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1 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre cinquiéme. — XI. La Fortune et le jeune Enfant. » p. 174
XI. La Fortune et le jeune Enfant. Sur le bord d’un puits tré
Auroit fait un saut de vingt brasses. Prés de là tout heureusement La Fortune passa, l’éveilla doucement, Luy disant, Mon migno
ses mesures ; On pense en estre quitte en accusant son sort. Bref la Fortune a toujours tort.
2 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 84 » pp. 61-61
Chambry 84 Chambry 84.1 Γεωργὸς καὶ τύχη — Le laboureur et la fortune . Γεωργός τις χρυσίον εὑρὼν ἐν γῇ σκάπτων ἔστε
Terre, persuadé que c’était à elle qu’il devait cette faveur. Mais la Fortune lui apparut et lui dit : « Pourquoi, mon ami, imp
cet or passe en d’autres mains, je suis sûre qu’alors c’est à moi, la Fortune , que tu t’en prendras. » Cette fable montre qu’il
3 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XL. De l’Asne, et du Cheval. »
onsolation, que d’arrester tout à coup ses mouvements, quand la bonne Fortune l’emporte avec violence au delà de ses limites. E
vent, et à l’ayde de la Bouline ; ainsi les hommes du monde, à qui la Fortune rit de toutes parts, sont bien moins à couvert du
ous avons des parents ou des amis, qui pour mieux participer à nostre fortune , nous conseillent follement de la porter au delà
des felicitez ou des supplices apres ceste vie. Mais quant à la bonne Fortune , elle a cela de mauvais, qu’estant ordinairement
u au milieu des prosperitez, que dans les contraires évenements de la Fortune . Pour remedier de bonne heure à toutes ces choses
exemple de la mort, la fragilité de nos jours, et l’inconstance de la Fortune , qui n’a jamais si bien favorisé quelqu’un, qu’il
uité, nous en voulons alleguer de plus recentes ; Où trouvera t’on de fortune plus diversement meslée de bien et de mal que cel
4 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXXVI. De la Tortuë, et de l’Aigle. »
sont en cela joincts ensemble. Car les hommes peuvent déchoir de leur fortune , ou par leur propre faute, ou par l’envie, et la
quoy les personnes, qui d’une basse condition parviennent à une haute fortune , sont fort sujettes à tomber, ou par leur faute,
ne personne qui est éminente en qualité, n’en a pas l’obligation à la fortune , mais à sa naissance, et qu’ainsi elle n’en doit
5 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 262 » pp. 174-174
mbry 262 Chambry 262.1 Ὁδοιπόρος καὶ Τύχη — Les voyageurs et la fortune . Ὁδοιπόρος πολλὴν ὁδὸν διανύσας, ἐπειδὴ κόπῳ
’un puits et s’endormit. Il allait à coup sûr tomber dedans, quand la Fortune , s’étant approchée de lui, l’éveilla et lui dit :
6 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XCIV. Du Taureau, et du Bouc. »
C’est estre coûpable envers telles gents, que d’avoir de la mauvaise fortune . Ils vous tiennent noircis de tous les vices du m
ces courages dénaturez, qui se rendent malfaisants à ceux pour qui la fortune n’a point de caresses ny de bon traictement. Ce n
7 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre quatriéme. — XVI. Le Loup, la Mere et l’Enfant. » p. 158
t, Foin du Loup et de sa race. Comme elle disoit ces mots, Le Loup de fortune passe. Il les recueille à propos, Et les garde en
soy. Où seroit le Biquet s’il eust ajoûté foy Au mot du guet, que de fortune Nostre Loup avoit entendu ? Deux seuretez valent
8 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 9 » pp. 277-277
erts. » Cette fable montre que l’homme affligé par quelque coup de la fortune veut éviter jusqu’au lieu où le chagrin l’a frapp
9 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 324 » p. 369
vivre dans le luxe quelque temps, pour subir ensuite un changement de fortune et même la mort.
10 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XLI. Du Cerf, et du Chasseur. »
quefois ce qu’ils devroient apprehender d’avantage. Ceste éminence de Fortune , dont ils se piquent si fort, n’est que trop souv
ennent de nostre seule prosperité : Ceux qui vivent dans une mediocre fortune n’attirent point contr’eux la calomnie, ny l’usur
11 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 25 » pp. 282-282
nt par les mailles, se sauvèrent dans la mer. Les gens d’une médiocre fortune se sauvent aisément ; mais on voit rarement un ho
12 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CXVI. De deux Hommes, et d’un Asne. »
’auroit, et le meneroit en sa maison, chacun d’eux s’imaginant que la Fortune luy eust envoyé cette belle rencontre. Mais comme
13 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 131 » p. 111
. » Cette fable pourrait se conter à propos d’un homme enrichi par la fortune , mais méchant de caractère.
