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1 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — Esope se justifie devant son Maistre, et luy fait voir qui avoit mangé les figues. Chapitre III. »
Esope se justifie devant son Maistre, et luy fait voir qui avoit mangé les figues. Chapitre III. Le Maistre d’Esope le
ostre Maistre les demande, nous luy ferons accroire qu’Esope les aura mangées , et témoignerons nous deux contre luy. Car ce qu’
mot à faute de preuves ». Ces choses ainsi concluës, ils se mirent à manger les figues : Et à chaque morceau qu’ils en faisoi
ast ses figues. Mais apres qu’on luy eust respondu qu’Esope les avoit mangées , il se mit fort en colere, et commanda qu’on l’ap
tu fait si peu de compte de moy, que d’oser entrer en mon sellier, et manger les figues que j’avois commandé qu’on me gardast 
re vomir, il ne rendit seulement que l’eau, pource qu’il n’avoit rien mangé tout ce jour là. Alors il pria son Maistre, que s
autant, affin de cognoistre par ce moyen celuy d’entr’eux qui auroit mangé les figues. Ceste proposition d’Esope plust fort
2 (1180) Fables « Marie de France, n° 27. L’homme et ses membres » p. 130
qu[e]’il gasta. Dunc ne volstrent mes travailler, [si] li tolirent li manger . Mes, quant li ventres jeüna, hastivement afeblia
t si travailler cum il suleient ; quant [la] grant febleté sentirent, manger et beivre al ventre offrirent ; mes trop l’eurent
3 (1180) Fables « Marie de France, n° 50. Le loup et le mouton » p. 655
si nel larra nïent pur mei. Jeol puis bien prendre pur un mutun, sil mangerai pur un saumun ; meuz vaut li saumun a manger, e s
ndre pur un mutun, sil mangerai pur un saumun ; meuz vaut li saumun a manger , e sil peot l’um vendre plus cher. » Si vet de hu
4 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 88 » p. 246
frappe à la porte ? » dit l’ivrogne. « C’est moi qui viens apporter à manger aux morts », répondit la femme. Et lui : « Ne m’a
manger aux morts », répondit la femme. Et lui : « Ne m’apporte pas à manger , mon brave, apporte-moi plutôt à boire : tu me fa
apporte-moi plutôt à boire : tu me fais de la peine en me parlant de manger , non de boire. » La femme, se frappant la poitrin
5 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 232 » pp. 160-160
’était abattu sur le sol. Comme il était hors d’état de se procurer à manger , il aperçut une brebis et la pria de lui apporter
isine. « Si tu me donnes de quoi boire, je trouverai moi-même de quoi manger . — Mais si je te donne de quoi boire, répondit la
6 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XLVIII. Du Renard, et des Raisins. »
elques grappes de Raisins, qui commençoient à meurir, eust envie d’en manger , et fit son possible pour en avoir. Mais quand il
utile. C’est la feinte qu’Esope attribuë à son Renard, qui ne pouvant manger des Raisins, disoit qu’ils n’estoient pas encore
7 (1180) Fables « Marie de France, n° 74. L’escarbot » p. 650
jeo l’ai trové en escrit, que ot jeü en un femer. Quand il fu saül de manger , hors s’en eissi ; amunt garda e vit l’egle cum i
poeit mie haut munter ne a sun femer puis asener. Feim aveit [grant], manger voleit. Par grant destrece se pleineit ; ne li ch
8 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXIX. Du Renard, et de la Cigongne. »
gne n’en pouvoit prendre avec son long bec : si bien que le Renard la mangea toute. Elle cependant se retira honteuse et fasch
gouster : comme au contraire, il fut bien aisé à la Cigongne de tout manger . Discours sur la vingt-neufviesme Fable. Te
e chacun a son defaut, et chacun son avantage, et que si elle n’a peû manger des choses liquides sur une assiette, elle t’empe
