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1 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre deuxiéme. — XVIII. La Chate metamorphosée en Femme. » p. 50
XVIII. La Chate metamorphosée en Femme . Un homme cherissoit éperdument sa Chate ; Il
t tant qu’il obtient du destin, Que sa Chate en un beau matin Devient femme , et le matin mesme Maistre sot en fait sa moitié.
ouve plus rien de Chate : Et poussant l’erreur jusqu’au bout La croit femme en tout et par tout. Lors que quelques Souris qui
de la natte Troublerent le plaisir des nouveaux mariez. Aussi-tost la femme est sur pieds : Elle manqua son avanture. Souris
la femme est sur pieds : Elle manqua son avanture. Souris de revenir, femme d’estre en posture Pour cette fois elle accourut
2 (1180) Fables « Marie de France, n° 44. La femme et son amant » p. 661
Marie de France, n° 44 La femme et son amant D’un vilein cunte que gueita deden
ueita dedenz sun hus, si espia. Un autre humme vit sur sun lit, od sa femme fist sun delit. « Allas », fet il, « quei ai jeo
ist sun delit. « Allas », fet il, « quei ai jeo veü ! » Dunc li ad la femme respundu : « Quei avez vus, beau sire amis ? » — 
re humme, ceo m’est avis, sur le lit vus tint embracee. » Dunc dis la femme tut curucee : « Bien sai », fet ele, « n’en dust
leins : « Jeo me repent ! Chescun deit meuz creire e saver ceo que sa femme li dit pur veir, que ceo que cis faus oilz veient
3 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre troisiéme. — XVI. La Femme noyée. » p. 682
XVI. La Femme noyée. Je ne suis pas de ceux qui disent,
 Ce
ée. Je ne suis pas de ceux qui disent,
 Ce n’est rien ;
 C’est une femme qui se noye. 
Je dis que c’est beaucoup ; et ce s
’est point hors de propos ;
 Puisqu’il s’agit dans cette Fable
 D’une femme qui dans les flots 
Avoit fini ses jours par un s
orans l’accident.
 Ce mary donc leur demandant
 S’ils n’avoient de sa femme apperçu nulle trace ;
 Nulle, reprit l’un d’eux ;
4 (1180) Fables « Marie de France, n° 25. La femme qui fit pendre son mari » p. 388
Marie de France, n° 25 La femme qui fit pendre son mari De un humme cunte li es
son mari De un humme cunte li escriz que mort esteit e enfuïz ; sa femme demeine grant dolur [de]sur sa tumbë nuit e jur.
dit li que ele se cunfortast, mut sereit lez se ele l’amast. La prude femme l’esgarda, grant joie fist, si li otria que ele f
si ele ne li seit cunseil doner, hors del païs l’estut aler. La prude femme li respundi : « Desfuium mun barun d’ici, puis si
5 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — Xanthus fait un present d’Esope à sa femme. Chapitre VIII. »
Xanthus fait un present d’Esope à sa femme . Chapitre VIII. Esope se mit donc à suivre Xant
ope demeurât devant la porte, pource, disoit il, qu’il sçavoit que sa femme se picquoit un peu de gentillesse, et qu’il ne fa
toient des-jà, à qui auroit pour mary ce beau serviteur. Cependant la femme de Xanthus ayant commandé qu’on appellât ce nouve
approcher ». Esope entra tout à mesme temps, et se presenta devant la femme de Xanthus, qui le voyant si difforme ; « Malheur
ce Monstre ? Ostez-le, je vous prie de devant moy ». « Tout beau, ma femme  », respondit Xanthus, « ne vous fâchez point, je
bon à voir, que vous me dédaignez, et que vous voulez avoir une autre femme que moy. Certes, il est bien à croire, que n’osan
si bons mots pour rire, et que cependant, il demeuroit muet devant sa femme . A quoy l’ingenieux Esope ayant fait response, qu
 ? ». « Quoy ? » repartit Esope, « Tu t’arrestes donc à l’amour d’une femme  ». « Pourquoy non, ô chetif esclave, j’en suis en
x », s’écria-t’il, « le Philosophe Xanthus se laisse gouverner par sa femme  ! » Se tournant à mesme temps vers elle : « Madam
s sont pernicieuses, mais il n’y a rien si à craindre qu’une mauvaise femme . Cela estant, Madame, vous qui estes mariée à un
l ne faut, de peur de mettre en ombrage vostre Mary ». A ces mots, la femme de Xanthus ne sçachant que répondre, et n’y pouva
Esope, en riant, « Car ce n’est pas peu de chose, que d’appaiser une femme  ». « Tay-toy, luy dit Xanthus, car je t’ay achept
6 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — Invention d’Esope, pour faire retourner sa Maistresse avec Xanthus. Chapitre XIII. »
