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1 (1180) Fables « Marie de France, n° 73. Le mulot qui cherche à se marier » p. 73
tement la ue l’i ot enveié, si li ot dit e enseigné qu’il ert la plus forte creature, en sa force n’aveit mesure : tutes autr
ster. Li venz respunt : « Tu as failli ; femme n’averas pas ici. Plus fort i a ke jeo ne sui, que mut sovent me fet ennui ;
fort i a ke jeo ne sui, que mut sovent me fet ennui ; encuntre mei si fort esteit ne li chaut rien de mun forfeit ; ceo est
forfeit ; ceo est [fet il] li granz murs de piere, que tuz jurz est forte e entiere. Unc[es] ne le poi depescer ne par vent
nc[es] ne le poi depescer ne par vent[er] afiebl[i]er ; e me rebut si fort ariere que n’ai talent ke le requere. » Li mulez
ardé. Ki pur [i]ceo ça t’enveia, ceo m’est avis qu’il te gabba : plus fort verras uncorë hui, a ki jo unc ne cuntreestui. »
ntreestui. » — « Ki est ceo dunc ? », li mulez respunt, « a dunc plus fort en tut le mund ? » — « Ore », fet ele, « ceo est
 ceo est la suriz. Dedenz mei gist* e fet ses niz ; il n’ad en mei si fort morter que ele ne puisse trespercer ; desuz me fu
2 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre premier. — Fable I. La Cigale et la Fourmy. » p. 112373
Cigale et la Fourmy. La Cigale ayant chanté Tout l’Esté, Se trouva fort dépourvuë Quand la bise fut venuë. Pas un seul pe
tout venant Je chantois, ne vous déplaise. Vous chantiez ? j’en suis fort aise. Et bien, dansez maintenant.
3 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre premier. — IX. Le Rat de Ville, et le Rat des Champs. » p. 352
. Autrefois le Rat de ville
 Invita le Rat des champs, D’une façon fort civile,
 A des reliefs d’Ortolans.

 Sur un Tapi

Je laisse à penser la vie
 Que firent ces deux amis.

 Le regal fut fort honneste :
 Rien ne manquoit au festin ;
 Mais qu
4 (1180) Fables « Marie de France, n° 6. Le mariage du soleil » p. 314
sur eus unt les maus seignurs, que pas nes deivent esforcier n’a plus fort de eus acumpainer par lur sen ne par lur aveir, m
par lur sen ne par lur aveir, mes desturber e lur poeir. Cum plus est fort , [e] pis lur fet ; tus jurs lur est en mal aguet.
5 (1570) Cento favole morali « CENTO FAVOLE MORALI. raccolte, et trattate in varie maniere di versi da m. gio. mario verdizoti. — [39.]. DEL DRAGO, ET LA LIMA. » p. 93
’ miei ferrigni e ben temprati denti, A cui cede l’acciar più saldo e forte . Tal che prima i tuoi denti a pezzo a pezzo Si la
ute e valor : che nulla acquista Chi l’huom combatte, ch’è di lui più forte . Ceda chi manco vale al più possente.
6 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — Invention d’Esope, pour faire retourner sa Maistresse avec Xanthus. Chapitre XIII. »
ant qu’il ne pouvoit fléchir sa femme, ny faire sa paix avec elle, si fort elle estoit fâchée, luy envoya quelques uns de se
sans une grande émotion, qu’elle reçeut ce message, qui luy donna si fort l’allarme, qu’en mesme temps elle courut droit à
u’en mesme temps elle courut droit à son Mary, et se mit à crier bien fort contre luy, disant entr’autres choses : « Je ne s
7 (1570) Cento favole morali « CENTO FAVOLE MORALI. raccolte, et trattate in varie maniere di versi da m. gio. mario verdizoti. — [5.]. DEL MULO. » p. 315
folle in pensier tanto superbo, Che tra sé disse : Or qual di me più forte Vive animal in terra ? io già fui figlio D’un pos
n esser quel che si teneva in prima. La buona sorte ogni vil cor fa forte .
