fléchir en façon quelconque, il se mit à leur faire cét autre conte. « Hommes cruels et
s gens attellerent incontinent des asnes à un chariot, sur lequel ils mirent le pauvre Vieillard, et le laisserent aller tout
er”, disoit-il, “en quoy t’ay-je offensé, pour estre si miserablement mis à mort, non par des chevaux courageux, ny par de
lle fust la fin de sa vie. Quelque temps apres, la contagion s’estant mise parmy eux, ils consulterent l’Oracle, qui leur re
12 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre troisiéme. — XII. Le Cigne et le Cuisinier. » p. 399
r Oison le Cigne ; et le tenant au cou,
 Il alloit l’égorger, puis le mettre en potage.
 L’oiseau prest à mourir, se plaint en
nier fut fort surpris,
 Et vid bien qu’il s’estoit mépris.
 Quoy ? je mettrois , dit-il, un tel chanteur en soupe ?
 Non, non, ne
13 (1180) Fables « Marie de France, n° 49. Le forgeron et la cognée » p. 
i est des mauvais, des tresfeluns e des engrés : quant uns produm les met avant e par lui sunt riche e manant, s’il [se] su
hunte e ennui ; a celui funt il tut le pis ki [plus] al desus les ad mis .
14 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — Du Pays, et de la condition d’Esope. Chapitre J . »
ieurs grands hommes, de qui la plume excellente s’est employée à nous mettre par écrit l’estat des choses du monde, et leurs n
posa dans l’esprit l’image d’une Republique de Philosophes, et qui ne mit pas tant la Philosophie dans les paroles, que dan
. Elle ne pût toutesfois ny corrompre la liberté de son esprit, ny le mettre hors de son assiette, quoy qu’elle transportast s
15 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 64 » p. 38
un loup affamé, qui cherchait pâture, ayant rencontré la charrue, se mit tout d’abord à lécher les côtés intérieurs du jou
rate ! si seulement tu renonçais aux rapines et au brigandage pour te mettre au travail de la terre ! » Ainsi les méchants ont
16 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 344 » p. 375
omme chauve qui portait perruque cheminait à cheval. Le vent, s’étant mis à souffler, lui enleva ses faux cheveux, et les t
ler, lui enleva ses faux cheveux, et les témoins de sa mésaventure se mirent à rire aux éclats. Alors le cavalier, arrêtant so
17 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre deuxiéme. — XIX. Le Lion et l’Asne chassant. » p. 151
XIX. Le Lion et l’Asne chassant. Le Roy des animaux se mit un jour en teste De giboyer. Il celebroit sa fest
t ta race, J’en serois moy-mesme effrayé. L’Asne s’il eût osé se fût mis en colere, Encor qu’on le raillast avec juste rai
18 (1180) Fables « Marie de France, n° 56. Le paysan et le choucas » p. 
fet ; celui fist sumundrë a pleit. De cordewan prist une pel, si l’ad mise suz sun mantel ; l’un des chés leise dehors pendr
ur ceo ne deit prince ne reis ses cumandementz ne ses leis a coveitus mettre en bailie ; kar sa dreiture en ert perie.
19 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 2 » p. 99
Un homme, ayant fabriqué un Hermès de bois, l’apporta au marché et le mit en vente. Aucun acheteur ne se présentant, il se
au marché et le mit en vente. Aucun acheteur ne se présentant, il se mit en tête d’en attirer en criant qu’il vendait un d
20 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre premier. — XVIII. Le Renard et la Cicogne. » p. 426
XVIII. Le Renard et la Cicogne. Compere le Renard se mit un jour en frais,
 Et retint à disner commere la
nards n’en manquent point.
 Il se rejoüissoit à l’odeur de la viande
 Mise en menus morceaux, et qu’il croyoit friande.
 On
21 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre premier. — XIX. L’Enfant et le Maistre d’Ecole. » p. 211
s s’avise
 De le tancer. Ah le petit baboüin !
 Voyez, dit-il, où l’a mis sa sotise !
 Et puis prenez de tels fripons le so
Qu’ils ont de maux, et que je plains leur sort ! 
Ayant tout dit, il mit l’enfant à bord.