I. Quelques jours apres, Xanthus voyant qu’il ne pouvoit fléchir sa femme , ny faire sa paix avec elle, si fort elle estoit
e vray moyen de faire en sorte, que demain avant qu’il soit nuict, ta femme revienne icy bien viste, et de son bon gré ». Alo
aissa là Esope, et monté qu’il fût en la chambre, il fit sçavoir à la femme de Xanthus, ce que l’autre venoit de luy dire. Ce
urée, ô Xanthus, qu’il ne t’est pas loisible de te marier à une autre femme durant ma vie ». Voylà quelle fut l’invention d’E
ut l’invention d’Esope, qui trouva moyen de rappeller en la maison la femme de Xanthus, comme auparavant il l’avoit aussi tro
7 (1180) Fables « Marie de France, n° 73. Le mulot qui cherche à se marier » p. 73
suriz, qu’il ne voleit en sun parage, en sun semblant, en sun lignage femme quere, qu[e]’il preisist ; jamés n’avera femme, c
mblant, en sun lignage femme quere, qu[e]’il preisist ; jamés n’avera femme , ceo dist, s’il ne la treve a sun talent. [La] fi
nter que rien nel pot cuntreester. Li venz respunt : « Tu as failli ; femme n’averas pas ici. Plus fort i a ke jeo ne sui, qu
z li respundi tant : « De ta fille n’ai dunc talant ; ne dei plus bas femme choisir que a mei ne deie apurtenir ; femme prend
talant ; ne dei plus bas femme choisir que a mei ne deie apurtenir ; femme prendrai a bon eür. Ore en irai desquë al mur. »
’est mal, ki k[e]’il seit. Ja ne saveras si luinz aler que tu puisses femme trover que meuz seit a tun ues* eslite ke la suri
8 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXXIII. D’un Homme qui avoit deux femmes. »
FABLE LXXXIII. D’un Homme qui avoit deux femmes . En la belle saison du Printemps, un certain ho
ieil, car les cheveux ne commençoient qu’à luy grisonner, épousa deux femmes  ; dont l’une estoit assez âgée, et l’autre assez
it de l’aversion à la Polygamie, c’est à dire au Mariage de plusieurs femmes ensemble. Ce qui a esté de tout temps en usage pa
vertueux, ils se sont tenus pour contens de la possession d’une seule femme legitime, et n’ont souffert tout au plus que le d
nnable Christianisme, n’a seulement point permis de rompre avecque sa femme , pour en épouser d’autres sa vie durant. Elle veu
d’un homme bien avisé, puis qu’il est presque impossible qu’une telle femme ne se dégouste, et qu’elle ne se console de ses d
re sans mentir, que je ne luy souhaitterois rien de pire qu’une jeune femme . En elle je tirerois raison de mes desplaisirs :
calomnie. Si nous avons une parfaitte asseurance de la chasteté d’une femme , les autres ne sont pas d’humeur à le croire. L’e
des deux partis paroist clairement aux yeux du monde ; mais ce que la femme a d’honneur et de fidelité, n’est pas tellement e
satisfaction des vielles gents, qu’ils ne soient ny trompez de leurs femmes , ny jaloux d’elles, ny mocquez du monde, tout cel
s raisons qui les peuvent rendre malheureux. Car, ou ils aiment leurs femmes , ou ils ne les aiment point aprés le mariage. S’i
lard amoureux ». Cela estant, ô la glorieuse action que d’épouser une femme qu’on aime passionnément ! ô la grande conqueste
ls peuvent appeller d’extrêmes débauches les moindres approches d’une femme . Il leur est donc fort difficile de se bien porte
er la misere des hommes âgez, quand ils se rendent amoureux de telles femmes . Ceux qui se picquent d’estre sçavants en amour,
que leur humeur froide ne s’accommode pas bien à l’ardeur d’une jeune femme , ils ont d’ailleurs le visage déguisé de rides, l
ordinaire. Que si d’avanture ils rencontrent, comme j’ay supposé, une femme qui leur soit fidele, ils peuvent bien l’attribue
sonnes, et à divertir les jeunes gents à leur tour, de rechercher des femmes âgées. Pour cét effet, ils se doivent proposer le
nclination ? D’ailleurs, quelle peine ne nous donnera point une telle femme , par des soupçons tous-jours violents, et la plus
9 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre troisiéme. — VII. L’Yvrogne et sa femme. » p. 246
VII. L’Yvrogne et sa femme . Chacun a son défaut où toûjours il revient :

us de la treille,
 Avoit laissé ses sens au fond d’une bouteille,
 Sa femme l’enferma dans un certain tombeau.
 Là les vapeur
rps,
 Un luminaire, un drap des morts.
 Oh ! dit-il, qu’est-cecy ? ma femme est-elle veuve ? 
Là-dessus son épouse en habit d
10 (1180) Fables « Marie de France, n° 45. Encore la femme et son amant » p. 