8 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre quatriéme. — XVIII. Le Vieillard et ses enfans. » p. 53
et fait tous ses efforts, Les rendit en disant : Je le donne aux plus forts . Un second luy succede, et se met en posture ; Ma
nd à tous les mains ; il meurt ; et les trois freres Trouvent un bien fort grand, mais fort meslé d’affaires. Un creancier s
ns ; il meurt ; et les trois freres Trouvent un bien fort grand, mais fort meslé d’affaires. Un creancier saisit, un voisin
9 (1570) Cento favole morali « CENTO FAVOLE MORALI. raccolte, et trattate in varie maniere di versi da m. gio. mario verdizoti. — [89.]. DEL LEONE INNAMORATO, E DEL CONTADINO. » p. 222
amorossi d’una giovinetta Figlia d’un Contadin di quel contado : E sì forte d’Amor sentì l’ardore, Che mai non havea ben gior
per haver da tua fierezza Oltraggio alcuno, et così la fanciulla, Che forte teme il tuo superbo aspetto. Sì che tratti di boc
l impaccio e briga.     La favola in virtù saggia ammonisce L’huom forte , che con altri accordo brama, A non lasciarsi tor
10 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 332 » pp. 217-217
’entrée de la caverne. » C’est ainsi que souvent la crainte d’un plus fort nous fait supporter les outrages d’un moins fort
la crainte d’un plus fort nous fait supporter les outrages d’un moins fort que nous. Chambry 332.2 Aliter — Ταῦρος καὶ
11 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre premier. — XIX. L’Enfant et le Maistre d’Ecole. » p. 211
Au secours, je peris.
 Le Magister se tournant à ses cris,
 D’un ton fort grave à contre-temps s’avise
 De le tancer. Ah le
onnoistre au discours que j’avance :
 Chacun des trois fait un peuple fort grand ;
 Le Createur en a beny l’engeance.
 En to
12 (1570) Cento favole morali « CENTO FAVOLE MORALI. raccolte, et trattate in varie maniere di versi da m. gio. mario verdizoti. — [22.]. DEL TORO E DEL MONTONE. » p. 217
talhora un huom, che poco vaglia, Battaglia move a l’huom di lui più forte , E prende ardir da le miserie note Di far ingiuri
cose attende, Senza difesa far nol cura, o stima. L’oppression del forte è ardir del vile.
13 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre troisiéme. — IV. Les Grenoüilles qui demandent un Roy. » p. 44
it toutefois un tel bruit en tombant,
 Que la gent marécageuse,
 Gent fort sotte et fort peureuse,
 S’alla cacher sous les e
n tel bruit en tombant,
 Que la gent marécageuse,
 Gent fort sotte et fort peureuse,
 S’alla cacher sous les eaux,
 Dans les
14 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre quatriéme. — VI. Le combat des Rats et des Belettes. » p. 165
sistance fut vaine : Il falut ceder au sort : Chacun s’enfuit au plus fort , Tant Soldat que Capitaine. Les Princes perirent
passage Causer du retardement. Les petits en toute affaire Esquivent fort aisément : Les grands ne le peuvent faire.
15 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LVI. Du Lion, et du Renard. »
ls avoient esté bons amis de tout temps, et que pour cela il desiroit fort de l’entretenir ; joinct qu’il n’y avoit point d’
aux trouve mauvais qu’il ne le vienne point voir, et le convie à cela fort courtoisement ; mais luy s’excuse fort à propos s
oint voir, et le convie à cela fort courtoisement ; mais luy s’excuse fort à propos sur la trace des autres bestes, nous ens
16 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXXIV. Du Singe, et du Renard. »
pieges. Comme il se sentit pris, et trompé si vilainement, il se mit fort en colere, et en imputa toute la faute au Renard,
’esmouvoir autrement de ses paroles : « O pauvre fol », luy dit-il de fort bonne grace, « qu’avecque peu de raison tu as crû
il represente en la sottise des autres animaux, celle que commettent fort souvent les hommes, à sçavoir de donner les grand
uoy de contemptible en la beauté corporelle. Il escheut donc aux plus forts d’oster la possession des choses aux beaux hommes
une plus haute cognoissance des choses, conspirerent à debusquer les forts , et à les jetter dans des pieges, d’où toutes leu
17 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre premier. — XXI. Les Frelons, et les Moûches à miel. » p. 504
ces rayons
 Des animaux aîlez bourdonnans, un peu longs,
 De couleur fort tannée ; et tels que les Abeilles, Avoient long-t
ût estre éclaircy.
 De grace, à quoy bon tout cecy ?
 Dit une Abeille fort prudente.
