XVIII. La Chate metamorphosée en
Femme
. Un homme cherissoit éperdument sa Chate ; Il
t tant qu’il obtient du destin, Que sa Chate en un beau matin Devient
femme
, et le matin mesme Maistre sot en fait sa moitié.
ouve plus rien de Chate : Et poussant l’erreur jusqu’au bout La croit
femme
en tout et par tout. Lors que quelques Souris qui
de la natte Troublerent le plaisir des nouveaux mariez. Aussi-tost la
femme
est sur pieds : Elle manqua son avanture. Souris
la femme est sur pieds : Elle manqua son avanture. Souris de revenir,
femme
d’estre en posture Pour cette fois elle accourut
Marie de France, n° 44 La
femme
et son amant D’un vilein cunte que gueita deden
ueita dedenz sun hus, si espia. Un autre humme vit sur sun lit, od sa
femme
fist sun delit. « Allas », fet il, « quei ai jeo
ist sun delit. « Allas », fet il, « quei ai jeo veü ! » Dunc li ad la
femme
respundu : « Quei avez vus, beau sire amis ? » —
re humme, ceo m’est avis, sur le lit vus tint embracee. » Dunc dis la
femme
tut curucee : « Bien sai », fet ele, « n’en dust
leins : « Jeo me repent ! Chescun deit meuz creire e saver ceo que sa
femme
li dit pur veir, que ceo que cis faus oilz veient
XVI. La
Femme
noyée. Je ne suis pas de ceux qui disent,
Ce
ée. Je ne suis pas de ceux qui disent,
Ce n’est rien ;
C’est une
femme
qui se noye.
Je dis que c’est beaucoup ; et ce s
’est point hors de propos ;
Puisqu’il s’agit dans cette Fable
D’une
femme
qui dans les flots
Avoit fini ses jours par un s
orans l’accident.
Ce mary donc leur demandant
S’ils n’avoient de sa
femme
apperçu nulle trace ;
Nulle, reprit l’un d’eux ;
Marie de France, n° 25 La
femme
qui fit pendre son mari De un humme cunte li es
son mari De un humme cunte li escriz que mort esteit e enfuïz ; sa
femme
demeine grant dolur [de]sur sa tumbë nuit e jur.
dit li que ele se cunfortast, mut sereit lez se ele l’amast. La prude
femme
l’esgarda, grant joie fist, si li otria que ele f
si ele ne li seit cunseil doner, hors del païs l’estut aler. La prude
femme
li respundi : « Desfuium mun barun d’ici, puis si
Xanthus fait un present d’Esope à sa
femme
. Chapitre VIII. Esope se mit donc à suivre Xant
ope demeurât devant la porte, pource, disoit il, qu’il sçavoit que sa
femme
se picquoit un peu de gentillesse, et qu’il ne fa
toient des-jà, à qui auroit pour mary ce beau serviteur. Cependant la
femme
de Xanthus ayant commandé qu’on appellât ce nouve
approcher ». Esope entra tout à mesme temps, et se presenta devant la
femme
de Xanthus, qui le voyant si difforme ; « Malheur
ce Monstre ? Ostez-le, je vous prie de devant moy ». « Tout beau, ma
femme
», respondit Xanthus, « ne vous fâchez point, je
bon à voir, que vous me dédaignez, et que vous voulez avoir une autre
femme
que moy. Certes, il est bien à croire, que n’osan
si bons mots pour rire, et que cependant, il demeuroit muet devant sa
femme
. A quoy l’ingenieux Esope ayant fait response, qu
? ». « Quoy ? » repartit Esope, « Tu t’arrestes donc à l’amour d’une
femme
». « Pourquoy non, ô chetif esclave, j’en suis en
x », s’écria-t’il, « le Philosophe Xanthus se laisse gouverner par sa
femme
! » Se tournant à mesme temps vers elle : « Madam
s sont pernicieuses, mais il n’y a rien si à craindre qu’une mauvaise
femme
. Cela estant, Madame, vous qui estes mariée à un
l ne faut, de peur de mettre en ombrage vostre Mary ». A ces mots, la
femme
de Xanthus ne sçachant que répondre, et n’y pouva
Esope, en riant, « Car ce n’est pas peu de chose, que d’appaiser une
femme
». « Tay-toy, luy dit Xanthus, car je t’ay achept
I. Quelques jours apres, Xanthus voyant qu’il ne pouvoit fléchir sa
femme
, ny faire sa paix avec elle, si fort elle estoit
e vray moyen de faire en sorte, que demain avant qu’il soit nuict, ta
femme
