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1 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXVII. Du Chien, et de la Brebis. »
t donner aux Innocents, pour les mettre à couvert de l’oppression des faux tesmoins. Car j’en trouve les embusches si danger
ance, sont quelquesfois nos pires persecuteurs, et qu’ils apostent de faux tesmoins contre nous, afin de rendre nostre calam
Vertueux, pour esviter l’oppression de leur contraire. Mais quant aux faux tesmoins, et aux calomniateurs, je leur represent
font forcez à dire la verité, et ne sçauroient en ce cas là porter un faux tesmoignage, comme il arrive aux adjurations et a
x tesmoignage, comme il arrive aux adjurations et aux exorcismes. Les faux tesmoins au contraire n’ont rien de sacré, ny d’i
tant d’années, et qu’il leur faudra souffrir eternellement. Mais les faux tesmoins n’ont point de sujet de desespoir, ny de
rs. L’on ne peut donc accuser Esope d’avoir traitté trop rudement les faux tesmoins, en les comparant au Loup, au Milan, et
2 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE II. Du Loup, et de l’Aigneau. »
si est-ce que les plus artificieux ont accoustumé de le colorer d’un faux pretexte de justice, imitant le Loup de ceste Fab
arrivoit-il sous le Regne de Denys, et de Phalaris, qui formoient de fausses plainctes contre ceux qu’ils hayssoient, et dont
entil-homme s’eschauffe ; il menace, il fait des procez, il aposte de faux tesmoins, et persecute l’innocence jusques à une
3 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 248 » pp. 66-66
inant leur artifice, le boucher dit : « Vous pouvez m’échapper par un faux serment ; mais à coup sûr vous n’échapperez pas a
ous n’échapperez pas aux dieux. » Cette fable montre que l’impiété du faux serment reste la même, quelque habileté qu’on met
4 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XLIII. Des Loups, et de la Brebis. »
é ; et la seconde, qu’il ne couste rien aux meschants, de supposer un faux pretexte, pour envahir et perdre leurs Ennemis. N
te Fable nous peut instruire, à sçavoir que les Ennemis reconciliez à faux , ne demandent qu’un pretexte pour nous attaquer,
5 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 344 » p. 375
e cheminait à cheval. Le vent, s’étant mis à souffler, lui enleva ses faux cheveux, et les témoins de sa mésaventure se mire
6 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre premier. — XI. L’homme, et son Image. » p. 
pour le plus beau du monde. 
Il accusoit toûjours les miroirs d’estre faux ,
 Vivant plus que content dans son erreur profond
7 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — L’ingratitude de Xanthus. Chapitre XIX. »
e ; l’espreuve donc bien à mon dommage, que cét Augure n’est que trop faux  ». Ces langages surprirent Xanthus, qui plus esto
8 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXVI. Du Chat, et des Rats. »
es hommes, il arrive tout de mesme que les meschans se couvrent d’une fausse contrition de leurs malices, et témoignent un fei
9 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CVI. Du Satyre, et du Voyageur. »
mitié consiste en sa durée, quelle perseverance doit-on attendre d’un faux Amy, qui change à tout coup d’opinions, et commen
10 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre sixiéme. — XXI. La jeune Veuve. » p. 
fait fuïr les gens, et l’autre a mille attraits. Aux soûpirs vrais ou faux celle-là s’abandonne : C’est toujours mesme note,
11 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre quatriéme. — III. La Moûche et la Fourmy. » p. 521
, de soin m’exemptera. Je vous enseigneray par là Ce que c’est qu’une fausse ou veritable gloire. Adieu : je perds le temps :
12 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — Du second service de Langues. Chapitre XV. »
mmes ? elle qui est la source des mensonges, des maledictions, et des faux sermens ? elle qui ruïne les alliances, les Estat
13 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXX. De l’Aigle, et du Corbeau. »
pour se faire declarer fils de Jupiter Ammon, par les responses d’un faux Oracle ? L’Empereur Commodus ne se fist-il point
Mahomet ne fût-il point le Salmonée de Jesus-Christ, c’est à dire, le faux imitateur de ses divines et fructueuses actions ?
