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1 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XCIV. Du Taureau, et du Bouc. »
rapport. C’est estre coûpable envers telles gents, que d’avoir de la mauvaise fortune. Ils vous tiennent noircis de tous les vi
es que l’entretien d’un Disgracié. Avecque cela, ils vous comblent de mauvais offices, pour justifier la haine de leur Seigneur
ny tout seul, mais en fougue, et avec une pluralité d’ennemis. Ceste mauvaise methode est ordinaire à ceux qui nous persecutent
2 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CXIV. Du Charbonnier, et du Foullon. »
Meschants. Si nous faisons autrement, il est à craindre que par leur mauvaise reputation, ils nous noircissent aussi facilement
ice de ceux qui les hantent. Aussi est il vray que l’ignominie, et la mauvaise estime, se communiquent par reflexion à celuy qui
3 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — Du second service de Langues. Chapitre XV. »
 » « Et quoy, mon Maistre », respondit Esope, « y a-t’il rien de plus mauvais que la langue ? n’est-ce point elle qui démolit l
émouvoir autrement : « Va », luy dit-il, « tu me sembles étre un tres mauvais homme de te mesler des affaires d’autruy, et d’ir
4 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CIII. Du Lion, et de la Chévre. »
paroles fussent plausibles, que son intention neantmoins estoit fort mauvaise , et pleine de tromperie. Discours sur la cent-t
tent apparemment à la complaisance qu’ils nous témoignent. Mais leurs mauvais desseins nous peuvent nuire mal-aisément, pour pe
5 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre cinquiéme. — XVI. Le Serpent et la Lime. » p. 93
onte qu’un serpent voisin d’un Horloger, (C’estoit pour l’Horloger un mauvais voisinage) Entra dans sa boutique, et cherchant à
6 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 80 » pp. 52-52
c 23 Pe 26 Pg 30 Ma 38 Mb 24. Un laboureur se trouva confiné par le mauvais temps dans sa métairie. Ne pouvant sortir pour se
urer de la nourriture, il mangea d’abord ses moutons ; puis, comme le mauvais temps persistait, il mangea aussi ses chèvres ; e
7 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LX. De la Puce, et de l’Homme. »
ny peu, ny prou ». Discours sur la soixantiésme Fable. C’est une mauvaise excuse pour les meschans, que d’alleguer leur foi
tion eslevée au dessus de leur pouvoir, qui est en cela d’autant plus mauvaise , qu’elle est accompagnée d’une autre faute ; à sç
8 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 260 » p. 355
st chez tous, quoi qu’on entende et quoi qu’on dise. » La vie devient mauvaise et pénible pour les hommes, lorsque le mensonge p
9 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre deuxiéme. — III. Le Loup plaidant contre le Renard pardevant le Singe. » p. 474
Un Loup disoit que l’on l’avoit volé. Un Renard son voisin, d’assez mauvaise vie, Pour ce pretendu vol par luy fut appellé. De
10 (1180) Fables « Marie de France, n° 49. Le forgeron et la cognée » p. 
er[e]don li ad rendu, que de lui ot sun mance eü. Tut autresi est des mauvais , des tresfeluns e des engrés : quant uns produm l
11 (1180) Fables « Marie de France, n° 50. Le loup et le mouton » p. 655
umun a manger, e sil peot l’um vendre plus cher. » Si vet de humme de mauvais quer : il ne peot lesser a nul fu[e]r sun surfet
12 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CXVI. De deux Hommes, et d’un Asne. »
ire une infinité d’hommes pernicieux, qui font gloire de se rendre de mauvais offices, jusques là mesme, que de la langue ils e
13 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 278 » pp. 186-186
e, l’ânier le lâcha et dit : « Je te cède la victoire : car c’est une mauvaise victoire que tu remportes. » La fable s’applique
14 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre cinquiéme. — VI. La Vieille et les deux Servantes. » p. 55
demeure. C’est ainsi que le plus souvent, Quand on pense sortir d’une mauvaise affaire, On s’enfonce encor plus avant : Témoin c
15 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre sixiéme. — XI. L’Asne et ses Maistres. » p. 179
u Jardinier aux mains d’un Corroyeur. La pesanteur des peaux, et leur mauvaise odeur Eurent bien-tost choqué l’impertinente Best
16 (1180) Fables « Marie de France, n° 69. Le renard et l’ourse » p. 