revienne icy bien viste, et de son bon gré ». Alo
aissa là Esope, et monté qu’il fût en la chambre, il fit sçavoir à la
femme
de Xanthus, ce que l’autre venoit de luy dire. Ce
urée, ô Xanthus, qu’il ne t’est pas loisible de te marier à une autre
femme
durant ma vie ». Voylà quelle fut l’invention d’E
ut l’invention d’Esope, qui trouva moyen de rappeller en la maison la
femme
de Xanthus, comme auparavant il l’avoit aussi tro
suriz, qu’il ne voleit en sun parage, en sun semblant, en sun lignage
femme
quere, qu[e]’il preisist ; jamés n’avera femme, c
mblant, en sun lignage femme quere, qu[e]’il preisist ; jamés n’avera
femme
, ceo dist, s’il ne la treve a sun talent. [La] fi
nter que rien nel pot cuntreester. Li venz respunt : « Tu as failli ;
femme
n’averas pas ici. Plus fort i a ke jeo ne sui, qu
z li respundi tant : « De ta fille n’ai dunc talant ; ne dei plus bas
femme
choisir que a mei ne deie apurtenir ; femme prend
talant ; ne dei plus bas femme choisir que a mei ne deie apurtenir ;
femme
prendrai a bon eür. Ore en irai desquë al mur. »
’est mal, ki k[e]’il seit. Ja ne saveras si luinz aler que tu puisses
femme
trover que meuz seit a tun ues* eslite ke la suri
FABLE LXXXIII. D’un Homme qui avoit deux
femmes
. En la belle saison du Printemps, un certain ho
ieil, car les cheveux ne commençoient qu’à luy grisonner, épousa deux
femmes
; dont l’une estoit assez âgée, et l’autre assez
it de l’aversion à la Polygamie, c’est à dire au Mariage de plusieurs
femmes
ensemble. Ce qui a esté de tout temps en usage pa
vertueux, ils se sont tenus pour contens de la possession d’une seule
femme
legitime, et n’ont souffert tout au plus que le d
nnable Christianisme, n’a seulement point permis de rompre avecque sa
femme
, pour en épouser d’autres sa vie durant. Elle veu
d’un homme bien avisé, puis qu’il est presque impossible qu’une telle
femme
ne se dégouste, et qu’elle ne se console de ses d
re sans mentir, que je ne luy souhaitterois rien de pire qu’une jeune
femme
. En elle je tirerois raison de mes desplaisirs :
calomnie. Si nous avons une parfaitte asseurance de la chasteté d’une
femme
, les autres ne sont pas d’humeur à le croire. L’e
des deux partis paroist clairement aux yeux du monde ; mais ce que la
femme
a d’honneur et de fidelité, n’est pas tellement e
satisfaction des vielles gents, qu’ils ne soient ny trompez de leurs
femmes
, ny jaloux d’elles, ny mocquez du monde, tout cel
s raisons qui les peuvent rendre malheureux. Car, ou ils aiment leurs
femmes
, ou ils ne les aiment point aprés le mariage. S’i
lard amoureux ». Cela estant, ô la glorieuse action que d’épouser une
femme
qu’on aime passionnément ! ô la grande conqueste
ls peuvent appeller d’extrêmes débauches les moindres approches d’une
femme
. Il leur est donc fort difficile de se bien porte
er la misere des hommes âgez, quand ils se rendent amoureux de telles
femmes
. Ceux qui se picquent d’estre sçavants en amour,
que leur humeur froide ne s’accommode pas bien à l’ardeur d’une jeune
femme
, ils ont d’ailleurs le visage déguisé de rides, l
ordinaire. Que si d’avanture ils rencontrent, comme j’ay supposé, une
femme
qui leur soit fidele, ils peuvent bien l’attribue
sonnes, et à divertir les jeunes gents à leur tour, de rechercher des
femmes
âgées. Pour cét effet, ils se doivent proposer le
nclination ? D’ailleurs, quelle peine ne nous donnera point une telle
femme
, par des soupçons tous-jours violents, et la plus
VII. L’Yvrogne et sa
femme
. Chacun a son défaut où toûjours il revient :
us de la treille,
Avoit laissé ses sens au fond d’une bouteille,
Sa
femme
l’enferma dans un certain tombeau.
Là les vapeur
rps,
Un luminaire, un drap des morts.
Oh ! dit-il, qu’est-cecy ? ma
femme
est-elle veuve ?
