Chambry 323 Προμηθεὺς καὶ ἄνθρωποι — Prométhée et les
hommes
. Προμηθεὺς κατὰ πρόσταξιν Διὸς ἀνθρώπους ἔπλασ
121 Me 156 Mf 130. Prométhée, sur l’ordre de Zeus, avait modelé les
hommes
et les bêtes. Mais Zeus, ayant remarqué que les b
nda d’en faire disparaître un certain nombre en les métamorphosant en
hommes
. Prométhée exécuta cet ordre. Il enr ésulta que c
qui n’ont pas reçu la forme humaine dès le début ont bien une forme d’
homme
, mais une âme de bête. La fable s’applique aux ho
bien une forme d’homme, mais une âme de bête. La fable s’applique aux
hommes
balourds et brutaux.
Chambry 121 Ζεὺς καὶ ἄνθρωποι — Zeus et les
hommes
. Ζεὺς πλάσας ἀνθρώπους ἐκέλευσεν Ἑρμῇ νοῦν αὐτ
4 Pf 54 Pg 68 Ph 55 Mb 59 Me 69 Mf 61 Mj 69. Zeus, ayant modelé les
hommes
, chargea Hermès de leur verser de l’intelligence.
des parts égales, versa à chacun la sienne. Il arriva par là que les
hommes
de petite taille, remplis par leur portion, furen
aille, remplis par leur portion, furent des gens sensés, mais que les
hommes
de grande taille, le breuvage n’arrivant pas dans
s, eurent moins de raison que les autres. Cette fable s’applique à un
homme
grand de taille, mais dépourvu d’esprit.
Chambry 57 Ἄνθρωποι καὶ Ζεὺς — Les
hommes
et Zeus. Λέγουσι πρῶτον τὰ ζῷα πλασθῆναι καὶ χ
l’un la force, à l’autre la vitesse, à l’autre des ailes ; mais que l’
homme
resta nu et dit : « Moi seul, tu m’as laissé sans
rand ; car tu as reçu la raison, puissante chez les dieux et chez les
hommes
, plus puissante que les puissants, plus rapide qu
que les plus rapides. » Et alors reconnaissant le présent de Dieu, l’
homme
s’en alla, adorant et rendant grâce. Tous les hom
résent de Dieu, l’homme s’en alla, adorant et rendant grâce. Tous les
hommes
ont été favorisés de Dieu qui leur a donné la rai
ulu vanger du Cerf. De tout temps les Chevaux ne sont nez pour les
hommes
. Lors que le genre humain de glan se contentoit,
n de vîtesse, Et ne pouvant l’attraper en courant, Il eut recours à l’
Homme
, implora son adresse. L’Homme luy mit un frein, l
attraper en courant, Il eut recours à l’Homme, implora son adresse. L’
Homme
luy mit un frein, luy sauta sur le dos, Ne luy do
fust pris, et n’y laissast la vie. Et cela fait, le Cheval remercie L’
Homme
son bienfaiteur, disant : Je suis à vous, Adieu.
s, Adieu. Je m’en retourne en mon sejour sauvage. Non pas cela, dit l’
Homme
, il fait meilleur chez nous : Je vois trop quel e
Mj 84 — La 106 Lb 73 Lc 26 Le 73 Lf 106 Lg 26 Me 90 Mg 97 Ml 91. Un
homme
ayant attrapé un choucas et lui ayant lié la patt
son enfant. Mais le choucas, ne pouvant se résigner à vivre avec les
hommes
, profita d’un instant de liberté pour s’enfuir et
suis bien malheureux : pour n’avoir pas supporté l’esclavage chez les
hommes
, je me suis sans m’en douter privé de la vie. » C
sans m’en douter privé de la vie. » Cette fable pourrait se dire des
hommes
qui, en voulant se défendre de médiocres dangers,
ος καὶ βοῦς καὶ κύων καὶ ἄνθρωπος — Le cheval, le bœuf, le chien et l’
homme
. Ζεὺς ἄνθρωπον ποιήσας ὀλιγοχρόνιον αὐτὸν ἐπο
εσϐύτην θυμώδη καὶ δύστροπον. Codd. Pb 104 Pg 67. Quand Zeus créa l’
homme
, il ne lui accorda qu’une courte existence. Mais
Zeus créa l’homme, il ne lui accorda qu’une courte existence. Mais l’
homme
, tirant parti de son intelligence, quand vint l’h
mise à tomber, le cheval, ne pouvant y durer, vint en courant chez l’
homme
et lui demanda de l’abriter. Mais l’homme déclara
rer, vint en courant chez l’homme et lui demanda de l’abriter. Mais l’
homme
déclara qu’il ne le ferait qu’à une condition, c’
si se présenta : lui non plus ne pouvait soutenir le mauvais temps. L’
homme
répondit de même qu’il ne le recevrait pas, s’il
t à vivre, il obtint un abri. Voici ce qui en est résulté : quand les
hommes
accomplissent le temps que leur a donné Zeus, ils
qui coulait à pleins bords, et s’arrêta sur la berge, embarrassé. Un
homme
qui avait l’habitude de faire passer l’eau, le vo
t de payer de retour son bienfaiteur. Il y songeait encore, lorsque l’
homme
, apercevant un autre voyageur qui ne pouvait trav
n aussi bien que les gens de mérite, on s’expose à passer non pour un
homme
serviable, mais pour un homme sans discernement.
érite, on s’expose à passer non pour un homme serviable, mais pour un
homme
sans discernement.
FABLE LIX. Du Lion, et de l’
Homme
. Le Lion et l’Homme voyageoient ensemble, et co
FABLE LIX. Du Lion, et de l’Homme. Le Lion et l’
Homme
voyageoient ensemble, et comme ils devisoient en
ines colomnes de marbre, et un pied-estail, où se voyoit en relief un
homme
qui estouffoit un Lion. Alors l’Homme se tournant
tail, où se voyoit en relief un homme qui estouffoit un Lion. Alors l’
Homme
se tournant vers son compagnon ; Asseurément, luy
pagnon ; Asseurément, luy dit-il, tu peux bien voir par cecy, que les
hommes
sont beaucoup plus forts que les Lions, et que to
; Mais si les Lions avoient des Sculpteurs et des Peintres comme les
hommes
en ont, tu verrois en peinture, et en marbre beau
s hommes en ont, tu verrois en peinture, et en marbre beaucoup plus d’
hommes
étouffez par des Lions, que tu ne verrois de Lion
s étouffez par des Lions, que tu ne verrois de Lions étouffez par des
Hommes
. Discours sur la cinquante-neufviesme Fable.
de flaterie que de verité. Ce qui arrive, certes si souvent parmy les
hommes
, qu’en voyant ces superbes marques de nostre orgu
nd Alexandre. Il fait une disgression sur la fortune de cét excellent
Homme
, et conclud, que si de hazard il eust tourné ses
sa Patrie, ou mesme les siens propres. Car il est fort mal-aisé qu’un
homme
ne donne à son ancre la teinture de ses passions,
mort le nom de ceux qui maintiennent le repos de leur vie. Quant aux
hommes
de moindre qualité, mais qui ont assez d’ambition
; que si les Lions avoient des Graveurs et des Sculpteurs, comme les
hommes
en ont, l’on en verroit plusieurs en peinture que
nfermé tous les biens dans un tonneau, le laissa entre les mains d’un
homme
. Cet homme, qui était curieux, voulut savoir ce q
les biens dans un tonneau, le laissa entre les mains d’un homme. Cet
homme
, qui était curieux, voulut savoir ce qu’il y avai
ez les dieux. Cette fable montre que l’espérance seule reste avec les
hommes
, qui leur promet les biens enfuis. Chambry 12
mbry 59 Chambry 59.1 Ἄνθρωπος καὶ λέων <συνοδεύοντες> – L’
homme
et le lion voyageant de compagnie. Ποτὲ ὥδευσ
ας ἐξελέγχει. Codd. Ba 148 Bb 91. Un lion voyageait un jour avec un
homme
. Ils se vantaient à qui mieux mieux, lorsque sur
r le chemin ils rencontrèrent une stèle de pierre qui représentait un
homme
étranglant un lion. Et l’homme la montrant au lio
ne stèle de pierre qui représentait un homme étranglant un lion. Et l’
homme
la montrant au lion dit : « Tu vois comme nous so
en souriant : « Si les lions savaient sculpter, tu verrais beaucoup d’
hommes
sous la patte du lion. » Bien des gens se vantent
Là, ils demandèrent à Zeus comment ils devaient se comporter avec les
hommes
. Le dieu leur dit de se présenter aux hommes, non
nt se comporter avec les hommes. Le dieu leur dit de se présenter aux
hommes
, non pas tous ensemble, mais l’un après l’autre.