peû manger des choses liquides sur une assiette, elle t’empeschera de manger des solides dans un bocal. Tu sers bien d’exemple
9 (1180) Fables « Marie de France, n° 29. Le loup qui fut roi » p. 514
, quant il fu asseürez e li leün s’en fu alez, grant talent a de char manger  ; par engin vodra purchacer que les bestes otrier
vit e esgarda un singe gras et bien peü. De lui ad grant talent eü ; Manger le volst e devorer. Un jur li ala a demander de s
lent eüst. « Jeo ne ai », fet il, « nul desirer fors de char de singe manger . Mes jeo ne voil beste adeser ; mun ser[e]ment m’
10 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 293 » pp. 47-47
hambry 293 Chambry 293.1 Παιδίον ἐσθίον σπλάγχνα — L’enfant qui mange de la fressure. Βοῦν τινες ἐπ’ ἀγροῦ θύοντες
– Non pas les tiennes, mon petit, dit la mère, mais celles que tu as mangées . » Cette fable s’adresse au débiteur, qui est tou
11 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — De quelles viandes Esope traicta les Hostes de Xanthus. Chapitre XIV. »
boüillies ; Et combien qu’ils luy demandassent quelque autre chose à manger , il n’en fist rien neantmoins. A la fin les escol
ngues ? Ne vois-tu pas que nous avons écorché les nostres, à force de manger de celles que tu nous as servies ? » Xanthus s’es
12 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre troisiéme. — IX. Le Loup et la Cicogne. » p. 156
IX. Le Loup et la Cicogne. Les Loups mangent gloutonnement.
 Un Loup donc estant de frairie,

13 (1180) Fables « Marie de France, n° 59. Le loup et le corbeau » p. 670
e gent me hüereient ; de tutes parz m’escriereient que jeo la vodreie manger  ; ne me larreient aprismer. » Issi est [il] del t
14 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXX. De la Mouche. »
t ; « Voila que c’est », dit-elle à part soy, « j’ay tant beu et tant mangé , et me suis si bien plongée dans le pot, que je m
ut bien dire avec ce foible animal ; « Voicy j’ay tant beu, j’ay tant mangé , je me suis tant lavé que je meurs saoul de ce br
15 (1180) Fables « Marie de France, n° 70. Le lion malade » p. 336
sun mal le guaresissent. Tuz li dient ja ne guarrat, si queor de cerf mangé nen at. Dunc assemblent lur parlement. Mandez i f
s’est li gupilz tant aprismez qu’il lur aveit le quor emblé*, si l’ad mangé e devoré*. Quant il voleient avant porter, si nel
16 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 158 » p. 86
’être tuée, elle dit : « Malheureuse que je suis ! pour le plaisir de manger , je me prive de la vie. » La fable s’adresse au d
17 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre cinquiéme. — XVI. Le Serpent et la Lime. » p. 93
Horloger un mauvais voisinage) Entra dans sa boutique, et cherchant à manger N’y rencontra pour tout potage Qu’une Lime d’acie
18 (1180) Fables « Marie de France, n° 21. Le loup et la truie » p. 547
uin ne aprismer. » Adunc s’en va li lus mucier, ki les purcels voleit manger , e la troie s’en est alee, que par engin s’est de
19 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 281 » pp. 360-360
s : « Comment avec une langue si tendre et si molle peux-tu mâcher et manger un mets si dur ? » Cette fable s’adresse à ceux d
20 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre premier. — IX. Le Rat de Ville, et le Rat des Champs. » p. 352
De tous vos festins de Roy.
 
Mais rien ne vient m’interrompre ;
 Je mange tout à loisir.
 Adieu donc, fy du plaisir 
Que la
21 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre troisiéme. — XVII. La Belette entrée dans un Grenier. » p. 24
toit de maladie.