preia e requist que ele suffrist que li fesist. « Teis », fet ele, «  mauvais gupilz, mut par i es cheitfis e vilz ! » — « Jeo
17 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XLVIII. Du Renard, et des Raisins. »
n amy parfaict, ou quand nous les cachons hors de saison, et avec une mauvaise intention. Mais elle est une Vertu, quand il ne s
18 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « A MONSIEUR. MONSIEUR. DE SAINCT SYMON, premier Gentil-homme de la Chambre. du Roy, et son premier Escuyer. »
tous les siecles ont admirées. Que sa laideur donc, je vous prie, sa mauvaise mine, et sa fortune encore pire, ne le vous fasse
ehors avant qu’estre mis en œuvre, sont des happelourdes aux yeux des mauvais Lapidaires et des Ignorans, qui n’en sçavent pas
19 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre sixiéme. — III. Phœbus et Borée. » p. 46
t le Soleil virent un Voyageur Qui s’étoit muni par bonheur Contre le mauvais temps. (On entroit dans l’Automne, Quand la préca
20 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CXIII. Des Coqs, et de la Perdrix. »
en la patience que doivent avoir les Sages, lors qu’ils reçoivent un mauvais traictement des Vicieux. Quant au premier poinct,
e bien. Si elle s’attache donc simplement à l’action, celle-cy estant mauvaise , ne doit faire rougir que son Autheur, et non pas
ecle n’est pas si dépourveu de Vertueux, qu’on ny condamne encore les mauvaises actions ; et qu’on ny mette la constance au nombr
il faudra qu’il endure patiemment la mort, et il s’affligera pour la mauvaise action d’un simple homme ? En quoy luy peut nuire
21 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — L’ingratitude de Xanthus. Chapitre XIX. »
bon signe ; Comme au contraire, s’il n’y en a qu’une l’Augure en sera mauvais  ». Esope sortit doncques du logis, et apperçeut f
22 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXVII. Du Laboureur, et de la Cigongne. »
sideration, ils trouvent que bien souvent les bons s’accompagnent des mauvais , bien qu’à la verité ils n’ayent aucune teincture
grande, et plus contagieuse à nostre reputation. Cela estant, qu’une mauvaise honte, de celles que Plutarque nous dépeint, ne n
23 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 249 » pp. 169-169
n’avait plus besoin de manteau, il s’en alla le vendre aussi. Mais le mauvais temps étant survenu ensuite et l’atmosphère étant
24 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 310 » pp. 204-204
che vint demeurer près d’un tanneur. Comme il ne pouvait supporter la mauvaise odeur, il le pressait sans cesse de déménager. Le
25 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 342 » pp. 222-222
ue ou me maltraite de quelque façon que ce soit. Quant à toi, tu sens mauvais , aussi bien de ton vivant qu’après ta mort. » Cet
26 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 88 » p. 246
de nature. » Cette fable montre qu’il ne faut pas s’invétérer dans la mauvaise conduite ; car il vient un moment où, bon gré, ma
27 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LII. De l’Oyseleur, et du Merle. »
soit, pource qu’ils se fient les uns aux autres, et qu’ils n’ont pas mauvaise opinion de ceux avec qui ils entrent en societe ;
28 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre premier. — VIII. L’Hirondelle et les petits Oyseaux. » p. 39
tant tout-à-fait creuë, 
L’Hirondelle ajoûta : Cecy ne va pas bien :
 Mauvaise graine est tost venuë. Mais puisque jusqu’icy l’o
29 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre troisiéme. — XVIII. Le Chat et un vieux Rat. » p. 79511
Egratigné quelqu’un, causé quelque dommage :
 Enfin qu’on a pendu le mauvais garnement.