, mais l’un après l’autre. Voilà pourquoi les Maux, habitant près des
hommes
, les assaillent sans interruption, tandis que les
, ou Propre, ou tres propre. La Raisonnable est celle où l’on feint l’
homme
estre autheur de quelque chose qu’on se figure ;
fait Esope en toutes ses Fables ; Et la tres-propre, qui convient aux
hommes
, et aux fabuleuses Deïtez, en ce qui regarde les
sont pas naturelles ; comme on pourroit dire de la ressemblance de l’
homme
à la Chimere, non pas touchant la figure exterieu
du Dragon ; par où il nous est enseigné, que la pluspart du temps les
hommes
se laissent conduire ou par l’apetit irascible, o
ce de la Nature, et des operations ensemble, comme ce qu’on feint des
hommes
et des Dieux sous l’une et l’autre forme ; Et tro
hes ; Il est vray qu’à le prendre moralement cela peut s’entendre des
hommes
, qui tiennent de la Divinité, et qui neantmoins s
avecque tant de bon heur, que de leurs mensonges mesme, les excellens
hommes
en tirent des veritez et des meditations ravissan
e ceste fable se peut encore expliquer du petit monde, à sçavoir de l’
Homme
, en qui sous les noms de Celius, de Saturne, de J
sformé en une Plante appellée de son nom. Ce qui nous apprend que les
hommes
qui s’ayment par trop, et qui semblent faire gloi
ecy se rapporte à peu près une Fable bien plaisante, qui dit, que les
hommes
autrefois doubles, furent coupez en deux pour pun
lente : et c’est d’où procede que dans la diversité de ses humeurs, l’
homme
veut du mal à l’un, et qu’il ayme l’autre, à caus
, qu’il dit estre de complexion plus amoureuse que ne sont les autres
hommes
. Je laisse à part plusieurs autres fictions de ce
e de la moins supportable lascheté qui puisse tomber en l’esprit d’un
homme
, à sçavoir de courir sus à un Malheureux. Elle es
s vices du monde, si vous ne possedez hautement la bonne volonté d’un
homme
, et encore d’un homme bien souvent imparfaict, et
ous ne possedez hautement la bonne volonté d’un homme, et encore d’un
homme
bien souvent imparfaict, et mal conseillé. Ils vo
ble que de les appeller lâches, puis que c’est faire supercherie à un
homme
de ne le point attaquer ouvertement, ny tout seul
ui nous persecutent en nostre affliction, qui sont par consequent les
hommes
du monde que nous devons le plus apprehender, à c
e felicité par un Lievre troublée, Fit qu’au Seigneur du Bourg nostre
homme
se plaignit. Ce maudit animal vient prendre sa go
En dépit de ses tours, l’attrapera bien-tost. Je vous en déferay, bon
homme
, sur ma vie : Et quand ? et dés demain, sans tard
rochez. Quand la marierons-nous ? Quand aurons-nous des gendres ? Bon
homme
, c’est ce coup qu’il faut, vous m’entendez, Qu’il
prépare : Les trompes et les cors font un tel tintamarre, Que le bon
homme
est étonné. Le pis fut que l’on mit en piteux équ
eust esté mal Qu’on n’eust pû du jardin sortir tout à cheval. Le bon
homme
disoit : Ce sont là jeux de Prince : Mais on le l
FABLE CXVI. De deux
Hommes
, et d’un Asne. Deux hommes passants par des lie
FABLE CXVI. De deux Hommes, et d’un Asne. Deux
hommes
passants par des lieux deserts, trouverent fortui
ui ne leur appartient pas, ils me remettent en memoire une infinité d’
hommes
pernicieux, qui font gloire de se rendre de mauva
Esope ameine à son Maistre un
homme
niais, et sans soucy. Chapitre XVI. Xanthus n’e
faires des autres, il avoit un peu trop de soucy, monstre-moy quelque
homme
qui n’en ait point ». Esope ne respondit rien à c
un coing, où il demeuroit oisif. Ayant jugé d’abord, que c’étoit là l’
homme
qu’il luy falloit, pource qu’il recognût à sa min
ne s’enquerant de rien, et ne daignant pas mesme demander le nom de l’
homme
qui l’invitoit, s’en alla droict au logis de Xant
anthus le voyant d’abord ; « Qui est celuy-cy ? », dit-il : « C’est l’
homme
sans soucy », respondit Esope. Alors Xanthus parl
le servir, et qu’ainsi Esope meriteroit d’estre battu, pource que son
homme
se seroit mis dans le soing du compliment, et de
t nud, il le traita rudement à grands coups de foüet. Ce que voyant l’
homme
sans soucy ; « Pour moy », disoit-il, « je trouve
our la brusler avecque la tienne ». Xanthus oyant ainsi parler ce bon
homme
, et voyant qu’il n’y avoit point de malice en son
it à Esope ; « Vrayment tu n’as pas eu mauvaise raison d’appeller cét
homme
exempt de soucy, car il l’est en effect ; Voila p
X. Le Lion abattu par l’
Homme
. On exposoit une peinture,
Où l’Artisan avoit
re,
Où l’Artisan avoit tracé
Un Lion d’immense stature
Par un seul
homme
terrassé.
Les regardans en tiroient gloire.
Un
Chambry 358 Ψύλλα καὶ ἄνθρωπος — La puce et l’
homme
. Ψύλλα δέ ποτέ τινι πολλὰ ἠνώχλει. Καὶ δὴ συλλ
d. Ch 128 Ca 196 Cb 105 Mb 232 Mc 99. Un jour une puce incommodait un
homme
sans relâche. Il l’attrapa et lui dit : « Qui es-
on de vivre ; ne ma tue pas ; car je ne puis pas faire grand mal. » L’
homme
se mit à rire et lui dit : « Tu vas mourir tout d
n jour la puce faisait au bœuf cette question : « Que t’a donc fait l’
homme
pour que tu les serves tous les jours, et cela, g
ouche. » Le bœuf répondit : « J’ai de la reconnaissance à la race des
hommes
; car ils m’aiment et me chérissent, et me frotte
s mains. » Les fanfarons de paroles se laissent confondre même par un
homme
simple.
XI. L’
homme
, et son Image. Pour M. L. D. D. L. R. Un hom
XI. L’homme, et son Image. Pour M. L. D. D. L. R. Un
homme
qui s’aimoit sans avoir de rivaux,
Passoit dans
Est un mal que chacun se plaist d’entretenir.
Nostre ame c’est cet
Homme
amoureux de luy-mesme.