14 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXXVIII. De l’Asne vestu de la peau du Lion. »
rennent de se déguiser, et de passer long-temps pour plus éminents en fortune et en Vertu, qu’ils ne sont effectivement. C’est
, et les insolents qui veulent passer pour discrets, courent la mesme fortune que ceux-cy : leur artifice peut quelquefois surp
15 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 120 » p. 107
la royauté des bêtes. Toutefois il voulut savoir si, en changeant de fortune , il avait aussi changé ses habitudes de convoitis
16 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre quatriéme. — II. Le Berger et la Mer. » p. 207
ivoit sans soins Se contenta long-temps un voisin d’Amphitrite. Si sa fortune estoit petite, Elle estoit seure tout au moins. A
17 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre sixiéme. — XI. L’Asne et ses Maistres. » p. 179
e ; ou si j’en ay quelqu’une, C’est de coups. Il obtint changement de fortune , Et sur l’état d’un Charbonnier Il fut couché tou
18 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 309 » p. 78
norgueillir de ses succès, et qu’il faut songer à l’inconstance de la fortune .
19 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XII. De l’Aigle, et du Renard. »
jamais si bien confirmez en l’habitude d’une Vertu, qu’ils ne courent fortune de tomber le lendemain dans le vice contraire, et
sorte d’accidents, voire mesme de trouver des delices en sa mauvaise fortune . D’ailleurs, l’homme de bien estant d’ordinaire b
re. Mais je ne m’apperçois pas qu’en alleguant des exemples, je cours fortune de tomber dans la disgrace du Lecteur, qui ne des
20 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LIX. Du Lion, et de l’Homme. »
ui vivoit au temps du grand Alexandre. Il fait une disgression sur la fortune de cét excellent Homme, et conclud, que si de haz
û se l’imaginer. En effect, Plutarque au Traicté qu’il a fait de leur fortune , compare plustost Alexandre à un foudre, ou à un
ques autres Capitaines de ce temps-là, c’est non seulement oster à la fortune du Macedonien tout le pouvoir qu’elle a d’ordinai
21 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 62 » p. 71
l’or ; le désir me pousse à la saisir, mon caractère à m’abstenir. Ô fortune qui offre et qui ne permet pas de prendre ! Ô tré
22 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXV. Des Liévres craignans sans cause. »
sans doute, des remerciments au Ciel, plustost que des plaintes à la Fortune .  
23 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre cinquiéme. — XX. L’Ours et les deux Compagnons. » p. 65
oy des Ours au compte de ces gens. Le Marchand à sa peau devoit faire fortune . Elle garentiroit des froids les plus cuisans. On
24 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXIX. Du Renard, et de la Cigongne. »
ard, que de pouvoir tromper impunément les gents accorts, sans courir fortune d’estre toy mesme affiné ? Cét animal, qui n’est
our se consoler de la perte qu’ils ont faite, et jetter dans la mesme fortune leur ennemy. C’est dequoy nous avons des preuves
25 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — Par quelle advanture Esope reçeut le don de bien parler. Chapitre IIII. »
haleur qu’il faisoit. Durant qu’il dormoit, il luy sembla voir que la Fortune se presentoit devant luy, et qu’elle mesme luy de
26 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LI. Du Paon, et du Rossignol. »
abondamment partagez des dons qui viennent de la naissance, et de la Fortune . Il faut qu’ils se plaignent de ne les posseder p
este vie, que si nous avions mis ensemble nos bonnes et nos mauvaises fortunes , afin de refaire le partage plus à propos, apres
27 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XCII. De deux Amis, et de l’Ours. »
xtraordinaires, tant qu’ils nous voyent en prosperité : Mais quand la fortune nous a tourné le dos, ils nous le tournent aussi,
ne vraye amitié se destruise par le temps, et par les disgraces de la Fortune , depuis qu’elle est une fois bien conçeuë, et pro
28 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 207 » pp. 150-150
e la reconnaissance. » Cette fable montre que dans les changements de fortune les gens les plus puissants ont besoin des faible
29 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 308 » pp. 218-218
e néglige arrive à une croissance parfaite. Cette fable montre que la fortune est plus puissante que toute notre prévoyance.
30 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre deuxiéme. — XIII. L’Astrologue qui se laisse tomber dans un puits. » p. 40
t de science. S’il en estoit, on auroit tort De l’appeller hazard, ni fortune , ni sort, Toutes choses trés-incertaines. Quant a
31 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre premier. — XVI. La mort et le Buscheron. » p. 60
, luy disoit-il, que tu me sembles belle !
 Vien viste, vien finir ma fortune cruelle.
