/ 88
1 (1180) Fables « Marie de France, n° 100. Le vieillard et le chevalier » p. 691
aveit. E li vielz hum li respuneit quë en la tere voist* ester u tute gent le veulent amer. « E si jeo », fet il, « ne la tr
Cil [li] respundi par grant sens : « Va la ester e si me crei, u tute gent eient poür de tei. » —  « E si jeo tere ne puis t
tute gent eient poür de tei. » —  « E si jeo tere ne puis trover u la gent me veulent duter ? » —  « Va la u nul hummes ne v
2 (1180) Fables « Marie de France, n° 41. Le riche et les serfs » p. 
e parloënt ; si estreitement cunseiloënt cum s’il fussent entre grant gent . Vers eus turna delivrement. Demanda lur pur quel
funt suvent li nunsavant ; de teu chose mustrent semblant, pur autre gent suzvezïer, que lur ne peot aver mester.
3 (1570) Cento favole morali « CENTO FAVOLE MORALI. raccolte, et trattate in varie maniere di versi da m. gio. mario verdizoti. — [64.]. DELL’ASINO, E DEL CINGHIALE. » p. 484
Di cor gentile, e di virtute adorno :     E freni l’ira con la bassa gente ,     Che talhora gli mova ingiuria, e scorno :
  La sua virtute, e la sua gloria oscura. Non mostrar tuo valor con gente vile.
4 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXXI. Du Geay. »
que de passer pour Camarade avec eux. Combien voit-on aujourd’huy de gents , qui poussez d’une aveugle presomption, se jette
dans des estoffes empruntées. Bref, ils frequentent incessamment des gents de haute condition, sans leur vouloir ceder en au
out à fait de jugement en la conduitte de leur vie. Il n’est point de gents relevez, ny d’autres, qui ne leur donnent un coup
rmer ceste verité par des Histoires. La Cour n’est que trop pleine de gents de ceste sorte. Nous voyons tous les jours le com
dégager de ces pratiques. Car la confusion qui suit les pompes de ces gents -là, est partagée à ceux qui les ont causées, ou q
5 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre troisiéme. — IV. Les Grenoüilles qui demandent un Roy. » p. 44
ut pacifique :
 Ce Roy fit toutefois un tel bruit en tombant,
 Que la gent marécageuse,
 Gent fort sotte et fort peureuse,

Roy fit toutefois un tel bruit en tombant,
 Que la gent marécageuse,
 Gent fort sotte et fort peureuse,
 S’alla cacher sous
6 (1180) Fables « Marie de France, n° 87. Les deux loups » p. 676
! » — « Jeo te sai », fet il, « bien mustrer. Veez la cel champ* u la gent sïent, u lur garbes cuillent e lïent. Alums [i] e
s nus dient. Nostre bienfet ne vaut nïent plus que li maus vers ceste gent . Hastivement al bois alums, seüms si cum nus sulï
7 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre troisiéme. — VI. L’Aigle, la Laye, et la Chate. » p. 488
as d’irruption.
 La faim détruisit tout : il ne resta personne
 De la gent Marcassine et de la gent Aiglonne,
 Qui n’allast
détruisit tout : il ne resta personne
 De la gent Marcassine et de la gent Aiglonne,
 Qui n’allast de vie à trépas ;
 Grand
8 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXVI. Du Chévreau, et du Loup. »
traire, il n’est rien de si hazardeux, que les entreprises des jeunes gents , qui ne daignent suyvre les advis des hommes sage
elque disposition. Ce qui arrive, comme dit Aristote, plus aux jeunes gents qu’aux autres, pour la chaleur de leur sang, qui
vons-nous pas croire, que le sens et l’experience manquant aux jeunes gents , Dieu les abandonne jusques là que de ne leur rie
9 (1180) Fables « Marie de France, n° 55. La prière stupide d’un paysan » p. 666
ceste essample volt retreire chescun deit tele priere feire quë a la gent seit pleisable e [qui] a Deu seit acceptable.
