coup les uns des autres. Ces différences provenaient-elles des divers
manuscrits
, isolément suivis par les éditeurs ? Étaient-elle
le mot de l’énigme. En le cherchant, j’ai vu qu’il existait plusieurs
manuscrits
; j’ai fini par découvrir qu’on en avait connu ci
es publiques de l’Europe. Copiant moi-même ou faisant copier tous les
manuscrits
où je rencontrais des collections de fables latin
tant en prose qu’en vers, qui nous ont été conservées par de nombreux
manuscrits
. Ce n’est qu’après, que je me conformerai de nouv
Phèdre et de ses anciens imitateurs directs et indirects, Et sur les
Manuscrits
connus et inconnus qui les renferment. Plan
s seulement d’en faire la préface de la publication projetée des cinq
manuscrits
de Phèdre. Mais je n’ai pu me maintenir dans les
oyen âge. Livre premier. Étude sur les fables de Phèdre et sur les
manuscrits
qui les renferment. Chapitre premier. Biogra
t reconnaître qu’ici la dérogation n’est pas douteuse ; dans tous les
manuscrits
d’Avianus on trouve : Phædrus etiam partem aliqu
c’est la publication qu’en 1830 M. Berger de Xivrey a faite d’un des
manuscrits
du fabuliste6 : le prologue du livre III, adressé
m, peut avoir été inventée par les copistes, auxquels nous devons ses
manuscrits
? Je répondrai que leur ignorance rend cette hypo
est significatif, c’est qu’en ce qui touche le livre II rien dans les
manuscrits
de Pithou et de Reims ne permet de supposer qu’el
tandis qu’il ressort des lambeaux de fables que présentent les mêmes
manuscrits
, que c’est bien au moyen âge que les livres IV et
e ne la demander qu’à la seule valeur de ses écrits. Chapitre II.
Manuscrits
de Phèdre. Il est peu d’auteurs anciens, dont
e II. Manuscrits de Phèdre. Il est peu d’auteurs anciens, dont les
manuscrits
soient aussi rares que ceux de Phèdre. On n’en co
n’en connaît que cinq, dont l’un même n’existe plus ; ce sont : 1º Le
manuscrit
de Pithou ; 2º Le manuscrit de Reims ; 3º Le manu
l’un même n’existe plus ; ce sont : 1º Le manuscrit de Pithou ; 2º Le
manuscrit
de Reims ; 3º Le manuscrit de Daniel ; 4º Le manu
e sont : 1º Le manuscrit de Pithou ; 2º Le manuscrit de Reims ; 3º Le
manuscrit
de Daniel ; 4º Le manuscrit napolitain de Perotti
Pithou ; 2º Le manuscrit de Reims ; 3º Le manuscrit de Daniel ; 4º Le
manuscrit
napolitain de Perotti ; 5º Le manuscrit Vatican d
e manuscrit de Daniel ; 4º Le manuscrit napolitain de Perotti ; 5º Le
manuscrit
Vatican de Perotti. Leur examen successif va fair
amen successif va faire l’objet de ce deuxième chapitre. Section I.
Manuscrit
de Pithou. § 1er. — Histoire du manuscrit.
chapitre. Section I. Manuscrit de Pithou. § 1er. — Histoire du
manuscrit
. Lorsqu’au mois de septembre 1596, parut la pr
l parvint à leur échapper ; mais ils se vengèrent de sa fuite sur ses
manuscrits
qui furent pillés. Après le massacre, il abjura l
çois. « Celui-ci, dit M. Berger de Xivrey, avait publié, en 1576, un
manuscrit
de la bibliothèque de Pierre Pithou, contenant la
r le reste. À la suite de la dernière fable arrivent les variantes du
manuscrit
, qui, quoique incomplètes, remplissent les pages
de Sainte-Geneviève, et il ajoute qu’il renferme « les variantes des
manuscrits
». Il est possible que M. Berger de Xivrey ne l’a
iantes, Daunou se trompe ; car l’exemplaire ne contient que celles du
manuscrit
de Pithou écrites par Nicolas Rigault lui-même, q
st parfaitement exacte. Pour m’en assurer, j’ai collationné les notes
manuscrites
de cet exemplaire avec celles des éditions de Rig
avec les frères Pithou, il avait pu sans peine avoir communication du
manuscrit
, et, se livrant dessus au travail comparatif qu’e
fables de Phèdre. Il faut pourtant reconnaître que la publication du
manuscrit
de Pithou par M. Berger de Xivrey a fait perdre à
passés 5 000 volumes d’ouvrages imprimés et d’à peu près 600 volumes
manuscrits
. Le magistrat de Strasbourg avait refusé à Bongar
me montrer le superbe fonds de Bongars composé de plus de cinq cents
manuscrits
sur vélin. Ils contiennent surtout des romans et
ident n’empêche pas de reconnaître dans ce qui reste les variantes du
manuscrit
de Pithou. À la suite de la dernière fable, on li
uite de la dernière fable, on lit cette observation qui montre que le
manuscrit
avait bien été à la disposition de Bongars : « Se
ment conservé, et ses marges, quoique pleines, ne portent aucune note
manuscrite
. Je n’ai aucune observation particulière à présen
de Florence. Indépendamment du fonds général qui ne se compose que de
manuscrits
, la Bibliothèque Laurentienne possède un fonds sp
nom du donateur est appelé fonds d’Elci et qui comprend à la fois des
manuscrits
et des imprimés. Parmi les imprimés de ce fonds f
Phèdre, il serait naturel que je fisse connaître ce qu’est devenu son
manuscrit
. Mais je dois auparavant rectifier les idées erro
l’ai répété d’après Grosley, avait communiqué à son frère le précieux
manuscrit
. Mais de qui le tenait-il ? Telle est la question
ère par les Huguenots ; après s’être emparé d’une bonne partie de ses
manuscrits
, il eut l’adresse d’en racheter d’autres à vil pr
de là, Adry a supposé que François Pithou avait dû tenir de Daniel le
manuscrit
de Phèdre, et, à défaut de preuves, il s’est effo
ntaient les livres, comme le chat les souris. Ils achetaient tous les
manuscrits
qu’ils pouvaient trouver, et sans doute ils ne né
êmes, sauvé beaucoup de livres. Mais il n’en faut pas conclure que le
manuscrit
avait été une épave sauvée du naufrage par le vig
objectera sans doute qu’il avait bien eu la même indifférence pour le
manuscrit
, auquel on a ensuite donné son nom. Cela est vrai
manuscrit, auquel on a ensuite donné son nom. Cela est vrai ; mais ce
manuscrit
ne contenait qu’un fragment, à peine huit fables
erre Pithou, on trouve la preuve matérielle, fournie par lui, que son
manuscrit
ne provenait pas de l’abbaye de Saint-Benoît-sur-
? Il raconte que le Père Sirmond avait trouvé en Lorraine le premier
manuscrit
de Phèdre, qu’il l’avait envoyé à François Pithou
des frères Pithou empêche aujourd’hui de remonter à l’origine de leur
manuscrit
. Voyons maintenant par quelles mains, depuis 1596
t membre honoraire de l’Académie des Inscriptions. C’est ainsi que le
manuscrit
des fables de Phèdre passa, au xviie siècle, dan
tort qu’on devra s’étonner de ne pas le trouver dans le catalogue des
manuscrits
de ce dernier. Il est probable qu’après l’avoir r
vres qui se trouveront en ma maison. » Si donc Pierre avait rendu le
manuscrit
à son frère, il ne serait pas entré dans la famil
resté l’admirateur, et ce ne fut qu’après une étude consciencieuse du
manuscrit
qu’il en publia une nouvelle édition. Ceux qui do
incertitude. Il porte écrites de la main de Rigault les variantes du
manuscrit
avec les initiales V C, c’est-à-dire vetus codex,
les. Jacques Bongars, en même temps que Rigault, prit connaissance du
manuscrit
, et, ainsi que je l’ai expliqué, en transporta le
aucun de tous ceux qui écrivirent sur Phèdre, ne songea à recourir au
manuscrit
. Schwabe fait bien figurer Gude parmi ceux qui l’
on est justement révoquée en doute par M. Berger de Xivrey86 ; car le
manuscrit
connu de Gude fut celui de Reims. Beaucoup, comme
de Gude fut celui de Reims. Beaucoup, comme Lessing, croyaient que le
manuscrit
de Pithou n’existait plus. Il s’était ainsi écoul
caractère, lui coûta la vie et la confiscation de ses biens87. » Le
manuscrit
de Pithou n’avait pas été excepté. Adry, dans sa
ou n’avait pas été excepté. Adry, dans sa Dissertation sur les quatre
manuscrits
de Phèdre 88, raconte que M. Le Peletier de Rosan
vants Pithou, dont ils étaient les parents par une Leschassier, et le
manuscrit
, actuellement unique de Phèdre, est encore aujour
tins de Lemaire avec une note de Barbier ainsi conçue : « Ce précieux
manuscrit
existe encore aujourd’hui dans la bibliothèque de
ui demander s’il ne serait pas possible d’obtenir communication de ce
manuscrit
et de le publier92 ». M. Hase, trop affairé pour
ier de Rosanbo, pour lui demander l’autorisation d’éditer le précieux
manuscrit
. Le noble pair ne parut pas d’abord très disposé
ssée ; il répondit une lettre évasive, dans laquelle il disait que le
manuscrit
était dans sa bibliothèque à la campagne, et que
e mai 1829, M. Hase alla trouver M. Le Peletier qui avait rapporté le
manuscrit
à Paris. « Il en admira, dit M. Berger de Xivrey,
eut lieu le 16 juin, dont le résultat fut la permission de copier le
manuscrit
, d’en faire prendre un fac-simile et de lui dédie
c-simile et de lui dédier ce travail. M’ayant exprimé le désir que le
manuscrit
ne sortît pas de son hôtel, et devant partir pour
Berger de Xivrey a reproduit de préférence à tout autre ce passage du
manuscrit
. Là, en effet, existe une lacune, dont on ignore
titubanti pede. M. Berger de Xivrey, sachant combien cette partie du
manuscrit
avait donné de peine aux savants, l’avait évidemm
e la science et une forte dose d’abnégation. § 2. — Description du
manuscrit
. Avant de charger la librairie Firmin-Didot d’
ches pour être admis à prendre, sinon copie, au moins connaissance du
manuscrit
de Pierre Pithou. Malgré l’appui qui à cet effet
le reproduction de la sienne. Quant à présent, pour la description du
manuscrit
je ne puis mieux faire que transcrire littéraleme
, et en ornant leurs majuscules de jolies arabesques ; tandis que les
manuscrits
des ixe et xe siècles n’ont le plus souvent auc
voir. « Il paraîtrait que le calligraphe, après avoir écrit tout son
manuscrit
, l’a relu et a corrigé tantôt bien, tantôt à cont
ts où nous n’en mettons pas, comme ammonere pour admonere, page 39 du
manuscrit
, ammirans pour admirans, page 44 du manuscrit, su
ur admonere, page 39 du manuscrit, ammirans pour admirans, page 44 du
manuscrit
, sumtus au lieu de sumptus, etc. « Les lettres l
et. « La reliure est en carton recouvert d’un parchemin tout uni. Le
manuscrit
est écrit sur un parchemin d’une épaisseur moyenn
mencement ont été reliés 32 feuillets en papier, qui sont la copie du
manuscrit
, de la main de Pierre Pithou. Cette copie offre c
l’on y voit, en même temps, la distribution par vers96, les leçons du
manuscrit
, les corrections et tâtonnements de Pithou, et se
aussi la fausseté de plusieurs idées que l’on s’était formées sur le
manuscrit
, d’après l’édition de Pithou, qui est la reproduc
après l’édition de Pithou, qui est la reproduction fidèle, non pas du
manuscrit
, mais de cette copie. « M. Adry, jugeant du manus
èle, non pas du manuscrit, mais de cette copie. « M. Adry, jugeant du
manuscrit
par l’édition, a établi une comparaison très faut
nuscrit par l’édition, a établi une comparaison très fautive entre le
manuscrit
de Pithou et celui de Reims. “Dans celui-ci, dit-
icit feliciter, quoique le P. Brotier n’en fasse pas mention. Dans le
manuscrit
de M. Pithou, au contraire, rien n’annonce une fi
erne. Comme le prouve sa copie, que j’ai sous les yeux, il copiait le
manuscrit
, le corrigeait dans les endroits corrompus pour l
contentant de mettre à la fin une liste incomplète des variations du
manuscrit
(vetustissimi codicis scriptura). Ainsi, ces lign
lignes ponctuées n’indiquent nullement des lacunes observées dans le
manuscrit
, où tout se suit aussi bien que dans le manuscrit
s observées dans le manuscrit, où tout se suit aussi bien que dans le
manuscrit
de Reims. De plus, Pierre Pithou ne fait nulle pa
lique cette réunion de la copie de Pithou sous la même reliure que le
manuscrit
. On aura ôté, en reliant, ce lambeau de parchemin
contenait pas davantage. Ensuite, le petit traité, qui vient dans le
manuscrit
après les fables de Phèdre, semble assez complet.
res traces ont disparu, lorsque Pithou a fait relier sa copie avec le
manuscrit
. » Cette citation me semble suffisante pour donn
Cette citation me semble suffisante pour donner une idée complète du
manuscrit
, et je n’y ajouterais rien, si je n’avais pas à r
a trace, n’était pas un feuillet blanc. Lorsque j’aurai à examiner le
manuscrit
de Wissembourg et la lettre latine, par laquelle
parce que la division en cinq livres (confirmée, il est vrai, par le
manuscrit
de Reims) est une correction de Pithou ; ensuite,
de Pithou ; ensuite, parce qu’on ne trouve pas ordinairement dans les
manuscrits
ces mots-là ainsi rejetés au haut d’une autre feu
. Cela est fort juste ; mais en faut-il conclure que tout le reste du
manuscrit
appartienne au quatrième livre ? Ici, malgré ma d
, je suis obligé de m’écarter de son opinion. Sans doute rien dans le
manuscrit
ne révèle l’existence d’un cinquième livre ; mais
formé cinq livres. » Pithou, guidé par ce renseignement, a divisé le
manuscrit
en cinq livres, et la découverte de celui de Reim
Reims a montré qu’il avait eu raison de s’en rapporter à Avianus. Ce
manuscrit
, qui était à peu près identique à celui de Pithou
ait facile à trouver : il suffisait pour cela de respecter l’ordre du
manuscrit
: on aurait vu que le quatrième livre se divise e
a pas permis de persister longtemps dans cette première idée ; car le
manuscrit
ne laisse pas même place aux conjectures : la fin
supersunt multa quæ possim loqui. À partir de cet épilogue les deux
manuscrits
de Pithou et de Reims ne contenaient plus que cin
ent, que souvent ils n’avaient pas craint de substituer à l’ordre des
manuscrits
; mais, en reconnaissant leur erreur, il n’avait
auteur des fables anciennes, à mon tour, en signalant les lacunes du
manuscrit
, je leur ai un peu procuré les moyens de fixer le
leur opinion sur l’authenticité des fables nouvelles. Section II.
Manuscrit
de Reims. § 1er. — Histoire du manuscrit.
velles. Section II. Manuscrit de Reims. § 1er. — Histoire du
manuscrit
. J’ai dit qu’à la fin du xvie siècle le jésui
t partout. » Dans la Bibliothèque de Saint-Remi se trouvait un second
manuscrit
; le Père Sirmond le découvrit. Malgré sa très gr
écouvrit. Malgré sa très grande ressemblance avec celui de Pithou, ce
manuscrit
présentait quelques variantes. Il les copia en ma
pourront être portés à croire que Rigault se servit des variantes du
manuscrit
de Reims, même pour sa première édition in-12, pu
remière phrase de cette lettre Rigault fait allusion en ces termes au
manuscrit
de Reims, découvert par le Père Sirmond et utilis
en 1608, mais au plus tard en 1599, que le Père Sirmond découvrit le
manuscrit
de Reims, et pourtant cette conclusion serait bie
rées dans sa première édition, elles relevaient bien les variantes du
manuscrit
de Daniel dont j’aurai bientôt à m’occuper ; mais
ntôt à m’occuper ; mais elles gardaient le plus absolu silence sur le
manuscrit
de Reims. Il faut en conclure que ce manuscrit ét
absolu silence sur le manuscrit de Reims. Il faut en conclure que ce
manuscrit
était encore ignoré, et que plus tard, conservant
1599, et opéra ainsi une confusion, qui est maintenant expliquée. Le
manuscrit
de Pithou, étant resté la propriété particulière
ad рersопат tragicam, ne pouvait servir qu’à faire connaître l’âge du
manuscrit
; c’était même, pour servir au petit traité de pa
e siècle et il ne songea pas à se rendre à Reims, ni à faire, sur le
manuscrit
même, une étude approfondie de Phèdre. En 1769, u
ême, une étude approfondie de Phèdre. En 1769, un savant, attaché aux
manuscrits
de la bibliothèque du roi, M. de Foncemagne103, p
hécaire de Saint-Remi, de lui adresser un fac-simile de l’écriture du
manuscrit
. Dom Vincent s’était empressé de lui donner cette
re dans trois endroits présentant des leçons différentes de celles du
manuscrit
de Pithou, Dom Vincent y avait ajouté une lettre
é le spécimen que vous m’avez fait l’honneur de me demander, de notre
manuscrit
de Phèdre, et de la comédie intitulée : Querolus
lement sur les papiers transparents, je n’ai pu donner à la lettre du
manuscrit
toute la netteté qu’elle présente. Du reste la po
re des fables, mais encore de celle du Querolus ou Aulularia, comédie
manuscrite
, qui s’y trouvait réunie. Mais M. de Foncemagne n
othécaires de Saint-Remi avaient seuls, depuis le Père Sirmond, vu le
manuscrit
de Reims, lorsqu’en 1774 les trésors bibliographi
dictin furent anéantis en quelques heures par un violent incendie. Le
manuscrit
de Phèdre périt comme les autres. Heureusement le
laisance de Dom Vincent, restait et permettait de déterminer l’âge du
manuscrit
. Ce fac-simile, et la lettre qui l’accompagnait,
papier transparent, sur lequel Dom Vincent avait imité l’écriture du
manuscrit
. Il porte en outre au commencement, sur la face i
mi de Reims possédait, avant l’incendie qu’elle a éprouvé en 1774, un
manuscrit
de Phèdre autre que celui de Pithou. On trouvera
u. On trouvera à la tête de ce volume un échantillon de l’écriture du
manuscrit
, qui m’a été envoyé autrefois de Reims par Dom Vi
e il m’annonçait en même temps un pareil échantillon de l’écriture du
manuscrit
du Querolus, qui a péri comme le Phèdre. J’ai pla
lus. Ces deux morceaux sont aujourd’hui tout ce qui reste de ces deux
manuscrits
. » Après avoir attribué à M. Dacier cette note,
, l’écriture est la même que celle de l’échantillon ci-joint. Mais ce
manuscrit
est incomplet, les deux dernières fables et l’épi
Foncemagne. Attaché à la Bibliothèque du Roi, M. de Foncemagne, si le
manuscrit
s’y fût trouvé, n’aurait pas eu, pour le voir, be
été communiqué. Quant au véritable auteur de la note, ce qu’il dit du
manuscrit
démontre qu’il ne l’a pas vu ; en effet, il n’éta
nt les mêmes fables des IVe et Ve livres. On pourrait objecter que le
manuscrit
, sur la route de Reims à Paris, avait pu être mut
uent il y a péri. Cela ne fait de doute aujourd’hui pour personne. Le
manuscrit
ayant péri, comment vais-je pouvoir en faire la d
ience de transcrire en marge avec un soin méticuleux les variantes du
manuscrit
de Reims. L’édition Brocas, étant une édition de
ravail fût complet : pour faire exactement connaître les variantes du
manuscrit
relatives aux fables bannies de l’édition Brocas,
Brocas, il n’avait pas été sans doute jusqu’à transcrire, d’après le
manuscrit
, le texte entier de ces fables ; mais il avait du
sa façon d’écrire vous jugerez aisément qu’il avait sous les yeux un
manuscrit
ancien. Ainsi, par exemple, donnant au c le son d
us pour ingravantibus, etc. J’avais jugé, par le caractère, que notre
manuscrit
devait être de la fin du viie siècle ou du comme
eims, le 6 octobre 76. » Le précieux volume, qui faisait revivre le
manuscrit
brûlé, fut déposé dans la Bibliothèque du Roi. Ma
Vincent n’avait inscrit qu’à partir de la cinquième les variantes du
manuscrit
; sans s’en apercevoir, il avait omis toutes cell
exécuter son projet. Après sa mort, s’il faut en croire Barbier, ses
manuscrits
furent achetés par M. Renouard ; j’ignore ce qu’i
ivrey fut plus heureux. Pendant qu’il s’occupait de faire paraître le
manuscrit
de Pithou, profitant de sa position de conservate
scrit de Pithou, profitant de sa position de conservateur adjoint des
manuscrits
à la Bibliothèque royale, il se fit communiquer p
ocas, et il en publia, avec un soin remarquable, toutes les variantes
manuscrites
en regard des mots correspondants du texte imprim
ès, l’exemplaire qui avait conservé, malgré l’incendie, les leçons du
manuscrit
, a disparu à son tour. Malheureusement M. Berger
les mots du texte imprimé qui étaient en désaccord avec les variantes
manuscrites
. Ce procédé offre des inconvénients notables. Il
plication que l’ouvrage de M. Berger de Xivrey montre bien en quoi le
manuscrit
de Reims différait de l’édition Brocas, mais ne l
ue l’un et l’autre avaient de commun, pouvait s’écarter des leçons du
manuscrit
de Pithou. Quel était le texte exact de cette édi
dition de la veuve Brocas, ceux qui voudront reconstituer le texte du
manuscrit
de Reims n’ont qu’une voie à suivre, c’est de pre
it de Reims n’ont qu’une voie à suivre, c’est de prendre pour base le
manuscrit
de Pierre Pithou et de substituer à ses leçons to
éduisent à peu de chose. En effet, dans la plupart des endroits où le
manuscrit
de Reims était en désaccord avec l’édition Brocas
Reims était en désaccord avec l’édition Brocas, il était conforme au
manuscrit
de Pithou, dont, comme je l’établirai, il ne diff
ux qui, à raison de leur conformité dans le volume imprimé et dans le
manuscrit
, sont omis, ne fussent pas eux-mêmes réellement i
, sont omis, ne fussent pas eux-mêmes réellement identiques à ceux du
manuscrit
de Pithou. S’il en avait été ainsi, il serait imp
des titres. Heureusement, en examinant de plus près les variantes du
manuscrit
de Reims, j’ai remarqué que, toutes les fois que
, j’ai remarqué que, toutes les fois que le titre, indiqué d’après le
manuscrit
de Reims, était en désaccord avec celui donné à l
é, le premier des deux était conforme à celui qu’elle portait dans le
manuscrit
de Pithou. Cette observation m’a fait acquérir la
ffirait, pour se procurer le texte exact des titres, d’emprunter à ce
manuscrit
chacun de ceux qui manquaient. Il faut néanmoins
ait qu’elles, arriver à une reconstitution mathématiquement exacte du
manuscrit
de Reims. D’abord, ainsi que je l’ai dit, Dom Vin
r l’édition imprimée les variantes des trente-quatre premiers vers du
manuscrit
. Ensuite, depuis le trente-cinquième vers, il les
ce, soit enfin qu’il y eût eu conformité entre l’édition Brocas et le
manuscrit
de Reims dans des endroits, où ce dernier s’éloig
nd, Rigault a publiées, et à celles que Gude a prises lui-même sur le
manuscrit
. Rigault ne me paraît pas avoir vu le manuscrit d
rises lui-même sur le manuscrit. Rigault ne me paraît pas avoir vu le
manuscrit
de Reims ; il n’en a connu les variantes que par
s bibliothèques de la France, avait attentivement examiné, non pas le
manuscrit
de Pithou qui n’était accessible à personne, mais
ns précédées de ces deux lettres se retrouvent presque toutes dans le
manuscrit
de Pithou, on est tout d’abord porté à penser que
anuscrit de Pithou, on est tout d’abord porté à penser que c’est à ce
manuscrit
que se rapporte l’abréviation MS., et ce qui conf
abréviation MS. Rem. Les lettres MS semblent donc désigner le premier
manuscrit
connu, le manuscrit fondamental, par opposition à
Les lettres MS semblent donc désigner le premier manuscrit connu, le
manuscrit
fondamental, par opposition à celui de Reims déco
que pourtant il fait souvent), n’est pas puisée ailleurs que dans le
manuscrit
de Reims106. » Suivant lui, Gude n’a pu puiser le
scrit de Reims106. » Suivant lui, Gude n’a pu puiser les variantes du
manuscrit
de Pithou que dans l’appendice de l’édition origi
l’édition originale ni par les notes de Rigault comme appartenant au
manuscrit
de Pithou, elles ont dû, dans sa pensée, ne conce
s, la variante omnino insueti sonus, qui, quoique n’appartenant qu’au
manuscrit
de Reims, n’est signalée par Gude qu’avec les let
squ’au contraire une variante lui est indiquée comme commune aux deux
manuscrits
, il a soin de le mentionner ; ainsi l’appendice d
la même fable, la leçon ut compesceret était identique dans les deux
manuscrits
, il a eu soin de la faire précéder dans ses notes
tention bien arrêtée de Gude de ne désigner par les lettres MS que le
manuscrit
de Reims, je crois qu’on doit accepter cette hypo
qu’elle ne fait pas courir de grands dangers d’erreur ; car les deux
manuscrits
sont tellement semblables que rarement une leçon
l a annoté l’exemplaire de la veuve Brocas, il avait mieux l’accès du
manuscrit
de Reims, et par suite il a dû moins que le savan
nt les variantes de Dom Vincent ; car le volume qui portait ses notes
manuscrites
a disparu, et il est possible que, dans l’édition
core possible aujourd’hui de publier le texte rigoureusement exact du
manuscrit
de Saint-Remi. § 2. — Description du manuscrit
ureusement exact du manuscrit de Saint-Remi. § 2. — Description du
manuscrit
. Après avoir montré par quels moyens on peut o
Après avoir montré par quels moyens on peut opérer la restitution du
manuscrit
brûlé, je dois faire connaître ce qu’il était. Da
anuscrit brûlé, je dois faire connaître ce qu’il était. Dans une note
manuscrite
par lui placée au bas de la troisième page de l’e
taient en parchemin, qu’aucun n’avait été déchiré, que, comme dans le
manuscrit
de Pithou, les lacunes du texte ne correspondaien
L’indifférence du copiste avait été plus loin encore ; comme celui du
manuscrit
de Pithou, il était passé d’une fable à une autre
mots Mutatus statim qui terminaient la première. Enfin, comme dans le
manuscrit
de Pithou, le passage d’un livre à un autre n’éta
e par ces mots : Phædri Augusti liberti liber secundus . À la fin du
manuscrit
, le copiste, heureux sans doute d’avoir achevé so
Vincent avait craint qu’on ne s’imaginât qu’elles existaient dans le
manuscrit
. Pour éviter cette méprise, il avait, à la fin de
uième livre ; et ces autres fables qui suivent ne sont pas dans notre
manuscrit
. Il n’y a point de feuillet perdu qui puisse fair
point séparés, et le tout fait suite109. » J’en aurais fini avec le
manuscrit
de Saint-Remi, s’il n’avait pas été l’objet d’une
ar Boinvilliers, qui, brodant sur l’erreur du Père Brotier et dans le
manuscrit
de Pithou et dans celui de Reims n’en voyant qu’u
s les mains du savant qui l’avait publié. Confondant de même les deux
manuscrits
, certains philologues avaient déjà bâti sur cette
ims, un article malheureusement très fautif, intitulé : Notice sur le
manuscrit
de Phèdre qui est dans la bibliothèque de l’abbay
c lequel les descendants de Pithou avaient, en silence, soustrait son
manuscrit
à tous les regards, avait dû porter à penser qu’i
s ne le possédaient pas, et la similitude qui existait entre les deux
manuscrits
pouvait faire croire que celui de Reims n’était a
méliorations successives des éditions antérieures, s’était écartée du
manuscrit
de Pithou. Il existe donc beaucoup de différences
Il existe donc beaucoup de différences entre l’édition de 1743 et le
manuscrit
de Reims ; mais les mêmes différences ne se retro
t de Reims ; mais les mêmes différences ne se retrouvent pas entre ce
manuscrit
et celui de Pithou. Quand on y regarde de près, o
e toujours la leçon indiquée par Dom Vincent est conforme au texte du
manuscrit
de Pithou, dont l’imprimé s’était au contraire él
: quand le même mot figure dans le texte imprimé et dans la variante
manuscrite
et que la différence provient de leur orthographe
rthographe, c’est l’orthographe de la variante qu’on retrouve dans le
manuscrit
de Pithou. Ce qui revient à dire que dans les deu
dans le manuscrit de Pithou. Ce qui revient à dire que dans les deux
manuscrits
les mêmes mots présentent les mêmes barbarismes.
ent défaut. Ainsi, par exemple, la fable v du livre II, dans les deux
manuscrits
, est intitulée : « Item Cæsar ad Atriensem. » Ce
nalées et qui rendent la ressemblance encore plus frappante. Ainsi le
manuscrit
de Pithou, dans le livre IV, ne renferme de la fa
comme s’il ne faisait qu’une seule fable. Le copiste, à qui est dû le
manuscrit
de Reims, n’a pas davantage aperçu ces lacunes, e
it. C’était une fausse supposition. À ce point de vue encore les deux
manuscrits
étaient pareils. On s’explique maintenant l’erreu
enant l’erreur qui s’était accréditée. Cependant il y avait bien deux
manuscrits
. Il ne peut y avoir d’incertitude à cet égard. Le
un ne laissent pas la moindre place au doute. Mais, s’il y avait deux
manuscrits
, il faut reconnaître qu’il existait entre eux une
la prose. Ce qui me confirme dans cette hypothèse, c’est que, dans le
manuscrit
de P. Daniel, chaque vers occupe seul la ligne où
de P. Daniel, chaque vers occupe seul la ligne où il est écrit. Or ce
manuscrit
, qui paraît être du xie siècle, a été copié sur
ue les vers y étaient bien observés, et que, si, au lieu de copier le
manuscrit
de Reims, le copiste de celui de Pithou les avait
chacun des ïambes. Le savant philologue Orelli reconnaît que les deux
manuscrits
ont entre eux un air de famille, qui ne permet pa
isse apercevoir qu’il penche vers elle. Ainsi il fait observer que le
manuscrit
de Reims présente quelques leçons préférables à c
e manuscrit de Reims présente quelques leçons préférables à celles du
manuscrit
de Pithou, telles que dos au lieu de mos, et fauc
par les mots : Æsopi ingenio , qui sont la véritable leçon ; dans le
manuscrit
de Reims qui l’altérait, on lisait les mots : Æs
em , qui aggravaient la première altération. Orelli en conclut que le
manuscrit
de Reims était le plus ancien ; mais, s’il s’est
nt de peine. En effet, au premier abord, il semble que l’écriture des
manuscrits
devait révéler leurs âges respectifs. Cependant s
ns sa lettre à M. de Foncemagne, Dom Vincent estime que l’écriture du
manuscrit
de Reims est du viiie siècle ou au plus tard du
siècle ou du commencement du viiie . En résumé, Dom Vincent place le
manuscrit
de Reims entre la fin du xviie siècle et le comm
t être à peu près de la même époque, et, suivant l’âge du copiste, le
manuscrit
le plus récent peut être celui qui présente l’écr
nts paléographiques, en revenir à ces fautes de copiste, qui, dans le
manuscrit
de Pithou, n’ont été que l’aggravation de celles
ue l’aggravation de celles commises dans celui de Reims. Tel était le
manuscrit
de Reims. Mais, au moyen âge, il était rare qu’un
était le manuscrit de Reims. Mais, au moyen âge, il était rare qu’un
manuscrit
fût relié seul. Nous avons déjà vu que celui de P
erolus sive Aulularia. C’était celle dont Pierre Daniel, sur un autre
manuscrit
sans doute, avait, en 1564, donné l’édition origi
du Querolus, et que, si, parce que cette comédie les suivait dans le
manuscrit
de Reims, Dom Vincent a cru pouvoir l’attribuer à
ue Phèdre est l’auteur du traité De Monstris et Belluis, qui, dans le
manuscrit
de Pithou, se trouve également à la suite de ses
p m’écarter de mon sujet, parler un peu du Querolus. Section III.