 La mort crut, en venant, l’obliger en e
32 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXXI. Du Dieu Mercure, et d’un Charpentier. »
sirer les biens, nous oblige aussi à nous consoler, quand la mauvaise fortune nous les oste. Mais passons à l’autre poinct, qui
monde, puis que nous voyons une infinité de gents mal traictez de la fortune , qui ne laissent pas d’avoir l’ame extrémement bo
33 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XLIV. De la Forest, et du Paysan. »
t tort de se plaindre des malheurs qui leur arrivent, et d’accuser la Fortune des disgraces dont ils sont eux-mesmes la seule c
34 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CXII. D’un Malade, et d’un Medecin. »
rsonne des Grands, à qui l’éclat de leur condition, ou l’espoir de la fortune , fait trahir mille fois le jour leur conscience,
35 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XIII. Du Corbeau, et du Renard. »
pires que des Ennemis. Car ceux-cy ne tendent des pieges qu’à nostre fortune , ou à nostre vie, et n’essayent à ruyner que le c
personnes mercenaires, qui n’aspirent veritablement, qu’à bastir leur fortune , aux despens mesme de leur Seigneur ? Ne seroit-i
36 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXXVIII. De l’Esprevier, et de la Colombe. »
mple, qu’il faut que nous soyons protecteurs de l’innocence, quand la fortune nous en donne le pouvoir et l’authorité. Mais sup
37 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « A MONSEIGNEUR. MOROSINI, AMBASSADEUR. ORDINAIRE DE LA. SERENISSIME REPUBLIQVE. DE VENISE, PRES DE SA MAJESTÉ. TRES-CHRESTIENNE. »
ui durant tout le cours de sa vie fut le Jouët de la Nature, et de la Fortune  : si est-ce que sa condition servile, ny sa mauva
rés la Conqueste, il paroist visiblement que toutes les faveurs de la Fortune sont au dessous de vostre Vertu. Certes, Monseign
38 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XLV. Du Loup, et du Chien. »
en trouvois un semblable ! Si cela m’advenoit, je ne donnerois pas ma fortune pour celle de toutes les autres bestes ». Le Chie
u pays qu’il habite ; la Mort exerce son Empire sur tout le Monde. La Fortune a le mesme droict parmy nous, autant la bonne que
39 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 245 » pp. 352-352
-ci émerveillé le bénissait de tout son cœur, et maudissait sa propre fortune . Comme ils s’apprêtaient à commencer le festin, s
40 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XI. De l’Aigle, et de la Corneille. »
que d’en admettre de ceste sorte en sa frequentation, c’est courir la fortune de l’Aigle, qui ne gagna que de la honte dans le
41 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXVI. Du Chévreau, et du Loup. »
onde, qui ne leur a permis encore de cognoistre les inesgalitez de la fortune , et les divers artifices des hommes ; au lieu que
42 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXII. De la Brebis, et de la Corneille. »
aux en force et en resistance, ils courroient plus de la moitié de la fortune , et succumberoient possible sous la deffence de l
43 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — De l’affranchissement d’Esope. Chapitre XXIII. »
à parler plus hardiment, « Messieurs », leur dit-il, « pource que la fortune , qui ayme les divisions a proposé un prix de gloi
us apprendra, de quelle façon vous aurez à vous comporter en cecy. La fortune nous monstre en ceste vie deux chemins bien diffe
44 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 345 » pp. 225-225
g 150 Mi 24 Mj 145 Ml 151 Mm 135. Un avare convertit en or toute sa fortune , en fit un lingot et l’enfouit en un certain endr
45 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXVIII. Du Chien envieux, et du Bœuf. »
’est fondé, ny sur aucun plaisir des sens, ny sur aucune esperance de fortune , ou de gloire. C’est plustost une infame et vile
46 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXIX. Du Loup, et des Chiens. »
n’est point d’intestine partialité qui ne soit capable de ruyner une fortune , quelque florissante qu’elle puisse estre. Tesmoi
47 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXIII. Du Renard, et du Buisson. »
spand sur nous avec moins de force ; comme, au contraire nous courons fortune de nous brusler tout à fait si nous en sommes tro
48 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « A MONSIEUR. MONSIEUR. DE SAINCT SYMON, premier Gentil-homme de la Chambre. du Roy, et son premier Escuyer. »
admirées. Que sa laideur donc, je vous prie, sa mauvaise mine, et sa fortune encore pire, ne le vous fassent point rejetter :
49 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXVIII. Du Laboureur et du Serpent. »
a maison. En effect, ce seroit mal profiter des advertissements de la fortune , que de rentrer en la conversation de celuy qui n
50 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXXVII. Des Oyseaux, et des Bestes à quatre pieds. »
leur adversité. Car celuy là ne merite pas d’avoir part à l’heureuse fortune de ses amis, qui ne l’a voulu prendre à leur disg
51 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE L. Du Renard, et des Chasseurs. »