10 (1180) Fables « Marie de France, n° 66. L’autour et le rossignol » p. 
plus bel ; ceo seivent tuit cist autre oisel. » Autresi vet de mainte gent  : ne püent pas seürement la u il dutent, bien par
11 (1180) Fables « Marie de France, n° 38. La puce et le chameau » p. 
ele fust sur lui ne que ele li fesist nul ennui. Issi vet de la povre gent  : si as riches unt aprismement, forment les cuide
12 (1180) Fables « Marie de France, n° 86. Le milan malade » p. 324
eiz as suillé sun ni e sur ses oiseus esmeulti. » Issi est de la fole gent  : la u il unt mesfet suvent, veulent aler merci c
13 (1570) Cento favole morali « CENTO FAVOLE MORALI. raccolte, et trattate in varie maniere di versi da m. gio. mario verdizoti. — [44.]. DEL SERPENTE, ET GIOVE. » p. 198
Anzi sempre calcato era da ognuno,     E tolto a scherno da l’humana gente  : E con Giove si dolse, che innocente     Esse
14 (1180) Fables « Marie de France, n° 59. Le loup et le corbeau » p. 670
mal ne crent il de nule rien. Si jeo i seïsse, jeo sai bien que tute gent me hüereient ; de tutes parz m’escriereient que j
15 (1570) Cento favole morali « CENTO FAVOLE MORALI. raccolte, et trattate in varie maniere di versi da m. gio. mario verdizoti. — [74.]. DEL GALLO, E ’L GIOIELLO. » p. 503
to poco utile apporta     Questa ventura, che mi viene in mano. La gente , che ti compra, e al collo porta,     Potria pre
16 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XIII. Du Corbeau, et du Renard. »
L’impertinente vanité du Corbeau sert d’exemple à une infinité de gents , qui se laissent miserablement affiner aux Flatte
disproportion trouvera-t’il du miroir fidele à l’artificiel ? Car ces gents -là ne se contentent pas, en clabaudant aux oreill
is je ne m’estonne pas si fort des extravagantes flatteries de telles gents , comme de la stupidité de celuy qui les reçoit. C
égalité necessaire entre les amis ; dans les inclinations des petites gents n’y a t’il pas la mesme difficulté de s’eslever j
17 (1180) Fables « Marie de France, n° 1. Le coq et la pierre précieuse » p. 503
é n’ai de tei, ja nule honur n’averas de mei. » Autresi est de meinte gent , se tut ne* veit a lur talent, cume del cok et de
18 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXVII. Du Laboureur, et de la Cigongne. »
nullement s’excuser de leur imprudence. Car s’ils sont veritablement gents de probité, il faut de necessité conclure, qu’il
’entrée en ses murailles au Cheval de bois, remply d’une multitude de gents de guerre, en suitte dequoy ils se fussent rendus
esprouver auparavant que s’apprivoiser avec eux, et les renvoyer aux gents d’âge et de profonde sagesse, pour lesquels je n’
19 (1180) Fables « Marie de France, n° 27. L’homme et ses membres » p. 130
fet a sun seignur, ne li sire tut ensement, pur qu’il voille hunir sa gent  ; si l’un a l’autrë est failliz, ambur en erent m
20 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LX. De la Puce, et de l’Homme. »
desespoir en quelque façon. Or est-il que les foibles et les petites gents me semblent entierement despourveus d’appuy, pour
étourner des meschantes actions, pource qu’en leur mort il y a peu de gents interessez, et que l’execution de leur arrest est
21 (1180) Fables « Marie de France, n° 28. Le singe et le renard » p. 533
ma cüe quë est granz në aleverez voz enfanz n’en autre regnéd n’entre gent — jeo vus di bien apertement –, mes que ele fust
22 (1180) Fables « Marie de France, n° 89. Le loup et la chèvre » p. 572
que hum ne deie mal cunseil creire ne mençunge tenir pur veire. Tute gent seivent cunseiller ; mes tuz cunseilz n’unt pas m
23 (1570) Cento favole morali « CENTO FAVOLE MORALI. raccolte, et trattate in varie maniere di versi da m. gio. mario verdizoti. — [48.]. DELL’ASINO, CHE PORTAVA IL SIMOLACRO. » p. 182
adron seco trahea, Mentre passava per diverse vie Era inchinato da la gente tutta, Che con divotion s’humiliava Del nume vano
24 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XX. Des Colombes, et du Faucon leur Roy. »
qui eslisent un Chef, n’estant pas croyable que plusieurs Justes, ou gents de bien, qui logeroient ensemble dans une Isle de
rvation de ce qui est honneste et vertueux. D’où il s’ensuit, que les gents de bien n’auroient jamais besoin de Maistre, s’il
d par ses horribles cruautez il faillist à rendre sa Ville deserte de gents de bien, et la peupla presque toute d’assassins.
25 (1180) Fables « Marie de France, n° 13. Le corbeau et le renard » p. 124
bien a gré servir ; le lur despendent folement pur faus losenge de la gent .
