Esopë apel’um cest livre, qu’il translata e fist escrire, del griu en
latin
le turna. Li reis Alvrez, que mut l’ama, le trans
Præclarum quis non iudicet ingenium ? k. Petit traité de grammaire
latine
rédigé par Abstemius, également auteur des Libri
ue bien cunust lui e sun estre, unes fables ke ot trovees, de griu en
latin
translatees. Merveille en eurent li plusur qu’il
rtent avertis Qu’en ces mois le manteau leur est fort necessaire. Les
Latins
les nommoient douteux pour cette affaire.) Nostre
Griffe, « Le Testament du porc et le Testament de l'âne. Deux fables
latines
, à l'origine d'un genre littéraire » [in] Fables
oire et de leur critique, tout ce qui reste des œuvres des fabulistes
latins
antérieurs à la Renaissance. C’est une vaste tâch
ns qui guident les premiers pas de l’enfant dans l’étude de la langue
latine
, Phèdre est celui qui lui laisse les plus agréabl
opier tous les manuscrits où je rencontrais des collections de fables
latines
, je me suis ainsi muni de tout ce que, dans cette
omme un devoir de l’accomplir. Bref, ayant étudié tous les fabulistes
latins
connus et inconnus, j’ai pris le parti de faire p
re de leurs apparitions successives, les œuvres des divers fabulistes
latins
. Quoique ce procédé m’eût à première vue paru à m
en commencé par m’occuper de Phèdre qui est le premier des fabulistes
latins
; mais, après l’avoir étudié, je ne suis pas immé
tion et d’exhumer tout ce qui existe encore des œuvres des fabulistes
latins
antérieurs à la Renaissance. Cette intention étai
evancier. L. HERVIEUX. Étude historique et critique sur les fables
latines
de Phèdre et de ses anciens imitateurs directs et
on seulement sur l’œuvre de Phèdre, mais encore sur toutes les œuvres
latines
qui en ont été l’imitation, j’ai cru devoir divis
on, et n’offrent plus d’intérêt que pour l’histoire de la littérature
latine
au moyen âge. Livre premier. Étude sur les fab
de Phèdre se réduit à peu de chose, et cependant il y a peu d’auteurs
latins
qui aient autant que lui occupé le public de leur
nous il n’y a pas deux manières de l’écrire. Mais quel était son nom
latin
? Était-ce Phæder ou Phædrus ? Telle est la premi
longtemps divisé les critiques. Quelle que soit celle des deux formes
latines
qu’on adopte, il y a un point qui est incontestab
s grecs, qui ont la même désinence, se terminent en er dans la langue
latine
. C’est ainsi que des noms grecs Ἀλέξανδρος, Ἀντίπ
si que des noms grecs Ἀλέξανδρος, Ἀντίπατρος et Σώπατρος on a fait en
latin
Alexander, Antipater et Sopater 4. Après avoir po
serait pas, comme lui, appliqué de bonne heure à l’étude de la langue
latine
, n’aurait pu en faire un si habile usage ? Il ne
ndu, fit ajouter à son instruction grecque l’enseignement des lettres
latines
, et, couronnant dignement son œuvre, lui donna la
t pu dans le palais impérial, en même temps qu’il apprenait la langue
latine
, acquérir aisément une connaissance approfondie d
Phèdre, suivant sa propre expression, vivra autant que la littérature
latine
: Latinis dum manebit pretium litteris65. Les d
ine macédonienne, étant en pleine possession des secrets de la langue
latine
, a mis toute sa dextérité à présenter sous une fo
te, Phèdre n’a été qu’un traducteur. Le rôle modeste que le fabuliste
latin
s’est assigné, ne l’a pas empêché d’avoir de sa p
ler de son mérite, qu’on ne rencontre au même point chez aucun auteur
latin
, et chaque fois qu’il se met en scène, ce qui arr
stions qui auraient dû appeler son nom sous leur plume, les écrivains
latins
contemporains ou postérieurs ne se sont pas occup
ues. Au moyen âge elles avaient bien servi de texte à des traductions
latines
, qui elles-mêmes avaient été la base de versions
vait éprouvé le sort qu’ont sans doute subi beaucoup d’autres auteurs
latins
; car il ne faut pas se dissimuler que les couven
essium, 1602. (Cet opuscule, qui occupe 44 pages, contient des poèmes
latins
, dont les sujets sont empruntés à la Bible.) 3º P
le, ni plus touchant, que lui-même dans son testament écrit en langue
latine
neuf ans avant sa mort, le 1er novembre 1587, jou
de religion il s’était exilé à Bâle, où il avait publié la traduction
latine
des Novelles de Justinien par le professeur Julie
quatre ans dormir, dans les rayons de sa bibliothèque, un des auteurs
latins
qui ont le mieux conservé, à travers les âges, l’
unis en un volume in-4º, imprimé en 1649, avec la vie de l’auteur, en
Latin
et en François. » François Pithou survécut vingt
e regret, a été reproduit, en 1826, dans la collection des classiques
latins
de Lemaire avec une note de Barbier ainsi conçue
. Lorsque j’aurai à examiner le manuscrit de Wissembourg et la lettre
latine
, par laquelle le professeur allemand Tross en a d
ité De Monstris ; à celui de Saint-Remi avait été annexée une comédie
latine
intitulée Querolus sive Aulularia. C’était celle
éditions de ses œuvres et notamment dans la collection des classiques
latins
de Lemaire. Mais j’ai trop de fois cité le nom de
e Reims112 : « “Au Phèdre, ajoute M. Grosley, est jointe une comédie
latine
intitulée Aulularia, qui n’a pas été imprimée, et
parce qu’il tombait dans de fréquents barbarismes, puisqu’il écrit en
latin
, et qu’il s’exprime en bons termes.” En accordant
qu’un étranger (un Grec) qui s’exprime dans une langue étrangère (la
latine
). Ces mêmes auteurs le croient Grec, et peut-être
opres à m’éclairer. Je songeai d’abord à la collection des classiques
latins
de Lemaire ; je consultai le Phèdre qui a été pub
re en tête du Phèdre publié en 1839 dans la collection des classiques
latins
de M. Nisard, soit dans l’histoire de la fable és
ueuse. Le manuscrit ne figurait pas sur le catalogue imprimé du fonds
latin
, et les bibliothécaires ne purent même me dire s’
copistes. Le verso du feuillet 18 est occupé par une prière en prose
latine
rimée. Angelo Maï dit que c’est la prière d’Hincm
méion . Le texte grec est accompagné, en interligne, de la traduction
latine
écrite en lettres de moindre grosseur. Cette trad
a librairie Panckoucke commença à éditer sa traduction des classiques
latins
. Phèdre méritait d’y trouver place ; il y figura,
e. On y trouve onze extraits empruntés aux œuvres des anciens auteurs
latins
. Ce recueil, qui est de la main de Daniel, avait
lui adressa, le 15 décembre 1463, pour le féliciter de sa traduction
latine
en vers élégiaques d’un vieil oracle d’Apollon :
se, ut Græco sermone, aut pulchrius loquatur aut eruditius, quam à te
Latine
loqui edoctum sit. Itaque plurimum desidero lecti
orquatus, avait à son tour gardé le silence sur le recueil de poésies
latines
. Il en avait ensuite été de même de Louis Jacobi