Marie de France, n° 45 Encore la femme et son amant D’un autre vilein voil [i]ci cunte
la femme et son amant D’un autre vilein voil [i]ci cunter quë od s femme vit aler vers la forest sun dru od li. Aprés eus
’en fuï, si s’est dedenz le bois musciez, e cil returne tut iriez. Sa femme leidist e blasma ; e la dame li demanda pur quei
ele quist e plus asez qu’elë* i mist. Pur ceo dit hum en repruver que femmes seivent enginner ; les vezïez e li nunverrrable u
11 (1180) Fables « Marie de France, n° 95. La méchante femme et son mari » p. 682
Marie de France, n° 95 La méchante femme et son mari D’un vilein cunte ki aveit une femm
° 95 La méchante femme et son mari D’un vilein cunte ki aveit une femme qu’il mut cremeit, kar ele esteit mut felunesse,
n que lur dunast cerveise e pein, si en purreient le meuz ovrer. A sa femme les ruve aler e li prier que ele lur dunast, kar
er que ele lur dunast, kar pis lur sereit, s’il i alast. Cil unt a la femme preié, puis li unt dit e cunseillé que sis sire p
12 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 88 » p. 246
Chambry 88 Γυνὴ καὶ ἀνὴρ <μέθυσος> – La femme et l’ivrogne. Γυνή τις ἄνδρα μέθυσον εἶχε· τοῦ
Le 30 Lf 74 Lh 14 Md 128 Me 37 Mg 35 Mi 102 Mj 35 Ml 46 Mm 48. Une femme avait un ivrogne pour mari. Pour le défaire de so
gne. « C’est moi qui viens apporter à manger aux morts », répondit la femme . Et lui : « Ne m’apporte pas à manger, mon brave,
 : tu me fais de la peine en me parlant de manger, non de boire. » La femme , se frappant la poitrine s’écria : « Hélas ! que
13 (1180) Fables « Marie de France, n° 72. L’homme et le serpent » p. 51
t ; kar bien e mal fere poeit. Li vilein, quant vient a meisun, a sa femme cunte la raisun qu’il ot oï de la serpent. Ele li
nt li vileins ot mut grant doel. Par maltalent, par dreitë ire, a sa femme cumença a dire : « Femme », fet il, « cunseille m
t doel. Par maltalent, par dreitë ire, a sa femme cumença a dire : «  Femme  », fet il, « cunseille mei ! Cist mal m’est [a]ve
ums, si ke jamés ne nus creüms. » Issi est suvent avenu : de pluseurs femmes est sceü que si cunseillent lur seignur ke lur re
ceü que si cunseillent lur seignur ke lur reverte a deshonur ; meinte femme cunseille a feire ceo dunt a plusurs nest cuntrai
nt a plusurs nest cuntraire. Sages hum ne deit pas entendre ne a fole femme cunseil prendre, cum fist icist par sa vileine, d
14 (1180) Fables « Marie de France, n° 55. La prière stupide d’un paysan » p. 666
ter suventefeiz pur Deu prier. A Deu requist qu’il li eidast e que sa femme cunseillast e ses enfanz e nului plus ; ceste pre
’entendi, si li respunt hastivement : « Deus te maudie omnipotent, ta femme e tes enfanz petiz, e nuls autres ne seit maudiz 
15 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — Le voyage d’Esope en Delphes. Chapitre XXIX. »
ause de sa plaincte, qu’Esope luy fit cognoistre en ces termes. « Une femme  », dit-il, « ayant depuis peu ensevely son mary,
labouroit la terre assez prés de là, fust surpris de l’amour de ceste femme  : ce qui fut cause que delaissant et bœufs et cha
au tombeau ; où s’estant assis, il commença de pleurer comme elle. La femme en ayant voulu sçavoir la cause ; “Ce que je pleu
pour soulager le mal que je ressents de la perte que j’ay faite de ma femme , qui n’estoit pas moins honneste, que belle”. “Un
honneste, que belle”. “Un pareil accident m’est arrivé”, adjousta la femme . “Puis que cela est”, continüa le Païsan, “et que
re. Car je n’auray pas moins d’amour pour toy, que j’en avois pour ma femme  ; Je veux croire aussi, que de ton costé tu m’aym
il commença de s’abandonner aux cris et aux plainctes. A ce bruict la femme accourut à luy ; Et le voyant ainsi lamenter : “Q
16 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXXV. De la Nourrice, et du Loup. »
u dire par ceste Fable, qu’il ne faut point se fier aux paroles d’une femme . Ce qui peut bien estre vray, s’il en faut croire
s leger que l’eau. A quoy se rapportent encore ces autres vers : La femme ne vaut rien pour soy, ny pour personne, Et si qu
bonne. Tels et semblables sont les discours qu’on a tenus contre les femmes , et que l’on tient encore aujourd’huy, sur le déb
elle y rencontre, il arrive presque tousjours que l’homme surpasse la femme , et en grandeur de courage, et en force de jugeme
t l’accomplissement de la Nature humaine que le Masle, au lieu que la femme luy doit ceder, soit quant aux conditions de l’es
s les animaux. La raison en est fondée sur ce que le temperamment des femmes , comme estant créé pour recevoir, ne contient pas
cette humidité, qui se rencontrant avec excez dans le temperament des femmes , semble alentir de necessité leur chaleur naturel
ndant que ce n’est pas estre advisé d’adjouster foy aux paroles d’une femme , si on ne la connoist bien, ce qui me semble tres
17 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — Esope ameine à son Maistre un homme niais, et sans soucy. Chapitre XVI. »
me sans soucy », respondit Esope. Alors Xanthus parlant tout bas à sa femme , « fay luy », dit-il, « ce que je te commanderay,