 Depuis tantost six mois que la cause e
18 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre quatriéme. — VII. Le Singe et le Daufin. » p. 73
thenes fit naufrage. Sans les Dauphins tout eust pery. Cet animal est fort amy De nostre espece ; En son Histoire Pline le d
 : Estes-vous d’Athenes la grande ? Oüy, dit l’autre, on m’y connoist fort , S’il vous y survient quelque affaire Employez-mo
19 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre sixiéme. — III. Phœbus et Borée. » p. 46
Iris Rend ceux qui sortent avertis Qu’en ces mois le manteau leur est fort necessaire. Les Latins les nommoient douteux pour
donc à la pluye attendu. Bon manteau bien doublé ; bonne étoffe bien forte . Celuy-cy, dit le Vent, prétend avoir pourvû A to
20 (1180) Fables « Marie de France, n° 11. Le lion chasseur » p. 149
curt l’otreie. [L’altre avrai, kar jeo i curui e la tierce, kar plus fort sui.] Le surplus ai si divisee que nul ne lavera
rent. Autresi est, ne dutez mie, si povres hum prent cumpainie a plus fort hume qu’il ne seit : ja del guain n’avera espleit
21 (1570) Cento favole morali « CENTO FAVOLE MORALI. raccolte, et trattate in varie maniere di versi da m. gio. mario verdizoti. — [90.]. DELLA SCROFA, E LA CAGNA. » p. 173
: Ch’io ti traffigerò l’invido fianco Con questo dente mio pungente e forte , Che fia risposta del tuo vano orgoglio.     A
oglio.     Allhor la Cagna il giuramento udito Sen rise, e via più forte la scherniva Dicendo : certo a te ben si conviene
22 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre quatriéme. — XXI. L’œil du Maistre. » p. 492
n : Mais quoy l’homme aux cent yeux n’a pas fait sa reveuë. Je crains fort pour toy sa venuë. Jusques-là pauvre Cerf, ne te
repas, Dont maint voisin s’éjoüit d’estre. Phedre, sur ce sujet, dit fort élegamment, Il n’est pour voir que l’œil du Maîtr
23 (1495) Hecatomythium primum - Hecatomythium secundum « [Hecatomythivm primvm] — Abstemius 5. De rvstico amnem transitvro » p. 723
De rvstico amnem transitvro RVsticus torrentem transiturus, qui forte imbribus excreuerat, quærebat uadum. Et cum primu
24 (1495) Hecatomythium primum - Hecatomythium secundum « [Hecatomythivm primvm] — Abstemius 32. De canibvs vrbanis villaticvm inseqventibvs » p. 
uis urbanorum illi propinquare audebat. Tunc imperator exercitus, qui forte ibi aderat, ad suos conuersus milites. « Commilit
25 (1495) Hecatomythium primum - Hecatomythium secundum « [Hecatomythivm secvndvm] — Abstemius 147. De vrso qvi vxori ocvlvm ervit » p. 
Abstemius 147 De vrso qvi vxori ocvlvm ervit VRsus dum forte cum uxore rixaretur, oculum illi eruit. Sed poste
26 (0400) Fabvlae Aviani « Avianus 13. [DE TAVRO ET HIRCO] » p. 217
Avianus 13 [DE TAVRO ET HIRCO] Immensum taurus fugeret cum forte leonem tutaque desertis quaereret antra uiis, spe
27 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre quatriéme. — FABLE I. Le Lion amoureux. » p. 140
Rencontra Bergere à son gré. Il la demande en mariage. Le pere auroit fort souhaité Quelque gendre un peu moins terrible. La
ilà Comme place démantelée. On lascha sur luy quelques chiens, Il fit fort peu de resistance. Amour, amour, quand tu nous ti
28 (1570) Cento favole morali « CENTO FAVOLE MORALI. raccolte, et trattate in varie maniere di versi da m. gio. mario verdizoti. — [73.]. DEL PAVONE, E DEL MERLO. » p. 219
? Cedi, misero, cedi a un altro il peso Di tanto grado, che di te più forte Possa più degnamente in sorte haverlo, Con sicure
la giova senz’interno merto. Esser dee quel, che regge, e saggio, e forte .
