iblesse, quand ils se veulent guarantir de la juste punition de leurs
fautes
. Car pour ne meriter point de pardon, c’est assez
t inopiné. Toute la raison que je puis alleguer de cela, c’est que la
faute
consistant en la seule volonté, il semble qu’elle
t en cela d’autant plus mauvaise, qu’elle est accompagnée d’une autre
faute
; à sçavoir, de la temerité. L’on peut adjouster
erement despourveus d’appuy, pour éviter le juste chastiment de leurs
fautes
; Et c’est pour cela qu’ils sont plus à blâmer qu
e. Car les hommes peuvent déchoir de leur fortune, ou par leur propre
faute
, ou par l’envie, et la malignité d’autruy, ou par
veaux Eslevez. Premierement, ils y peuvent contribuër par leur propre
faute
, veu le peu d’experience qu’ils ont de la grandeu
iennent à une haute fortune, sont fort sujettes à tomber, ou par leur
faute
, ou par les embusches de leurs Envieux. Quant à l
haute, Que chacun au bruit accourant, Crut qu’elle accoucheroit, sans
faute
, D’une Cité plus grosse que Paris : Elle accoucha
able, en eslisant leur Ennemy pour leur Roy ; c’est, à mon advis, une
faute
insupportable, et digne de toute reprehension. Ce
la Maison d’Austriche, et les Turcs à la famille des Othomans. Ceste
faute
neantmoins, en matiere d’eslection, n’a pas laiss
e et à l’ambition. Que si Esope rend icy les Colombes capables de ces
fautes
, ce n’est pas que les animaux le soient veritable
s de la parole et du discours, mais il represente en leur personne la
faute
des hommes, et nous départ ainsi ses enseignement
sauvé du trépas ; Les Veneurs pour ce coup croyoient leurs chiens en
faute
. Ils les rappellent donc. Le Cerf hors de danger
fussiez tombé, l’on s’en fust pris à moy : Cependant c’estoit vostre
faute
. Je vous demande en bonne foy Si cette imprudence
105. Zeus a décidé jadis qu’Hermès inscrirait sur des coquilles les
fautes
des hommes et déposerait ces coquilles près de lu
e les dieux, quand il arrive un malheur ; examinez plutôt vos propres
fautes
.
soing de nous en rendre dignes : Car c’est en abuser que de faire des
fautes
pour la requerir.
nt qu’il est possible à la diligence humaine. Mais je tomberois en la
faute
que je reprens en autruy, si par des paroles supe
,
Le défaut du sexe et sa pente,
Quiconque avec elle naistra,
Sans
faute
avec elle mourra,
Et jusqu’au bout contredira,
is en plein jour, comme si elle eust raisonné de ceste sorte. « Si la
faute
que tu as faite provient de haine contre moy, ô i
point d’un si bel exemple, pour destourner la jeunesse d’une pareille
faute
, que quand il demeure parmy nous chargé d’opprobr
? Il est visible à tous les yeux que ma corne est cassée. » Quand la
faute
est évidente, il est impossible de la dissimuler.
Et pour le dire en un mot, elle-mesme d’où procedent la pluspart des
fautes
et des malheurs qui nous arrivent en cette vie ?
urs l’esprit comblé de consolations, et ne tomberions jamais dans les
fautes
qui nous arrivent par nostre incredulité.
. » C’est ainsi que beaucoup de gens, tombés dans le malheur par leur
faute
, en accusent les dieux. Chambry 262.2 Alite
s à peine peuvent ils avoir la force de se repentir vivement de leurs
fautes
, ny assez de memoire et d’entendement pour s’en c
e à l’œil sur tout, et proportionne dans sa balance le châtiment à la
faute
. Chambry 246.3 Aliter — Autre version.