14 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXV. Du Renard, trahy par le Coq. »
passé, D’ailleurs, c’est une action toute pleine d’inconstance, et de fausse conduite, et cela s’appelle proprement traicter e
15 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXX. De la Mouche. »
ement, comme à leur future patrie, se développant avec allegresse des fausses voluptez de la terre, où il n’y a que du dégoust,
16 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CXII. D’un Malade, et d’un Medecin. »
le. Ce qu’Esope dit icy du Medecin, nous le pouvons appliquer à un faux Amy. Car il void bien souvent dans une maladie da
17 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE C. Du Pescheur, et d’un petit Poisson. »
vous prie, estes-vous asseurez de la pouvoir mettre en execution ? Ce faux bien que vous recherchez n’est-il pas aussi mal-a
ement d’un Ruisseau vous peut oster vos heritages : les procez et les faux témoins sont capables de vous appauvrir. Bref, si
utes capables de nous oster une legitime Gloire. Venons maintenant au faux espoir de sa durée, ne la perd-on jamais en sa vi
18 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre cinquiéme. — FABLE I. Le Buscheron et Mercure. » p. 173
re content du sien, C’est le plus seur : cependant on s’occupe A dire faux pour attraper du bien : Que sert cela ? Jupiter n
19 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XVIII. De l’Arondelle, et des autres Oyseaux. »
quelle stupidité, ne reçoivent pas un bon conseil ; D’autres, par une fausse impression qu’ils ont conçeuë contre leurs amis,
20 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXII. Du Chat, et du Coq. »
ants sont foibles, et mal armez, que les Malings ne produisent aucuns faux tesmoins : que les Nobles n’alleguent point d’all
21 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XI. De l’Aigle, et de la Corneille. »
, et n’employent leur peine ou leur pouvoir, qu’à l’avantage de leurs faux amis ? Ceux-cy trament des menées artificieuses a
22 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XIV. Du Lion affoibly de vieillesse. »
it tant d’ennemis, et l’ay encore esté d’avantage de m’estre fié à de faux amis ». Discours sur la quatorziesme Fable.
23 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXXVI. De la Tortuë, et de l’Aigle. »
s. Car soit que nous soyons coûpables, ou qu’ils ayent conçeu quelque fausse opinion de nous, tant y a qu’ils se plaisent quel
24 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXXVIII. De l’Asne vestu de la peau du Lion. »
seul Hypocrite, qui cache la malice et l’impieté sous le voile d’une fausse devotion, est capable de tenir les personnes plus
25 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXXIX. De la Grenoüille, et du Renard. »
l’acquerir. C’est donner trop de prise à une vanité, que de joüer un faux personnage pour elle : C’est tout ce que les Vert
26 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE J. Du Coq, et de la pierre precieuse. »
dépravé, qu’ils se portent plus volontiers à la convoitise d’un bien faux , s’il est de difficile conqueste, qu’au desir d’u
27 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LIV. De l’Asne, et du Lion. »
sseroient dans ceste cause. Laissons-les donc joüyr à leur aise de la fausse gloire qu’ils pensent avoir acquise, et detestant
28 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE IV. Du Cerf, et de la Brebis. »
desdire, à cause de sa pauvreté, et de rejetter sur la contraincte la fausse confession qu’elle avoit fait de la debte. Or pou
29 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE VII. Du Loup, et de la Gruë. »