Tant de Miroirs ce sont l
4. Chambry 301.3 Aliter — Πέρδιξ καὶ ἄνθρωπος — La perdrix et l’
homme
. Πέρδικά τις ἀγρεύσας ἤθελε ταύτην καταθῦσαι.
ὸς ἐν ταῖς ἐνέδραις τῶν κινδύνων ἐμπεσεῖται. Codd. Ba 122 Bb 73. Un
homme
, ayant pris à la chasse une perdrix, allait la tu
rendre beaucoup de perdrix. – Raison de plus pour te tuer, repartit l’
homme
, puisque tu veux prendre au piège tes camarades e
rendre au piège tes camarades et tes amis. » Cette fable montre que l’
homme
qui trame des machinations contre ses amis tomber
Voyez », dit il, « si ce n’est pas une chose estrange, qu’un si petit
homme
m’ait empesché de subjuguer une si grande Isle ?
re, permets, je te prie, que je te fasse un conte. Il y eust jadis un
homme
, qui s’amusant à prendre des sauterelles, qu’il t
une Cigale, qu’il voulut tuer de mesme ; ce que voyant la Cigale, “ô
homme
”, luy dit-elle, “ne me donne point la mort : Je n
je te prie de ne me point faire mourir sans cause, car je ne suis pas
homme
qui veüille nuire à personne, et si l’on peut bla
Chambry 48 Ἀνὴρ <δηχθεὶς ὑπὸ μύρμηκος> καὶ Ἑρμῆς — L’
homme
mordu par une fourmi et Hermès. Ναῦν ποτε μετὰ
a 95. Un jour un vaisseau ayant coulé à fond avec ses passagers, un
homme
, témoin du naufrage, prétendait que les arrêts de
t : « Et maintenant tu n’admettras pas, toi, que les dieux jugent les
hommes
comme tu juges les fourmis ? » Ne blasphémez pas
Chambry 264 Ὄνον ἀγοράζων — L’
homme
qui achète un âne. Ὄνον τις ἀγοράσαι μέλλων ἐπ
ίοις ἂν ἥδηται τοῖς ἑταίροις. Codd. Pa 188 Pf 101 Mb 162 Me 128. Un
homme
qui avait dessein d’acheter un âne, le prit à l’e
rès du plus paresseux et du plus glouton. Comme il ne faisait rien, l’
homme
lui passa un licol, l’emmena et le rendit à son p
ye, qui est fort grande, je juge à peu prés qu’il faut que ce soit un
homme
». Discours sur la nonante-septiesme Fable.
us une trouppe de Soldats qu’on luy debittoit pour les plus vaillants
hommes
de la terre, et ceux-là estoient tous percez de c
de valeur il ne faut jamais donner des loüanges excessives à certains
hommes
, estant veritable que l’on ne voit point de si ma
es qualitez de l’esprit, de sorte qu’il arrive presque tous-jours aux
hommes
moyennement adroits et robustes, d’avoir un enten
souvent dépourveus de conduitte. D’où il s’ensuit qu’il est aisé à l’
homme
industrieux de les surmonter, et de rendre son es
nemy. En quoy Scanderbeg a merité plus de loüange que tous les autres
hommes
des siecles passez, et des nostres, puis qu’avec
nostres, puis qu’avec un Camp volant, qui n’a jamais passé dix mille
hommes
, il a perpetuellement battu les armées du grand S
veritez qu’Esope nous veut enseigner dans le combat du Tygre contre l’
homme
, à sçavoir que les plus meschants rencontrent bie
raison de l’appeller supercherie, qu’adresse loüable, et permise aux
hommes
valeureux.
Chambry 44 Ἄνδρες <δύο περὶ θεῶν ἐρίζοντες> - Les deux
hommes
qui disputent des dieux. Ἄνδρες δύο ἐμάχοντο τ
ς δεσπότας πείθει ὀργίλους εἶναι κατὰ τῶν ὑπηκόων. Cod. Ba 10. Deux
hommes
disputaient qui des deux dieux, Thésée ou Hercule
Chambry 58 Chambry 58.1 Ἄνθρωπος καὶ ἀλώπηξ — L’
homme
et le renard. Ἀλώπεκά τις ἐχθρὰν ἔχων ὡς βλάπ
ις βλάϐη γίνεται μεγάλη τοῖς δυσοργήτοις. Codd. Ba 9 Bb 6 Mg 23. Un
homme
avait de la rancune contre un renard qui lui caus
s de celui qui l’avait lancé. Or c’était le temps de la moisson, et l’
homme
suivait, en déplorant sa récolte perdue. Il faut
a ressemblance, Luy pensa devoir son salut. Un Daufin le prit pour un
homme
, Et sur son dos le fit asseoir, Si gravement qu’o
ssance. Nostre Magot prit pour ce coup Le nom d’un port pour un nom d’
homme
. De telles gens il est beaucoup, Qui prendroient
nd des eaux rien qu’une beste. Il l’y replonge, et va trouver Quelque
homme
afin de le sauver.
ussi blâmable que la lascheté. Ceste verité est si cognuë de tous les
hommes
, qu’ayant passé en proverbe parmy nous, elle cont
nes. En suitte dequoy, il faut que nous le considerions, en qualité d’
homme
officieux, et qui a dessein de faire quelque chos
chose pour le commerce du monde, comme ont fait autresfois plusieurs
hommes
extraordinaires, qui ont esté dans le perpetuel e
du Sage consideré selon soy mesme, mais plustost à l’egard des autres
hommes
. Car il est vray, que tous les Vertueux doivent e
nle par aucuns orages, et ne cede à pas une adversité. Mais quant aux
hommes
d’Estat, et d’affaires, desquels Platon a voulu p
r cela moins vertueux, ou moins resolu ? Pouvoit-on dire que ce grand
homme
eût fléchy sous l’apprehension d’une guerre, ou q
ire mesme enveloppé de ses propres ruynes. Sa cheute apprend donc aux
hommes
d’affaires à ne s’ahurter jamais contre un puissa
« tu peux aller aux estuves, si tu veux, car je n’y ay veu qu’un seul
homme
». Ces paroles obligerent Xanthus de s’y achemine
« ô menteur Esope, ne m’as tu pas asseuré que tu n’as veu ceans qu’un
homme
? » « Il est vray », respondit Esope, « et je le
ent par là. J’ay remarqué en mesme temps qu’il est survenu un certain
homme
, qui plus advisé que les autres, pour s’empescher
ailleurs, Pour ceste seule raison, j’ay dit que je n’avois veu qu’un
homme
aux estuves, comme faisant plus d’estat de celuy-
alte et des singes pour se distraire pendant la traversée. Or donc un
homme
qui naviguait avait avec lui un singe. Quand on a
singe comme les autres. Un dauphin l’aperçut, et, le prenant pour un
homme
, il se glissa sous lui, le soutint et le transpor
nnaissait aussi le Pirée. Le singe, croyant qu’il voulait parler d’un
homme
, dit que oui, et que c’était même un de ses intim
ge, le dauphin le plongea dans l’eau et le noya. Cette fable vise les
hommes
qui, ne connaissant pas la vérité, pensent en fai
t dessein de parler d’elles en Philosophe, et non pas en Poëte, ny en
homme
enflammé d’Amour et de colere, je ne leur donnera
et les organes qu’elle y rencontre, il arrive presque tousjours que l’
homme
surpasse la femme, et en grandeur de courage, et
eaucoup d’humide, et par consequent plus mol que la constitution de l’
homme
. Ce que tesmoignent assez leurs évacuations ordin
la longueur de leurs cheveux, que la Nature ne boucle point comme aux
hommes
, marque infaillible de moiteur, et non de vivacit
ecessité leur chaleur naturelle, et les rendre moins capables que les
hommes
de toutes les bonnes choses. Je ne veux pas toute
n’en excepte plusieurs de leur sexe, qui surpassent de bien loing les
hommes
mediocres, et égalent quelquesfois ceux qu’on est
rmeté, je les treuve un peu suspectes, et de beaucoup inferieures aux
hommes
. Car quant aux contes que l’on nous fait de Thisb