Manuscrit
de Daniel. § 1. — Histoire du manuscrit.
erolus. Section III. Manuscrit de Daniel. § 1. — Histoire du
manuscrit
. J’ai maintenant à m’occuper du troisième manu
— Histoire du manuscrit. J’ai maintenant à m’occuper du troisième
manuscrit
des fables de Phèdre, et, pour être sincère, j’av
plir cette partie de ma tâche une satisfaction toute particulière. Le
manuscrit
est généralement connu sous le nom de Vetus Danie
st pas dénuée d’intérêt : car l’abbé Maï, en corrigeant les fautes du
manuscrit
, l’a légèrement dénaturé113. Ce qui a été écrit s
C’est là le point de départ qu’Adry assigne à ses pérégrinations. Le
manuscrit
avait ensuite appartenu à Pierre Daniel, avocat d
pillage de la bibliothèque, Adry avait dû naturellement penser que le
manuscrit
, possédé par lui, provenait de ce sauvetage. Cett
ère par les huguenots ; après s’être emparé d’une bonne partie de ses
manuscrits
, il eut l’adresse d’en racheter d’autres à vil pr
plus l’incertitude. Voici en effet l’inscription que j’ai lue sur le
manuscrit
: « Hic est liber sancti Benedicti Floriacensis ;
enoît-de-Fleury ou Saint-Benoît-Fleury. On sait par quelle filière le
manuscrit
arriva à Rome. Après la mort de Pierre Daniel, il
à Orléans, en 1568, c’est-à-dire dans la ville et dans le temps où le
manuscrit
qui devait plus tard lui appartenir était soustra
upés à collectionner des médailles et surtout des livres rares et des
manuscrits
précieux, parmi lesquels le manuscrit de Daniel a
urtout des livres rares et des manuscrits précieux, parmi lesquels le
manuscrit
de Daniel acquis par lui prit le nom de Petaviens
es richesses paléographiques qu’elle renfermait furent dispersées. Le
manuscrit
de Phèdre passa dans les mains de la reine Christ
et en Allemagne acheter pour elle des livres précieux et surtout des
manuscrits
. C’est alors qu’il acquit, moyennant quarante mil
s, une grande partie de la bibliothèque de Paul Petau et par suite le
manuscrit
de Daniel, qui en dépendait, et qui prit, avec la
iæ, celle de Vossianus codex. Il paraît que les divers noms donnés au
manuscrit
de Daniel avaient jeté une certaine confusion dan
n seul ou à plusieurs. Le Père Desbillons, sans avoir cependant vu le
manuscrit
, fit cesser l’incertitude118. Schwabe lui rend à
égard un hommage mérité119. Après l’achat fait par Isaac Vossius, le
manuscrit
de Daniel dut être envoyé en Suède. Mais il ne tr
nt au Vatican. Mais la Bibliothèque Vaticane possédait-elle encore le
manuscrit
de Daniel ? Voilà ce que n’avaient pu m’apprendre
Schwabe, dans son édition de 1806, était-il moins fixé sur le sort du
manuscrit
, et dans son Index codicum manuscriptorum Phædri
pour payer l’indemnité de guerre, il avait été convenu que cinq cents
manuscrits
seraient livrés à la France. En exécution de cet
s avaient ensuite expédiés à Paris. La nomenclature de ces cinq cents
manuscrits
, parmi lesquels figure le manuscrit de Daniel, a
a nomenclature de ces cinq cents manuscrits, parmi lesquels figure le
manuscrit
de Daniel, a été donnée dans un petit volume in-8
, et j’y trouvai une note du bibliophile Barbier, ainsi conçue : « Ce
manuscrit
ne s’est pas trouvé parmi ceux de la Bibliothèque
a consciencieuse publication de M. Berger de Xivrey. Il parle bien du
manuscrit
dans sa préface ; mais lui qui, à force de patien
ce ; mais lui qui, à force de patiente volonté, avait fait revivre le
manuscrit
de Pithou, il n’avait, pas plus que ses devancier
l. Et, quand se posa devant lui l’inévitable question de savoir si ce
manuscrit
était encore au Vatican, il l’éluda en laissant t
e en 1831, de sa collection des auteurs classiques édités d’après les
manuscrits
du Vatican126. Sans même fouiller cette vaste col
Panckoucke. Les fables de Phèdre y sont précédées d’une étude sur les
manuscrits
de cet auteur. Je la consultai ; mais cette étude
r tout renseignement que cette phrase : « Il est bien probable que ce
manuscrit
est aujourd’hui au Vatican127. » La forme peu a
èque nationale. Je m’y rendis ; mais ma démarche fut infructueuse. Le
manuscrit
ne figurait pas sur le catalogue imprimé du fonds
i l’objet de ma visite, et les raisons qui me faisaient penser que le
manuscrit
était au Vatican. Il ignorait, lui aussi, si le m
nser que le manuscrit était au Vatican. Il ignorait, lui aussi, si le
manuscrit
s’y trouvait. Mais, comme les livres, provenant d
mptement faite. Il était dix heures du matin. Il me promit que, si le
manuscrit
existait, il serait à onze heures à ma dispositio
de la salle de travail. À l’heure dite, j’étais à la bibliothèque. Le
manuscrit
m’attendait, ouvert à la page où commençaient les
a page où commençaient les fables de Phèdre. § 2. — Description du
manuscrit
. Le manuscrit de Phèdre, que j’avais sous les
aient les fables de Phèdre. § 2. — Description du manuscrit. Le
manuscrit
de Phèdre, que j’avais sous les yeux, était relié
couverture est en carton revêtu de vélin. Les 123 feuillets des trois
manuscrits
sont également en vélin. Le premier des trois, ce
n nomme l’Arétin. Or, le surnom d’Augensis, qui lui est donné dans le
manuscrit
copié à une époque relativement peu éloignée de s
ur : dans une note ajoutée à la préface qui précède sa publication du
manuscrit
de Daniel129, il fait observer que Sigebert qui a
qui a été le véritable inventeur de la musique moderne132. Le second
manuscrit
est celui qui porte les fables de Phèdre. L’écrit
. L’écriture est du xie siècle. Elle est fine, mais très lisible. Ce
manuscrit
ne comprend que les feuillets 17, 18, 19 et 20 ;
peu préoccupés d’ailleurs de Phèdre qu’ils ne cherchaient pas dans ce
manuscrit
, en signalent seulement sept dans leur édition de
tulée Otinel 133. Leur erreur provient de ce que la septième fable du
manuscrit
, écrite, sans titre à l’encre rouge, à la suite d
e et Asino 134. Les huit fables du premier livre, conservées dans le
manuscrit
de Daniel, étaient : 1º La xie , intitulée : De
o deponeret. Le reste remplit la troisième page. Les vers, dont les
manuscrits
de Pithou et de Reims n’avaient tenu aucun compte
contraire ici scrupuleusement séparés. Seulement, comme dans tous les
manuscrits
de la même époque, de nombreuses abréviations y a
epe comesta, bovis caro plus placet, auget amorem. Tel est le second
manuscrit
. Le troisième que renferme le volume, est le plus
let. On y remarque une première lacune dès le début, au fol. 93 vo du
manuscrit
. Une seconde lacune, plus considérable, s’ouvre a
: Explicit le Romans de Otinel. Ce sont les derniers du volume. Le
manuscrit
de Daniel étant maintenant connu, je vais brièvem
’à la mort d’Alexandre Petau, c’est-à-dire pendant un demi-siècle, le
manuscrit
avait pu être à la disposition des savants frança
billons, on l’entend affirmer, dans sa Disputatio secunda 137, que le
manuscrit
de Daniel embrassait à peine le tiers du premier
iscuta et, en la discutant, ne fut pas très bien inspiré. « Parmi ces
manuscrits
, écrit-il en parlant des livres de l’ancienne abb
xxie fable les éditions savantes révélaient des variantes tirées du
manuscrit
de Daniel, et il en avait conclu qu’il contenait
ossius, un Allemand, nommé Goettling, prit au Vatican connaissance du
manuscrit
de Daniel ; mais il n’en fut guère plus avancé. I
l’hallucination qui avait fait voir à Rigault une fable étrangère au
manuscrit
. Mais il commit l’erreur inverse, et, n’y jetant
l, il n’aperçut que sept fables. En 1830, le consciencieux éditeur du
manuscrit
de Pithou ne fit qu’aggraver le chaos. Dans sa pr
ières fables du IIe livre139. » À lire ces lignes, on croirait que le
manuscrit
n’existait plus. Comme aucun savant ne l’avait vu
artula, il a soin d’insérer dans des notes spéciales les variantes du
manuscrit
qu’il déclare avoir transcrites d’après Schwabe.
sus calami ; elle avait consisté à répéter, sur la foi d’Adry, que le
manuscrit
de Daniel embrassait les 21 premières fables, et
ans le Journal des Savants 140 son appréciation sur la publication du
manuscrit
de Pithou, déclare que « ce n’est qu’un fragment
ier livre ». Il y a là deux erreurs nouvelles : d’abord l’écriture du
manuscrit
démontre qu’il n’est pas plus récent que le xie
emière moitié, les autres à la seconde. Bientôt après l’apparition du
manuscrit
de Pithou, la librairie Panckoucke commença à édi
la reproduire il la transforme et la rend plus inexacte encore. « Ce
manuscrit
, dit-il, n’est réellement qu’un fragment ; car il
s depuis la première jusqu’à la xxie fable141. » Voilà maintenant le
manuscrit
de Daniel, qui présente encore des variantes appl
s, il me reste à relever, au sujet des prétendues variantes tirées du
manuscrit
de Daniel, les incroyables bévues qui ont été com
critiques ont été jusqu’à présenter sur cette fable, comme tirées du
manuscrit
de Daniel, des variantes, qui dès lors ne pouvaie
faute : il a indiqué les mots nomen cum locat comme fournis par le
manuscrit
, au lieu des mots homines cum avocat , qui, dans
nent au premier vers de la fable xvi. Or cette fable n’existe dans le
manuscrit
de Daniel ni en entier ni en fragment. Rigault, e
ni en fragment. Rigault, en mettant ses notes en ordre, a attribué au
manuscrit
de Daniel des mots qu’il avait dû tirer d’une aut
e Rigault, a, dans ses notes sur Phèdre, en l’attribuant également au
manuscrit
de Daniel, reproduit la même variante143, et qu’e
iers, l’a rééditée à son tour. Après avoir fait observer que, dans le
manuscrit
de Pithou, le premier vers est ainsi écrit : Fra
sore improbo, il s’empresse d’ajouter qu’au contraire on lit dans le
manuscrit
de Daniel : Fraudator nomen quum locat sponsu im
second vers, et suivant laquelle, au lieu des mots mala videre , le
manuscrit
de Daniel porterait ceux-ci : mala dare. C’est
’avait pas commis là une simple erreur provenant de l’indication d’un
manuscrit
pour un autre. En effet, la leçon attribuée au ma
ication d’un manuscrit pour un autre. En effet, la leçon attribuée au
manuscrit
de Daniel n’appartient pas davantage à celui de R
que contradictoires, que je fisse connaître exactement les fables du
manuscrit
de Daniel. Il est vrai qu’ainsi que je l’ai dit,
n’est sans doute qu’un court fragment. Mais le très petit nombre des
manuscrits
de Phèdre, contenant son vrai texte, lui donne un
i justifie amplement l’étendue de cette étude. § 3. — Apographe du
manuscrit
. On sait qu’à la mort de Daniel, arrivée en 16
bliothèque de la ville de Berne et comment, par suite, la plupart des
manuscrits
qu’elle possède proviennent de l’abbaye de Saint-
lle possède proviennent de l’abbaye de Saint-Benoît-Fleury. Parmi ces
manuscrits
il en est un portant la cote 268 dont je dois dir
e fut complété qu’après et, sans doute en grande partie, à l’aide des
manuscrits
qui en provenaient. En effet la page 10 porte la
e fragment des fables de Phèdre qui avait été conservé dans le fameux
manuscrit
soustrait au pillage. Le texte de ce manuscrit a
onservé dans le fameux manuscrit soustrait au pillage. Le texte de ce
manuscrit
a été religieusement respecté par Daniel qui en c
té suppléé à l’absence de celui de l’avant-dernière ; enfin, comme le
manuscrit
, l’apographe comprend au total 83 vers qui ont ét
e Rome, pourraient se contenter de se rendre à Berne. Section IV.
Manuscrit
napolitain de Perotti. § 1. — Histoire du ma
Section IV. Manuscrit napolitain de Perotti. § 1. — Histoire du
manuscrit
. J’ai dit que les fables de Phèdre n’avaient p
sur lesquelles trente-deux ne se trouvent pas dans les trois premiers
manuscrits
déjà examinés. J’ai donc à m’occuper du sien ; ma
t conservés que pour lui et les siens. Il avait à sa disposition deux
manuscrits
, l’un de Phèdre, l’autre d’Avianus. À ses heures
u, en le commençant, la pensée de l’écrire pour son éducation. Si le
manuscrit
renferme beaucoup de fables bonnes à être mises s
à l’Epitome fabellarum Æsopi, Avieni et Phædri, soit, comme l’état du
manuscrit
permettra plus loin de l’affirmer, qu’il n’eût pa
laire qui lui était destiné, il ne lui fit pas le même honneur, et le
manuscrit
resta ignoré. Aussi Torquatus Perotti, évêque d’A
ncement du xviiie siècle, sans qu’on ait pu savoir quelle filière le
manuscrit
avait suivie, il se trouvait dans la bibliothèque
, il était passé en Italie, et c’est alors qu’il découvrit à Parme le
manuscrit
ignoré. D’Orville, transporté d’enthousiasme, s’e
sition pour lui faire, s’il le désirait, des extraits plus étendus du
manuscrit
. Burmann achevait sa dernière édition des fables
spendit sa publication et pria son élève de lui adresser une copie du
manuscrit
. Après de longues semaines d’attente, au mois d’a
é une idée de ce qu’était l’original ! « Elle me révélait, dit-il, un
manuscrit
non seulement atteint par le temps, mais encore m
nt si bien évanouies qu’il était impossible de les lire. En outre, le
manuscrit
, peu soigneusement garanti soit de l’eau filtrant
uvelles, de signaler les variantes qu’offraient les anciennes dans le
manuscrit
de Perotti. Sa dernière édition put ainsi paraîtr
en 1751, âgé de 55 ans, il mourut de la pierre. Il laissa de nombreux
manuscrits
qui sont entrés, et qui, aujourd’hui encore, sont
Anthologie grecque et Théocrite. Parmi les autres figure une copie du
manuscrit
napolitain de Perotti, qui dans le fonds d’Orvill
e Collège ait possédé une copie tirée directement ou indirectement du
manuscrit
. Voici sur cette copie le petit conte, dont Gingu
son extrait, dans quelle bibliothèque d’Italie il avait découvert le
manuscrit
de l’Epitome de Perotti 161. » Dans la première
re Gabriel Brotier en auraient fait usage pour noter les variantes du
manuscrit
de Perotti. Il est vrai que Philippe avait relevé
ue contient son édition, Philippe, lorsqu’il signale les variantes du
manuscrit
de Perotti, en indique la source par les abréviat
us Parisiensis ? Je ne le crois pas, et je suis persuadé que c’est le
manuscrit
de Parme qu’il a entendu désigner. On se rappelle
désigner. On se rappelle que c’est à Parme que d’Orville découvrit le
manuscrit
de Perotti. Peut-être, à raison de cette circonst
re copie. Mais alors comment, s’il n’existait pas à Paris de copie du
manuscrit
de Parme, Philippe a-t-il pu en extraire les vari
tir clairement de ses notes qu’il n’a pas prétendu avoir une copie du
manuscrit
de Perotti. Comme Philippe, il ne vise que les va
. Ce qui est certain, c’est que longtemps on ignora où se trouvait le
manuscrit
de Perotti. D’Orville pourtant n’avait pas cherch
à ce désir, n’était parvenu à aucun résultat. Qu’était donc devenu le
manuscrit
, et comment fut-il enfin retrouvé ? Voici la répo
é ? Voici la réponse que Ginguené fait à cette double question : « Ce
manuscrit
de Perotti, environ dix ans après la découverte q
inepte qu’il fut porté, dix autres années après, sur le catalogue des
manuscrits
provenant de la riche bibliothèque Farnèse. Mais
à la tête de cette bibliothèque, il y a retrouvé lui-même le précieux
manuscrit
; il l’a reconnu à sa parfaite conformité avec la
a fin de sa préface, et qui se trouvent toutes sans exception dans le
manuscrit
, aux lacunes indiquées dans l’une et qui sont exa
vateur de la bibliothèque de Naples, qui fit la seconde découverte du
manuscrit
. Ayant bien reconnu que c’était celui que d’Orvil
mment il la raconte : « M. Andrès avoit chargé Gargiulli de copier le
manuscrit
, qui n’étoit presque plus lisible ; mais ni M. An
Andrès, ni Gargiulli, n’avoient découvert le trésor que renfermoit le
manuscrit
, je veux dire les nouvelles fables. Gargiulli avo
es, que j’entre par hasard dans la bibliothèque. Je demande à voir le
manuscrit
, et Gargiulli me le remet. À peine l’ai-je ouvert
’année 1808, publia les trente-deux fables nouvelles que contenait le
manuscrit
. C’est une édition in-8º de 23 pages, sans l’épît
t récemment attaché à la bibliothèque, Cataldi Jannelli, à publier le
manuscrit
retrouvé de Perotti. Entré à la bibliothèque au m
r la supériorité du travail. Cassitto n’avait publié qu’un extrait du
manuscrit
; il entreprit de le faire paraître tout entier.
itur, deque iis quae in eo edendo sunt praestita, avait pour objet le
manuscrit
considéré en lui-même. Elle en fait l’histoire et
ue deux ans auparavant elle avait été imprimée, son édition du fameux
manuscrit
. Le temps n’avait pas calmé son dépit, et, pour a
ge son rival, je vais en extraire une partie. « Notre travail sur le
manuscrit
de Perotti, dit-il, était entièrement achevé, et
assitto s’écartaient et différaient du genre de Phèdre et du texte du
manuscrit
de Perotti, de telle sorte que l’honneur de la Bi
aient à leur opposer les fables elles-mêmes ou du moins les leçons du
manuscrit
que j’avais transcrites avec l’autorisation spéci
rats. « Et, à vrai dire, beaucoup de vers facilement lisibles dans le
manuscrit
manquent entièrement dans l’édition de Cassitto.
personne. En effet, Cassitto n’a pas copié lui-même les fables sur le
manuscrit
de Perotti ; il ne l’a ni feuilleté, ni lu. C’est
ant de temps en temps à la Bibliothèque royale, pour y déchiffrer des
manuscrits
liturgiques et théologiques, à je ne sais quels m
obée, m’a-t-on dit, en fit la copie. Il y a plus : Cassitto ne vit le
manuscrit
qu’une seule fois en tout, et encore sur l’indica
publication à un éditeur qui ne connaissait pas même la couverture du
manuscrit
. « Quand tout cela eut été chose bien avérée, et
is moi seul, n’avaient eu, pour le lire et l’étudier, accès auprès du
manuscrit
: sous serrure et sous clé comme de raison, je l’
ait négligées comme illisibles ou immorales, Jannelli avait publié le
manuscrit
tel qu’il l’avait lu, laissant en blanc les mots
nnelli, et, comme son édition spéciale des fables de Phèdre tirées du
manuscrit
de Perotti n’avait pas encore été livrée au publi
ui ne pouvait avec certitude lui être imputé, tandis qu’en réalité le
manuscrit
porte : Quam tibi impartiar parvam quamvis pa…
« Fable iii, vers 6, il a donné Cornicis, comme si l’on ne pouvait du
manuscrit
tirer que C.r..cis ; ce qui est absolument faux ;
il pas faire de même ? À quoi bon déguiser maladroitement la leçon du
manuscrit
? « Fable v, vers 3, il écrit : Ut jura possent
: Ut jura possent veritatem dare, comme si à la leçon apparente du
manuscrit
il avait, comblant la la lacune, ajouté la lettre
rit il avait, comblant la la lacune, ajouté la lettre n. Mais dans le
manuscrit
on lit très nettement : Ut jura posset inter hom
s tout le monde ne sait pas que Cassitto n’a jamais lu directement le
manuscrit
de Perotti, qu’il ne l’a jamais directement copié
du temps ineptes et absurdes, ne soient pas confondues avec celles du
manuscrit
lui-même. » On voit à quel point, au mois de mar
ue le frère de Cassitto a pris à la bibliothèque quelques extraits du
manuscrit
, que Cassitto ne l’a pas même lu, qu’avant lui d’
fait à l’Académie un rapport dans lequel elle expose : Que l’encre du
manuscrit
est verdâtre soit par l’effet du temps, soit par
e édition de Cassitto, les nouvelles fables sont en désaccord avec le
manuscrit
non seulement dans les passages obscurs, mais enc
er ; Que l’édition de Jannelli s’est au contraire trouvée conforme au
manuscrit
; Que, comme par la comparaison on pourra s’en co
ent, ce sont les éditions de Cassitto qui sont contraires au texte du
manuscrit
; Que les leçons de Jannelli, que Cassitto rejett
e Cassitto rejette comme fausses, sont exactes, et qu’au contraire le
manuscrit
condamne celles qu’il proclame vraies et sincères
proclame vraies et sincères ; Qu’enfin, après examen très attentif du
manuscrit
et spécialement des fables nouvelles, les lettres
ages est signée de Renouard. Les fables sont suivies des variantes du
manuscrit
sous ce titre : Perottini codicis scriptura. L
Petronj, se trouve, sur la page blanche en regard du titre, une note
manuscrite
ainsi conçue : « Voir Examen des nouvelles fables
m’abstiens d’en donner ici la nomenclature. § 2. — Description du
manuscrit
. Pour se faire une idée exacte sur l’authentic
exacte sur l’authenticité des fables nouvelles, il faut avoir vu les
manuscrits
qui les renferment. J’avais le sentiment de cette
je rédigeai à l’instant même, et m’assura que le mardi suivant, si le
manuscrit
existait, il serait mis à ma disposition. Le jour
te connaissance de ce qu’il est, que je vais donner la description du
manuscrit
. Le manuscrit a la dimension d’un in-8º ordinaire
e de ce qu’il est, que je vais donner la description du manuscrit. Le
manuscrit
a la dimension d’un in-8º ordinaire. L’écriture e
ister, sont très lisibles ; malheureusement l’humidité, à laquelle le
manuscrit
a été exposé, en a détruit beaucoup. Elle semble
qu’on ne voit qu’elle a été rouge. L’état dans lequel se trouvait le
manuscrit
en rendait la copie très longue et très difficile
aire Giuseppe Dura, chez qui je trouvai un exemplaire de l’édition du
manuscrit
publiée en 1809 par Jannelli. Il me servit à lire
dans le court délai que j’avais, à exécuter entièrement ma copie. Le
manuscrit
se compose de deux parties bien distinctes reliée
difications, les titres des diverses pièces de vers contenues dans le
manuscrit
. Les quatre derniers feuillets du cahier sont res
erniers feuillets du cahier sont restés blancs. La deuxième partie du
manuscrit
comprend soixante-quatorze feuillets, savoir : 57
ment pour titre : Muli et Latrones. Après le nº 46, il y a dans le
manuscrit
une fable intitulée : Pulcher modus judicandi.
ables qui n’appartiennent pas à Perotti, sur les 157 poésies dont son
manuscrit
se compose. Il n’est pas nécessaire de l’examiner
s blanches, qui se trouvent tant à la suite de l’index qu’à la fin du
manuscrit
lui-même, en sont la preuve convaincante. S’il ét
ste n’eût pas manqué de copier, sans intervalle, la seconde partie du
manuscrit
à la suite de la première. Il est probable aussi
écessaires pour n’employer à sa copie que le papier indispensable. Le
manuscrit
est donc un autographe de Perotti lui-même. Il po
forme, et l’encre qui est partout la même, semblent démontrer que le
manuscrit
a dû être copié d’un seul trait, et que, partant,
e temps a dû lui manquer. Voilà pourquoi la copie, qui est devenue le
manuscrit
de Naples, avait été exécutée par lui sur un cahi
r assez fort pour recevoir ultérieurement d’autres titres. Tel est le
manuscrit
, ou plutôt, car, malgré le sentiment contraire du
utographe de Niccolo Perotti. Après ce coup d’œil général jeté sur le
manuscrit
, je laisserais ma tâche incomplète, si je n’entra
ttant en prose, il en a fait des titres qu’il a substitués à ceux des
manuscrits
. On peut regretter qu’il ait procédé ainsi ; mais
ué le mot tardandum au mot strigandum ; c’est une supposition que les
manuscrits
ne justifient pas ; car M. Berger de Xivrey, dans
s ne justifient pas ; car M. Berger de Xivrey, dans sa publication du
manuscrit
de Pithou, a édité tricandum, et c’est ce mot que
it le croire. Pourquoi donc, s’il avait trouvé les mêmes mots dans le
manuscrit
qu’il avait sous les yeux, ne les aurait-il pas m
n étudiant les variantes que les fables anciennes présentent dans ses
manuscrits
, on pourra d’ailleurs se convaincre que cette sub
qu’il ne nous l’ait pas transmis dans toute sa pureté. Section V.
Manuscrit
Vatican de Perotti. Pendant que Cassitto et Ja
saient de pénibles efforts pour déchiffrer les caractères évanouis du
manuscrit
de Naples, il existait à Rome, dans la bibliothèq
Naples, il existait à Rome, dans la bibliothèque du Vatican, un autre
manuscrit
parfaitement lisible, qui contenait identiquement
rs 1830, à l’époque où il publiait les anciens classiques d’après les
manuscrits
du Vatican, le cardinal Angelo Maï le découvrit d
it la cote 368. Après toutes les explications que j’ai données sur le
manuscrit
de Naples, on comprendra que je ne dise que quelq
e Naples, on comprendra que je ne dise que quelques mots de ce second
manuscrit
qui en est la copie exacte. C’est un petit in-fol
autres on lit la nomenclature suivante des ouvrages contenus dans le
manuscrit
: 1º Christophori Landini Xandra. 2º Callimachi
146. L’ordre des diverses poésies est absolument le même que dans le
manuscrit
de Naples. Le texte commence par la lettre en pro
le tout réuni avec ce remarquable désordre que j’ai déjà signalé. Le
manuscrit
Vatican est si bien conforme à celui de Naples, q
veu de Perotti, les 32 fables nouvelles et les mots, qui, extraits du
manuscrit
Vatican, devaient combler dans les poésies de Per
s d’une préface, dans laquelle il donnait quelques indications sur le
manuscrit
Vatican. Quant à l’âge de ce manuscrit, si l’on n
it quelques indications sur le manuscrit Vatican. Quant à l’âge de ce
manuscrit
, si l’on n’avait pour se guider que son écriture,
çons aux hypothèses quelquefois fausses de Jannelli. La découverte du
manuscrit
du Vatican a fait perdre aux travaux de Jannelli
a question de l’authenticité des fables contenues dans les différents
manuscrits
que j’ai fait connaître. En écrivant la vie de Ph
vant la vie de Phèdre, j’ai imité mes devanciers : j’ai considéré ces
manuscrits
comme contenant son œuvre, et j’ai puisé, dans le
y avait vingt-quatre ans que Pierre Pithou avait publié son précieux
manuscrit
, et personne, depuis longtemps, ne songeait plus
pas eu besoin de la traduire en vers ïambiques. Sans parler des vieux
manuscrits
de Pithou et de Reims dont le témoignage est irré
n’est pas son œuvre, aucune ne doit lui appartenir. Eh bien, dans le
manuscrit
de Naples, sous le nº 27 et à la suite du nº 46,
trouve deux fois répétée. Après l’avoir extraite une première fois du
manuscrit
qu’il possédait, Perotti a pu oublier sa première
avoir faite en vers ïambiques. Donc, avant même que la découverte du
manuscrit
de Naples n’eût éclairé la question, il était fac
liant les fables de Phèdre, avait déclaré qu’il les avait tirées d’un
manuscrit
fort ancien, et Rigault, qui avait ensuite, dans
ault, qui avait ensuite, dans ses éditions, donné les variantes de ce
manuscrit
et de ceux de Daniel et de Reims. Il est évident
premiers éditeurs, qui n’avaient pas pris la peine de donner sur les
manuscrits
des notions précises. Quelques philologues, tels
conscience : les ouvrages qu’ils publièrent en font foi. À défaut des
manuscrits
, qui auraient pu leur permettre de la repousser v
e Perotti n’eût voulu en imposer à ses lecteurs dans la pensée que le
manuscrit
de Phèdre tombé dans ses mains était unique, et q
de 1727, il commence par supposer que Perotti a eu dans les mains un
manuscrit
semblable, sinon à celui de Pithou, du moins à ce
pothèse, et, reconnaissant sans doute que les fables extraites de son
manuscrit
sont bien l’œuvre de Phèdre, il lui reproche ce q
de Phèdre, il lui reproche ce qu’il appelle ses larcins. La copie du
manuscrit
que d’Orville lui avait adressée était de nature
extraits. Ce qui en ressort, c’est que Burmann croit trouver dans le
manuscrit
découvert par d’Orville la preuve manifeste du pl
i l’on examine la petite poésie, qui suit immédiatement, qui, dans le
manuscrit
de Pithou, est intitulée Idem Poeta, et qui peut
qu’il a rédigé sa dédicace, on verra qu’alors il possédait encore le
manuscrit
de Phèdre, dans lequel il avait, jeune homme, pui
e n’en suis pas moins porté à croire à un oubli. La découverte de son
manuscrit
a jeté sur la question un jour lumineux. « Comme
é à sa mémoire, mais sans doute incapable de corriger les fautes d’un
manuscrit
posthume. S’il avait voulu donner le change au pu
dehors de la dédicace, je cherchais d’autres indices dans le texte du
manuscrit
, je n’aurais que l’embarras du choix. Un tel trav
au témoignage de sa bonne foi. Or savez-vous comment, dans l’index du
manuscrit
, cette seconde copie est intitulée ? Elle porte c
a pas été l’auteur des fables de Phèdre. Si Schryver avait pu voir le
manuscrit
de Naples, il en aurait été assurément convaincu.
vaient pour eux un document qui, en l’absence de toute production des
manuscrits
, leur donnait une arme puissante, et qui leur per
isons, Christ ne s’en contente pas. Il sent bien que l’ancienneté des
manuscrits
, si elle est établie, peut renverser son échafaud
ransporta dans ses compositions des ïambes antiques épars dans divers
manuscrits
et que c’est ainsi qu’il employa les lambeaux qui
contraient dans les œuvres de Romulus. Puis, comme il comprend que le
manuscrit
de Romulus, conservé à Dijon, devient contre lui
antir. Il est, dit-il, incontestable que les fables contenues dans le
manuscrit
de Dijon ne sont que la traduction en prose de fa
it être moins ancienne que le xiiie siècle. Mais c’est à tort que le
manuscrit
de Dijon porte le nom de Romulus. Ce Romulus, sur
audroit-il les attribuer toutes à Pérotti qui en auroit fait une ? Un
Manuscrit
donne celle-ci à Phedre, un autre la donne à Péro
nnonça en Europe la première édition de Phedre, cette découverte d’un
Manuscrit
qui avoit été perdu si longtemps, parut d’abord s
la pierre d’un ancien tombeau. Mais il s’appuie surtout sur l’âge des
manuscrits
. Sans doute aucun des savants qui les avaient vus
xve siècle. Il est vrai que Christ suppose que ce qu’on appelle les
manuscrits
de Romulus contient non pas l’œuvre de Romulus, m
Il avait bien déjà à cet effet publié un fac-simile de l’écriture du
manuscrit
de Reims ; mais il l’avait copié sur le mauvais s
ye de Saint-Rémi. Il aurait donc voulu retrouver au moins un des deux
manuscrits
connus qui restaient encore. Il raconte lui-même
dans ce but par un savant antiquaire français, Ch. Millin, qui, si le
manuscrit
de P. Pithou se retrouvait dans la bibliothèque d
e de l’écriture. Malheureusement il fut avisé par Ch. Millin « que le
manuscrit
était perdu, et qu’il avait échappé à toutes les
rdu, et qu’il avait échappé à toutes les recherches ». À défaut de ce
manuscrit
, il était possible de voir celui de Daniel qui ét
s recours. N’espérant plus se procurer les éléments de preuve que les
manuscrits
lui auraient fournis, il passa outre et rédigea l
» Néanmoins la dispute aurait peut-être cessé. Mais la découverte du
manuscrit
de Perotti, qui eut lieu en 1808, donna à la disc
ois tranchée, si l’on savait au juste à quoi s’en tenir sur les trois
manuscrits
de Phèdre, celui de Pithou, celui de Reims, celui
pouvaient prononcer en dernier ressort sur l’âge et la nature de ces
manuscrits
. Il regrettait que ces pièces importantes du proc
de Lemaire, avec des notes de Barbier, dont l’une239 indiquait que le
manuscrit
de Pithou existait dans la bibliothèque de M. Le
après l’Allemand Gœttling écrivit qu’il avait feuilleté au Vatican le
manuscrit
de Daniel. Schwabe, ayant, par les notes de Barbi
atisfaction à son désir : il sollicita vivement M. Hase de publier le
manuscrit
. Celui-ci, trop affairé pour se charger de cette
ce qu’elle renferme : par sa préface, dans laquelle il a donné sur le
manuscrit
, sur son état, sur sa forme et sur son âge les dé
aux yeux des sceptiques : il a publié le fac-similé de l’écriture du
manuscrit
de Reims, que dom Vincent avait exécuté sur papie
rouvait sans doute en tête de ses fables ; ces lacunes qu’offrent les
manuscrits
et qui, aucun feuillet ne manquant, ne peuvent pr
herche à en tirer, au profit de sa thèse, un nouvel argument. Dans le
manuscrit
de Pithou, auquel aucun feuillet utile ne manque,
oyen âge. On y trouve beaucoup de fables qui ne figurent pas dans les
manuscrits
connus de Phèdre, mais qui trahissent la même ori
y rapporte pas ; celle qui en était la mise en action est absente. Le
manuscrit
de Pithou offrait des pages déchirées au milieu e
Phèdre ne nous sont parvenues qu’à l’état de morceaux choisis, et les
manuscrits
mêmes montrent que leur classement ne peut proven
, qui, ayant rempli à la hâte dans sa première édition les lacunes du
manuscrit
, avait soumis à Heyne un texte profondément altér
première fable, qui, à la fois altéré et en partie illisible dans le
manuscrit
, avait été par Jannelli restitué ainsi : Quam pa
la est vrai ; mais il oublie qu’elle était une des plus illisibles du
manuscrit
de Naples, que Jannelli a été obligé de substitue
harmonie avec son titre moral. En effet, elle a été retrouvée dans le
manuscrit
du Vatican exempte des défauts qu’Adry lui impute
xxxie , Papilio et Vespa, dont les premiers vers, illisibles dans le
manuscrit
, ont été rétablis à l’aide de conjectures plus ou
moins touché le cardinal Angelo Maï. En 1831, en publiant, d’après le
manuscrit
du Vatican, les nouvelles fables de Phèdre, il n’
est donc évident qu’il a copié le fragment tel qu’il existait dans le
manuscrit
ancien. J’affirmerais pourtant que c’était l’épim
merais pourtant que c’était l’épimythion de la fable ive , si dans le
manuscrit
de Perotti n’avaient été interposés plusieurs aut
soit de syntaxe, soit de versification ; mais il les attribue soit au
manuscrit
défectueux dont Perotti s’est servi, soit aux cha
it de Phèdre ; mais il en serait plus sûr, dit-il, s’il découvrait un
manuscrit
complet de Phèdre, où se trouveraient ces fables.
r est profonde, et cependant, pour l’acquérir, il n’a pas recouru aux
manuscrits
, et le regret qu’il formule montre qu’il n’a pas
semble à un œuf269. Mais, lorsqu’on a pu avoir sous les yeux les deux
manuscrits
ou seulement l’un d’eux, la confiance est encore
avait adopté un classement tel que celui auquel, dans son édition du
manuscrit
de Naples270, Jannelli a eu recours, si notamment
s lequel, par suite de ces opérations uniformes, se trouvent dans son
manuscrit
les fables soit anciennes, soit nouvelles, on dem
vaincu qu’elles ont une origine commune. Supposons maintenant que les
manuscrits
de Phèdre n’aient jamais été retrouvés et qu’on n
son Cornu copiæ la fable Arbores in tutela deorum. Elle porte dans le
manuscrit
de Naples le numéro 70 et la rubrique Quanta sit
que Perotti a pu écrire les fables nouvelles ! Ce n’est pas tout ; le
manuscrit
de Perotti me fournit une troisième preuve de son
ossible ; car Avianus déclare que Phèdre n’en a écrit que cinq, et le
manuscrit
de Pithou, auquel, quoi qu’on en ait dit, aucun f
écrit plus de cinq. Il est vrai aussi qu’aucun feuillet ne manque au
manuscrit
de Pithou ; mais il est constant que, s’il n’a pa
t de Pithou ; mais il est constant que, s’il n’a pas été copié sur le
manuscrit
de Reims, il a du moins, comme ce dernier, été co
re complet. Si même on s’en tenait purement et simplement au texte du
manuscrit
de Pithou, on pourrait prétendre qu’il ne nous en
on pourrait prétendre qu’il ne nous en est rien parvenu. Car, dans ce
manuscrit
, le copiste n’a fait suivre d’aucune fable le tit
ivre IV, les huit premiers vers de la fable Leo regnans, qui, dans le
manuscrit
de Pithou, se terminent au milieu d’une ligne ach
o, les trois qui suivent cette dernière et l’épilogue. Il y a dans le
manuscrit
de Pithou et il y avait dans celui de Reims entre
l est évident, puisqu’il se réduit aux cinq dernières fables des deux
manuscrits
de Pithou et de Reims, que, même si nous le suppo
insi complètement détruite, et les arguments que fournit l’examen des
manuscrits
, conservent toute leur valeur. Si maintenant, en
es de Phèdre, et des trente-deux nouvelles fables publiées d’après le
manuscrit
de Perotti ; avec le texte en regard et des notes
s français des хххii nouvelles fables attribuées à Phèdre, d’après le
manuscrit
de Perroti, par M. J. H. Rossand. Saint-Étienne,
Fables de Phèdre anciennes et nouvelles, éditées d’après les
manuscrits
et accompagnées d’une traduction littérale en ver
s fables des imitateurs directs et quasi-directs de Phèdre et sur les
manuscrits
qui les renferment. Prolégomènes. Une étu
des Fabulæ antiquæ qui y correspond. Voici comment est conçue dans le
manuscrit
de Pithou la fable Graculus superbus et Pavo :
ait pas croire que c’est là une supposition risquée. La découverte du
manuscrit
de Naples en démontre au contraire l’exactitude.