26 (1180) Fables « Marie de France, n° 25. La femme qui fit pendre son mari » p. 388
[il] cunseil trover cum il se puisse deliverer ; kar sceü ert de mute gent qu’il le teneit pur sun parent. Al cimiterie vet
27 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre deuxiéme. — II. Conseil tenu par les Rats. » p. 613
ouvoit à manger que le quart de son sou ; Et Rodilard passoit chez la gent miserable, Non pour un Chat, mais pour un Diable.
28 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre deuxiéme. — V. La Chauvesouris et les deux Belettes. » p. 172
à l’Auteur de l’Univers, Je suis Oyseau ; voyez mes aisles : Vive la gent qui fend les airs. Sa raison plut et sembla bonne
29 (1180) Fables « Marie de France, n° 35. L’âne et le lion » p. 151
de l’orguillus felun, que par manace e par tençun e espoënte la fole gent e quide bien a escïent que nuls nel deie cuntrest
30 (1180) Fables « Marie de France, n° 69. Le renard et l’ourse » p. 
est bien avis que lur parole est en tel pris cum li engins de meinte gent , que par cunsel venquent suvent.
31 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXVIII. Du Chien envieux, et du Bœuf. »
y de profit. Car elle est si laide, et si infame de soy, que tous les gents de bien l’ont en horreur, et n’est pas jusques au
t, lors qu’ils establirent des jeux publics, pour émouvoir les jeunes gents aux belles actions, par une honneste jalousie de
32 (1570) Cento favole morali « CENTO FAVOLE MORALI. raccolte, et trattate in varie maniere di versi da m. gio. mario verdizoti. — A I LETTORI. DEL PADRE, E DEL FIGLIUOLO, che menavan l’asino. » p. 721
ché così è ben dovuto. Ché così cesserà tanto bisbiglio     De la gente , che passa, e che mi vede     Di tua salute have
uel, ch’ei gli dice, e ’l meglio crede. Ma così andando trovan nova gente ,     Che biasma, che quel giovine a cavallo    
33 (1180) Fables « Marie de France, n° 15. L’âne qui veut jouer avec son maître » p. 91
ine vient a sa stable. Saveir poüm par ceste fable la manere de ceste gent – mut le* poet [hoem] veer sovent – que tant se v
34 (1180) Fables « Marie de France, n° 44. La femme et son amant » p. 661
nus devise que [mult] meuz vaut sen e quointise e plus aïde a meinte gent que sis aveirs ne si parent.
35 (1180) Fables « Marie de France, n° 48. Le voleur et la sorcière » p. 662
i quei tu feras, ja par mei cunseil n’averas ! » Pur ceo chastie tute gent qu’il ne creient, Deus le defent, en augure n’en
36 (1180) Fables « Marie de France, n° 60. Le coq et le renard » p. 
r muz beaus diz. « Sire », fet il, « mut te vei bel, unc[es] ne vi si gent oisel ; clere voiz as sur tute rien : fors tun pe
37 (1570) Cento favole morali « CENTO FAVOLE MORALI. raccolte, et trattate in varie maniere di versi da m. gio. mario verdizoti. — [19.]. DELLA VOLPE, ET DEL RICCIO. » p. 427
poco in vita     Di spatio, che dal ciel sento lasciarmi. Così la gente tal esempio invita     A tolerar il suo tiranno
38 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXXIII. D’un Homme qui avoit deux femmes. »
e s’il faut aller plus avant, et donner à la satisfaction des vielles gents , qu’ils ne soient ny trompez de leurs femmes, ny
vre homme ! ô exercice indigne de la sagesse que doivent avoir telles gents  ! N’est-ce pas une belle chose à voir, qu’un Viei
ngement violente, et juger comme cela pour nostre regard ; Que si des gents si habiles en ont senti les atteintes à leur domm
ages contractez entre differentes personnes, et à divertir les jeunes gents à leur tour, de rechercher des femmes âgées. Pour
nflamme que par la beauté. Toute l’excuse qui reste doncques à telles gents , s’ils veulent parler veritablement, c’est de dir
39 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LV. Du Vautour, et des autres Oyseaux. »
peut appeller proprement un crime contre nature, et insupportable aux gents de bien, c’est l’infame profanation des caresses
r leur partie dans les amoureux accouplements. Il se trouve mesme des gents qui recherchent pour cela des finesses extraordin
40 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE C. Du Pescheur, et d’un petit Poisson. »
t immortelles, c’est à dire pour la possession du Ciel. Il y a peu de gents qui vueillent accepter le perdurable repos, qu’on
prendriez avecque supercherie, qui est une chose execrable parmy les gents de courage ? Combien en voyons-nous tous les jour
d’en estre extrémement digne. Voyez dans la poussiere une infinité de gents , dont la gloire devroit arriver jusques au Ciel.