σεϐῶν ἐκ θεοῦ τιμωρία. Codd. Mb 175 Pf 110 Ma 128 Me 157 Mf 131. Un
homme
qui avait reçu un dépôt d’un ami projetait de l’e
ut de quarante ans, parfois même de trente », répondit-il. Dès lors l’
homme
jura le lendemain sans hésiter qu’il n’avait pas
pôt. Mais il tomba sur le Serment, qui l’emmena pour le précipiter. L’
homme
récrimina : « Tu m’as déclaré, dit-il, que tu ne
s », luy dit-il, « car je ne suis pas d’humeur à m’accommoder avec un
homme
qui se contre-dit ainsi en ses paroles ». Disco
L’action de ce Satyre nous advise de n’admettre à nostre table un
homme
double en paroles. Car c’est un glaive tranchant
le jour double à soy-mesme, et comment adjouster foy à la parole d’un
homme
qui n’en a point ? Si le plus aggreable fruict de
mettre somme sur somme, Quel avantage ils ont que n’ait pas un autre
homme
? Diogene là-bas est aussi riche qu’eux ; Et l’Av
t aussi riche qu’eux ; Et l’Avare icy haut, comme luy vit en gueux. L’
homme
au tresor caché qu’Esope nous propose, Servira d’
rien dire. Nostre Avare un beau jour ne trouva que le nid. Voilà mon
homme
aux pleurs ; il gémit, il soûpire, Il se tourment
nces. Aussi aprenons-nous dans les Histoires, que les plus excellents
hommes
de lettres ont esté maigres, et secs ; Tesmoin Ar
ils, comment pourroit s’exercer aux hautes et sublimes meditations un
homme
abruty dans l’oysiveté, qui ne s’étudie qu’à cont
mesme raison Jules Cesar souloit dire, qu’il n’apprehendoit point les
hommes
gras comme Crassus, mais bien les décharnez, et l
t derechef de son repos, pour le conduire aux plus belles actions, qu’
homme
de sa nation eût jamais executées. Mais je m’esga
ences, je fais voir insensiblement par ces Histoires, que les sçavans
hommes
sont capables des plus hautes entreprises, et de
de ses vêtements. Borée commença ; il souffla avec violence. Comme l’
homme
serrait sur lui son vêtement, il l’assaillit avec
rrait sur lui son vêtement, il l’assaillit avec plus de force. Mais l’
homme
incommodé encore davantage par le froid, prit un
le livra au Soleil. Celui-ci tout d’abord luisit modérément ; puis, l’
homme
ayant ôté son vêtement supplémentaire, le Soleil
lémentaire, le Soleil darda des rayons plus ardents, jusqu’à ce que l’
homme
, ne pouvant plus résister à la chaleur, ôta ses h
FABLE LX. De la Puce, et de l’
Homme
. Uu homme se sentant mordre par une puce ; « Qu
FABLE LX. De la Puce, et de l’Homme. Uu
homme
se sentant mordre par une puce ; « Qu’est-ce qui
pouvoit luy faire beaucoup de mal ; « Tu t’abuses », luy respondit l’
homme
en soubs-riant ; « et c’est pour cela mesme que j
mal. Ainsi le sage Phrygien a eu beaucoup de raison de faire dire à l’
homme
de ceste fable, que plus l’animal estoit petit, m
FABLE CXIII. Des Coqs, et de la Perdrix. Un
homme
ayant plusieurs Coqs en sa maison, achepta une Pe
uand ils considereront bien ce que c’est de l’un et de l’autre. Car l’
homme
ne doit pas estre mescontent quand il se void dan
ormité y peut-il avoir entre la condition d’un Vicieux, et celle d’un
homme
de bien ? l’un est mille fois le jour gesné du re
e, soit qu’on jette les yeux sur la future. Quelle raison aura donc l’
homme
de bien de se plaindre, si la raison luy fait cog
Mais quelle injure peut reçevoir le Vertueux ? Si c’est la honte des
hommes
, qu’il sçache que l’insolence du Médisant ne le p
la constance au nombre des choses heroïques). Prenons, dis-je, que l’
homme
de bien estant affronté par le Vicieux, en reçeus
-jours de l’opprobre, et fust sans cesse exposé à la risée des autres
hommes
; quel des-advantage est cela, pour entrer en par
ent de la divine et admirable patience ? Les voix et les opinions des
hommes
sont-elles quelque chose au prix des jugements de
y qui ay vescu jusqu’à maintenant en quelque consideration d’honneste
homme
? Si son outrage a semblé laid et hydeux dans son
agé se desesperast ? Quel si grand mal y a-t’il en une offence, qu’un
homme
bien Vertueux n’en puisse digerer d’avantage ? Ch
emment la mort, et il s’affligera pour la mauvaise action d’un simple
homme
? En quoy luy peut nuire un Ennemy, si la Vertu l
3 Pg 56. Hermès, voulant savoir en quelle estime il était parmi les
hommes
, se rendit, sous la figure d’un mortel, dans l’at
s messager de Zeus et dieu du gain, il était en haute estime chez les
hommes
. Aussi s’informa-t-il du prix. Le sculpteur répon
e donnerai celle-ci par-dessus le marché. » Cette fable convient à un
homme
vaniteux qui ne jouit d’aucune considération chez
Chambry 178 Chambry 178.1 Κυνόδηκτος — L’
homme
mordu par un chien. Δηχθείς τις ὑπὸ κυνὸς περ
ῖν παροξύνεται. Codd. Pa 62 Pb 64 Pc 31 Pe 31 Pg 41 Ph 31 Ma 45. Un
homme
mordu par un chien courait de tous côtés, chercha
chiens de la ville. » Pareillement, si vous flattez la méchanceté des
hommes
, vous les excitez à faire plus de mal encore.
e semble veritablement qu’Esope luy fait joüer icy le personnage d’un
homme
sage et consideré, plustost que d’un meschant ; e
la sottise des autres animaux, celle que commettent fort souvent les
hommes
, à sçavoir de donner les grandes charges aux mal
té de l’ame n’estoit pas encore en lustre, à cause de l’ignorance des
hommes
, et de leur raisonnement. Mais la revolution des
rps monstrueux, doüez d’un entendement extraordinaire. Toutesfois ces
hommes
n’avoient pas encore assez fait de progrés dans l
scheut donc aux plus forts d’oster la possession des choses aux beaux
hommes
, et de se faire Roys eux-mesmes, par une maniere
isé les autres, qui ne regnoient que par la beauté ; de façon que les
hommes
sages, c’est à dire, ceux qui parvindrent à une p
l’enquist de ce que l’Ours luy avoit dit à l’oreille : Mais ce pauvre
homme
ayant un juste sujet de le tancer ; « Il m’a cons
u monde. Sur quoy il seroit à propos de se priver de la compagnie des
hommes
, de peur d’y rencontrer de la Perfidie, car il es
celuy qu’il se vante d’aymer, Esope nous rapporte icy l’exemple d’un
homme
, qui abandonne son Amy dans le peril de la mort ;
exemple ne me semble donc pas estre la vraye peincture de ce que les
hommes
ont accoustumé de praticquer en nos jours. Car no
vis, une chose qui arrive rarement, et qui ne se trouve que parmy les
hommes
extraordinaires. Ces marques neantmoins sont cell
ontractée comme il faut. Car nous ne voyons pas arriver souvent qu’un
homme
de bien devot et religieux devienne profane, si s
mps anciens, le mensonge ne se rencontrait que chez un petit nombre d’
hommes
; maintenant il est chez tous, quoi qu’on entende
nde et quoi qu’on dise. » La vie devient mauvaise et pénible pour les
hommes
, lorsque le mensonge prévaut sur la vérité.