je trouve un sujet de bien estreiller Esope ». Apres ces choses, « ma femme (dit-il tout haut) mets de l’eau dans un bassin,
omme se seroit mis dans le soing du compliment, et de la civilité. La femme de Xanthus fist donc le commandement de son Mary,
 ». « Si cela est », adjousta Xanthus, « et que la faute vienne de ma femme , je la feray sans delay brûler toute vive ». Là d
ans delay brûler toute vive ». Là dessus, il fist derechef signe à sa femme de luy obeyr, à cause d’Esope, et commanda en mes
s, qu’on luy apportast des fagots, ausquels il mit le feu, et tira sa femme auprés, avec apparence de l’y vouloir jetter. Il
que je sois allé jusqu’à mon logis, et à mon retour, je t’ameneray ma femme pour la brusler avecque la tienne ». Xanthus oyan
18 (1180) Fables « Marie de France, n° 102. La femme et la poule » p. 539
Marie de France, n° 102 La femme et la poule Une femme se seeit ja devant son us
Marie de France, n° 102 La femme et la poule Une femme se seeit ja devant son us, si esgarda cum[e] sa g
19 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — Du present fait à la maistresse de Xanthus. Chapitre XII. »
n », dit Esope, « mais elle t’en a remercié à par soy ». Cependant la femme de Xanthus bien fâchée de voir que son Mary ne l’
hus estant de retour en son logis, se voulut mettre à deviser avec sa femme , comme il avoit accoustumé de faire ; Mais elle l
pe m’a fait encore quelque tour de son mestier : Puis retournant à sa femme  ; « A ce que je voy », reprit-il, « tu me voudroi
bien aymée », respondit Esope. Surquoy Xanthus s’estant enquis de sa femme , si elle n’avoit rien reçeu : « Rien du tout », d
que celle-cy t’ayme grandement ; Car quelque bonne inclination que ta femme se die avoir, pour toy, si est-ce que si elle s’o
bien, ce me semble, Seigneur, que tu me disses, Esope porte cecy à ma femme , et non pas à ma bien aymée ». Ces paroles mirent
Xanthus, qui toutesfois pour s’en servir comme d’une excuse envers sa femme  ; « Ne vois tu pas », luy dit il, « que ce dequoy
20 (1180) Fables « Marie de France, n° 6. Le mariage du soleil » p. 314
e mariage du soleil Par essample fet ci entendre que li soleil volt femme prendre. A tute creature le dist e que chescun se
erent ; a la Destinee en alerent, si li mustrerent del soleil que de femme prendre quert cunseil. La Destinee lur cumande qu
21 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 49 » pp. 95-95
y 49 Chambry 49.1 Ἀνὴρ καὶ γυνὴ <ἀργαλέα> – Le mari et la femme acariâtre. Ἔχων τις γυναῖκα πρὸς πάντας τοὺς
νται. Codd. Pb 96 Pc 48 Pf 48 Pg 64 Ph 50 Mb 27. Un homme avait une femme qui était rude à l’excès envers tous les gens de
répondit-elle, et les bergers me regardaient de travers. — Eh bien ! femme , reprit-il, si tu étais mal vue de ceux qui sorte
22 (1180) Fables « Marie de France, n° 57. Le paysan et le lutin » p. 668
quei [il] nel mustrast as genz. Le vilein fu joius e lez. Quant a* sa femme est repeirez, les deus uremenz li dona, un en ret
teient, de une berbiz l’eschine e l’os dunt la meüle apareit fors. La femme en ot grant desirer, mes ne [la] pot aver as mein
23 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — Esope instruit Ennus, et luy donne des preceptes pour vivre en homme de bien. Chapitre XXVII. »
ouvienne toy de prier pour tes amis. Ne te separe jamais d’avecque ta femme , de peur qu’elle ne vueille faire essay d’un autr
qu’elle ne vueille faire essay d’un autre homme que de toy : Car les femmes tiennent cela de leur sexe d’estre naturellement
nt tousjours de meilleures choses. Ne descouvre point ton secret à ta femme , et sçache qu’elle espiera sans fin l’occasion de
24 (1180) Fables « Marie de France, n° 94. Le paysan et son épouse querelleuse » p. 681
n jur furent ensemble alé pur eus deduire par un pré. Li vileins a sa femme dit quë unc[es] mes des oilz ne vit nul pré fauké
hez. » Dist li vileins : « Einz est fauchez. » — « Einz est », fet la femme , « tunduz. » Dunc s’est li vileins irascuz. « Tu
25 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 311 » pp. 205-205
le deuil et nous ne savons pas faire les lamentations, tandis que ces femmes , qui ne nous sont rien, se frappent et pleurent a
lence. » La mère lui répondit : « Ne t’étonne pas, mon enfant, si ces femmes font des lamentations si pitoyables : elles les f
26 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CXI. De Venus, et d’une Chatte. »
t si fort une Chatte, qu’il pria Venus d’en faire une Metamorphose en femme . La Déesse exauça doncque sa priere, et transform
s est figuré par l’advanture de ceste Chatte, que Venus transforme en femme . Le troisiesme poinct de mon Discours sera le vra
lles sont deffenduës, plus nous les aymons aussi. De là vient que les femmes des maris jaloux, et les filles des meres trop ri
particulier. Je veux donc dire que ceste transformation de Chatte en femme est une marque de la foiblesse des Amants, qui ne
oyons par espreuve ceux qui ont le plus remarqué de manquemens en une femme , estre les premiers à la loüer sur toutes les cho
ole, il en adore une autre ; apres une fille il se rend esclave d’une femme mariée : puis il vient à cajoler la vefve, et il