 Je blâme icy plus de gens qu’on
22 (1180) Fables « Marie de France — Prologue. Prologue »
— Prologue Prologue Cil ki seivent de lettr[e]ure, devreint bien mettre [lur] cure es bons livres e [es] escriz e as [es]
et quant tel hum me ad requise, ne voil lesser en nule guise que n’i mette travail e peine, ki que m’en tienge pur vileine,
23 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — De la response qu’Esope fist à un Juge. Chapitre XVII. »
mocquoit de sa demande, il commanda qu’on le menât en prison. L’on se mit incontinent en estat, de le faire ; Et comme on l
rde un certain, qui s’en alloit aux estuves, il osta la pierre, et la mit ailleurs. Esope estant donc retourné vers son Mai
mpescher d’y heurter contre, comme eux, l’a ostée de sa place, et l’a mise ailleurs, Pour ceste seule raison, j’ay dit que j
24 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XLIII. Des Loups, et de la Brebis. »
t à leur aise, il se fist une émotion du costé des Louveteaux, qui se mirent à hurler bien fort, et à demander leurs meres. Le
y, et rompu la treve, ils se jetterent sur les pauvres Brebis, qu’ils mirent en pieces bien aisément, pource qu’elles n’avoien
est contraire. D’ailleurs, comment pouvons-nous étre asseurez qu’il a mis en oubly toute sa hayne, puis qu’il y en a plusie
25 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 19 » p. 8
ment, la terre, l’engagea à avaler la mer par trois fois. La terre se mit à l’œuvre une première fois, et elle dégagea les
e dégagea les montagnes ; puis elle avala la mer une deuxième fois et mit à nu les plaines ; si elle se décide à absorber l
26 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXIX. De la Fourmy, et de la Colombe. »
si la Fourmy qui l’aborda, se preserva du danger d’estre noyée, et se mit en seureté. Sur ces entre-faites, voila survenir
danger present. Remarque sur la septante-neufviesme Fable. Je ne mets aucune difference entre l’Allegorie de cette Fabl
27 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XCI. Du Chameau. »
e de ses Ennemis. Il pria donc Jupiter de luy en donner ; mais luy se mit à rire de sa folie, et mesme luy accourcist les o
té dépoüillez, ou de leurs Royaumes, ou de la vie, pour n’avoir voulu mettre des bornes à leur convoitise, et qui pour tout de
28 (1180) Fables « Marie de France, n° 8. La chienne qui était sur le point de mettre bas » p. 480
Marie de France, n° 8 La chienne qui était sur le point de mettre bas De une lisee voil ore cunter que preste est
ors a l’us la butereient. La force ert lur e la vigur : fors l’en unt mise en deshonur. Cest essample purrez saveir e par me
29 (1180) Fables « Marie de France, n° 94. Le paysan et son épouse querelleuse » p. 681
herbe fu od falcs copee. Mes tu iés si engresse e fole que avant veus mettre ta parole ; la meie veus fere remeindre, par engr
pas, einz s’en aïre ; la u il set que l’en est pire, veut sa mençunge mettre avant ; nul ne fereit de ceo taisant.
30 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 188 » pp. 132-132
j 87 Mm 81 Ch 70. Un chien de chasse, ayant aperçu un lion, s’était mis à sa poursuite. Mais le lion se retourna et se mi
u un lion, s’était mis à sa poursuite. Mais le lion se retourna et se mit à rugir. Alors le chien eut peur et rebroussa che
31 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — Esope ne laisse entrer qu’un seul de tous ceux que son Maistre avoit conviez. Chapitre XXI. »
 voicy le seul Philosophe qui est venu à ton festin ». Ceste nouvelle mit grandement en peine Xanthus, pour-ce qu’il s’imag
oient de luy. Le lendemain ses disciples estans venus aux Escoles, se mirent à le blasmer de ce qui s’estoit passé. « Quoy ? n
t, qu’il ait fallu, que pour nous empescher d’aller chez toy, tu ayes mis à la porte ce puant Esope, pour nous injurier, et
32 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXIV. De l’Asne, et du Loup. »
E LXIV. De l’Asne, et du Loup. L’Asne passant sur un buisson, se mit une espine au pied, et vid à mesme temps un Loup,
ne que j’ay au pied, afin que j’en meure plus doucement ». Le Loup se mit incontinent à luy rendre ce bon office ; mais il