us aurions euës de luy manquer de parole. Que si nous sommes dans une
faute
sans defence, il retiendra sa colere avec plus de
and mesme il l’eust esté mille fois davantage. Que si elle rejette sa
faute
sur une extrême necessité, prenant pour pretexte
nt les Romains en tout son ouvrage, si ce n’est de hazard quand leurs
fautes
sont trop visibles, pour les taire ; Encore s’étu
tre lignes de loüange ; Que si quelques-uns d’entr’eux ne le font, la
faute
en est à leur avarice, et non pas à leur moderati
ent le dos sur le declin, et sont les premiers à faire mention de nos
fautes
, jusques à nous traicter inhumainement. Ce fut, c
t captive, et non pas nostre entendement ; bref, il faut corriger les
fautes
des nostres, mais non pas n’en croire aucunes en
tion au grossier animal d’Arcadie, pour nous donner à entendre qu’une
faute
si pesante que celle-là, ne peut provenir que d’u
is pas d’advis de parler, pour ne tomber impertinemment dans la mesme
faute
dont je le blâme. Il me suffira de dire icy avec
avoit créez si clairs et si beaux ? N’est-ce pas ce qui a rendu leur
faute
indigne de pardon ? N’est-ce pas ce qui aigrist e
rémement foible, puis qu’on peut alleguer aussi, que l’impunité de sa
faute
seroit un leurre pour l’y rappeller. Il faut donc
cause de la grosseur de ce Volume, que possible ce ne fera point une
faute
d’user icy de la promptitude que nous blasmons en
rompé si vilainement, il se mit fort en colere, et en imputa toute la
faute
au Renard, qui sans s’esmouvoir autrement de ses
st voulu, ce qui fut cause, qu’il se mit à le frapper pour une legere
faute
. Esope ayant pris garde à cela ; « pourquoy », lu
e, et non pas à moy ». « Si cela est », adjousta Xanthus, « et que la
faute
vienne de ma femme, je la feray sans delay brûler
ois tu pas », luy dit il, « que ce dequoy tu m’accuses n’est point ma
faute
, mais de celuy qui a apporté ceste viande ? Aye d
rie à l’heure de sa mort, quoy qu’il rendit l’esprit sous un Arbre, à
faute
d’avoir une malheureuse retraicte pour se loger.
par dessus les autres, qui le laisse perir, ou diminuër par sa propre
faute
, d’autant que la soigneuse conservation d’une cho
squelles il les sommoit à luy payer tous les ans un certain tribut, à
faute
dequoy, il leur declaroit la guerre. Cette nouvel
constant. Mais cela ne pourroit pas estre, sans qu’il y allast de la
faute
mesme de l’offencé, qui donneroit tel pied à une
suré d’acquerir des biens, procedant ou d’une extrême peur d’en avoir
faute
, ou de l’amour déreiglé que l’on porte aux riches
mais, et qu’ils demeurent immuables et perclus dans leurs cabinets, à
faute
d’estendre la main, pour tirer les pistolles de l
trémement irrité, il menaça fierement cét Animal de le chastier de sa
faute
, et luy commanda derechef de rapporter la Cruche
s, quelle était la bonne ? En existait-il même une qui fût exempte de
fautes
? Telles furent les questions qui se formulèrent
der ceux qui voudront en reproduire le texte exact, avec ses moindres
fautes
? Voilà ce qu’il s’agit maintenant d’expliquer. A
de tenir ma parole. Je vous envoie le texte de notre Phèdre, avec les
fautes
et les bévues de notre copiste. « À sa façon d’éc
erger de Xivrey qui nous les a conservées, il se soit glissé quelques
fautes
typographiques qui les aient un peu dénaturées. E
en tenant compte des renseignements paléographiques, en revenir à ces
fautes
de copiste, qui, dans le manuscrit de Pithou, n’o
le qui n’est pas dénuée d’intérêt : car l’abbé Maï, en corrigeant les
fautes
du manuscrit, l’a légèrement dénaturé113. Ce qui
n contenu. Ce qu’ils ont écrit à cet égard montre quelles incroyables
fautes
on est exposé à commettre, lorsqu’en matière de p
urs assez exactement relevé les leçons, a commis cependant une énorme
faute
: il a indiqué les mots nomen cum locat comme f
d’ïambes, et pour cela a souvent torturé l’auteur. Enfin, soit par sa
faute
, soit par celle d’autrui, les signes et les lettr
un exemplaire de sa première édition, manifestait des doutes, que les
fautes
dont elle fourmillait ne rendaient que trop légit
neveu dévoué à sa mémoire, mais sans doute incapable de corriger les
fautes
d’un manuscrit posthume. S’il avait voulu donner
, à mon sens, très probable que, dans sa fausse affirmation, sa seule
faute
a été de s’en rapporter à des souvenirs confus qu
précis, par le texte qu’il en a fidèlement reproduit avec toutes les
fautes
du copiste, par le fac-similé de l’écriture qu’il
