t donner aux Innocents, pour les mettre à couvert de l’oppression des
faux
tesmoins. Car j’en trouve les embusches si danger
ance, sont quelquesfois nos pires persecuteurs, et qu’ils apostent de
faux
tesmoins contre nous, afin de rendre nostre calam
Vertueux, pour esviter l’oppression de leur contraire. Mais quant aux
faux
tesmoins, et aux calomniateurs, je leur represent
font forcez à dire la verité, et ne sçauroient en ce cas là porter un
faux
tesmoignage, comme il arrive aux adjurations et a
x tesmoignage, comme il arrive aux adjurations et aux exorcismes. Les
faux
tesmoins au contraire n’ont rien de sacré, ny d’i
tant d’années, et qu’il leur faudra souffrir eternellement. Mais les
faux
tesmoins n’ont point de sujet de desespoir, ny de
rs. L’on ne peut donc accuser Esope d’avoir traitté trop rudement les
faux
tesmoins, en les comparant au Loup, au Milan, et
si est-ce que les plus artificieux ont accoustumé de le colorer d’un
faux
pretexte de justice, imitant le Loup de ceste Fab
arrivoit-il sous le Regne de Denys, et de Phalaris, qui formoient de
fausses
plainctes contre ceux qu’ils hayssoient, et dont
entil-homme s’eschauffe ; il menace, il fait des procez, il aposte de
faux
tesmoins, et persecute l’innocence jusques à une
inant leur artifice, le boucher dit : « Vous pouvez m’échapper par un
faux
serment ; mais à coup sûr vous n’échapperez pas a
ous n’échapperez pas aux dieux. » Cette fable montre que l’impiété du
faux
serment reste la même, quelque habileté qu’on met
é ; et la seconde, qu’il ne couste rien aux meschants, de supposer un
faux
pretexte, pour envahir et perdre leurs Ennemis. N
te Fable nous peut instruire, à sçavoir que les Ennemis reconciliez à
faux
, ne demandent qu’un pretexte pour nous attaquer,
e cheminait à cheval. Le vent, s’étant mis à souffler, lui enleva ses
faux
cheveux, et les témoins de sa mésaventure se mire
pour le plus beau du monde.
Il accusoit toûjours les miroirs d’estre
faux
,
Vivant plus que content dans son erreur profond
e ; l’espreuve donc bien à mon dommage, que cét Augure n’est que trop
faux
». Ces langages surprirent Xanthus, qui plus esto
es hommes, il arrive tout de mesme que les meschans se couvrent d’une
fausse
contrition de leurs malices, et témoignent un fei
mitié consiste en sa durée, quelle perseverance doit-on attendre d’un
faux
Amy, qui change à tout coup d’opinions, et commen
fait fuïr les gens, et l’autre a mille attraits. Aux soûpirs vrais ou
faux
celle-là s’abandonne : C’est toujours mesme note,
, de soin m’exemptera. Je vous enseigneray par là Ce que c’est qu’une
fausse
ou veritable gloire. Adieu : je perds le temps :
mmes ? elle qui est la source des mensonges, des maledictions, et des
faux
sermens ? elle qui ruïne les alliances, les Estat
pour se faire declarer fils de Jupiter Ammon, par les responses d’un
faux
Oracle ? L’Empereur Commodus ne se fist-il point
Mahomet ne fût-il point le Salmonée de Jesus-Christ, c’est à dire, le
faux
imitateur de ses divines et fructueuses actions ?
passé, D’ailleurs, c’est une action toute pleine d’inconstance, et de
fausse
conduite, et cela s’appelle proprement traicter e
ement, comme à leur future patrie, se développant avec allegresse des
fausses
voluptez de la terre, où il n’y a que du dégoust,
le. Ce qu’Esope dit icy du Medecin, nous le pouvons appliquer à un
faux
Amy. Car il void bien souvent dans une maladie da
vous prie, estes-vous asseurez de la pouvoir mettre en execution ? Ce
faux
bien que vous recherchez n’est-il pas aussi mal-a
ement d’un Ruisseau vous peut oster vos heritages : les procez et les
faux
témoins sont capables de vous appauvrir. Bref, si
utes capables de nous oster une legitime Gloire. Venons maintenant au
faux
espoir de sa durée, ne la perd-on jamais en sa vi
re content du sien, C’est le plus seur : cependant on s’occupe A dire
faux
pour attraper du bien : Que sert cela ? Jupiter n
quelle stupidité, ne reçoivent pas un bon conseil ; D’autres, par une
fausse
impression qu’ils ont conçeuë contre leurs amis,
ants sont foibles, et mal armez, que les Malings ne produisent aucuns
faux
tesmoins : que les Nobles n’alleguent point d’all
, et n’employent leur peine ou leur pouvoir, qu’à l’avantage de leurs
faux
amis ? Ceux-cy trament des menées artificieuses a
it tant d’ennemis, et l’ay encore esté d’avantage de m’estre fié à de
faux
amis ». Discours sur la quatorziesme Fable.