ti 161. » Dans la première édition de mon ouvrage sur les Fabulistes
latins
, je n’avais pas complètement accepté ce récit, et
’est pas tout : pendant que sa copie était sous presse, il rédigea en
latin
trois longues dissertations, qu’il comptait faire
t suppléé lui-même le mot parvam et voulu ne pas attribuer à l’auteur
latin
ce qui ne pouvait avec certitude lui être imputé,
lles. La première, en 42 pages sans la préface, ne porte que le texte
latin
des fables nouvelles. Elle a été imprimée chez Cr
a. La deuxième, en 194 pages sans la préface et la vie de Phèdre en
latin
qui en occupent 16, se divise en deux parties : l
ennes. Les unes et les autres sont accompagnées de notes courantes en
latin
. Au frontispice on lit : Julii Phædri | fabulæ n
duction en vers italiens des trente-deux fables nouvelles, leur texte
latin
en regard, la traduction française en prose ajout
regard, la traduction française en prose ajoutée au bas, et les notes
latines
de Jannelli rejetées à la suite de chacune d’elle
M. Petronj | et en prose française | par M. Bagioli | avec les notes
latines
de l’édition originale | et précédée[s] d’une pré
se compose de 80 pages consacrées, savoir : les pages 1 à 42 au texte
latin
, les pages 43 à 78 à des notes extraites de celle
e édition courante, in-8º, de 46 pages, qui ne contenait que le texte
latin
et en tête de laquelle on lisait : Noviter detec
it-ce à lui qu’il avait fait ses premiers emprunts. Mais le fabuliste
latin
n’avait pas non plus complètement satisfait ses v
Pierre Pithou, et en soutenant qu’uniquement préoccupé des écrivains
latins
il n’avait pu classer parmi eux un affranchi d’or
214, en alléguant qu’il avait considéré Phèdre non comme un fabuliste
latin
, mais comme un interprète des fables grecques du
allusion à un auteur grec ; la forme de ce nom est grecque ; la forme
latine
serait Phæder. Il lui paraît même assez probable
s. Faut-il ajouter qu’Avianus, si ses modèles avaient été des auteurs
latins
, n’aurait pas dit qu’il avait écrit ses fables ru
phe. Enfin est-il possible d’admettre qu’Avianus ait songé aux fables
latines
que nous connaissons, quand on voit qu’il en a co
omulus. Ce Romulus, surtout s’il était Athénien, n’a pas pu écrire un
latin
si barbare. Il est l’auteur de fables, qui ont ét
est très possible, ou bien il a entendu par-là que personne parmi les
Latins
n’en avoit fait de nouvelles dans le genre d’Ésop
Christ relève dans Phedre quelques expressions qui lui paroissent peu
latines
, et qu’il prétend n’avoir pas été employées dans
du dernier Siécle a déjà voulu prouver que Ciceron ne sçavoit pas le
Latin
. « Lorsqu’on annonça en Europe la première éditio
e de les faire connaître en quelques pages231. Le silence des auteurs
latins
, relativement à Phèdre, n’a, suivant Schwabe, rie
raduction en prose de fables qu’il avait auparavant traduites en vers
latins
, ce qui explique qu’on y trouve des fragments d’ï
ée par le professeur Gail, en 1826, dans la Collection des classiques
latins
de Lemaire, avec des notes de Barbier, dont l’une
dans de très rares circonstances. Ne rencontrant dans la littérature
latine
aucun devancier qui pût le guider, Phèdre ne se b
ses fables grecques nous sont-elles parvenues sous la forme d’ïambes
latins
? Telle est la question que M. du Méril se pose e
hèdre les avait écrites en vers ïambiques peu usités dans la prosodie
latine
. Les écoliers, en les traduisant en vers, conserv
nsuite sur le cahier d’honneur. De là vint cette collection de fables
latines
qu’on attribue à Phèdre, et qui ne sont que la tr
i ; cet ïambe presque prosaïque, qui ne se rencontre chez aucun poète
latin
; ces nombreuses inégalités de style que Pithou l
enre nouveau, il avait dû, pour le vulgariser, se servir de la langue
latine
. C’est d’ailleurs ce que dit expressément Avianus
ue Phèdre ait une fois parlé de lui à la troisième personne ; le vers
latin
tiré d’Ennius n’a pu entrer que dans une poésie l
sonne ; le vers latin tiré d’Ennius n’a pu entrer que dans une poésie
latine
; un poète qui se respecte peut citer un autre po
au texte, on y trouve la preuve irrécusable que Phèdre fut un auteur
latin
; c’est lui-même qui le déclare en ces termes dan
rivit sous les règnes de ses successeurs, qu’il les composa en ïambes
latins
, et que, si Sénèque, son contemporain, a, dans un
l signale aussi leurs défauts, et que, se considérant comme un auteur
latin
, il ne prenne pas, pour les dire, de bien grandes
amilière à aucun autre poète de son époque251. 8º Lorsque les lettres
latines
furent tombées en décadence, les fables ésopiques
es tours de phrase, qui ne se rencontrent pas dans les autres auteurs
latins
. Mais toutes les formes de langage, usitées à Rom
it, en général, au moyen âge le nom d’Ésope aux collections de fables
latines
en prose, il a dû par Ésope vouloir désigner Romu
seraient des fables de Romulus que Perotti aurait traduites en ïambes
latins
; mais le langage de Perotti ne permet pas de fai
a été un des hommes les plus versés de son temps dans la littérature
latine
. Je vais même plus loin, et je n’hésite pas à ajo
n’hésite pas à ajouter qu’il a peut-être été aussi, dans la prosodie
latine
, l’homme le plus expert de son époque. Parmi les
ux qui révèlent une connaissance très approfondie de la versification
latine
. Dans le premier, qui est intitulé De generibus m
u’il n’a été que fort tard initié aux rythmes compliqués de la poésie
latine
, et que c’est seulement après être parvenu à l’âg
it entrepris son travail, il avait été bien initié à la versification
latine
, il n’aurait pas éprouvé des difficultés si grand
onsacrées ; la première aux éditions qui ne contiendront que le texte
latin
, la seconde à celles dans lesquelles le texte lat
ront que le texte latin, la seconde à celles dans lesquelles le texte
latin
sera accompagné d’une traduction. Section I. Éd
atin sera accompagné d’une traduction. Section I. Éditions du texte
latin
. 1713. Phædri Fabulæ, quibus adjiciunt
In-12 de 255 pages contenant la vie de Phèdre par Schwabe et le texte
latin
des fables anciennes et nouvelles. 1831.
, Maire-Nyon. In-8º de 15 feuilles et demie. 1836. Classiques
latins
illustrés. Cornelius Nepos, Phèdre. Paris, Henrio
Torino, Dalla stamperia reale. In-8º de 107 pages, contenant le texte
latin
de Phèdre divisé en 3 livres et suivi de longues
fables de La Fontaine en regard de celles qu’il a imitées de l’auteur
latin
, revue avec soin et corrigée par M. Tissot et par
Riese. Lipsiæ, in ædibus B. G. Teubneri. In-18. Ce recueil de poésies
latines
contient les 32 fables nouvelles. 1870.
