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1 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — De quelles viandes Esope traicta les Hostes de Xanthus. Chapitre XIV. »
oint commander mal à propos ». Apres qu’il eust donc achepté quelques langues de Pourceau, et qu’il les eust apprestées pour se
a fort propre à des Philosophes ; pource que c’est par le moyen de la langue qu’on exprime ses pensées. En suite de cela, il l
qu’on exprime ses pensées. En suite de cela, il les servit encore de langues boüillies ; Et combien qu’ils luy demandassent qu
? » luy dirent-ils, « ne cesseras-tu d’aujourd’huy de nous donner des langues  ? Ne vois-tu pas que nous avons écorché les nostr
oicy. Mais je voudrois bien sçavoir, s’il y a rien de meilleur que la Langue , en ceste vie mortelle : Nenny, sans doute, puis
maintient : par où l’on peut voir qu’il n’y a rien de meilleur que la langue  ». Ces raisonnements d’Esope furent approuvez par
2 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — Du second service de Langues. Chapitre XV. »
Du second service de Langues . Chapitre XV. Le lendemain, les Disciples de Xa
ché, et sans rien changer de mets precedents, il achepta derechef des langues , les fit cuire, et les servit sur la table. Les C
rerent, se disans les uns aux autres : « Quoy ? voicy donc encore des langues qu’on nous presente ? » Mais sans s’arrester à le
on Maistre », respondit Esope, « y a-t’il rien de plus mauvais que la langue  ? n’est-ce point elle qui démolit les citez ? ell
3 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 281 » pp. 360-360
’ayant aperçu lui adressa ces railleuses paroles : « Comment avec une langue si tendre et si molle peux-tu mâcher et manger un
her et manger un mets si dur ? » Cette fable s’adresse à ceux dont la langue profère des propos durs et dangereux.
4 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 351 » pp. 377-377
en outre comment Térée lui avait fait violence et lui avait coupé la langue . La corneille repartit : « Que serait-ce, si tu a
pé la langue. La corneille repartit : « Que serait-ce, si tu avais ta langue , alors que l’ayant perdue, tu fais tant de commér
5 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 77 » pp. 59-59
geron, se mit à lécher la lime qui s’y trouvait. Or il arriva que, sa langue s’usant, il en coula beaucoup de sang ; et elle s
t qu’elle enlevait quelque chose au fer, tant qu’enfin elle perdit la langue . Cette fable vise les gens qui, en querellant les
6 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CXVI. De deux Hommes, et d’un Asne. »
t gloire de se rendre de mauvais offices, jusques là mesme, que de la langue ils en viennent souvent aux mains, et tout cela p
7 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre premier. — XIX. L’Enfant et le Maistre d’Ecole. » p. 211
.
 En toute affaire ils ne font que songer
 Aux moyens d’exercer leur langue .
 Hé, mon amy, tire-moy de danger :
 Tu feras apr
8 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 113 » pp. 309-309
us que tout autre peuple les Arabes sont menteurs et trompeurs ; leur langue en effet ne connaît pas la vérité. Chambry 11
9 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre troisiéme. — VI. L’Aigle, la Laye, et la Chate. » p. 488
nd renfort pour Messieurs les Chats.

 Que ne sçait point ourdir une langue traîtresse
 Par sa pernicieuse adresse ?
 Des mal
10 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre quatriéme. — XI. La Grenoüille et le Rat. » p. 384
marais égayoit ses esprits. Une Grenoüille approche, et luy dit en sa langue  : Venez me voir chez moy, je vous feray festin. M
11 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — Par quelle advanture Esope reçeut le don de bien parler. Chapitre IIII. »
la Fortune se presentoit devant luy, et qu’elle mesme luy deslioit la langue , luy donnant non seulement la grace et la facilit
12 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — Esope se justifie devant son Maistre, et luy fait voir qui avoit mangé les figues. Chapitre III. »
t confus, et ne sçavoit qu’y respondre, pour n’avoir la liberté de la langue . Mais enfin comme il apperçeut que des paroles on
13 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XCVI. Du Paon, et de la Gruë. »
s en comparaison. Ces Médisants blâment les défauts d’autruy avec une langue qui ne sçait point espargner ; Comme au contraire
14 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XIV. Du Lion affoibly de vieillesse. »
e faineant et de lasche, il se mit à l’attaquer à coups de pied et de langue . Cependant le pauvre Lion bien affligé, « helas !