Là-dessus son épouse en habit d
Marie de France, n° 45 Encore la
femme
et son amant D’un autre vilein voil [i]ci cunte
la femme et son amant D’un autre vilein voil [i]ci cunter quë od s
femme
vit aler vers la forest sun dru od li. Aprés eus
’en fuï, si s’est dedenz le bois musciez, e cil returne tut iriez. Sa
femme
leidist e blasma ; e la dame li demanda pur quei
ele quist e plus asez qu’elë* i mist. Pur ceo dit hum en repruver que
femmes
seivent enginner ; les vezïez e li nunverrrable u
Marie de France, n° 95 La méchante
femme
et son mari D’un vilein cunte ki aveit une femm
° 95 La méchante femme et son mari D’un vilein cunte ki aveit une
femme
qu’il mut cremeit, kar ele esteit mut felunesse,
n que lur dunast cerveise e pein, si en purreient le meuz ovrer. A sa
femme
les ruve aler e li prier que ele lur dunast, kar
er que ele lur dunast, kar pis lur sereit, s’il i alast. Cil unt a la
femme
preié, puis li unt dit e cunseillé que sis sire p
Chambry 88 Γυνὴ καὶ ἀνὴρ <μέθυσος> – La
femme
et l’ivrogne. Γυνή τις ἄνδρα μέθυσον εἶχε· τοῦ
Le 30 Lf 74 Lh 14 Md 128 Me 37 Mg 35 Mi 102 Mj 35 Ml 46 Mm 48. Une
femme
avait un ivrogne pour mari. Pour le défaire de so
gne. « C’est moi qui viens apporter à manger aux morts », répondit la
femme
. Et lui : « Ne m’apporte pas à manger, mon brave,
: tu me fais de la peine en me parlant de manger, non de boire. » La
femme
, se frappant la poitrine s’écria : « Hélas ! que
t ; kar bien e mal fere poeit. Li vilein, quant vient a meisun, a sa
femme
cunte la raisun qu’il ot oï de la serpent. Ele li
nt li vileins ot mut grant doel. Par maltalent, par dreitë ire, a sa
femme
cumença a dire : « Femme », fet il, « cunseille m
t doel. Par maltalent, par dreitë ire, a sa femme cumença a dire : «
Femme
», fet il, « cunseille mei ! Cist mal m’est [a]ve
ums, si ke jamés ne nus creüms. » Issi est suvent avenu : de pluseurs
femmes
est sceü que si cunseillent lur seignur ke lur re
ceü que si cunseillent lur seignur ke lur reverte a deshonur ; meinte
femme
cunseille a feire ceo dunt a plusurs nest cuntrai
nt a plusurs nest cuntraire. Sages hum ne deit pas entendre ne a fole
femme
cunseil prendre, cum fist icist par sa vileine, d
ter suventefeiz pur Deu prier. A Deu requist qu’il li eidast e que sa
femme
cunseillast e ses enfanz e nului plus ; ceste pre
’entendi, si li respunt hastivement : « Deus te maudie omnipotent, ta
femme
e tes enfanz petiz, e nuls autres ne seit maudiz
ause de sa plaincte, qu’Esope luy fit cognoistre en ces termes. « Une
femme
», dit-il, « ayant depuis peu ensevely son mary,
labouroit la terre assez prés de là, fust surpris de l’amour de ceste
femme
: ce qui fut cause que delaissant et bœufs et cha
au tombeau ; où s’estant assis, il commença de pleurer comme elle. La
femme
en ayant voulu sçavoir la cause ; “Ce que je pleu
pour soulager le mal que je ressents de la perte que j’ay faite de ma
femme
, qui n’estoit pas moins honneste, que belle”. “Un
honneste, que belle”. “Un pareil accident m’est arrivé”, adjousta la
femme
. “Puis que cela est”, continüa le Païsan, “et que
re. Car je n’auray pas moins d’amour pour toy, que j’en avois pour ma
femme
; Je veux croire aussi, que de ton costé tu m’aym
il commença de s’abandonner aux cris et aux plainctes. A ce bruict la
femme
accourut à luy ; Et le voyant ainsi lamenter : “Q
u dire par ceste Fable, qu’il ne faut point se fier aux paroles d’une
femme
. Ce qui peut bien estre vray, s’il en faut croire
s leger que l’eau. A quoy se rapportent encore ces autres vers : La
femme
ne vaut rien pour soy, ny pour personne, Et si qu
bonne. Tels et semblables sont les discours qu’on a tenus contre les
femmes
, et que l’on tient encore aujourd’huy, sur le déb
elle y rencontre, il arrive presque tousjours que l’homme surpasse la
femme
, et en grandeur de courage, et en force de jugeme
t l’accomplissement de la Nature humaine que le Masle, au lieu que la
femme
luy doit ceder, soit quant aux conditions de l’es
s les animaux. La raison en est fondée sur ce que le temperamment des
femmes
, comme estant créé pour recevoir, ne contient pas
cette humidité, qui se rencontrant avec excez dans le temperament des