s fables de Phèdre affranchy d’Avgvste traduites en françois, avec le
latin
à costé. Pour servir à bien entendre la langue La
rançois, avec le latin à costé. Pour servir à bien entendre la langue
Latine
, et à bien traduire en François. Septième édition
s fables de Phèdre affranchy d’Avgvste, Traduites en François avec le
Latin
à côté. Pour servir à bien entendre la Langue Lat
François avec le Latin à côté. Pour servir à bien entendre la Langue
Latine
, et à bien traduire en François. Cinquième éditio
es Fables de Phèdre affranchy d’Avgvste traduites en François avec le
Latin
à côté, etc. Sixième édition. A Lyon, chez Antoin
s Fables de Phèdre affranchy d’Avgvste, tradvites en françois avec le
latin
à côté. Pour servir à bien entendre la langue Lat
françois avec le latin à côté. Pour servir à bien entendre la langue
Latine
et à bien traduire en François. A Avignon, chez F
fables de Phèdre, affranchy d’Auguste, traduites en François avec le
latin
à côté… A Rouen, chez Sébastien de Caux, rue des
frés. 1775. Les fables de Phèdre, affranchi d’Auguste, en
latin
et en françois. Nouvelle traduction, avec des rem
enrichies de notes et traduites en français, conformément à l’édition
latine
donnée en faveur des étudiants, avec les suppress
raductions, l’une littérale et interlinéaire, avec la construction du
latin
dans l’ordre naturel des idées, l’autre conforme
elalain. In-12 de 11 feuilles. 1835. Fables de Phèdre, en
latin
et en français, avec version interlinéaire en reg
1845. Fables de Phèdre, traduites en français avec le texte
latin
en regard et des notes par M. D. Marie (1858, 188
s Delalain et fils. In-12 de 148 pages. 1878. Les auteurs
latins
expliqués, d’après une méthode nouvelle, par deux
et juxta-linéaire présentant le mot à mot français en regard des mots
latins
correspondants, l’autre correcte et précédée du t
des mots latins correspondants, l’autre correcte et précédée du texte
latin
avec des sommaires et des notes par une société d
§ 3. — Traductions anglaises. 1826. Phædrus’ Fables,
latin
and english, on the Hamiltonian System. London. I
ol in-8º. 1820. Fabulas de Phedro, liberto de Augusto, en
latin
y castellano, illustradas con algunas notas mas d
la. In-8º. 1827. Fabulas de Fedro, liberto de Augusto, en
latin
y Castellano, illustradas con algunas notas mas d
la. In-8º. 1842. Fabulas de Fedro, liberto de Augusto, en
latin
y castellano. Paris, Pillet aîné. In-18 de 6 feui
et demie. 1844. Fabulas de Fedro, liberto de Augusto, en
latin
y castellano. Paris, Rosa (1856, 1861, 1876). In-
feuilles. 1854. Fabulas de Fedro, liberto de Augusto, en
latin
y castellano Paris, Garnier frères (1860). In-18
i Annania Coen di Reggio. In-16 de 148 pages contenant, sous le texte
latin
, la traduction en prose italienne des Fables de P
ntenant une Prefazione et la Vita di Fedro en italien, et, sans texte
latin
, la traduction en vers italiens des fables de Phè
e. Torino, Tip. G. Favale e Compagnia. In-16 contenant, sans le texte
latin
, la traduction en vers italiens des fables ancien
rt ; car sa prose est la copie presque littérale des vers de l’auteur
latin
. Pour qu’on en puisse juger, je vais prendre au h
ermet de douter de la ressemblance. Fol. xliv a. — Opuscule, en prose
latine
rimée, en l’honneur du Christ. Fol. xliv b. — Por
ipit liber Aurelii Prudencii Clementis qui grece psichomachia dictus,
latine
pugna virtutum. Incipit psichomachia. Puis vient
urelii Prudentii Clementis viri clarissimi psichomachia explicit quod
latine
dicitur animæ certamen. Fol. lxi a à lxii a. —
us petite dimension que les autres. Fol. cvii a. — Gloses grecques et
latines
. Fol. cvii b à cxiv b. — Prisciani exercitamina.
rnant la géométrie, la grammaire et la rhétorique, avec la traduction
latine
. Fol. cxlvii b. — Deux médicaments. Fol. cxlvii b
um ad pueros increpandos. Fol. ccvi a. — Formule de mariage dite en
latin
Osculum et appelée Oscle dans les chartes françai
cette opinion qu’aux premiers siècles du moyen âge, toutes les fables
latines
connues avaient été mises en prose et réunies en
rmant des collections de fables, trois en langue allemande et l’un en
latin
, qui pourraient vous intéresser peut-être. Les tr
e 1411. L’autre volume contient une série de fables d’Ésope en langue
latine
. « Si, en vous rendant en Suisse, vous vous détou
n me révélant l’existence d’un manuscrit qui contenait une collection
latine
de fables ésopiques, elle me porta à penser que c
de Wolfenbüttel, et qu’il avait été l’objet d’une longue dissertation
latine
publiée en Allemagne, sous forme de lettre, par l
ogeticus, et petit traité De Octo vitiis. Fol. 60 b à 82 a. — Fables
latines
commençant par ce titre : Incipit liber Esopi :
ement dressé, il n’avait pu le découvrir. Telle est la savante lettre
latine
que Tross écrivit de Hamm à M. Fleutelot au mois
scrit lui-même ; car celui qui l’a fait savait évidemment trop peu le
latin
pour y introduire à dessein le moindre changement
ble circonstance que le copiste était absolument étranger à la langue
latine
, et que le correcteur n’a pas pris la peine de re
uggérés, ont pu lui être fournis par toutes les collections de fables
latines
; mais, deux lignes plus loin, c’est à sa seule i
nt traduit en anglais. Il avait encore servi de base à des imitations
latines
, dont la plus importante sera étudiée dans cet ou
res des fables de l’Anonyme de Névelet, qui n’étaient que l’imitation
latine
en vers élégiaques des trois premiers livres du R
menti Chronicarum, ouvert une des éditions anciennes de la traduction
latine
de la vie d’Ésope par Ranutio d’Arezzo, il aurait
exhorté et persuadé par vous, j’ai traduit la vie d’Ésope du grec en
latin
. Mais je ne l’avais pas encore achevée que Sa Sai
nts, joints à mes veilles et à mes efforts, ont produit sa traduction
latine
. Si votre domination accepte volontiers la dédica
e simple lecture, je suis convaincu que cet Ésope, que je n’ai mis en
latin
qu’à votre instigation, deviendra pour vous non p
quent à Ésope les mots : De civitate Attica. Ainsi, dans le manuscrit
latin
Dïgbey 172 du xiiie siècle que j’ai publié dans
teur a voulu, c’est montrer Romulus, après avoir à Athènes traduit en
latin
le texte grec d’Ésope, envoyant, de cette ville o
pris l’habitude de donner à presque toutes les collections de fables
latines
datant du moyen âge. C’est un exemple que je ne s
fables de Phèdre, et qu’elles ont été, comme celles-ci, la traduction
latine
des œuvres, sinon de ce fabuliste, au moins de di
e, être regardées par celui qui les paraphrasait comme une traduction
latine
du vieux fabuliste grec, et, sous le nom de Romul
paraphraste pouvait lui faire dire qu’il avait mis l’œuvre grecque en
latin
. M. du Méril ne se fait pas à lui-même cette réfl
soupçonnait l’existence, ont prouvé de plus en plus que les versions
latines
qui nous sont parvenues n’avaient qu’une liaison
tilien, il a supposé que cet auteur recommandait de faire traduire en
latin
des fables grecques par les écoliers romains ; ce
’une première paraphrase en prose faite, au moyen âge, sur les fables
latines
de Phèdre. Maintenant à qui cette paraphrase est-
ésopiques originairement écrites, non en prose grecque, mais en vers
latins
? J’ai peine à croire qu’on se soit au moyen âge
âge si bien souvenu des recommandations faites par le célèbre auteur
latin
, et, si les fables de Phèdre ont été employées, d