s. Car soit que nous soyons coûpables, ou qu’ils ayent conçeu quelque
fausse
opinion de nous, tant y a qu’ils se plaisent quel
seul Hypocrite, qui cache la malice et l’impieté sous le voile d’une
fausse
devotion, est capable de tenir les personnes plus
l’acquerir. C’est donner trop de prise à une vanité, que de joüer un
faux
personnage pour elle : C’est tout ce que les Vert
dépravé, qu’ils se portent plus volontiers à la convoitise d’un bien
faux
, s’il est de difficile conqueste, qu’au desir d’u
sseroient dans ceste cause. Laissons-les donc joüyr à leur aise de la
fausse
gloire qu’ils pensent avoir acquise, et detestant
desdire, à cause de sa pauvreté, et de rejetter sur la contraincte la
fausse
confession qu’elle avoit fait de la debte. Or pou
ls ingrats observent les loix d’une simple amitié, et encore vaine et
fausse
, puis que selon le dire d’Aristote, il n’en est p
la Fable à sçavoir un becquetement general des vrays Paons contre le
faux
; une risée honteuse, une fuitte pleine de desesp
oster entierement le credit à ses paroles, que d’en donner souvent de
fausses
. En quoy, il me semble que pour un vain plaisir d
itable avec un Vicieux, et par consequent on n’en aura terminé qu’une
fausse
, qui n’est pas une action meschante ny malheureus
en son estime, non seulement par de veritables remarques, mais par de
fausses
aussi : Car la colere de ceux qu’ils ont offensez
aucune conscience de manquer de parole, pourveu qu’ils y trouvent une
fausse
apparence de seureté. Mais en effect, le vray rep
l’interest, nous ne devons point douter que Dieu ne se mocque de leur
fausse
apparence, et qu’il ne prenne soin de les chastie
nges choses de toy, mais à ce que je vois maintenant, elles sont bien
fausses
. Voila pourquoy, comme j’ay passé par icy, t’ayan
les jours quantité de gents, qui pour s’enrichir du jeu, apostent de
faux
dez, font des tromperies aux cartes, mentent, bla
ustes, pour se faire adjuger leurs heritages, se servant pour cela de
faux
témoins, et de preuves illegitimes ? N’y en a-t’i
as encore qui deguisent impunément la monnoye Royale, et impriment au
faux
or la marque de leur Souverain ? Les Princes mesm
ion de faict, de deux diverses opinions il y en ait tous-jours une de
fausse
, et que bien souvent toutes les deux le soient en
e ceux de qui l’affaire dépend ? Combien d’inventions pour gaigner de
faux
témoins ? Et combien de tours de souplesse pour d
iennent ordinairement leurs contentions, leurs concurrences, et leurs
faux
partages : De là viennent, dis-je, les meurtres q
tre raisonnable n’est autre chose que cognoistre le vray d’avecque le
faux
, et le bien d’avecque le mal. Ce qui ne se peut f
Mais c’est inutilement, je crois, donner de ce mot une interprétation
fausse
, que combat la phrase précédente : Languentis æv
exacte, il aurait fallu, ce qui d’ailleurs n’aurait pas rendu le vers
faux
, que Phèdre eût écrit, non In calamitatem, mais I
que l’immortalité en fût la récompense. Il ne dissimule pas avec une
fausse
modestie cette idée qui le domine, il l’exprime m
ême dans une fâcheuse erreur, qu’il a été entraîné à commettre par la
fausse
division qu’il a faite des cinq livres de Phèdre.