15 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « A MONSIEUR. MONSIEUR. DE SAINCT SYMON, premier Gentil-homme de la Chambre. du Roy, et son premier Escuyer. »
cette raison ce pauvre Esclave estranger, à qui je fais parler nostre langue , ne fust mal venu aupres de vous. Mais sçachant q
16 (1570) Cento favole morali « Présentation »
e. Date 1570 Dédicataire Giulio Capra, comte vicentin Langue Italien Forme           Vers. Toutes les
17 (1893) Les fabulistes latins depuis le siècle d’Auguste jusqu’à la fin du moyen âge. Tome I : Phèdre et ses anciens imitateurs directs et indirects pp. -818
s anciens qui guident les premiers pas de l’enfant dans l’étude de la langue latine, Phèdre est celui qui lui laisse les plus
les noms grecs, qui ont la même désinence, se terminent en er dans la langue latine. C’est ainsi que des noms grecs Ἀλέξανδρος
raît pas trouver ici sa place : Phèdre, étant originaire d’un pays de langue grecque, n’avait pas besoin, pour porter son nom
ne se serait pas, comme lui, appliqué de bonne heure à l’étude de la langue latine, n’aurait pu en faire un si habile usage ?
était plus en bas âge ; il possédait déjà trop bien pour l’oublier la langue de son pays natal, et, la possédant, il avait pu
il avait pu dans le palais impérial, en même temps qu’il apprenait la langue latine, acquérir aisément une connaissance approf
on origine macédonienne, étant en pleine possession des secrets de la langue latine, a mis toute sa dextérité à présenter sous
221 et 222. Le premier de ces deux exemplaires, à raison des notes en langue française dont il est pourvu, est plus précieux q
us simple, ni plus touchant, que lui-même dans son testament écrit en langue latine neuf ans avant sa mort, le 1er novembre 15
baro, ne représentent qu’un étranger (un Grec) qui s’exprime dans une langue étrangère (la latine). Ces mêmes auteurs le croie
parlé, parce que Phèdre, Macédonien d’origine, les a écrites dans la langue de son pays. Le genre même qu’il avait adopté mon
Née dans l’Inde, elle.se trouve dans les plus anciens monuments de la langue sanscrite. Elle a passé ensuite chez les peuples
rcer : Grec lui-même, il dut être naturellement porté à en adopter la langue et la prosodie. Si cela est vrai, comment alors s
style de Térence qui avait vécu deux siècles avant Phèdre, et dont la langue ne se parlait plus que dans les écoles ; ces imit
c’est vrai ; mais c’est encore enfant qu’il était arrivé à Rome ; la langue romaine était devenue sa langue naturelle, et, co
enfant qu’il était arrivé à Rome ; la langue romaine était devenue sa langue naturelle, et, comme ses fables s’adressaient aux
as une raison pour en conclure qu’il avait composé ses fables dans la langue de son modèle. Importateur d’un genre nouveau, il
d’un genre nouveau, il avait dû, pour le vulgariser, se servir de la langue latine. C’est d’ailleurs ce que dit expressément
s l’ordre qui doit leur être le plus utile (par Depons, professeur de langues anciennes à l’école centrale du Puy-de-Dôme). Rio
ia Aldina (1853). In-8º de li-152 pages contenant une dissertation en langue italienne sur la Fable et les Fabulistes et le te
texte latin de Phèdre divisé en 3 livres et suivi de longues notes en langue italienne. 1854. Phædri Augusti liberti
e d’un appendice contenant des rapprochements littéraires en diverses langues par Édouard Malvoisin. Paris, Baltenweck. In-18 d
es en françois, avec le latin à costé. Pour servir à bien entendre la langue Latine, et à bien traduire en François. Septième