 Toutes, dis-je, unanimement
 Se prome
30 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXXI. Du Dieu Mercure, et d’un Charpentier. »
s temporelles, qui pour leur bassesse ne sont non plus à priser qu’un mauvais outil, ou qu’une vile coignée. Il ne les faut don
s fait desirer les biens, nous oblige aussi à nous consoler, quand la mauvaise fortune nous les oste. Mais passons à l’autre poi
31 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — Esope instruit Ennus, et luy donne des preceptes pour vivre en homme de bien. Chapitre XXVII. »
t garde toy de t’affliger des accidents qui t’adviendront. Rejette un mauvais conseil, et n’ensuy point la façon de vivre des m
32 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XLIII. Des Loups, et de la Brebis. »
beau ? S’il nous veut du mal sans raison, c’est un préjugé d’une tres mauvaise nature, et par consequent de la durée de sa haine
33 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 300 » pp. 94-94
– « Si toi, reprit le père, tu demandes le beau temps, et ta sœur, le mauvais , avec laquelle de vous formerai-je des vœux ? » D
34 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LVI. Du Lion, et du Renard. »
ge : il n’y a que luy de judicieux. Le superbe Roy des animaux trouve mauvais qu’il ne le vienne point voir, et le convie à cel
35 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXXVII. De deux Escrevices. »
et le Pere et la Mere sont doublement coûpables, quand ils donnent un mauvais exemple à leurs Enfans, pource qu’ils jettent alo
36 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 246 » pp. 384-384
, se lia d’amitié avec une grenouille. Or la grenouille, qui avait de mauvais desseins, attacha la patte du rat à sa propre pat
37 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 140 » pp. 105-105
après le bœuf aussi se présenta : lui non plus ne pouvait soutenir le mauvais temps. L’homme répondit de même qu’il ne le recev
38 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXIV. D’un vieil Chien, et de son Maistre. »
ble, à mon advis, c’est le mespris qu’en fait la pluspart du temps un mauvais Maistre, qui apres avoir eu leur jeunesse, et tir
39 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXVII. Du Chien, et de la Brebis. »
st en effect tellement hideux, qu’il les rend plus execrables que les mauvais esprits : car encore que ce soit leur mestier de
40 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXXVIII. De l’Esprevier, et de la Colombe. »
de mal aussi. Discours sur la trente-huictiesme Fable. C’est une mauvaise persuasion à l’Esprevier, pour obtenir sa liberté
41 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LIII. Du Cerf, et du Cheval. »
oup dans son bercail, pour se faire manger à luy. Que s’il est bon au mauvais de se conserver par cét autre moyen, qui est de t
42 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « A MONSEIGNEUR. MOROSINI, AMBASSADEUR. ORDINAIRE DE LA. SERENISSIME REPUBLIQVE. DE VENISE, PRES DE SA MAJESTÉ. TRES-CHRESTIENNE. »
de meilleur moyen que de leur dedier leurs Ouvrages. Je n’ay donc pas mauvaise raison de les imiter, en vous offrant celuy-cy, q
Nature, et de la Fortune : si est-ce que sa condition servile, ny sa mauvaise mine n’ont pû luy oster le glorieux tiltre du plu
43 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XL. De l’Asne, et du Cheval. »
plices apres ceste vie. Mais quant à la bonne Fortune, elle a cela de mauvais , qu’estant ordinairement accompagnée de la santé,
Prince où le particulier, qui n’éprouve consecutivement le bon et le mauvais sort, et ne voye succeder la pluye au beau temps,
44 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 319 » pp. 210-210
Chambry 319 Chambry 319.1 Ποιμὴν παίζων — Le berger mauvais plaisant. Ποιμὴν ἐξελαύνων αὐτοῦ τὴν ποίμνην
45 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — D’un seul grain de lentille qu’Esope fit cuire en un Pot, et de quelques autres choses facetieuses. Chapitre X. »
thus se fust bien baigné avecque ses amis, ils les pria de prendre un mauvais disner, avecque protestation, qu’il n’y auroit po
46 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXII. De la Brebis, et de la Corneille. »
la Corneille, « si je ne sçavois bien à qui je me joüe ; car je suis mauvaise aux debonnaires, et bonne aux meschants ». Disc
47 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXXVI. De la Tortuë, et de l’Aigle. »
aguere leurs Esgaux, qu’ils se destinent pour jamais à leur rendre de mauvais offices, et se réjouyssent de leur recheute, comm
48 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXXIX. De la Grenoüille, et du Renard. »