celuy qui pour paroistre universel en la cognoissance des choses, ne mette effrontément sur le tapis des questions sur des m
33 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — Subtile response d’Esope, touchant les superfluitez que la Nature rejette. Chapitre XVIII. »
que pour s’y estre par trop assis, le malheur voulut pour luy, qu’il mit dehors ses entrailles. Il est advenu depuis, que
dre ton cœur, car tu n’en as point ». Une autre fois Xanthus s’estant mis à banqueter avecque des Philosophes, comme ils fu
us contenter, et ne toucher plus au reste, vous, dis-je, que le vin a mis en si belle humeur, pour en avoir assez beu ». Al
intenant ». La chose concluë, pour confirmation de ceste gajeure, ils mirent tous deux leurs anneaux, puis se retirerent. Le l
ent à jeun, ce dequoy tu és demeuré d’accord estant saoul. Apres cela mets ordre, qu’il y ait quantité de paille sur le riva
34 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXIII. De l’Enfantement des Montagnes. »
ois, qu’une Montagne devoit enfanter, tout le Peuple y accourut et se mit à l’entour avecque frayeur, croyant desja qu’il e
s hommes, qui cherchent à se rendre immortels par des Bastiments, qui mettent sur pied des Armées, qui dévorent les Provinces e
dent pas aux esperances qu’ils font naistre, ou aux Fanfarons, qui ne mettent point en effect la centiesme partie de leurs mena
é de personne ; Et telle la grande Pyramide d’Egypte, où nul n’a sçeu mettre la derniere main. Le semblable aussi n’arriva-t’i
lus ridicule ? Ce sera, sans doute, celuy qui par un excés d’Ambition met dix-huict cents mille hommes sur pied, et n’about
35 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 253 » p. 262
φάγοι τὰς κέδρους τοῦ Λιϐάνου. » Cod. Mb 133. Un jour les arbres se mirent en devoir d’élire un roi pour les commander, et i
arbres : « Si vraiment vous m’oignez pour régner sur vous, venez vous mettre à l’abri sous moi ; sinon, qu’il sorte du feu de
36 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 267 » pp. 182-182
κάνουσιν. Codd. Pa 181 Pb 178 Pg 116 Mb 154 Ca 135. Un homme, ayant mis une statue de dieu sur le dos d’un âne, le condui
nant que c’était lui qu’on adorait, ne se tint plus d’orgueil ; il se mit à braire et il refusa d’avancer. L’ânier, devinan
37 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre cinquiéme. — VIII. Le Cheval et le Loup. » p. 187
e, au sortir des rigueurs de l’Hyver, Apperceut un Cheval qu’on avoit mis au vert. Je laisse à penser quelle joye. Bonne ch
n malade. L’autre qui s’en doutoit, luy lâche une ruade, Qui vous luy met en marmelade Les mendibules et les dents. C’est b
38 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre quatriéme. — XII. Tribut envoyé par les Animaux à Alexandre. » p. 339
La Republique des Oiseaux : La Deesse aux cent bouches, dis-je, Ayant mis par tout la terreur En publiant l’Edit du nouvel
Pour l’hommage et pour la maniere, Le Singe en fut chargé : l’on luy mit par écrit Ce que l’on vouloit qui fust dit. Le se
Assistez du Cheval ainsi que du Chameau. Tous quatre en chemin ils se mirent Avec le Singe Ambassadeur nouveau. La Caravanne e
39 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — La vente d’Esope. Chapitre V. »
portoit pas si ardemment qu’il eust voulu, ce qui fut cause, qu’il se mit à le frapper pour une legere faute. Esope ayant p
ers mon Maistre, avant que luy-mesme m’accuse, et qu’ainsi je ne sois mis hors de charge ». Ceste resolution prise, il s’en
n’ay », dit-il, « ny rien despensé n’y rien achepté non plus ». Il se mit donc en chemin, et son Esclave apres luy ; Et ne
estoient à la mammelle voyant Esope, en eurent peur aussi-tost, et se mirent à crier. Ce que voyant Esope ; « Et bien », dit-i
mpagnons, et d’entrer plus avant dans le logis ; mais comme il se fût mis en estat de le faire : « Vrayment », dirent ils e
40 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 119 » pp. 109-109
Lf 108 Me 70 Mf 62 Mg 78 Mj 70 Ml 73. Zeus, ayant façonné l’homme, mit aussitôt en lui les diverses inclinations ; mais