’échapperoit pas de ses soins, pource seulement qu’elle seroit à demy femme . Venons maintenant à la troisiesme partie de nost
27 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 90 » pp. 58-58
Chambry 90 Chambry 90.1 Γυνὴ καὶ ὄρνις — La femme et la poule. Γυνὴ χήρα ὄρνιν ἔχουσα καθ’ ἑκάσ
24 Lg 12 Md 41 Me 35 Mf 32 Mi 76 Mj 33 Mk 38 Ml 37 Mm 46 Mn 15. Une femme veuve avait une poule qui lui pondait tous les jo
28 (1180) Fables « Marie de France, n° 34. Le roi des singes » p. 569
s, e les sergaunz de sa meisun establi il chescun par nun. Dunc prist femme , si ot enfanz, e tient festes riches e granz. Dui
leals hum ad respundu que avis li ert que singes fu. « De mei e de ma femme di e de mun fiz que tu veiz ici, quei t’en semble
29 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 320 » p. 367
od. Ba 51. Tous les dieux ayant décidé de se marier, chacun prit la femme que le sort lui assignait. Le dieu de la guerre,
30 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 300 » pp. 94-94
inier, l’autre à un potier. Au bout de quelque temps, il alla voir la femme du jardinier, et lui demanda comment elle allait
uie pour arroser les légumes. Peu de temps après il se rendit chez la femme du potier et lui demanda comment elle se trouvait
31 (1180) Fables « Marie de France, n° 1. Le coq et la pierre précieuse » p. 503
lur talent, cume del cok et de la gemme ; veu l’avums de humme et de femme  ; bien e honur niënt ne prisent, le pis pernent,
32 (1180) Fables « Marie de France, n° 21. Le loup et la truie » p. 547
alee, que par engin s’est delivree. Ceste essample deivent oïr tutes femmes e retenir, que [tut] pur sulement mentir ne laiss
33 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre cinquiéme. — VII. Le Satyre et le Passant. » p. 35
t prendre l’écuelle aux dents. On les eust vûs sur la mousse Luy, sa femme , et maint petit ; Ils n’avoient tapis ni housse,
34 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 110 » p. 102
51 Pg 66 Ma 74 Me 66 Mf 58 Mj 66. Zeus, ayant façonné l’homme et la femme dit à Hermès de les mener sur la terre et de leur
35 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 260 » p. 355
ς. Cod. Ba 98. Un voyageur qui passait dans un désert rencontra une femme solitaire qui tenait ses yeux baissés. « Qui es-t
36 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 295 » p. 162
κατὰ τοῦ βρέγματος κατενεχθέντα ἀποκτεῖναι αὐτόν. Cod. Pa 159. Une femme interrogea les devins sur son fils en bas âge. Il
37 (1180) Fables « Marie de France, n° 50. Le loup et le mouton » p. 655
fu[e]r sun surfet ne sa glutunerie ; ja encuntre sa lecherie humme ne femme lecheresse ne gardera vou ne pramesse.
38 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 198 » p. 144
ureur, prenant peur pour lui-même, ouvrit la porte. Le lion parti, la femme du laboureur, le voyant gémir, lui dit : « Tu n’a
39 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre premier. — XI. L’homme, et son Image. » p. 
archands,
 Miroirs aux poches des galands,
 Miroirs aux ceintures des femmes .
 Que fait nostre Narcisse ? Il se va confiner
 A
40 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — La response d’Esope à un Jardinier. Chapitre IX. »
tisfaire à ma question ». Alors Esope prenant la parole ; « Quand une femme  », dit-il, « s’est remariée en secondes nopces, a
e qu’elle en espouse un autre, qui en ait pareillement de sa premiere femme  ; Elle est bien Mere des enfants qu’elle a amenez
41 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 128 » pp. 314-314
vous ? À lui seul, le Soleil dessèche tous les marécages ; s’il prend femme et fait un enfant semblable à lui, que n’aurons-n
42 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre deuxiéme. — II. Conseil tenu par les Rats. » p. 613
r un Diable. Or un jour qu’au haut et au loin Le galand alla chercher femme  ; Pendant tout le sabat qu’il fit avec sa Dame, L
43 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 189 » p. 255
st-ce d’égratigner avec tes griffes et de mordre avec tes dents ? Une femme même qui se bat avec son mari en fait autant. Moi
44 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 89 » pp. 55-55
Chambry 89 Chambry 89.1 Γυνὴ καὶ θεράπαιναι — La femme et ses servantes. Γυνὴ χήρα φίλεργος θεραπαιν
45 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 91 » pp. 56-56
mort. En la voyant emmener du tribunal, un quidam lui dit : « Hé ! la femme , toi qui te faisais fort de détourner la colère d
46 (1180) Fables « Marie de France, n° 53. L’ermite » p. 664
manga que nostre sire li devea : li deables li cunseilla, que par sa femme l’enginna e li pramist si grant honur que per ser
47 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XC. De deux Chiens. »
soy, comme la quantité des duels, ou la corruption des filles, et des femmes , que nous appellons bonnes fortunes ; ou ce qui e
uels, que pour des causes tres justes, à sçavoir pour l’honneur d’une Femme , d’une Maistresse, d’un Pere, d’une Sœur, d’un Fi
48 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre sixiéme. — XXI. La jeune Veuve. » p. 