» En effet, ce trait de raillerie que luy donna le Renard, ne fut pas mauvais  : car la Grenoüille a les lévres de couleur bleüe
49 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 12 » pp. 16-16
pas à jeun pour cela, » et elle le dévora. Cette fable montre qu’une mauvaise nature, déterminée à mal faire, quand elle ne peu
50 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 17 » pp. 6-6
ossit la ration, dans le dessein de se les approprier elles aussi. Le mauvais temps ayant pris fin, il les fit toutes sortir da
51 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 296 » pp. 363-363
qu’augmenter l’ennui du jeune homme. Un jour s’approchant du lion : «  Mauvaise bête, s’écria-t-il, c’est à cause de toi et du so
52 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LVIII. Du Chevreau, et du Loup. »
bles et timides, elle ne peut s’en ayder pour mettre en execution ses mauvais desseins. Ainsi, bien que ceste Engeance de Poltr
53 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXI. Du Larron, et du Chien. »
t mieux appeller que sagacité, qui consiste proprement à discerner la mauvaise intention d’avecque la bonne, et le flateur d’ave
54 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXXII. De la Mouche, et du Chariot. »
de briguer sous main l’honneur entier de l’advanture, et de rendre de mauvais offices à leurs Compagnons. Ils font parler haute
55 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE C. Du Pescheur, et d’un petit Poisson. »
fort petit, à comparaison de l’étrange multitude des Aveuglez, et des mauvais Marchands. Miserables, et mal-advisez Mortels ! O
par vostre bonne fortune, que sçavez-vous si elle ne se rendra point mauvaise  ? n’avez-vous pas ouy dire qu’elle a le visage do
56 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE VIII. Du Laboureur et du Serpent. »
ourd’huy nostre Sage Esope luy fait joüer un personnage presque aussi mauvais que le precedent, à sçavoir celuy d’un Ingrat. Ca
57 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXVIII. Du Laboureur et du Serpent. »
e seroit un leurre pour l’y rappeller. Il faut donc du moins, que les mauvais traictemens que nous recevons des hommes, nous la
58 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE L. Du Renard, et des Chasseurs. »
tte et demesurée tristesse, et qu’on peust dire d’ailleurs, qu’une si mauvaise action s’estoit faite de son consentement, pour a
59 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XC. De deux Chiens. »
premiers hommes d’entre les Sages ayant condamné ce qui leur sembloit mauvais , et tous d’un commun accord approuvé le bien, c’e
60 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CII. De l’Enfant, et du Larron. »
t toutes les especes qu’on luy presente, il est hors de doute que les mauvais exemples y sont imprimez plûtost que les bons, po
61 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LI. Du Paon, et du Rossignol. »
cours de ceste vie, que si nous avions mis ensemble nos bonnes et nos mauvaises fortunes, afin de refaire le partage plus à propo
62 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — Esope ameine à son Maistre un homme niais, et sans soucy. Chapitre XVI. »
, s’en estonna grandement, et dit à Esope ; « Vrayment tu n’as pas eu mauvaise raison d’appeller cét homme exempt de soucy, car
63 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XVI. Du Lion, et du Rat. »
contrainct de s’enfuyr en des lieux deserts, preferant toute sorte de mauvaise rencontre à une si triste condition. Il n’eust pa
64 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXX. De l’Aigle, et du Corbeau. »
oy-mesme une generalle risée. A cela sont sujets entre les autres les mauvais Poëtes, qui recitent leurs Poëmes apres ceux dont
65 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXXV. De la Nourrice, et du Loup. »
e aucunement, Je ne sçay quant à moy par quel enchantement, Une chose mauvaise a pû devenir bonne. Tels et semblables sont les
66 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — Xanthus fait un present d’Esope à sa femme. Chapitre VIII. »
tant elles sont pernicieuses, mais il n’y a rien si à craindre qu’une mauvaise femme. Cela estant, Madame, vous qui estes mariée
67 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE IX. Du Sanglier, et de l’Asne. »
allumée dans la personne par l’intemperie, rencontre une quantité de mauvaises humeurs, dont elle prenne sa nourriture, et à l’a
68 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXI. De la Fourmy, et de la Cigale. »
à toute maniere de necessiteux, quand mesme ils le seroient par leur mauvaise conduitte.  