émontre au contraire l’exactitude. On y reconnaît les trois fables du
manuscrit
de Leyde, qui, sous les numéros 46, 50 et 55, ont
Fabulæ antiquæ ? Évidemment oui, et l’on peut dès lors considérer le
manuscrit
de Leyde comme ayant sauvé un important débris de
et le Milan. De ces fables les 30 qui ne se trouvent pas dans les
manuscrits
de Phèdre, sont celles qui portent les numéros 4,
donc obligé de le différer. Section II. Histoire et description du
manuscrit
des Fabulæ antiquæ. § 1. — Manuscrit Vossian
Histoire et description du manuscrit des Fabulæ antiquæ. § 1. —
Manuscrit
Vossianus latinus in-8º, 15. Le manuscrit qui
ulæ antiquæ. § 1. — Manuscrit Vossianus latinus in-8º, 15. Le
manuscrit
qui renferme la collection des Fabulæ antiquæ se
bibliothèque de Leyde. Il fait partie du fonds Vossius, et, parmi les
manuscrits
de ce fonds appelés Vossiani Latini in-8º, il fig
gleterre et transporter à Leyde la bibliothèque de ce savant, dont ce
manuscrit
faisait partie et dans laquelle il portait le num
r fabularum quædam sunt e Phædro verbatim desumptæ. Il paraît que le
manuscrit
avait primitivement appartenu à l’abbaye de Saint
roire Tross279, remonte au xe siècle. Cette appréciation de l’âge du
manuscrit
a été également adoptée par M. Oesterley dans la
été à moi-même exprimée par M. le Dr W. N. du Rieu, conservateur des
manuscrits
de la bibliothèque de l’Université, que je ne sau
n n’est pas tout à fait exacte. Je puis à bon escient affirmer que le
manuscrit
, qui est un volume formé de pièces très diverses
t de l’étudier, le voyage de Hollande, j’appris par M. du Rieu que le
manuscrit
était absent, qu’un savant français était venu le
puis longtemps attendait ma visite, avait fait démonter la reliure du
manuscrit
, et ne s’était d’abord dessaisi que des quaternes
de sorte qu’à mon arrivée il ne possédait plus le moindre feuillet du
manuscrit
. On conçoit quel fut mon mécompte : pour le cherc
écrite de M. du Rieu, je pus sans difficulté prendre communication du
manuscrit
. Qu’on me permette, avant d’en donner l’analyse,
ie, les divers éléments dont il se compose. J’ai dit plus haut que le
manuscrit
avait appartenu à l’abbaye de Saint-Martial. J’aj
nt P. Labbé l’a corrigée et publiée dans la Nouvelle Bibliothèque des
manuscrits
. C’est des ouvrages d’Adémar à peu près le seul q
alecta de Mabillon, ses autres ouvrages n’ont pas été imprimés286. Le
manuscrit
, que je vais maintenant décrire, montre que, comm
été auteur, n’a pas non plus dédaigné de se faire simple copiste. Le
manuscrit
est complet et en bon état ; mais l’écriture n’en
ux autres, mais qui, étant sans corrélation entre elles, ont donné au
manuscrit
une fausse apparence de désordre. L’analyse de to
re. L’analyse de tous ces fragments se trouve dans les Catalogues des
manuscrits
de la Grande-Bretagne et de l’Irlande, imprimés à
Hanovre par M. Pertz289. Enfin M. du Rieu a rédigé et mis en tête du
manuscrit
une table des matières, accompagnée de références
ure ayant été démontée, je me suis trouvé à Paris, non devant un seul
manuscrit
, mais en face de 28 cahiers ou quaternes, composé
s dressée par M. du Rieu. Deuxième quaterne (Fol. i). Fol. i a. — Le
manuscrit
commence par un feuillet qui ne dépend pas des au
dans le texte des fables. Cette différence semblerait indiquer que le
manuscrit
est l’œuvre de plusieurs copistes. Il est néanmoi
., par M. L. Müller, qui pour son édition a eu recours au texte de ce
manuscrit
. Fol. v b à viii a. — Incipit liber fabularum Teo
t intéressant de comparer les œuvres analogues contenues dans le même
manuscrit
, notamment : 1º le petit traité d’astronomie qui
pas été retrouvé par le moine de Saint-Martial chargé de classer les
manuscrits
d’Adémar. Douzième et treizième quaternes (Fol.
t une base certaine pour apprécier quelles sont les autres parties du
manuscrit
également écrites par lui. Il y a réuni des trait
xciv a. — Calendrier précieux pour la détermination de l’âge exact du
manuscrit
. Il commence à l’année 1007 ; cette date doit êtr
e à laquelle la copie a été faite. Mais il ne faut pas oublier que le
manuscrit
a été formé d’éléments divers, et que par suite l
é, que l’étude, faite par de nombreux philologues, de cette partie du
manuscrit
. Au contact de leurs doigts le parchemin s’est en
it cette phrase : Raimondus de Begonac me furatus fuit. Tel est le
manuscrit
curieux, qui, dans la bibliothèque de Leyde, port
iteur, donnant la nomenclature des titres qu’il porte dans les divers
manuscrits
, déclare que le titre, fourni par le manuscrit Wo
porte dans les divers manuscrits, déclare que le titre, fourni par le
manuscrit
Woss. in-8º, 15, est : Prisciani de est et non.
mus Favinus, intitulé : De Ponderibus et Mensuris , édité d’après un
manuscrit
de Vienne, et, au bas de la page 27, la note dans
note dans laquelle l’éditeur indique comment il est intitulé dans le
manuscrit
Woss. in-8º 15. — Voyez encore, pages 96 à 98, so
e Est et non en 25 vers, attribué à Ausone et édité d’après plusieurs
manuscrits
et notamment d’après le manuscrit Woss. lat. in-f
Ausone et édité d’après plusieurs manuscrits et notamment d’après le
manuscrit
Woss. lat. in-fol. 111. — Voyez aussi, pages 145
e petit poème intitulé Conflictus veris et hiemis et édité d’après un
manuscrit
de Turin. — Voyez enfin, pages 221 à 223, sous le
ann David Sauerländer, 1876 (Voyez, page 100, les lignes relatives au
manuscrit
Woss. in-8º 15, dans l’article Zur lateinischen a
ignale entre autres, comme lui ayant servi pour leur publication, les
manuscrits
Vossiani in-4º 86 et in-8º 15. — Voyez, à la page
au bas de la même page, la note de l’éditeur qui expose que, dans le
manuscrit
Vossianus Q. 75, il est suivi du Martyrologium Be
nus Q. 75, il est suivi du Martyrologium Bedae, et qu’il est, dans le
manuscrit
Vossianus in-8º 15, placé en tête de même, comme
tte notice est suivie du texte même des notes marginales qui, dans le
manuscrit
, occupent les feuillets 138ª à 144ª et le recto d
lyse en exprimant le regret que M. Robert de Lasteyrie, qui a fait du
manuscrit
de Leyde une étude complète, ne l’eût pas publiée
ne diffère pas davantage de la faire paraître. § 2. — Apographe du
manuscrit
Vossianus latinus in-8º, 15. Le catalogue in-f
eyde, publié dans cette ville par Pierre Vander Aa, fait mention d’un
manuscrit
qui, dans les Vossiani varii argumenti, porte la
lleurs peut consulter, la nomenclature des opuscules contenus dans le
manuscrit
. La voici, telle que je l’ai trouvée, écrite en t
s (39 a à 42 b). Liber de mensura orbis terræ (fol. 50 a à 55 b). Le
manuscrit
, qui forme un volume in-4º, se compose de 57 feui
qui sont également dépourvus d’écriture. Les divers éléments dont le
manuscrit
est formé et qui comprennent une copie malheureus
uand la copie qu’on y trouve des Fabulæ antiquæ a été faite, le vieux
manuscrit
d’où elle a été tirée devait déjà appartenir à Vo
e m’en assurer. La bibliothèque de Leyde n’a pas hérité seulement des
manuscrits
de Vossius, elle a aussi acquis ses imprimés. L’u
t Estienne en 1617. Sur cet exemplaire Isaac Vossius, qui avait eu le
manuscrit
de Daniel en sa possession, en a transcrit les va
mblable, m’a été également révélée par la mention par lui mise sur le
manuscrit
Vossianus latinus in-8º, 15, en tête des Fabulæ a
t Jacob Gronovius, au commencement du siècle dernier, avait aperçu le
manuscrit
Vossianus Latinus, in-8º, 15, et l’avait immédiat
ût rendu presque illisible, il parvint à la déchiffrer et à donner du
manuscrit
une édition, qui parut à Leyde chez Théodore Haak
u plutôt l’imitation directe des fables de ce Corpus, celle du fameux
manuscrit
de Wissembourg aujourd’hui à Wolfenbüttel et la p
vés auxquels il a directement donné naissance. Section I. Fables du
manuscrit
de Wissembourg. § 1. — Recherche du manuscri
ction I. Fables du manuscrit de Wissembourg. § 1. — Recherche du
manuscrit
et analyse des études antérieures. Schwabe, da
dans son édition de Phèdre publiée en 1806, nous apprend bien que le
manuscrit
de Wissembourg renfermait des fables ésopiques en
à connus295. De la part d’un savant qui avait presque sous la main le
manuscrit
de Wissembourg, une pareille ignorance était peu
de Wissembourg il était certain que celle qui avait donné son nom aux
manuscrits
, c’était cette petite sous-préfecture du Bas-Rhin
ire de la ville pour le prier de lui faire faire par eux une copie du
manuscrit
. La lettre fut reçue par l’adjoint, qui, après de
it bien que la petite bibliothèque de Wissembourg ne possédait pas le
manuscrit
. Mais il n’était pas certain qu’il eût péri. Tout
e, pour savoir de lui si, par hasard, à l’époque de la Révolution, le
manuscrit
de Wissembourg n’y était pas entré. Avec un empre
e n’ai d’ailleurs jamais visitée, mais que je sais ne renfermer aucun
manuscrit
, et dans le riche dépôt de notre bibliothèque de
pas le Codex Wissemburgensis que vous réclamez, je trouve, parmi nos
manuscrits
, quatre volumes du xve siècle, renfermant des co
. » Cette lettre me combla de joie. En me révélant l’existence d’un
manuscrit
qui contenait une collection latine de fables éso
emiers désastres, et je rentrai directement à Paris, sans avoir vu le
manuscrit
, qui, quelques semaines plus tard, devait, avec l
nuai mes recherches ; mais je dus leur donner une autre direction. Le
manuscrit
avait-il appartenu à Gude, et était-il entré avec
anuscrit avait-il appartenu à Gude, et était-il entré avec les autres
manuscrits
de ce philologue dans la bibliothèque du duc de B
dire, et bientôt il me fut possible d’apercevoir que la collection du
manuscrit
de Wissembourg différait sensiblement des autres
vus. Cette fable est, de toutes peut-être, celle qui, dans les divers
manuscrits
, est le plus altérée. Sur le cinquième vers notam
scrits, est le plus altérée. Sur le cinquième vers notamment tous les
manuscrits
sont en désaccord. Ainsi on lit dans les manuscri
otamment tous les manuscrits sont en désaccord. Ainsi on lit dans les
manuscrits
de Pithou et de Reims : Vulpis hunc vidit, dehin
, Gude avait demandé la solution à d’autres textes, et, consultant le
manuscrit
de Wissembourg, il y avait trouvé cette phrase qu
ort avec le langage ordinaire du fabuliste, il en avait conclu que le
manuscrit
de Wissembourg donnait la véritable formule. Si G
s’était borné à cette citation, j’aurais été conduit à croire que le
manuscrit
de Wissembourg contenait le texte de Phèdre conse
a partie qui en avait été le plus altérée, c’était encore à l’aide du
manuscrit
de Wissembourg qu’il avait cherché à rétablir l’a
urg qu’il avait cherché à rétablir l’ancien texte. Là encore tous les
manuscrits
étaient en dissidence ; ils portaient, celui de P
. Suivant lui, le premier de ces deux vers, qui se trouvait dans les
manuscrits
de Pithou et de Reims, était l’œuvre d’un moine i
t efforcé de démontrer qu’en effet il n’existait pas dans les anciens
manuscrits
, et notamment dans ceux qui, tout en paraphrasant
s son argumentation, j’avais été uniquement préoccupé de savoir si le
manuscrit
de Wissembourg, comme sa première citation aurait
sé. Ce qui était encore intéressant pour moi, c’était de savoir si le
manuscrit
était un recueil de fables connues, tel que ceux
ieu de : Vulpis hunc vidit, deinde sic cœpit loqui , on lit dans les
manuscrits
de l’anonyme de Nilant : Vulpis hunc quum fuisse
: Vulpis hunc quum fuisset intuita, sic alloqui cœpit , et dans les
manuscrits
de Romulus : Vulpis ut hæc vidit, e contra sic a
ti, quod viribus non possunt sapientia explicant , on trouve dans les
manuscrits
de l’anonyme de Nilant : Tunc demum Corvus ingem
olis gaudent, ferunt pœnas turpi pœnitentia indiscretas , et dans les
manuscrits
de Romulus : Tunc Corvus ingemuit et stupore det
son ainsi faite m’avait induit en erreur, en me faisant croire que le
manuscrit
de Wissembourg contenait une œuvre également éloi
it de Wissembourg contenait une œuvre également éloignée de celle des
manuscrits
de l’anonyme de Nilant et de Romulus. Cette convi
e M. E. du Méril sur la fable ésopique, j’appris que non seulement le
manuscrit
de Wissembourg existait encore, mais qu’il était
la lettre de Tross est l’étude la plus complète qui ait été faite du
manuscrit
de Wissembourg, et que les exemplaires en sont de
e c’est M. Fleutelot qui, en rappelant que Gude avait fait mention du
manuscrit
de Wissembourg, lui avait donné l’idée de le rech
l’idée de le rechercher ; que Lessing ayant attentivement examiné les
manuscrits
de Gude et n’ayant pas parlé de celui de Wissembo
d’accéder à son désir. Après cette entrée en matière, Tross donne du
manuscrit
la description que voici : « Le ms. (Gud. 148), q
is et pleins, telle qu’elle se montre d’ordinaire dans les plus beaux
manuscrits
de cette époque. Les lettres initiales et presque
ntièrement les mêmes que ceux observés par Berger [de Xivrey] dans le
manuscrit
de Pithou ; les échanges de lettres sont égalemen
, adque ; ce que les personnes compétentes savent usuel dans tous les
manuscrits
très anciens. Le manuscrit se compose de 124 feui
es compétentes savent usuel dans tous les manuscrits très anciens. Le
manuscrit
se compose de 124 feuillets, dont le premier a ét
n wisszenburg. In claustro 297. » Tross fait ensuite observer que le
manuscrit
a été tout entier écrit par la même main, et cela
eut-être qu’elles sont un peu puériles. La division en cinq livres du
manuscrit
de Wissembourg ne pourrait servir d’argument, que
s, d’autant plus qu’au fond je reconnais avec Tross que les fables du
manuscrit
de Wissembourg sont bien toutes dérivées de Phèdr
vre du fabuliste romain n’a jamais eu de sixième livre, et que, si le
manuscrit
de Wissembourg, comme les autres, renfermait des
de Wissembourg, comme les autres, renfermait des fables étrangères au
manuscrit
de Pithou, cela tenait à ce que ce dernier était
incomplet. Tross veut que cette vérité ressorte de la division de son
manuscrit
en cinq livres ; mais, ainsi que je l’ai déjà fai
nsi que je l’ai déjà fait observer, le défaut d’accord entre les deux
manuscrits
dans le groupement des fables ôte ici encore tout
et 9 du livre V. Ces deux circonstances l’empêchent de considérer le
manuscrit
de Wissembourg comme susceptible d’offrir un poin
, à tout versificateur qui veut reconstituer les ïambes phédriens, ce
manuscrit
donne des facilités qui ont manqué à Gude, à Burm
ard de Gude il oublie évidemment que ce dernier a été propriétaire du
manuscrit
. Voulant justifier sa proposition, lui-même il re
ris meritis uti non potes. Passant ensuite aux derniers opuscules du
manuscrit
, il prétend qu’il jette un jour complet sur la qu
ne sa lettre, en expliquant que, si Lessing a gardé le silence sur le
manuscrit
, cela tient à ce que, à cause de l’ouvrage de Jul
de mai 1844. En somme, elle contenait une analyse consciencieuse du
manuscrit
. Mais cela ne me suffisait pas. Je sentais bien q
e, je m’étais déjà mis par lettre en rapport avec le conservateur des
manuscrits
de la bibliothèque de Leyde, et qu’il m’avait eng
rus, et je trouvai, dans la préface allemande qui précède le texte du
manuscrit
de Burney, une description et une appréciation du
texte du manuscrit de Burney, une description et une appréciation du
manuscrit
de Wissembourg. Malheureusement ce n’était qu’une
n va pouvoir en juger par cette traduction du passage qui concerne le
manuscrit
: « Ce manuscrit, malgré les. efforts faits pour
uger par cette traduction du passage qui concerne le manuscrit : « Ce
manuscrit
, malgré les. efforts faits pour attirer l’attenti
ace primitive, ainsi qu’en justifie le numéro correspondant IV, 23 du
manuscrit
de Burney et de celui de Dijon. Cette composition
ivision, comme dans la suite des chapitres, tout à fait différente du
manuscrit
de Phèdre et du texte original de Romulus ; mais
Tross l’a démontré pratiquement, pages 13 et 31. Les autres fables du
manuscrit
de Wissembourg sont très voisines de celles de Ph
èdre ; elles s’en rapprochent même beaucoup plus que les plus anciens
manuscrits
de Romulus. C’est bien certainement, non pas une
travaillé était simplement une copie maladroitement faite de quelque
manuscrit
de Phèdre défectueux ou incomplet, et que ce copi
a fantaisie. Je parle ainsi du texte sur lequel a été fait ensuite le
manuscrit
de Wissembourg, et non pas de ce manuscrit lui-mê
quel a été fait ensuite le manuscrit de Wissembourg, et non pas de ce
manuscrit
lui-même ; car celui qui l’a fait savait évidemme
es autres livres. Pourtant la délicatesse de la paraphrase donne à ce
manuscrit
une véritable valeur pour la critique du poète ro
très méritoire. Malheureusement un obstacle invincible s’y oppose. Le
manuscrit
est tellement défectueux, et copié avec une si pr
ur, parce qu’une main du xie siècle a jadis entrepris la critique du
manuscrit
sur le manuscrit lui-même. Cette seconde main a c
main du xie siècle a jadis entrepris la critique du manuscrit sur le
manuscrit
lui-même. Cette seconde main a corrigé avec tant
omulus. Aussi ses corrections atteignent-elles souvent la valeur d’un
manuscrit
, tandis que quelquefois elles sentent un peu la f
ire exécuter pour moi, moyennant rémunération pécuniaire, la copie du
manuscrit
de Wissembourg. Ses notions paléographiques lui a
e littérale des fables, accompagnée des ratures et des corrections du
manuscrit
reproduites avec une scrupuleuse fidélité. C’est
suis, en 1890, décidé à me rendre à Wolfenbüttel, et là j’ai fait du
manuscrit
une étude attentive qui me fournit aujourd’hui le
avoir vu, j’avais nécessairement commises. § 2. — Étude directe du
manuscrit
. Ainsi que Tross l’avait déjà fait remarquer,
ecte du manuscrit. Ainsi que Tross l’avait déjà fait remarquer, le
manuscrit
de Wissembourg porte la cote 148 Gud. Pour m’en f
seignements qu’il n’est peut-être point inutile de consigner ici. Les
manuscrits
s’y divisent en sept classes, basées sur leur ori
es a sa série de numéros indépendante, de sorte que, pour désigner un
manuscrit
quelconque, il faut à la fois indiquer son numéro
Brunswick, qui en fut le fondateur et qui mourut en 1666. La cote du
manuscrit
de Wissembourg montre que non seulement Gude l’av
i vendre. Il est probable que, bien avant d’entrer dans ses mains, le
manuscrit
était plus ou moins régulièrement sorti de celles
bibliothèque au prix de mille thalers, et c’est ainsi que le précieux
manuscrit
est passé dans celle de Wolfenbüttel. Quant au v
ant en gros caractères rouges et noirs le titre du premier ouvrage du
manuscrit
, n’aurait pas dû être omis. Il a été pourvu de la
doute deviné pourquoi j’ai donné un tel développement à l’analyse du
manuscrit
de Wissembourg. J’ai ainsi implicitement résolu l
ement résolu le problème relatif au contenu du feuillet qui manque au
manuscrit
de Pithou. Ce feuillet très certainement ne porta
. Ce feuillet très certainement ne portait aucune fable de Phèdre. Le
manuscrit
de Reims qui était identique à celui de Pithou et
let enlevé ne contenait pas, nous le savions ; ce qu’il contenait, le
manuscrit
de Wissembourg nous l’apprend : c’est le Prologue
able des 57 chapitres du traité De monstris, qui, tandis que, dans ce
manuscrit
, ils occupent trois pages, n’en remplissaient que
Berger de Xivrey, comparant les deux écritures, on voit que celle du
manuscrit
de Wissembourg est sensiblement la plus grosse. J
t sensiblement la plus grosse. Je reviens maintenant à ce qui dans ce
manuscrit
m’intéresse plus particulièrement, c’est-à-dire a
ope. ii, Epil. Du tableau comparatif qui précède il résulte que le
manuscrit
de Wissembourg contient, en outre de celles de Ph
stomac et les Membres. On comprend dès lors l’intérêt que présente le
manuscrit
de Wissembourg ; car, la collection des Fabulæ an
la restitution de ce dernier dans les fables ci-dessus énumérées, le
manuscrit
qui nous occupe devient un document précieux. Et
ble intitulée le Geai vaniteux. La voici telle qu’elle existe dans le
manuscrit
de Pithou : Ne gloriari libeat alienis bonis, S
tiret calamitas. » Je passe maintenant à la fable correspondante du
manuscrit
de Wissembourg, et, pour faciliter les rapprochem
ci maintenant la même fable modifiée par la deuxième main sur le même
manuscrit
: De alienis bonis dum magnum se vellit proferr
c tout d’abord impossible de méconnaître l’importance philologique du
manuscrit
. Mais en même temps, dès qu’on entre un peu dans
que j’aurai plus loin l’occasion de compléter. § 3. — Apographe du
manuscrit
de Wissembourg. Comme le manuscrit de Leyde, c
mpléter. § 3. — Apographe du manuscrit de Wissembourg. Comme le
manuscrit
de Leyde, celui de Wissembourg a eu son apographe
respectées. Malheureusement, avant de former avec d’autres cahiers le
manuscrit
auquel aujourd’hui elle appartient, les deux ou l
ette copie avait été écrite, et, par cette voie indirecte, comment le
manuscrit
lui-même était parvenu à Gude. Mais, pour content
us de deux siècles en arrière. C’est à cela que je vais me borner. Le
manuscrit
dans lequel la copie a été englobée existe aujour
h palace où il fait partie du fonds Tenison. Le Catalogue imprimé des
manuscrits
de cette Bibliothèque en donne la courte analyse
um spectantia. » Le rédacteur du Catalogue qui avait ainsi décrit le
manuscrit
, n’avait pas pris la peine d’en examiner le conte
fait une singulière confusion : ce qu’il avait pris pour la copie du
manuscrit
de Leyde, c’était la copie du manuscrit de Wissem
l avait pris pour la copie du manuscrit de Leyde, c’était la copie du
manuscrit
de Wissembourg. Cette erreur s’explique aisément,
ur s’explique aisément, quand on sait par qui elle a été commise. Les
manuscrits
de la Bibliothèque du Lambeth palace ont plusieur
evêque. On conçoit aisément que Tenison se soit trompé. D’une part le
manuscrit
de Wissembourg n’était alors connu que de Gude qu
as été en relations avec lui, il avait au moins, par le Catalogue des
manuscrits
des Bibliothèques de l’Angleterre et de l’Irlande
e de l’illustre bibliophile. Il avait pu y lire l’analyse sommaire du
manuscrit
des Fabulæ antiquæ et croire que ce qu’il posséda
ce qu’il possédait en était bien l’apographe. Quant au texte même du
manuscrit
, il n’avait pas dû le lire ; car il n’aurait pu e
e rien n’indique, de telle sorte que l’histoire des pérégrinations du
manuscrit
de Wissembourg, depuis sa sortie du monastère des
, d’éprouver quelques doutes d’ailleurs faciles à comprendre. Dans le
manuscrit
de la bibliothèque de Leyde qui porte aujourd’hui
te, il avait raisonné de la manière suivante : ou bien foi est due au
manuscrit
, et alors il faut admettre que l’auteur des fable
mettre que l’auteur des fables est bien Romulus Augustule, ou bien le
manuscrit
ne doit pas inspirer confiance, et alors il ne fa
ntoine, à qui Ranutio avait dédié sa compilation, mourut en 1439 ; le
manuscrit
de Dijon, qui contenait les fables de Romulus, re
naître les divers documents qui peuvent servir à le résoudre. Dans le
manuscrit
Burnéien, c’est-à-dire dans le plus ancien de ceu
etc. La copie que Gude avait sans doute soigneusement prise du vieux
manuscrit
de Dijon, porte également : Romulus Tyberino fili
insi : De civitate Attica Æsopus quidam homo græcus, etc. De même les
manuscrits
qui renferment la collection de fables appelée Ro
ant, appliquent à Ésope les mots : De civitate Attica. Ainsi, dans le
manuscrit
latin Dïgbey 172 du xiiie siècle que j’ai publié
berino filio suo salutem. Æsopus quidam græcus sapiens, etc. Quant au
manuscrit
de Leyde Voss. lat. in-8º 46, que Nilant a publié
filio suo salutem mittit. Æsopus quidam græce sapiens, etc. Enfin le
manuscrit
de Munich, d’après lequel, dans ma première éditi
le titre de citoyen d’Athènes. Mais, si dignes de foi que soient les
manuscrits
présentant les leçons qui précèdent, je ne crois
suffit qu’une faute de ponctuation ait été commise par le copiste du
manuscrit
Burnéien, pour que le sens des premiers mots du p
s copies. Il ne faut donc tirer aucun argument du texte du plus vieux
manuscrit
. On le peut d’autant moins que, dans le manuscrit
texte du plus vieux manuscrit. On le peut d’autant moins que, dans le
manuscrit
Voss. lat. in 8º, 15 qui est à peu près du même t
recus, etc. En outre il y a un Romulus qui remonte au xie siècle. Le
manuscrit
303 de la Bibliothèque impériale de Vienne qui no
iothèque Laurentienne, dans le fonds Ashburnam, sous la cote 1555, un
manuscrit
de la fin du xiie siècle ou du commencement du x
o Tyberio de civitate Attica. Esopus quidam homo grecus, etc. Dans le
manuscrit
du xiiie siècle qui, dans la bibliothèque de la
tate Attica. Isopus homo quidam grecus, etc. Enfin, à Oxford, dans le
manuscrit
42 du collège du Corpus Christi, la séparation n’
etc. En somme, si l’on s’en tient à l’apparence extérieure des textes
manuscrits
et imprimés, on voit qu’ils sont plutôt contraire
atière paléographique ne pouvait être suspectée, avait déclaré que le
manuscrit
de Dijon remontait à plus de cinq cents ans, et,
ie siècle, c’était commettre une erreur manifeste. En effet, dans le
manuscrit
de Leyde Vossianus latinus, in-8º, 15, d’après le
blier en note à la page 65, et d’indiquer qu’elle était tirée du même
manuscrit
. Or l’âge de ce manuscrit est connu : on sait qu’
, et d’indiquer qu’elle était tirée du même manuscrit. Or l’âge de ce
manuscrit
est connu : on sait qu’il n’est pas plus récent q
ont pas été composées par le même écrivain. M. Oesterley, publiant le
manuscrit
Burnéien et lui assignant le xe siècle, ne pouva
ici comment il s’exprime sur son âge : « La découverte du plus ancien
manuscrit
de Romulus a modifié la question relative à sa pe
ce qu’on peut espérer obtenir. Je me contente d’indiquer que l’âge du
manuscrit
de Burney permet de supposer que ce Romulus a pu
enre spécial de littérature ; ce qui le démontre, c’est que, dans les
manuscrits
, on le voit servir de titre, non pas seulement au
urces. Je pourrais citer comme exemple la collection contenue dans le
manuscrit
du collège Merton, qui porte ce titre : « Ex fabu
ment appeler Romulus les collections de fables, qui, comme celles des
manuscrits
de Leyde et de Wissembourg, ne sont pas dérivées
i de terme de comparaison. La voici d’abord telle qu’elle est dans le
manuscrit
de Pithou : Ne gloriari libeat alienis bonis, S
celui du Romulus ordinaire, et cela, en me servant du plus ancien des
manuscrits
qui l’a conservé, c’est-à-dire du manuscrit Burné
rvant du plus ancien des manuscrits qui l’a conservé, c’est-à-dire du
manuscrit
Burnéien. De cette façon, si le Romulus primitif
exact de son texte. Voici donc la fable du Geai vaniteux extraite du
manuscrit
Burnéien et divisée, comme précédemment, en autan
ai choisi quelques autres termes de comparaison toujours empruntés au
manuscrit
Burnéien. Les voici, pris un peu au hasard : phè
rement individuelle. Section III. Examen comparatif des fables du
manuscrit
de Wissembourg et de celles du Romulus primitif.
du Romulus primitif. Il existe un lien évident entre les fables du
manuscrit
de Wissembourg et celles du Romulus primitif. D’a
œuvre originale et qu’il existait, au siècle auquel appartiennent le
manuscrit
de Wissembourg et le manuscrit Burnéien, une œuvr
ait, au siècle auquel appartiennent le manuscrit de Wissembourg et le
manuscrit
Burnéien, une œuvre plus ancienne due à un précéd
uer, nous ne possédons pas dans toute sa pureté la collection dont le
manuscrit
de Wissembourg est l’exemplaire unique. Cet exemp
mulus primitif, tantôt sans le secours d’aucun texte, de sorte que le
manuscrit
de Wissembourg doit nécessairement différer de ce
ela ne paraît pas impossible, quand on songe que toutes les fables du
manuscrit
de Wissembourg se retrouvent dans Romulus. Il s’e
à l’Æsopus ad Rufum. La conclusion, c’est que les deux collections du
manuscrit
de Wissembourg et de Romulus sont deux sœurs nées
liste romain. Elle n’est pourtant que spécieuse, et la découverte des
manuscrits
de Perotti fait voir combien est faible la base s
rapporter tout entière ? Maintenant, la comparaison que j’ai faite du
manuscrit
de Wissembourg et du texte du Romulus primitif m’
ue comme l’Æsopus ad Rufum lui-même, ne se retrouve plus que dans des
manuscrits
qui ne nous en ont conservé que des copies plus o
s indépendantes. Ensuite, lors même que nous posséderions le texte du
manuscrit
de Wissembourg, tel qu’il est sorti de la plume d
t certain que, tout en suivant de près l’Æsopus ad Rufum, le texte du
manuscrit
de Wissembourg et celui du Romulus primitif, en o
ation, le mieux est de rapprocher simultanément de Phèdre le texte du
manuscrit
de Wissembourg et celui du manuscrit Burnéien, qu
ultanément de Phèdre le texte du manuscrit de Wissembourg et celui du
manuscrit
Burnéien, qui, je le rappelle encore une fois, ét
s primitif. Il va m’être ainsi aisé de démontrer qu’il existe dans le
manuscrit
de Wissembourg des expressions de Phèdre qui ne s
as dans le texte de Romulus et que ce dernier en possède aussi que le
manuscrit
de Wissembourg n’a pas conservées. Or aucune des
hien et du Loup qui est dans Phèdre la septième du livre III, dans le
manuscrit
de Wissembourg la septième du livre IV et dans le
ligor. Wiss. In die ligor. En sens inverse on trouve dans les
manuscrits
du Romulus ordinaire des expressions qui s’écarte
aire des expressions qui s’écartent du texte de Phèdre, tandis que le
manuscrit
de Wissembourg les a conservées : Phèdre.
cède, c’est que, tout en s’écartant peu de leur modèle, les textes du
manuscrit
de Wissembourg et du Romulus primitif ont été des
ment tenir pour à peu près certain, c’est que toutes les fois que les
manuscrits
de Wissembourg et du Romulus Burnéien sont d’acco
des Fabulæ antiquæ et de l’Æsopus ad Rufum. À l’aide des fables du
manuscrit
de Wissembourg et de celles du Romulus primitif,
rley la soutenir dans sa préface. « Bien plus éloignés du plus ancien
manuscrit
, dit-il, sont les deux textes donnés par Nilant q
incre, il suffit de se reporter à l’analyse que j’ai donnée du fameux
manuscrit
. On y verra que la dédicace occupe le verso du fo
continue en disant que Nilant a publié ce dernier anonyme d’après un
manuscrit
du xiiie siècle, dernière erreur trop évidente p
arition des fables de Romulus, ne sait quel âge attribuer à celles du
manuscrit
de Wissembourg, et croit que celles de l’anonyme
anonyme de Nilant ne remontent qu’au xiiie siècle. Que les fables du
manuscrit
de Wissembourg et celles du Romulus primitif soie
, dans cette circonstance, été bien irréfléchi. Que n’ayant pas vu le
manuscrit
de Leyde, il se soit trompé de deux siècles sur s
tion réprimée, en 1221, dans le Limousin, avait été introduit dans le
manuscrit
par le plus ancien relieur et collé par lui sur l
ière apparition de l’Æsopus ad Rufum. En effet, si l’on se réfère aux
manuscrits
, on voit que celui du Romulus Burnéien, qui est p
térieur au xe siècle. Il est vrai que la collection contenue dans ce
manuscrit
n’est pas une pure copie du Romulus primitif, qui
ormer le poète ancien. Quant à la collection de Wissembourg, comme le
manuscrit
qui la renferme n’est guère que l’altération de l
eut-être pas lui chercher une date d’apparition antérieure à celle du
manuscrit
lui-même, et, comme il est du xe siècle, il est
eyde, il n’est pas présumable que le moine Adémar l’ait copiée sur un
manuscrit
antérieur, et il est au contraire supposable qu’i
, et il est au contraire supposable qu’il la composa avec l’aide d’un
manuscrit
de Phèdre, et dès lors on est obligé de lui assig
vre III. Étude sur les fables dérivées du Romulus primitif et sur les
manuscrits
qui les renferment. Prolégomènes. En term
rectement tiré de l’Æsopus ad Rufum, ne nous a été conservé par aucun
manuscrit
, et, d’autre part, celui qu’on trouve aussi bien
et, d’autre part, celui qu’on trouve aussi bien dans les plus anciens
manuscrits
que dans les plus anciennes éditions, c’est le Ro
amment concluant ; car deux fables pouvaient avoir été omises, et les
manuscrits
dans lesquels elles manquaient pouvaient, malgré
est bien inutile de la recommencer, je m’en abstiens. Section II.