fables de viles bagatelles, viles nænias ; mais ce n’est là que de la
fausse
modestie ; il ne tarde pas dans le même prologue
lle ne soit la seule cause des divisions plus égales, mais absolument
fausses
, imaginées par Pithou et par tous les éditeurs qu
uvrit le manuscrit de Reims, et pourtant cette conclusion serait bien
fausse
; car, en 1599, le Père Sirmond était depuis long
re hypothèse, qui, pour différer de la précédente, n’en est pas moins
fausse
. Ils avaient cru que Pithou avait publié les fabl
ibliothèque de l’abbaye de Saint-Remi 110. Il faut avouer que l’idée
fausse
qui s’était propagée n’avait rien qui dût surpren
’avait fait que suivre la disposition du texte reproduit. C’était une
fausse
supposition. À ce point de vue encore les deux ma
du premier livre qu’il a voulu parler. Malheureusement, en dehors des
fausses
variantes qu’il avait si ingénument reproduites,
ications de ses devanciers ; seulement, comme il est rare qu’une idée
fausse
soit parfaitement comprise de celui même qui l’ac
C’est qu’il n’était pas inutile, au milieu de tant d’assertions aussi
fausses
que contradictoires, que je fisse connaître exact
un de ceux qui s’occupèrent le plus sérieusement de l’exhumer. Sur la
fausse
indication donnée par Apostolo Zeno, il avait écr
on ne pouvait du manuscrit tirer que C.r..cis ; ce qui est absolument
faux
; car on en extrait facilement Corpus. Nous, à la
du manuscrit ; Que les leçons de Jannelli, que Cassitto rejette comme
fausses
, sont exactes, et qu’au contraire le manuscrit co
lui permit de substituer les vraies leçons aux hypothèses quelquefois
fausses
de Jannelli. La découverte du manuscrit du Vatica
rigée contre lui. Doit-on l’accueillir, et, en se fondant tant sur la
fausse
déclaration contenue dans son Cornu copiæ que sur
s, il ait pu à la légère, mais de bonne foi, formuler une affirmation
fausse
, que probablement, s’il avait pu publier lui-même
mmédiatement évidente. Il est, à mon sens, très probable que, dans sa
fausse
affirmation, sa seule faute a été de s’en rapport
Maintenant je ne dois pas perdre de vue que ce n’est pas seulement sa
fausse
déclaration, et que c’est encore sa dédicace à Pi
que, si les incrédules n’avaient pas eu d’autre point d’appui que la
fausse
déclaration faite par Perotti dans son Cornu copi
hwabe encore plus détestables. Christ ne le rejette qu’en donnant une
fausse
interprétation à ces mots : « Phædrus etiam parte
tiré ses fables de Phèdre233. Cet argument est encore appuyé sur une
fausse
interprétation de son texte, dans lequel on lit b
Mais il en est de la philologie comme de la politique : toute théorie
fausse
n’obtient qu’un triomphe temporaire ; tôt ou tard
s qui, étant sans corrélation entre elles, ont donné au manuscrit une
fausse
apparence de désordre. L’analyse de tous ces frag
nvento 1685 gallice (35 a à 37 b). Hispanica lingua chartula quædam (
fausse
désignation). Emendationum quarundam pagina sing
c vidit vulpes, dehinc sic occœpit loqui, ce qui substituait un vers
faux
à toutes les variantes ; car, à moins de contract
ne319. » Tout cela est inexact : M. du Méril est parti de cette idée
fausse
que Phèdre était un poète grec, et, traduisant en
rien. J’emploie à dessein le mot phédrien, parce que c’est encore une
fausse
hypothèse que celle qui, comme nous le verrons pl
lement son travail de copiste, Haenel avait, à son insu, transcrit la
fausse
mention du catalogue. Lorsqu’il était conservateu
x, au lieu de prædo murum, on lit prædoque murum, ce qui rend le vers
faux
. D’autre part, la fable xlviii, relative à la mat
pourvues de soixante-deux numéros placés au-dessous des titres. Cette
fausse
manière de compter, qui se retrouvera souvent, ti
crit, et l’a induit à attribuer à la composition de la traduction une
fausse
date. Il a supposé que Jeanne de Bourgogne, la fe
loyait souvent au moyen âge, mais qu’une interversion de mots a rendu
faux
: Finito libro laus sit et gloria Christo !
liber qui vocatur Esopus. La fin des fables est annoncée par ce vers
faux
qui était usuel au temps du copiste : Laus tibi
édition, dont j’ai déjà parlé et que Morelli a prise pour base d’une
fausse
hypothèse sur le véritable auteur des fables de W
re qu’il croyait unique de la vieille édition d’Ulm et que pour cette
fausse
raison il appela le véritable Phénix des livres,
la gravité du témoignage qui la fortifie, je n’hésite pas à la croire
fausse
. Si l’on acceptait sur la personnalité du comte G
omulus anglo-latin. Mais ce serait tirer d’un fait vrai une déduction
fausse
. Rien n’empêche en effet que, tout en étant plus
le avait fait sa traduction sur une version anglaise, il s’inscrit en
faux
, timidement il est vrai, contre cette affirmation
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