69 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XCVII. Du Tygre, et du Renard. »
ives à certains hommes, estant veritable que l’on ne voit point de si mauvais garçon, qui ne puisse facilement rencontrer son M
70 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CIX. De la femelle du Singe, et de ses deux Enfants. »
t, ne sont capables que de cela. Comment donc pourra t’on excuser ces mauvais parents, qui accoustument aux delicatesses les en
71 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 40 » pp. 9-9
renard et lui demanda si l’eau était bonne. Le renard, faisant contre mauvaise fortune bon cœur, fit un grand éloge de l’eau, af
72 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE X. Du Rat de Ville et de celuy de Village. »
s des Cabarets, des fureurs d’amour, et des contagieuses maladies des mauvais lieux. Que s’il faut ceder quelque chose au pouvo
73 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XII. De l’Aigle, et du Renard. »
en toute sorte d’accidents, voire mesme de trouver des delices en sa mauvaise fortune. D’ailleurs, l’homme de bien estant d’ord
74 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XLV. Du Loup, et du Chien. »
onde. La Fortune a le mesme droict parmy nous, autant la bonne que la mauvaise . D’ailleurs nul ne peut legitimement se deffendre
75 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — Esope est derechef vendu. Chapitre VII. »
ontraire Esope, qui estoit au milieu d’eux, si contre-faict, et en si mauvais équipage, il s’émerveilla de l’invention du march
76 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — De quelle façon Esope nourrit, et dressa quatre Poussins d’Aigle. Chapitre XXVIII. »
y fait a esté pour vanger le Roy Lycerus ; Car tu dois sçavoir que ce mauvais chat est la seule cause d’une perte qu’il a faite
77 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XCIX. Du Sapin, et du Buisson. »
sme il s’en est trouvé plusieurs qui ont eu conjoinctement toutes ces mauvaises qualitez. Au contraire les Souverains mediocremen
78 (1893) Les fabulistes latins depuis le siècle d’Auguste jusqu’à la fin du moyen âge. Tome I : Phèdre et ses anciens imitateurs directs et indirects pp. -818
re ses fables, mais que ce sont elles, qui, quoique étrangères à tout mauvais sentiment, lui valurent son adversité. Dois-je ma
d’Agrippa, dont il était même resté le cocher ; mais quel cocher ? un mauvais drôle, un voleur, qui, après avoir dérobé des vêt
uis longtemps, et il ne revint en France que douze ans après. Dans la mauvaise édition de Phèdre qu’il publia en 1809, Boinvilli
été publié par MM. Guessard et Michelant en 1859. Malheureusement ma mauvaise étoile me fit diriger mes regards du côté de la c
rits de cet auteur. Je la consultai ; mais cette étude n’était qu’une mauvaise compilation, et je n’y trouvai pour tout renseign
aire ordinaire ; c’est un plagiaire qui cherche, par toutes sortes de mauvais artifices, à dissimuler sa fraude, et, pour le dé
le mot improbi appliqué au fabuliste, qu’il soit pris en bonne ou en mauvaise part, devient parfaitement rationnel. Il y a dans
re des fables obscènes, qui peuvent le faire appeler improbus dans la mauvaise acception du mot ; il y a aussi des pensées fines
le de l’écriture du manuscrit de Reims ; mais il l’avait copié sur le mauvais spécimen qui figure dans le Spectacle de la natur
et Æsopus et servus profugus ; on le voit dans ces fables bafouer un mauvais auteur qui se vante, engager un père à dompter la
er la jactance d’un athlète victorieux, se venger par son silence des mauvais traitements par lesquels une vieille coquette l’a
, 14. La Montagne en mal d’enfant. iv a, 23. IV, 15. Le Père et le mauvais Fils. App., 12. IV, 16. (Voir IV, 6.) V, 1.