ervir, dans cet état de transformation, à l’enseignement de la langue
latine
. Puis est survenu un pédagogue maladroit, qui, s’
âge un corps de fables ésopiques, tiré d’un certain nombre d’auteurs
latins
, désigné sous la dénomination d’Aesopus et dédié
oin M. Müller ajoute : « Quant à l’âge de celui qui composa l’Aesopus
latin
, sa suprême puérilité me semble indiquer qu’il vé
un écrivain peu lettré a, en les altérant, fait de toutes les fables
latines
alors connues un recueil, qui, comprenant non seu
, par le célèbre Pierre Crinitus. Elle est contenue dans le manuscrit
latin
756 de Munich et concorde si parfaitement, sauf q
proposez de faire à Munich, à copier certains passages d’un manuscrit
latin
portant le nº 756 et appartenant à la bibliothèqu
26 et que je me consacrais aux auteurs grecs plus spécialement qu’aux
latins
. Signé : Pierre Crinitus de Florence. » Je crois
eben des hochberümten fabeldichters Esopi, vss krichischer zungen. in
latin
, durch Rimiciū gemachet, an den hochwirdigen vatt
an romulus von athenis synem sun Thiberino vss kriechischer zungen in
latin
gebracht. hatt gesendet, und mer ettlich der fabe
freden poggy vnd andrer, ietliche mitt ierē titel ob verzaichnet. vss
latin
von doctore hainrico stainhöwel schlecht un̄ vers
duire ainsi : « La vie du célèbre fabuliste Ésope traduite du grec en
latin
par Rimicius, pour le révérend père et cardinal p
e Romulus a envoyées d’Athènes à son fils Tiberinus, mises du grec en
latin
, — en outre quelques fables d’Avianus, de Deligam
s facéties du Pogge et d’autres, chacune avec son titre y indiqué, en
latin
, — le tout mis en allemand clair et intelligible
Les feuillets 3 b in fine à 26 b sont occupés par la vie d’Ésope en
latin
, qui est elle-même suivie de la traduction allema
e les quatre livres des fables de Romulus précédés chacun d’une table
latine
. La table du livre I est annoncée par ce titre :
(fol. 62 a lig. 24 à 82 b), disposées dans l’ordre suivant : 1º Texte
latin
en prose, 2º Gravure sur bois, 3º Traduction alle
2º Gravure sur bois, 3º Traduction allemande de Steinhöwel, 4º Texte
latin
en vers élégiaques. Le même ordre est observé dan
vre IV de Romulus, il s’ensuit qu’ici chacune des fables du prosateur
latin
n’est accompagnée que de la traduction allemande
ière comprend la fin de la version allemande de la fable xi, le texte
latin
et la version allemande de la fable xii et le com
n et la version allemande de la fable xii et le commencement du texte
latin
de la fable xiii. La seconde embrasse la fin de l
de embrasse la fin de la version allemande de la fable xvii, le texte
latin
et la version allemande des fables xviii et xix e
version allemande des fables xviii et xix et le commencement du texte
latin
de la fable xx. § 2. — Éditions latines des fa
et le commencement du texte latin de la fable xx. § 2. — Éditions
latines
des fables de Romulus. 1º Éditions d’Augsbou
C’est une réimpression pure et simple, dans le même format, du texte
latin
de l’édition de Steinhöwel. Comme dans cette dern
l’Anonyme de Nevelet, les dix-sept fables d’Ésope traduites en prose
latine
et dites extravagantes, la traduction en prose la
duites en prose latine et dites extravagantes, la traduction en prose
latine
de dix-sept autres par Ranutio d’Arezzo, les fabl
einhöwel. Comme la première, elle n’est que la copie servile du texte
latin
de l’édition originale. Pour la plus facile intel
imprimé avec le même bois. Fol. 2ª à 25b (a. iiª à d.ib). Traduction
latine
de la vie d’Ésope due à Ranutio d’Arezzo. Cette t
si parmi ses incunables, dans le petit format in-fº, une réimpression
latine
de l’édition d’Ulm, que le Catalogue attribue à l
à analyser ici l’édition, peut-être la plus vieille, de la traduction
latine
, faite par Jean de Capoue, des fables de Bidpaï,
éditions d’une traduction espagnole qui a dû être faite sur le texte
latin
du Directorium humanæ vitæ. La première, dans le
ainsi formulée d’une édition datée de Romulus : Esopi Vita et fabulæ
latine
per Rimicium et Avienum cum fabulis dictis extrav
liées en Allemagne à la même époque, une simple réimpression du texte
latin
de l’édition d’Ulm. Le format en est à peu près p
ve Esopi ex translatione Rimicii. Fol. 77 a. — Fin de la traduction
latine
de Ranutio d’Arezzo. Fol. 77 b. — Registrum fabu
es 124 premiers feuillets, est consacrée aux divers groupes de fables
latines
que comprend l’édition de Steinhöwel, et la secon
de Laurent Valla. Fol. 3 a à 22 b (a. iii a à c. vi b). — Traduction
latine
de la vie d’Ésope par Ranutio d’Arezzo. Elle est
e desquelles il a ajouté, sans doute pour la symétrie, une traduction
latine
en prose. Il s’ensuit que le livre III comprend 4
demment, Brant a, en tête de chacune des dix-sept fables traduites en
latin
par Ranutio d’Arezzo, placé une traduction en ver
e 1521. L’édition de Bâle, qui avait essayé de rajeunir les fables
latines
du Romulus ordinaire, avait été pour elles le cha
Édition de Schwabe de 1806. Pendant deux siècles entiers, le texte
latin
du Romulus ordinaire fut presque oublié. Gude l’a
igurer les fables de Phèdre dans sa célèbre collection des classiques
latins
, prit pour base de son travail la deuxième éditio
a deuxième édition de Schwabe, qu’il augmenta des trois dissertations
latines
du Père Desbillons, des deux opuscules du Père Ad
des hochberümten fabelti-|chters Esopi. ausӡ kriechischer zun-|gen in
latin
. durch Rimiciū gema-|chet. an dē hochwürdigē vatt
den pogij vn̄ anderer. yeg-|liche mit irē titel ob vertzeichnet. ausӡ
latin
. von do-|ctore Heinrico Steinhöwel , etc. Ce text
livre et la vie du très célèbre fabuliste Ésope, traduits du grec en
latin
. De plus, quelques autres fables d’Avianus et de
réface. « La vie du très renommé fabuliste Ésope, traduite du grec en
latin
, par Rimicius pour le très révérend père, monseig
mulus a envoyées d’Athènes à son fils Tiberinus, traduites du grec en
latin
; de plus quelques fables d’Avianus, de Doligame
joyeusetés du Pogge et d’autres, chacune avec son titre, traduites du
latin
par le docteur Henri Steinhöwel, etc. » Fol. 34
ainsi : « Ici finissent les fables d’Ésope mises récemment du grec en
latin
par le savant maître Rimicius, lesquelles ne sont
ôt après l’apparition de l’édition d’Ulm, en avait réimprimé le texte
latin
, procéda de même à l’égard de la traduction allem
ire ainsi : « La vie du très illustre fabuliste Ésope mise du grec en
latin
par Rimicius pour le très révérend père monseigne
buch vnd leben des fabeltichters. Esopi auss | kriechischer zungen in
latin
gemacht. Auch etlich (sic) ander fabel als Auia|n
Ici commencent le livre et la vie du fabuliste Ésope mise du grec en
latin
, puis quelques autres fables telles que d’Avianus
dant à celle-ci : « Fin des fables d’Esope mises récemment du grec en
latin
par le savant maître Rimicius, lesquelles ne sont
de Linz, sous la cote D. iv. 9, relié avec un exemplaire de l’édition
latine
du Romulus de Sorg décrite par Hain sous le nº 32
dition. 6º Édition de Jean Fahre. Si, au xvie siècle, le texte
latin
du Romulus ordinaire cessa d’être réimprimé, il n
allemande de Steinhöwel, suivie de la traduction allemande des fables
latines
publiées par Sébastien Brant. A. Édition de 154
lacées dans celle d’Erfurt entre les dix-sept issues de la traduction
latine
de Ranutio d’Arezzo et les vingt-sept d’Avianus.