Manuscrits
du Romulus ordinaire. Les manuscrits que j’ai
m’en abstiens. Section II. Manuscrits du Romulus ordinaire. Les
manuscrits
que j’ai considérés comme contenant le texte du R
contenant le texte du Romulus ordinaire sont les six suivants : 1º Le
manuscrit
du British Museum ; 2º La copie manuscrite du man
nt les six suivants : 1º Le manuscrit du British Museum ; 2º La copie
manuscrite
du manuscrit de Dijon ; 3º Le manuscrit de Pierre
vants : 1º Le manuscrit du British Museum ; 2º La copie manuscrite du
manuscrit
de Dijon ; 3º Le manuscrit de Pierre Crinitus ; 4
British Museum ; 2º La copie manuscrite du manuscrit de Dijon ; 3º Le
manuscrit
de Pierre Crinitus ; 4º Le manuscrit du Mans ; 5°
te du manuscrit de Dijon ; 3º Le manuscrit de Pierre Crinitus ; 4º Le
manuscrit
du Mans ; 5° Le manuscrit du Corpus Christi d’Oxf
3º Le manuscrit de Pierre Crinitus ; 4º Le manuscrit du Mans ; 5° Le
manuscrit
du Corpus Christi d’Oxford ; 6º Le manuscrit de P
anuscrit du Mans ; 5° Le manuscrit du Corpus Christi d’Oxford ; 6º Le
manuscrit
de Phillips. Ces manuscrits peuvent se partager e
nuscrit du Corpus Christi d’Oxford ; 6º Le manuscrit de Phillips. Ces
manuscrits
peuvent se partager en deux groupes égaux. Le pre
en deux groupes égaux. Le premier doit comprendre les trois premiers
manuscrits
, le second les trois derniers. Les trois textes d
s semblables tant par le nombre que par l’ordre des fables. Les trois
manuscrits
, formant le second groupe, sont en notable désacc
rent des trois premiers par le classement des fables ; ainsi dans les
manuscrits
du second groupe la fable de l’Aigle et du Renard
u livre Ier. En outre, leurs textes eux-mêmes s’écartent de celui des
manuscrits
du premier groupe par de telles variantes que, si
tion, j’ai trouvé plus simple et plus prudent de considérer les trois
manuscrits
du second groupe comme contenant, malgré leurs va
plus exactement le texte du Romulus ordinaire, c’est à l’un des trois
manuscrits
de ce groupe que je l’emprunterai, et, comme des
ois manuscrits de ce groupe que je l’emprunterai, et, comme des trois
manuscrits
qu’il comprend deux sont des apographes modernes
e et le plus récent. Cela expliqué, je vais donner sur chacun des six
manuscrits
quelques indications particulières. § 1. — Manu
hacun des six manuscrits quelques indications particulières. § 1. —
Manuscrit
du British Museum. Avant d’entrer dans le
u British Museum. Avant d’entrer dans le Musée Britannique, le
manuscrit
Burnéien avait appartenu à un savant qui avait su
rd’hui elle y forme un des fonds les plus précieux du département des
manuscrits
. Le manuscrit de Romulus, qui en fait partie, por
orme un des fonds les plus précieux du département des manuscrits. Le
manuscrit
de Romulus, qui en fait partie, porte le nº 59, e
de M. H. Oesterley : « D’abord j’ai été assez heureux pour trouver un
manuscrit
de Romulus, appartenant, non au xiie siècle, mai
un peu d’avoir trouvé ce qui n’était pas perdu ; et, quant à l’âge du
manuscrit
, il est vrai que le catalogue imprimé l’avait à t
allemand : il reconnaît lui-même qu’au mois d’août 1869 l’origine du
manuscrit
, par suite d’une révision générale, avait été rep
r suite d’une révision générale, avait été reportée au xe siècle. Le
manuscrit
est du grand format in-folio ; l’écriture, admira
rler de nouveau. La description que je viens de faire sommairement du
manuscrit
Burnéien suffit pour en faire comprendre l’import
près l’avoir exposée, m’abstiendrai-je de la réfuter. § 2. — Copie
manuscrite
du manuscrit de Dijon. Le manuscrit de Dij
xposée, m’abstiendrai-je de la réfuter. § 2. — Copie manuscrite du
manuscrit
de Dijon. Le manuscrit de Dijon appartenai
réfuter. § 2. — Copie manuscrite du manuscrit de Dijon. Le
manuscrit
de Dijon appartenait au couvent bénédictin de Sai
connaître que la bibliothèque publique ne possède pas le plus ancien
manuscrit
des fables de Romulus, et j’ai de graves raisons
’ai de graves raisons de croire qu’il ne lui a jamais appartenu. « Ce
manuscrit
du xiie siècle, de grand format, renfermant les
e l’abbaye de Saint-Bénigne de Dijon. Mais tout me fait penser que ce
manuscrit
précieux n’entra jamais dans la bibliothèque publ
liothécaire de la ville de Dijon, Signé : « Guignard. » Le
manuscrit
de Dijon est donc bien perdu, et il n’y a pas à e
t, en voyageant, rencontré dans le couvent de Saint-Bénigne le fameux
manuscrit
de Dijon. Ce manuscrit se composait, suivant lui,
tré dans le couvent de Saint-Bénigne le fameux manuscrit de Dijon. Ce
manuscrit
se composait, suivant lui, d’un cahier de parchem
qui cette copie est due lui donne une valeur presque égale à celle du
manuscrit
perdu. Aussi Schwabe et les autres érudits qui s’
tres érudits qui s’en sont servis y ont-ils accordé la même foi qu’au
manuscrit
lui-même. À propos du manuscrit de Wissembourg,
y ont-ils accordé la même foi qu’au manuscrit lui-même. À propos du
manuscrit
de Wissembourg, j’ai déjà eu l’occasion d’expliqu
e dans la bibliothèque de Wolfenbüttel, où elle est encore. § 3. —
Manuscrit
de Pierre Crinitus. L’existence du manuscr
encore. § 3. — Manuscrit de Pierre Crinitus. L’existence du
manuscrit
de Pierre Crinitus me fut révélée par une sorte d
à Florence, par le célèbre Pierre Crinitus. Elle est contenue dans le
manuscrit
latin 756 de Munich et concorde si parfaitement,
concorde si parfaitement, sauf quelques titres intervertis, avec les
manuscrits
Dijonais et Burnéien, qu’il n’y a à relever qu’un
de M. H. Oesterley contribuèrent à m’inspirer le désir de publier le
manuscrit
de Munich. Il avait donné du plus vieux manuscrit
désir de publier le manuscrit de Munich. Il avait donné du plus vieux
manuscrit
une édition diplomatique qui avait établi l’ancie
l’époque de la Renaissance, il était intéressant d’en éditer enfin le
manuscrit
le plus récent. Au cours de l’été de 1873, j’avai
our vérifier une assertion de M. Endlicher, qui, en s’appuyant sur un
manuscrit
de la grande bibliothèque autrichienne, avait att
laisser échapper une occasion si naturelle de me procurer la copie du
manuscrit
de Crinitus. Mais je ne devais m’arrêter à Munich
r des facilités pour copier pendant votre prochain séjour à Munich le
manuscrit
qui vous intéresse. Mais il m’est impossible de s
es démarches nécessaires pour qu’on vous accorde la disposition dudit
manuscrit
en dehors des heures réglementaires. Je ne saurai
vous vous proposez de faire à Munich, à copier certains passages d’un
manuscrit
latin portant le nº 756 et appartenant à la bibli
at bibliotek, et demandai à être introduit auprès du conservateur des
manuscrits
. Avec la conviction qu’il s’attendait à me voir,
été donné ! Il m’exposa que, pour m’autoriser à emporter chez moi le
manuscrit
, il lui fallait une garantie ; et comme, d’après
me disant que, si je lui rapportais sa signature, il me confierait le
manuscrit
. Je suivis son conseil et me hâtai de me rendre c
e au bas du bulletin. Seulement il fut entendu que je rapporterais le
manuscrit
au Consulat situé vis-à-vis de la Légation, et qu
demain matin, retourné à la bibliothèque, je reçus du conservateur le
manuscrit
tant désiré. Je m’empressai de le porter au Consu
t de trois jours, le dimanche 13 juillet, ma copie était terminée. Le
manuscrit
forme un volume in-fol. de petit format, composé
lorence. » Je crois inutile de m’étendre davantage sur le contenu du
manuscrit
de Munich, et la raison, c’est que je l’ai publié
raison, c’est que je l’ai publié dans ma première édition. § 4. —
Manuscrit
du Mans. La bibliothèque publique de la vi
Mans. La bibliothèque publique de la ville du Mans possède un
manuscrit
, qui, malgré les nombreuses variantes qu’il prése
Petro monacho. » De l’analyse qui précède il ressort d’abord que le
manuscrit
contient les fables du Romulus ordinaire ; elles
ent bien au complet et elles seraient dans le même ordre que dans les
manuscrits
de Burney, de Gude et de Pierre Crinitus, si la f
r, était la huitième du livre II. Nous avons vu que, sur ce point, le
manuscrit
du Mans n’est pas le seul qui soit en désaccord a
ne crois pas utile de prendre une seconde fois la même peine. Dans le
manuscrit
du Mans, à la suite des fables du Romulus ordinai
seconde édition la place qu’elle occupait dans la première. § 5. —
Manuscrit
du Corpus Christi d’Oxford. Après avoir,
i d’Oxford. Après avoir, dans la Préface de sa publication du
manuscrit
Burnéien, exprimé son opinion sur les deux collec
du Romulus ordinaire, M. Oesterley donne la nomenclature de ceux des
manuscrits
relatifs à ces matières, parvenus à sa connaissan
entilis. Le prologue commence par ces mots : Memoriam tibi tradam. Ce
manuscrit
me paraît plus voisin de la paraphrase de Wissemb
aphrase de Wissembourg que de celle de Romulus. » J’ai voulu voir ce
manuscrit
. Je me suis rendu à Oxford, et, quoique la Biblio
er, en l’altérant, celle qu’il en avait trouvée dans le Catalogue des
manuscrits
des collèges d’Oxford publié par le savant et vén
M. Oesterley avait pris la peine de jeter un simple coup d’œil sur le
manuscrit
, il aurait vu qu’il contenait le Romulus ordinair
s, que les mots Memoriam tibi tradam formaient, comme dans les autres
manuscrits
, le commencement non pas du prologue, mais de l’é
commencement non pas du prologue, mais de l’épilogue, et qu’enfin le
manuscrit
renfermait non pas seulement les trois premiers l
al de 83 fables, qui non seulement sont égales en nombre à celles des
manuscrits
du premier groupe, mais encore se suivraient abso
te du savant Neu-Bauer, bibliothécaire à la Bodléienne, obtenu que le
manuscrit
fût extrait de la bibliothèque du collège du Corp
plaire du Romulus ordinaire. En effet il ne diffère guère de celui du
manuscrit
Burnéien que par des variantes consistant le plus
probablement trop longs les titres qui existent dans les plus anciens
manuscrits
et devaient exister dans son modèle, s’est permis
e fable du livre I, il a même omis la moralité. Tel est le contenu du
manuscrit
du Corpus Christi. Quant au volume lui-même, c’es
, un peu grosse et parfaitement nette, est du xive siècle. § 6. —
Manuscrit
de Phillips. Depuis la publication de ma p
puis la publication de ma première édition, j’ai découvert un sixième
manuscrit
du Romulus ordinaire. Il est en Angleterre, à Che
lle d’Ulm, que Schwabe considéra comme ayant la valeur d’un véritable
manuscrit
, et qui, ayant été la base de toutes les réimpres
x. Cette division ne correspond pas exactement à celle des principaux
manuscrits
. En effet, dans ces manuscrits, le livre I ne ren
pas exactement à celle des principaux manuscrits. En effet, dans ces
manuscrits
, le livre I ne renferme pas la fable De Aquila et
re III, au contraire, ne présente aucune différence ; enfin, dans les
manuscrits
, le livre IV, d’une part, offre trois fables qui
arundine, qui est la xxe dans les éditions primitives. En somme, les
manuscrits
, non comprise la dédicace de Romulus, se composen
c. dans la bibliothèque ducale de Volfenbüttel, et qui, avec la copie
manuscrite
de Gude, lui a servi à composer en 1806 son éditi
était un spécimen unique, lui a attribué l’importance d’un véritable
manuscrit
et l’a appelé le Phénix des livres. Mais, dans ce
rouvé à la bibliothèque publique de Stuttgard. Il porte cette mention
manuscrite
: Édition tout à fait inconnue jusqu’à présent ;
tertii libri Esopi. Sous cette rubrique sont placées, comme dans le
manuscrit
42 du Corpus Christi d’Oxford, les fables apparte
rdinaire fut presque oublié. Gude l’avait bien retrouvé dans l’ancien
manuscrit
de Dijon et s’était donné la peine d’en prendre c
opuscules du Père Adry, intitulés l’un : Dissertations sur les quatre
manuscrits
de Phèdre, l’autre : Examen des nouvelles fables,
d’éditeur des fables de Romulus. Ayant rencontré au British Museum le
manuscrit
Burnéien, il a senti que c’était une nouvelle sou
libraire Weidmann en 1870, se borne-t-elle à donner le texte exact du
manuscrit
. § 3. — Éditions allemandes. Comme de
non pas, comme on l’a prétendu, plus correctement à l’aide d’un autre
manuscrit
, mais avec les mêmes variantes imaginées par lui,
s son Miroir doctrinal, il l’a entièrement bouleversé. Section II.
Manuscrits
du Romulus de Vincent de Beauvais. L’œuvre
ne grande vogue au moyen âge à en juger par le nombre considérable de
manuscrits
qui en est resté dans les bibliothèques publiques
orial se trouvent à la Bibliothèque nationale, non seulement dans les
manuscrits
de ce Miroir, mais encore dans des manuscrits spé
non seulement dans les manuscrits de ce Miroir, mais encore dans des
manuscrits
spéciaux, où elles figurent séparément. Manuscr
encore dans des manuscrits spéciaux, où elles figurent séparément.
Manuscrits
du Miroir historial. Les manuscrits du Miroir
ù elles figurent séparément. Manuscrits du Miroir historial. Les
manuscrits
du Miroir historial comprennent des volumes in-fo
es 4897, 4898, 4899, 4900, 4901, 4902, 11728 et 14354-14355. Mais ces
manuscrits
ne contenant pas tous intégralement l’ouvrage his
nferment pas tous les fables de Romulus. Elles n’existent que dans le
manuscrit
4897, qui comprend les 16 premiers livres du Miro
uscrit 4897, qui comprend les 16 premiers livres du Miroir et dans le
manuscrit
14354-14355 divisé en deux volumes qui embrassent
qui embrassent l’œuvre entière. L’inventaire imprimé de 1744 donne du
manuscrit
4897 la désignation suivante : « Codex membranac
to sæculo exaratus videtur. » L’inventaire imprimé de 1869 donne du
manuscrit
14354-14355 cette désignation un peu laconique :
Jean Hautfuney. XIV s. » Il provient de l’abbaye de Saint-Victor.
Manuscrits
spéciaux. Les fables de Romulus, tirées du Mir
de Romulus, tirées du Miroir historial, existent isolément dans trois
manuscrits
spéciaux portant les cotes 2622, 11412 et 18600.
ux portant les cotes 2622, 11412 et 18600. A. Manuscrit 2622. Ce
manuscrit
, dont l’écriture du xve siècle est sur vélin et
e les huit autres comprises entre elles. B. Manuscrit 11412. Le
manuscrit
11412 est un volume in-quarto de très petit forma
; mais il ne les a pas fait suivre des fables qui y correspondent. Le
manuscrit
, avant d’être fondu dans la classification actuel
rtenait au Supplément latin, dans lequel il portait le nº 1219. C.
Manuscrit
18600. Le manuscrit 18600 est un petit in-4º,
tin, dans lequel il portait le nº 1219. C. Manuscrit 18600. Le
manuscrit
18600 est un petit in-4º, relié en veau et compos
bstiens donc d’en donner ici le texte. J’ai maintenant à signaler les
manuscrits
que possède la Bibliothèque nationale. Je dois di
la Bibliothèque nationale. Je dois dire d’abord qu’il n’existe pas de
manuscrit
spécial du Romulus du Miroir doctrinal. Il est pr
ngé à en faire des extraits. Mais la Bibliothèque nationale possède 2
manuscrits
complets du Miroir doctrinal, dans lesquels se tr
16100. A. Manuscrit 6428. Dans l’Inventaire imprimé de 1744, le
manuscrit
6428, qui forme un gros volume du grand format in
ecimo quarto sæculo exaratus videtur. » B. Manuscrit 16100. Le
manuscrit
16100 forme un volume in-folio, d’un format moins
olio, d’un format moins grand que le précédent. Dans l’inventaire des
manuscrits
latins de la Sorbonne publié en 1870, il est l’ob
nal. A. Manuscrit 1010 (112. H. L.). Le catalogue général des
manuscrits
des Bibliothèques publiques de France, Arsenal, T
ibliothèques publiques de France, Arsenal, T. II, p. 231, donne de ce
manuscrit
l’analyse suivante : Vincent de Beauvais : « Spec
114 H. L.). Le même catalogue, Arsenal, T. II, p. 232, donne de ce
manuscrit
l’analyse suivante : Vincent de Beauvais : Specu
liothèque des Grands-Augustins de Paris. — Quétif et Echard citent ce
manuscrit
sous le nº 225 ou 275 des Grands-Augustins, Scrip
I, 234 b. Reliure en veau brun. 3º Bibliothèque d’Auxerre.
Manuscrit
92 (86). Le catalogue général des manuscrits d
thèque d’Auxerre. Manuscrit 92 (86). Le catalogue général des
manuscrits
des Bibliothèques publiques de France, Départemen
othèques publiques de France, Départements, T. VI, p. 40, donne de ce
manuscrit
l’analyse suivante : « Speculum hystorie fratris
mundus. » Ancien 162.) 4º Bibliothèque de Chalon-sur-Saône.
Manuscrit
5 (4). Le même catalogue, T. VI, p. 361, donne
Manuscrit 5 (4). Le même catalogue, T. VI, p. 361, donne de ce
manuscrit
l’analyse suivante : Vincent de Beauvais : Specu
l. veau. — (La Ferté-sur-Grosne.) 5º Bibliothèque de Dijon.
Manuscrit
568 (329). Le même catalogue, T. V, p. 140, do
Manuscrit 568 (329). Le même catalogue, T. V, p. 140, donne de ce
manuscrit
l’analyse suivante : Vincent de Beauvais : Specu
ux armes de Cîteaux. — (Citeaux.) 6º Bibliothèque de Rouen.
Manuscrit
1133 (U. 23). Le catalogue précité, T. I, p.
rit 1133 (U. 23). Le catalogue précité, T. I, p. 282, donne de ce
manuscrit
l’analyse suivante : Vincentii Bellovacensis Spe
othèque de Troyes. A. Manuscrit 170. Le catalogue général des
manuscrits
des Bibliothèques publiques des Départements, pub
es Départements, publié dans le format in-4º, donne, T. II, p. 83, du
manuscrit
170 l’analyse suivante : Deux volumes in-folio su
53. Le premier volume contient 424 feuillets, et le second 431. Beau
manuscrit
à deux colonnes, avec initiales en or et en coule
B. Manuscrit 464. Le même catalogue, T. II, p. 208, donne de ce
manuscrit
l’analyse suivante : Deux volumes in-folio sur vé
libri I-IX, XXV-XXXII. — Fin du xiiie siècle. Provenance inconnue.
Manuscrit
en gothique mixte, à deux colonnes, avec initiale
é de la Bibliothèque royale de Munich que je vais faire connaître les
manuscrits
des Miroirs historial et doctrinal de Vincent de
ii Bellouacensis Speculi historialis libri XXXII. Indépendamment des
manuscrits
des Miroirs historial et doctrinal contenant les
ais du Romulus ordinaire, la Bibliothèque royale de Munich possède un
manuscrit
qui les renferme isolément. Ce manuscrit qui port
royale de Munich possède un manuscrit qui les renferme isolément. Ce
manuscrit
qui porte la cote 6804 et qui provient du couvent
ontenait les dernières fables du Miroir historial, il s’ensuit que le
manuscrit
ne possède plus actuellement que les dix-neuf pre
. § 3. — Angleterre. 1º Bibliothèque du British Museum.
Manuscrit
Harl. 2346. Ce manuscrit forme un petit volum
1º Bibliothèque du British Museum. Manuscrit Harl. 2346. Ce
manuscrit
forme un petit volume in-8º, auquel M. Oesterley
d’un autre, serait vraiment surprenante, M. Oesterley affirme que le
manuscrit
Harléien n’est qu’un recueil inutilisable, où les
de la signaler. 2º Bibliothèque du Collège d’Exon à Oxford.
Manuscrit
XV. Le manuscrit qui, dans la Bibliothèque du
2º Bibliothèque du Collège d’Exon à Oxford. Manuscrit XV. Le
manuscrit
qui, dans la Bibliothèque du Collège d’Exon, port
s du Romulus de Vincent de Beauvais, a, dans le Catalogue imprimé des
manuscrits
des collèges d’Oxford366, été décrit en ces terme
Apud Raven. » 3º Bibliothèque de l’Université de Cambridge.
Manuscrit
Ff. III. 22. Le Catalogue des manuscrits de ce
versité de Cambridge. Manuscrit Ff. III. 22. Le Catalogue des
manuscrits
de cette Bibliothèque mentionne, T. II, page 420,
, T. II, page 420, sous la cote Ff. III. 22 substituée au nº 1230, un
manuscrit
in-folio du xve siècle, dont les 116 feuillets e
nquante-deux lignes sur chaque face, une écriture à deux colonnes. Ce
manuscrit
contient seulement les quatorze premiers livres d
ais. 4º Bibliothèque du Corpus Christi college de Cambridge.
Manuscrit
VIII. Le Catalogue des manuscrits de la Biblio
hristi college de Cambridge. Manuscrit VIII. Le Catalogue des
manuscrits
de la Bibliothèque du Corpus Christi college de C
e en 1777367, signale, sous la cote VIII, dans les termes suivants un
manuscrit
du Miroir historial contenant le Romulus de Vince
royale de Bruxelles. Voici comment, dans le Catalogue imprimé des
manuscrits
de la Bibliothèque royale de Bruxelles, sont anal
manuscrits de la Bibliothèque royale de Bruxelles, sont analysés les
manuscrits
du Miroir historial qui contiennent le Romulus de
ibrorum… » — 1453. 2º Bibliothèque de l’Université de Liège.
Manuscrit
715. La Bibliothèque de l’Université de Liège
a Bibliothèque de l’Université de Liège possède, sous la cote 715, un
manuscrit
du Miroir historial, dont le Catalogue imprimé do
prolixe pour que je la transcrive ici. Je me contente de dire que ce
manuscrit
que le copiste a terminé, d’après sa propre décla
de Beauvais. § 5. — Italie. Bibliothèque Riccardienne.
Manuscrit
688. Ce manuscrit est un volume in-4º, dont le
. — Italie. Bibliothèque Riccardienne. Manuscrit 688. Ce
manuscrit
est un volume in-4º, dont les feuillets en papier
s ouvrages de Vincent de Beauvais. Quoiqu’il existe encore des
manuscrits
nombreux que je pourrais analyser, je crois la li
er au collège du Corpus Christi, je ne me suis pas borné à étudier le
manuscrit
42 qui a été analysé plus haut ; j’ai aussi jeté
42 qui a été analysé plus haut ; j’ai aussi jeté un coup d’œil sur le
manuscrit
86, que déjà, comme au docteur Oesterley, m’avait
ue déjà, comme au docteur Oesterley, m’avait signalé le catalogue des
manuscrits
des collèges d’Oxford, publié dans cette ville, e
mme cela est supposable, les fables ne sont pas plus anciennes que le
manuscrit
qui les renferme, elles ne peuvent être un dérivé
ection I. Examen des fables. Quand on examine la collection du
manuscrit
5337 de la Bibliothèque royale de Munich, on voit
aminé tout entier, mis dans la nécessité de revenir plus tard au même
manuscrit
. Cela n’était pas impossible ; mais, comme il n’é
je reproduirai dans mon second volume non seulement toutes celles du
manuscrit
de Munich, mais encore les six qui, dans l’éditio
Grimm avait cru bon de ne pas négliger. Section II. Description du
manuscrit
. Le manuscrit 5337, qui renferme la collec
e ne pas négliger. Section II. Description du manuscrit. Le
manuscrit
5337, qui renferme la collection du Romulus de Mu
Les fables que j’ai maintenant à analyser, sont contenues dans un
manuscrit
de la bibliothèque cantonale de Berne où il porte
érivées en partie du Romulus de Munich, elles permettent, vu l’âge du
manuscrit
qui les possède, d’affirmer que ce Romulus, quoiq
t qui les possède, d’affirmer que ce Romulus, quoique conservé par un
manuscrit
du xve siècle, remonte au moins au xiiie . Enfin
ique : c’est la défectuosité de leur texte. La copie contenue dans le
manuscrit
679 est probablement due à un scribe, qui avait s
rence. On ne peut s’expliquer autrement les fautes grossières dont le
manuscrit
pullule. Chapitre III. Collections en vers.
orter avec certitude à l’un plutôt qu’à l’autre. Si du moins dans les
manuscrits
, quand un Romulus accompagne les fables de l’Anon
e sortir d’embarras. Mais il n’en est pas ainsi : tandis que, dans le
manuscrit
3121 de la Phillip’s library, c’est au Romulus or
’s library, c’est au Romulus ordinaire qu’elles sont jointes, dans le
manuscrit
de Berlin Lat. 8º 87, c’est au Romulus de Vienne
omulus de Vienne qu’elles sont ajoutées. Il est vrai que, lorsque des
manuscrits
on passe aux vieilles éditions, on ne trouve plus
l’imprimerie a été découverte, les éditeurs ne connaissaient que les
manuscrits
de ce Romulus ; ce qui d’ailleurs s’explique aisé
des conjectures erronées. Je crois avoir trouvé son vrai nom dans un
manuscrit
dont il sera bientôt question, et cependant je do
sera bientôt question, et cependant je dois avouer qu’en général les
manuscrits
fournissent des indications plus propres à entrav
Romulus ordinaire. Je vais en passer en revue quelques-unes. Dans le
manuscrit
636 de la Bibliothèque de Parme les fables élégia
emporain ; car il serait mort sous le règne de Tarquin le Superbe. Le
manuscrit
4409 de la Bibliothèque royale de Munich présente
son fils, c’est à son père nommé Tibernius qu’il les adresse. Dans le
manuscrit
609 de la même Bibliothèque, on voit apparaître l
latine les fables grecques d’Ésope, puis il les met en vers. Dans le
manuscrit
237 de la même Bibliothèque, Romulus disparaît. L
a Bibliothèque Ambrosienne, sous la cote I. 85 supra nº 3, possède un
manuscrit
des fables élégiaques, dans lequel le commentateu
ertitude relativement au nom de l’empereur se manifeste dans un vieux
manuscrit
des fables en vers élégiaques cité par Barth dans
t à qui il a recouru : c’est maître Romulus. Il est vrai que, dans le
manuscrit
, il était appelé Romalius ; mais il est évident q
ération de celui de Romulus, commise par un copiste illettré. Dans le
manuscrit
216. NB. 1 de la Bibliothèque de l’Université de
xtes. Comme on les trouvera dans l’analyse que plus loin je ferai des
manuscrits
de l’Anonyme de Névelet, j’ai cru pouvoir, dans c
eilles éditions de la seconde moitié du xve siècle. Établies sur les
manuscrits
par des éditeurs peu clairvoyants elles durent né
sentir de leur origine. Mais, grâce à ce que vraisemblablement peu de
manuscrits
furent utilisés pour leur préparation, les divaga
si insensées, offrent moins de variété. Il semble qu’à l’origine deux
manuscrits
seulement, pourvus de commentaires dissemblables,
s été dédaignée. J’en ai trouvé la preuve, au British Museum, dans le
manuscrit
XXXVII de la bibliothèque Grenville qui est du xi
le qui est du xive siècle : la glose du prologue des fables, dans ce
manuscrit
, fait non seulement de Salon l’auteur des fables
estent non seulement des inscriptions anciennes, mais encore un vieux
manuscrit
de la vie d’Ésope, qui se trouve entre les mains
sseur de littérature fort distingué. J’ai transcrit les phrases de ce
manuscrit
, pour n’être pas soupçonné de l’avoir peut-être i
t compris le néant de l’hypothèse favorable à Salon. Dans la glose du
manuscrit
de la bibliothèque Grenville, il ne faut pas lire
Salonis papiensis poete. » En somme, les témoignages fournis par les
manuscrits
et par les livres imprimés étaient trompeurs. Mai
ue cette hypothèse était inconciliable avec l’âge de quelques-uns des
manuscrits
qui la renfermaient, attribuèrent l’œuvre de l’An
ien, il ajoutait : « Je lui ai substitué celui de Galfred, d’après un
manuscrit
du xive siècle, et je l’ai fait avec d’autant pl
otes de son ouvrage : « J’aurois dû écrire Gauffredus ; car, dans le
manuscrit
que M. Van Praet a bien voulu me communiquer, on
red était celui que l’on nomme de Montmouth, parce que, dans quelques
manuscrits
, on trouve au bas des pages de sa Chronique angla
eoffroi Arthur417. » J’ai désiré voir à la Bibliothèque nationale le
manuscrit
dans lequel M. Robert prétendait avoir trouvé le
ann Oesterley, dans la préface dont il a fait précéder son édition du
manuscrit
du British Museum, dit bien que M. Robert a lu le
British Museum, dit bien que M. Robert a lu le nom de Galfred dans le
manuscrit
nº 8259. Mais c’est là une erreur : ce manuscrit
m de Galfred dans le manuscrit nº 8259. Mais c’est là une erreur : ce
manuscrit
porte pour titre ces mots : Hic incipit liber ma
iber magistri greci , et non pas magistri Gauffredi. Quant aux autres
manuscrits
, lorsqu’ils portent un nom, c’est toujours celui
ts, lorsqu’ils portent un nom, c’est toujours celui d’Ésope. Ainsi le
manuscrit
8509 commence par ces mots : Incipit liber Esopi
i le manuscrit 8509 commence par ces mots : Incipit liber Esopi ; le
manuscrit
8509 A finit par ceux-ci : Explicit Esopus ; le
sopi ; le manuscrit 8509 A finit par ceux-ci : Explicit Esopus ; le
manuscrit
14381 n’a ni phrase initiale ni phrase finale ; l
us ; le manuscrit 14381 n’a ni phrase initiale ni phrase finale ; le
manuscrit
15135 commence par cette invocation : Sancti Spir
. Enfin, après des recherches longtemps infructueuses, j’ai trouvé le
manuscrit
sur lequel M. Robert avait échafaudé son hypothès
Oesterley, il est catalogué sous le nº 11344 du fonds latin. Dans ce
manuscrit
les fables élégiaques ne sont accompagnées d’aucu
i edito a magistro Gauffredo. D’abord je dois faire remarquer que le
manuscrit
est du commencement du xve siècle, c’est-à-dire
r la découverte, qu’il a tardivement faite à la même bibliothèque, du
manuscrit
8023. On devine que, s’il avait le courage de rec
, savoir marcher d’erreur en erreur jusqu’à la vérité finale. Dans le
manuscrit
8023, le prologue des fables est précédé d’une gl
om de Garicius, qui, ainsi que je m’en suis assuré, se trouve dans un
manuscrit
de la bibliothèque royale de Madrid. Il fallait d
er, qui paraît n’avoir connu ni l’ouvrage de M. Robert ni la glose du
manuscrit
8023, prétendit à son tour avoir trouvé le nom du
nom du véritable auteur qu’il nomma Ugobard de Sulmona. En marge d’un
manuscrit
des fables élégiaques, qui lui avait été communiq
rd de Sulmona. Conçue dans des termes analogues à ceux des gloses des
manuscrits
de la Bibliothèque nationale, elle n’en différait
ublié, ainsi que j’ai déjà eu l’occasion de le dire, un catalogue des
manuscrits
philologiques de la bibliothèque impériale de Vie
ogiques de la bibliothèque impériale de Vienne, au nombre desquels un
manuscrit
des fables élégiaques était signalé sous la cote
s fables, portant dans le catalogue un titre qui semblait emprunté au
manuscrit
, y étaient appelées Hildeberti Turonensis Fabulae
as non plus bien sûr que l’archevêque de Tours en fût l’auteur, et un
manuscrit
du xve siècle que j’ai en ma possession, en attr
à laquelle ils prirent naissance en moi, j’avais eu connaissance d’un
manuscrit
du xiie siècle, qui, sous la cote 11, est conser
i, sous la cote 11, est conservé dans la Bibliothèque de Beauvais. Ce
manuscrit
, qui provient du chapitre de la Cathédrale, montr
, l’épigramme de l’Hermaphrodite était considérée comme son œuvre. Le
manuscrit
de Beauvais, au fº 77 vº, contient un petit poème
onviction qu’en définitive M. Endlicher avait dû se tromper et que le
manuscrit
analysé par lui ne devait pas porter le nom d’Hil
r Pierre Crinitus, j’examinai avec soin les gloses contenues dans les
manuscrits
des fables élégiaques que possédait la bibliothèq
en toute hâte je me rends à la bibliothèque impériale, je demande le
manuscrit
latin 303, et, quand il est dans mes mains, je m’
sur la vraie piste. Convaincu que cette fois j’étais en présence d’un
manuscrit
qui me révélait la vérité, je n’eus plus d’autre
Oesterley ont fait à tort remonter au xiie siècle le plus ancien des
manuscrits
des fables élégiaques, conservé à la bibliothèque
à la bibliothèque de Wolfenbüttel, il n’en est pas moins vrai que ce
manuscrit
, qui appartient au xiiie siècle, est trop ancien
t honneur à Gauthier de Châtillon, n’était pas démentie par l’âge des
manuscrits
; mais était-elle plus exacte ? Comment sortir d’
licus fecit hunc librum sub nomine Esopi. » Ainsi le Walther, dont le
manuscrit
de Vienne m’avait révélé le nom, c’était bien cel
yon, contrastaient avec l’ineptie des gloses reproduites, d’après les
manuscrits
, par la plupart des éditions étrangères. Je peux
Étude sur les fables élégiaques, on y trouvera l’analyse de plusieurs
manuscrits
qui lui en imputent la paternité. Tels sont les m
plusieurs manuscrits qui lui en imputent la paternité. Tels sont les
manuscrits
C. b. 37 de la Bibliothèque de Marseille, LXVIII
ixante. En voici, suivant l’ordre le plus généralement suivi dans les
manuscrits
et dans les éditions du xve siècle et adopté en
un jugement spécial. D’abord il en est deux qu’on rencontre dans les
manuscrits
plus souvent que les autres, et qui, après avoir
à la fin de la dernière fable de la collection, et que, même dans les
manuscrits
et dans les anciennes éditions qui contiennent le
fable intitulée : le Marchand et sa femme, qui figure dans plusieurs
manuscrits
du moyen âge et dans plusieurs éditions du xve s
observer que cette fable se trouve justement dans le plus ancien des
manuscrits
de Walther, dans celui qui est conservé à Wolfenb
me semble concluante ; en effet, on ne trouve cette fable dans aucun
manuscrit
ancien ; on ne la rencontre que dans ceux du xve
es au xve siècle. Elles ne sont pas les seules que je publierai. Les
manuscrits
nombreux qui contiennent son œuvre m’en ont révél
qui, en faisant imprimer ses fables, n’ont pas consulté avec soin les
manuscrits
qui existent, et à l’aide desquels on auroit pu c
ns cette étude la grande place que je lui ai consacrée. Section V.