n pas dans le délai où je le désirais, interrompu que j’étais par mon mauvais état de santé. Ajoutez à cela les retards du libr
de Civitate Attica au nom de Tiberinus n’était que le résultat d’une mauvaise ponctuation, et Schwabe avait cru y voir une tran
e. III, 12. Le Taureau et le Veau. v, 4. III, 13. Le Père et le mauvais Fils. App. 12. III, 14. La Vipère et la Lime.
par ce déguisement une apparence antique. Mais il a procédé comme un mauvais potier, qui de nos jours voudrait reproduire des
é en homme. 15. Le Taureau et le Veau. v, 4. 16. Le Père et le mauvais Fils. App. 12. 17. L’Estomac et les Membres.
0. La Courtisane et le Jeune homme. App. 29. III, 11. Le Père et le mauvais Fils. App. 12. III, 12. La Vipère et la Lime.
. 49. La Courtisane et le Jeune Homme. III, 10. 50. Le Père et le Mauvais Fils. III, 11. 51. La Vipère et la Lime. III, 1
t 68. Les 60 premières seules y figurent. Elles sont terminées par ce mauvais distique, qui, comme tous ceux de la même nature,
scrit 11344, et il faut avouer que, sans le vouloir, il lui rendit un mauvais service. En effet, M. Robert ayant vu en tête des
eureusement ce curieux spécimen de l’art au xive  siècle est en assez mauvais état. Sur le verso du second des deux feuillets b
nce de la Femme. 2. La Courtisane et le Jeune Homme. 3. Le Père et le mauvais Fils. 4. Le Citoyen et le Soldat. Enfin une diff
49. La Courtisane et le Jeune Homme. 45. 48. 48. 50. Le Père et le Mauvais Fils. 46. 49. 49. 51. La Vipère et la Lime. 48
ence la fable xxxi, il a écrit Servus. Le manuscrit offre en outre de mauvaises leçons qui ne sauraient être imputées au copiste.
one d’Ephèse, ne se composant que de trente vers, ne comprend pas les mauvaises additions qui y ont été faites. Les vingt et un d
am, vitam duxit tamen æquam. Cette épitaphe, qui se terminait par un mauvais jeu de mots, me semble un peu suspecte, et je sup
’on part de cette idée que le premier des deux est une copie bonne ou mauvaise du Romulus de Vienne, celui de Berlin ne peut plu
4. III, 12. Le Taureau et le Veau. 65. III, 13. Le Père et le Mauvais Fils. 48. 47. 48. III, 14. La Vipère et la Lime
0. La Courtisane et le jeune Homme. III, 10. III, 11. Le Père et le Mauvais fils. III, 11. III, 12. La Vipère et la Lime. I
ière colonne du feuillet 194 b (en réalité 195 b), sont suivies de ce mauvais pentamètre léonin écrit à l’encre noire : Explic
imenté, qui, ignorant le latin et ne pouvant pas bien lire l’écriture mauvaise de son modèle, a tantôt altéré, tantôt supprimé l
Cheval et l’Âne. 59. 97. 10. Le Renard et le Loup. 60. 98. 11. Le Mauvais Fils. 82. 99. 12. Le Marchand et l’Âne. 63. 100
remplacer. L’auteur abuse aussi d’une licence que se permettaient les mauvais versificateurs de son temps et qui consistait, qu
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