femmes
, semble alentir de necessité leur chaleur naturel
ndant que ce n’est pas estre advisé d’adjouster foy aux paroles d’une
femme
, si on ne la connoist bien, ce qui me semble tres
me sans soucy », respondit Esope. Alors Xanthus parlant tout bas à sa
femme
, « fay luy », dit-il, « ce que je te commanderay,
je trouve un sujet de bien estreiller Esope ». Apres ces choses, « ma
femme
(dit-il tout haut) mets de l’eau dans un bassin,
omme se seroit mis dans le soing du compliment, et de la civilité. La
femme
de Xanthus fist donc le commandement de son Mary,
». « Si cela est », adjousta Xanthus, « et que la faute vienne de ma
femme
, je la feray sans delay brûler toute vive ». Là d
ans delay brûler toute vive ». Là dessus, il fist derechef signe à sa
femme
de luy obeyr, à cause d’Esope, et commanda en mes
s, qu’on luy apportast des fagots, ausquels il mit le feu, et tira sa
femme
auprés, avec apparence de l’y vouloir jetter. Il
que je sois allé jusqu’à mon logis, et à mon retour, je t’ameneray ma
femme
pour la brusler avecque la tienne ». Xanthus oyan
Marie de France, n° 102 La
femme
et la poule Une femme se seeit ja devant son us
Marie de France, n° 102 La femme et la poule Une
femme
se seeit ja devant son us, si esgarda cum[e] sa g
n », dit Esope, « mais elle t’en a remercié à par soy ». Cependant la
femme
de Xanthus bien fâchée de voir que son Mary ne l’
hus estant de retour en son logis, se voulut mettre à deviser avec sa
femme
, comme il avoit accoustumé de faire ; Mais elle l
pe m’a fait encore quelque tour de son mestier : Puis retournant à sa
femme
; « A ce que je voy », reprit-il, « tu me voudroi
bien aymée », respondit Esope. Surquoy Xanthus s’estant enquis de sa
femme
, si elle n’avoit rien reçeu : « Rien du tout », d
que celle-cy t’ayme grandement ; Car quelque bonne inclination que ta
femme
se die avoir, pour toy, si est-ce que si elle s’o
bien, ce me semble, Seigneur, que tu me disses, Esope porte cecy à ma
femme
, et non pas à ma bien aymée ». Ces paroles mirent
Xanthus, qui toutesfois pour s’en servir comme d’une excuse envers sa
femme
; « Ne vois tu pas », luy dit il, « que ce dequoy
e mariage du soleil Par essample fet ci entendre que li soleil volt
femme
prendre. A tute creature le dist e que chescun se
erent ; a la Destinee en alerent, si li mustrerent del soleil que de
femme
prendre quert cunseil. La Destinee lur cumande qu
y 49 Chambry 49.1 Ἀνὴρ καὶ γυνὴ <ἀργαλέα> – Le mari et la
femme
acariâtre. Ἔχων τις γυναῖκα πρὸς πάντας τοὺς
νται. Codd. Pb 96 Pc 48 Pf 48 Pg 64 Ph 50 Mb 27. Un homme avait une
femme
qui était rude à l’excès envers tous les gens de
répondit-elle, et les bergers me regardaient de travers. — Eh bien !
femme
, reprit-il, si tu étais mal vue de ceux qui sorte
quei [il] nel mustrast as genz. Le vilein fu joius e lez. Quant a* sa
femme
est repeirez, les deus uremenz li dona, un en ret
teient, de une berbiz l’eschine e l’os dunt la meüle apareit fors. La
femme
en ot grant desirer, mes ne [la] pot aver as mein
ouvienne toy de prier pour tes amis. Ne te separe jamais d’avecque ta
femme
, de peur qu’elle ne vueille faire essay d’un autr
qu’elle ne vueille faire essay d’un autre homme que de toy : Car les
femmes
tiennent cela de leur sexe d’estre naturellement
nt tousjours de meilleures choses. Ne descouvre point ton secret à ta
femme
, et sçache qu’elle espiera sans fin l’occasion de
n jur furent ensemble alé pur eus deduire par un pré. Li vileins a sa
femme
dit quë unc[es] mes des oilz ne vit nul pré fauké
hez. » Dist li vileins : « Einz est fauchez. » — « Einz est », fet la
femme
, « tunduz. » Dunc s’est li vileins irascuz. « Tu
le deuil et nous ne savons pas faire les lamentations, tandis que ces
femmes
, qui ne nous sont rien, se frappent et pleurent a
lence. » La mère lui répondit : « Ne t’étonne pas, mon enfant, si ces
femmes
font des lamentations si pitoyables : elles les f
t si fort une Chatte, qu’il pria Venus d’en faire une Metamorphose en
femme
. La Déesse exauça doncque sa priere, et transform
s est figuré par l’advanture de ceste Chatte, que Venus transforme en
femme