meurtre que fist dans Tolede un Gentilhomme incognu. Celuy-cy courant fortune d’estre pris, à cause de la soudaine esmotion du
52 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXIV. De l’Homme, et d’une Idole. »
esme il semble que les ames genereuses ne vueillent rien exiger de la fortune avec importunité. Au contraire, il faut qu’elle l
53 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XC. De deux Chiens. »
ou la corruption des filles, et des femmes, que nous appellons bonnes fortunes  ; ou ce qui est indifferent, comme les charges, e
54 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXIII. De l’Arbre, et du Roseau. »
qui par consequent doivent apprendre à s’accommoder à toutes les deux fortunes , plus pour le respect de la multitude, qui est re
55 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXVI. Du Renard, et du Chat. »
ne fausse apparence de seureté. Mais en effect, le vray repos de leur fortune devroit consister en l’amour des Peuples, et en l
56 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XVI. Du Lion, et du Rat. »
ompenses ; Car nous ne voyons guere de personnes charitables, dont la Fortune ne prospere en ceste vie, et ne soit suyvie d’une
57 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XX. Des Colombes, et du Faucon leur Roy. »
epentir, à la maniere des femmes, regrettant l’estat de leur premiere fortune , et souhaittans en vain d’y estre rappellez. Mais
58 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CIX. De la femelle du Singe, et de ses deux Enfants. »
siens, il ne fait aucuns desseins domestiques : il ne borne point sa fortune dans le clos de son pere : les successions qu’il
59 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXXIX. Du Loup, et du Renard. »
e que cela se peut en effect, à cause des changemens ordinaires de la fortune . Que si elle les a mis en un estat si déplorable,
60 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 40 » pp. 9-9
lui demanda si l’eau était bonne. Le renard, faisant contre mauvaise fortune bon cœur, fit un grand éloge de l’eau, affirmant
61 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CXI. De Venus, et d’une Chatte. »
bon nombre de personnes de condition leur apprend assez, qu’une haute Fortune ne sert quelquesfois qu’à les eslever à un degré
62 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XCIX. Du Sapin, et du Buisson. »
: Voylà qu’il est mal aisé d’estre humble, et trop bien partagé de la Fortune . Passons à la Convoitise mesme ; En qui est-elle
63 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE C. Du Pescheur, et d’un petit Poisson. »
e, et par consequent estre depossedé. Et quand cela ne seroit pas, la Fortune n’est elle point assez puissante pour vous oster
64 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CXIII. Des Coqs, et de la Perdrix. »
homme de bien de se plaindre, si la raison luy fait cognoistre que sa fortune est plus souhaittable que celle de son Ennemy ? L
65 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CI. De l’Avare, et de l’Envieux. »
respirent qu’apres le gaing, pour le peu d’esperance qu’ils ont en la fortune . C’est à cause de cela qu’Aristote dit, que les V
vertement aux plus hautes entreprises. Ils s’asseurent si fort en la Fortune , qu’ils font des partages dans leur ame des biens
66 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXXIII. D’un Homme qui avoit deux femmes. »
ils veulent parler veritablement, c’est de dire, que le soing de leur fortune les y conduit, que la volonté de leurs parents l’
67 (1893) Les fabulistes latins depuis le siècle d’Auguste jusqu’à la fin du moyen âge. Tome I : Phèdre et ses anciens imitateurs directs et indirects pp. -818
phrase, Chr. Wase en a fait un affranchi, qui jouissait d’une grande fortune et d’un grand crédit à la cour de Caligula49. Mai
vœu de ses parents, renoncé au barreau, et, profitant de leur grande fortune pour voyager, il avait successivement visité les
crivait et la ville qu’il habitait, par son opulence et l’éclat de sa fortune littéraire, l’écrivain de qui nous la tenons deva
a été déjà fait. On y trouve, sur le destin, sur la pauvreté, sur la fortune , des idées identiques qui ne peuvent avoir été co
tispice : The Fa-|bles of Esope in Englys-|she with all his lyfe and fortune , | howe he was subtil, wyse, and borne | in Grece
rmes suivants : The Fables of Esope in English with all his life and Fortune … whereunto are added the Fables of Avyan. And al
tion suivante : The Fables of Esop in English. With all his life and fortune … Whereunto are added the Fables of Auian and als
ée en ces termes : The Fables of E. in English with all his life and fortune … Whereunto is added the Fables of Alphonse with
grands ouvrages de cet illustre encyclopédiste, ils en ont partagé la fortune et ont obtenu une notoriété plus grande que les a
érite d’une exactitude plus grande, fut loin de jouir d’une semblable fortune . Sans doute cette dernière ne fut pas dédaignée,
751, sut s’acquérir l’aisance par son talent professionnel, perdit sa fortune dans les événements de la Révolution, et, en 1798
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