le liure des subtilitez, histoires et fables de esope translatez | de
latin
en frācois, et aussi de auian et de alfonce, et a
e, et aucunes ioyeuses de po-|ge florentin, lequel a été translate de
latin
en frācois par reuerend docteur | en theologie fr
tion : Cy finissent les subtilles fables de esope | translateeӡ | de
latin
en francois par reuerend docteur en theologie | f
lignes : Cy finissent les subtilles fables de Esope translatees de |
latin
en francoys. Par reuerend docteur en théologie fr
Et aulcunes joyeuses fables de poge florentin. Et este a translate de
latin
en françoys par reverend docteur en theologie fre
les icy après déclares. Lesquelles ie Romule ay translate de grece en
latin
, lesquelles se tu les litӡ te aiguiseront ton ent
ription : Cy finissent les subtilles fables de Esope translatées de
latin
en francoys. Par reverend docteur en theologie fr
ard Leeu, qui, dès 1485, c’est-à-dire un an avant sa première édition
latine
, en publia à Gouda une édition néerlandaise en ca
col. 2 à 74 a, col. 1. — Table des 17 fables traduites sur la version
latine
de Ranutio d’Arezzo. Fol. 74 a à 80 b. — Texte né
. Fol. 77 a (D 1 rº). — Titre des fables provenant de la traduction
latine
de Ranutio d’Arezzo : Siguen se algunas fabulas
. de alfonso et pogio. cō otras extrava|gantes, el qual fue sacado de
latin
en romance. et emplentado enla | muy noble et lea
su casa en la calle de Toledo. L’édition ne contient pas le texte
latin
des fables et n’en offre que la traduction espagn
me un volume in-8, qui contient la traduction espagnole sans le texte
latin
. Voici le frontispice : Favles de Isop filosof m
être fondu dans la classification actuelle, appartenait au Supplément
latin
, dans lequel il portait le nº 1219. C. Manuscr
format moins grand que le précédent. Dans l’inventaire des manuscrits
latins
de la Sorbonne publié en 1870, il est l’objet de
uel on lit ces mots : Deo gratias. Amen. Section III. Éditions
latines
des ouvrages de Vincent de Beauvais. Quoiq
de Beauvais fut presque oublié, et son œuvre ne fut plus imprimée en
latin
qu’à de longs intervalles. Dominique Nicolin en f
traducteur : The Myrroyr or th’ ymage of the World translated out of
Latin
into Frenche and now translated out of Frenche in
mme le Romulus d’Oxford que j’ai décrit plus haut398, c’est un dérivé
latin
en prose qui est en même temps un abrégé ; seulem
t sous les yeux un modèle difficile à lire et qui, ignorant la langue
latine
, ne pouvait substituer aux mots illisibles pour l
stituer aux mots illisibles pour lui que des mots barbares n’ayant du
latin
que l’apparence. On ne peut s’expliquer autrement
faire, c’était de découvrir, parmi les collections de fables en prose
latine
dérivées de celle qui avait été la première affub
du Romulus ordinaire. Romulus y est bien présenté comme le traducteur
latin
des fables d’Ésope ; mais ce n’est pas à son fils
musantes. Romulus, pour lui complaire, commence par traduire en prose
latine
les fables grecques d’Ésope, puis il les met en v
rnier, pour ne pas contrarier un si haut personnage, traduit en prose
latine
ses fables grecques. La Bibliothèque Ambrosienne,
ile et agréable. Ce serait ainsi qu’aurait été exécutée la traduction
latine
des fables d’Ésope dont le nom aurait été conserv
nt mis la main sur l’œuvre grecque de l’Athénien Ésope, la traduit en
latin
et envoie sa traduction à l’empereur sans vouloir
ont issues, les fables en vers élégiaques auraient été une traduction
latine
de celles d’Ésope faite par l’empereur Romulus po
ivres plus volumineux renfermant les œuvres poétiques de huit auteurs
latins
. Il y avait parmi ces livres une édition original
dans le même but un savant nommé Romulus d’écrire pour lui des fables
latines
, enfin ce savant traduisant en latin les fables g
s d’écrire pour lui des fables latines, enfin ce savant traduisant en
latin
les fables grecques d’Ésope. Voici en quels terme
e expose les circonstances qui l’avaient déterminé à traduire en vers
latins
la prose grecque d’Ésope : « Salo quidam sapiens
xemplaire des fables grecques d’Ésope et les aurait traduites en vers
latins
. Tout cela est très nettement affirmé. Cette affi
r Angelo Ugoleto, frère du savant Thadée Ugoleto qui, dans une lettre
latine
adressée à un prêtre parmesan nommé Pérégrin Post
l’intervention de Thadée dans l’affaire, c’est l’extrait de sa lettre
latine
placé dans l’édition en tête des fables elles-mêm
duction : « Puisque vous me demandez si Romulus a composé les fables
latines
d’Ésope en prose ou en vers élégiaques, comme on
nes, a composé en vers ces mêmes fables, qu’il a traduites du grec en
latin
et appropriées à nos mœurs405. » De toutes les c
cation de M. H. Oesterley, il est catalogué sous le nº 11344 du fonds
latin
. Dans ce manuscrit les fables élégiaques ne sont
hâte je me rends à la bibliothèque impériale, je demande le manuscrit
latin
303, et, quand il est dans mes mains, je m’aperço
ce profita si bien de ses leçons qu’il apprit non seulement la langue
latine
, mais encore la prosodie de cette langue. En réco
les lettrés les plus purs du moyen âge, quand ils écrivaient en vers
latins
, se permettaient quelquefois de singuliers écarts
t remarquable qu’en matière de littérature, et surtout de littérature
latine
, les hommes les plus expérimentés ont en général
avait supplanté Phèdre, dit M. Fleutelot, Hildebert fut pour le poète
latin
un rival bien plus dangereux encore. Les fables e
d’autres prétentions que de composer de simples exercices de prosodie
latine
, et qui peut-être même s’est borné à corriger tan
uscrits des fables de Walther. § 1. — France. 1º Manuscrits
latins
de la Bibliothèque nationale. Schwabe, sur la
ationale en possède treize. Les douze premiers appartiennent au fonds
latin
, dans lequel ils portent les nos 8023, 8259, 8460
nt imprimé en 1682, enfin le nº 8509 dans le Catalogue des manuscrits
latins
imprimé en 1744. Il y avait donc, lorsque Schwabe
ables. E. Manuscrit 8509 A. Le catalogue imprimé des manuscrits
latins
donne du manuscrit 8509 A l’analyse suivante : C
’inventaire imprimé de 1682. Dans le catalogue imprimé des manuscrits
latins
on lui a, en 1744, donné la cote 8509 A. C’est un
et dix-neuvième feuillets ne contiennent que des fragments de prières
latines
; très étrangères à l’œuvre de Walther, elles ont
11393. Le manuscrit 11393, qui, avant la fusion de tous les fonds
latins
, avait la cote Supp. l. 391, forme un volume in-8
Le manuscrit 11418 figurait autrefois dans le supplément du fonds
latin
sous la cote 1749. Il appartient au format in-4º
es sont, on voit qu’elles ont porté sur les épimythions dont le texte
latin
a été augmenté de quelques vers ; ce qui a obligé
uscrit français 1595, il me sera facile d’établir que l’amplification
latine
et la traduction française qui en a été faite con
oiz. Puis se succèdent, suivies chacune de sa traduction, les fables
latines
de Walther, qui, ainsi que le prologue, sont allo
en général, à l’affabulation primitive. En tête de chacune des fables
latines
est une miniature, qui, quoique péchant par la ra
xante premières fables. Après cette première observation sur le texte
latin
des 5 fables étrangères à Walther, je vais faire
s de la fable : Car il sont trestout veritable. Et du fransçois et du
latin
Prenés vous sans plus à la fin. Il n’i a nulle fa
Et pour ce l’é-ie translaté : Pour les dames tant seulement L’ai du
latin
trait en romant, Esquelles excellant clergie Ne t
scouter : Pour ce d’aucunes auiter Me vueil encores entremettre Et du
latin
ens roumans mettre Au preu de ceulz qui les liron
reu de ceulz qui les liront ; Car aucun bien aprendre y pourront. Dou
latin
, des vers y aura Pourquoy le sens plustost saura