les Royaumes estrangers, il n’y ait eu que ceste poignée d’honnestes gents , dont les Historiens nous ont parlé. Croyez-moy,
41 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CVI. Du Satyre, et du Voyageur. »
ie, et tantost à ceux de nos ennemis par meschanceté. Telle espece de gents est donc plus à craindre, que les personnes decla
42 (1180) Fables « Marie de France, n° 9. La souris des villes et la souris des bois » p. 352
es tut tun bien, mes de tun mal ne deïstes rien. Ore as tu poür de la gent , de chaz, de oiseus tut ensement e des engins que
43 (1570) Cento favole morali « CENTO FAVOLE MORALI. raccolte, et trattate in varie maniere di versi da m. gio. mario verdizoti. — [95.]. DEL NIBIO, E DELLO SPARVIERO. » p. 
nore e merto.     Così il giusto Signor, che tien in corte Diversa gente al suo servitio ; deve Sol prezzar più colui, che
44 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXIX. Du Renard, et de la Cigongne. »
e finesse, ô fallacieux Renard, que de pouvoir tromper impunément les gents accorts, sans courir fortune d’estre toy mesme af
ent pas d’estre plus examinez que les autres, pour le grand nombre de gents qu’ils obligent à cela, l’exercice desquels n’est
45 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXIV. De l’Homme, et d’une Idole. »
pauvre Laboureur ? Mais la maniere de s’enrichir que praticquent les gents de bien, est tout à fait differente de celle-là.
les ont vertueusement acquis ; aussi Dieu benit le travail de telles gents , et leur envoye pendant leurs jours une joyeuse t
46 (1180) Fables « Marie de France, n° 34. Le roi des singes » p. 569
nderent de mot a mot. E il lur ke li semblot quë unc ne vit plus bele gent ne meuz feussent a sun talent ; aprés lur dist de
47 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXXIV. Du Singe, et du Renard. »
de personnes l’authorité des affaires, les uns eurent égard aux plus gents de bien, et aux plus vertueux, et formerent l’Ari
l suffit d’avoir monstré l’intention du sage Esope, à sçavoir que les gents bien avisez n’ont jamais creu que la Souveraineté
48 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXXII. D’un Enfant, et de sa Mere. »
usurpations, colorées de ce beau nom de Conqueste. En effet, quelques gents de conscience que soient les grands Princes, il f
e n’a point donné d’avantage à l’un, plustost qu’à l’autre. Quant aux gents de Guerre et de Marine, ils ne subsistent presque
49 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre troisiéme. — XVIII. Le Chat et un vieux Rat. » p. 79511
et se blotit dans une huche ouverte :
 Ce fut à luy bien avisé : 
La gent trote-menu s’en vient chercher sa perte.
 Un Rat
50 (1180) Fables « Marie de France, n° 23. La chauve-souris » p. 566
r cele assemblee. Ceo li fu vis, sun escïent, que li lïuns aveit plus gent e qu’il ert de greinur justise ; od les autres su
51 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXII. Du Loup, et de la Truye. »
’une action vertueuse, si est-ce qu’il deshonore en quelque façon les gents de bien, lors qu’il les approche pour les assiste
52 (1180) Fables « Marie de France, n° 46. Les oiseaux et leur roi » p. 652
ser, ne se deit mie trop deliter, lui ne sun regné aviler ne la povre gent eissilier. Issi l’unt fet cum jeo vus di. Par ces
53 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXXI. Du Dieu Mercure, et d’un Charpentier. »
vray dans le commerce du monde, puis que nous voyons une infinité de gents mal traictez de la fortune, qui ne laissent pas d
la paix de leur maison, celuy là, possible, ne diroit pas, que telles gents n’ont aucune recompense. Au contraire, il enviero
54 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CVII. Du Taureau, et du Rat. »
ble, qu’il se fonde sur l’espreuve journaliere, qui fait voir que les gents de peu se jettent plus hardiment dans l’extremité
urs. L’on peut voir par là qu’il est difficile d’opprimer les petites gents , sans attirer sur sa teste une faction puissante 
55 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — De la response qu’Esope fist à un Juge. Chapitre XVII. »
er aux estuves, pour s’enquerir de quelqu’un s’il y avoit beaucoup de gents , pource que Xanthus se vouloit baigner. Mais comm
56 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — Esope ne laisse entrer qu’un seul de tous ceux que son Maistre avoit conviez. Chapitre XXI. »
e m’as-tu point commandé exprés, de ne laisser venir à ton Festin des gents du commun, et des ignorants mais seulement des ho
57 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXIV. De l’Asne, et du Loup. »