e, mit aussitôt en lui les diverses inclinations ; mais il oublia d’y mettre la pudeur. Aussi ne sachant par où l’introduire,
41 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 273 » p. 263
nt que l’âne n’en pouvait plus, lui ôta une partie de sa charge et la mit et la mit sur le mulet. Quand ils eurent fait enc
ne n’en pouvait plus, lui ôta une partie de sa charge et la mit et la mit sur le mulet. Quand ils eurent fait encore un bou
42 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre deuxiéme. — IX. Le Lion et le Moucheron. » p. 255
il sonna la charge, Fut le Trompette et le Heros. Dans l’abord il se met au large ; Puis prend son temps, fond sur le cou
rit de voir Qu’il n’est griffe ny dent en la beste irritée, Qui de la mettre en sang ne fasse son devoir. Le malheureux Lion s
43 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — D’un fardeau, dont Esope se chargea. Chapitre VI. »
t partagerent entr’eux les fardeaux qu’ils avoient à porter. Esope se mit alors à les prier de luy donner le moins pesant,
oit le plus. Ce qui n’empescha pas que pour luy complaire, ils ne luy missent la corbeille sur les espaules. Luy cependant ayan
s sa corbeille, il la chargea tout à son aise sur ses espaules, et se mit à marcher si viste, que devançant de bien loing s
44 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXIV. D’un vieil Chien, et de son Maistre. »
neantmoins la retenir, pour n’avoir aucune dent. Son Maistre s’estant mis alors à le tancer aigrement, en adjoustant les co
es languissent sous la volonté d’autruy, sans que la leur soit jamais mise en exercice, et sans considerer qu’ils sont homme
es services immortels ont esté cruellement bannis, voire quelquesfois mis à mort par l’ingratitude de leurs Peuples. Les ho
45 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XLI. Du Cerf, et du Chasseur. »
es d’un arbre, et ce fut alors, que se dédisant de son opinion, il se mit à loüer ses jambes, et à blasmer ses cornes, qui
t par mesme moyen tu donneras une belle instruction aux hommes, de ne mettre leur avantage en la vaine monstre des grandeurs e
sont pas si sujettes aux coups de coignée, que les grands arbres. Ne mettons donc point en compte, si nous sommes sages, nostr
46 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XCVI. Du Paon, et de la Gruë. »
urs bonnes qualitez, et ne jugent pas les autres dignes de leur estre mis en comparaison. Ces Médisants blâment les défauts
Comme au contraire, s’ils ont quelque chose de loüable en eux, ils le mettent à si haut prix, qu’il semble que tout le monde le
il ne veut qu’elle luy reproche sa pesanteur, et qu’au contraire elle mette en avant la haute maniere qu’elle a de voler jusq
47 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — En quel temps Esope composa ses Fables. Chapitre XXV. »
t abondamment recompensée. Depuis ayant quitté l’Isle de Samos, il se mit à voyager en diverses contrées, où tout son plais
en Babilone, et y donna de si belles preuves de son sçavoir, qu’il se mit en faveur auprés du Roy Lycerus, qui le fit un de
48 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXV. Des Liévres craignans sans cause. »
ict que de coustume : ce qui fut cause que les Liévres espouvantez se mirent vistement à la fuïte. Mais comme ils fuyoient, il
ui s’alloient precipiter, pour se tirer de la peine où ils s’estoient mis , represente la foiblesse de ceux qui meurent de p
49 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre quatriéme. — XX. L’Avare qui a perdu son tresor. » p. 225
on. Je demande à ces gens, de qui la passion Est d’entasser toûjours, mettre somme sur somme, Quel avantage ils ont que n’ait
us vous affligez tant, Puisque vous ne touchiez jamais à cet argent : Mettez une pierre à la place, Elle vous vaudra tout auta
50 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre cinquiéme. — XX. L’Ours et les deux Compagnons. » p. 65
a livrer au plus tard dans deux jours, Ils conviennent de prix, et se mettent en queste, Trouvent l’Ours qui s’avance, et vient
m’a dit qu’il ne faut jamais Vendre la peau de l’Ours qu’on ne l’ait mis par terre.