ites en François avec le Latin à côté. Pour servir à bien entendre la Langue Latine, et à bien traduire en François. Cinquième
ites en françois avec le latin à côté. Pour servir à bien entendre la langue Latine et à bien traduire en François. A Avignon,
hèdre, avec la traduction interlinéaire par M. Maugard, professeur de langues anciennes et modernes. Paris, 1º C. Joyant, 2º Ta
latin dans l’ordre naturel des idées, l’autre conforme au génie de la langue française ; précédées du texte pur et accompagnée
e termine par quelques maximes des sept Sages, en partie formulées en langue grecque. Fol. v a. — Incipiunt Simphosii enigmata
olumes du xve  siècle, renfermant des collections de fables, trois en langue allemande et l’un en latin, qui pourraient vous i
date de 1411. L’autre volume contient une série de fables d’Ésope en langue latine. « Si, en vous rendant en Suisse, vous vou
t tellement défectueux, et copié avec une si profonde ignorance de la langue , qu’il est impossible de songer à l’éditer sans l
tte double circonstance que le copiste était absolument étranger à la langue latine, et que le correcteur n’a pas pris la pein
ême, qu’enfin la femme supérieure, nommée Marie de France, qui fit en langue française la paraphrase poétique de la version an
n est-il un de plus commun parmi ceux qui entendent et qui parlent la langue latine310 ? » Animé d’un esprit plus indépendant
faire servir, dans cet état de transformation, à l’enseignement de la langue latine. Puis est survenu un pédagogue maladroit,
rnées de gravures sur bois et suivies une à une de leur traduction en langue allemande (fol. 147 b à 187 a). Puis vient leur t
t, comme les précédentes, ornées de gravures sur bois et traduites en langue allemande, et qui sont énumérées dans la table su
où la onzième, différant de la dixième, représente Ésope servant des langues à son maître ; la douzième est celle d’Ulm renver
u’ils n’y ont pas été importés, ce sont les nombreuses annotations en langue anglaise, qui, sur les marges de ces deux dernier
ulement une troisième édition, mais encore deux traductions, l’une en langue française, l’autre en langue flamande. Des exempl
, mais encore deux traductions, l’une en langue française, l’autre en langue flamande. Des exemplaires de toutes ces éditions
u en France qu’elle se répandait en Angleterre et y était traduite en langue anglaise par le fameux imprimeur William Caxton.
C’est un des premiers livres qui aient été imprimés en Angleterre en langue anglaise. Il est signé de a à s, et comme les cah
presses de Gouda à Anvers, Gérard Leeu publia une seconde édition en langue flamande des fables de Romulus. Elle forme un vol
2º Édition de Henrich Eckert de Homberch de 1498. L’édition en langue néerlandaise de Henrich Eckert de Homberch forme
pas à pénétrer en Espagne où elles furent immédiatement traduites en langue espagnole. Leur traduction fut, au xve  siècle, l
t le Miroir historial. Aussi est-ce lui qui fut traduit le premier en langue française. La traduction due à Jean de Vignay en
es de Caxton.     Toujours attentif aux grands ouvrages publiés en langue française et toujours ardent à les faire traduire
seul été publié en français et en anglais, fut seul aussi traduit en langue néerlandaise. Cette version, qui n’est qu’une tra
ui avait sous les yeux un modèle difficile à lire et qui, ignorant la langue latine, ne pouvait substituer aux mots illisibles
ne prince profita si bien de ses leçons qu’il apprit non seulement la langue latine, mais encore la prosodie de cette langue.