 Là vivant à discretion,
 La galande fit chere lie,
 Mangea , rongea ; Dieu sçait la vie, 
Et le lard qui peri
22 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre cinquiéme. — VII. Le Satyre et le Passant. » p. 35
ant. Au fond d’un antre sauvage, Un Satyre et ses enfans, Alloient manger leur potage Et prendre l’écuelle aux dents. On l
23 (1180) Fables « Marie de France, n° 36. Le lion et le renard » p. 142
n[e]s e un[e]s les mandot, si ocieit e devurot ; meuz les voleit issi manger que aprés cure ne travailler. Li gupilz fut od eu
24 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 80 » pp. 52-52
sa métairie. Ne pouvant sortir pour se procurer de la nourriture, il mangea d’abord ses moutons ; puis, comme le mauvais temp
gea d’abord ses moutons ; puis, comme le mauvais temps persistait, il mangea aussi ses chèvres ; enfin, comme il n’y avait pas
25 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 240 » pp. 167-167
le point d’être noyée dans la sauce, elle se dit à elle-même : « J’ai mangé , j’ai bu, j’ai pris un bain ; la mort peut venir 
26 (1180) Fables « Marie de France, n° 39. La fourmi et la cigale » p. 112
i de freit murant e a nului us viande querant. Pur quei te durreie a manger , quant tu a mei ne puz aider ? » Pur ceo defent q
27 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 221 » p. 157
r moi que tu m’appelles au pâtis, c’est pour toi qui n’as pas de quoi manger . » Ainsi quand les scélérats exercent leur méchan
28 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 279 » pp. 184-184
fut charmé de leur voix harmonieuse et leur envia leur talent. « Que mangez -vous, leur demanda-t-il, pour faire entendre un t
29 (1180) Fables « Marie de France, n° 17. L’hirondelle et le semeur de lin » p. 39
seus fist asembler, si lur voleit cunseil duner qu’il alassent le lin manger , qu’il ne peüst fructifïer. Li plusur ne l[e] vod
30 (1180) Fables « Marie de France, n° 51. Le singe et son enfant » p. 364
eol voil veer [de] plus pres. » Cler li baile, e il le prent, si l’ad mangé hastivement. Pur ceo ne devereit nul mustrer sa p
31 (1180) Fables « Marie de France, n° 57. Le paysan et le lutin » p. 668
ment qu’il n’i firent nul urement, desquë a un jur qu’il aveient a un manger , u il esteient, de une berbiz l’eschine e l’os du
32 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 63 » pp. 288-288
ours se vantait hautement d’aimer les hommes, par la raison qu’il ne mangeait pas de cadavre. Le renard lui répondit : « Plût a
33 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 241 » pp. 80-80
ant répandu dans un cellier, des mouches y volèrent et se mirent à le manger . C’était un régal si doux qu’elles ne pouvaient s
34 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre premier. — X. Le Loup et l’Agneau. » p. 155
vange.
 Là-dessus au fond des forests
 Le Loup l’emporte, et puis le mange ,
 Sans autre forme de procés.
35 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre troisiéme. — VII. L’Yvrogne et sa femme. » p. 246
osme.
 La celeriere du Royaume
 De Satan, reprit-elle ; et je porte à manger 
 A ceux qu’enclost la tombe noire.
 Le Mary repar
36 (1180) Fables « Marie de France, n° 12. L’aigle et la corneille » p. 259
bien depescer. Li aigles ad mut grant desirer de la welke qu’il tient manger  ; haut la porte, cheïr la leit. La corneille fut
37 (1180) Fables « Marie de France, n° 13. Le corbeau et le renard » p. 124
qui l’encuntra ; del furmage ot grant desirer qu’il en peüst sa part manger  ; par engin voldra essaier si le corp purra engin
38 (1180) Fables « Marie de France, n° 20. Le voleur et le chien » p. 403
në a tun eos le pain guarder ! » Li lere dist : « Jeo n’en quer rien. Mangez le pein, e sil retien ! » Le chien respunt : « N’
39 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 245 » pp. 352-352
n ami s’empressa d’aller dîner à la campagne. Mais comme il n’avait à manger que de l’herbe et du blé, il dit : « Sais-tu bien
ps, oubliant la faim, soupira et dit à l’autre : « Adieu, mon ami, tu manges à satiété et tu t’en donnes à cœur joie, mais au
40 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 226 » p. 154
e champ ; il avait, disait-il, trouvé de l’orge ; mais, au lieu de la manger lui-même, il la lui avait gardée, vu qu’il avait
41 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 126 » pp. 106-106
. C’est ainsi que beaucoup préfèrent vivre simplement chez eux que de manger richement à la table d’autrui. Chambry 126.2
42 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre deuxiéme. — II. Conseil tenu par les Rats. » p. 613
ture. Le peu qu’il en restoit n’osant quitter son trou, Ne trouvoit à manger que le quart de son sou ; Et Rodilard passoit che
43 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre deuxiéme. — XIV. Le Lievre et les Grenoüilles. » p. 138
e naturel peureux Sont, disoit-il, bien malheureux. Ils ne sçauroient manger morceau qui leur profite. Jamais un plaisir pur,
44 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXVIII. Du Chien envieux, et du Bœuf. »
dvienne », luy dit-il, « puis que tu és si envieux, que tu ne veux ny manger du foing, ny permettre que j’en mange ». Discou
si envieux, que tu ne veux ny manger du foing, ny permettre que j’en mange  ». Discours sur la soixante-huictiesme Fable.