’Epoux d’une jeune beauté Partoit pour l’autre monde. A ses costez sa femme Lui crioit : Attends-moy, je te suis ; et mon ame
49 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre quatriéme. — III. La Moûche et la Fourmy. » p. 521
la blancheur naturelle : Et la derniere main que met à sa beauté Une femme allant en conqueste, C’est un ajustement des Moûc
50 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre premier. — XVI. La mort et le Buscheron. » p. 60
a machine ronde ?
 Point de pain quelquefois, et jamais de repos. 
Sa femme , ses enfans, les soldats, les imposts,
 Le creanc
51 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XX. Des Colombes, et du Faucon leur Roy. »
es, et qu’ils ont recours aux pleurs et au repentir, à la maniere des femmes , regrettant l’estat de leur premiere fortune, et
che avec soin, non seulement dans les festins, et dans les amours des femmes , mais encore aux affaires publiques, et en la for
52 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 46 » pp. 34-34
hécatombe et de leur consacrer des ex-voto, s’il se rétablissait. Sa femme , qui se trouvait justement près de lui, lui deman
53 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 247 » pp. 168-168
enir sauvage et de les faire périr. La mer, ayant pris la forme d’une femme , lui dit : « Mais, mon ami, ce n’est pas à moi, c
54 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXIV. De l’Asne, et du Loup. »
est-elle si ordinaire au siecle où nous sommes, que mesme les simples femmes veulent passer pour sçavantes ; Et n’est pas jusq
55 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXV. Du Renard, trahy par le Coq. »
ol de croire que le Coq me seroit fidele, apres luy avoir tué tant de femmes  ? » Discours sur la soixante-cinquiesme Fable.
56 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XCIV. Du Taureau, et du Bouc. »
x qui plaident, ou qui persecutent les Orphelins, qui tourmentent les femmes veufves, qui dépoüillent les pauvres du peu de bi
57 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CIX. De la femelle du Singe, et de ses deux Enfants. »
iplier les perils, et les rendre plusieurs fois mortels ? Certes, les femmes de Scythie, et les Meres Lacedemoniennes n’en uso
ont-elles pas des dissolus ? O qu’il eût bien mieux vallu pour telles femmes , d’avoir esté steriles, que de mettre au monde de
58 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 76 » pp. 50-50
t éprise d’un beau jeune homme, pria Aphrodite de la métamorphoser en femme . La déesse prenant en pitié sa passion, la change
59 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE V. Du Chien, et de l’Ombre. »
’ordinaire de voir, que n’estant pas rassasiez de la possession d’une femme legitime, ou de la conqueste d’une belle Maistres
60 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXII. De la Brebis, et de la Corneille. »
jets ; que les forts et vigoureux soldats volent en chemin une foible femme , et que les chicaneurs fins et bien apparentez dr
61 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XCV. Du Singe, et de ses Enfans. »
oit ny foible ny interessé de l’amour propre, à la maniere des autres femmes , et des hommes mesmes, qui trouvent seulement loü
62 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 224 » pp. 158-158
tain endroit, il entendit un petit enfant qui pleurait et une vieille femme qui lui disait : « Ne pleure plus, sinon je te do
63 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 296 » pp. 363-363
du songe menteur de mon père qu’on m’a enfermé dans cette prison pour femmes . Que pourrais-je bien te faire ? » À ces mots, il
64 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LVIII. Du Chevreau, et du Loup. »
du peu de generosité d’un foible animal, comparable à la coustume des femmes et des poltrons, qui ont recours aux injures, et
65 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — Esope est derechef vendu. Chapitre VII. »
e la marchandise. Cela ne seroit pas raisonnable, joinct que j’ay une femme qui ayme trop la netteté, pour souffrir d’estre s
« puis qu’il y a une sentence qui dit, Qu’il ne faut point obeyr à la femme  ». « Bien donc », repliqua le Philosophe ; « fais
66 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — De quelle façon Esope nourrit, et dressa quatre Poussins d’Aigle. Chapitre XXVIII. »
e Villes chacune desquelles est soustenuë de trente poutres, que deux femmes environnent ». Esope l’oyant ainsi parler ; « Vra
poutres les jours des Mois, et le jour avecque la nuict sont les deux femmes qui succedent l’une à l’autre ». Le lendemain apr
67 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXI. Du Larron, et du Chien. »
ompit la fidelité de Procris, qui jusques alors avoit esté reputée la femme la plus chaste de son âge ; Elle qui fit retarder
68 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXXII. De la Mouche, et du Chariot. »
rs serviteurs, et leurs alliez. Ils se servent mesme de la bouche des femmes pour publier leur propre loüange. Mais ce vice-là
69 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre troisiéme. — FABLE I. Le Meusnier, son Fils, et l’Asne. » p. 721
, ou le Prince ; Allez, venez, courez, demeurez en Province ;
 Prenez femme , Abbaye, Employ, Gouvernement ;
 Les gens en parl
70 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 87 » pp. 57-57
εγχον ἐπισπώμενοι. Codd. Pa 57 Pb 57 Pg 34 Ph 29 Mb 29. Une vieille femme , qui avait les yeux malades, fit appeler, moyenna