Manuscrits
des fables de Walther. § 1. — France. 1
tion V. Manuscrits des fables de Walther. § 1. — France. 1º
Manuscrits
latins de la Bibliothèque nationale. Schwabe,
avant Labbé, a cru qu’il n’existait à la Bibliothèque nationale qu’un
manuscrit
des fables de Walther, et Dressler, sur la foi de
ne laisse plus de place à une pareille idée. Il signale en effet huit
manuscrits
, auxquels il donne les cotes suivantes : 8023, 82
remplacement du nº 7616. Je vais donner la description de ces treize
manuscrits
, et j’y ajouterai, à raison de l’analogie qu’ils
nuscrits, et j’y ajouterai, à raison de l’analogie qu’ils ont avec le
manuscrit
1594, une analyse sommaire de ceux du fonds franç
et 983. A. Manuscrit 8023. Le catalogue imprimé de 1744 donne du
manuscrit
8023 l’analyse suivante : Codex partim chartaceu
is pars decimo quarto, pars decimo quinto sæculo videtur exarata. Le
manuscrit
est du format in-4º. Il se compose de 134 feuille
Amen. B. Manuscrit 8259. Le catalogue imprimé de 1744 donne du
manuscrit
8259 l’analyse suivante : Codex chartaceus, olim
atus videtur. De l’analyse du catalogue il ressort que l’écriture du
manuscrit
paraît être du xve siècle. Il appartient au form
contient des leçons qui sont en désaccord soit avec celles des autres
manuscrits
, soit avec celles des éditions imprimées. Et qu’o
ie pas que ce soit là une particularité exceptionnelle ; car tous les
manuscrits
, comparés entre eux, offrent d’innombrables varia
parvenir avec certitude à la restitution des véritables leçons. C.
Manuscrit
8460. Le catalogue imprimé de 1744 donne du ma
eçons. C. Manuscrit 8460. Le catalogue imprimé de 1744 donne du
manuscrit
8460 l’analyse suivante : Codex membranaceus, ol
inis desideratur. Is codex decimo quarto sæculo exaratus videtur. Le
manuscrit
a la dimension d’un petit volume in-8º. Les feuil
i quia finis habetur. Finito libro sit laus et gloria Christo. D.
Manuscrit
8509. Le catalogue imprimé de 1744 donne du ma
isto. D. Manuscrit 8509. Le catalogue imprimé de 1744 donne du
manuscrit
8509 l’analyse suivante : Codex membranaceus, qu
avait empruntée à Labbé et que Dressler s’est empressé de répéter. Le
manuscrit
a porté successivement le nº DCCCXXII dans l’inve
ui de Clément imprimé en 1682, enfin le nº 8509 dans le Catalogue des
manuscrits
latins imprimé en 1744. Il y avait donc, lorsque
pas : Hisopi. Dans ma première édition j’ai exprimé l’idée que le
manuscrit
avait appartenu à Paul Petau. Nicolas Rigault ava
à Paul Petau. Nicolas Rigault avait pris chez lui communication d’un
manuscrit
des fables de Walther, et, en même temps que d’un
’un manuscrit des fables de Walther, et, en même temps que d’un autre
manuscrit
que j’aurai bientôt à faire connaître, il s’en ét
tion de Rigault ne permet pas de douter que Paul Petau ait possédé un
manuscrit
de Walther, il est constant, ainsi que M. Omont,
constant, ainsi que M. Omont, sous-bibliothécaire au département des
manuscrits
de la Bibliothèque nationale, a eu la complaisanc
de me le démontrer, que, contrairement à ma première supposition, ce
manuscrit
n’a rien de commun avec celui dont il est ici que
e son premier propriétaire qu’à la reliure, dont, comme tous ceux des
manuscrits
de Naples, les plats en bois sont recouverts de v
et qu’à l’écriture, qui est l’italienne de la fin du xive siècle. Le
manuscrit
est un in-4º formé de deux cahiers en parchemin c
indéchiffrables. E. Manuscrit 8509 A. Le catalogue imprimé des
manuscrits
latins donne du manuscrit 8509 A l’analyse suivan
uscrit 8509 A. Le catalogue imprimé des manuscrits latins donne du
manuscrit
8509 A l’analyse suivante : Codex membranaceus,
Jovis et Alcmenæ. Is codex decimo quarto sæculo videtur exaratus. Ce
manuscrit
paraît provenir de la bibliothèque du cardinal Ma
643, dans l’inventaire imprimé de 1682. Dans le catalogue imprimé des
manuscrits
latins on lui a, en 1744, donné la cote 8509 A. C
e titre ; au nombre de soixante, elles occupent la première partie du
manuscrit
et s’arrêtent au quart du verso du quinzième feui
opus. Le nom du véritable auteur manque, comme dans tous les autres
manuscrits
que j’ai déjà examinés. Les fables sont suivies d
Quant à l’ouvrage lui-même, on le rencontre souvent dans les anciens
manuscrits
. Je ne puis mieux indiquer ce qu’il est qu’en ren
du Méril, aucun auteur ne paraît même avoir soupçonné l’existence du
manuscrit
de Mazarin. F. Manuscrit 11344. C’est M. Va
t 11344. C’est M. Van Praet qui signala à M. Robert l’existence du
manuscrit
11344, et il faut avouer que, sans le vouloir, il
ieux valu ne pas découvrir, il ne s’était pas préoccupé de la cote du
manuscrit
, et, n’en rencontrant pas le signalement dans son
parvenu, je puis maintenant en donner ici la description sommaire. Le
manuscrit
11344 forme un volume in-4º de très petit format.
res. Elle se termine vers le bas du fol. 45 recto, et, comme dans les
manuscrits
8023 et 8460, est suivie de ce dernier vers, ou p
on lit : Tanguidus Nutriti de Ucecia. G. Manuscrit 11392. Le
manuscrit
11392, qui, dans le supplément à l’ancien fonds,
plicit liber Esopi, deo gratias. Amen. H. Manuscrit 11393. Le
manuscrit
11393, qui, avant la fusion de tous les fonds lat
omplémentaires, qui y sont le plus souvent ajoutées, et qui, dans les
manuscrits
, sont intitulées De Capone et Accipitre et De Lup
vingt et unième feuillet, sur le recto duquel le même propriétaire du
manuscrit
a réitéré sa première déclaration par cette menti
esto libro e di Gio. Batista Ponzono 1578. A di 30 di Giunio. I.
Manuscrit
11418. Le manuscrit 11418 figurait autrefois d
tista Ponzono 1578. A di 30 di Giunio. I. Manuscrit 11418. Le
manuscrit
11418 figurait autrefois dans le supplément du fo
une copie des fables de Walther faite par Pierre Pithou sur un ancien
manuscrit
. C’est là ce qui ressort de cette mention qui les
qui les précède : Ex vetusto codice sumptum. Quel était cet ancien
manuscrit
, d’où provenait-il, et à qui appartenait-il ? Voi
l n’a pas pris la peine d’indiquer. Supposant que c’était un des deux
manuscrits
de l’abbaye de Saint-Victor, j’ai voulu les compa
en était pas servi. En effet, au cinquième vers du prologue, les deux
manuscrits
portent Fructum lege , tandis que dans la copie
e termine au milieu du recto du fol. 14. J. Manuscrit 14176. Le
manuscrit
14176 est un volume in-8º, qui est formé de 122 f
ec la même encre : Deo gratias. Amen. K. Manuscrit 14381. Le
manuscrit
14381, comme le précédent, n’est entré qu’à l’épo
3. Elle était fort estimée du temps même de François Ier, à cause des
manuscrits
et des belles éditions que l’on y voyait ; elle f
ssez grand nombre d’anciennes éditions. Elle contient aussi plusieurs
manuscrits
très estimables, surtout par rapport à l’histoire
égard elle paraît préférable à plusieurs autres bibliothèques. » Des
manuscrits
que possédait l’abbaye, celui qui nous occupe n’é
ye, celui qui nous occupe n’était pas le moins précieux. Le catalogue
manuscrit
du fonds Saint-Victor, sur lequel il porte les no
Versus Nasonis de Virgilio. Virgilii Æneis. Ejusdem epitaphium. Le
manuscrit
forme un volume in-fº, dont l’écriture sur parche
istum deleverit, anathema sit. Amen. Cette note établit bien que le
manuscrit
a appartenu à l’abbaye de Saint-Victor. Au bas du
. Entré dans la bibliothèque de Saint-Victor entre ces deux dates, le
manuscrit
y resta jusqu’à l’époque de la grande Révolution,
x complémentaires De Capone et Accipitre et De Pastore et Lupo. L.
Manuscrit
15135. Le manuscrit 15135, comme celui qui por
pone et Accipitre et De Pastore et Lupo. L. Manuscrit 15135. Le
manuscrit
15135, comme celui qui porte le nº 14381, provien
a Bibliothèque nationale qu’à l’époque de la Révolution. Le catalogue
manuscrit
du fonds Saint-Victor, sur lequel il porte les no
conçue : « Ce qui a rapport à la musique a été déchiré et volé. » Le
manuscrit
ne contient que les soixante fables de Walther. E
que Walther avait adopté la division en livres qui se trouve dans les
manuscrits
du Romulus ordinaire et que chacun de ses livres
omulus et non de celui de Vienne. Maintenant que j’ai décrit les deux
manuscrits
du fonds Saint-Victor, je suis naturellement amen
fables de Phèdre, remarqua, dans la librairie du vieux monastère, un
manuscrit
qui contenait les fables d’un auteur alors inconn
nséra dans sa première édition de Phèdre. Était-ce dans l’un des deux
manuscrits
qui existent encore à la Bibliothèque nationale,
Pour que l’on pût apprécier si ces fables avaient été puisées dans le
manuscrit
14381, ou dans le manuscrit 15135, ou enfin dans
si ces fables avaient été puisées dans le manuscrit 14381, ou dans le
manuscrit
15135, ou enfin dans un troisième aujourd’hui dis
mparatif. Qu’il me suffise de dire qu’il en est ressorti que les deux
manuscrits
offrent chacun des variantes, qui non seulement l
xte de Rigault. Il n’en faut pas conclure qu’il a existé un troisième
manuscrit
de Saint-Victor. Non seulement l’abbaye de Saint-
ssédé un troisième ; mais encore Rigault n’en a connu qu’un seul : le
manuscrit
, auquel il fait allusion, doit être le manuscrit
onnu qu’un seul : le manuscrit, auquel il fait allusion, doit être le
manuscrit
14381, qui, acheté par le prieur Lamasse, était p
oins que l’autre s’écarter des leçons qu’il a préférées. Si entre ce
manuscrit
et la copie de Rigault il n’y a pas conformité co
autifs. Et puis il ne faut pas oublier qu’il eut également recours au
manuscrit
de Petau et qu’il y dut prendre quelques variante
lques variantes, selon lui, plus conformes au véritable texte. 2º
Manuscrits
français de la Bibliothèque nationale. A. Ma
is de la Bibliothèque nationale. A. Manuscrit 1594. Parmi les
manuscrits
français je n’en ai trouvé qu’un seul contenant l
opet I. En tête de la première page le miniaturiste qui a illustré le
manuscrit
, a représenté l’auteur, sous la forme d’un moine
s ce n’est pas tout ; les noms d’Ysopet et d’Avionnet montrent que le
manuscrit
comprend deux séries de fables ; le volume se div
ant la traduction française. Ailleurs, quand je donnerai l’analyse du
manuscrit
français 1595, il me sera facile d’établir que l’
se de détails et une finesse d’exécution, supérieures aux dessins des
manuscrits
de la même époque. Il y a 64 fables ; mais les fa
L’édition Dressler contenant 62 fables, on en devrait conclure que le
manuscrit
1594 en renferme seulement une qui lui soit étran
seulement une qui lui soit étrangère. Mais il n’en est pas ainsi : ce
manuscrit
ne possède pas les fables qui, dans cette édition
nos 48, 49, 50 et 60. En revanche, les fables 47, 61, 62, 63 et 64 du
manuscrit
ne se rencontrent pas dans les éditions imprimées
à Walther, je vais faire connaître la liste complète de celles que le
manuscrit
contient dans sa première partie, et à cet effet
e et el la commendoit chascun iour a un saint. La première partie du
manuscrit
consacrée aux fables de Walther se termine par l’
te gent Ne soient aucun bel et gent. Je passe à la seconde partie du
manuscrit
. Elle s’étend du feuillet 89 a au feuillet 113 b.
ète. Elle ne contient que 19 fables. Comme dans la première partie du
manuscrit
, chaque fable latine est précédée d’une miniature
édition que je donnerai de ces fables que j’en publierai le texte. Le
manuscrit
1594 se termine par un épilogue, qui commence au
t présenté par l’auteur à la reine de France ; ce n’est pas un simple
manuscrit
; c’est un autographe. Il est vrai qu’en tête du
un simple manuscrit ; c’est un autographe. Il est vrai qu’en tête du
manuscrit
, à côté des divers numéros qu’il a portés et qui
pas une date ; c’est une ancienne cote. En regardant de plus près le
manuscrit
, il aurait vu que, si le copiste était un calligr
auteur n’aurait pas commises. Enfin, si c’est à cause de la beauté du
manuscrit
que M. Robert a été conduit à penser que c’était
montrerai plus loin qu’il existe à Londres et à Bruxelles deux autres
manuscrits
identiques, qui, quoique d’un format un peu plus
celui de Bruxelles, présente un texte latin beaucoup moins fautif. Le
manuscrit
1594 n’en est pas moins précieux. Malheureusement
e ridicule de l’exécution ; mais si on les compare aux miniatures des
manuscrits
du même temps, on ne pourra se refuser à reconnoî
e. Les miniatures de son livre ne sont que la caricature de celles du
manuscrit
: elles ne donnent une idée exacte ni de la fines
rvivront. B. Manuscrit 1595. L’étude, que je viens de faire, du
manuscrit
1594 me conduit à jeter maintenant un coup d’œil
scrit 1594 me conduit à jeter maintenant un coup d’œil sur les autres
manuscrits
de la Bibliothèque nationale, qui, veufs du texte
n de Walther, en renferment seulement la traduction française. De ces
manuscrits
, le premier dans l’ordre numérique est celui qui,
, et suivis d’un dernier feuillet qui est resté entièrement blanc. Le
manuscrit
est presque totalement rempli par la traduction e
rte un titre particulier. Quoiqu’elles soient les mêmes que celles du
manuscrit
1594, on ne peut les considérer comme en étant la
et les autres il existe de grandes différences. D’abord les fables du
manuscrit
1595 offrent un très grand nombre de variantes. A
ur ne citer qu’un exemple tiré du premier vers de la fable i, dans le
manuscrit
1594 il est ainsi conçu : Un cot en un fumier es
re des fables ne sont pas non plus identiques. L’ordre dans lequel le
manuscrit
1595 les possède est différent de celui dans lequ
crit 1595 les possède est différent de celui dans lequel les donne le
manuscrit
1594, et le premier de ces deux manuscrits n’en r
ui dans lequel les donne le manuscrit 1594, et le premier de ces deux
manuscrits
n’en renferme que 56 et n’a pas les 12 suivantes
. 11. Le Coq et la Souris. 12. La Femme et sa Vache. En revanche, le
manuscrit
1594 est dépourvu des quatre tables suivantes qui
it 1594 est dépourvu des quatre tables suivantes qui existent dans le
manuscrit
1595 : 1. L’Inconstance de la Femme. 2. La Court
ne différence notable est relative au nombre des vers. Le prologue du
manuscrit
1595 n’a pas les huit vers, qui, dans celui du ma
prologue du manuscrit 1595 n’a pas les huit vers, qui, dans celui du
manuscrit
1594, précédent les 4 derniers. Le nombre des ver
es vers de chaque épimythion n’est pas non plus le même dans les deux
manuscrits
. On a vu dans le manuscrit 1594 que le texte lati
n’est pas non plus le même dans les deux manuscrits. On a vu dans le
manuscrit
1594 que le texte latin de Walther avait été allo
aduit dans la fable française. Il n’en est pas de même dans le second
manuscrit
, où chaque affabulation se borne à la traduction
i est dans tous les cas certain, c’est que ce n’est pas le copiste du
manuscrit
1594 qui a augmenté les morales des fables latine
ibuer le développement considérable donné à l’épilogue. Les fables du
manuscrit
1595, comme celles du manuscrit 1594, sont suivie
ble donné à l’épilogue. Les fables du manuscrit 1595, comme celles du
manuscrit
1594, sont suivies d’un épilogue en vers français
ement de 18 vers, comprenant les 16 premiers du même épilogue dans le
manuscrit
1594 et les quarante-troisième et quarante-quatri
d’un hexamètre : Explicit Esopus, putat 435 qui dicit Ysopus. Le
manuscrit
1595 ne renferme pas la traduction des fables d’A
les prologue et épilogue dont elles sont précédées et suivies dans le
manuscrit
1594. La raison me paraît en être toujours la mêm
rime avec les trois autres. Malheureusement elle est inachevée. C.
Manuscrit
19123. Le manuscrit 19123 provient de l’abbaye
res. Malheureusement elle est inachevée. C. Manuscrit 19123. Le
manuscrit
19123 provient de l’abbaye de Saint-Germain des P
xve siècle. Il renferme la même traduction en vers français que les
manuscrits
1594 et 1595. Cette traduction se compose de 39 f
s d’un prologue et suivies d’un épilogue. Le prologue, comme celui du
manuscrit
1595, ne se compose que de 26 vers commençant par
celui-ci : Ce liuret que cy vous recite. L’épilogue, comme celui du
manuscrit
1595, ne se compose que de dix-huit vers dont les
de traits bleus à la plume, et bleue, de traits rouges. Comme dans le
manuscrit
1594, elles sont suivies de la traduction de dix-
rologue, qui ne se compose que des quatorze premiers vers de celui du
manuscrit
1594, et ne comprend pas les seize derniers, peut
nt à l’épilogue, il ne comprend que les six premiers vers de celui du
manuscrit
1594 ; les vers écrits en l’honneur de Jeanne de
31 b par ces mots : Explicit les fables Dysopet e Dauionnet. D.
Manuscrit
24310. Le fonds français des manuscrits de la
ysopet e Dauionnet. D. Manuscrit 24310. Le fonds français des
manuscrits
de la Bibliothèque nationale possède un dernier e
été remplacés par des expressions plus nouvelles. J’extrais des deux
manuscrits
, à titre d’exemple, les cinq premiers vers de la
exemple, les cinq premiers vers de la fable Du Loup et de l’Aignel.
manuscrit
19123. Un loup et un aignel amaine Soif pour boi
nel aval. Cilz qui ne pense fors a mal, Rudement a dist a l’aignel…
manuscrit
24310. Un leu et un aygnel amaine Soif pour boi
i ne se compose que de dix vers, et d’un épilogue, qui, comme dans le
manuscrit
19123, n’en a que six. Ces fables, comme les 59 q
ujet n’avait pas été traité dans celles des deux premières séries. Le
manuscrit
24310 est uniquement rempli par les trois séries
son importance que de la main qui l’a écrite et signée : « Le présent
manuscrit
, composé de 92 feuillets, y compris les blancs. P
Mai 1822. B. Gail. » E. Tableau comparatif du contenu des quatre
manuscrits
français. Pour compléter mon analyse des quatr
quatre manuscrits français. Pour compléter mon analyse des quatre
manuscrits
français, je vais maintenant, en négligeant celle
. F. Manuscrit 983. Les fables en vers, dont j’ai analysé les
manuscrits
, n’ont pas été la seule paraphrase du texte de Wa
ans vouloir entreprendre cette tâche, je terminerai mon étude sur les
manuscrits
parisiens du fabuliste élégiaque, en signalant un
gnalant une des paraphrases intermédiaires qui m’a été révélée par un
manuscrit
de la Bibliothèque nationale. Ce manuscrit, qui a
qui m’a été révélée par un manuscrit de la Bibliothèque nationale. Ce
manuscrit
, qui appartient au fonds français, a reçu success
3 fables se terminent au feuillet 101 b par le mot Explicit . 3º
Manuscrit
de Douai. Dans les catalogues d’Haenel publiés
Douai. Dans les catalogues d’Haenel publiés à Leipzig en 1830, le
manuscrit
de Douai est désigné par ces mots : Phædri fabul
avait conclu que la bibliothèque publique de cette ville possédait un
manuscrit
de Phèdre. C’était une erreur imputable aux bibli
res, qui, dans les inventaires de la bibliothèque, avaient signalé le
manuscrit
. Dans ceux qui furent dressés en 1805 et en 1822,
mots varia carmina, qui ne s’appliquaient qu’aux ouvrages formant le
manuscrit
713. Il ne s’en tint pas là. Ayant appris par Dre
nt admis l’erreur de Dressler : Dressler n’ayant eu recours qu’à deux
manuscrits
, il avait cru qu’il n’en existait pas d’autre, et
omment, à cet égard, il s’exprimait dans son édition du catalogue des
manuscrits
de Douai : « Jusqu’à présent on ne connaît donc q
s manuscrits de Douai : « Jusqu’à présent on ne connaît donc que deux
manuscrits
des fables d’Ugobard, et celui de la ville de Dou
ont été imprimées les deux fables que nous avons de plus que dans le
manuscrit
de Pie VI, puisque Eschenburg dit les avoir trouv
anuscrit de Pie VI, puisque Eschenburg dit les avoir trouvées dans un
manuscrit
de Wolfenbüttel. » Réduit aux fables de Walther,
ans un manuscrit de Wolfenbüttel. » Réduit aux fables de Walther, le
manuscrit
714 se compose de vingt feuillets en parchemin in
er esopus. deo gracias. Amen. S’il faut en croire M. Duthillœul, le
manuscrit
, avant d’entrer à la bibliothèque de Douai, avait
commune de Pecquencourt. C’était une abbaye de Bénédictins, dont les
manuscrits
ont été transférés à la bibliothèque communale de
à l’édition qu’il a publiée en 1838, il s’est servi d’une copie de ce
manuscrit
, qui avait été très soigneusement prise et qui lu
i librorum manuscriptorum de Haenel qu’un recueil de fables de Phèdre
manuscrit
existait à la bibliothèque communale de Douai, m’
sur le Phèdre, dont parlait le docteur Haenel. Je dus lui dire que ce
manuscrit
ne renfermait point les fables de Phèdre, mais bi
reconnaître sa parfaite conformité, à diverses versions près, avec le
manuscrit
de Haenel. Bientôt après je reçus de M. Dressler
rer les fables d’Ugobard de Sulmona, avec des variantes empruntées du
manuscrit
de Haenel et de celui de la bibliothèque de Douai
eux-Ponts, et qu’il en profita pour les publier dans la sienne. 4º
Manuscrits
de Laon. La bibliothèque publique de Laon poss
Manuscrits de Laon. La bibliothèque publique de Laon possède deux
manuscrits
des fables de Walther sous les cotes 461 et 462.
ables de Walther sous les cotes 461 et 462. A. Manuscrit 461. Le
manuscrit
461 a appartenu à la bibliothèque du chapitre de
ceux qui désireront en avoir la nomenclature au Catalogue général des
manuscrits
des bibliothèques publiques des départements, pub
nthropique, signaler en passant le distique suivant, qu’en ouvrant le
manuscrit
j’ai trouvé au recto du deuxième feuillet : Fall
soixante et une. C’est par erreur que, dans le Catalogue général des
manuscrits
des bibliothèques publiques des départements, l’a
s départements, l’auteur du catalogue de celle de Laon déclare que le
manuscrit
461 ne renferme que 59 fables437. Cette erreur ti
cette souscription : Explicit de Ysopo. B. Manuscrit 462. Le
manuscrit
462, qui provient de l’abbaye de Cuissy, est un v
es de Walther les maximes qu’il y a rencontrées. Il en résulte que le
manuscrit
n’offre qu’un très médiocre intérêt. Quant au sur
tre, à lire l’analyse qui en est donnée dans le Catalogue général des
manuscrits
des bibliothèques publiques des départements438.
es manuscrits des bibliothèques publiques des départements438. 5º
Manuscrit
de Besançon. La bibliothèque de Besançon possè
5º Manuscrit de Besançon. La bibliothèque de Besançon possède un
manuscrit
qui renferme les fables de Walther. Il n’était pa
collé sur la face interne du deuxième plat, et, comme la plupart des
manuscrits
, il comprend plusieurs ouvrages. Les fables de Wa
Christus sit jure magistro (sic). Les fables de Walther sont dans le
manuscrit
suivies de celles d’Avianus, qui occupent les feu
es d’Avianus, qui occupent les feuillets 124 recto à 136 verso. 6º
Manuscrit
de Lyon. Je continue la revue des manuscrits d
cto à 136 verso. 6º Manuscrit de Lyon. Je continue la revue des
manuscrits
de la France par celui qui est, à mon sens, le pl
écieux de tous. Il est signalé sous la cote 673 dans le Catalogue des
Manuscrits
de la bibliothèque de Lyon, publié par M. Delandi
bibliothèque distinguée par le choix des éditions, précieuse par ses
manuscrits
, ses estampes et les ouvrages rares qu’elle renfe
t le Catalogue de la bibliothèque du Palais des Arts s’exprime sur le
manuscrit
lui-même : « Les caractères mixtes de ce volume,
tte pièce n’a pas été achevée. M. Adamoli estimait à 7 livres ce rare
manuscrit
. » Cette courte notice serait insuffisante pour
e, et, au centre d’un autre cahier, deux autres feuillets, qui, si le
manuscrit
était complet, seraient les lxxe et lxxie . Cett
es lxxe et lxxie . Cette lacune est d’autant plus regrettable que le
manuscrit
est unique et qu’il est, par suite, impossible de
n’ont que 27 lignes et ne sont écrites que sur une seule colonne. Le
manuscrit
a renfermé les fables de Walther, suivies chacune
Dou cheualier et dou boriois qui est de la maignie a roi. Tel est le
manuscrit
de Lyon. Je n’ai pas besoin d’insister sur l’impo
de Vienne, venu à Lyon au mois de septembre 1871, avait pris copie du
manuscrit
avec l’intention bien arrêtée de le publier. Ce j
ion et suivie d’un glossaire. Sa publication me dispense de donner du
manuscrit
une analyse plus complète. 7º Manuscrit de Car
n me dispense de donner du manuscrit une analyse plus complète. 7º
Manuscrit
de Carpentras. Le manuscrit des fables de Walt
scrit une analyse plus complète. 7º Manuscrit de Carpentras. Le
manuscrit
des fables de Walther qui, dans la Bibliothèque m
alogue n’est guère exacte et je ne peux me borner à la transcrire. Le
manuscrit
est un petit volume in-8º, dont les feuillets en
une grande légèreté : Fabulæ in versibus exametris. Il y a dans le
manuscrit
des fautes dues au copiste, qui ne devait avoir a
mot Cervus, par lequel commence la fable xxxi, il a écrit Servus. Le
manuscrit
offre en outre de mauvaises leçons qui ne sauraie
d’une écriture plus moderne. La première est datée de 1515. » 8º
Manuscrit
de Marseille. Il ne me reste plus, pour en fin
anuscrit de Marseille. Il ne me reste plus, pour en finir avec les
manuscrits
des bibliothèques françaises, qu’à faire connaîtr
qu’on en trouve dans le Catalogue : « Æsopus in glosa mistici sensus.
Manuscrit
de 1411 sur papier. Les fables sont en vers latin
un compte de cette description à la fois inexacte et insuffisante. Le
manuscrit
est un petit volume in-4ºde 131 feuillets. Les de
§ 2. — Allemagne du Nord. 1º Bibliothèque royale de Berlin.
Manuscrit
latin Berol. 87. La bibliothèque royale de Ber
La bibliothèque royale de Berlin ne possède, à ma connaissance, qu’un
manuscrit
des fables de Walther. C’est le manuscrit latin i
e, à ma connaissance, qu’un manuscrit des fables de Walther. C’est le
manuscrit
latin in-8º du xive siècle, qui porte le nº 87.
ens couvents supprimés, la bibliothèque de Trèves possède de nombreux
manuscrits
fort intéressants. En les examinant, j’en ai trou
uatre se rapportant aux fables de Walther. A. Manuscrit 1109. Le
manuscrit
1109, qui portait auparavant la cote LXVIII, form
écriture est du xve siècle. En tête de la première page l’origine du
manuscrit
est révélée par un ex-libris ainsi conçu : Codex
ans les termes suivants la nomenclature des ouvrages contenus dans le
manuscrit
: Speculum confessionis. Modus confitendi et pen
ranscrit que les 55 premières fables ; la dernière qui figure dans le
manuscrit
est celle des Membres et de l’Estomac. À la suite
vaient été ménagés pour les 5 dernières. Le Phisiologus, qui, dans le
manuscrit
, précède les fables, paraît avoir été écrit par l
le il a copié les fables. B. Manuscrit 1106. Num. loc. : 45. Ce
manuscrit
, qui portait auparavant la cote XCIII, forme un p
examètre léonin : Explicit Esopus ; peccat qui dicit Ysopus. C.
Manuscrit
132. Num. loc. : 1197. Ce manuscrit, qui porta
ccat qui dicit Ysopus. C. Manuscrit 132. Num. loc. : 1197. Ce
manuscrit
, qui portait auparavant la cote CLX, est un volum
, et de ces mots : Ysopus est herba, Ysopus fert bona verba. D.
Manuscrit
756. Num. loc. : 304. Ce manuscrit, qui portai
Ysopus fert bona verba. D. Manuscrit 756. Num. loc. : 304. Ce
manuscrit
, qui portait auparavant la cote 591, forme un vol
atuis. C’est un commentaire, qu’on peut considérer comme un fragment
manuscrit
des fables de Walther. En effet, chaque commentai
3º Bibliothèque de Wolfenbüttel. A. Manuscrit 37.34 Aug. Ce
manuscrit
, composé de deux cents feuillets en papier, forme
la vraie affabulation, le suivant que j’ai déjà signalé dans un autre
manuscrit
: Quos coluit vives (sic), nescit vixisse sepult
tour à tour répété que la Bibliothèque de Wolfenbüttel possédait deux
manuscrits
des fables de l’anonyme de Névelet, et que l’un d
cédés d’un autre beaucoup moins ancien. Sur ce feuillet le contenu du
manuscrit
est indiqué en ces termes : In hoc libro contine
Tobiam Elegiaco carmine transtulit. De cette table il ressort que le
manuscrit
renferme les fables d’Avianus, que j’analyserai a
us. Chacune a son titre spécial à l’encre rouge. Celle qui dans les
manuscrits
est généralement la vingt-sixième vient après les
icit esopus. deo gracias. Amen. Le reste de la page est blanc. C.
Manuscrit
185 Helmst. Ce manuscrit, du format in-fº, est
en. Le reste de la page est blanc. C. Manuscrit 185 Helmst. Ce
manuscrit
, du format in-fº, est composé de 244 feuillets en
u penaque sepultos. Le dernier pentamètre de la fable manque dans le
manuscrit
, dans lequel, il sera, en ce qui touche les fable
nte]simo septuagesimo primo In die marcelli martiris et pape. D.
Manuscrit
622 Helmst. Ce manuscrit, du format in-4º, se
In die marcelli martiris et pape. D. Manuscrit 622 Helmst. Ce
manuscrit
, du format in-4º, se compose de 343 feuillets en
esopus ; benedictus sit pater almus. E. Manuscrit 162 Gud. Ce
manuscrit
est un in-4º formé de trente-sept feuillets en pa
grās. Amen. 4º Bibliothèque de l’Université de Göttingen.
Manuscrit
philol. 106. Ce manuscrit, dont l’écriture es
èque de l’Université de Göttingen. Manuscrit philol. 106. Ce
manuscrit
, dont l’écriture est du xve siècle, forme un vol
criture plus fine que le texte. La fable xlviii, comme dans plusieurs
manuscrits
précédemment analysés, possède les deux distiques
l’affabulation, a été augmentée de cet autre déjà signalé dans trois
manuscrits
de la Bibliothèque de Wolfenbüttel : Quos coluit
habet. Ainsi accrue, la fable se compose de trente-six vers. 5º
Manuscrit
de Haenel. L’Allemand Haenel, dans ses voyages
el, dans ses voyages en Italie, eut la bonne fortune de rencontrer un
manuscrit
des fables élégiaques et de pouvoir s’en rendre a
aire composé en vers par le professeur Alexandre de la Ville-Dieu. Le
manuscrit
avait appartenu au pape Pie VI, et avait figuré a
A. Manuscrit 237. Les fables de Walther sont contenues dans ce
manuscrit
du format in-folio, composé de 373 feuillets en p
Manuscrit 416. Les 60 fables primitives figurent également dans le
manuscrit
416. Ce manuscrit, qui, comme le précédent, est d
Les 60 fables primitives figurent également dans le manuscrit 416. Ce
manuscrit
, qui, comme le précédent, est du xve siècle, for
d’aucun commentaire et se terminent par les mots Finis Esopi . C.