45 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 315 » p. 267
de mouton hors de la bergerie, lui-même en tuait un en cachette et le mangeait avec les chiens. Mais à la fin le berger devina e
46 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre premier. — XXI. Les Frelons, et les Moûches à miel. » p. 504
ieu de Code.
 Il ne faudroit point tant de frais.
 Au lieu qu’on nous mange , on nous gruge ;
 On nous mine par des longueurs 
47 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 60 » pp. 35-35
u’il se chauffait les mains à cause du froid. Après, on leur servit à manger . Comme le mets était très chaud, l’homme le prena
uveau pourquoi il agissait ainsi. Il répondit qu’il refroidissait son manger , parce qu’il était trop chaud. « Eh bien ! camara
48 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE X. Du Rat de Ville et de celuy de Village. »
les avoit ainsi effrayez, s’estant retiré, le Rat de Ville se remit à manger , et appella son compagnon, qui revint à la fin to
e la Dictature au soc. Curius et Fabricius prefererent les delices de manger leurs Raves, à la gloire des batailles qu’ils avo
qu’il demeura dans ceste cave, où le Rat de ville luy avoit apresté à manger  ? Cela fait bien voir que toute sorte d’incertitu
49 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — Esope découvre le derriere de sa Maistresse. Chapitre XX. »
s importune, vous prendrez garde, s’il vous plaist, que les chiens ne mangent ces viandes, tandis que je m’en retourneray à la
50 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXVI. Du Chat, et des Rats. »
qu’il ne se passoit guere jour qu’il n’y eust quelqu’un des leurs de mangé , firent une assemblée entr’eux, pour y consulter
51 (1180) Fables « Marie de France, n° 9. La souris des villes et la souris des bois » p. 352
re ne saveit mie. Quand cil eissirent del celer, les suriz revindrent manger  ; cele fu murne e en dolur, ki ot eü de mort poür
52 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 217 » pp. 342-342
rtez des colliers et vous gardez les troupeaux ; et quand vos maîtres mangent , ils ne vous jettent que les os. Mais croyez-nous
53 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 249 » pp. 169-169
Pa 166 Pc 95 Pg 106 Ma 116 Mb 126 Ca 123. Un jeune prodigue, ayant mangé son patrimoine, ne possédait plus qu’un manteau.
54 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — Par quelle advanture Esope reçeut le don de bien parler. Chapitre IIII. »
ant premierement fait asseoir à l’ombre d’un arbre, leur donna dequoy manger sobrement : puis il leur servit de guide, et les
55 (1180) Fables « Marie de France, n° 95. La méchante femme et son mari » p. 682
lur aporta ; que haitié fussent, ceo lur preia. Ensemble asistrent al manger . « Pensez », fet ele, « del haiter ! » — « Si fer
56 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 207 » pp. 150-150
ner sur son corps. Le lion, se réveillant, le saisit, et il allait le manger , quand le rat le pria de le relâcher, promettant,
57 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 229 » pp. 348-348
 : de la sorte on ne verrait plus les loups, réduits à la disette, se manger les uns les autres. Mais un âne s’avança, et seco
58 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre premier. — VIII. L’Hirondelle et les petits Oyseaux. » p. 39
Gare la cage ou le chaudron.