n’auraient pas existé dans des corrigés qui devaient être exempts de
fautes
, et ne s’expliquent que par l’incurie ou l’ignora
même qu’il ne peut être responsable de ceux qui sont défectueux. Les
fautes
qui nous choquent, il faut les attribuer non pas
figurât pas trois fois ; mais avouons que c’est là une de ces petites
fautes
d’élégance que Phèdre a très bien pu commettre. A
rut pas plus douteuse à Orelli ; il remarque bien dans leur texte des
fautes
soit de syntaxe, soit de versification ; mais il
er a eu tort d’en faire un sixième livre ; mais il a ainsi commis une
faute
sans importance, qui a sans doute plus existé dan
il est lui-même l’œuvre d’un copiste ignorant, qui, en commettant les
fautes
les plus grossières, a beaucoup nui à sa valeur p
es, a beaucoup nui à sa valeur philologique. Il est bien vrai que ses
fautes
ont été corrigées au xie siècle par une seconde
cement du xviie . Cette copie est d’une rigoureuse exactitude, et les
fautes
du modèle, soit par ignorance, soit plus vraisemb
se, même partielle, de l’autre. Si, sans être déraisonnable, on peut,
faute
d’avoir fait cette comparaison, soutenir que les
n’a-t-il entendu faire aucun choix et n’en a-t-il publié que dix-sept
faute
d’avoir connu les autres. Elles sont ornées de gr
mportant de remarquer que l’imprimeur a commis, en la numérotant, une
faute
d’impression qui a consisté à mettre un v pour un
En effet, lorsqu’on jette les yeux sur les autres, on aperçoit que la
faute
d’impression non seulement a été reproduite, mais
lit : Sequūtur fabule noue Esopi ex transiatione (sic) remicii. La
faute
typographique commise dans le mot transiatione et
du texte correspondant. Les titres courants présentent de nombreuses
fautes
. Les fol. 87 b, 88 b et 89 b (n. iii b, n. iv b e
au lieu de extra ; au recto et au verso du feuillet l. viii les mêmes
fautes
existent ; sur le verso du feuillet m. i on lit f
Les titres courants des pages qu’elles occupent offrent de nombreuses
fautes
: ainsi les feuillets m. iii et m. iv portent au
tres courants des feuillets qu’elles occupent, je relève de nouvelles
fautes
: ainsi les feuillets p. vii et p. viii au recto
’ayant du latin que l’apparence. On ne peut s’expliquer autrement les
fautes
grossières dont le manuscrit pullule. Chapitr
ustice ; car on ne doit pas rendre le poète élégiaque responsable des
fautes
des copistes, et surtout des éditeurs, qui, en fa
èreté : Fabulæ in versibus exametris. Il y a dans le manuscrit des
fautes
dues au copiste, qui ne devait avoir aucune notio
avec lequel ses leçons s’accordent, il a aidé Dressler à remédier aux
fautes
des éditions antérieures. La description que cet
vers : Namque die fixo debita spondet Ovis. Les 8 feuillets, par la
faute
du relieur, sont en désordre. Le dernier a été pl
it liber Esopi. Deo gracias. Amen. Le texte manque de pureté et les
fautes
qu’on y aperçoit démontrent que le copiste ne dev
nué sa copie. J’ajoute que, si courte qu’elle soit, elle présente des
fautes
assez nombreuses pour qu’on n’ait pas beaucoup à
isquer une conjecture sur le nom de celui qui pouvait l’avoir écrite.
Faute
par lui d’avoir complété sa critique, le mieux, à
feuillet 89, a été indiquée en ces termes par un bibliothécaire, qui,
faute
d’y avoir regardé de près, en a exagéré l’étendue
Catalogue imprimé en 1744, l’un la cote 347 B, l’autre la cote 347 C.
Faute
de les avoir suffisamment parcourus, le rédacteur
adopté les leçons. Malheureusement, si ce manuscrit était exempt des
fautes
et des lacunes de l’autre, il n’était pas aussi a
il s’est borné à faire réimprimer l’édition de son devancier avec les
fautes
dont elle fourmillait. Dans cette situation chacu
qui trahit surtout une véritable inexpérience d’écolier, ce sont les
fautes
de quantité qui pullulent et les vers rendus boit
placées au bas du texte, ils trouveront relevées une à une toutes les
fautes
qu’en ce moment je me contente d’indiquer en term
u British Museum n’est pas un autographe. Il est, en effet, rempli de
fautes
qui démontrent que le copiste n’avait aucune conn
rit du British Museum est défectueux, celui de Cambridge fourmille de
fautes
plus grossières encore. Les vingt fables que renf
tuée près de la ville d’Eu en Normandie. « On se serait épargné cette
faute
, si l’on eût consulté Mabillon (Annal. ord. Bened
es deux frontispices du volume porte la date de 1719 ; mais c’est une
faute
typographique. 294. Lipsiæ, in ædibus B. G. Teub
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