29 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXXVI. De la Tortuë, et de l’Aigle. »
urut. Et ainsi elle laissa la vie auprés des Astres, qu’elle avoit si fort desiré de voir. Discours sur la huictante-sixie
nnes, qui d’une basse condition parviennent à une haute fortune, sont fort sujettes à tomber, ou par leur faute, ou par les
ive une disgrace infaillible. Aussi est ce pour cela que l’on appelle fort à propos telle espece de calamité un revers de me
30 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — De l’affranchissement d’Esope. Chapitre XXIII. »
ses, et qui, je m’asseure, vous esclaircira de ce que vous desirez si fort de sçavoir. Ainsi, mon Maistre, si je puis resoud
ila un bel homme, pour nous expliquer le Prodige, dont nous sommes si fort en peine. Est-il bien possible qu’il puisse sorti
z pas plustost égard au goust interieur du vin ? » Tous les assistans fort satisfaits de ces paroles ; « Esope », s’escriere
eantmoins de vous declarer sans rien craindre, ce que vous desirez si fort de sçavoir, pourveu que vous me fassiez donner ma
ous avez de si longtemps establies ». Les Samiens s’attristerent bien fort de ces paroles, et encore plus, quand ils se vire
’autre celuy de la servitude, qui tout au contraire a un commencement fort doux, et une fin espineuse ». A ces mots les Sami
31 (1495) Hecatomythium primum - Hecatomythium secundum « [Hecatomythivm secvndvm] — Abstemius 135. De morione crvcifixvm pro tvribvlo afferente » p. 
ctus, quum quid esset turibulum nesciret, crucifixum ligneum quem ibi forte offendit, humeris tollens attulit sacerdotibus, q
32 (0400) Fabvlae Aviani « Avianus 4. [FABVLA PHOEBI BOREAEQVE] » p. 46
e, quis prior inceptum peragat : mediumque per orbem carpebat solitum forte uiator iter. Conuenit hanc potius liti praefigere
33 (0400) Fabvlae Aviani « Avianus 21. [DE AGRICOLA ET AVE] » p. 325
seges. Rusticus hanc fragili cupiens decerpere culmo, uicinam supplex forte petebat opem. Sed uox implumes turbauit credula n
34 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XLIX. De la Belette, et du Renard. »
igry de faim, entra fortuitement dans un clos à blé par une ouverture fort estroicte, d’où pensant sortir apres s’estre bien
des Lettres, et à la Volupté tout ensemble. Car ce Renard, qui entre fort aisément par l’ouverture d’une cloison, quand il
corps. D’ailleurs, ils ont rendu l’accés du Mont Parnasse penible, et fort mal aisé, pour nous faire voir que les personnes
35 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXVIII. Du Chien envieux, et du Bœuf. »
açons, s’il est possible, à cause que ceste peine estant de la nature fort ennuyeuse, elle est en cela pire que toutes les a
uant à la genereuse émulation des Vertus, non seulement je l’approuve fort , mais aussi je la conseille aux personnes qui se
entieuse amour de gloire. Ce que les anciens Sages sçeurent remarquer fort judicieusement, lors qu’ils establirent des jeux
36 (0400) Fabvlae Aviani « Avianus 24. [DE VENATORE ET LEONE] » p. 284
atque leo. Hi cum perpetuum cuperent in iurgia finem, edita continuo forte sepulcra uident. Illic docta manus flectentem col
37 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre troisiéme. — XIV. Le Lion devenu vieux. » p. 481
antique proüesse,
 Fut enfin attaqué par ses propres sujets,
 Devenus forts par sa foiblesse.
 Le Cheval s’approchant luy don
38 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 211 » p. 259
mâchoire de dents et muni les pattes de griffes, il l’avait lait plus fort que tous les autres animaux ; « mais avec tout ce
e coq surpasse en force le cousin ? » On voit que le cousin est assez fort pour faire peur même à l’éléphant.