51 (1180) Fables « Marie de France, n° 53. L’ermite » p. 664
Une grande gate demanda, sur une table l’adenta ; une suriz ot desuz mise . Puis defendi que en nule guise al vilein qu’il n
al Creatur. » Pur ceo ne deit nul encuper autrui fesance ne blamer ne mettre fame sur sun preme ; chescun reprenge sei me[is]m
52 (1180) Fables « Marie de France, n° 80. L’aigle, l’autour et la grue » p. 
ndre. Mes [il] ne lur volt pas atendre ; el crus d’un chesne s’esteit mis . Les oiseus l’unt entur asis, puis esgardent ki l
a e mesbailli, e il s’en fuient* desur li. Quant ele ot sa teste fors mise , purpensa sei que en nule guise ne volst el païs
53 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — Le voyage d’Esope en Delphes. Chapitre XXIX. »
r dans le fameux Temple d’Apollon, qui estoit en leur Ville, et de le mettre secrettement dans la male ou la valise d’Esope. U
ns ses males et ses valises, où trouvant la phiole d’or qu’on y avoit mise , ils la prirent et la monstrerent aux Citoyens, q
et de luy laisser passer chemin. Mais au lieu de le delivrer, ils le mirent en prison, pour avoir, disoient-ils, commis un sa
de mariage, voila qu’un larron ayant espié les Bœufs du Laboureur, se mit à les deslier, et les chassa devant soy. Dequoy l
54 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — Xanthus fait un present d’Esope à sa femme. Chapitre VIII. »
Xanthus fait un present d’Esope à sa femme. Chapitre VIII. Esope se mit donc à suivre Xanthus, comme il s’en alloit en sa
y quelque chose de semblable ? » « Quoy », adjoûta Xanthus, « cela te met -il si fort en peine ? Tu ne sçais donc pas, que s
qui le regardant fixement, « Il faut », s’ecria-telle « qu’avant que mettre le pied ceans, tu souffres qu’on te découppe le v
n’estonnerent point autrement Xanthus, qui se tournant vers Esope, se mit à le reprendre, de ce qu’en chemin le voyant piss
lets, qui soient plus beaux et plus gentils qu’il ne faut, de peur de mettre en ombrage vostre Mary ». A ces mots, la femme de
55 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CIX. De la femelle du Singe, et de ses deux Enfants. »
usoient pas ainsi, bien que toutesfois cela ne les empeschât point de mettre au monde de fort vigoureux enfans, chez qui la sa
ncomparable Vertu, et qui par des merveilles de Valeur et de Pieté, a mis à fin tant de hautes entreprises. Ne doit-il pas
ents, qui accoustument aux delicatesses les enfans qu’ils viennent de mettre au monde ? Est-il possible de leur faire hayr une
ût bien mieux vallu pour telles femmes, d’avoir esté steriles, que de mettre au monde des Miserables abandonnez à toutes les d
viennent les plus vertueux, et les plus honnestes. Toutes les raisons mises cy-devant, et tournées au sens contraire, peuvent
56 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — De quelle façon Esope nourrit, et dressa quatre Poussins d’Aigle. Chapitre XXVIII. »
et les quatre jeunes garçons pendus aux corbeilles : puis leur ayant mis en main à chacun une truelle ou tel autre instrum
tinent, et lors que ces Maistres ouvriers se virent bien haut, ils se mirent à crier ensemble ; « Donnez nous des pierres, don
stoit passée. Nectenabo fist à l’instant appeller Esope ; et s’estant mis à le tancer ; « D’où vient », luy dit-il, « que t
en oyant hannir les chevaux de Babylone ? » Par ceste responce, il se mit si bien dans l’esprit du Roy, qu’il l’estima gran
mbre d’hommes sçavants, fort versez aux questions Sophistiques, il se mit à les entretenir sur la suffisance d’Esope, et vo
artie, en un festin où il les avoit invitez. Comme ils se furent tous mis à table, un de ces Sophistes attaquant Esope ; « 
». En suitte de celuy-cy, un autre prenant la parole ; « Il y a », se mit -il à dire, « un grand Temple, dans lequel est un
57 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — Partement d’Esope, et son arrivée en Lydie. Chapitre XXIV. »
urent arrivez en Lydie, Esope se presenta devant le Roy, qui s’estant mis en colere ; « Voyez », dit il, « si ce n’est pas
me m’ait empesché de subjuguer une si grande Isle ? ». Esope s’estant mis alors à parler, il le fist ainsi. « Puissant Mona
58 (1180) Fables « Marie de France, n° 68. Le lion et le renard » p. 258
nfermeté, que un lu seit escorcié tut vifs, si seit li sanc en la pel mis sur vostre piz desque a demain : de vostre mal vu
cel meme revient sur lui, si cum li lus fist del gupil, qu’il voleit mettre en eissil.