. Le troisiesme poinct de mon Discours sera le vra
lles sont deffenduës, plus nous les aymons aussi. De là vient que les
femmes
des maris jaloux, et les filles des meres trop ri
particulier. Je veux donc dire que ceste transformation de Chatte en
femme
est une marque de la foiblesse des Amants, qui ne
oyons par espreuve ceux qui ont le plus remarqué de manquemens en une
femme
, estre les premiers à la loüer sur toutes les cho
ole, il en adore une autre ; apres une fille il se rend esclave d’une
femme
mariée : puis il vient à cajoler la vefve, et il
’échapperoit pas de ses soins, pource seulement qu’elle seroit à demy
femme
. Venons maintenant à la troisiesme partie de nost
Chambry 90 Chambry 90.1 Γυνὴ καὶ ὄρνις — La
femme
et la poule. Γυνὴ χήρα ὄρνιν ἔχουσα καθ’ ἑκάσ
24 Lg 12 Md 41 Me 35 Mf 32 Mi 76 Mj 33 Mk 38 Ml 37 Mm 46 Mn 15. Une
femme
veuve avait une poule qui lui pondait tous les jo
s, e les sergaunz de sa meisun establi il chescun par nun. Dunc prist
femme
, si ot enfanz, e tient festes riches e granz. Dui
leals hum ad respundu que avis li ert que singes fu. « De mei e de ma
femme
di e de mun fiz que tu veiz ici, quei t’en semble
od. Ba 51. Tous les dieux ayant décidé de se marier, chacun prit la
femme
que le sort lui assignait. Le dieu de la guerre,
inier, l’autre à un potier. Au bout de quelque temps, il alla voir la
femme
du jardinier, et lui demanda comment elle allait
uie pour arroser les légumes. Peu de temps après il se rendit chez la
femme
du potier et lui demanda comment elle se trouvait
lur talent, cume del cok et de la gemme ; veu l’avums de humme et de
femme
; bien e honur niënt ne prisent, le pis pernent,
alee, que par engin s’est delivree. Ceste essample deivent oïr tutes
femmes
e retenir, que [tut] pur sulement mentir ne laiss
t prendre l’écuelle aux dents. On les eust vûs sur la mousse Luy, sa
femme
, et maint petit ; Ils n’avoient tapis ni housse,
51 Pg 66 Ma 74 Me 66 Mf 58 Mj 66. Zeus, ayant façonné l’homme et la
femme
dit à Hermès de les mener sur la terre et de leur
ς. Cod. Ba 98. Un voyageur qui passait dans un désert rencontra une
femme
solitaire qui tenait ses yeux baissés. « Qui es-t
κατὰ τοῦ βρέγματος κατενεχθέντα ἀποκτεῖναι αὐτόν. Cod. Pa 159. Une
femme
interrogea les devins sur son fils en bas âge. Il
fu[e]r sun surfet ne sa glutunerie ; ja encuntre sa lecherie humme ne
femme
lecheresse ne gardera vou ne pramesse.
ureur, prenant peur pour lui-même, ouvrit la porte. Le lion parti, la
femme
du laboureur, le voyant gémir, lui dit : « Tu n’a
archands,
Miroirs aux poches des galands,
Miroirs aux ceintures des
femmes
.
Que fait nostre Narcisse ? Il se va confiner
A
tisfaire à ma question ». Alors Esope prenant la parole ; « Quand une
femme
», dit-il, « s’est remariée en secondes nopces, a
e qu’elle en espouse un autre, qui en ait pareillement de sa premiere
femme
; Elle est bien Mere des enfants qu’elle a amenez
vous ? À lui seul, le Soleil dessèche tous les marécages ; s’il prend
femme
et fait un enfant semblable à lui, que n’aurons-n
r un Diable. Or un jour qu’au haut et au loin Le galand alla chercher
femme
; Pendant tout le sabat qu’il fit avec sa Dame, L
st-ce d’égratigner avec tes griffes et de mordre avec tes dents ? Une
femme
même qui se bat avec son mari en fait autant. Moi
Chambry 89 Chambry 89.1 Γυνὴ καὶ θεράπαιναι — La
femme
et ses servantes. Γυνὴ χήρα φίλεργος θεραπαιν
mort. En la voyant emmener du tribunal, un quidam lui dit : « Hé ! la
femme
, toi qui te faisais fort de détourner la colère d
manga que nostre sire li devea : li deables li cunseilla, que par sa
femme
l’enginna e li pramist si grant honur que per ser
soy, comme la quantité des duels, ou la corruption des filles, et des
femmes
, que nous appellons bonnes fortunes ; ou ce qui e
uels, que pour des causes tres justes, à sçavoir pour l’honneur d’une
Femme
, d’une Maistresse, d’un Pere, d’une Sœur, d’un Fi
’Epoux d’une jeune beauté Partoit pour l’autre monde. A ses costez sa
femme
Lui crioit : Attends-moy, je te suis ; et mon ame
la blancheur naturelle : Et la derniere main que met à sa beauté Une
femme
allant en conqueste, C’est un ajustement des Moûc
a machine ronde ?