39 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXII. Du Loup, et de la Truye. »
deuxiesme Fable. Ceste Beste proche de son accouchement, refuse de fort bonne grace l’assistance du Loup, qui ne luy peut
e à blasme, comme fist un ancien Philosophe, qui sçachant qu’un homme fort desbordé disoit tousjours du bien de luy ; « Et m
40 (1570) Cento favole morali « CENTO FAVOLE MORALI. raccolte, et trattate in varie maniere di versi da m. gio. mario verdizoti. — [25.]. DEL CANE, E ’L GALLO, E LA VOLPE. » p. 252
tronco, ov’egli alto sedea, E benigno di sé copia facesse A lei, che forte del suo amor accesa Già si sentia del suo leggiad
strano Mettendo il capo dentro a quel forame Il can destò, ch’anchor forte dormiva, Non sapendo però ch’ei fosse il cane. Ta
41 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 122 » p. 104
on avait lancé son trait. De même quand on lutte avec des rivaux plus forts que soi, outre qu’on ne les atteint pas, on s’exp
42 (0400) Fabvlae Aviani « Avianus 5. [DE ASINO PELLE LEONIS INDVTA] » p. 358188
risum, coeperit in solis cum remanere malis. Exuuias asinus Gaetuli forte leonis repperit et spoliis induit ora nouis aptau
43 (0400) Fabvlae Aviani « Avianus 7. [FABVLA CANIS MORDACIS] » p. 332
t prauis innatum mentibus ut se muneribus dignas supplicioue putent. Forte canis quondam, nullis latratibus horrens nec patu
44 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre quatriéme. — XIV. Le Renard et le Buste. » p. 27
bonne mine, Il leur applique un mot qu’un Buste de Heros Luy fit dire fort à propos. C’estoit un Buste creux, et plus grand
45 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CIII. Du Lion, et de la Chévre. »
e ses paroles fussent plausibles, que son intention neantmoins estoit fort mauvaise, et pleine de tromperie. Discours sur
s, d’un poil furieusement herissé, de dents épouvantables, de membres forts  ; et sçachant d’ailleurs qu’il est ennemy de tout
46 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 33 » p. 268
oyant animal creva. C’est le cas de, ceux qui rivalisent avec de plus forts qu’eux : ils crèvent eux-mêmes, avant de pouvoir
47 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre cinquiéme. — XV. Le Cerf et la Vigne. » p. 77
XV. Le Cerf et la Vigne. Un Cerf à la faveur d’une Vigne fort haute, Et telle qu’on en voit en de certains clim
48 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 47 » p. 245
il s’arrêta, et à la fin il leur dit : « Libre à vous de crier aussi fort que vous pourrez ; mais vous ne goûterez pas à ma
49 (1692) Fables choisies, mises en vers « A monseigneur, le dauphin. »
ormais ses jours par ses conquestes : Quelqu’autre te dira d’une plus forte voix Les faits de tes Ayeux et les vertus des Roi
50 (1570) Cento favole morali « CENTO FAVOLE MORALI. raccolte, et trattate in varie maniere di versi da m. gio. mario verdizoti. — [4.]. DELL’AQUILA, E ’L GUFFO. » p. 
che con gran pena intese questo, Tornò fra poco al mal guardato nido Forte piangendo il ricevuto torto : E trovando per via
fo tratto dal paterno affetto A darle de’ suoi figli il falso segno ; Forte sen dolse : e si scusò con seco1 Del torto a lui
51 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XIII. Du Corbeau, et du Renard. »
ent une opinion si excessive de leurs propres merites, qu’il leur est fort mal-aisé de se recognoistre. C’est pour cela que
tir en luy l’experience de tout le monde. Mais je ne m’estonne pas si fort des extravagantes flatteries de telles gents, com
our le premier, l’experience fait voir aux Grands, qu’ils se trompent fort de croire qu’ils soient purement et veritablement
outes ces choses, il est aisé de conclure que les Princes ne sont que fort rarement aymez pour l’amour d’eux-mesmes, non plu
52 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 307 » p. 83
54. Dans une assemblée des bêtes un singe se leva et dansa. Il fut fort apprécié et applaudi de toute l’assistance. Un ch
53 (1570) Cento favole morali « CENTO FAVOLE MORALI. raccolte, et trattate in varie maniere di versi da m. gio. mario verdizoti. — [52.]. DELL’ASINO, LA SIMIA, ET LA TALPA. » p. 
unque colui, che sé misero crede, Stia ne gli affanni suoi costante e forte  ; E nel voler di Dio paghi sua sorte De l’affanno
54 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXIX. Du Renard, et de la Cigongne. »
iandes dans un grand bocal de verre ; Mais pource que l’entrée estoit fort estroicte, le Renard en eust seulement la veuë, e
me affiné ? Cét animal, qui n’est qu’une Gruë, te rend la pareille de fort bonne grace, et te fait porter la peine de ta moc
age que les autres : Car encore qu’ils sçachent donner un coup de bec fort à propos, et de bonne grace, à cause de l’habitud
55 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — Esope est derechef vendu. Chapitre VII. »
a, comme auparavant. A cause dequoy un des Disciples s’obstinant plus fort à vouloir apprendre, pourquoy il rioit ainsi à to
ls ne m’ont rien laissé de reste ». Ces subtilitez d’Esope plurent si fort aux Escoliers de Xanthus, que tous estonnez de l’
non, cesse de te mocquer de moy ». Ceste response le fit admirer plus fort qu’auparavant des Escoliers de Xanthus, qui diren
a marchandise. Car tu as laissé ces deux jeunes garçons, qui estoient fort propres pour un homme tel que toy, et as fait éle
rs, qui estoient là presents, ayant eu advis de ceste vente, estoient fort fâchez, et vouloient sçavoir qui estoit le vendeu
56 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LVII. De l’Asne malade, et des Loups. »
jusques au fonds de leur ame. Mais d’autant que ceste Fable approche fort du sujet de la precedente, et qu’elle contient pa
57 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre premier. — VI. La Genisse, la Chevre et la Brebis en societé avec le Lion. » p. 339149
doit échoir encor :
 Ce droit, vous le sçavez, c’est le droit du plus fort .