 C’est pourquoy, leur dit l’Hirondelle,
 Mangez ce grain, et croyez-moy.
 Les Oyseaux se moqueren
59 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 6 » pp. 275-275
avec la volaille. Alors l’oiseau baissait la tête et, de chagrin, ne mangeait plus : on l’eût pris pour un roi prisonnier. Mais
60 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 30 » pp. 24-24
pain et de viande que des bergers y avaient laissés, y pénétra et les mangea . Mais son ventre s’étant gonflé, il ne put sortir
61 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 252 » pp. 172-172
fois, elle fut prise par une autre belette, et la pria de ne point la manger . Celle-ci ayant répondu qu’elle détestait toutes
62 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 317 » pp. 208-208
monta dessus et secoua les fruits. Les moutons, mangeant les glands, mangèrent aussi par mégarde le manteau. Le berger, étant de
63 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — Esope ameine à son Maistre un homme niais, et sans soucy. Chapitre XVI. »
orté d’une certaine viande, qu’il trouva fort à son goust, et dont il mangea de bon appetit ; Xanthus voulut faire accroire à
table, que ce Vilain hoste, le tournant de tous costez, commença d’en manger , comme si ç’eust esté du pain, et comme s’il n’en
64 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 346 » pp. 415-415
ien. Quand il forgeait, le chien dormait ; mais quand il se mettait à manger , le chien venait se mettre à ses côtés. Le forger
65 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 350 » pp. 39-39
leurs demeures. Il arriva ainsi que les autres oiseaux furent pris et mangés par les hommes, et que seule, l’hirondelle, leur
66 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre premier. — XIV. Simonide préservé par les Dieux. » p. 522
re, outre son dû, le gré de sa loüange.
 Il vient, l’on festine, l’on mange .
 Chacun estant en belle humeur,
 Un domestique a
67 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre quatriéme. — XVI. Le Loup, la Mere et l’Enfant. » p. 158
on ? Aussi-tost il conta l’affaire. Mercy de moy, luy dit la Mere, Tu mangeras mon fils ? L’ay-je fait à dessein Qu’il assouviss
68 (1180) Fables « Marie de France, n° 93. Le loup et le bouc » p. 680
e cest païs, ceo m’est avis, un an entier. Mut aveie grant desirer de manger de ta char, que est saine, si n’iés mie chargié d
69 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 222 » pp. 155-155
oup reprit : « Quelle que soit ta facilité à te justifier, je ne t’en mangerai pas moins. » Cette fable montre qu’auprès des gen
70 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 246 » pp. 384-384
e du rat à sa propre patte. Et tout d’abord ils allèrent sur la terre manger du blé ; ensuite ils s’approchèrent du bord de l’
71 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 261 » pp. 178-178
c’était de l’argent, la secoua, et, voyant ce qu’elle renfermait, le mangea  ; puis, prenant les coquilles des amandes et les
72 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 336 » pp. 373-373
s le faisaient sécher. Une cigale qui avait faim leur demanda de quoi manger . Les fourmis lui dirent : « Pourquoi, pendant l’é
73 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre quatriéme. — XXII. L’Aloüette et ses petits, avec le Maistre d’un champ. » p. 325
in qu’il faut tout de bon écouter. Cependant soyez gais, voilà dequoy manger . Eux repus, tout s’endort ; les petits et la mere
74 (1180) Fables « Marie de France, n° 3. La souris et la grenouille » p. 384
ent par sa priere, amdeus s’asient sur la piere ; mut [i] troverent a manger sanz cuntredit e sanz danger. La suriz par amur d
75 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — La mort d’Esope. Chapitre XXX. »
e viandes, l’invitant à se saouler par ces mots qu’il luy reïteroit, “ Mange m’amie Grenoüille”. Ayant donc fait bonne chere,
un coup d’aisle à l’Escarbot, puis il mit le Liévre en pieces, et le mangea . L’Escarbot offensé de ceste injure, s’envola ave
76 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 13 » pp. 79-79
l’ayant su, s’y rendit, et, les attrapant l’un après l’autre, il les mangeait . Or les rats, se voyant toujours pris, s’enfonçai