Point de pain quelquefois, et jamais de repos.
Sa
femme
, ses enfans, les soldats, les imposts,
Le creanc
es, et qu’ils ont recours aux pleurs et au repentir, à la maniere des
femmes
, regrettant l’estat de leur premiere fortune, et
che avec soin, non seulement dans les festins, et dans les amours des
femmes
, mais encore aux affaires publiques, et en la for
hécatombe et de leur consacrer des ex-voto, s’il se rétablissait. Sa
femme
, qui se trouvait justement près de lui, lui deman
enir sauvage et de les faire périr. La mer, ayant pris la forme d’une
femme
, lui dit : « Mais, mon ami, ce n’est pas à moi, c
est-elle si ordinaire au siecle où nous sommes, que mesme les simples
femmes
veulent passer pour sçavantes ; Et n’est pas jusq
ol de croire que le Coq me seroit fidele, apres luy avoir tué tant de
femmes
? » Discours sur la soixante-cinquiesme Fable.
x qui plaident, ou qui persecutent les Orphelins, qui tourmentent les
femmes
veufves, qui dépoüillent les pauvres du peu de bi
iplier les perils, et les rendre plusieurs fois mortels ? Certes, les
femmes
de Scythie, et les Meres Lacedemoniennes n’en uso
ont-elles pas des dissolus ? O qu’il eût bien mieux vallu pour telles
femmes
, d’avoir esté steriles, que de mettre au monde de
t éprise d’un beau jeune homme, pria Aphrodite de la métamorphoser en
femme
. La déesse prenant en pitié sa passion, la change
’ordinaire de voir, que n’estant pas rassasiez de la possession d’une
femme
legitime, ou de la conqueste d’une belle Maistres
jets ; que les forts et vigoureux soldats volent en chemin une foible
femme
, et que les chicaneurs fins et bien apparentez dr
oit ny foible ny interessé de l’amour propre, à la maniere des autres
femmes
, et des hommes mesmes, qui trouvent seulement loü
tain endroit, il entendit un petit enfant qui pleurait et une vieille
femme
qui lui disait : « Ne pleure plus, sinon je te do
du songe menteur de mon père qu’on m’a enfermé dans cette prison pour
femmes
. Que pourrais-je bien te faire ? » À ces mots, il
du peu de generosité d’un foible animal, comparable à la coustume des
femmes
et des poltrons, qui ont recours aux injures, et
e la marchandise. Cela ne seroit pas raisonnable, joinct que j’ay une
femme
qui ayme trop la netteté, pour souffrir d’estre s
« puis qu’il y a une sentence qui dit, Qu’il ne faut point obeyr à la
femme
». « Bien donc », repliqua le Philosophe ; « fais
e Villes chacune desquelles est soustenuë de trente poutres, que deux
femmes
environnent ». Esope l’oyant ainsi parler ; « Vra
poutres les jours des Mois, et le jour avecque la nuict sont les deux
femmes
qui succedent l’une à l’autre ». Le lendemain apr
ompit la fidelité de Procris, qui jusques alors avoit esté reputée la
femme
la plus chaste de son âge ; Elle qui fit retarder
rs serviteurs, et leurs alliez. Ils se servent mesme de la bouche des
femmes
pour publier leur propre loüange. Mais ce vice-là
, ou le Prince ; Allez, venez, courez, demeurez en Province ;
Prenez
femme
, Abbaye, Employ, Gouvernement ;
Les gens en parl
εγχον ἐπισπώμενοι. Codd. Pa 57 Pb 57 Pg 34 Ph 29 Mb 29. Une vieille
femme
, qui avait les yeux malades, fit appeler, moyenna
richesses, ny agreables, ny avantageuses. Car comme en l’amour d’une
femme
, c’est retrancher ce qu’il y a de plus charmant,
Du Paon, et du Rossignol. Le Paon se plaignoit à Junon, Sœur et
Femme
de Jupiter, de ce que le Rossignol chantoit douce
raconta ceste autre fable. « Il advint un jour, qu’un homme envoya sa
femme
aux champs, pource qu’estant amoureux de sa fille
. Qu’est-ce qui vous charme tant dans le monde ? Est-ce l’amour d’une
femme
? O miserable ! vous pouvez-vous asseurer de la c
ture ? apres cela serons nous estonnez si l’Avarice desbauche tant de
femmes
? si elle seduit tant de jeunes filles ? si elle
Tibère avait aspiré à la main de Livia Livilla, sœur de Germanicus et
femme
de Drusus, et pour cela, après avoir consommé l’a
èrent l’un, le barreau, l’autre, la médecine. Ayant perdu sa première
femme
, il avait, en secondes noces, épousé Bonaventure
devenu vacant, il le reçut, en 1573, des mains du duc d’Uzès et de sa
femme
, Louise de Clermont-Tonnerre, et trouva, dans ces
tte tranquille période de sa vie, il eut le bonheur de rencontrer une
femme
digne de lui, Catherine de Palluau, fille de Jean
aduction en prose de M. Bagioli, publiée en 1812, on y trouve : « Une
femme
perdit son époux, qu’elle avait aimé pendant plus
cette contradiction. Le fabuliste donne son opinion sur la vertu des
femmes
; bien des gens penseront sans doute qu’en les mo
ée, que le traducteur anglais de ce Romulus agit de même, qu’enfin la
femme
supérieure, nommée Marie de France, qui fit en la
12. III, 8. Junon et Vénus. App. 11. III, 9. L’Inconstance de la
Femme
. App. 15. III, 10. La Courtisane et le Jeune Ho
n médecin. 11. Junon et Vénus. App. 11. 12. L’Inconstance de la
Femme
. App. 15. 13. La Courtisane et le Jeune Homme.