 Comme le plus vaillant je prétens la troisiéme.
58 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre deuxiéme. — VII. La Lice et sa Compagne. » p. 480
te ma bande, Si vous pouvez nous mettre hors. Ses enfans étoient déja forts . Ce qu’on donne aux méchans, toûjours on le regr
59 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre troisiéme. — XVII. La Belette entrée dans un Grenier. » p. 24
e Belette au corps long et floüet,
 Entra dans un Grenier par un trou fort étroit.
 Elle sortoit de maladie.
 Là vivant à di
60 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre cinquiéme. — VII. Le Satyre et le Passant. » p. 35
, sa femme, et maint petit ; Ils n’avoient tapis ni housse, Mais tous fort bon appetit. Pour se sauver de la pluye Entre un
61 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre quatriéme. — XXII. L’Aloüette et ses petits, avec le Maistre d’un champ. » p. 325
put. Les bleds d’alentour mûrs, avant que la nitée Se trouvast assez forte encor Pour voler et prendre l’essor, De mille soi
z nos parens Les prier de la mesme chose. L’épouvante est au nid plus forte que jamais. Il a dit ses parens, mere, c’est à ce
62 (1570) Cento favole morali « CENTO FAVOLE MORALI. raccolte, et trattate in varie maniere di versi da m. gio. mario verdizoti. — [40.]. DEL CERVO, E ’L CAVALLO, E L’HUOMO. » p. 269
h’ei rimase eternamente servo.     Così talhora un huomo, ch’è men forte Del suo nimico, e che soccorso chiede Ad huom, ch
tà perdente : Che quel, che vinto ha il suo nimico, ch’era Di lui più forte , assai più facilmente Può vincer lui, di cui già
63 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre troisiéme. — XII. Le Cigne et le Cuisinier. » p. 399

 L’oiseau prest à mourir, se plaint en son ramage.
 Le Cuisinier fut fort surpris,
 Et vid bien qu’il s’estoit mépris.
 Quo
64 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre cinquiéme. — V. Le Renard ayant la queuë coupée. » p. 17
on se la coupe. Si l’on me croit, chacun s’y resoudra. Votre avis est fort bon, dit quelqu’un de la troupe ; Mais tournez-vo
65 (1570) Cento favole morali « CENTO FAVOLE MORALI. raccolte, et trattate in varie maniere di versi da m. gio. mario verdizoti. — [16.]. DELL’AGNELLO E DEL LUPO. » p. 98
illano.     Così spesso l’huom vil privo di forza E d’ardimento al forte ingiuria move Assicurato da persona, o loco, Che
66 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 286 » p. 265
er, quand elle lui reprocha son ingratitude : « Ne lui était-elle pas fort utile en appelant les oiseaux de sa tribu et en l
67 (1570) Cento favole morali « CENTO FAVOLE MORALI. raccolte, et trattate in varie maniere di versi da m. gio. mario verdizoti. — [10.]. DELL’ANGUILLA, E ’L SERPENTE. » p. 