là, seroit de le chasser d’auprés de luy, et d’appeller à sa place un
homme
sincere et veritable. Que si le premier precepte
en public, et à la Vertu ? Quant à ce dernier poinct, il y a si peu d’
hommes
qui soient touchez d’une si juste et honneste con
s jugements, qui sont deux conditions capables d’empescher l’amitié d’
homme
à homme, et ne sont compatibles qu’avecque l’amit
nts, qui sont deux conditions capables d’empescher l’amitié d’homme à
homme
, et ne sont compatibles qu’avecque l’amitié de l’
itié d’homme à homme, et ne sont compatibles qu’avecque l’amitié de l’
homme
à Dieu ; au lieu que le Prince nous peut regarder
ns venus avec une intention libre de tout interest. Car l’esprit de l’
homme
se porte bien aisément de l’honneste et du delect
qui ne trompent point ; on y peut voir l’Image de la Verité, que les
hommes
vivants ne nous transmettent qu’à travers des rid
Bc 2. L’hirondelle engageait le rossignol à loger sous le toit des
hommes
et à vivre avec eux, comme elle-même. Le rossigno
voilà pourquoi j’habite les lieux déserts. » Cette fable montre que l’
homme
affligé par quelque coup de la fortune veut évite
n d’Esope. Chapitre J . Je sçay qu’il s’est trouvé plusieurs grands
hommes
, de qui la plume excellente s’est employée à nous
avoir reçeu beaucoup de profit en leur besoin. Doncques cét excellent
homme
, qui durant sa vie se proposa dans l’esprit l’ima
Car la Nature ayant fait naistre Esope d’un Esprit libre, la Loy des
hommes
livra son corps à la servitude. Elle ne pût toute
esme Fable. Le Vautour de ceste Fable imite la cruauté de certains
hommes
dénaturez, qui sous l’apparence d’une courtoisie
esses et des tesmoignages d’amitié. Quelle honte, ô bon Dieu, que des
hommes
créez sociables par la Nature, et susceptibles de
et jusqu’aux baisers en usage ; Tesmoin le plus execrable de tous les
hommes
, la perfidie duquel osa bien s’attaquer à Iesus C
par ces paroles. « Amy, pourquoy t’en es-tu venu trahir le Fils de l’
Homme
avec un baiser ? » Or ce ne sont pas seulement le
ray-je, sans que les cheveux me herissent sur la teste, que parmy les
hommes
il s’en est trouvé de si execrables, que de se vo
e chose à nous donner ? » « Nenny », respondit Esope. « Vilain bout d’
homme
», continüa Xanthus, « ne t’avois-je pas commandé
ine, ny point de Philosophie, qui par son moyen ne soit enseignée aux
hommes
. Par elle nous donnons et reçevons : Par elle on
te les mariages : on bastit les villes : on pourvoit à la seureté des
hommes
: Et pour le dire en un mot, par elle mesme nostr
mesme il nous pourroit estre proffitable d’ailleurs. Car encore que l’
homme
du monde qui a le plus d’habitude au vice, ne soi
é par un Meschant, ils s’adviserent de le faire dire au peuple par un
homme
de bien, comme ne voulant pas que la conservation
loüange à blasme, comme fist un ancien Philosophe, qui sçachant qu’un
homme
fort desbordé disoit tousjours du bien de luy ; «
Je laisse à part les Histoires, qui démonstrent la recognoissance des
hommes
envers les hommes, et combien il a valu à quelque
es Histoires, qui démonstrent la recognoissance des hommes envers les
hommes
, et combien il a valu à quelques-uns d’avoir esté
ve de ceste mesme recognoissance, qui ne me semble que trop commune d’
homme
à homme, puis qu’elle a passé jusques aux animaux
ste mesme recognoissance, qui ne me semble que trop commune d’homme à
homme
, puis qu’elle a passé jusques aux animaux. Car no
tant chacun une inscription, avec ces mots. Voicy le Lion hoste de l’
homme
, voicy l’homme, Medecin du Lion. Mais c’est asse
inscription, avec ces mots. Voicy le Lion hoste de l’homme, voicy l’
homme
, Medecin du Lion. Mais c’est assez prouvé par de
Pa 170 Pb 99 Pc 98 Pe 59 Pf 93 Pg 61 Mb 53 Me 120 Mj 110 Ca 128. Un
homme
, ayant fabriqué un Hermès de bois, l’apporta au m
jamais pressé de procurer ses bienfaits. » Cet apologue convient à un
homme
bassement intéressé et qui ne se soucie même pas
i je détourne les yeux de lui, c’est qu’au temps où j’étais parmi les
hommes
, je le voyais presque toujours acoquiné aux mécha
acoquiné aux méchants. » Cette fable pourrait se conter à propos d’un
homme
enrichi par la fortune, mais méchant de caractère
XVII. L’
Homme
entre deux âges, et ses deux Maistresses. Un h
XVII. L’Homme entre deux âges, et ses deux Maistresses. Un
homme
de moyen âge,
Et tirant sur le grison,
Jugea qu
VIII. L’
Homme
et l’Idole de bois. Certain Payen chez luy gar
n sou d’orage en quelque endroit S’amassoit d’une ou d’autre sorte, L’
homme
en avoit sa part, et sa bourse en souffroit. La p
Chambry 61 Chambry 61.1 Ἄνθρωπος καταθραύσας ἄγαλμα — L’
homme
qui a brisé une statue. Ἄνθρωπος δέ τις ξύλιν
έον ὠφεληθήσῃ. Codd. Lc 55 Lg 55 Ma 150 Md 20 Mh 13 Mi 55 Mm 20. Un
homme
avait un dieu de bois, et, comme il était pauvre,
aille. La tête du dieu s’étant soudain cassée, il en coula de l’or. L’
homme
le ramassa et s’écria : « Tu as l’esprit à rebour
nfaits. » Cette fable montre qu’on ne gagne rien à honorer un méchant
homme
, et qu’on en tire davantage en le frappant. C
Esope instruit Ennus, et luy donne des preceptes pour vivre en
homme
de bien. Chapitre XXVII. Ennus estant remis en
d’avecque ta femme, de peur qu’elle ne vueille faire essay d’un autre
homme
que de toy : Car les femmes tiennent cela de leur
eüe du chien donne du pain à son Maistre. Ne te repens jamais d’estre
homme
de bien. Chasse de ta maison le Médisant, et tien
rent l’un à l’autre : « Voilà un arbre qui est stérile et inutile à l’
homme
. » Le platane prenant la parole : « Ingrats, dit-
, vous me traitez d’inutile et de stérile. » Il en est ainsi chez les
hommes
: certains sont si malchanceux que, même en oblig
ων κήδεται. Codd. Pa 214 Pc 113. Jadis Prométhée, ayant façonné les
hommes
, suspendit à leur cou deux sacs, l’un qui renferm
andis qu’il suspendit l’autre par derrière. Il en est résulté que les
hommes
voient d’emblée les défauts d’autrui, mais n’aper
. Pa 147 Pb 150 Pg 99 Mb 104 Ca 100. Un brigand, ayant assassiné un
homme
sur une route, et se voyant poursuivi par ceux qu
ur moi que tu en as essuyé le sang. » Il arrive souvent ainsi que des
hommes
naturellement bons, quand ils se voient dénigrer