Manuscrit
609. Le manuscrit 609, qui est plus intéressan
t se terminent par les mots Finis Esopi . C. Manuscrit 609. Le
manuscrit
609, qui est plus intéressant que le précédent, f
es d’Avianus qui commencent au fol. 65. C’est tout ce que renferme le
manuscrit
. D. Manuscrit 4146. Ce manuscrit, qui a été
commencent au fol. 65. C’est tout ce que renferme le manuscrit. D.
Manuscrit
4146. Ce manuscrit, qui a été écrit en 1436 et
C’est tout ce que renferme le manuscrit. D. Manuscrit 4146. Ce
manuscrit
, qui a été écrit en 1436 et dans les années suiva
9. Une partie seulement des fables de Walther se rencontre dans un
manuscrit
du xve siècle provenant d’un couvent d’Augustins
venant d’un couvent d’Augustins, dans lequel il portait le nº 109. Ce
manuscrit
, dont le catalogue indique l’origine par cette me
Les fables élégiaques qui suivent, sont très incomplètes ; mais le
manuscrit
n’en est pas moins précieux ; en effet, non seule
lets sont restés entièrement blancs. En somme, malgré ses lacunes, le
manuscrit
4409 méritait une mention toute spéciale. Il est
3 j’ai été visiter la bibliothèque royale de Munich, le catalogue des
manuscrits
n’était pas encore entièrement imprimé, et les pr
ne me révélant leur existence, je n’ai pu me faire communiquer ni le
manuscrit
5311 ni ceux auxquels ont été attribuées des cote
que celle qui m’est aujourd’hui fournie par le catalogue complété. Le
manuscrit
5311 forme un volume in-4, dont l’origine est ind
s dont ces épimythions sont le treizième. G. Manuscrit 5942. Ce
manuscrit
, qui est du xve siècle, forme un volume in-4º, d
l fabulae Esopi (quidam asserunt magistrum Galterum composuisse). Le
manuscrit
renferme au total vingt-cinq ouvrages divers.
erme au total vingt-cinq ouvrages divers. H. Manuscrit 7680. Ce
manuscrit
, qui est du xve siècle, forme un volume in-4º do
r Esopi et sont le dernier des trois ouvrages qui s’y trouvent. I.
Manuscrit
14134. Ce manuscrit, qui est du xve siècle, f
ier des trois ouvrages qui s’y trouvent. I. Manuscrit 14134. Ce
manuscrit
, qui est du xve siècle, forme un volume in-fol.,
et suivies de quatorze autres ouvrages. J. Manuscrit 14301. Ce
manuscrit
, dont le catalogue indique l’origine par cette me
nnoncées par les mots Fabulae Æsopiae . K. Manuscrit 14586. Ce
manuscrit
, qui est du xve siècle et dont l’origine est ind
évèle en ces termes : Æsopi fabulae cum commento et glossis. L.
Manuscrit
14703. Ce manuscrit qui remonte au xve siècle
Æsopi fabulae cum commento et glossis. L. Manuscrit 14703. Ce
manuscrit
qui remonte au xve siècle et dont l’origine est
logue fait connaître en ces termes : Æsopi fabulæ cum commento.
M. Manuscrit
16213. Ce manuscrit, qui est du xve siècle, f
s termes : Æsopi fabulæ cum commento. M. Manuscrit 16213. Ce
manuscrit
, qui est du xve siècle, forme un volume in-fol.,
: Æsopi fabulae metrice cum commento. N. Manuscrit 22404. Ce
manuscrit
est un in-4 du xve siècle composé de 236 feuille
es unes et les autres sont accompagnées d’un commentaire. Le reste du
manuscrit
ne se rapportant pas aux fabulistes latins, je m’
m. De toutes les bibliothèques que j’ai visitées, la plus riche en
manuscrits
est celle du British Museum. En ce qui touche ceu
aintenant donner une courte analyse. A. Manuscrit B. Eg. 832. Le
manuscrit
B. Eg. 832 est un volume in-18, composé de 321 fe
rum (sic) esopi liber tertius. B. Manuscrit 15. A. XXVIII. Le
manuscrit
ainsi coté se compose de 16 feuillets en parchemi
ue les 60 fables authentiques et se termine par le mot Finis . C.
Manuscrit
Harl. 2745. Le manuscrit Harl. 2745 forme un v
s et se termine par le mot Finis . C. Manuscrit Harl. 2745. Le
manuscrit
Harl. 2745 forme un volume du petit format in-fol
it liber Esopi , et à la fin ceux-ci : Explicit liber Esopi. D.
Manuscrit
Add. 10088. Ce manuscrit est un grand in-4º, c
ceux-ci : Explicit liber Esopi. D. Manuscrit Add. 10088. Ce
manuscrit
est un grand in-4º, composé de dix-huit feuillets
ctères gothiques. Les fables élégiaques, seul ouvrage contenu dans le
manuscrit
, sont au nombre de 63 ; elles comprennent les 60
plicit Esopus. Deo gracias. Amen. E. Manuscrit Add. 10089. Le
manuscrit
10089 est un volume in-fol. composé de 69 feuille
n on lit : Explicit liber Esopi. F. Manuscrit Add. 10093. Le
manuscrit
10093 forme un petit volume in-4º, composé de 65
ux fables de Walther, indique qu’elles sont incomplètes. En effet, le
manuscrit
ne renferme que le prologue et les 30 premières f
occupent les feuillets 57 à 65 qui sont actuellement les derniers du
manuscrit
. Il est probable que la collection à l’origine ét
fin. G. Manuscrit Add. 10389. J’arrive à l’un des plus curieux
manuscrits
de Walther. Voici l’analyse qu’en donne le catalo
aurificis, exaratus, anno 1462. » De cette analyse il ressort que le
manuscrit
est du xve siècle et qu’il a été écrit en 1462 p
publiés à Vérone, ils existaient depuis dix-sept années au moins. Le
manuscrit
forme un volume in-fol. de 57 feuillets, et, bien
. Manuscrit Add. 11675. Je ne dois mentionner que sommairement ce
manuscrit
11675, petit volume in-8º de huit feuillets en pa
fine, qui, comme celle du texte, paraît être du xiiie siècle. I.
Manuscrit
Add. 11896. Au point de vue artistique, de tou
vue artistique, de tous ceux qui renferment les fables de Walther, le
manuscrit
11896 est certainement le plus précieux. Je n’ai
x dessinées ni mieux coloriées que celles qui les décorent. Un pareil
manuscrit
n’avait pu être exécuté que pour un prince ; c’es
z Mediolani , qu’il faut lire dans ces abréviations, indiquent que le
manuscrit
a appartenu à Jean Galéaz, duc de Milan, pour qui
25 b et sont suivies de cette mention finale, qui fixe l’âge exact du
manuscrit
: Deo laus et eius genitrici. Mli. lzl’aprilibus
iatement après a été écrite cette intéressante mention qui termine le
manuscrit
: « Vita Esopi et fabule per Rimicium thettalum t
mino Io. Ga. duce Mli. ĪC. 1477. » J. Manuscrit Add. 11897. Le
manuscrit
11897 est bien loin d’avoir l’importance du précé
s fables, j’ai jeté les yeux sur l’introduction, qui, mise en tête du
manuscrit
, précède même le prologue en vers ; mais elle ne
ers ; mais elle ne m’a rien révélé. K. Manuscrit Add. 11966. Le
manuscrit
11966 est un volume in-4º, dont les 51 feuillets
celles intitulées De Capone et Accipitre et De Pastore et Lupo. L.
Manuscrit
Add. 18107. C’est encore un manuscrit à feuill
et De Pastore et Lupo. L. Manuscrit Add. 18107. C’est encore un
manuscrit
à feuillets en parchemin que celui qui porte le n
t liber Esopi. Deo gratias. Amen. M. Manuscrit Add. 27625. Le
manuscrit
27625 est un vol. in-4º, formé de 84 feuillets, l
une soixante-troisième, qui est la même que la soixante-troisième du
manuscrit
10088, et qui est intitulée : De Uxore et Viro e
récieux et notamment en incunables. Elle possède, il est vrai, peu de
manuscrits
; mais ils sont d’une grande valeur. On en va pou
ai eu la satisfaction d’exhumer des rayons de la Grenville library un
manuscrit
identique à celui qui, à la Bibliothèque national
dans le fonds français la cote 1594. Non seulement, comme ce dernier
manuscrit
, il contient le texte latin de Walther et celui d
cunes de l’autre. Formant un volume in-4º de dimension moindre que le
manuscrit
de la Bibliothèque nationale, il a nécessairement
nciens, augmentés de deux neufs laissés blancs. La première partie du
manuscrit
comprend 63 fables sous 64 numéros à cause de la
e des Grenouilles qui demandent un roi. Originairement, comme dans le
manuscrit
de la Bibliothèque nationale, elles étaient précé
logue du traducteur français a trompé quelque ancien possesseur de ce
manuscrit
, et l’a induit à attribuer à la composition de la
sont toutes précédées de miniatures à peu près pareilles à celles du
manuscrit
de la Bibliothèque nationale, peut-être même un p
ujours que d’un simple distique élégiaque, est partout, comme dans le
manuscrit
1594, augmenté de deux autres au moins. Voici ceu
entum Quam fatui stolidis non solet esse status. Comme dans le
manuscrit
de la Bibliothèque nationale, les cinq fables qui
t permet de reconstituer les vers 66, 67, 68 et 72, que, vu l’état du
manuscrit
1594, M. Robert n’avait pas pu lire complètement.
ançais. Ce sont les mêmes que celles qui forment la seconde partie du
manuscrit
1594 de la Bibliothèque nationale. Ainsi que l’an
de l’épilogue en 86 vers que j’ai déjà transcrits dans mon analyse du
manuscrit
1594. Il est complet et contient le vers, que, da
uscrit 1594. Il est complet et contient le vers, que, dans ce dernier
manuscrit
, le copiste a oublié ; ainsi, après le vers : Si
ivant : Qui fut dame sans nulle boise. Il s’ensuit que, si les deux
manuscrits
ont été écrits par le même copiste, celui de la G
nverse n’aurait rien d’invraisemblable. B. Manuscrit XXXVII. Le
manuscrit
XXXVII, qui renferme les soixante fables de Walth
cement, l’autre à la fin. Les 60 fables de Walther, contenues dans ce
manuscrit
, ne portent aucun titre ; mais chacune d’elles es
ne d’elles est suivie d’une glose très différente de celle des autres
manuscrits
. Celle du prologue, ainsi qu’on l’a déjà vu, est
ux mots : Deo gracias. 3º Bibliothèque du Lambeth palace.
Manuscrit
431. Ce manuscrit consiste dans un volume in-4
s. 3º Bibliothèque du Lambeth palace. Manuscrit 431. Ce
manuscrit
consiste dans un volume in-4º de 241 feuillets en
ibliothèque Bodléienne. A. Manuscrit Canonicus latinus 80. Ce
manuscrit
, qui dans les Canonici latini porte le nº 80, est
r exopi : Deo gratias. B. Manuscrit Canonicus latinus 127. Le
manuscrit
qui dans les Canonici latini porte le nº 127, est
mots a rendu faux : Finito libro laus sit et gloria Christo ! C.
Manuscrit
Canonicus latinus 128. Le manuscrit qui dans l
sit et gloria Christo ! C. Manuscrit Canonicus latinus 128. Le
manuscrit
qui dans les Canonici latini porte le nº 128, est
d sontes aula tiranni, donne lieu de penser qu’un feuillet manque au
manuscrit
. En guise de titre général, les fables sont précé
ncore plus barbare : Exopus est herba. Exopus dat bona verba. D.
Manuscrit
Digbey 26. Le manuscrit qui dans le fonds Dig
est herba. Exopus dat bona verba. D. Manuscrit Digbey 26. Le
manuscrit
qui dans le fonds Digbey porte le nº 26, est un v
icit liber fabularum qui dicitur Esopus. E. Manuscrit 496. Le
manuscrit
496, qui autrefois dans le fonds Bodley portait l
implicat iste. 5º Bibliothèque du nouveau collège à Oxford.
Manuscrit
CCLXIX. Le nouveau collège à Oxford possède un
ord. Manuscrit CCLXIX. Le nouveau collège à Oxford possède un
manuscrit
de Walther sous le nº CCLXIX. C’est un volume in-
archemin et dont l’écriture est du xve siècle. La première partie du
manuscrit
est consacrée à une œuvre bucolique de Pétrarque,
. 6º Bibliothèque Phillips. Cette bibliothèque renferme cinq
manuscrits
des fables de Walther sous les numéros 215, 1694,
les numéros 215, 1694, 2869, 3121 et 10624. A. Manuscrit 215. Ce
manuscrit
a la forme d’un petit in-8º allongé dont les feui
s par ces deux mots : Explicit Esopus. B. Manuscrit 1694. Ce
manuscrit
consiste dans un volume in-4º de grand format com
t la quarante-cinquième, le copiste n’a pas poursuivi son travail. Le
manuscrit
renferme la fable De Lupo et Opilione qui commenc
tention d’en donner une édition nouvelle. En sus des 190 feuillets du
manuscrit
, il y a, à la suite, un feuillet en parchemin pli
e par ces mots : Apostolus Paulus ad Timotheum scribens , etc. C.
Manuscrit
2869. Ce manuscrit, qui, à tort classé dans le
tolus Paulus ad Timotheum scribens , etc. C. Manuscrit 2869. Ce
manuscrit
, qui, à tort classé dans les in-folio, est du for
ntibus qui, ainsi qu’on l’a vu, se rencontre quelquefois à la fin des
manuscrits
de Walther. Le tout est terminé par cette souscri
par cette souscription : Explicit Esopus. Deo gratias. Amen. D.
Manuscrit
3121. Ayant dû, lorsque j’ai passé en revue le
D. Manuscrit 3121. Ayant dû, lorsque j’ai passé en revue les
manuscrits
du Romulus ordinaire, décrire ce manuscrit qui en
e j’ai passé en revue les manuscrits du Romulus ordinaire, décrire ce
manuscrit
qui en contient une copie, je ne puis maintenant
tiques suivies des deux complémentaires. E. Manuscrit 10624. Ce
manuscrit
qui porte aussi la cote 13835, est un grand in-fo
nt l’écriture à trois colonnes est du xiiie siècle. D’après la table
manuscrite
placée en tête, il renferme onze ouvrages, dont l
othèque impériale de Vienne. Je n’ai trouvé en Autriche que quatre
manuscrits
des fables de Walther ; encore deux seulement son
, d’après M. Endlicher, la nomenclature des ouvrages contenus dans le
manuscrit
303. Quant à présent, je me contente de dire qu’e
aphrase placée en tête de chacune d’elles. B. Manuscrit 639. Le
manuscrit
639 a été écrit sur parchemin par une main du xiv
e. Au-dessous on lit : Explicit Esopus : deo gratias : amen. C.
Manuscrit
4268. Le manuscrit 4268 est un volume in-4º, d
Explicit Esopus : deo gratias : amen. C. Manuscrit 4268. Le
manuscrit
4268 est un volume in-4º, dont les feuillets en p
tée, est énoncée en ces termes : Anno domini mo iiiio xxxii. D.
Manuscrit
12881. Le manuscrit 12881 ne se compose que de
termes : Anno domini mo iiiio xxxii. D. Manuscrit 12881. Le
manuscrit
12881 ne se compose que de deux feuillets en parc
e deux feuillets en parchemin du format in-8º. C’est un fragment d’un
manuscrit
du xive siècle, qui contenait la collection comp
liothèque royale de Bruxelles possède les fables de Walther dans deux
manuscrits
portant les cotes 2519 et 11193. A. Manuscrit 2
anuscrits portant les cotes 2519 et 11193. A. Manuscrit 2519. Le
manuscrit
2519 forme un volume in-4º de 138 feuillets en pa
liber hic sancti Martini louaniensis. B. Manuscrit 11193. Le
manuscrit
11193 forme un petit volume in-4º. Par le texte l
s ombrés qui illustrent chaque fable, il est absolument identique aux
manuscrits
1594 du fonds français de la Bibliothèque nationa
Sans les variantes qu’offre le texte latin, je croirais que les trois
manuscrits
émanent du même copiste. Mais, si ces variantes s
siste sur cette hypothèse, je suis au contraire persuadé que les deux
manuscrits
de Bruxelles et de Londres sont sortis de la même
ce plus grande due à leur format identique et plus petit que celui du
manuscrit
de Paris. Quant aux dessins, ils me paraissent, d
uscrit de Paris. Quant aux dessins, ils me paraissent, dans les trois
manuscrits
, devoir être attribués au même dessinateur. Le ma
s les trois manuscrits, devoir être attribués au même dessinateur. Le
manuscrit
de Bruxelles se compose de 134 feuillets. Dans ce
e. 1º Bibliothèque nationale. Cette bibliothèque possède deux
manuscrits
des fables de Walther. A. Manuscrit A. 163.
e deux manuscrits des fables de Walther. A. Manuscrit A. 163. Ce
manuscrit
, qui seul a été signalé par Haenel, forme un vol.
lets blancs en papier au commencement du volume et trois à la fin. Le
manuscrit
ne comprend que deux ouvrages. Le premier est la
r aucune connaissance de la langue latine. B. Manuscrit 110. Ce
manuscrit
forme un volume in-4º dont les feuillets en papie
à la fin. 2º Bibliothèque de la « Academia della Historia ».
Manuscrit
45. Ce manuscrit forme un volume in-4º, dont l
liothèque de la « Academia della Historia ». Manuscrit 45. Ce
manuscrit
forme un volume in-4º, dont les feuillets en papi
§ 8. — Hollande. Bibliothèque de l’Université de Leyde.
Manuscrit
xviii. 191. C. Le manuscrit xviii. 191. C, don
othèque de l’Université de Leyde. Manuscrit xviii. 191. C. Le
manuscrit
xviii. 191. C, dont l’écriture est du xve siècle
ces feuillets portent les nos 189 à 202. Mais cela tient à ce que le
manuscrit
, avant d’être mis dans sa reliure actuelle, avait
complet, et les deux feuillets perdus ne pouvaient s’y rapporter. Le
manuscrit
avait renfermé à l’origine soixante fables. Les f
Enfin au-dessous une main qui n’est pas non plus celle du copiste du
manuscrit
a ajouté ces mots : Manus domini. Non seulemen
tulit Ydrum. § 9. — Italie. 1º Bibliothèque Vaticane.
Manuscrit
palatin. Parmi les manuscrits des bibliothèque
. 1º Bibliothèque Vaticane. Manuscrit palatin. Parmi les
manuscrits
des bibliothèques italiennes, le premier auquel u
liothèques italiennes, le premier auquel une mention soit due, est le
manuscrit
palatin. C’est un de ceux dont Névelet s’est serv
ésopiques, il s’en ouvrit à Jean Gruter, qui l’engagea à recourir aux
manuscrits
de la bibliothèque palatine et aux éditions les p
e son père449. Il dit ensuite dans sa préface qu’il a puisé dans cinq
manuscrits
différents cent trente-six fables d’Ésope encore
encore inédites. Il ne faudrait pas en conclure que c’est de ces cinq
manuscrits
qu’il a également extrait les fables de Walther.
les fables en vers élégiaques, Névelet ne signale toujours qu’un seul
manuscrit
qu’il appelle Palatinus codex. L’histoire de ce m
qu’un seul manuscrit qu’il appelle Palatinus codex. L’histoire de ce
manuscrit
est une véritable odyssée. D’où venait-il, lorsqu
occupée, s’emparèrent de la bibliothèque dans laquelle se trouvait le
manuscrit
, et, quoiqu’elle appartînt non pas au gouvernemen
nation de Bibliothèque Palatine, un des fonds de celle du Vatican. Le
manuscrit
qui contenait les fables de Walther fut-il, à la
de Tolentino, furent apportés à Paris ? Non ; car le catalogue de ces
manuscrits
a été publié450 ; il montre que les seuls manuscr
catalogue de ces manuscrits a été publié450 ; il montre que les seuls
manuscrits
latins du fonds Palatin reçus à Paris étaient ceu
ain. Un arrangement ne tarda pas à intervenir. Il fut convenu que les
manuscrits
purement littéraires resteraient à Rome et que ce
seraient au contraire restitués. Parmi ces derniers n’a pas figuré le
manuscrit
des fables de Walther, qui fut ainsi définitiveme
Dans ma première édition, je me bornais à affirmer l’existence de ce
manuscrit
au Vatican, et j’exprimais le regret de ne pouvoi
olino Cipriano. 2º Bibliothèque nationale du palais Brera.
Manuscrit
AD. 10. 43. nº 2. Le manuscrit AD. 10. 43. nº
ue nationale du palais Brera. Manuscrit AD. 10. 43. nº 2. Le
manuscrit
AD. 10. 43. nº 2 n’a qu’une faible valeur philolo
ent se compose de vingt feuillets. Le premier, qui est le douzième du
manuscrit
, est occupé au recto par des écritures insignifia
3º Bibliothèque Ambrosienne. A. Manuscrit H. 28 supr. Le
manuscrit
H. 28 supr. forme un petit volume in-4º de 52 feu
connu, mais encore par ce vers déjà bien des fois rencontré dans les
manuscrits
précédemment analysés : Finito libro sit laus et
sit laus et gloria Christo. B. Manuscrit I. 85 supr. nº 3. Le
manuscrit
I. 85 supr. nº 3 forme un volume in-4º de grand f
onjecture. Après avoir rappelé les hypothèses fournies par les autres
manuscrits
, elle en reproduit une autre qui consiste à attri
é sa copie le 29 juillet 1415. 4º Bibliothèque Laurentienne.
Manuscrit
Strozzi LXXX. Dans la bibliothèque Laurentienn
èque Léopoldine, imprimé à Florence en 1792, signale à la page 413 un
manuscrit
des fables de Walther, qui, dans le fonds Strozzi
le figure au catalogue, la nomenclature des ouvrages contenus dans le
manuscrit
: 1º Fol. 1 a. Donati prima Grammaticæ rudimenta
bles de Walther, qui forment le dernier des ouvrages contenus dans le
manuscrit
, en occupent les feuillets 73 a à 91 a. Elles se
nt des soixante authentiques et des deux complémentaires qui, dans le
manuscrit
, sont intitulées : De Ancipitre et Capone et :
eo gratias. 5º Bibliothèque Magliabecchienne ou nationale.
Manuscrit
1. 8. 45. Ce manuscrit consiste dans un volume
othèque Magliabecchienne ou nationale. Manuscrit 1. 8. 45. Ce
manuscrit
consiste dans un volume in-4º, recouvert de parch
is. » 6º Bibliothèque Riccardienne. A. Manuscrit 350. Le
manuscrit
350 est un volume in-4º, composé de 52 feuillets
e partie de la couverture, et il n’y a pas lieu d’en tenir compte. Le
manuscrit
renferme deux ouvrages. Le premier, qui s’étend
compose que des trente vers authentiques. B. Manuscrit 607. Le
manuscrit
607, volume in-4º composé de deux cahiers en parc
La fable xlviii ne comprend que les trente vers authentiques. C.
Manuscrit
630. Le manuscrit 630 est un in-4º, dont les f
comprend que les trente vers authentiques. C. Manuscrit 630. Le
manuscrit
630 est un in-4º, dont les feuillets, au nombre d
La fable xlviii ne possède que les quinze distiques ordinaires. D.
Manuscrit
640. Œuvre d’un copiste italien du xive siècl
D. Manuscrit 640. Œuvre d’un copiste italien du xive siècle, le
manuscrit
640 se compose de vingt-quatre feuillets en parch
s 60 fables de Walther suivies des deux complémentaires, qui, dans le
manuscrit
, sont intitulées : De Accipitre et Capone et :
ne comprend que les trente vers primitifs. E. Manuscrit 725. Le
manuscrit
725, composé de 64 feuillets en parchemin du form
offre une écriture italienne du xiiie siècle plus fine que celle des
manuscrits
précédents. Voici, telle qu’elle figure en tête d
oir n’a pas été rempli pour les onze dernières. Comme dans les autres
manuscrits
de la même bibliothèque précédemment analysés, la
Bibliothèque Marcienne. A. Manuscrit LXXXVIII, Class. XII. Ce
manuscrit
est un très gros in-4º de très petit format, dont
Voici, d’après le Catalogue de Saint-Marc, l’indication du contenu du
manuscrit
: S. Prosperi epigrammata super S. Augustini sen
erso et qui, différant sensiblement de celles offertes par les autres
manuscrits
, me paraissent, malgré leur longueur, devoir être
nt des soixante authentiques et des deux complémentaires qui, dans le
manuscrit
, sont intitulées : De Caupone (sic), Domino et
souscription : Explicit liber Esopi deo gratias. Amen. À la fin du
manuscrit
se trouve un double feuillet qui en est indépenda
aur. ..... May Mccccxxxj. B. Manuscrit CXVII, class. XII. Ce
manuscrit
consiste dans un cahier in-4º de seize feuillets
nent les soixante authentiques, les deux complémentaires qui, dans le
manuscrit
, sont intitulées : De Capone et Accipitre et :
atorzième vers le distique suivant, rarement conservé dans les autres
manuscrits
et dans les éditions incunables : Hec lacrimosa
ncienne cote A.Z. nº 434 que le Catalogue rappelle, il ressort que le
manuscrit
a appartenu à Apostolo Zeno. 8º Bibliothèque
8º Bibliothèque de l’Université de Bologne. A. Fonds général. —
Manuscrit
1213. Ce manuscrit qui ne renferme que les soi
Université de Bologne. A. Fonds général. — Manuscrit 1213. Ce
manuscrit
qui ne renferme que les soixante fables de Walthe
ette souscription : Deo gratias. Amen. B. Fonds S. Salvatore. —
Manuscrit
2795. Ce manuscrit est un volume in-4º composé
eo gratias. Amen. B. Fonds S. Salvatore. — Manuscrit 2795. Ce
manuscrit
est un volume in-4º composé de vingt feuillets en
eris ludentibus. 9º Bibliothèque de l’Université de Ferrare.
Manuscrit
216. NB. 1. Le manuscrit inscrit sous cette co
iothèque de l’Université de Ferrare. Manuscrit 216. NB. 1. Le
manuscrit
inscrit sous cette cote est un gros volume in-8º
au bas du feuillet 35 a (ff. 79 vº à 95 rº, d’après le numérotage du
manuscrit
), où sa fin est indiquée par le mot Explicit . V
m patent in libro. 10º Bibliothèque royale d’Este à Modène.
Manuscrit
XII. F. 9. Ce manuscrit est un mince in-4º du
Bibliothèque royale d’Este à Modène. Manuscrit XII. F. 9. Ce
manuscrit
est un mince in-4º du xve siècle, formé de trois
e à celui du voleur, lui brisant les dents avec une lourde pierre. Le
manuscrit
n’a guère de valeur ; il est l’œuvre d’un copiste
ts : Finis. laus deo. || τελως. 11º Bibliothèque de Parme.
Manuscrit
686. Ce manuscrit du xive siècle est un in-4º
. || τελως. 11º Bibliothèque de Parme. Manuscrit 686. Ce
manuscrit
du xive siècle est un in-4º, qui, après en avoir
ia (sic) nisi conditur, nil sapit esca mihi. Aux trente feuillets du
manuscrit
il en a été ajouté, à la suite, deux de dimension
é, à la suite, deux de dimension moindre qui ont appartenu à un autre
manuscrit
de Walther. Le texte commence à ce cinquième vers
me vigilat tua cura, precari… 12º Bibliothèque de Brescia.
Manuscrit
A. VI. 16. Ce manuscrit, du format in-4º, se c
ri… 12º Bibliothèque de Brescia. Manuscrit A. VI. 16. Ce
manuscrit
, du format in-4º, se compose de vingt-six feuille
ent des soixante authentiques et des deux additionnelles qui, dans le
manuscrit
, sont intitulées : De Capponibus et Ancipitre e
n. § 10. — Suisse. 1º Bibliothèque cantonale de Berne.
Manuscrit
688. Le manuscrit 688 est un volume in-4º de p
e. 1º Bibliothèque cantonale de Berne. Manuscrit 688. Le
manuscrit
688 est un volume in-4º de petit format, dont l’é
Bibliothèque cantonale de Bâle. A. Manuscrit A. N. II. 12. Le
manuscrit
A. N. II. 12 appartenait déjà à la bibliothèque à
Théobald et les distiques de Caton. B. Manuscrit F. VIII. 1. Le
manuscrit
F. VIII. 1 m’a paru avoir moins d’importance que
te en veau et garnie d’un fermoir. L’écriture, comme celle du premier
manuscrit
, est sur papier ; elle est certainement du xve s
s précèdent celle qui est intitulée De Cive et Milite et qui dans les
manuscrits
est ordinairement la soixantième. Ce classement s
croient de Walther comme les soixante autres. Comme dans le précédent
manuscrit
, les fables sont suivies de celle en vers hexamèt
§ 1. — Éditions du XVe siècle. Si le nombre considérable des
manuscrits
de Walther atteste la faveur inouïe dont ses fabl
bibliographicum, t. I, p. 240, nº 1914), et en outre signalée dans le
manuscrit
latin 11395 de la Bibliothèque nationale. Mais il
se, viennent ces quatre vers, qui y sont quelquefois ajoutés dans les
manuscrits
: Gutta cauat lapidem, non bis, sed sepe cadend
être presque oubliées, et lorsqu’en 1598 Rigault les retrouva dans un
manuscrit
de l’abbaye de Saint-Victor, elles furent pour lu
De Terra tumente. 1610. Les ayant ensuite rencontrées dans un
manuscrit
de la bibliothèque Palatine, Névelet leur donna p
ans après. Schwabe et Dressler prétendent qu’il avait aussi connu le
manuscrit
de Saint-Victor et qu’il s’en était servi. Mais l
ît ressortir du frontispice de ses deux éditions qui ne visent que le
manuscrit
palatin. Celui de la première est ainsi conçu :
Fœrster à la suite de la traduction en vers français contenue dans le
manuscrit
de Lyon. Le petit volume in-8 qui renferme cette
ançais. J’en ai, comme on l’a vu, rencontré deux traductions dans les
manuscrits
des bibliothèques publiques. La plus ancienne et
xive siècle, se trouve avec des variantes nombreuses dans les quatre
manuscrits
français de la Bibliothèque nationale 1594, 1595,
çais de la Bibliothèque nationale 1594, 1595, 19123 et 24310, dans le
manuscrit
XIII de la Grenville library et dans le manuscrit
3 et 24310, dans le manuscrit XIII de la Grenville library et dans le
manuscrit
11193 de la Bibliothèque royale de Bruxelles. La
Robert qui, en 1825, l’a pour la première fois entreprise à l’aide du
manuscrit
1594. § 2. — Traductions allemandes. Il a é
bliothèque de Wolfenbüttel, sous la cote 81. 16, Aug., j’ai trouvé un
manuscrit
in-4º de grand format, pouvant être considéré com
ables portent dans le texte latin, rangés dans l’ordre adopté dans le
manuscrit
pour celles qui en sont la traduction allemande :
té la paraphrase allemande de celles de Walther et qui dans plusieurs
manuscrits
, probablement à ce titre, y ont été jointes. Mais
ons qui ont été faites au moyen âge, nous ont été conservées dans des
manuscrits
dont quelques-uns, au cours tant du siècle dernie
dans deux petits volumes in-8º édités à Bologne en 1866. C’est de ces
manuscrits
et des éditions qui en ont paru que je vais d’abo
et des éditions qui en ont paru que je vais d’abord m’occuper. I. —
Manuscrits
. A. Bibliothèque Riccardienne. Quoique ay
ayant fréquenté la Bibliothèque Riccardienne, je n’ai pas examiné les
manuscrits
qu’elle possède des traductions en langage vulgai
ivizanni que j’en vais donner une analyse d’ailleurs très sommaire.
Manuscrit
1338. Ce manuscrit, qui a été écrit sur papier
donner une analyse d’ailleurs très sommaire. Manuscrit 1338. Ce
manuscrit
, qui a été écrit sur papier au xive siècle par u
fable est suivie de sa moralité, sans démarcation qui les sépare.
Manuscrit
1088. Ce manuscrit, autrefois coté O. IIII. XL
a moralité, sans démarcation qui les sépare. Manuscrit 1088. Ce
manuscrit
, autrefois coté O. IIII. XLII, est un volume in-f
douzième. Ce sont celles qui ont été publiées par Rigoli en 1818.
Manuscrit
1591. La traduction que ce manuscrit renferme
bliées par Rigoli en 1818. Manuscrit 1591. La traduction que ce
manuscrit
renferme est la même que celle d’un autre plus an
examiné à cause de quelques variantes et corrections tirées d’autres
manuscrits
et probablement écrites par Smunto ou par Annebia
nnebiato, ses anciens possesseurs, dont les noms figurent en tête.
Manuscrit
1645. La traduction contenue dans ce manuscrit
igurent en tête. Manuscrit 1645. La traduction contenue dans ce
manuscrit
se rapproche, d’après M. Ghivizzani, tantôt du ma
enue dans ce manuscrit se rapproche, d’après M. Ghivizzani, tantôt du
manuscrit
Mocenigo, tantôt de ceux de la Laurentienne, mais
rentienne, mais différencié par des variantes et un peu modernisé.
Manuscrit
2805. Ce manuscrit est une simple copie du man
encié par des variantes et un peu modernisé. Manuscrit 2805. Ce
manuscrit
est une simple copie du manuscrit Mocenigo. Ma
modernisé. Manuscrit 2805. Ce manuscrit est une simple copie du
manuscrit
Mocenigo. Manuscrit 1600. Sans plus d’impor
2805. Ce manuscrit est une simple copie du manuscrit Mocenigo.
Manuscrit
1600. Sans plus d’importance est ce manuscrit
nuscrit Mocenigo. Manuscrit 1600. Sans plus d’importance est ce
manuscrit
qui renferme la même traduction. Si l’on s’en rap
ème. Il s’ensuit qu’il n’en possède en réalité que soixante-trois.
Manuscrit
1764. Ce manuscrit renferme deux fables en pro
n’en possède en réalité que soixante-trois. Manuscrit 1764. Ce
manuscrit
renferme deux fables en prose intitulées, l’une :
ormica , dont la rédaction diffère de celle des mêmes dans les autres
manuscrits
. Manuscrit 2971. Ce manuscrit, écrit sur pa
a rédaction diffère de celle des mêmes dans les autres manuscrits.
Manuscrit
2971. Ce manuscrit, écrit sur papier, renferme
celle des mêmes dans les autres manuscrits. Manuscrit 2971. Ce
manuscrit
, écrit sur papier, renferme trois fables en vers
s, l’une : Della Gholpe e del Lupo , l’autre : Della Formicha.
Manuscrit
1939. Ce manuscrit, dont les feuillets sont en
pe e del Lupo , l’autre : Della Formicha. Manuscrit 1939. Ce
manuscrit
, dont les feuillets sont en papier et dont l’écri
B. — Bibliothèque Laurentienne. Ayant pris connaissance des
manuscrits
de cette Bibliothèque, j’en vais donner une analy
ue, j’en vais donner une analyse moins brève que celle qui précède.