h’è debole e innocente, Ognuno rende a fargli oltraggio audace : E ’l forte et di mal far si vive in pace ; Perché chi gli os
68 (1570) Cento favole morali « CENTO FAVOLE MORALI. raccolte, et trattate in varie maniere di versi da m. gio. mario verdizoti. — [15.]. DELLI DUE VASI. » p. 378
o Sì, che stando congiunti ad un ci urtiamo, Come allhor salvo la tua forte scorcia Te renderà dal suo furor protervo ; Così
69 (1570) Cento favole morali « CENTO FAVOLE MORALI. raccolte, et trattate in varie maniere di versi da m. gio. mario verdizoti. — [34.]. DEL CERVO, ET SUO FIGLIUOLO. » p. 351
nte armata Di dure corna a contrastar possenti Con qual si voglia più forte animale.     E ’l Cervo in sé confuso sospiran
70 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — Esope se justifie devant son Maistre, et luy fait voir qui avoit mangé les figues. Chapitre III. »
s apres qu’on luy eust respondu qu’Esope les avoit mangées, il se mit fort en colere, et commanda qu’on l’appellast. Comme i
entr’eux qui auroit mangé les figues. Ceste proposition d’Esope plust fort à son Maistre, qui bien estonné du bon sens, et d
71 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXII. Du Chat, et du Coq. »
s à cecy, mais le Chat ne les voulut pas entendre, et s’irritant plus fort qu’auparavant ; « C’est trop cajolé », dit il, t 
jours accroire qu’il a failly, et mesme on impute à crime des actions fort vulgaires, dont ses Accusateurs, ny ses Juges, ne
72 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 198 » p. 144
devais craindre même de loin ? » Ainsi les gens qui excitent de plus forts qu’eux ont naturellement à supporter les conséque
73 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre quatriéme. — V. L’Asne et le petit Chien. » p. 91
vient lourdement, Leve une corne toute usée ; La luy porte au menton fort amoureusement. Non sans accompagner pour plus gra
74 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre cinquiéme. — XVII. Le Liévre et la Perdrix. » p. 473
pprochant Oblige le premier à chercher un azile. Il s’enfuit dans son fort , met les chiens en défaut ; Sans mesme en excepte
75 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — La vente d’Esope. Chapitre V. »
de m’en plaindre à nostre Maistre ». Ces paroles d’Esope estonnerent fort le Mestayer Zenas, si bien qu’apres y avoir un pe
on Maistre ayant reconnu ; « D’où vient », luy dit-il, « que tu és si fort émeu, en t’approchant de moy ? » A ces mots Zenas
mment contre vous, et mesme contre les Dieux ». Ces paroles fâcherent fort le Maistre de Zenas, qui pour luy témoigner son r
76 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CVII. Du Taureau, et du Rat. »
s’empescher de la violence et de l’oppression, il ne faut pas que les forts et les puissants s’imaginent de pouvoir avec rais
On peut alleguer une autre raison, pourquoy les ennemis foibles sont fort à craindre ; c’est qu’ils ont tous les Genereux d
rveau, bref si la peau enveloppe le crane et la chair, à combien plus forte raison devons-nous croire que ce puissant Protect
77 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 358 » p. 272
e montre qu’il ne faut pas avoir pitié d’un méchant, quel qu’il soit, fort ou faible.
78 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre premier. — X. Le Loup et l’Agneau. » p. 155
X. Le Loup et l’Agneau. La raison du plus fort est toûjours la meilleure.
 Nous l’allons montrer
79 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre troisiéme. — XIII. Les Loups et les Brebis. » p. 153
de là 
Qu’il faut faire aux méchans guerre continuelle.
 La paix est fort bonne de soy,
 J’en conviens ; mais de quoy sert-
80 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre quatriéme. — VIII. L’Homme et l’Idole de bois. » p. 285
, et sa bourse en souffroit. La pitance du Dieu n’en estoit pas moins forte . A la fin se fâchant de n’en obtenir rien, Il vou
81 (1570) Cento favole morali « CENTO FAVOLE MORALI. raccolte, et trattate in varie maniere di versi da m. gio. mario verdizoti. — [77.]. DEL CINGHIALE, E LA VOLPE. » p. 224
uel, che mi può far mistiero.     Così dee farsi l’huom possente e forte Nelle prosperità de la fortuna, Perché, se occorr
82 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — La response d’Esope à un Jardinier. Chapitre IX. »
ier s’addressant à luy. « Seigneur », luy dit-il, « vous m’obligeriez fort , si vous me vouliez resoudre d’une question que j
de cultiver, pource qu’elle les tient pour bastardes ». Le Jardinier fort satisfait de ceste response, « Croy-moy », luy di
83 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre troisiéme. — III. Le Loup devenu Berger. » p. 451
ment.
 L’hypocrite les laissa faire :
 Et pour pouvoir mener vers son fort les Brebis, 
Il voulut ajoûter la parole aux habi
84 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre sixiéme. — IV. Jupiter et le Métayer. » p. 