. Le Phaëton d’une voiture à foin Vid son Char embourbé. Le pauvre
homme
estoit loin De tout humain secours. C’estoit à la
aillou qui te nuit. Comble-moy cette orniere. As-tu fait ? Oüy, dit l’
homme
. Or bien je vas t’aider, dit la voix ; pren ton f
Chambry 46 Chambry 46.1 Ἀνὴρ ἀδύνατα ἐπαγγελλόμενος — L’
homme
qui promet l’impossible. Ἀνὴρ πένης νοσῶν καὶ
σιν. Codd. Pa 35 Pb 34 Pc 13 Pe 2 Pf 18 Ph 19 Ma 26 Me 18 Mf 18. Un
homme
pauvre était malade et mal en point. Comme les mé
lir pour que les dieux me le réclament ? » Cette fable montre que les
hommes
font facilement des promesses qu’ils n’ont pas l’
8 Lf 27 Lg 15 Md 45 Me 45 Mf 40 Mg 47 Mi 80 Mj 44 Ml 49 Mm 57. Deux
hommes
qui se haïssaient naviguaient sur le même vaissea
tempête étant survenue et le vaisseau étant sur le point de couler, l’
homme
qui était à la poupe demanda au pilote quelle par
t sombrer la première. « La proue, » dit le pilote. « Alors, reprit l’
homme
, la mort n’a rien de triste pour moi, si je dois
rtaient ; mais si cela leur était impossible, de se réfugier chez les
hommes
et de les supplier de ne pas recourir à l’effet d
èrent d’elle, la traitant de radoteuse. Alors elle se rendit chez les
hommes
et se présenta en suppliante. Ceux-ci lui firent
Il arriva ainsi que les autres oiseaux furent pris et mangés par les
hommes
, et que seule, l’hirondelle, leur protégée, nicha
nos amis, veu la grande tromperie qui se trouve d’ordinaire parmy les
hommes
, n’est ce pas une espece de manie d’en attendre d
e de ne nous souvenir plus du sujet que nous pouvons avoir donné à un
homme
, de se plaindre de nous ? Si nous avons eu assez
iracle se rencontre à nostre faveur. Mais quand mesme il y auroit des
hommes
assez heroïques pour une semblable action, nous n
n belle humeur,
Un domestique accourt, l’avertit qu’à la porte
Deux
hommes
demandoient à le voir promptement.
Il sort de ta
e table, et la cohorte
N’en perd pas un seul coup de dent.
Ces deux
hommes
estoient les gemeaux de l’éloge.
Tous deux luy r
cun cria miracle ; on doubla le salaire
Que meritoient les vers d’un
homme
aimé des Dieux.
Il n’estoit fils de bonne mere
lle y est moins accoûtumée. Ceste Allegorie sert d’un bel exemple à l’
homme
faineant et voluptueux ; Car d’avoir employé pres
inquietude necessiteuse, et abandonnez au mespris de tous les autres
hommes
? Ce sont asseurément des miseres qu’une personne
y d’une pauvreté si grande, qu’il estoit reduit à la mercy des autres
hommes
, pour trouver du pain, et ne mangeoit que ce qui
voir une malheureuse retraicte pour se loger. Voylà l’exemple de deux
hommes
, qui ont eu l’esprit assez fort pour souffrir en
ui nous fait tomber de la vie paresseuse à la penible, ces excellents
hommes
n’y trouverent point ceste difficulté. Car ils pa
t qu’ils ne soient affranchis, qu’à cause du general consentement des
hommes
. Mais au défaut d’une profession saincte et Chres
buë, celle-cy l’impute à legereté, donnant à entendre par là, que les
hommes
qui vont dans le grand air, c’est à dire qui se j
pas. Car c’est une maxime reçeuë parmy tous les gents d’esprit, que l’
homme
qui ne desire point une chose, n’est pas moins he
se plaindre ; En cela semblable à la pluspart des Courtisans, et des
hommes
intemperez, qui clabaudent sans fin contre les Gr
e l’autre. Ce que mesme ne des-advoüeront pas les Courtisants, ny les
hommes
engagez dans les plus importantes affaires d’un E
pour dire au vray leurs sentiments. Aussi voyons nous que les grands
hommes
, qui ont pris le plus de part aux choses importan
re agreablement, ou plustost par un caprice ordinaire aux esprits des
hommes
, qui est de n’estre jamais satisfaits de leur pro
onc point quelle peut estre la cause du mescontentement de ces grands
hommes
. Mais je sçay bien qu’ils envient, ou qu’ils feig
Et Jesus-Christ mesme, quoy qu’il fust Dieu, et le plus parfaict des
hommes
tout ensemble, n’a pas laissé de déferer au Comma
i en abuse trop imprudemment, et que les richesses sont mal deües à l’
homme
qui en est prodigue, ou qui n’en fait part à pers
n fait part à personne. Or c’est perdre les principaux avantages de l’
homme
, que de rechercher la servitude. Car, comme les C
es Chrestiens et les Payens mesme l’asseurent, ce qui fait differer l’
homme
des animaux, et qui luy donne de l’avantage par d
ir ses propres pensées, et cesse par consequent d’estre veritablement
homme
. De plus, encore que le desbordement des Vicieux,
égalité naturelle, si est-ce que de rendre la disproportion entre les
hommes
plus grande qu’ils ne l’ont faite, on ne peut nie
chaisnes, pourveu qu’elles soient dorées ; Je responds à cela, qu’un
homme
libre, qui a les choses necessaires, se fait tort
plusieurs choses, semblables aux consequences et au raisonnement des
hommes
. Il y a quantité d’histoires et de preuves à prod
lu servir de l’introduction des bestes, pour apprendre la sagesse aux
hommes
. Ceux qui ont creu l’Esprit des Brutes capable de
le moins sans qu’ils raisonnent, pour n’estre pas si relevés que les
hommes
. C’est donc au seul instinct naturel que toutes c
de son Maistre, et faisoit beaucoup de choses de celles que font les
hommes
, voire mesme jusques là que d’avoir sçeu écrire c
des Elephants, qui les font semblables non seulement à l’esprit de l’
homme
, mais encore à son naturel, comme, l’amour des fe
moin le Chien du Poëte Hesiode, qui demeura prés du corps de ce grand
homme
, jusques à ce que des survenants le mirent en ter
lus admirable, se raconte d’un autre Chien, qui fit un duel contre un
homme
, pour prouver corps à corps l’assassinat de son M
ée. On dit que nostre Esope estoit de ceste opinion, et qu’il étoit l’
homme
de son temps qui sçavoit le mieux expliquer les v
dirons avec les Chrestiens, et avec les Peripateticiens, que le seul
homme
est capable de discourir, et que toutes les actio
ceste verité il ne faut que se remettre en memoire la définition de l’
homme
; Car il doit estre en quelque chose semblable, e
nerallement avoüé par toutes les Escolles, nous voyons bien en quoy l’
homme
convient avec tous les autres corps de la nature,
ue les bestes, à sçavoir en l’Animalité. Il est donc bien de dire ; l’
homme
est un Animal, puis que l’estre Animal le specifi