ls ingrats observent les loix d’une simple amitié, et encore vaine et fausse , puis que selon le dire d’Aristote, il n’en est p
30 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXXI. Du Geay. »
la Fable à sçavoir un becquetement general des vrays Paons contre le faux  ; une risée honteuse, une fuitte pleine de desesp
31 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXVIII. Du Berger, et du Loup . »
oster entierement le credit à ses paroles, que d’en donner souvent de fausses . En quoy, il me semble que pour un vain plaisir d
32 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXVIII. Du Laboureur et du Serpent. »
itable avec un Vicieux, et par consequent on n’en aura terminé qu’une fausse , qui n’est pas une action meschante ny malheureus
33 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXIX. Du Renard, et de la Cigongne. »
en son estime, non seulement par de veritables remarques, mais par de fausses aussi : Car la colere de ceux qu’ils ont offensez
34 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXVI. Du Renard, et du Chat. »
aucune conscience de manquer de parole, pourveu qu’ils y trouvent une fausse apparence de seureté. Mais en effect, le vray rep
35 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXXI. Du Dieu Mercure, et d’un Charpentier. »
l’interest, nous ne devons point douter que Dieu ne se mocque de leur fausse apparence, et qu’il ne prenne soin de les chastie
36 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XIII. Du Corbeau, et du Renard. »
nges choses de toy, mais à ce que je vois maintenant, elles sont bien fausses . Voila pourquoy, comme j’ay passé par icy, t’ayan
37 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CI. De l’Avare, et de l’Envieux. »
les jours quantité de gents, qui pour s’enrichir du jeu, apostent de faux dez, font des tromperies aux cartes, mentent, bla
ustes, pour se faire adjuger leurs heritages, se servant pour cela de faux témoins, et de preuves illegitimes ? N’y en a-t’i
as encore qui deguisent impunément la monnoye Royale, et impriment au faux or la marque de leur Souverain ? Les Princes mesm
38 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LIX. Du Lion, et de l’Homme. »
ion de faict, de deux diverses opinions il y en ait tous-jours une de fausse , et que bien souvent toutes les deux le soient en
39 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XCIX. Du Sapin, et du Buisson. »
e ceux de qui l’affaire dépend ? Combien d’inventions pour gaigner de faux témoins ? Et combien de tours de souplesse pour d
40 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CXIII. Des Coqs, et de la Perdrix. »
iennent ordinairement leurs contentions, leurs concurrences, et leurs faux partages : De là viennent, dis-je, les meurtres q
41 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CIV. De la Corneille, et de la Cruche. »
tre raisonnable n’est autre chose que cognoistre le vray d’avecque le faux , et le bien d’avecque le mal. Ce qui ne se peut f
42 (1893) Les fabulistes latins depuis le siècle d’Auguste jusqu’à la fin du moyen âge. Tome I : Phèdre et ses anciens imitateurs directs et indirects pp. -818
Mais c’est inutilement, je crois, donner de ce mot une interprétation fausse , que combat la phrase précédente : Languentis æv
exacte, il aurait fallu, ce qui d’ailleurs n’aurait pas rendu le vers faux , que Phèdre eût écrit, non In calamitatem, mais I
que l’immortalité en fût la récompense. Il ne dissimule pas avec une fausse modestie cette idée qui le domine, il l’exprime m
ême dans une fâcheuse erreur, qu’il a été entraîné à commettre par la fausse division qu’il a faite des cinq livres de Phèdre.