s Dieux : Il confesse son imprudence. Jupiter en usa comme un Maistre fort doux. Concluons que la Providence Sçait ce qu’il
85 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre deuxiéme. — II. Conseil tenu par les Rats. » p. 613
n un coin Sur la necessité presente. Dés l’abord leur Doyen, personne fort prudente, Opina qu’il faloit, et plustost que plu
86 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre deuxiéme. — X. L’Asne chargé d’éponges, et l’Asne chargé de sel. » p. 180
par vaux, et par chemins Au gué d’une riviere à la fin arriverent, Et fort empêchez se trouverent. L’Asnier, qui tous les jo
87 (1570) Cento favole morali « CENTO FAVOLE MORALI. raccolte, et trattate in varie maniere di versi da m. gio. mario verdizoti. — [13.]. DEL CERVO. » p. 74
ne ’l condusse a morte. Ma mentre ei si trovava in tale stato      Forte doleasi, che le corne a questo     Fossero quell
88 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LIV. De l’Asne, et du Lion. »
que de croire que ce soit à son occasion. Telle espece d’orgueil est fort ordinaire à ceux qui vivent familierement auprés
stupide que ridicule. Pour la mesme raison, tant Alciat qu’Esope, ont fort judicieusement attribué ceste action au grossier
89 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXIX. Du Loup, et des Chiens. »
ecque son fils ; et jamais la Maison d’Austriche ne se fust renduë si forte , sans la parfaicte intelligence de tous ceux qui
s y envoyerent avant le Regne de Jules Cesar deux ou trois Capitaines fort aguerris, qui toutesfois n’en purent venir à bout
90 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXIII. Du Renard, et du Buisson. »
son incapacité. Pour cela mesme je trouve qu’un Ancien Philosophe eût fort bonne grace, lors que sollicité par le Roy Antigo
t la maniere de converser avecque les hommes, à cause qu’il me semble fort difficile de les exprimer, veu que le nombre n’en
91 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XCVII. Du Tygre, et du Renard. »
y rien », respondit le Tygre, « si ce n’est que par la playe, qui est fort grande, je juge à peu prés qu’il faut que ce soit
que fraude. Que si l’on admet cela dans l’égalité des partis, à plus forte raison le doit-on faire quand l’un des Combattans
gloire. Car n’ayant jamais eu des forces complettes, ils firent teste fort longtemps à la plus victorieuse nation du monde,
92 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CIX. De la femelle du Singe, et de ses deux Enfants. »
bien que toutesfois cela ne les empeschât point de mettre au monde de fort vigoureux enfans, chez qui la santé florissoit, à
 ? D’où luy venoit ceste vigueur extraordinaire de corps, sinon de sa forte nourriture ? Peut-on pas dire le mesme de LOUYS L
s au sens contraire, peuvent servir à ceste verité, à sçavoir, que la forte complexion fait les hommes genereux, et entrepren
93 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CXI. De Venus, et d’une Chatte. »
LE CXI. De Venus, et d’une Chatte. Un beau jeune homme aimoit si fort une Chatte, qu’il pria Venus d’en faire une Metam
ose estrange de voir que l’amour frappe quelquesfois des personnes si fort inégales en toutes leurs parties, que si on leur
tion qu’on leur fait, pour les en divertir. Pour cela mesme il arrive fort souvent, que nous aymons les personnes inégales,
plus viste que ses années. Bref, ils nous la transformeront toute en fort peu de temps, et nous la donneront à voir sous un
94 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 157 » pp. 121-121
décida de se produire au théâtre ; mais arrivé sur la scène il chanta fort mal et se fit chasser à coups de pierres. Ainsi c
95 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 189 » p. 255
e qui se bat avec son mari en fait autant. Moi, je suis beaucoup plus fort que toi ; si tu veux, je te provoque même au comb
96 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XLVII. Du Singe, et du Renard. »
’incommodast extrémement le donneur. En ce sens là, certes, je trouve fort loüable le refus de cét animal, qui juge avecque
97 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre deuxiéme. — XVIII. La Chate metamorphosée en Femme. » p. 50
l la trouvoit mignonne, et belle, et delicate ; Qui miauloit d’un ton fort doux. Il estoit plus fou que les foux. Cet Homme
98 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre cinquiéme. — VIII. Le Cheval et le Loup. » p. 187
es mendibules et les dents. C’est bien fait, dit le Loup en soy-mesme fort triste ; Chacun à son métier doit toûjours s’atta
99 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre sixiéme. — XIX. Le Charlatan. » p. 
sceut la chose, il manda le Rheteur. J’ay, dit-il, dans mon écurie Un fort beau Roussin d’Arcadie : J’en voudrois faire un O
100 (1570) Cento favole morali « CENTO FAVOLE MORALI. raccolte, et trattate in varie maniere di versi da m. gio. mario verdizoti. — [19.]. DELLA VOLPE, ET DEL RICCIO. » p. 427
o. Venuto al fiume allhor da le sue tane     Il Riccio del suo mal forte si duole :     Et poi le dice con parole humane 
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