de, son naturel l’empescheroit de profiter. Il faudroit dire à telles gents ce que dit autresfois Apelles à un Cordonnier, qu
58 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXX. De la Mouche. »
rdu apres ses infames desirs, qu’il découploit par trouppes de jeunes gents de sa Cour, sur un tas de filles abandonnées, pou
59 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XCIV. Du Taureau, et du Bouc. »
ere par quelque malicieux rapport. C’est estre coûpable envers telles gents , que d’avoir de la mauvaise fortune. Ils vous tie
60 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CXII. D’un Malade, et d’un Medecin. »
’est les hazarder que de leur nommer le nom d’un Prestre. Mais telles gents ne considerent pas que c’est bien les hazarder pl
61 (1180) Fables « Marie de France, n° 93. Le loup et le bouc » p. 680
’estut de mei penser e vus leisser u ublïer. » Ceo veit hum de meinte gent , que quident tut a escïent que autre deive pur eu
62 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE IX. Du Sanglier, et de l’Asne. »
la prodigieuse quantité d’exemples que nous voyons tous les jours de gents estimables et bien nez, qui donnent la vie à un e
nt nous nous despartons de nostre vengeance, puis que les combats des gents raisonnables ne sont entrepris ordinairement que
63 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXI. De la Fourmy, et de la Cigale. »
nages continuels, n’est-ce pas une maniere de desespoir à ces pauvres gents , de se voir accueillis d’une inquietude necessite
urément d’un pur zele, et non par aucune consideration humaine, comme gents qui ne mendient que pour l’amour de Jesus-Christ,
64 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CXIII. Des Coqs, et de la Perdrix. »
n preferable à celle de son Ennemy, comme il arrive ordinairement aux gents de Vertu. Il n’y a que la seconde de ces deux pro
t par consequent elle ne doit pas estre mise en consideration par les gents de bien. Si elle s’attache donc simplement à l’ac
’estonner si elle s’attaque à son contraire, c’est à dire à l’ame des gents de bien, comme directement opposée aux Meschants,
65 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XLVI. Du Ventre, et des autres Membres. »
cy ne se mit point autrement en peine de desployer envers ces petites gents les hautes raisons que luy pouvoit fournir son él
66 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXVII. Du Chien, et de la Brebis. »
e. Il faut donc estre soigneux de ne voir, s’il est possible, que des gents de bien, et de fuyr le commerce des meschants, qu
67 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXXIII. De la Fourmy, et de la Mouche. »
aux richesses mal establies. D’un costé la Mouche plaide la cause des gents de Cour, et de ces Ambitieux, qui ne vivent que p
is qu’elle ne l’envie pas. Car c’est une maxime reçeuë parmy tous les gents d’esprit, que l’homme qui ne desire point une cho
68 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXII. De la Brebis, et de la Corneille. »
plustost par emprunt, que par proprieté. D’ailleurs, quelqu’un de ces gents -là peut raisonner de ceste sorte et raisonner ver
69 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXXIX. De la Grenoüille, et du Renard. »
uroient une extrême difficulté à trouver les paroles. C’est de telles gents que la Cour est tellement pleine aujourd’huy, qu’
70 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CI. De l’Avare, et de l’Envieux. »
ui est une Vertu par laquelle nous sommes poussez à nous rendre aussi gents de bien, et aussi grands hommes que les autres. M
efois mesmes assassins. Ne voyons-nous pas tous les jours quantité de gents , qui pour s’enrichir du jeu, apostent de faux dez
punition de Jupiter Hospitalier, et sans se ressouvenir du droict des Gents , fit cruellement mourir le petit Polydore, et l’e
me ceux de Norvege et de Groenland. A quoy si l’on m’objecte, que ces gents là sont Barbares, premierement je mettray en ques
n’ont-ils point blâmé l’Avarice, témoins Aristote et Platon. Les plus gents de bien de l’antiquité n’ont-ils pas estimé ceste
71 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE III. Du Rat, et de la Grenoüille. »
ui nous figure une sotte et une impertinente animosité, conçeuë entre gents , qui n’ont aucun sujet de se hayr, ou de se rien
72 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LIV. De l’Asne, et du Lion. »
ux qui vivent familierement auprés de la personne des Princes, ou des gents extrémement qualifiez. Car estans honorez pour la
73 (1180) Fables « Marie de France, n° 29. Le loup qui fut roi » p. 514
rdera leauté plus a l’estrange que al privé ; si se demeine envers sa gent cum fist li lus del ser[e]ment.