71 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXIV. De l’Homme, et d’une Idole. »
richesses, ny agreables, ny avantageuses. Car comme en l’amour d’une femme , c’est retrancher ce qu’il y a de plus charmant,
72 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LI. Du Paon, et du Rossignol. »
Du Paon, et du Rossignol. Le Paon se plaignoit à Junon, Sœur et Femme de Jupiter, de ce que le Rossignol chantoit douce
73 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — La mort d’Esope. Chapitre XXX. »
raconta ceste autre fable. « Il advint un jour, qu’un homme envoya sa femme aux champs, pource qu’estant amoureux de sa fille
74 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE C. Du Pescheur, et d’un petit Poisson. »
. Qu’est-ce qui vous charme tant dans le monde ? Est-ce l’amour d’une femme  ? O miserable ! vous pouvez-vous asseurer de la c
75 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CI. De l’Avare, et de l’Envieux. »
ture ? apres cela serons nous estonnez si l’Avarice desbauche tant de femmes  ? si elle seduit tant de jeunes filles ? si elle
76 (1893) Les fabulistes latins depuis le siècle d’Auguste jusqu’à la fin du moyen âge. Tome I : Phèdre et ses anciens imitateurs directs et indirects pp. -818
Tibère avait aspiré à la main de Livia Livilla, sœur de Germanicus et femme de Drusus, et pour cela, après avoir consommé l’a
èrent l’un, le barreau, l’autre, la médecine. Ayant perdu sa première femme , il avait, en secondes noces, épousé Bonaventure
devenu vacant, il le reçut, en 1573, des mains du duc d’Uzès et de sa femme , Louise de Clermont-Tonnerre, et trouva, dans ces
tte tranquille période de sa vie, il eut le bonheur de rencontrer une femme digne de lui, Catherine de Palluau, fille de Jean
aduction en prose de M. Bagioli, publiée en 1812, on y trouve : « Une femme perdit son époux, qu’elle avait aimé pendant plus
cette contradiction. Le fabuliste donne son opinion sur la vertu des femmes  ; bien des gens penseront sans doute qu’en les mo
ée, que le traducteur anglais de ce Romulus agit de même, qu’enfin la femme supérieure, nommée Marie de France, qui fit en la
12. III, 8. Junon et Vénus. App. 11. III, 9. L’Inconstance de la Femme . App. 15. III, 10. La Courtisane et le Jeune Ho
n médecin. 11. Junon et Vénus. App. 11. 12. L’Inconstance de la Femme . App. 15. 13. La Courtisane et le Jeune Homme.
, 12 III, 8. Junon et Vénus. App. 11. III, 9. L’Inconstance de la Femme . App. 15. III, 10. La Courtisane et le Jeune ho
e de treize. Fol. s. iii a. —  La première est de la subtillité de la femme pour decepuoir son mary. Les fables du Pogge son
II, 6. 37. Le Cerf à la Fontaine. III, 7. 38. L’Inconstance de la Femme . III, 9. 39. La Vipère et la Lime. III, 12. 4
Chat. 41. Le Coq et son Maître. 42. Le Mulot qui cherche femme . 75. 43. La Grenouille qui s’enfle. II, 21.
II, 6. 47. Le Cerf à la Fontaine. III, 7. 48. L’Inconstance de la Femme . III, 9. 49. La Courtisane et le Jeune Homme. I
e son contemporain. Je passe à la fable intitulée : le Marchand et sa femme , qui figure dans plusieurs manuscrits du moyen âg
un prince, ce prince était déjà un jeune homme à la veille de prendre femme , et qu’il avait pu sortir de la réserve à laquell
t la Chieure et la Genice et le Lion sentre acompaignierent. 7. D’une Femme qui se maria a un Larron. 8. Comment la Grue gari
firent concilie contre le Chat. 63. Du Coc et de la Souris. 64. De la Femme qui nourrissoit sa Vache et el la commendoit chas
a Colombe. 10. Le Chat et les Souris. 11. Le Coq et la Souris. 12. La Femme et sa Vache. En revanche, le manuscrit 1594 est
ivantes qui existent dans le manuscrit 1595 : 1. L’Inconstance de la Femme . 2. La Courtisane et le Jeune Homme. 3. Le Père e
47. Le Cerf à la Fontaine. 44. 43. 46. 46. 48. L’Inconstance de la Femme . 44. 47. 47. 49. La Courtisane et le Jeune Hom
Chat et les Souris. 62. 67. Le Coq et la Souris. 63. 68. La Femme et sa Vache. 64. Épilogue. Épilogue. Épilogu
de borgomgne. En marge de ce dernier vers il a écrit cette note : «  femme de Philipes le Long qui régnoit en 1316. » Mais i
traduction une fausse date. Il a supposé que Jeanne de Bourgogne, la femme de Philippe le Long, était ainsi désignée ; mais
9. 26. Le Cerf, le Loup et la Brebis. 31. 27. L’Inconstance de la Femme . 48. 28. Le Cerf à la Fontaine. 47. Ces vingt
45. III, 8. Junon et Vénus. 46. 46. III, 9. L’inconstance de la Femme . 47. 47. III, 10. La Courtisane et le Jeune Ho
I, 7. III, 8. Junon et Vénus. III, 8. III, 9. L’Inconstance de la Femme . III, 9. III, 10. La Courtisane et le jeune Hom
II, 12. Le Cerf à la Fontaine. III, 7. II, 13. L’inconstance de la Femme . III, 9. II, 14. La Courtisane et le Jeune homm
ouilles. II, 7. 7. Le Lion médecin. II, 9. 8. L’Inconstance de la Femme . II, 13. 9. La Courtisane et le Jeune Homme. II
II, 5. 30. Le Cerf à la Fontaine. III, 7. 31. L’Inconstance de la Femme . III, 9. 32. La Courtisane et le Jeune Homme. I
eille et la Brebis. III, 43. 50. Le Voleur et l’Escarbot. 51. La Femme et son Amant. 52. Encore la Femme et son Amant
Voleur et l’Escarbot. 51. La Femme et son Amant. 52. Encore la Femme et son Amant. 53. Le Cheval vendu. 54. Le V
par le Lion. 81. La Chèvre et le Chevreau. 82. Le Peintre et sa Femme . 83. La Biche et son Faon. 84. Le Corbeau
Milan malade. I, 19. 86. La Chèvre et le Loup. 87. L’Homme et la Femme querelleuse. 88. L’Homme et la Femme noyée.