59 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — D’un seul grain de lentille qu’Esope fit cuire en un Pot, et de quelques autres choses facetieuses. Chapitre X. »
rrivé en la maison, que faisant le commandement de son Maistre, il ne mit cuire qu’une lentille. Apres donc que Xanthus se
eant de faire autre chose que ton commandement, Tu ne m’as point dit, mets de l’eau dans le bassin, lave mes pieds, apporte
Mais Esope n’ayant vuidé dans les escuelles que l’eau toute pure, se mit à la distribuer à un chacun ; Dequoy Xanthus bien
60 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre troisiéme. — XVIII. Le Chat et un vieux Rat. » p. 79511
utes, dis-je, unanimement
 Se promettent de rire à son enterrement ;
 Mettent le nez à l’air, montrent un peu la teste ;
 Puis
leurs nids à rats ;
 Puis ressortant font quatre pas ;
 Puis enfin se mettent en queste.
 Mais voicy bien une autre feste. 
Le
61 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE J. Du Coq, et de la pierre precieuse. »
haque sujet il ne laisse pas d’y avoir un prix veritable ; que nous y mettons , ou selon l’excellence de la chose, ou selon la n
ont un prix indefiny, et qui n’est mesurable, que par le temps, qu’on met à les acquerir, ou par l’estime et l’admiration q
e. Quant au Coq, je pense qu’il est pris pour l’homme voluptueux, qui met tout dans l’indifference, horsmis son ordure prop
62 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 44 » p. 278
ieux, Thésée ou Hercule, était le plus grand. Mais les dieux, s’étant mis en colère contre eux, se vengèrent chacun sur le
63 (1180) Fables « Marie de France, n° 76. Le blaireau et les porcs » p. 685
avient que par un an ot en [un] bois plenté de glan. Les pros i sunt mis e chaciez. Li teissuns s’est acumpainiez ensemble
64 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 31 » pp. 19-19
e ronce pour s’aider de son secours. Les épines de la ronce lui ayant mis les pattes en sang, il eut mal et lui dit : « Hél
et lui dit : « Hélas ! j’ai eu recours à toi pour m’aider, et tu m’as mis plus mal en point. — Eh bien ; tu t’es fourvoyé,
65 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — Du second service de Langues. Chapitre XV. »
utesfois », adjousta-il, « je m’asseure qu’il nous traictera d’autres mets à soupper, et vous verrez ce que je luy en diray
avecque luy. Esope s’en alla donc au marché, et sans rien changer de mets precedents, il achepta derechef des langues, les
66 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre quatriéme. — IX. Le Geay paré des plumes du Paon. » p. 101472
trange sorte : Mesme vers ses pareils s’estant refugié Il fut par eux mis à la porte. Il est assez de Geais à deux pieds co
67 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 20 » pp. 281-281
δωσι χάριν. Cod. T 1. Deux coqs se battaient pour des poules ; l’un mit l’autre en fuite. Alors le vaincu se retira dans
, et le vainqueur s’élevant en l’air se percha sur un mur élevé et se mit à chanter à plein gosier. Aussitôt un aigle fonda
68 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 346 » pp. 415-415
vait un chien. Quand il forgeait, le chien dormait ; mais quand il se mettait à manger, le chien venait se mettre à ses côtés.