Manuscrit
Gadd. reliqui CLXXVI. Ce manuscrit, appartenan
brève que celle qui précède. Manuscrit Gadd. reliqui CLXXVI. Ce
manuscrit
, appartenant à l’un des fonds de la Bibliothèque
feuillet 62. Les deux derniers sont blancs. Le catalogue in-fol. des
manuscrits
de la bibliothèque Léopoldine donne du manuscrit
talogue in-fol. des manuscrits de la bibliothèque Léopoldine donne du
manuscrit
une analyse détaillée461. Manuscrit Plut. 42.
bliothèque Léopoldine donne du manuscrit une analyse détaillée461.
Manuscrit
Plut. 42. Cod. 30. Ce manuscrit forme un volum
scrit une analyse détaillée461. Manuscrit Plut. 42. Cod. 30. Ce
manuscrit
forme un volume in-4º, dont les quarante-huit feu
, l’autre pour sa moralité. Leur texte est très différent de celui du
manuscrit
Gadd. 176. et ressemble au contraire beaucoup à c
du manuscrit Gadd. 176. et ressemble au contraire beaucoup à celui du
manuscrit
palatin publié à Lucques par Minutoli. La premièr
ne via con esso, et par bene parlate sue liberato. Le catalogue des
manuscrits
de la Bibliothèque Laurentienne donne du manuscri
Le catalogue des manuscrits de la Bibliothèque Laurentienne donne du
manuscrit
une analyse détaillée462. C. — Bibliothèque M
taillée462. C. — Bibliothèque Magliabecchienne ou Nationale.
Manuscrit
II, II, 83. (Cl. XXI. palch. II). Ce manuscrit
ou Nationale. Manuscrit II, II, 83. (Cl. XXI. palch. II). Ce
manuscrit
est un gros volume in-4º de grand format, dont le
fables ne sont pas pourvues du long préambule qui les précède dans le
manuscrit
Gadd. 176 de la Bibliothèque Laurentienne ; mais
pietra preziosa. Sous 64 titres, dont deux, comme dans beaucoup de
manuscrits
latins, ont été attribués à la fable des Grenouil
ulée : Della Golpe et del Granchio ; elle n’existe dans aucun autre
manuscrit
. Elle se termine au feuillet 74 b. Telle est la p
rit. Elle se termine au feuillet 74 b. Telle est la première pièce du
manuscrit
. Les autres ne se rapportent pas à la fable ésopi
à la fable ésopique, pour abréger, je m’abstiens de les analyser.
Manuscrit
375 Varior. (classe VII, palch. 9). Ce manuscr
les analyser. Manuscrit 375 Varior. (classe VII, palch. 9). Ce
manuscrit
contient la traduction en vers de quelques fables
sa connaissance, dans aucune des traductions italiennes en prose.
Manuscrit
92 du fonds Palatin464. Ce manuscrit, dont l’é
tions italiennes en prose. Manuscrit 92 du fonds Palatin464. Ce
manuscrit
, dont l’écriture est du xve siècle, est un volum
feuillet 61 a, on lit la date suivante : A di 20 di Mago 1523. Le
manuscrit
renferme deux ouvrages mentionnés en ces termes p
to a Sere Zucchero Bencivenni ; 2º Esopo volgare. Comme celles du
manuscrit
de la Laurentienne Plut. 42, Cod. 30, auxquelles
les de cet Esopo volgare sont seulement au nombre de quarante-six.
Manuscrit
200 du fonds Palatin465. Ce manuscrit, qui est
u nombre de quarante-six. Manuscrit 200 du fonds Palatin465. Ce
manuscrit
, qui est du xve siècle, est un volume in-fol. de
el Lupo e della Grua. D. Bibliothèque communale de Sienne.
Manuscrit
A. VIII. 8. Ce manuscrit, dont les feuillets s
D. Bibliothèque communale de Sienne. Manuscrit A. VIII. 8. Ce
manuscrit
, dont les feuillets sont en papier et qui n’est q
tragga qualche frutto. Amen. E. — Bibliothèque de Vérone.
Manuscrit
528-29. Ce manuscrit, que M. Ghivizzani ne men
Amen. E. — Bibliothèque de Vérone. Manuscrit 528-29. Ce
manuscrit
, que M. Ghivizzani ne mentionne pas, et qu’il ne
fables de Walther en langage vulgaire per uno da Siena. Comme dans le
manuscrit
Gadd. 176 de la Laurentienne, les fables sont pré
pas été rempli. Elles sont ornées de miniatures qui, comme celles du
manuscrit
Gadd. 176, occupent le bas des pages. F. — Bi
, occupent le bas des pages. F. — Bibliothèque Trivulzienne.
Manuscrit
N. 133. Ce manuscrit, du format in-fol., n’est
ges. F. — Bibliothèque Trivulzienne. Manuscrit N. 133. Ce
manuscrit
, du format in-fol., n’est composé que de vingt-ne
, tant par la disposition que par les leçons, d’accord avec celles du
manuscrit
Mocenigo, sur lequel a été faite par l’abbé Berti
s différentes dans celle de Manni publiée à Florence en 1778. Dans ce
manuscrit
, la fin des fables est ainsi annoncée : Qui si t
sia Xpo benedico e laudato. G. — Bibliothèque de Ferrare.
Manuscrit
340. NB. 5. Ce manuscrit, qui autrefois portai
G. — Bibliothèque de Ferrare. Manuscrit 340. NB. 5. Ce
manuscrit
, qui autrefois portait la cote 1267, consiste dan
e et dernier feuillet est blanc. H. — Bibliothèque Phillips.
Manuscrit
2749. Cet intéressant manuscrit, non cité par
H. — Bibliothèque Phillips. Manuscrit 2749. Cet intéressant
manuscrit
, non cité par M. Ghivizzani, qui, ayant limité se
, n’ont pas été numérotés. II. — Imprimés. Après l’analyse des
manuscrits
, il y a lieu de passer en revue les imprimés.
xte en prose italienne ont la plus grande ressemblance avec celles du
manuscrit
de la Laurentienne Gadd. reliqui 176. Il s’ensuit
, le texte en dialecte toscan que porte cette édition a été tiré d’un
manuscrit
de la Bibliothèque Farsetti passé ensuite dans la
volume in-8º de grand format composé de xx-196 pages, a été tirée du
manuscrit
Mocenigo. Elle a été préparée par l’abbé Pietro B
ion forme un volume in-8º de iv-128 pages, qui est la réimpression du
manuscrit
Mocenigo édité par Berti, privée toutefois de l’A
in-8º de 120 pages, est la première de la traduction contenue dans le
manuscrit
1088 de la Bibliothèque Riccardienne. Elle a été
calquée sur celle que l’abbé Berti avait publiée en 1811, d’après le
manuscrit
Mocenigo. La Bibliothèque de l’Université de Bolo
en 1 volume in-8º préparée par le savant P. Sorio, qui s’est servi du
manuscrit
Mocenigo, en le corrigeant, dans les passages qui
corrigeant, dans les passages qui lui semblaient erronés, à l’aide du
manuscrit
Farsetti publié par Manni. Cette édition a été me
172 pages, dans laquelle est pour la première fois publié le texte du
manuscrit
Gadd. reliqui 176 et qui contient trois fables, d
eti et Torquato Gargani qui avaient l’intention d’ajouter au texte du
manuscrit
de la Laurentienne trois autres versions ancienne
ions, le libraire Le Monnier dut ne faire paraître que le texte de ce
manuscrit
, avec une courte préface dans laquelle le profess
olume de 166 pages. C’est la première qui ait été publiée du texte du
manuscrit
92 de la Bibliothèque Palatine. Malheureusement e
page 261, le texte de 97 fables en prose italienne puisé dans divers
manuscrits
anciens, de la page 263 à la page 267 quelques ad
sodie, s’ajoutent deux vers complémentaires. Alors que la plupart des
manuscrits
qui nous sont parvenus ne contiennent que 60 ou 6
leur tour des dérivés en prose. J’ai trouvé un de ces dérivés dans le
manuscrit
14961 de la Bibliothèque nationale. La collection
nnes. En se référant dans le second volume de cet ouvrage au texte du
manuscrit
14961, on verra combien il y a loin de ce texte n
main sur l’un d’eux sans toucher aux autres. § 2. — Description du
manuscrit
. Le manuscrit dans lequel j’ai trouvé la coll
x sans toucher aux autres. § 2. — Description du manuscrit. Le
manuscrit
dans lequel j’ai trouvé la collection dérivée de
ecueil de fables, d’anecdotes, etc., à l’usage des prédicateurs. Le
manuscrit
forme un gros volume in-4º, dont l’écriture, attr
1 et finissent au bas du verso du folio 32. Je ne connais pas d’autre
manuscrit
de la même collection, que d’ailleurs le moine, à
de septembre 1157. Tanner, d’après Thomas James, prétend que dans un
manuscrit
qui de son temps appartenait au comte d’Arundel o
a le poème intitulé : Laus sapientiae divinae. Il se trouve dans un
manuscrit
, qui a appartenu à l’abbaye de Saint-Germain des
découverte des fables de Neckam ; vers 1825, il en trouva six dans un
manuscrit
de la Bibliothèque nationale, et les publia dans
. Enfin M. E. du Méril, en ayant trouvé le texte entier dans un autre
manuscrit
de la Bibliothèque nationale, en publia, en 1854,
st possible, c’est qu’en dehors des collections alors existantes, les
manuscrits
aient conservé isolément, mêlées à d’autres matiè
ensibus actis. Cum bene patrisses, crimine patris obi. Dans le
manuscrit
8471 de la Bibliothèque nationale qui renferme le
il faut en croire M. du Méril, les deux distiques font défaut dans le
manuscrit
de la Bibliothèque de Berlin. Non seulement Necka
runtées à Phèdre ; peut-être Neckam en a-t-il trouvé le sujet dans un
manuscrit
complet de cet auteur. C’est là une hypothèse qui
ais dont l’exactitude ne peut être aisément vérifiée. Section III.
Manuscrits
des fables d’Alexandre Neckam. § 1. — Manusc
Section III. Manuscrits des fables d’Alexandre Neckam. § 1. —
Manuscrits
latins. 1º Manuscrit 2904 de la Bibliothèque
des fables d’Alexandre Neckam. § 1. — Manuscrits latins. 1º
Manuscrit
2904 de la Bibliothèque nationale. Le manuscri
ts latins. 1º Manuscrit 2904 de la Bibliothèque nationale. Le
manuscrit
2904 de la Bibliothèque nationale, dans lequel M.
pour qu’on n’ait pas beaucoup à regretter de la voir inachevée. 2º
Manuscrit
8471 de la Bibliothèque nationale. Le manuscri
r inachevée. 2º Manuscrit 8471 de la Bibliothèque nationale. Le
manuscrit
de la Bibliothèque nationale qui contient le Novu
ubstituée à l’ancienne. Il avait été inscrit au catalogue imprimé des
manuscrits
latins comme renfermant les fables d’Avianus, et
mps, porte le chiffre 731 et remonte aussi au xiiie siècle. » 3º
Manuscrit
de la Bibliothèque du British Museum. J’ai tro
seum. J’ai trouvé à la Bibliothèque du British Museum un troisième
manuscrit
, auparavant inaperçu, des fables d’Alexandre Neck
première vue, être confondues avec celles de Walther ou d’Avianus. Le
manuscrit
qui les conserve dépend du fonds de Robert Cotton
terminée par cette phrase finale : Expliciunt fabule Ysopi. 4º
Manuscrit
de la bibliothèque du collège de la Sainte-Trinit
1697, il existe à Cambridge, dans le collège de la Sainte-Trinité, un
manuscrit
contenant le Novus Æsopus d’Alexandre Neckam ; vo
pus d’Alexandre Neckam ; voici, en effet, l’analyse qu’il donne de ce
manuscrit
sous le nº d’ordre 273484 : Chronicon breve. Tra
ckam, se rapporte à ses fables. Quoi qu’il en soit, n’ayant pas vu le
manuscrit
, c’est sans en garantir l’exactitude que je formu
t sans en garantir l’exactitude que je formule cette hypothèse. 5º
Manuscrit
de la bibliothèque royale de Berlin. Révélé à
de la Société pour fonder l’ancienne histoire de l’Allemagne 485, le
manuscrit
de la bibliothèque de Berlin, qui paraît avoir ét
de Neckam, a eu soin d’indiquer les variantes qui le font différer du
manuscrit
de la Bibliothèque nationale. § 2. — Manuscri
e font différer du manuscrit de la Bibliothèque nationale. § 2. —
Manuscrits
français. Comme les fables de Walther, celles
deux486. » A. Manuscrit 24432 de la Bibliothèque nationale. Le
manuscrit
24432, qui a porté dans le fonds Notre-Dame le nº
n de la deuxième colonne du feuillet 437 b, et est incomplet comme le
manuscrit
lui-même. Les fables commencent au feuillet 171
s et le commencement de l’épilogue qui les suit sont indiqués dans le
manuscrit
, au bas de la 2e col. du feuillet 183 b, par cett
is. Amen. B. Manuscrit 15213 de la Bibliothèque nationale. Ce
manuscrit
est le même qui, au temps de M. Robert, portait d
le supplément français le nº 766. Par suite de la fusion de tous les
manuscrits
français en un seul fonds, le nº 15213 lui a été
5213 lui a été donné. Quoique ce numéro soit moins élevé que celui du
manuscrit
précédent, ce dernier étant un peu plus ancien, j
un peu plus ancien, j’ai trouvé naturel de l’examiner le premier. Le
manuscrit
15213 forme un volume in-8º, écrit sur parchemin
t séparés par les feuillets 55 et 56, qui sont entièrement blancs. Le
manuscrit
est surtout remarquable par les belles miniatures
une main habile. Quant au texte lui-même, si on le compare à celui du
manuscrit
24432, on y trouve un certain nombre de variantes
s sont au nombre de quarante, qui sont toutes les mêmes que celles du
manuscrit
24432 ; les deux mêmes font défaut, et le même ép
d’Ysopet Et les moralités dessus. 2º Deuxième traduction.
Manuscrit
de la bibliothèque de Chartres. La traduction
hartres. La traduction des fables de Neckam qui se trouve dans les
manuscrits
de la Bibliothèque nationale, n’est pas la seule
ule qui en ait été faite au moyen âge. Il en existe une autre dans un
manuscrit
de la bibliothèque de Chartres. L’existence en a
et de sa mère, et : Dou Soleil et de Yuer, qui manquent dans les deux
manuscrits
de la Bibliothèque nationale, et qui, avec des su
n I. Observations sur le Romulus de Vienne. Lorsque j’ai étudié le
manuscrit
de Wissembourg, j’ai dit, page 288, qu’au xie si
ette collection que je vais maintenant m’occuper. Malheureusement les
manuscrits
qui en existaient au xie siècle ont disparu, et
xie siècle ont disparu, et elle ne s’est révélée à moi que par trois
manuscrits
beaucoup moins anciens qui ne l’ont pas conservée
tre produit pour le Romulus que j’ai maintenant à examiner. Les trois
manuscrits
dans lesquels il m’est apparu ne remontant qu’au
j’avais exposé au sujet de son origine. Ayant alors cru voir dans le
manuscrit
Burnéien et dans les manuscrits similaires le tex
origine. Ayant alors cru voir dans le manuscrit Burnéien et dans les
manuscrits
similaires le texte pur du Romulus primitif, j’av
n488, supposé « que l’auteur de la collection contenue dans les trois
manuscrits
de Vienne et de Berlin connaissait non seulement
plus uult. suum perdit. » Voici maintenant la même fable extraite du
manuscrit
303 de Vienne : « Qui cupit alienum hic sepe amit
lui, ne s’éloigne pas beaucoup de leur commun modèle. Section II.
Manuscrit
de Vienne 303. C’est dans le manuscrit latin 3
mmun modèle. Section II. Manuscrit de Vienne 303. C’est dans le
manuscrit
latin 303 de la Bibliothèque impériale de Vienne
une imitation, mais comme une copie altérée du Romulus de Vienne. Ce
manuscrit
, qui portait autrefois le nº 392 dans le fonds de
de montre quels nombreux et différents ouvrages sont contenus dans le
manuscrit
303. Pour ne parler que de la fable ésopique, on
une dont il va être question au commencement du chapitre suivant, le
manuscrit
303 les a toutes. Chapitre II. Dérivés du Rom
it que l’existence du Romulus de Vienne m’avait été révélée par trois
manuscrits
. Je me suis expliqué sur le premier ; j’arrive au
cote 901. Je commence par affirmer que la collection contenue dans ce
manuscrit
n’est ni une copie ni une imitation faites sur le
e dans ce manuscrit n’est ni une copie ni une imitation faites sur le
manuscrit
303 de la même bibliothèque. D’abord, quoique du
crit 303 de la même bibliothèque. D’abord, quoique du même siècle, le
manuscrit
901 m’a paru un peu plus ancien. Ensuite, quoique
nant que cinquante fables, il en possède une qui n’existe pas dans le
manuscrit
303, à savoir : la fable du Loup et du Renard jug
été puisée à une autre source que les autres, il faut convenir que le
manuscrit
303 n’a pas pu donner naissance au manuscrit 901,
il faut convenir que le manuscrit 303 n’a pas pu donner naissance au
manuscrit
901, et que c’est au texte primitif du Romulus de
et que c’est au texte primitif du Romulus de Vienne conservé dans un
manuscrit
plus ancien que la collection du manuscrit 901 a
de Vienne conservé dans un manuscrit plus ancien que la collection du
manuscrit
901 a été empruntée. Toute la question est de sav
st de savoir quelle est la nature de cet emprunt. Si la collection du
manuscrit
303 est une copie plus ou moins altérée, mais une
ins altérée, mais une copie du Romulus de Vienne, on doit regarder le
manuscrit
901 comme n’étant qu’un dérivé de ce Romulus, et
aisons, d’abord parce que, s’éloignant par de nombreuses variantes du
manuscrit
303, on doit le supposer à peu près aussi loin du
e reste de la fable elles n’étaient pas plus graves, la collection du
manuscrit
901 ne serait, comme celle du manuscrit 303, qu’u
plus graves, la collection du manuscrit 901 ne serait, comme celle du
manuscrit
303, qu’une copie du Romulus de Vienne. Mais, lor
upiunt, merito quæ sunt sua perdunt. On le voit, la moralité dans le
manuscrit
901 se divise en deux parties, l’une et l’autre t
divise en deux parties, l’une et l’autre très différentes du texte du
manuscrit
303. La première non seulement s’en écarte, mais
en affectant la forme d’un hexamètre, donne au Dérivé contenu dans le
manuscrit
901 une nuance poétique qui achève d’en faire une
d’adopter celle qui, aujourd’hui, me semble la plus vraie. § 2. —
Manuscrit
de Vienne 901. Le manuscrit latin qui, dan
me semble la plus vraie. § 2. — Manuscrit de Vienne 901. Le
manuscrit
latin qui, dans la Bibliothèque impériale de Vien
igné, est très probablement du xive . Je ne donnerai du contenu de ce
manuscrit
qu’une analyse sommaire. Il renferme les cinquant
te. Dans le tableau comparatif, que je dresserai plus loin des trois
manuscrits
de Vienne et de Berlin, devant énumérer les cinqu
deuxième dérivé. Ayant fait de la collection contenue dans le
manuscrit
901 un dérivé du Romulus de Vienne, je dois logiq
is logiquement attribuer le même caractère à celle qui existe dans le
manuscrit
latin in-8º 87 de la Bibliothèque royale de Berli
la Bibliothèque royale de Berlin. En effet, les soixante fables de ce
manuscrit
s’écartent autant que celles du manuscrit de Vien
, les soixante fables de ce manuscrit s’écartent autant que celles du
manuscrit
de Vienne 901 des leçons du manuscrit de Vienne 3
s’écartent autant que celles du manuscrit de Vienne 901 des leçons du
manuscrit
de Vienne 303. Je vais prendre pour exemple dans
manuscrit de Vienne 303. Je vais prendre pour exemple dans ce dernier
manuscrit
et dans celui de Berlin et mettre en présence les
si nombreuses et aussi profondes que celles déjà constatées entre les
manuscrits
de Vienne 303 et 901. Si l’on part de cette idée
il émane. J’ai affirmé et il m’a été aisé d’établir que le dérivé du
manuscrit
de Vienne 901 était issu, non du manuscrit de Vie
d’établir que le dérivé du manuscrit de Vienne 901 était issu, non du
manuscrit
de Vienne 303, mais d’un texte plus pur et plus a
s ancien. Il est très vraisemblable qu’il en est de même du dérivé du
manuscrit
de Berlin 87. En effet, les deux textes des manus
me du dérivé du manuscrit de Berlin 87. En effet, les deux textes des
manuscrits
de Vienne 901 et de Berlin 87 offrent des leçons
de Berlin 87 offrent des leçons identiques qui n’existent pas dans le
manuscrit
de Vienne 303. Il est évident que, si elles n’app
t de changements faits, pour la composition de ce dérivé, au texte du
manuscrit
de Vienne 303 pris pour base ; mais, dès que les
Pour en finir, je ne formule plus qu’une remarque, c’est que, si les
manuscrits
de Vienne 901 et de Berlin 87 présentent parfois
7 présentent parfois des leçons semblables qui n’existent pas dans le
manuscrit
de Vienne 303, il est probable que, puisées dans
ans le manuscrit de Vienne 303, il est probable que, puisées dans des
manuscrits
plus anciens et sans doute plus purs, elles sont
détermine pas à changer mon classement, parce qu’en somme le texte du
manuscrit
de Vienne 303 me semble encore être dans son ense
être dans son ensemble le plus conforme au texte primitif. § 2. —
Manuscrit
de Berlin in-8º 87. Le manuscrit contenant
au texte primitif. § 2. — Manuscrit de Berlin in-8º 87. Le
manuscrit
contenant les fables du deuxième dérivé du Romulu
la Bibliothèque royale de Berlin sous la cote M S. Lat. Octav. 87. Ce
manuscrit
, qui est dans le format in-8º et dont l’écriture
nt accompagnées d’aucune version poétique. Ce sont celles qui dans le
manuscrit
portent les titres suivants : De Leone quem feræ
opiste a ajouté les deux fables de l’Anonyme de Névelet, qui dans les
manuscrits
et les éditions de cet auteur portent les nos 59
qui n’avait pas été laissée à sa place par suite de l’absence dans le
manuscrit
de Berlin de la fable correspondante en prose. La
la fable correspondante en prose. La fable, ainsi rejetée à la fin du
manuscrit
, est celle qui, habituellement intitulée : De Lup
cit Esopus. Section III. Tableau synoptique des fables des trois
manuscrits
de Vienne et de Berlin. Je vais terminer l’étu
donnant la nomenclature générale des fables contenues dans les trois
manuscrits
de Vienne et de Berlin, mais encore permettant d’
inutile d’ajouter aucun commentaire à ce tableau comparatif des trois
manuscrits
de Vienne et de Berlin. Troisième partie. Ro
Mais l’eussé-je connue, qu’il en eût été de même ; en effet, comme le
manuscrit
qui la contenait dépendait d’une bibliothèque pri
la passer sous silence. Aujourd’hui, la situation est différente : le
manuscrit
qui renferme ce Romulus appartient à la Bibliothè
Romulus ordinaire, mais du Romulus primitif ? Dans sa Notice sur des
manuscrits
du fonds Libri conservés à la Laurentienne, M. Lé
entienne, M. Léopold Delisle avait bien fait observer que le texte du
manuscrit
de Florence n’était pas absolument conforme à ceu
e auquel il se livrait ne comportant pas un examen plus approfondi du
manuscrit
, il s’en était tenu à cette simple remarque qui n
es trois questions précédentes. En effet, on a pu voir que, parmi les
manuscrits
que j’ai mis au rang de ceux contenant le texte d
ceux contenant le texte du Romulus ordinaire, il y en a qui, comme le
manuscrit
du Mans, renferment des variantes aussi nombreuse
indication fournie par M. Léopold Delisle, je ne dusse considérer le
manuscrit
de Florence que comme un exemplaire de plus du Ro
Pour m’éclairer, ce qui m’était nécessaire, c’était le texte même du
manuscrit
. Pendant mon séjour à Florence, j’en entrepris la
remier point à trancher était en effet celui de savoir si le texte du
manuscrit
de Florence n’était pas dans certaines parties pl
quer qu’il est en harmonie avec cette solution. Dans les plus anciens
manuscrits
du Romulus ordinaire, la fable du Renard et de l’
ent nées du Romulus primitif, elle appartient au livre I. Or, dans le
manuscrit
de Florence, elle fait également partie de ce liv
procédé. En conséquence voici, établis d’après l’ordre suivi dans le
manuscrit
lui-même, les titres des fables qu’il renferme, e
a Statue d’Ésope. IV, 22. Section IV. Histoire et description du
manuscrit
de la Laurentienne. Le manuscrit qui renferme
on IV. Histoire et description du manuscrit de la Laurentienne. Le
manuscrit
qui renferme le Romulus de Florence a appartenu a
ppartenu au trop fameux Libri, des mains duquel il est, avec tous ses
manuscrits
, passé dans celles de lord Ashburnham. C’est à la
Après la mort de lord Ashburnham, son fils, désirant aliéner tous ses
manuscrits
, les proposa au gouvernement anglais, qui n’accep
s Stowe. Les trois autres restaient donc à vendre. Comme beaucoup des
manuscrits
dépendant du fonds Libri avaient appartenu à des
nds Barrois, et, après avoir jeté un rapide coup d’œil sur chacun des
manuscrits
dont ils se composaient, il dressa la liste de ce
cord ultérieur. Pour ne parler que du fonds Libri qui comprenait 1923
manuscrits
, voici, d’après la liste dressée, les numéros de
urentienne. C’est ainsi qu’en 1887 j’ai pu y prendre communication du
manuscrit
qui m’intéressait. C’était celui qui, d’abord dan
Quant aux autres opuscules qui viennent à la suite des fables dans le
manuscrit
1555, M. Léopold Delisle, dans sa Notice sur des
es dans le manuscrit 1555, M. Léopold Delisle, dans sa Notice sur des
manuscrits
du fonds Libri conservés à Florence491, en a fait
suffisamment connaître. On me permettra, pour compléter l’analyse du
manuscrit
, de me contenter de la transcrire : Fol. 20 vº.
de Nilant. Pour m’en rendre compte, je n’ai pas seulement recouru au
manuscrit
de la bibliothèque de l’Université de Leyde d’apr
Oesterley, avec une gravité convaincue, n’en prétend pas moins que le
manuscrit
, d’où Nilant a tiré son Romulus, n’était qu’un se
mple la fable Le Chien et l’Ombre. La voici telle qu’elle est dans le
manuscrit
des Fabulæ antiquæ : Cum Canis super fluvium car
Partant de cette idée, Lessing494 chercha à démontrer que le texte du
manuscrit
de Leyde était complètement défectueux, et, tout
l s’était borné à publier, en y ajoutant en note les variantes de son
manuscrit
, les fables de Romulus telles qu’elles avaient pa
vateur de la bibliothèque de Wolfenbüttel, la copie prise par Gude du
manuscrit
de Dijon et l’exemplaire qu’il croyait unique de
f. Et l’on va bientôt voir que c’est ce que j’ai fait. Section II.
Manuscrits
du Romulus de Nilant. § 1er. — Manuscrit 182
i fait. Section II. Manuscrits du Romulus de Nilant. § 1er. —
Manuscrit
18270 de la Bibliothèque Nationale. Le man
§ 1er. — Manuscrit 18270 de la Bibliothèque Nationale. Le
manuscrit
18270 de la Bibliothèque nationale étant à la foi
euillets ajoutés à la fin porte également une décision judiciaire. Le
manuscrit
renferme deux ouvrages. Le premier, qui commence
r compte de ce second fragment qui ne figure pas dans les deux autres
manuscrits
et qui me semble avoir été une addition du copist
illet 40, dont elles n’occupent que les 6 premières lignes. § 2. —
Manuscrit
Digbéien nº 172. Des deux derniers manuscr
lignes. § 2. — Manuscrit Digbéien nº 172. Des deux derniers
manuscrits
, qui contiennent le Romulus anglo-latin, le plus
mêmes livres. Sauf la fable du Glaive perdu, qui d’ailleurs, dans le
manuscrit
de la Bibliothèque nationale, n’existe qu’à l’éta
nationale, n’existe qu’à l’état de fragment, toutes les fables de ce
manuscrit
se retrouvent dans celui d’Oxford. Il s’ensuit qu
retrouvent dans celui d’Oxford. Il s’ensuit que celles de ce dernier
manuscrit
sont au nombre de 50 et dépassent de 5 celles du
ce dernier manuscrit sont au nombre de 50 et dépassent de 5 celles du
manuscrit
de Leyde. Ces 5 fables sont les suivantes : i, 6.
Corneille et la Brebis ; iii, 12. La Statue d’Ésope. Les 50 fables du
manuscrit
Digbéien sont précédées de titres très explicites
ête des fables du Romulus de Nilant qui seront également tirées de ce
manuscrit
. § 3. — Manuscrit de Leyde Vossianus latinus i
ulus de Nilant qui seront également tirées de ce manuscrit. § 3. —
Manuscrit
de Leyde Vossianus latinus in-8º, 46. Le c
re Vander Aa au commencement du siècle dernier497, attribue à tort au
manuscrit
latin Vossianus 46 le format in-8º. C’est un volu
iothèque et qu’il avait acquis pour lui-même une certaine quantité de
manuscrits
qui en dépendaient et notamment celui dont il s’a
, et se termine par cette souscription : Explicit liber Esopi. Le
manuscrit
de Leyde, moins complet que les deux autres, ne p
es503, Auvrez504, Mires505, Alvrez506. Mais je dois dire aussi que le
manuscrit
français 1446 de la Bibliothèque nationale et le
ssi que le manuscrit français 1446 de la Bibliothèque nationale et le
manuscrit
Harley 4333 de la Bibliothèque du British Museum
ance, et que dès lors « j’avais été mal inspiré en voulant, avec deux
manuscrits
sans autorité, lire dans son épilogue Henris au l
complété sa critique, le mieux, à mon avis, est de s’en rapporter aux
manuscrits
. Or, Alfred le Grand remonte à une époque où le t
ne époque où le texte à traduire n’existait pas encore, et, comme les
manuscrits
dans lesquels on lit Henris sont tout aussi ancie
si ce n’est pas Marie qui a écrit ce nom, les copistes qui, dans deux
manuscrits
, l’ont substitué à celui d’Alvrez ont pu n’agir a
lement donné l’ordre de l’exécuter. « In anglicam linguam, disent les
manuscrits
, eum transferri præcepit. » Est-ce au texte lati
reur envoya le recueil à son fils, que le roi Alfred (Henri dans deux
manuscrits
) le traduisit ensuite en anglais et qu’elle a ell
rivé latin de cent trente-six fables que j’ai publié. Dans les divers
manuscrits
où je l’ai trouvé, les fables étaient toujours ra
u nº 136, le Dérivé se termine par vingt-quatre autres fables que les
manuscrits
attribuent au roi Alfred et qui, comprenant cinq
commune. Mais ce sujet de fable n’y est traité qu’une fois. Dans les
manuscrits
du Dérivé de 136 fables, on le trouve deux fois,
anglo-latin et que Marie avait dû composer sa version poétique sur un
manuscrit
à peu près complet de la traduction anglaise. Or,
omulus anglo-latin, c’est le texte du Romulus de Nilant. Mais dans le
manuscrit
de Leyde que Nilant a publié il n’y a que 45 fabl
n’y a que 45 fables. Je me suis demandé s’il n’existait pas d’autres
manuscrits
plus complets contenant la même collection, et me
à cinquante le nombre des fables du Romulus de Nilant. L’un des deux
manuscrits
contient même le commencement d’une fable inachev
ce Romulus et trois faisant partie du dernier groupe attribué par les
manuscrits
à Alfred le Grand. En ce qui touche les six premi
ue anglaise. Mais, comme cette traduction n’a été conservée par aucun
manuscrit
, je me contente de la mentionner à cette place. J
première à sa biographie, la deuxième à ses fables, la troisième aux
manuscrits
de ses fables. § 1. — Biographie de Marie de Fr
ier519 et Massieu520. Or cette thèse est inconciliable avec l’âge des
manuscrits
que nous possédons. Qu’on examine par exemple le
l’âge des manuscrits que nous possédons. Qu’on examine par exemple le
manuscrit
français 25405 de la Bibliothèque nationale, et l
thétique ; mais, en la supposant inexacte, il suffirait encore que le
manuscrit
fût réellement du commencement du xiiie siècle p
core plus que les fables. Il comprend quarante vers, qui, dans un des
manuscrits
, sont précédés d’un préambule de dix vers et suiv
son œuvre et en tous cas avant la fin du xiiie siècle. J’emprunte au
manuscrit
français 1446 de la Bibliothèque nationale le pro
indiquer par leurs titres. Ces titres, je ne les emprunterai pas aux
manuscrits
, et cela pour deux raisons : d’abord il n’y a pas
aux manuscrits, et cela pour deux raisons : d’abord il n’y a pas deux
manuscrits
dans lesquels on les trouve formulés dans les mêm
s latines. Ce n’est pas tout : l’ordre des fables variant dans chaque
manuscrit
, je suivrai celui qui a été adopté par M. de Roqu
e Roquefort dit bien qu’il a extrait à Paris les fables de Marie d’un
manuscrit
« destiné pour Londres » et qu’il s’est donné la
les 98 fables qu’il contenoit521 », qu’il s’est en outre servi « des
manuscrits
no 1830, fonds de l’abbaye Saint-Germain ; nos 76
des fables françoises qu’il avoit faites à Londres523 » sur les trois
manuscrits
du British Museum. Mais les sources auxquelles il
complaisant abbé De la Rue. Il m’a donc paru prudent de demander aux
manuscrits
la solution de la question. Je m’empresse de dire
rs qui paraissaient contenir 104 fables ; tels sont, par exemple, les
manuscrits
français 1593 et 2168 de la Bibliothèque national
s manuscrits français 1593 et 2168 de la Bibliothèque nationale et le
manuscrit
Harléien 978 du British Museum. Mais, lorsqu’en c
M. de Roquefort, est la quatre-vingt-deuxième ; il en résulte que ces
manuscrits
n’en possèdent en réalité que 103. Mais ce n’est
ts n’en possèdent en réalité que 103. Mais ce n’est pas parce que les
manuscrits
n’embrassent pas plus de cent trois fables, que l
ion de Marie doit être nécessairement restreinte à ce chiffre. Si tel
manuscrit
qui contient cent trois fables n’offrait pas uniq
fût réellement supérieur à ce chiffre. Il faut donc voir si certains
manuscrits
n’en présentent pas quelques-unes, qui, quoique é
vent lui être néanmoins attribuées. C’est ce que j’ai fait. Parmi les
manuscrits
français de la Bibliothèque nationale, j’en ai re
non comprises dans les 103 publiées par M. de Roquefort ; ce sont les
manuscrits
2173 et 14971. Le manuscrit 2173, qui comprend 10
bliées par M. de Roquefort ; ce sont les manuscrits 2173 et 14971. Le
manuscrit
2173, qui comprend 104 numéros, possède par excep
autre par cet autre vers : D’un vilain cont(e) qui prist a fame. Le
manuscrit
14971, quoique ne comprenant que cent fables, en
je ne veux pas les reproduire ici ; c’est seulement en analysant les
manuscrits
qui les renferment que je les transcrirai. Mais d
ières, plutôt un fabliau qu’une véritable fable, et qu’enfin, dans le
manuscrit
14971, la troisième et la quatrième ne viennent q
tions dans deux dialectes différents, j’emprunte comme le prologue au
manuscrit
1446 : Al finement de cest escrit Qu’en romans a
l oueure me loist entendre, Que iou li puisse l’arme rendre. Dans le
manuscrit
1593 de la Bibliothèque nationale, l’épilogue com
ar ces deux derniers, que M. de Roquefort a cru devoir emprunter à ce
manuscrit
et publier, mais qui sont probablement une additi
La suz en Paradiz tut droit Dittez amen ke Deus l’ottroit. § 3. —
Manuscrits
des fables de Marie de France. 1º Bibliothèq
France. 1º Bibliothèque nationale. A. Manuscrit 1446. Ce
manuscrit
, qui portait autrefois la cote 7534. 3. 3, forme
t xive siècles ; elles sont très peu uniformes, mais très belles. Ce
manuscrit
a dépendu de la bibliothèque du président de Thou
uivi d’un complément de douze, qui ne se trouvent pas dans les autres
manuscrits
, et que M. de Roquefort ne paraît pas avoir connu
les ne se compose que de vingt-deux vers. B. Manuscrit 1593. Le
manuscrit
1593, qui portait auparavant la cote 7615, forme
ont été ajoutés par le relieur. Sur le recto du premier on lit : « Ce
manuscrit
a appartenu au président Fauchet, qui en a extrai
ie françoise. Voyez ce qu’il a écrit au bas de la première page de ce
manuscrit
. Les notes marginales sont aussi de sa main. Ce m
page de ce manuscrit. Les notes marginales sont aussi de sa main. Ce
manuscrit
donne en général de bonnes leçons, mais où il man
première colonne du feuillet 99 a. À la suite des fables de Marie, le
manuscrit
renferme un grand nombre d’œuvres poétiques de la
rement des fables, j’ai eu l’occasion d’en signaler une, qui, dans le
manuscrit
2173, commence par ce vers : Dou vilain cont(e)
st a fame. Elle figure, parmi les œuvres étrangères à Marie, dans le
manuscrit
1593, où elle est intitulée : Dou vilain à la co
vilain à la coille noire. On la trouvera plus loin, page 749. C.