le Loup. 87. L’Homme et la Femme querelleuse. 88. L’Homme et la Femme noyée. 89. Le Soldat et les deux Voleurs. 9
lle. 92. L’Homme et le Serpent. II, 10. 93. Le Mulot qui cherche Femme . 94. L’Âne et le Sanglier. I, 11. 95. L’Esca
. 108. Le Vieillard et son Fils. 109. Le Chat mitré. 110. La Femme et sa Poule. III, 8. 111. Le Loup et le Renard
si elle n’était pas au moins suivie d’un coup d’œil sur l’œuvre de la femme , qui, au moyen âge, en a été pour la France la po
la trouve indiquée par Jehan Dupain, dans ces vers de l’Évangile des femmes  : Evangile des femmes vous weil cy recorder ; Mo
Jehan Dupain, dans ces vers de l’Évangile des femmes : Evangile des femmes vous weil cy recorder ; Moult grant prouffit y a
ie même dans la première moitié du xiie  siècle, et le style de cette femme , comme le témoignage des auteurs du siècle suivan
aux. 27. 32. Le Cerf à la fontaine. 28. 33. L’Inconstance de la Femme . 29. 34. Le Loup et le Chien. 33. 35. L’Est
che et sa Fille. 8. 114. 39. Le Paysan et l’Escarbot. 35. 40. La Femme et son Amant. 36. 41. Encore la Femme et son A
et l’Escarbot. 35. 40. La Femme et son Amant. 36. 41. Encore la Femme et son Amant. 9. 37. 42. Le Loup et le Berger.
s. 62. 63. Le Paysan et le Serpent. 115. 64. Le Rat qui cherche femme . 116. 65. L’Escarbot vaniteux. 7. 117. 66. L
son Petit. 70. 94. Le Bœuf et le Loup. 5. 72. 95. L’Homme et la Femme querelleuse. 73. 96. L’Homme et la Femme noyée
. 72. 95. L’Homme et la Femme querelleuse. 73. 96. L’Homme et la Femme noyée. 74. 97. Le Lièvre et le Cerf. 19. 127.
hevalier et le Vieillard. 131. 102. Le Chat mitré. 132. 103. La Femme et sa Poule. 133. Les cent trois fables dont l
», traduites en vers. 3º Le fabliau de la male Honte. 4º Le Dit de la femme . 5º De celle qui fu foutue sur la fosse de son ma
même temps la partie de la miniature qui représentait un homme et une femme dans une posture indécente. Le même vandalisme pi
t vaniteux. 65. 8. Le Riche et sa Fille. 38. 9. Le Paysan et sa Femme . 41. 10. Les Oiseaux qui élisent un roi. 22.
II, 4. 28. Le Cerf à la fontaine. III, 7. 29. L’Inconstance de la Femme . III, 9. 30. La Courtisane et le Jeune Homme. I
mac et les Membres. III, 18. 35. Le Voleur et l’Escarbot. 36. La Femme et son Amant. 37. Encore la Femme et son Amant
Voleur et l’Escarbot. 36. La Femme et son Amant. 37. Encore la Femme et son Amant. 38. Le Cheval vendu. 39. Le V
par le Lion. 67. La Chèvre et le Chevreau. 68. Le Peintre et sa Femme . 69. La Biche et son Faon. 70. Le Corbeau e
Milan malade. I, 19. 72. La Chèvre et le Loup. 73. L’Homme et la Femme querelleuse. 74. L’Homme et la Femme noyée.
le Loup. 73. L’Homme et la Femme querelleuse. 74. L’Homme et la Femme noyée. 75. Le Maître et l’Esclave. 76. Le S
e. 115. L’Homme et le Serpent. II, 10. 116. Le Mulot qui cherche femme . 117. L’Escarbot vaniteux. 118. L’Âne et le
. 131. Le Vieillard et son fils. 132. Le Chat mitré. 133. La Femme et sa Poule. III, 8. 134. Le Loup et le Renard,
 : Ms. 15. A. VII. Dérivé complet. Romulus primitif. 50. La Femme et sa Poule. 133. III, 8. 51. Le Chauve et la M
II, 12. Le Cerf à la fontaine. II, 12. II, 13. L’inconstance de la Femme . II, 13. II, 14. La Courtisane et le Jeune Homm
77 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CIV. De la Corneille, et de la Cruche. »
à l’esprit de l’homme, mais encore à son naturel, comme, l’amour des femmes , la jalousie des Rivaux, le courroux, les menaces
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