chien dormait ; mais quand il se mettait à manger, le chien venait se mettre à ses côtés. Le forgeron, lui ayant jeté un os, l
69 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre cinquiéme. — XV. Le Cerf et la Vigne. » p. 77
e fort haute, Et telle qu’on en voit en de certains climats, S’estant mis à couvert, et sauvé du trépas ; Les Veneurs pour
70 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre sixiéme. — XII. Le Soleil et les Grenoüilles. » p. 314
s au Sort, un seul Soleil à peine Se peut souffrir. Une demi-douzaine Mettra la Mer à sec, et tous ses habitans. Adieu joncs e
71 (1180) Fables « Marie de France, n° 101. Le chat mîtré » p. 692
ar il le sevent a felun. Par ceste essample nus devise nul ne se deit mettre en justise de celui que mal lui veut fere, mes de
72 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 72 » p. 291
qu’il honorait particulièrement. Héraclès lui apparut et lui dit : «  Mets la main aux roues, aiguillonne tes bœufs et n’inv
73 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre quatriéme. — X. Le Chameau, et les Bastons flotans. » p. 195177
t à la continuë. Et puisque nous voicy tombez sur ce sujet : On avoit mis des gens au guet, Qui voyant sur les eaux de loin
74 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 129 » pp. 315-315
Md 56 Mh 51 Mi 91 Mm 72 Lc 56 Lg 56. Une mule engraissée d’orge se mit à gambader, se disant à elle-même : « J’ai pour p
de son père l’âne. Cette fable montre que, même si les circonstances mettent un homme en vue, il ne doit pas oublier son origi
75 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 312 » pp. 207-207
t un troupeau sur le bord de la mer, en voyant le calme des flots, se mit en tête de naviguer pour faire du commerce. En co
commerce. En conséquence il vendit ses moutons, acheta des dattes et mit à la voile. Mais une violente tempête survint, et
76 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XLIV. De la Forest, et du Paysan. »
es dissolutions et les débauches, qui les perdent entierement, et qui mettent dans le tombeau celuy qui les a mis au monde. La
s perdent entierement, et qui mettent dans le tombeau celuy qui les a mis au monde. La mesme chose arrive entre les Chicane
77 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CXV. De la Chauue-souris, et du Buisson, et du Plongeon. »
handise. Pour cét effect la Chauve-souris emprunta de l’argent, et le mit dans la Communauté ; le Buisson apporta une robbe
ecque soy, et le Plongeon prit de l’or. Apres ces preparatifs, ils se mirent tous sur mer ; où le malheur voulut qu’il survint
78 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre quatriéme. — IV. Le Jardinier et son Seigneur. » p. 
t un tel tintamarre, Que le bon homme est étonné. Le pis fut que l’on mit en piteux équipage Le pauvre potager ; adieu plan
adieu planches, quarreaux ; Adieu chicorée et poreaux ; Adieu dequoy mettre au potage. Le Lievre estoit gisté dessous un mais
79 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre troisiéme. — FABLE I. Le Meusnier, son Fils, et l’Asne. » p. 721
eluy qu’on pense.
 Le Meusnier à ces mots connoist son ignorance.
 Il met sur pieds sa beste, et la fait détaler. 
L’Asne,
monter.
 Messieurs, dit le Meusnier, il vous faut contenter. L’enfant met pied à terre, et puis le vieillard monte ; Quand
maints quolibets coup sur coup renvoyez, L’homme crut avoir tort, et mit son fils en croupe.
 Au bout de trente pas une tr
80 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — Du present fait à la maistresse de Xanthus. Chapitre XII. »
invita son Maistre, et les autres escoliers. Comme ils se fûrent tous mis à table, la premiere chose que fit Xanthus, fût d
monde ». Ceste response pleust aux Escoliers de Xanthus, qui s’estans mis à rire : « Certainement », dirent-ils, « ce nouve
ur. Apres le disner, Xanthus estant de retour en son logis, se voulut mettre à deviser avec sa femme, comme il avoit accoustum
sope porte cecy à ma femme, et non pas à ma bien aymée ». Ces paroles mirent en desordre Xanthus, qui toutesfois pour s’en ser
81 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — De l’affranchissement d’Esope. Chapitre XXIII. »
en la Maison de Ville, ou, suivant le conseil de son serviteur, il se mit à parler aux Assistants, qui le prierent incontin
ster la Ville de tes conseils, nous te prions de le faire ». S’estant mis alors à parler plus hardiment, « Messieurs », leu
nc en liberté, et en pleine assemblée des Samiens ; « Messieurs », se mit -il à dire, « l’Aigle (comme vous sçauez) estant l
pouvoit estre que dommageable. Aussi arriva-t’il que les loups ayant mis en pieces les chiens, il leur fût facile d’en fai
ent entr’eux de retenir Esope. Mais luy ne le voulut pas, et s’estant mis à la voile avecque l’Ambassadeur, il s’en alla tr
82 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 307 » p. 83