nt. Dou latin, des vers y aura Pourquoy le sens plustost saura Par le
latin
sera trouués, Dont le françois après ourrés Ne [c
vianus, qui suit ce prologue, comprend, comme la précédente, le texte
latin
et la traduction en vers français. Mais elle est
e 19 fables. Comme dans la première partie du manuscrit, chaque fable
latine
est précédée d’une miniature appropriée au sujet
as, comme chacune des dix-huit autres, la traduction d’une des fables
latines
d’Avianus ; mais, comme elle y fait suite, c’est
uué plus grant partie De compilé, se Diex m’aye, Et du francois et du
latin
, Qu’ont esté pour leuer matin Translaté et par gr
e de Bourgogne, épouse de Philippe VI, qu’il avoit traduit les fables
latines
, que les dames et les jeunes gens n’auroient pu l
qu’il ait été l’auteur de la traduction française. En effet, le texte
latin
est criblé de barbarismes qui montrent qu’il ne l
dessins, et dont l’un surtout, celui de Bruxelles, présente un texte
latin
beaucoup moins fautif. Le manuscrit 1594 n’en est
s autres manuscrits de la Bibliothèque nationale, qui, veufs du texte
latin
de Walther, en renferment seulement la traduction
dans les deux manuscrits. On a vu dans le manuscrit 1594 que le texte
latin
de Walther avait été allongé, et que l’allongemen
alther. Cette différence me porte à croire que l’auteur des additions
latines
et françaises n’est pas le même que le traducteur
as le copiste du manuscrit 1594 qui a augmenté les morales des fables
latines
, et qui a ensuite traduit les additions en frança
. Elles sont au nombre de 126 et se réfèrent à trois séries de fables
latines
bien différentes. Les 59 premières sont la traduc
es oblongues très curieuses par leurs défauts de proportion. Le texte
latin
de cinquante-sept des fables attribuées au célèbr
c les feuillets qui manquent ont disparu : 1º les trois derniers vers
latins
de la fable de l’Épervier malade, 2º la traductio
le de l’Épervier malade, 2º la traduction de cette fable, 3º le texte
latin
de la fable de l’Hirondelle et des Oiseaux, 4º le
et dou cheualier depuis le neuvième vers jusqu’à la fin, 6º le texte
latin
de la fable De Thaïde et iuuene, 7º le commenceme
nne, présente davantage des expressions rappelant celles de la langue
latine
. « Les expressions, dit M. Delandine443, sont rem
ssions, dit M. Delandine443, sont remarquables par leur dérivation du
latin
et leur naïveté. Le renard y est toujours nommé u
quels elles se trouvaient. Chaque miniature est placée entre la fable
latine
et la traduction auxquelles elle se rapporte. Pou
l’encre rouge : Cy comãce Ysopet ẽ romãt que....... fait tñslater de
latin
a romãt. Un grattage a fait disparaître le nom d
soi quoiche. Après ce prologue viennent les fables, dont les titres
latins
et romans sont écrits à l’encre rouge. Fol. 16. —
its à l’encre rouge. Fol. 16. — De gallo et iaspide. Les douze vers
latins
, dont cette première fable se compose, se termine
puet uenir. Fol. 2 b. — De Lupo et Agno. Les 16 vers de cette fable
latine
se terminent au commencement du feuillet 3 a. Fol
De Mure et Rana. Viennent après ce titre les seize vers de la fable
latine
, puis la miniature, enfin la traduction, qui port
6 a, 6 b et 7 a. — De Cane et Ove. Suivent les dix vers de la fable
latine
, la miniature et la traduction intitulée : Dou c
e portante carnem in ore. Ce titre est suivi de six vers de la fable
latine
, de la miniature et de la traduction intitulée :
ve et Equite , qui commence au fol. 85 b. Les quatre-vingt-douze vers
latins
dont elle se compose sont, comme toujours, suivis
vais du moins indiquer maintenant les titres. J’omets ceux des fables
latines
et je me borne à transcrire ici ceux de leur trad
ition, non seulement de la traduction française, mais encore du texte
latin
, précédée d’une introduction et suivie d’un gloss
autes dues au copiste, qui ne devait avoir aucune notion de la langue
latine
. C’est ainsi qu’au lieu du mot Cervus, par lequel
volume occupent six feuillets. La première, contre la fièvre, est en
latin
; les autres, en vers romans catalans, sont le Pa
mistici sensus. Manuscrit de 1411 sur papier. Les fables sont en vers
latins
, le titre à la marge. Il y a quelques abréviation
s, le titre à la marge. Il y a quelques abréviations. La glose est en
latin
, en lignes fort serrées de la même écriture ; le
emagne du Nord. 1º Bibliothèque royale de Berlin. Manuscrit
latin
Berol. 87. La bibliothèque royale de Berlin ne
nnaissance, qu’un manuscrit des fables de Walther. C’est le manuscrit
latin
in-8º du xive siècle, qui porte le nº 87. Il ren
oner, en laissant au-dessus de chacune l’espace nécessaire à la fable
latine
. Malheureusement il n’a pas non plus terminé la c
ommentaire. Le reste du manuscrit ne se rapportant pas aux fabulistes
latins
, je m’abstiens d’en donner l’analyse. § 4. —
lés, le premier : Sonelus , et le second : Commentum. Le prologue
latin
, qui commence au verso du premier feuillet, est é
une Canzona. Le verso du feuillet 56 est rempli par une pièce de vers
latins
dont l’auteur a pris pour thème la vanité des gra
1594. Non seulement, comme ce dernier manuscrit, il contient le texte
latin
de Walther et celui d’Avianus, amplifiés et accom
e dernier : « Sensuivent les Fables Dysopet et Davionet moralisées en
latin
et en roman l’an 1316. » Je dois tout de suite d
it pas pu lire complètement. Ce prologue est suivi de dix-neuf fables
latines
, accompagnées de leur traduction en vers français
commentaire, qui, comme presque tous les autres, attribue leur texte
latin
à l’empereur romain du nom de Romulus. Au bas du
1193. Le manuscrit 11193 forme un petit volume in-4º. Par le texte
latin
, par la traduction en vers français du xive sièc
ense d’en donner la description. Sans les variantes qu’offre le texte
latin
, je croirais que les trois manuscrits émanent du
crit ce qui suit : « C’est le liure des fables de Ysope mora||lise en
latin
et en franchois ou il y a || quatre-vingt et troi
trent que le copiste ne devait avoir aucune connaissance de la langue
latine
. B. Manuscrit 110. Ce manuscrit forme un vo
ns une sorte de répertoire général toutes les collections grecques et
latines
des fables ésopiques, il s’en ouvrit à Jean Grute
e ces manuscrits a été publié450 ; il montre que les seuls manuscrits
latins
du fonds Palatin reçus à Paris étaient ceux porta
63 feuillets en parchemin qui renferment divers fragments d’ouvrages
latins
et dont les écritures sont les unes du ixe siècl
baldi regulæ in duos Tractatus distributæ. 5º Fol. 73 a. Æsopi fabulæ
latine
redditæ, versibus elegis, etc. Les fables de Wal
eo gracias. Amen. Elles sont immédiatement suivies d’un Commentaire
latin
qui, commençant au feuillet 19 b, s’achève au bas
l’œuvre d’un copiste qui ne connaissait ni la langue, ni la prosodie
latines
, de sorte que le texte est fort défectueux. Au-de
? Ethicæ, quia de moribus tractat. Ethis enim græce, mos dicitur esse
latine
: inde ethica, i. moralis scientia. Magister Æsop
hicum, t. I, p. 240, nº 1914), et en outre signalée dans le manuscrit
latin
11395 de la Bibliothèque nationale. Mais il ne me
out sur sa cuisse. Les fables sont précédées de ce préambule en prose
latine
commun à la plupart des petites éditions classiqu
autres ouvrages. Telle est la nomenclature chronologique des éditions
latines
des fables de Walther qui furent imprimées dans l
attribue l’œuvre à Salon de Parme et qui porte l’extrait de la lettre
latine
adressée, à l’appui de cette thèse, par le savant
nde du livre qui lui est faite à genoux par l’auteur de la traduction
latine
de son œuvre. Les deux personnages sont vus de pr
istique tant de la préface que des fables est suivi d’une explication
latine