fables de viles bagatelles, viles nænias ; mais ce n’est là que de la fausse modestie ; il ne tarde pas dans le même prologue
lle ne soit la seule cause des divisions plus égales, mais absolument fausses , imaginées par Pithou et par tous les éditeurs qu
uvrit le manuscrit de Reims, et pourtant cette conclusion serait bien fausse  ; car, en 1599, le Père Sirmond était depuis long
re hypothèse, qui, pour différer de la précédente, n’en est pas moins fausse . Ils avaient cru que Pithou avait publié les fabl
ibliothèque de l’abbaye de Saint-Remi 110. Il faut avouer que l’idée fausse qui s’était propagée n’avait rien qui dût surpren
’avait fait que suivre la disposition du texte reproduit. C’était une fausse supposition. À ce point de vue encore les deux ma
du premier livre qu’il a voulu parler. Malheureusement, en dehors des fausses variantes qu’il avait si ingénument reproduites,
ications de ses devanciers ; seulement, comme il est rare qu’une idée fausse soit parfaitement comprise de celui même qui l’ac
C’est qu’il n’était pas inutile, au milieu de tant d’assertions aussi fausses que contradictoires, que je fisse connaître exact
un de ceux qui s’occupèrent le plus sérieusement de l’exhumer. Sur la fausse indication donnée par Apostolo Zeno, il avait écr
on ne pouvait du manuscrit tirer que C.r..cis ; ce qui est absolument faux  ; car on en extrait facilement Corpus. Nous, à la
du manuscrit ; Que les leçons de Jannelli, que Cassitto rejette comme fausses , sont exactes, et qu’au contraire le manuscrit co
lui permit de substituer les vraies leçons aux hypothèses quelquefois fausses de Jannelli. La découverte du manuscrit du Vatica
rigée contre lui. Doit-on l’accueillir, et, en se fondant tant sur la fausse déclaration contenue dans son Cornu copiæ que sur
s, il ait pu à la légère, mais de bonne foi, formuler une affirmation fausse , que probablement, s’il avait pu publier lui-même
mmédiatement évidente. Il est, à mon sens, très probable que, dans sa fausse affirmation, sa seule faute a été de s’en rapport
Maintenant je ne dois pas perdre de vue que ce n’est pas seulement sa fausse déclaration, et que c’est encore sa dédicace à Pi
que, si les incrédules n’avaient pas eu d’autre point d’appui que la fausse déclaration faite par Perotti dans son Cornu copi
hwabe encore plus détestables. Christ ne le rejette qu’en donnant une fausse interprétation à ces mots : « Phædrus etiam parte
tiré ses fables de Phèdre233. Cet argument est encore appuyé sur une fausse interprétation de son texte, dans lequel on lit b
Mais il en est de la philologie comme de la politique : toute théorie fausse n’obtient qu’un triomphe temporaire ; tôt ou tard
s qui, étant sans corrélation entre elles, ont donné au manuscrit une fausse apparence de désordre. L’analyse de tous ces frag
nvento 1685 gallice (35 a à 37 b). Hispanica lingua chartula quædam ( fausse désignation). Emendationum quarundam pagina sing
c vidit vulpes, dehinc sic occœpit loqui, ce qui substituait un vers faux à toutes les variantes ; car, à moins de contract
ne319. » Tout cela est inexact : M. du Méril est parti de cette idée fausse que Phèdre était un poète grec, et, traduisant en
rien. J’emploie à dessein le mot phédrien, parce que c’est encore une fausse hypothèse que celle qui, comme nous le verrons pl
lement son travail de copiste, Haenel avait, à son insu, transcrit la fausse mention du catalogue. Lorsqu’il était conservateu
x, au lieu de prædo murum, on lit prædoque murum, ce qui rend le vers faux . D’autre part, la fable xlviii, relative à la mat
pourvues de soixante-deux numéros placés au-dessous des titres. Cette fausse manière de compter, qui se retrouvera souvent, ti
crit, et l’a induit à attribuer à la composition de la traduction une fausse date. Il a supposé que Jeanne de Bourgogne, la fe
loyait souvent au moyen âge, mais qu’une interversion de mots a rendu faux  : Finito libro laus sit et gloria Christo !
liber qui vocatur Esopus. La fin des fables est annoncée par ce vers faux qui était usuel au temps du copiste : Laus tibi
édition, dont j’ai déjà parlé et que Morelli a prise pour base d’une fausse hypothèse sur le véritable auteur des fables de W
re qu’il croyait unique de la vieille édition d’Ulm et que pour cette fausse raison il appela le véritable Phénix des livres,
la gravité du témoignage qui la fortifie, je n’hésite pas à la croire fausse . Si l’on acceptait sur la personnalité du comte G
omulus anglo-latin. Mais ce serait tirer d’un fait vrai une déduction fausse . Rien n’empêche en effet que, tout en étant plus
le avait fait sa traduction sur une version anglaise, il s’inscrit en faux , timidement il est vrai, contre cette affirmation
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