Manuscrit
1822. Le manuscrit 1822, qui paraît avoir appa
ire. On la trouvera plus loin, page 749. C. Manuscrit 1822. Le
manuscrit
1822, qui paraît avoir appartenu à Colbert et qui
u de l’œuvre de Marie, donné les numéros 12, 26, 45 et 85 à 90. D.
Manuscrit
2168. Le manuscrit 2168 forme un volume in-4º
donné les numéros 12, 26, 45 et 85 à 90. D. Manuscrit 2168. Le
manuscrit
2168 forme un volume in-4º de 241 feuillets en pa
rite par M. Michelant, quand il était conservateur du département des
manuscrits
: « Bon msc. ; dialecte de l’Ile de France. » Ce
ment des manuscrits : « Bon msc. ; dialecte de l’Ile de France. » Ce
manuscrit
, qui fut un de ceux employés par M. de Roquefort5
n suivies de l’épilogue, qui fait défaut. E. Manuscrit 2173. Le
manuscrit
2173, qui, avant la classification actuelle, port
es d’aucun titre ; mais chacune est surmontée d’un dessin colorié. Le
manuscrit
2173 est de tous ceux de Marie celui qui renferme
portant à celles éditées par M. de Roquefort ; la fable qui manque au
manuscrit
2173 est celle des deux hommes, l’un véridique et
(Car) autant de force a une noire Comme a une blanche por voire. Le
manuscrit
2173 n’a pas été connu de M. de Roquefort. F.
73 n’a pas été connu de M. de Roquefort. F. Manuscrit 14971. Le
manuscrit
14971, qui a porté la cote 63228, forme un grand
ction que les autres, le texte de l’une et de l’autre en est, dans le
manuscrit
, nettement séparé par l’épilogue, qui a été placé
e fable et qui lui-même est suivi du mot Explicit. Il s’ensuit que le
manuscrit
ne peut posséder les fables de Marie qu’à concurr
n’en existe en réalité que 97 ; en effet, les deux fables qui dans le
manuscrit
14971 portent les nos 65 et 81, ne sont que les d
2 et 99 à 103. Voici maintenant le texte des deux fables qui, dans le
manuscrit
, portent les nos 99 et 100 : 99. De la Corneille
ctère de fables ésopiques, n’en sont pas moins étrangères à Marie. Le
manuscrit
n’a pas été connu de M. de Roquefort. G. Manus
it n’a pas été connu de M. de Roquefort. G. Manuscrit 19152. Le
manuscrit
19152 forme un volume in-fol., qui comprend 205 f
16 à 21, 26 à 40, 42 à 45, 66 à 71, 84 et 99 à 103. Les 66 fables du
manuscrit
ne portent pas de litres particuliers, mais sont
H. Manuscrit 24310. Lorsque précédemment j’ai eu à m’occuper des
manuscrits
contenant la traduction en vers français des fabl
t la traduction en vers français des fables de Walther, j’ai donné du
manuscrit
24310, pages 531 et suivantes, une analyse à laqu
6 à 36, 48 à 49, 54, 57 à 58, 76, 78, 81, 83, 86 à 94 et 97 à 102. Ce
manuscrit
n’a pas été connu de M. de Roquefort. I. Manus
et 97 à 102. Ce manuscrit n’a pas été connu de M. de Roquefort. I.
Manuscrit
24428. Avant la fusion de tous les fonds, le m
fort. I. Manuscrit 24428. Avant la fusion de tous les fonds, le
manuscrit
24428 dépendait du fonds Notre-Dame, dans lequel
e Metz qui le composa en 1245. À la fin de cet ouvrage on voit que ce
manuscrit
a été écrit en 1265. 2º L’histoire des Oiseaux mo
de fables. » C’est après le vingt et unième vers de la fable xlv du
manuscrit
, intitulée : Coment. I. Bretons ocist grand conp
la fable du Breton. Comme, par exception, l’ordre des fables dans le
manuscrit
24428 est exactement le même que dans l’édition d
l’édition de M. de Roquefort, il s’ensuit qu’on peut affirmer que le
manuscrit
n’a perdu qu’un seul feuillet et que par cette pe
privé que de la fin d’une fable et du commencement de la suivante. Le
manuscrit
, en somme, n’a jamais possédé que 65 fables, et,
e le ferait supposer l’avis que j’ai transcrit, il faut avouer que le
manuscrit
a été soumis par la pruderie cléricale à des muti
par la souscription Explicit Esopes , écrite en gros caractères. Le
manuscrit
qui les contient a été connu de M. de Roquefort q
oquefort qui lui attribue la cote M. 18. J. Manuscrit 25405. Le
manuscrit
25405, qui a eu dans le fonds Notre-Dame la cote
r le recto du feuillet en papier a été écrite une note qui assigne au
manuscrit
l’année 1204, date de la prise de Constantinople
e verso est occupé par une nomenclature des ouvrages contenus dans le
manuscrit
, suivie de cette observation : « L’écriture ci-de
tion : « L’écriture ci-dessus est celle de Fauchet. Remarquez dans ce
manuscrit
l’emploi du point d’interrogation ainsi figuré :
tion de M. de Roquefort, le savant Fauchet, qui a été propriétaire du
manuscrit
et qui en tous cas l’a examiné, n’a pu placer l’e
Marie au milieu du xiiie siècle. Parmi les œuvres contenues dans le
manuscrit
figurent les fables de Marie, qui commencent par
du prologue, ni d’un titre particulier en tête de chacune d’elles. Le
manuscrit
en possède non 93, comme un numérotage inexact po
25, 42 à 44, 51, et 99 à 103. Au bas de la fable lxxxix, qui dans le
manuscrit
est la quatre-vingt-troisième, on lit ce distique
cette souscription : Explicit Ysopes. K. Manuscrit 25406. Le
manuscrit
25406 qui, avant la fusion des fonds, portait dan
rdinaire, écrit par la même main que les titres ; comme dans celui du
manuscrit
25405, le traducteur anglais y est appelé le roi
nuscrit 25405, le traducteur anglais y est appelé le roi Mires. L.
Manuscrit
25545. Le manuscrit 25545, autrefois 274 bis,
cteur anglais y est appelé le roi Mires. L. Manuscrit 25545. Le
manuscrit
25545, autrefois 274 bis, qui a appartenu à l’égl
ste-t-il que les quinze premiers vers. M. de Roquefort qui a connu le
manuscrit
25545 et qui lui attribue la cote N. 2, dit, en p
fait pas concevoir une haute idée du soin avec lequel il a étudié les
manuscrits
de la Bibliothèque nationale, et donne lieu de pe
sept qu’il a seuls connus. Les fables qui n’ont jamais figuré dans le
manuscrit
25545 ou qui en ont disparu, sont les quarante po
appartient au commencement du xive siècle, elle offre, comme dans le
manuscrit
25405, cette particularité, que le v n’est représ
v et u, dans les mots vulpis et vulpil, sont remplacées par un w.
M. Manuscrit
1683 du fonds Moreau. Je ne dirai que quelques
anuscrit 1683 du fonds Moreau. Je ne dirai que quelques mots de ce
manuscrit
in-fol., intitulé : Mouchet , qui, étant moderne
iothèque du British Museum. A. Manuscrit Vespasian B. XIV. Ce
manuscrit
forme un volume in-8º très allongé, composé de 11
ne sont pas suivies de l’épilogue. B. Manuscrit Harley 978. Le
manuscrit
Harley 978 est un volume in-4º de 162 feuillets e
Calendrier avec ceux du Calendrier du Cartulaire de Reading, dans le
manuscrit
Cott. Vesp. EV. » Ici paraphe pareil au précédent
anglaise à un roi appelé Alurez ou Alvrez, c’est-à-dire Alfred. C.
Manuscrit
Harley 4333. Ce manuscrit forme un volume du p
ez ou Alvrez, c’est-à-dire Alfred. C. Manuscrit Harley 4333. Ce
manuscrit
forme un volume du petit format in-4º, qui est co
de titres particuliers et l’épilogue en 22 vers, qui, comme celui du
manuscrit
1446 de la Bibliothèque nationale, attribue la tr
, et 98 à 102. 3º Bibliothèque de l’Université de Cambridge.
Manuscrit
E.e.6.11. Ce manuscrit, qui est un in-4º de pe
iothèque de l’Université de Cambridge. Manuscrit E.e.6.11. Ce
manuscrit
, qui est un in-4º de petit format, se compose de
, 61 à 65, et 76 à 102. 4º Bibliothèque royale de Bruxelles.
Manuscrit
10296. Ce manuscrit, suivant l’usage adopté à
4º Bibliothèque royale de Bruxelles. Manuscrit 10296. Ce
manuscrit
, suivant l’usage adopté à Bruxelles, porte autant
ndamment des différences qui tiennent à la variété des dialectes, les
manuscrits
des fables de Marie offrent encore d’innombrables
nnaître une seule et même œuvre. Il en est autrement de l’épilogue du
manuscrit
qui nous occupe : son texte diffère tellement de
rit qui nous occupe : son texte diffère tellement de celui des autres
manuscrits
, qu’il constitue une œuvre distincte qu’il est dè
s amen que Diex l’otroit. On voit par cet épilogue que l’écriture du
manuscrit
est de la première moitié du xve siècle. S
s xiie , xiiie et xive siècles, M. Robert a retrouvé, dans les deux
manuscrits
de la Bibliothèque nationale 347 B et 347 C, ving
copiste n’eût pas achevé sa transcription, soit que les feuillets du
manuscrit
primitif eussent en partie disparu, le Romulus Ro
autre élément d’appréciation, il faut s’en rapporter à l’âge des deux
manuscrits
qui renferment le Dérivé partiel, et, comme ils s
. 59. 22. Le Lion qui abdique et le Loup. III, 22. 37. § 2. —
Manuscrits
du Dérivé partiel. Ainsi que je l’ai dit,
texte du Dérivé partiel du Romulus anglo-latin n’existe que dans deux
manuscrits
, appartenant à la Bibliothèque nationale, et port
e suivi par le rédacteur du Catalogue, je devrais d’abord analyser le
manuscrit
347 B ; mais, comme le manuscrit 347 C est le plu
ogue, je devrais d’abord analyser le manuscrit 347 B ; mais, comme le
manuscrit
347 C est le plus ancien, c’est lui que j’examine
347 C est le plus ancien, c’est lui que j’examinerai le premier. 1º
Manuscrit
347 C. Ce manuscrit consiste dans un volume in
n, c’est lui que j’examinerai le premier. 1º Manuscrit 347 C. Ce
manuscrit
consiste dans un volume in-fol. de très petit for
ur innommé a été un moine de l’ordre des Frères mineurs, qui dans les
manuscrits
est appelé Bartholomæus Anglicus et que les bibli
r dans des détails que je serais ailleurs obligé de reproduire. 2º
Manuscrit
347 B. Le manuscrit 347 B, qui a appartenu au
je serais ailleurs obligé de reproduire. 2º Manuscrit 347 B. Le
manuscrit
347 B, qui a appartenu au savant Baluze, biblioth
une des deux colonnes, on lit : Ave Maria. N’étant que la copie du
manuscrit
347 C, le ms. 347 B comprend les mêmes ouvrages d
iceat, ludere scriptor eat. La deuxième colonne est vide. Tel est le
manuscrit
347 B. Quoique exécuté au xive siècle, peu d’ann
s des xiie , xiiie et xive siècles537. Il les avait tirées des deux
manuscrits
347 B et 347 C de la Bibliothèque nationale, et,
r, il en avait généralement adopté les leçons. Malheureusement, si ce
manuscrit
était exempt des fautes et des lacunes de l’autre
ires, avait procédé comme le copiste du xive siècle, à qui est dû le
manuscrit
347 B : tantôt il avait travesti, tantôt il avait
ables, faire ressortir les différences qui existent entre le texte du
manuscrit
347 C et celui de sa fautive édition. fable i.
xte du manuscrit 347 C et celui de sa fautive édition. fable i.
Manuscrit
347 c. Robert. circumquaque circumstanti
te situation chacun, je crois, sera d’avis qu’en publiant, d’après le
manuscrit
347 C, avec les variantes offertes par le manuscr
liant, d’après le manuscrit 347 C, avec les variantes offertes par le
manuscrit
347 B, celle qu’on trouvera dans cet ouvrage, ce
rtie préliminaire de ces gloses, qu’on trouve à la fois dans certains
manuscrits
des fables de Walther et dans les éditions de la
e Walther et dans les éditions de la fin du xve siècle tirées de ces
manuscrits
, et dont j’ai déjà cité quelques lignes à la page
res qui se donnent un Roi. 136. Le Lion et ses Fils. Un des six
manuscrits
qui renferment ces fables, a été remarqué à l’Uni
e se trouvaient ni dans la collection de ce Romulus, ni dans celle du
manuscrit
de Leyde, ni dans celle du manuscrit de Wissembou
de ce Romulus, ni dans celle du manuscrit de Leyde, ni dans celle du
manuscrit
de Wissembourg, ni dans le Romulus Roberti. Il en
mulus Roberti. Il en est résulté que des 134 fables contenues dans le
manuscrit
de Göttingen il n’a publié que 41. Cette manière
rivé celui du Romulus primitif qui ensuite aura été maintenu dans les
manuscrits
postérieurs. En résumé, deux choses sont bien dém
que le Dérivé partiel ne doit pas être de beaucoup antérieur aux deux
manuscrits
du xive siècle qui le renferment. Tandis que, da
Golpiz, Goupil et Hopirs. À moins donc qu’on ne suppose que, dans le
manuscrit
347 C, le scribe, en exécutant sa copie, a substi
appellations anciennes ont au contraire été maintenues543. § 2. —
Manuscrits
du Dérivé complet. Les seuls manuscrits du
intenues543. § 2. — Manuscrits du Dérivé complet. Les seuls
manuscrits
du Dérivé complet que j’aie pu découvrir sont les
Dérivé complet que j’aie pu découvrir sont les sept suivants : 1º Le
manuscrit
1108 de la Bibliothèque de la ville de Trèves ;
º Le manuscrit 1108 de la Bibliothèque de la ville de Trèves ; 2º Le
manuscrit
1107 de la même Bibliothèque ; 3º Le manuscrit 21
lle de Trèves ; 2º Le manuscrit 1107 de la même Bibliothèque ; 3º Le
manuscrit
215 num. loc. 11 de la même Bibliothèque ; 4º Le
ue ; 3º Le manuscrit 215 num. loc. 11 de la même Bibliothèque ; 4º Le
manuscrit
Theol. 140 de la Bibliothèque de l’Université de
it Theol. 140 de la Bibliothèque de l’Université de Göttingen ; 5º Le
manuscrit
Theol. 126 de la même Bibliothèque ; 6º Le manusc
öttingen ; 5º Le manuscrit Theol. 126 de la même Bibliothèque ; 6º Le
manuscrit
536 de la Bibliothèque royale de Bruxelles ; 7º L
; 6º Le manuscrit 536 de la Bibliothèque royale de Bruxelles ; 7º Le
manuscrit
15. A. VII de la Bibliothèque du British Museum.
7º Le manuscrit 15. A. VII de la Bibliothèque du British Museum. 1º
Manuscrit
1108 de la bibliothèque communale de Trèves. L
um. 1º Manuscrit 1108 de la bibliothèque communale de Trèves. Le
manuscrit
1108, autrefois CV, est celui par lequel je comme
acula. Le Dérivé complet, qui esi le premier ouvrage contenu dans le
manuscrit
, commence au haut du verso du premier feuillet pa
ise, les feuillets 32 b et 33 a sont restés entièrement blancs. 2º
Manuscrit
1107 de la bibliothèque communale de Trèves. C
s. 2º Manuscrit 1107 de la bibliothèque communale de Trèves. Ce
manuscrit
, qui auparavant a porté la cote LXXVII et plus an
mplet occupent les cinquante-quatre premiers feuillets. Comme dans le
manuscrit
1108, elles sont pourvues de titres à l’encre rou
au nombre de 135, c’est-à-dire qu’il en manque une, celle qui dans le
manuscrit
1108 est la cent trente et unième intitulée : De
: De Sene et eius Filio. Les fables du Dérivé sont, comme dans le
manuscrit
1108, suivies de seize autres en prose dérivées d
s dernières du Dérivé complet. Pour quiconque a pu les voir, les deux
manuscrits
que je viens d’analyser ont entre eux un air de f
abondent ; pour abréger, je n’en fournirai que quelques-unes : 1º Le
manuscrit
1108 possédant une fable de plus que le manuscrit
elques-unes : 1º Le manuscrit 1108 possédant une fable de plus que le
manuscrit
1107, il est tout naturel d’en conclure que c’est
conclure que c’est ce dernier qui est la copie de l’autre. 2º Dans le
manuscrit
1107 les deux collections ayant été mélangées, le
on modèle. 3º Dans quelques endroits, rares il est vrai, le scribe du
manuscrit
1107, qui sans doute ignorait le latin, a laissé
qu’il ne pouvait pas lire, et cependant ces mots se trouvent dans le
manuscrit
1108, qui dès lors n’a pu être la copie de l’autr
cs destinés à trois mots omis. 4º Dans d’autres endroits le scribe du
manuscrit
1107 a passé par inadvertance des mots qui sont l
crit 1107 a passé par inadvertance des mots qui sont lisibles dans le
manuscrit
1108 et pour lesquels il n’a réservé aucune place
liés, ont ensuite été ajoutés en marge. Malgré leur parenté, les deux
manuscrits
ne sont pas parvenus par la même voie à la biblio
la même voie à la bibliothèque de Trèves. Les ex libris que porte le
manuscrit
1107 montrent qu’il a subi de nombreuses vicissit
Bertrandus dedit collegio societatis Jesu Treverensis anno 1571. Ce
manuscrit
n’existe plus à la bibliothèque de Trèves. Lors d
rroi. Leur successeur a, pour me le communiquer, vainement cherché le
manuscrit
. Malgré le désordre qu’il n’avait pu encore faire
a Bibliothèque, la certitude qu’il était irrévocablement perdu. 3º
Manuscrit
215. num. loc. 11 de la Bibliothèque communale de
scrit 215. num. loc. 11 de la Bibliothèque communale de Trèves. Ce
manuscrit
forme un volume in-4º, dont les feuillets sont pa
si. Praeterea insunt Aesopi et Aniani fabulae. La dernière partie du
manuscrit
est occupée par deux collections de fables, le Dé
e-cinq fables dont il se compose. Plus nombreuses que dans les autres
manuscrits
, elles donnent une valeur plus grande à celui qui
lé dans ce volume : Finito libro, sit laus et gloria Christo. 4º
Manuscrit
Théol. 140 de la Bibliothèque de l’Université de
rit Théol. 140 de la Bibliothèque de l’Université de Göttingen. Ce
manuscrit
qui est classé dans les manuscrits théologiques s
de l’Université de Göttingen. Ce manuscrit qui est classé dans les
manuscrits
théologiques sous le nº 140, forme un volume in-f
une version en prose des fables d’Avianus aussi complète que celle du
manuscrit
précédent. Le feuillet 36 et le recto du feuillet
ugmentées de l’épimythion d’une dix-septième d’origine différente, le
manuscrit
en possède quarante-deux, presque toutes issues d
par suite, mérite de ce chef une attention toute particulière. 5º
Manuscrit
Théol. 126 de la Bibliothèque de l’Université de
bliothèque de l’Université de Göttingen. Ce n’est pas seulement le
manuscrit
Théol. 140 qui, à la Bibliothèque de l’Université
complet du Romulus anglo-latin ; il se trouve également dans un autre
manuscrit
qui, dans la même classe, porte le nº 126. Ce man
dans un autre manuscrit qui, dans la même classe, porte le nº 126. Ce
manuscrit
, comme le précédent, est un volume in-fol. de pet
bonne partie de ces fables en prose dérivées d’Avianus qui, dans les
manuscrits
, viennent ordinairement à la suite du Dérivé comp
mêmes de ce Dérivé. Ces dernières paraissent avoir été copiées sur un
manuscrit
plus pur, ou, si l’on veut, plus littéralement ex
lus littéralement exact que celui sur lequel ont été prises celles du
manuscrit
Théol. 140. Ainsi, par exemple, comme dans les au
es du manuscrit Théol. 140. Ainsi, par exemple, comme dans les autres
manuscrits
, tels que celui de Bruxelles et celui de Trèves 1
uscrits, tels que celui de Bruxelles et celui de Trèves 1108, dans le
manuscrit
Théol. 126 la fable du Renard et du Corbeau comme
s mots : Corvus perfidie pinguem caseum , etc. Au contraire, dans le
manuscrit
Théol. 140, le mot perfidie a disparu. Malheureus
; il a même conservé les fables vii et lx qui n’existent pas dans le
manuscrit
Théol. 140. Mais ensuite, soit qu’il ait voulu fa
ore à transcrire, soit qu’il n’ait eu lui-même en sa possession qu’un
manuscrit
incomplet, il en a négligé un certain nombre et,
tin et qui, par suite, n’a pas été traduit par Marie de France. 6º
Manuscrit
536 de la Bibliothèque royale de Bruxelles. Ce
ce. 6º Manuscrit 536 de la Bibliothèque royale de Bruxelles. Ce
manuscrit
fait partie d’un gros volume in-fol., qui, conten
x-sept fables en prose qui ont déjà été mentionnées dans l’analyse du
manuscrit
1108 de la Bibliothèque de la ville de Trèves. Ce
dition je me suis procuré une copie complète du texte contenu dans le
manuscrit
215 de la Bibliothèque de Trèves ; néanmoins, com
215 de la Bibliothèque de Trèves ; néanmoins, comme c’est toujours le
manuscrit
de Bruxelles qui me paraît renfermer le texte le
aux leçons primitives, c’est encore ce dernier que je suivrai. 7º
Manuscrit
15. A. VII de la Bibliothèque du British Museum.
lection du Dérivé complet du Romulus anglo-latin est contenue dans un
manuscrit
in-4º du xive siècle, coté 15. A. VII et composé
Quoique la dernière inachevée montre que le copiste avait ou copié un
manuscrit
incomplet ou laissé sa besogne imparfaite, il l’a
auf les variantes que, lors même qu’ils renferment le même texte, les
manuscrits
ne manquent jamais de présenter, les quarante-neu
e manquent jamais de présenter, les quarante-neuf premières fables du
manuscrit
15. A. VII sont les mêmes que les quarante-neuf p
nuscrit 15. A. VII sont les mêmes que les quarante-neuf premières des
manuscrits
complets du Dérivé. Il en est autrement des sept
ines dérivées du Romulus anglo-latin. Cette traduction existe dans un
manuscrit
du xve siècle, qui appartient à la bibliothèque
les Niederdeutsche Denkmäler, à Brême, en 1878. Je ne connais pas ce
manuscrit
et je ne puis le décrire. Mais je dois réfuter le
la source à laquelle ils ont puisé est la collection contenue dans le
manuscrit
de la bibliothèque de l’Université de Göttingen.
té de Göttingen. Se faisant un titre de gloire de la découverte de ce
manuscrit
, dont la collection a servi de texte aux traducti
collection de fables se trouvant plus complète dans plusieurs autres
manuscrits
que j’ai analysés et dont M. H. Oesterley n’a pas
Il n’est pas douteux que la collection contenue non seulement dans le
manuscrit
Th. 140 de Göttingen, mais encore dans six autres
t dans le manuscrit Th. 140 de Göttingen, mais encore dans six autres
manuscrits
, est bien celle sur laquelle le poète allemand a
dire un nombre de fables inférieur à celui de la collection latine du
manuscrit
par lui découvert ; mais il ne s’en tient pas là
ys, principalement en Allemagne ; ce qui le prouve, c’est que des six
manuscrits
que j’en ai rencontrés sur le continent, les vill
rs est survenu Gérard de Minden, qui, rencontrant en Allemagne un des
manuscrits
du Dérivé latin, en a fait au xive siècle en bas
obablement un peu moins ancienne que la précédente, se trouve dans un
manuscrit
de la fin du xve siècle appartenant à la bibliot
erreur M. Oesterley, la cote Nov. 246549, mais la cote 997 Novi. « Le
manuscrit
, dit M. Oesterley550, contient encore 125 chapitr
ndes. Si, comme il le suppose, les feuillets qui manquent à la fin du
manuscrit
contenaient des fables maintenant perdues, il est
ndé, et voici la réponse que, le 10 octobre 1882, il m’a faite : « Le
manuscrit
finit avec la fable cxxv, et je ne vois aucune ra
la Brebis. III, 11. Ces fables ne figurent pas toutes dans le seul
manuscrit
qui nous en soit parvenu. Ce manuscrit malheureus
gurent pas toutes dans le seul manuscrit qui nous en soit parvenu. Ce
manuscrit
malheureusement est incomplet : il présente des l
deux feuillets qui ont été arrachés ou perdus à une époque ou, si le
manuscrit
était relié, il n’était pas encore dans sa reliur
n le sait, n’est pas plus récente que le xie siècle. L’ancienneté du
manuscrit
unique qui nous l’a conservé ne permet point, en
n supplément aux dictionnaires de Ducange et de Forcellini. § 2. —
Manuscrit
du Dérivé hexamétrique. Ce manuscrit, qui,
de Forcellini. § 2. — Manuscrit du Dérivé hexamétrique. Ce
manuscrit
, qui, dans la Bibliothèque Bodléienne, dépend du
volume. Si peu intéressant que soit ce Dérivé, n’existant que dans ce
manuscrit
, il le rend particulièrement précieux. Sectio
le, et pour ma part je crois cette opinion très admissible. § 2. —
Manuscrits
des fables rythmiques. 1º Manuscrit du Briti
très admissible. § 2. — Manuscrits des fables rythmiques. 1º
Manuscrit
du British Museum. Je ne connais que deux manu
iques. 1º Manuscrit du British Museum. Je ne connais que deux
manuscrits
contenant les fables rimées. Le plus complet appa
exemplaire complet de la même œuvre, il me paraît très certain que le
manuscrit
du British Museum n’est pas un autographe. Il est
tiens à ces courtes réflexions : la publication que je dois faire du
manuscrit
, me dispense d’en faire une plus ample descriptio
u manuscrit, me dispense d’en faire une plus ample description. 2º
Manuscrit
du collège du Corpus Christi de Cambridge. Ind
scrit du collège du Corpus Christi de Cambridge. Indépendamment du
manuscrit
du British Museum, il en existe un autre, qui m’a
ste un autre, qui m’a d’abord été révélé par le Catalogue in-fol. des
manuscrits
des bibliothèques anglaises et irlandaises, publi
s bibliothèques anglaises et irlandaises, publié à Oxford en 1697. Ce
manuscrit
, qui appartient au collège du Corpus Christi de C
nue depuis, sera longtemps regrettée de tous ceux qui l’ont connu. Le
manuscrit
forme un volume in-fol. et se compose de 269 feui
la preuve fait peu regretter qu’il ne l’ait pas terminée ; car, si le
manuscrit
du British Museum est défectueux, celui de Cambri
le de fautes plus grossières encore. Les vingt fables que renferme le
manuscrit
de Cambridge sont celles auxquelles j’ai, dans la
J’ai eu soin de relever moi-même au collège du Corpus Christi, sur le
manuscrit
qui les renferme, les nombreuses variantes qu’ell
t ouvrage, on les trouvera ajoutées, sous forme de notes, au texte du
manuscrit
du British Museum. § 3. — Édition unique.
rses. C’est un fait qui a été fréquent et qui est attesté par trop de
manuscrits
pour être contestable. Mais ce que je ne crois pa
xte du fabuliste romain. Cette opinion est corroborée par la leçon du
manuscrit
de Wissembourg, également dérivé de l’Æsopus. La
j’ai mis le Romulus de Berne au nombre de ses dérivés. Section II.
Manuscrit
du Romulus de Berne. Ce manuscrit qui, dans la
e de ses dérivés. Section II. Manuscrit du Romulus de Berne. Ce
manuscrit
qui, dans la Bibliothèque cantonale, porte le nº
º. 25. Fables de Phèdre anciennes et nouvelles, éditées d’après les
manuscrits
et accompagnées d’une traduction littérale en ver
30. Fables de Phèdre anciennes et nouvelles, éditées d’après les
manuscrits
et accompagnées d’une traduction littérale en ver
Directoire exécutif. Il avait formé une belle bibliothèque, riche en
manuscrits
. Ses ouvrages n’ont pas tous été publiés ; le plu
s. Ses ouvrages n’ont pas tous été publiés ; le plus important, resté
manuscrit
, était intitulé : Délassement d’un jurisconsulte.
vol. in-12. (Voyez tome I, p. 375.) 78. Dissertation sur les quatre
manuscrits
de Phèdre. (Voyez l’édition Lemaire, tome I, p. 1
tome II, p. 88 et suivantes.) 81. Voyez Dissertation sur les quatre
manuscrits
de Phèdre par J.-F. Adry, ancien bibliothécaire d
se par M. Berger de Xivrey en tête de son édition diplomatique de son
manuscrit
de Pithou. 88. Voyez dans le Magasin encyclopédi
Examen des nouvelles fables de Phèdre, qui ont été trouvées dans le
manuscrit
de Perotto, et dont il y a déjà eu huit éditions,
ez tome I, p. 34, note 3.) 92. Voyez, dans l’édition diplomatique du
manuscrit
de Pithou publiée par M. Berger de Xivrey, la p.
même admiration. Elle lui avait été révélée par la première phrase du
manuscrit
: Æsopus auctor quam materiam repperit Hanc ego
étaient écrites en vers ïambiques. 97. Dissertation sur les quatre
manuscrits
de Phèdre. (Voyez, dans le Magasin encyclopédique
Examen des nouvelles Fables de Phèdre, qui ont été trouvées dans le
manuscrit
de Perotto, et dont il y a déjà eu huit éditions,
M.D.CCC.XXXI, in-8º. (Voyez p. 16.) 107. Voyez p. 89 de l’édition du
manuscrit
de Pithou, publiée par M. Berger de Xivrey, à Par
e Reims, année 1774, cité par M. Berger de Xivrey dans son édition du
manuscrit
de Pithou, p. 81. 109. Voyez p. 109 de l’édition
ion du manuscrit de Pithou, p. 81. 109. Voyez p. 109 de l’édition du
manuscrit
de Pithou publiée par M. Berger de Xivrey, à Pari
Voyez p. 81 de l’édition précitée. 111. Voyez p. 81 de l’édition du
manuscrit
de Pithou, publiée par M. Berger de Xivrey, à Par
rue des Poitevins, 14, M.D.CCCXXXIX, in-8º. (Voyez la notice sur les
manuscrits
de Phèdre, p. 17.) 128. Voyage littéraire des P
o, cela ne paraît pas pouvoir être mis en doute ; car cinquante-trois
manuscrits
, qui contiennent une partie ou la totalité de ses
othecarum, 1, 91), il y aurait dans la Bibliothèque du Vatican quatre
manuscrits
qui auraient pour titre : Guidonis Augensis libri
Otinel, chanson de geste, publiée pour la première fois, d’après les
manuscrits
de Rome et de Middlehill, par MM. F. Guessard et
ulièrement aux critiques de Phèdre, c’est l’analyse qu’il a donnée du
manuscrit
de Wissembourg sous la forme d’une lettre latine
437. Voyez tome I, p. 244. 438. Voyez tome I, p. 244 et 245. 439.
Manuscrits
de la Bibliothèque de Lyon, etc., par M. Delandin
us J. C. Hinrichs, M.DCCCXXX, in-4º. (Voyez col. 196, nº 673.) 441.
Manuscrits
de la Bibliothèque de Lyon… par M. Delandine. Par
M. A. C. N. Robert. Paris, Etienne Cabin, 1825. 2 vol. in-8º. 443.
Manuscrits
de la Bibliothèque de Lyon, par M. Delandine. Par
8º. (Voyez t. I, p. 436.) 444. Catalogue descriptif et raisonné des
manuscrits
de la Bibliothèque de Carpentras, par C. G. A. La
I, col. 194). 463. Voyez t. I, p. CLXXI. 464. Voyez l’analyse de ce
manuscrit
: 1º dans les Manoscritti Palatini ordinati ed ep
Manuel du Libraire, 5e édition, t. I, col. 92. 470. Inventaire des
manuscrits
de l’abbaye de Saint-Victor. Paris, Durand et Ped