, 12 III, 8. Junon et Vénus. App. 11. III, 9. L’Inconstance de la
Femme
. App. 15. III, 10. La Courtisane et le Jeune ho
e de treize. Fol. s. iii a. — La première est de la subtillité de la
femme
pour decepuoir son mary. Les fables du Pogge son
II, 6. 37. Le Cerf à la Fontaine. III, 7. 38. L’Inconstance de la
Femme
. III, 9. 39. La Vipère et la Lime. III, 12. 4
Chat. 41. Le Coq et son Maître. 42. Le Mulot qui cherche
femme
. 75. 43. La Grenouille qui s’enfle. II, 21.
II, 6. 47. Le Cerf à la Fontaine. III, 7. 48. L’Inconstance de la
Femme
. III, 9. 49. La Courtisane et le Jeune Homme. I
e son contemporain. Je passe à la fable intitulée : le Marchand et sa
femme
, qui figure dans plusieurs manuscrits du moyen âg
un prince, ce prince était déjà un jeune homme à la veille de prendre
femme
, et qu’il avait pu sortir de la réserve à laquell
t la Chieure et la Genice et le Lion sentre acompaignierent. 7. D’une
Femme
qui se maria a un Larron. 8. Comment la Grue gari
firent concilie contre le Chat. 63. Du Coc et de la Souris. 64. De la
Femme
qui nourrissoit sa Vache et el la commendoit chas
a Colombe. 10. Le Chat et les Souris. 11. Le Coq et la Souris. 12. La
Femme
et sa Vache. En revanche, le manuscrit 1594 est
ivantes qui existent dans le manuscrit 1595 : 1. L’Inconstance de la
Femme
. 2. La Courtisane et le Jeune Homme. 3. Le Père e
47. Le Cerf à la Fontaine. 44. 43. 46. 46. 48. L’Inconstance de la
Femme
. 44. 47. 47. 49. La Courtisane et le Jeune Hom
Chat et les Souris. 62. 67. Le Coq et la Souris. 63. 68. La
Femme
et sa Vache. 64. Épilogue. Épilogue. Épilogu
de borgomgne. En marge de ce dernier vers il a écrit cette note : «
femme
de Philipes le Long qui régnoit en 1316. » Mais i
traduction une fausse date. Il a supposé que Jeanne de Bourgogne, la
femme
de Philippe le Long, était ainsi désignée ; mais
9. 26. Le Cerf, le Loup et la Brebis. 31. 27. L’Inconstance de la
Femme
. 48. 28. Le Cerf à la Fontaine. 47. Ces vingt
45. III, 8. Junon et Vénus. 46. 46. III, 9. L’inconstance de la
Femme
. 47. 47. III, 10. La Courtisane et le Jeune Ho
I, 7. III, 8. Junon et Vénus. III, 8. III, 9. L’Inconstance de la
Femme
. III, 9. III, 10. La Courtisane et le jeune Hom
II, 12. Le Cerf à la Fontaine. III, 7. II, 13. L’inconstance de la
Femme
. III, 9. II, 14. La Courtisane et le Jeune homm
ouilles. II, 7. 7. Le Lion médecin. II, 9. 8. L’Inconstance de la
Femme
. II, 13. 9. La Courtisane et le Jeune Homme. II
II, 5. 30. Le Cerf à la Fontaine. III, 7. 31. L’Inconstance de la
Femme
. III, 9. 32. La Courtisane et le Jeune Homme. I
eille et la Brebis. III, 43. 50. Le Voleur et l’Escarbot. 51. La
Femme
et son Amant. 52. Encore la Femme et son Amant
Voleur et l’Escarbot. 51. La Femme et son Amant. 52. Encore la
Femme
et son Amant. 53. Le Cheval vendu. 54. Le V
par le Lion. 81. La Chèvre et le Chevreau. 82. Le Peintre et sa
Femme
. 83. La Biche et son Faon. 84. Le Corbeau
Milan malade. I, 19. 86. La Chèvre et le Loup. 87. L’Homme et la
Femme
querelleuse. 88. L’Homme et la Femme noyée.