74 (1180) Fables « Marie de France, n° 72. L’homme et le serpent » p. 51
i li enseigna a semer, tant li duna or e argent que merveille fu a la gent  ; mes bien li dist qu’il le perdreit, de quel hur
75 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CXVIII. De l’Ours, et des Mouches à Miel. »
stance des Innocents, et de ne vouloir pas toutesfois que ces pauvres gents s’en ressentent ; Car alors s’ils en reçoivent le
76 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXX. Du Loup, et de la Teste peinte. »
Aymer plus les choses aymables, c’est l’exercice et la condition des gents de bien, d’autant qu’ils se portent aux bons obje
77 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXI. Du Renard, et du Bouc. »
l’esperance qu’ils ont de quelque succession. Mais plus que tous ces gents -là, les Ambitieux sont sujets à faire de pernicie
78 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CII. De l’Enfant, et du Larron. »
e nourriture ? Estes vous si chiches d’un bon exemple ? Si vous estes gents de bien, vous aurez de la facilité à le rendre se
79 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXVI. Du Renard, et du Chat. »
voir une foy Punique, c’est à dire Carthaginoise. Y eut il jamais des gents si fideles que les Lacedemoniens, ny des hommes s
80 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XCII. De deux Amis, et de l’Ours. »
s ont accoustumé de praticquer en nos jours. Car nous voyons assez de gents qui s’exposent au danger pour nostre consideratio
81 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XCVII. Du Tygre, et du Renard. »
les luy monstroit ; « Il me semble voirement que ceux-cy sont braves gents , mais j’estime encore plus braves ceux qui les on
82 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXXIX. Du Loup, et du Renard. »
ste : Aussi a-t’elle tous-jours esté si fort en horreur aux honnestes gents , qu’à peine trouverons-nous un Autheur qui ne l’a
83 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XL. De l’Asne, et du Cheval. »
enoient. Au contraire d’avoir toutes ces aydes pour devenir honnestes gents , il arrive la pluspart du temps que nous avons de
84 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LIX. Du Lion, et de l’Homme. »
pure, et qui ne contienne que des succés veritables. D’ailleurs, les gents de haute condition, comme les Souverains, et ceux
85 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CXI. De Venus, et d’une Chatte. »
x vieux, les beaux aux laids, les stupides aux galants, bref les plus gents de bien aux meschants, et aux vicieux. Combien s’
86 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XCIX. Du Sapin, et du Buisson. »
les grands, par les petits, ou par nos égaux. Or ces trois sortes de gents s’enflamment plus aisément contre les riches, que
87 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CIV. De la Corneille, et de la Cruche. »
s de ces merveilles, la consideration desquelles a convié beaucoup de gents à croire qu’ils estoient capables de raisonner ;
es siecles, donna sujet à ceste opinion, et fist croire à beaucoup de gents , que les esprits vertueux avoient leur retraicte
88 (1893) Les fabulistes latins depuis le siècle d’Auguste jusqu’à la fin du moyen âge. Tome I : Phèdre et ses anciens imitateurs directs et indirects pp. -818
out effacier Les bons y faudroit enlacier. Ne puet estre qu’em mainte gent Ne soient aucun bel et gent. Je passe à la secon
roit enlacier. Ne puet estre qu’em mainte gent Ne soient aucun bel et gent . Je passe à la seconde partie du manuscrit. Elle
m, omnibus ecclesiis edidit (normam). Unde merito equitanicus dicitur gente et prosper vocabulo, quia ceteris equitatis viam
rement : Et j’el mis en romans, Pour entendre aus enfans Et a laïque gent . Ce qui ressort de ce sixain, c’est que le tradu
merueille, Que fist une corneille, Que de chascun oisel, Qu’ele vit gent et bel, Des plumes conqueilli, Dont elle se vesti
ur a pris en un moustier Une soris et cil l’emporte, La ou li chas la gent deporte ; D’un filet par le pié l’enserre, Puis l
/ 88