oses qui ne sont point vivantes. Or n’est-ce pas assez pour définir l’
homme
, de dire qu’il est un Animal ; autrement nous pou
ellement que c’est une chose bonne et veritable en la définition de l’
homme
de l’appeller un Animal raisonnable, ce qui en ex
est l’instrument de la cognoissance ; le discours donc appartient à l’
homme
, et non pas aux autres Animaux. Cela se pourroit
s parties, dont les Animaux sont entierement dépourveus. Il n’y a nul
homme
, quel qu’il soit, qui ne se rende tres-suffisant
ntenir en vie et en liberté, comme il se remarque tous les jours en l’
homme
, qui de sa nature est raisonnable. Cela estant, p
e estant excellente en tous les deux, ils se forment, l’un à plaire l’
homme
, l’autre à imiter ses actions, qui est plustost l
corce de plusieurs Fables ou fictions, affin de sucrer la pillule aux
hommes
foibles, et leur faire gouster la sincerité de se
is elle differe de cét ouvrage, en ce qu’elle ne met en avant que des
hommes
et des Dieux, au lieu que ce genre d’escrire y me
consequence, qu’il avoit imaginee. Par où, sans doute, cét excellent
homme
nous veut apprendre, que la Prudence sans la Forc
ce, et aux Republiques à se maintenir en liberté. Avec elle jamais un
homme
n’a esté des-honoré pour un longtemps, ny un Esta
olé par eux, les pria de le relâcher, alléguant qu’il était utile aux
hommes
, en les éveillant la nuit pour leurs travaux. « R
Raison de plus pour te tuer, s’écrièrent-ils ; car, en éveillant les
hommes
, tu nous empêches de voler. » Cette fable fait vo
γέλωτα ὀφλισκάνουσιν. Codd. Pa 181 Pb 178 Pg 116 Mb 154 Ca 135. Un
homme
, ayant mis une statue de dieu sur le dos d’un âne
vre cervelle ! il ne manquait plus que cela, de voir un âne adoré des
hommes
. » Cette fable montre que ceux qui font vanité de
XVIII. La Chate metamorphosée en Femme. Un
homme
cherissoit éperdument sa Chate ; Il la trouvoit m
Qui miauloit d’un ton fort doux. Il estoit plus fou que les foux. Cet
Homme
donc par prieres, par larmes, Par sortileges et p
lut donner à souper, et l’amena pour cét effect au Cellier d’un riche
homme
, où il y avoit quantité de viandes, l’invitant à
’arriver, il leur conta ceste fable. « Escoutez moy », leur dit-il, «
hommes
Delphiens. Il y avoit une fois un Liévre, qui se
léchir en façon quelconque, il se mit à leur faire cét autre conte. «
Hommes
cruels et meurtriers », reprit-il, « donnez-vous
nt pas des gens de courage et d’honneur qui me font mourir ; mais des
hommes
de peu, et qui ne peuvent estre pires qu’ils sont
ipiter, il leur raconta ceste autre fable. « Il advint un jour, qu’un
homme
envoya sa femme aux champs, pource qu’estant amou
ramide. Depuis, les principaux d’entre les Grecs, et les plus sçavans
hommes
de ce temps-là, estans advertis de la fin tragiqu
qui vit constamment sur la mer. On dit que, pour se garder contre les
hommes
qui le chassent, il niche dans les rochers du riv
, pour y trouver encore plus de perfidie ! » C’est ainsi que certains
hommes
, qui se tiennent en garde contre leurs ennemis, t
il la tuait, elle s’écria : « Malheureuse que je suis ! en fuyant les
hommes
, je me suis jetée dans les pattes d’une bête féro
me suis jetée dans les pattes d’une bête féroce. » Ainsi parfois les
hommes
, par crainte d’un moindre danger, se jettent dans
Ca 163 Cf 109 La 126 Lb 116 Le 116 Lf 126 Mg 140 Mj 137 Ml 141. Un
homme
riche avait deux filles. L’une d’elles étant mort
oyables : elles les font pour de l’argent. » C’est ainsi que certains
hommes
, poussés par l’intérêt, n’hésitent pas à trafique
Chambry 60 Chambry 60.1 Ἄνθρωπος καὶ σάτυρος — L’
homme
et le satyre. Ἄνθρωπόν ποτε λέγεται πρὸς σάτυ
αν ὧν ἀμφίϐολός ἐστιν ἡ διάθεσις. Codd. Pb 35 Pa 36 Ma 27. Jadis un
homme
avait fait, dit-on, un pacte d’amitié avec un sat
e d’amitié avec un satyre. L’hiver étant venu et avec lui le froid, l’
homme
portait ses mains à sa bouche et soufflait dessus
id. Après, on leur servit à manger. Comme le mets était très chaud, l’
homme
le prenant par petits morceaux, les approchait de
r toutes les inductions des choses crées ; par la commune opinion des
hommes
, par les proverbes, et par les raisons. Car l’on
e chose commode à la nature du monde, et particulierement à celle des
hommes
. Que si l’on m’objecte qu’il y a certaines qualit
Je dis donc, que l’estat de la richesse immoderée est pernicieux à l’
homme
, autant qu’une chose le peut estre, c’est à dire,
u plus haut poinct où puisse arriver ceste Science dans l’opinion des
hommes
. Estant donc vray, et par nos maximes Chrestienne
e fait prendre à dédain tout ce qui est au dessous d’elle, et que les
hommes
puissants ne rendent de l’honneur aux autres, qu’
là ceste induction, et viendray à quelques exemples. Les plus riches
hommes
de l’Antiquité doivent estre considerez, ou comme
. Or ces deux sortes d’inconvenients sont beaucoup plus frequents à l’
homme
riche qu’au pauvre, et par consequent la richesse
stoires presentes, et sur les passées, où nous ne verrons guere qu’un
homme
extrémement riche, ou Ambitieux, soit venu jusque
uittant la compagnie de tous les autres Oyseaux, rechercha celle de l’
homme
, avec qui elle fit amitié, d’où vient qu’elle dem
oit de toutes ensemble, c’est tousjours un dangereux effect parmy les
hommes
, et qui ne leur laisse pour tout remede que ces p
changea de party contre leur esperance ; Et se tournant du costé de l’
homme
, elle y trouva plus de satisfaction qu’avec ses p
ocher, sinon qu’il étoit un importun, qui par son chant éveilloit les
hommes
, et les empeschoit de reposer. « Ce que j’en fais
sont nullement exempts, non plus que luy. Car comme il n’est point d’
homme
si vertueux dans le monde, en la vie duquel il n’
etendent des recompenses, et devant qui finallement la difference des
hommes
ne se fait que par les Vertus, ou par les Vices q
oire des plus gentilles, Et qui pourra plaire au Lecteur. Un certain
homme
avoit trois filles, Toutes trois de contraire hum
humeur. Une beuveuse, une coquette, La troisiéme avare parfaite. Cet
Homme
par son Testament Selon les Loix municipales, Leu
soit le Testament. Le peuple s’étonna comme il se pouvoit faire Qu’un
homme
seul eust plus de sens Qu’une multitude de gens.