le Loup. 87. L’Homme et la Femme querelleuse. 88. L’Homme et la
Femme
noyée. 89. Le Soldat et les deux Voleurs. 9
lle. 92. L’Homme et le Serpent. II, 10. 93. Le Mulot qui cherche
Femme
. 94. L’Âne et le Sanglier. I, 11. 95. L’Esca
. 108. Le Vieillard et son Fils. 109. Le Chat mitré. 110. La
Femme
et sa Poule. III, 8. 111. Le Loup et le Renard
si elle n’était pas au moins suivie d’un coup d’œil sur l’œuvre de la
femme
, qui, au moyen âge, en a été pour la France la po
la trouve indiquée par Jehan Dupain, dans ces vers de l’Évangile des
femmes
: Evangile des femmes vous weil cy recorder ; Mo
Jehan Dupain, dans ces vers de l’Évangile des femmes : Evangile des
femmes
vous weil cy recorder ; Moult grant prouffit y a
ie même dans la première moitié du xiie siècle, et le style de cette
femme
, comme le témoignage des auteurs du siècle suivan
aux. 27. 32. Le Cerf à la fontaine. 28. 33. L’Inconstance de la
Femme
. 29. 34. Le Loup et le Chien. 33. 35. L’Est
che et sa Fille. 8. 114. 39. Le Paysan et l’Escarbot. 35. 40. La
Femme
et son Amant. 36. 41. Encore la Femme et son A
et l’Escarbot. 35. 40. La Femme et son Amant. 36. 41. Encore la
Femme
et son Amant. 9. 37. 42. Le Loup et le Berger.
s. 62. 63. Le Paysan et le Serpent. 115. 64. Le Rat qui cherche
femme
. 116. 65. L’Escarbot vaniteux. 7. 117. 66. L
son Petit. 70. 94. Le Bœuf et le Loup. 5. 72. 95. L’Homme et la
Femme
querelleuse. 73. 96. L’Homme et la Femme noyée
. 72. 95. L’Homme et la Femme querelleuse. 73. 96. L’Homme et la
Femme
noyée. 74. 97. Le Lièvre et le Cerf. 19. 127.
hevalier et le Vieillard. 131. 102. Le Chat mitré. 132. 103. La
Femme
et sa Poule. 133. Les cent trois fables dont l
», traduites en vers. 3º Le fabliau de la male Honte. 4º Le Dit de la
femme
. 5º De celle qui fu foutue sur la fosse de son ma
même temps la partie de la miniature qui représentait un homme et une
femme
dans une posture indécente. Le même vandalisme pi
t vaniteux. 65. 8. Le Riche et sa Fille. 38. 9. Le Paysan et sa
Femme
. 41. 10. Les Oiseaux qui élisent un roi. 22.
II, 4. 28. Le Cerf à la fontaine. III, 7. 29. L’Inconstance de la
Femme
. III, 9. 30. La Courtisane et le Jeune Homme. I
mac et les Membres. III, 18. 35. Le Voleur et l’Escarbot. 36. La
Femme
et son Amant. 37. Encore la Femme et son Amant
Voleur et l’Escarbot. 36. La Femme et son Amant. 37. Encore la
Femme
et son Amant. 38. Le Cheval vendu. 39. Le V
par le Lion. 67. La Chèvre et le Chevreau. 68. Le Peintre et sa
Femme
. 69. La Biche et son Faon. 70. Le Corbeau e
Milan malade. I, 19. 72. La Chèvre et le Loup. 73. L’Homme et la
Femme
querelleuse. 74. L’Homme et la Femme noyée.
le Loup. 73. L’Homme et la Femme querelleuse. 74. L’Homme et la
Femme
noyée. 75. Le Maître et l’Esclave. 76. Le S
e. 115. L’Homme et le Serpent. II, 10. 116. Le Mulot qui cherche
femme
. 117. L’Escarbot vaniteux. 118. L’Âne et le
. 131. Le Vieillard et son fils. 132. Le Chat mitré. 133. La
Femme
et sa Poule. III, 8. 134. Le Loup et le Renard,
: Ms. 15. A. VII. Dérivé complet. Romulus primitif. 50. La
Femme
et sa Poule. 133. III, 8. 51. Le Chauve et la M
II, 12. Le Cerf à la fontaine. II, 12. II, 13. L’inconstance de la
Femme
. II, 13. II, 14. La Courtisane et le Jeune Homm
à l’esprit de l’homme, mais encore à son naturel, comme, l’amour des
femmes
, la jalousie des Rivaux, le courroux, les menaces
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