danser ; mais il fit mainte extravagance, et les animaux indignés le mirent dehors à coups de bâton. Cette fable convient à c
83 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre deuxiéme. — IV. Les deux Taureaux et une Grenoüille. » p. 485
Genisse avec l’empire. Une Grenoüille en soûpiroit. Qu’avez-vous, se mit à luy dire Quelqu’un du peuple croassant. Et ne v
84 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre sixiéme. — XIV. Le Lion malade, et le Renard. » p. 142
xception, regardent sa taniere, Pas un ne marque de retour. Cela nous met en méfiance. Que sa Majesté nous dispense. Gramme
85 (1180) Fables « Marie de France, n° 24. Le cerf qui buvait à la source » p. 74
lui vienent, sil quereient pur ce que prendre le voleient. El bois se met tut esmaiét, par ses cornes est atachiét, en un b
86 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE VIII. Du Laboureur et du Serpent. »
u, pauvre Idiot, avec cét infidelle animal ? Ne crains-tu pas d’avoir mis la mort dans ton sein ? Si tu as ouy dire que les
méchamment à leurs peres, et qui desirent la mort de celuy qui les a mis au monde, voire mesme qui les a comblé de de bien
oute la Ville, auquel il donna une entiere esperance de ses biens, et mit toute son affection en luy, comme s’il eust esté
87 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — Esope est derechef vendu. Chapitre VII. »
e gain de ses Esclaves, il se laissa vaincre à ses persuasions, et se mit sur mer. Y estant arrivé, il fit habiller de neuf
arrivé, il fit habiller de neuf le Grammairien et le Musicien, et les mit en vente en plein marché. Mais d’autant qu’Esope
’advisa de le couvrir d’un meschant sac. L’ayant ainsi déguisé, il le mit au milieu de ses deux compagnons, affin que ceux
s équipage, il s’émerveilla de l’invention du marchand ; Car il avoit mis le laid au milieu, affin que par l’opposition de
anthus, « Toutes choses », repartit le Musicien. A ces mots, Esope se mit à rire : A quoy le disciple de Xanthus ayant pris
88 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 168 » p. 128
it dire cette fable à propos d’un homme que la découverte d’un trésor met en péril de mort.
89 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 220 » p. 260
 » Comme il s’abandonnait à l’orgueil, un puissant lion le prit et se mit à le dévorer. Le loup changeant d’avis s’écria :
90 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 281 » pp. 360-360
ent avec une langue si tendre et si molle peux-tu mâcher et manger un mets si dur ? » Cette fable s’adresse à ceux dont la l
91 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 287 » p. 192
130 Mj 128 Ml 132. Une poule, ayant trouvé des œufs de serpent, se mit à les couver soigneusement et, après les avoir ch
92 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre premier. — VI. La Genisse, la Chevre et la Brebis en societé avec le Lion. » p. 339149
, Seigneur du voisinage,
 Firent societé, dit-on, au temps jadis,
 Et mirent en commun le gain et le dommage.
 Dans les lacqs
93 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre premier. — IX. Le Rat de Ville, et le Rat des Champs. » p. 352
reliefs d’Ortolans.

 Sur un Tapis de Turquie
 Le couvert se trouva mis . 
Je laisse à penser la vie
 Que firent ces deux
94 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre quatriéme. — XIX. L’Oracle et l’Impie. » p. 36
n, Prest d’étouffer la pauvre beste, Ou de la lâcher aussi-tost, Pour mettre Apollon en défaut. Apollon reconnut ce qu’il avoi
95 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre cinquiéme. — VII. Le Satyre et le Passant. » p. 35
s ; D’abord avec son haleine Il se réchauffe les doigts. Puis sur le mets qu’on luy donne Delicat il souffle aussi ; Le Sat
96 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 138 » pp. 115-115
rtit pour la chasse. Ayant aperçu une grive sur un arbre élevé, il se mit en tête de l’attraper. En conséquence, ayant ajus
Tandis qu’il levait ainsi la tête en l’air, il ne s’aperçut pas qu’il mettait le pied sur un aspic endormi, qui se retourna et
97 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 54 » p. 37
eugle avait l’habitude de reconnaître au toucher toute bête qu’on lui mettait entre les mains, et de dire de quelle espèce elle
98 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 237 » p. 164
rtes avaient un âne qu’ils chargeaient de leurs bagages, quand ils se mettaient en route. Or un jour cet âne mourut de fatigue ;
99 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XLII. Du Serpent, et de la Lime. »
ulut ronger une Lime qu’il trouva dans une forge ; Mais elle s’estant mise à rire, « Sotte beste », luy dit-elle, « qu’est-c
100 (1570) Cento favole morali « CENTO FAVOLE MORALI. raccolte, et trattate in varie maniere di versi da m. gio. mario verdizoti. — [8.]. DEL CORVO E ’L SERPENTE. » p. 128
o senza haver rispetto Del mal, che del suo oprar ne senta altrui, Si mette a far ciò che ’l suo cor gli detta : Per che talh
/ 289