qui est plutôt une paraphrase qu’une traduction e
s, introduites dans le dix-septième volume d’une collection d’auteurs
latins
publiée à Bruxelles par l’imprimeur Tencé. Limité
s ou possédé ou voulu mettre en langue allemande la totalité du texte
latin
. Voici les numéros, que les vingt-quatre fables p
Voici les numéros, que les vingt-quatre fables portent dans le texte
latin
, rangés dans l’ordre adopté dans le manuscrit pou
uant à des traductions anglaises directement faites sur les distiques
latins
, j’ignore s’il en existe. M. Fleutelot, dans la P
des fables de Walther. En effet il n’en a fait paraître que le texte
latin
avec un commentaire semblable à celui qui l’accom
ziosa. Sous 64 titres, dont deux, comme dans beaucoup de manuscrits
latins
, ont été attribués à la fable des Grenouilles dem
bile écrit aussi à l’encre rouge, et qui est précédée de l’épimythion
latin
de la fable traduite. Les fables se terminent au
materiale, l’autre morale, par lesquels Zuccho a traduit chaque fable
latine
, sont suivis de la fable correspondante en prose
ui plaisent mes récits, apprends que je suis Ésope. J’ai déjà paru en
latin
et en langue vulgaire, mais sous une forme fallac
du correcteur, qui, à ma grande satisfaction, m’a fait reparaître en
latin
et en italien, tel que j’ai été déjà, l’Ésope aut
pi || Fabel-||lae. Immédiatement après viennent en effet les fables
latines
avec leur traduction italienne. Chacune d’elles e
upe une page entière et le plus souvent est intercalée entre le texte
latin
et le Sonetto materiale. Au bas du recto du feuil
e vers : Sapi chio son Esopo o tu lettore, et le sixain
latin
en vers élégiaques commençant par cet hexamètre :
| Aesopi || fabv||lae. Fol. 4 a (a 4 rº) à 4 b (a 4 vº). — Prologue
latin
suivi d’un Sonetto materiale et d’un Sonetto mora
5 a (a 5 rº) à 96 a (m 8 rº). — Fables illustrées comprenant le texte
latin
et la traduction italienne. Chacune est ornée d’u
’une gravure au-dessous de laquelle se trouve le titre suivi du texte
latin
et ensuite d’un double Sonetto en langue italienn
incipit. Les fables sont au nombre de soixante-quatre. Chaque fable
latine
est accompagnée d’une gravure sur bois et suivie
imprimeur, les fables sont au nombre de soixante-quatre. Chaque fable
latine
est ornée d’une gravure sur bois et suivie des de
t. I, p. 40, nº 352. 1498. Le Fabule de Esopo vulgare || e
Latine
Historiade. Édition in-4º imprimée en caractère
graphique à fond noir. Au haut du verso du premier feuillet, le texte
latin
et la traduction sont annoncés par ce titre : Ac
io et le second Idem. Au recto du deuxième feuillet vient le prologue
latin
interprété immédiatement par un Sonetto materiale
ne un exemplaire de cette édition. ― Le fabule de Ysopo vol||gare et
latine
histo||riade. Ce titre, placé en tête du recto d
ibliothèque de Wolfenbüttel. 1566. Le Fabule || Di Esopo ||
latine
et volgare || dove si vede mira-||bilissimi et no
mier feuillet d’un très petit volume in-16 qui contient avec le texte
latin
la traduction d’Accio Zuccho. Au-dessus de ce tit
onorato de Aragonia », après laquelle vient la vie d’Ésope, écrite en
latin
et divisée en chapitres accompagnés chacun d’une
ici la disposition adoptée pour chacune des fables : d’abord le texte
latin
, puis une grande gravure encadrée, ensuite la tra
— Prohemium , à la suite duquel le commencement de la vie d’Ésope en
latin
et en italien est annoncé par ce titre : Libisti
cipit. Elle est divisée en chapitres, dans chacun desquels le texte
latin
est suivi de la paraphrase italienne et n’en est
ornées de grandes gravures toujours encadrées, placées après le texte
latin
et suivies elles-mêmes de leur paraphrase italien
4, 2e col.) la décrit dans les termes suivants : « Vita (et Favole). (
Latine
et Italice ex translatione et cum præfat. Francis
ins des écoliers de son pays et à leur faciliter l’étude de la langue
latine
. La seule édition qui en soit connue consiste da
ue publié par M. Léopold Delisle470 après la fusion de tous les fonds
latins
, le contenu en est indiqué par ces mots : Sermon
i est aujourd’hui conservé à la Bibliothèque nationale, dans le fonds
latin
, sous le nº 11867. M. E. du Méril en cite un pass
composé sous le titre de Novus Aesopus un recueil d’apologues en vers
latins
. Le premier, Bale478 l’avait signalé, et avait mê
inaire, c’est dans ce dernier qu’il prenait le thème à mettre en vers
latins
, et il est pour moi évident que c’était, non pas
III. Manuscrits des fables d’Alexandre Neckam. § 1. — Manuscrits
latins
. 1º Manuscrit 2904 de la Bibliothèque nation
l’ancienne. Il avait été inscrit au catalogue imprimé des manuscrits
latins
comme renfermant les fables d’Avianus, et cette e
est plus ancienne, et par suite plus voisine de l’époque où l’ouvrage
latin
a été composé. 1º Première traduction. L’aut
e, où il déclare qu’il n’a été que le traducteur français de l’auteur
latin
; de sorte qu’il ne doit pas être confondu avec N
st que le traducteur non seulement est étranger à l’auteur des fables
latines
, mais en ignore même complètement le nom. Quant à
rante, c’est que le poète français a omis de traduire les deux fables
latines
: xi. De Stulto et Mulis, et : xxxviii. De Pica e
ue chacune d’elles est suivie du distique élégiaque qui dans le texte
latin
forme l’épimythion. La collection de Chartres, co
e. Section II. Manuscrit de Vienne 303. C’est dans le manuscrit
latin
303 de la Bibliothèque impériale de Vienne que se
la plus vraie. § 2. — Manuscrit de Vienne 901. Le manuscrit
latin
qui, dans la Bibliothèque impériale de Vienne por
ment attribuer le même caractère à celle qui existe dans le manuscrit
latin
in-8º 87 de la Bibliothèque royale de Berlin. En
offrait le Romulus de Leyde. À mon sens, lorsqu’on examine les textes
latins
du moyen âge, on ne doit pas les envisager au mêm
nité. Si l’on songe à l’état dans lequel était alors tombée la langue
latine
, on comprend que ce qui doit toucher dans une œuv
Aa au commencement du siècle dernier497, attribue à tort au manuscrit
latin
Vossianus 46 le format in-8º. C’est un volume in-
n à laquelle il a attaché son nom. Chapitre II. Dérivés en prose
latine
. — Romulus anglo-latin et ses dérivés. Secti
Ysope apele icest liure Qu’il translata et sut escrire ; De grieu en
latin
le torna. Li roi Henris qui mult l’ama Le transla
m, disent les manuscrits, eum transferri præcepit. » Est-ce au texte
latin
ou à la version française qu’il faut donner la pr
it une erreur excusable ; car on verra plus loin que des deux dérivés
latins
dont le Romulus anglo-latin a été le père, c’étai
vait adressé à son maître des fables qu’il avait traduites du grec en
latin
, que Romulus qui fut empereur envoya le recueil à
uction en était bien une, le traducteur n’avait pas dû faire au texte
latin
des additions fantaisistes, et, s’il avait qualif
ur romain, c’est qu’il avait trouvé cette qualification dans le texte
latin
. Si, lorsqu’il s’est agi pour moi de publier ma p
omulus sur lequel a été faite la version anglaise est sorti le Dérivé
latin
de cent trente-six fables que j’ai publié. Dans l
qu’elle l’avait faite sur la version anglaise. Connaissant la langue
latine
, elle aurait pu se servir du texte original. Mais
oute que son goût ne la portait pas vers les traductions des ouvrages
latins
, qu’elle considérait comme très méritantes, mais
ase poétique. Elle explique elle-même qu’aux traductions des ouvrages
latins
elle avait préféré la mise en œuvre des récits qu
omprend qu’alors que je n’ai pu même me livrer à la critique du texte
latin
, je puisse encore moins m’occuper de productions
s poétiques qui sortent d’une étude exclusivement réservée aux fables
latines
. § 2. — Examen des fables de Marie de France.