prit non seulement la langue latine, mais encore la prosodie de cette langue . En récompense, Walther fut nommé archevêque de P
es au célèbre conteur d’apologues, est accompagné d’une traduction en langue romane versifiée, traduction libre, d’une naïveté
s ancienne, présente davantage des expressions rappelant celles de la langue latine. « Les expressions, dit M. Delandine443, s
s qui uoille ; Dex, la rousée de ta grace Me done si quele me face La langue soiche bien soner Et de vil champ bien moissoner 
hilologique qu’il offre à quiconque s’intéresse aux origines de notre langue nationale. Dans le premier volume de ma première
t des fautes dues au copiste, qui ne devait avoir aucune notion de la langue latine. C’est ainsi qu’au lieu du mot Cervus, par
t démontrent que le copiste ne devait avoir aucune connaissance de la langue latine. B. Manuscrit 110. Ce manuscrit form
uère de valeur ; il est l’œuvre d’un copiste qui ne connaissait ni la langue , ni la prosodie latines, de sorte que le texte es
te feuillets. Les fables de Walther, accompagnées d’un commentaire en langue italienne et illustrées de gravures sur bois très
, mais parce que le paraphraste n’a pas ou possédé ou voulu mettre en langue allemande la totalité du texte latin. Voici les n
dinaire, ont, sans le vouloir ou sans le savoir, paraphrasé dans leur langue l’œuvre de Walther. Au surplus, en donnant l’anal
8, 99 et les quatre derniers sont blancs. La traduction des fables en langue vulgaire commence au feuillet 49, qui portait aut
ignes est du xive  siècle. Il ne contient que la version italienne en langue vulgaire des fables de Walther par un traducteur
longues lignes sur les autres. Les quarante-six fables ésopiques en langue vulgaire qu’il renferme commencent au feuillet 30
e premier des ouvrages qu’il renferme est une traduction italienne en langue vulgaire des fables de Walther. Il y a d’abord, e
u verso du feuillet 81. Elles sont suivies d’un opuscule également en langue italienne vulgaire, dont la nature est indiquée p
mes récits, apprends que je suis Ésope. J’ai déjà paru en latin et en langue vulgaire, mais sous une forme fallacieuse et mens
Prologue latin suivi d’un Sonetto materiale et d’un Sonetto morale en langue italienne. Fol. 5 a (a 5 rº) à 96 a (m 8 rº). — F
rouve le titre suivi du texte latin et ensuite d’un double Sonetto en langue italienne. Les fables, sous 66 nos, sont au nombr
les mains des écoliers de son pays et à leur faciliter l’étude de la langue latine. La seule édition qui en soit connue cons
ne latinité. Si l’on songe à l’état dans lequel était alors tombée la langue latine, on comprend que ce qui doit toucher dans
oint capital, c’était de montrer de quelle grande famille d’œuvres de langues diverses il avait été le chef. Et l’on va bientôt
oublier que sa traduction a été composée sur une première version en langue anglaise que plusieurs critiques, et notamment M.
ulus anglo-latin a, peu de temps après son apparition, été traduit en langue anglaise. Mais, comme cette traduction n’a été co
éjà dit qu’elle l’avait faite sur la version anglaise. Connaissant la langue latine, elle aurait pu se servir du texte origina
vant en Angleterre, elle devait avoir une connaissance parfaite de la langue anglaise, et l’on s’explique dès lors qu’elle ait
i en a extrait beaucoup de choses dans son recueil de l’origine de la langue et poésie françoise. Voyez ce qu’il a écrit au ba
ançais et offre un très grand intérêt pour l’étude des origines de la langue française. De ces œuvres celle de Marie est la vi
des éléments pour la connaissance des anciens écrits et de l’ancienne langue allemande (Magdebourg, 1836) et qui a été enfin p
ropagé au dehors. Ce Romulus, composé en Angleterre, y fut traduit en langue anglaise, et c’est dans ce pays que Marie de Fran
ui, à la rigueur, ne seraient pas incompatibles avec le respect de la langue , ne sont pas rachetés par cette qualité. Les fabl
autes qui démontrent que le copiste n’avait aucune connaissance de la langue latine, et que, sans la comprendre, il copiait l’
ndre hommage, il m’a été communiqué par M. S. S. Lewis, professeur de langues grecque et latine au collège du Corpus Christi, d
es en François, avec le Latin à costé. Pour servir à bien entendre la langue Latine et à bien traduire en François. À Paris, c
18 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CIV. De la Corneille, et de la Cruche. »
ils en adjoustent un autre d’un Elephant Indien, qui avoit appris la langue des Portugais, un peu apres la conqueste de Goa.
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