de la jalousie contre le corbeau, parce qu’il donne des présages aux
hommes
, qu’il leur annonce l’avenir et que pour cette ra
eille, ses cris ne donnent pas de présage. » Il en est ainsi chez les
hommes
: ceux qui rivalisent avec de plus forts qu’eux,
arquait, et, à l’occasion, traversait la mer pour aller voir d’autres
hommes
; personne ne prenait plus souci des vents ni des
s toute la journée. — C’est pour cela, répondit le Printemps, que les
hommes
ont plaisir à être délivrés de ta présence. De mo
Prince, se déguise quelquesfois en Ange de lumiere, pour seduire les
hommes
, il arrive tout de mesme que les meschans se couv
r dans leurs pieges ceux qu’ils y ont une fois tenus. Mais qui sera l’
homme
si ennemy de soy-mesme, que se fier à leurs impos
FABLE LXXIV. De l’
Homme
, et d’une Idole. Un Homme avoit en sa maison un
FABLE LXXIV. De l’Homme, et d’une Idole. Un
Homme
avoit en sa maison une Idole de bois, qu’il pria
des sept Sages, auroit-il religieusement introduit en ceste Fable un
homme
si peu respectueux envers son Dieu, que de le met
chants ? Ne voyons nous pas multiplier en peu d’années l’heritage des
hommes
injustes, voire mesme s’accroistre jusques à une
ce qui est indifferent, comme les charges, et les richesses. Car les
hommes
, au lieu de ne s’appliquer qu’à la juste loüange
l’Avaricieux et le Poltron. Ainsi loüons-nous dans les compagnies un
homme
de belle humeur, ou, si vous voulez, qui est Face
n Melancholique, ou un Estourdy. De là s’est ensuivy que les premiers
hommes
d’entre les Sages ayant condamné ce qui leur semb
et loüables des actions sanguinaires et forcenées. En un mot, plus un
homme
en a fait mourir d’autres, et plus on l’estime di
FABLE LXXXIII. D’un
Homme
qui avoit deux femmes. En la belle saison du Pr
qui avoit deux femmes. En la belle saison du Printemps, un certain
homme
eslevé dans les delices, et qui n’estoit ny trop
les rides et les cheveux gris, ce n’est pas asseurément le fait d’un
homme
bien avisé, puis qu’il est presque impossible qu’
autant ou plus qu’avant la Nopce, ô la honteuse condition d’un pauvre
homme
! ô exercice indigne de la sagesse que doivent av
r, qu’un Vieillard assotté prés d’un enfant, ou si vous voulez, qu’un
homme
qui devroit donner des Loix aux Republiques, en r
ne soit, considerez un peu, je vous prie, avec quelle bien-seance un
homme
avancé en âge se peut reduire à complaire et à ca
Serf ? Veut-il que les livres parlent de luy, tout de mesme que d’un
homme
bien fort passionné, et comme disoit Monsieur de
es. Je veux dire par là, que puis-qu’il est vray que tant d’excellens
hommes
ont fait l’Amour sur le declin de leur âge, et qu
decin, je viens à une raison plus delicate pour prouver la misere des
hommes
âgez, quand ils se rendent amoureux de telles fem
ρῆ τῶν πραγμάτων καταπραΰνει. Codd. Pa 205 Pb 200 Ma 130 Mb 182. Un
homme
riche vint demeurer près d’un tanneur. Comme il n
mme leur débat se renouvelait sans cesse, il advint à la longue que l’
homme
riche s’habitua à l’odeur et cessa d’importuner l
courageux Oyseau de Jupiter instruit aujourd’huy par son exemple, les
hommes
, qui avec trop de franchise et de simplicité, se
rencontrent à la fin leur accommodement dans les fatigues des autres
hommes
, avec lesquels ils ont fait une amitié de dessein
de l’interest avec la vertu ? D’ailleurs, comment pourra travailler l’
homme
interessé, pour le contentement de celuy qu’il ay
aux autres pour souffrir patiemment leur oppression. Premierement les
hommes
puissants et injurieux se peuvent representer qu’
ource qu’elle ne contient aucune difficulté. Quel honneur est-ce à un
homme
riche et bien qualifié, de venir à bout d’un peti
p qu’on luy porte ? Telles et autres meditations peuvent rappeller un
homme
de l’injustice, et le rendre non seulement moins
cheute. L’exemple et la raison sont en cela joincts ensemble. Car les
hommes
peuvent déchoir de leur fortune, ou par leur prop
z qu’ils suscitent à l’encontre d’eux, estant bien plus ordinaire aux
hommes
de murmurer contre ceux qui changent de condition
pement, elle leur est, sans comparaison, beaucoup plus commune qu’aux
hommes
de condition, veu qu’il est presque asseuré, qu’a
ils ne tiennent rien. On les descouvre aussi tost ; et n’est point d’
homme
de courage qui n’ait pitié de leur valeur pretend
, à cause que l’exercice de la Vertu n’est pas sujet à la censure des
hommes
, mais à celle de Dieu : Son espreuve se fait au C
trois fois, pour publier sa condemnation, et des-abuser luy-mesme les
hommes
de l’opinion qu’ils avoient de sa saincteté.
Maistre on avoit en grande reverence la memoire et la vertu d’un tel
homme
, et qu’il estoit reputé parmy les autres nations
es en ce jugement que tu fais de Brasidas : Je m’asseure qu’il estoit
homme
de bien, mais je sçay aussi que Sparthe en avoit
y interessé de l’amour propre, à la maniere des autres femmes, et des
hommes
mesmes, qui trouvent seulement loüable et beau ce
t des Presomptueux, ou taxer generallement l’Orgueil et la Vanité des
hommes
, qui cherchent à se rendre immortels par des Bast
ssons là leurs foiblesses, comme indignes de la censure d’un honneste
homme
; et venons à faire une plus haute application de
n l’entreprise du Mont Athlas, à qui lon vouloit donner la forme d’un
homme
, en la separation de l’Isthme de Corinthe, et en
ns doute, celuy qui par un excés d’Ambition met dix-huict cents mille
hommes
sur pied, et n’aboutit qu’à la desfaicte de son A
luy respondit Junon, les Dieux ont differemment partagé les dons aux
hommes
; le Rossignol te surmonte à chanter, et tu le su
ct, nous n’estions pas ce que nous sommes. Or ne croy-je pas qu’aucun
homme
raisonnable voulust contre-dire cette verité : au
ne s’y trompera guere, ce me semble. Car il se void d’ordinaire qu’un
homme
extrémement laid, sera doüé d’un esprit excellent
autre avantage plus considerable. Ce qui doit asseurément obliger les
hommes
, non seulement à ne point mespriser ceux qui semb
icité. Car à foüiller dans l’obscurité des affaires, il n’y a point d’
homme
si aveugle à qui l’on oppose une finesse, qui ne
toit passée en Proverbe : de sorte que pour encherir la perfidie d’un
homme
, on luy reprochoit d’avoir une foy Punique, c’est
e. Y eut il jamais des gents si fideles que les Lacedemoniens, ny des
hommes
si fallacieux que les Cretois ? et neantmoins les
ations. Maintenant pour ce qui est de la subsistance particuliere des
hommes
, où trouvera t’on des Politiques qui ayent vescu
nt presque tous que par les pilleries. L’on en peut dire de mesme des
hommes
d’affaires, parmy lesquels je veux croire qu’il y
es et leurs usures. Bref, il est presque asseuré, qu’aussi-tost qu’un
homme
a fait un excessif amas de richesses, la mauvaise
e de ce mal, l’on cognoistra que tels Voleurs, sur qui la justice des
hommes
s’exerce, ne tombent d’ordinaire en ceste disgrac
s contre un peché si ravallé, et si loin des infirmitez d’un honneste
homme
.
e, il se tint debout devant les Samiens, qui bien estonnez de voir un
homme
de ceste mine, s’en rioient ouvertement, et disoi
n rioient ouvertement, et disoient tout haut. « Vrayment voila un bel
homme
, pour nous expliquer le Prodige, dont nous sommes
assemblée il eust estendu la main, et obtenu silence des assistans, «
Hommes
Samiens », dit-il, « d’où vient que ma mine vous
st un subjet de raillerie ? sçavez-vous pas que c’est à l’esprit de l’
homme
, qu’il faut s’arrester, et non pas à son visage,
au, qui est une marque de puissance, et l’a laissé choir au sein d’un
homme
de servile condition, signifie que parmy les Roys
Ce qu’Esope ayant appris, et s’estant presenté devant l’assemblée, «
Hommes
Samiens », dit-il, « je tiens à singuliere faveur
γησαν. » Cod. Pe 38. Diogène, le philosophe cynique, insulté par un
homme
qui était chauve, répliqua : « Ce n’est pas moi q
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