ar un épilogue. Le prologue, qui est une sorte de paraphrase du texte
latin
, s’en écarte encore plus que les fables. Il compr
sopes, qui connut son estre, Unes fables qu’il ot trouées Del greu en
latin
translatées ; Mieruelle en orent li pluisour Qu’i
ormulés, sont souvent trop vagues ou trop différents de ceux du texte
latin
, pour qu’on puisse à première vue savoir à quelle
es titres français qui m’ont déjà servi à établir la liste des fables
latines
. Ce n’est pas tout : l’ordre des fables variant d
in, en face de chacune, j’aurai soin d’indiquer le numéro de la fable
latine
correspondante dans les Dérivés partiel et comple
ie. D’abord une raison, qui s’applique à toutes, c’est que le Romulus
latin
n’en contient aucune qui y corresponde. Ensuite,
are les cent trois fables bien authentiques à celles de la collection
latine
qui en comprend 136, on en trouve une qui ne corr
ui en comprend 136, on en trouve une qui ne correspond à aucune fable
latine
; c’est celle que, dans la liste précédemment dre
’ai déjà adoptée est la seule vraie : quand on considère que le texte
latin
, tout en comprenant cent trente-six fables, ne po
les que Marie a traduites, on est obligé d’admettre que la collection
latine
de 136 fables n’est elle-même qu’un dérivé, d’une
sope apele on icest liure Qu’il translata et sut escrire ; De greu en
latin
le torna. Li rois Henris qui mult ama Le translat
des animaux moralisée. 4º Le Lapidaire. C’est une traduction du poème
latin
de Marbode, évêque de Rennes. Voyez cet ouvrage d
icitur esope , et sont pourvues chacune d’un titre spécial formulé en
latin
. Elles ne sont pas au complet et sont seulement a
la Bibliothèque nationale 347 B et 347 C, vingt-deux fables en prose
latine
, qu’il a éditées532, auxquelles on a donné ensuit
au moins presque toutes, occupent les mêmes places que dans le texte
latin
. Or, entre le Romulus Roberti et l’œuvre de Marie
enir. En ce qui touche les quinze autres fables, on n’a plus de texte
latin
qui permette de savoir si elles sont nées du Déri
eur commun qui serait le Romulus anglo-latin. Mais, à défaut du texte
latin
, on peut, à l’aide de la version de Marie, trouve
olume que je consacrerai à Avianus, je m’occuperai du dérivé en prose
latine
intitulé Apologi Aviani, j’aurai l’occasion de re
res particuliers à chacune d’elles, les fables de la version en prose
latine
d’Avianus qui, se terminant au milieu de la premi
; il est en effet l’œuvre d’un scribe inexpérimenté, qui, ignorant le
latin
et ne pouvant pas bien lire l’écriture mauvaise d
s anglo-latin. § 1. — Examen du Dérivé complet. Le dérivé
latin
, auquel maintenant je passe, comprend un prologue
’ai déjà cité quelques lignes à la page 294. Il fait honneur du texte
latin
des fables à l’empereur Romulus et signale la tra
, comme on le sait, désignent le roi Alfred le Grand, sont les formes
latines
de celui dont j’ai indiqué plus haut les formes r
it un mensonge, on ne peut affirmer qu’elle l’a composée sur le texte
latin
; car elle-même dans son épilogue déclare en ces
non pas une imitation du Romulus anglo-latin, mais une sorte de thème
latin
fait sur la version anglaise541. Ce qui a conduit
a, non précédée, mais suivie. Mais de là à en avoir été la traduction
latine
il y a un abîme que la comparaison des textes ren
anchissable. En effet, si le Dérivé de 136 fables était la traduction
latine
de la version anglaise, entre son texte et celui
fables du Dérivé complet vient sans interruption la version en prose
latine
de seize fables d’Avianus, dont voici les titres
il est vrai, le scribe du manuscrit 1107, qui sans doute ignorait le
latin
, a laissé des espaces blancs pour les mots qu’il
Dérivé complet du Romulus anglo-latin et le Dérivé d’Avianus en prose
latine
qui en est le complément habituel. Le premier, qu
écrivit à son tour en bas-allemand une traduction poétique des fables
latines
dérivées du Romulus anglo-latin. Cette traduction
, c’est-à-dire un nombre de fables inférieur à celui de la collection
latine
du manuscrit par lui découvert ; mais il ne s’en
ableau que la traduction allemande a bien été faite sur la collection
latine
, à laquelle j’ai donné la qualification de Dérivé
Gérard de Minden avaient composé leurs traductions sur le même texte
latin
. Marie de France ayant déclaré qu’elle avait fait
Ysopet apeluns ce livre Qu’il traveilla et fist escrire ; De griu en
latin
le turna. Li rois Alvrez qui moult l’ama Le trans
Rome stichte, het bringen erst al dit gedichte van krekeschen in dat
latin
, to lerende de kinder sin. De Koning Affrus van E
la ne prouve rien. Le traducteur anglais avait trouvé dans son modèle
latin
un prologue qu’il avait interprété, et cette inte
de Minden, qui, rencontrant en Allemagne un des manuscrits du Dérivé
latin
, en a fait au xive siècle en bas-allemand la tra
’un second poète avait, comme lui, traduit en bas-allemand les fables
latines
dérivées du Romulus de Marie. Cette seconde versi
vi ; ce qui en réalité réduit à cent vingt-trois le nombre des fables
latines
interprétées par les allemandes. Si, comme il le
oète allemand sont la traduction. Chapitre III. Dérivés en vers
latins
du Romulus de Nilant. Ce n’est pas seulement à
touche le style, que partout la pensée, comme dans ces pièces de vers
latins
dues aux collégiens encore inexpérimentés, est re
ui démontrent que le copiste n’avait aucune connaissance de la langue
latine
, et que, sans la comprendre, il copiait l’œuvre d
a été communiqué par M. S. S. Lewis, professeur de langues grecque et
latine
au collège du Corpus Christi, dont la mort, surve
III. Voici le frontispice du huitième volume : A Selection || of ||
latin
stories, || from manuscripts of the thirteenth an
ains éditeurs et notamment Lemaire, dans sa collection des classiques
latins
, substituent au mot Pierus qui signifie le mont P
toricæ quæ supersunt, ex nova recensione Ludovici Dindorfii. Græce et
latine
… Parisiis, editore Ambrosio Firmin-Didot, MDCCCLV
çais, publiées sous la direction de M. Nisard, professeur d’éloquence
latine
au Collège de France. Paris, 1845, in-8º maj. (Vo
Fables de Phèdre, affranchy d’Avgvste. Tradvites en François, avec le
Latin
à costé. Pour servir à bien entendre la langue La
rançois, avec le Latin à costé. Pour servir à bien entendre la langue
Latine
et à bien traduire en François. À Paris, chez la
1708, M. Denise, quoiqu’il ait, en général, fait peu de cas du texte
latin
, n’en a pas moins maintenu, en ces termes, l’inte
8. Flavii Josephi Antiquitatum Judaïcarum libri XX. (Voyez l’édition
latine
in-folio, imprimée à Bâle en 1540, p. 521.) 49.
s par M. Petronj et en prose française par M. Bagioli, avec les notes
latines
de l’édition originale, et précédées d’une préfac
bles de Phèdre, la page xiv de la préface. 162. Voyez les Fabulistes
latins
. Première édition, t. I, p. 108. 163. Voyez Disp
ns par M. Petronj et en prose française par M. Bagioli avec les notes
latines
de l’édition originale et précédées d’une préface
qu’il a donnée du manuscrit de Wissembourg sous la forme d’une lettre
latine
à M. Fleutelot. Je renvoie ceux qui désireront su
abulæ æsopiæ. Lugd. Batav., 1709. (Voy. p. 65.) 314. Les Fabulistes
latins
depuis le siècle d’Auguste jusqu’à la fin du moye
rmin-Didot et Cie, 1884. (Voyez page 176.) 315. Voyez les Fabulistes
latins
depuis le siècle d’Auguste jusqu’à la fin du moye
cademico, MDCCCLII. 2 vol. in-4º. 328. Ranutio d’Arezzo a traduit en
latin
100 fables d’Ésope (Voyez p. 296 et s.). 329. B
je n’ai reconnu que 46 fables au second groupe. 396. Les Fabulistes
latins
, 1re édition, t. I, p. 661. 397. Journal des Sa
hangements et imprimées par Wynkin de Worde. » Collection des auteurs
latins
publiée sous la direction de M. Nisard. Paris, Du
(Voy. p. 540, note D.) 483. Voyez la première édition des Fabulistes
latins
, t. I, p. 707. 484. Voyez t. I, pars altera, p.
ld Hervieux a fait connaître dans l’ouvrage intitulé : Les Fabulistes
latins
depuis le siècle d’Auguste jusqu’à la fin du moye
: « Le roi qui fonda Rome a le premier traduit ces poésies du grec en
latin
pour l’instruction de ses enfants. Le roi d’Angle
Morali, il est l’auteur de plusieurs ouvrages en prose et en vers, en
latin
et en italien : nous nous bornons à citer des poè