77 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LIII. Du Cerf, et du Cheval. »
mis au lieu d’un ; et attirer le Loup dans son bercail, pour se faire manger à luy. Que s’il est bon au mauvais de se conserve
78 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 274 » pp. 179-179
115 Ml 121 Mm 112. Un âne était au service d’un jardinier. Comme il mangeait peu, tout en travaillant beaucoup, il pria Jupite
79 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XI. De l’Aigle, et de la Corneille. »
uisinier de ce vil animal, et luy avoir appresté en mesme temps, et à manger et à rire. Combien voyons-nous de pareilles advan
80 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 282 » pp. 187-187
e, et il le pria de la lui enlever d’abord, après quoi il pourrait le manger , sans se percer la bouche en mâchant. Le loup se
81 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 185 » pp. 134-134
’y prendrai de bonnes lippées, j’engraisserai et je serai pour toi un manger plus agréable. » Le loup le crut et s’en alla. À
82 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 285 » pp. 194-194
uire aux hommes, elle leur était même fort utile, car elle prenait et mangeait les serpents et autres reptiles, l’oiseleur répon
83 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE VII. Du Loup, et de la Gruë. »
FABLE VII. Du Loup, et de la Gruë. Le Loup venoit de manger une Brebis, dont quelques os luy étoient demeurez
84 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXXVI. Du Cheval, et du Lion. »
l, et du Lion. Le Lion s’en alla trouver le Cheval, à dessein de le manger  ; Mais pource qu’il n’en pouvoit pas venir à bout
85 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CXVIII. De l’Ours, et des Mouches à Miel. »
bien contents de faire comme l’Ours de ceste Fable, c’est à dire, de manger la plus pure substance des Innocents, et de ne vo
86 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CIV. De la Corneille, et de la Cruche. »
lephant, il en separa une moitié avecque sa trompe, et se contenta de manger l’autre. Dequoy le Maistre infera, que le perfide
celle du Singe ? Il imite sans peine toutes nos façons de faire ; il mange proprement comme nous, il s’habille, il se couvre
e l’Animal n’avoit pas ce dessein ; mais que sa coustume estant de ne manger depuis plusieurs jours que la moitié de ceste mes
t s’y accoustuma de telle sorte qu’il voulut reserver l’autre pour la manger quand il auroit faim. Ce que font aussi bien les
pour conserver leur provision, soit qu’ils se trouvent incapables de manger avec excez, comme nous faisons, soit que la Natur
87 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXXV. De la Nourrice, et du Loup. »
Loup. Vne Nourrice voyant pleurer son Enfant, le menaça de le faire manger au Loup, s’il ne s’appaisoit. Elle eust à peine p
88 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — Du present fait à la maistresse de Xanthus. Chapitre XII. »
donné à sa bien aymée ; « Elle a eu tout », respondit Esope, « et l’a mangé en ma presence ». « Qu’a-t’elle dit en mangeant »
89 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CIX. De la femelle du Singe, et de ses deux Enfants. »
lles pas des paillards, et des adulteres ? Si elles leur souffrent de manger et de boire par excez, n’en font-elles pas des di
90 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 200 » pp. 336-336
qui regardait. Le cœur étant tombé, il le saisit à la dérobée, et le mangea pour se dédommager de sa peine. Mais le lion, apr
91 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CXI. De Venus, et d’une Chatte. »
elle, se jetta du lict en bas, et se mit à poursuivre le Rat pour le manger  : ce qui fut cause que la Déesse irritée, voulut
92 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXXIII. D’un Homme qui avoit deux femmes. »
’objets fâcheux, sans y attirer encore celuy là ? Pourquoy feront-ils manger leur bien à une ennemie ? Car il est à croire que
93 (1893) Les fabulistes latins depuis le siècle d’Auguste jusqu’à la fin du moyen âge. Tome I : Phèdre et ses anciens imitateurs directs et indirects pp. -818
, lorsque, pour remédier à une infirmité cruelle, il lui conseille de manger des asperges. Or Valla mourut à Naples, le 14 aoû
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