AU LECTEUR. Sur le sujet des
Fables
. J’avois eu quelque dessein de vous donner un
urs plus ample que celuy-cy, touchant la cognoissance universelle des
Fables
; mais je me suis advisé depuis de le reduire en
es Autheurs en ont faits. Je commenceray donc par la definition de la
fable
, que j’appelle proprement une feinte, qui par que
tacitement ce que l’on veut enseigner, comme fait Esope en toutes ses
Fables
; Et la tres-propre, qui convient aux hommes, et
ieurs ressemblances, et conformitez d’où l’on peut tirer le sujet des
fables
; Il me semble neantmoins qu’il s’en trouve trois
r leur propre fantaisie, et leur imprudence. Secondement, on tire les
fables
de la ressemblance de la Nature, et des operation
ons, et tantost des operations, et non pas de la Nature. Telle est la
fable
de Prothée Dieu marin, par les transformations du
ligent ingratement le culte de leur Createur. Quant à l’invention des
fables
, elle appartient plutost aux Poëtes qu’aux Philos
dvis quand il arriue que ceux qui en sont les Autheurs, inventent des
Fables
, qui à le prendre à la lettre, tiennent du des-ho
ime grandement, pour la gentillesse de leurs inventions. L’on appelle
Fables
de speculation et d’action ensemble celles qui pe
git à la production des metaux et de la pierrerie. J’obmets que ceste
fable
se peut encore expliquer du petit monde, à sçavoi
ntemplative, l’Œconomique, et la Terrestre. Il y a une autre sorte de
Fables
à qui l’on peut proprement donner un sens tout à
hain, et l’assister charitablement. A cecy se rapporte à peu près une
Fable
bien plaisante, qui dit, que les hommes autrefois
Poëte Aristophane. Mais il me semble plus à propos de dire que ceste
Fable
a esté inventée, pour monstrer la mutuelle corres
nos mœurs, avec celles de la personne aymée. De la derniere espece de
Fables
, à qui l’on peut donner un sens Speculatif et mor
les il y a de la repugnance. Voila quelle est la speculation de ceste
fable
, qu’Aristote Prince des Peripateciens explique mo
ir les hauts mysteres que les Anciens ont cachez dessous le voile des
fables
; où je pourrois dire encore que S. Augustin a pr
rez extrémement de les excuser. Car je ne pense pas vous raconter une
Fable
, mais une verité, quand je me dis sujet à faillir
FABLE
XXXV. De la Grenoüille, et du Bœuf. La Greno
e eust fait un troisiesme effort. Remarque sur la trente-cinquiesme
Fable
. Ce que nous avons dit cy-dessus de l’impertin
mpertinence du Geay, pourroit estre raporté à ceste trente-cinquiesme
Fable
, où la Grenoüille pretend d’entrer en comparaison
ant la grosseur et la force. Je croy que la vraye Mithologie de ceste
Fable
, c’est l’exemple des gens de peu, qui se veulent
ne, Phèdre est celui qui lui laisse les plus agréables souvenirs. Ses
fables
sont courtes, faciles à comprendre et intéressant
our cela, à mes heures de loisir, j’ai recommencé à m’exercer sur les
fables
qui avaient servi de première gymnastique à mon i
son intégrité l’œuvre du fabuliste romain. J’ai essayé, à l’aide des
fables
de ses imitateurs, de reconstituer son texte perd
isant copier tous les manuscrits où je rencontrais des collections de
fables
latines, je me suis ainsi muni de tout ce que, da
était impraticable ; en effet, il ne faut pas oublier que, parmi les
fables
que je vais publier, il en est beaucoup qui sont
s riches que ceux qu’on avait amassés avant lui pour l’histoire de la
fable
au moyen âge, et il en a souvent tiré très heureu
dérer comme n’étant pas dans leur vrai milieu. Pour ne parler que des
fables
du moine que M. Paul Meyer appelle Eude de Cherri
place. Eude, en effet, a rarement emprunté à autrui les sujets de ses
fables
, et par suite j’ai fini par penser, comme le sava
e son devancier. L. HERVIEUX. Étude historique et critique sur les
fables
latines de Phèdre et de ses anciens imitateurs di
té imités, et de ces imitations sont nées de nouvelles collections de
fables
, qui, à défaut de valeur philologique, ont une ré
e la littérature latine au moyen âge. Livre premier. Étude sur les
fables
de Phèdre et sur les manuscrits qui les renfermen
e, il tombe dans une prolixité qui contraste avec la concision de ses
fables
. Je n’en veux pour exemple que les phrases redond
e dissertation, par laquelle Jannelli, dans son édition des nouvelles
fables
de Phèdre24, a essayé à son tour de résoudre le m
ère. Mais leur opinion est en contradiction avec le texte même de ses
fables
qui parlent de l’un et de l’autre de ces deux emp
parlent de l’un et de l’autre de ces deux empereurs. Dans la célèbre
fable
du livre II, où il montre l’esclave obséquieux, q
ernier nom est le seul par lequel il désigne Octave. Lorsque, dans la
fable
x du livre III, il parle d’un procès soumis par l
ve qu’il entend parler. Dira-t-on que la qualité, qui, en tête de ses
fables
, a été ajoutée à son nom, peut avoir été inventée
» : Curamque habendi penitus corde eraserim. Et plus tard, dans la
fable
iv du livre V, resté à la fin de sa longue carriè
nemi, avait été porté à voir des attaques personnelles dans certaines
fables
où il pouvait se reconnaître, mais où pourtant il
ffer, le besoin de rendre le mal pour le mal qui inspira à Phèdre ses
fables
, mais que ce sont elles, qui, quoique étrangères
ues, ainsi que nous le verrons plus loin, ont pensé que c’étaient les
fables
i, ii et iv du livre I qui avaient éveillé les su
de Séjan. Je ne partage pas cette opinion, et je crois qu’aucune des
fables
qui l’avaient irrité, ne nous est connue. Soit qu
rtain que ce sont ses deux premiers livres qui devaient renfermer les
fables
incriminées ; or, dans le même prologue, il préte
prétention, quand on songe que le deuxième livre ne comprend que huit
fables
, on reste convaincu qu’il ne nous est pas entière
dues aux copistes du moyen âge, tandis qu’il ressort des lambeaux de
fables
que présentent les mêmes manuscrits, que c’est bi
er une dernière observation. Phèdre dit bien que, s’il a opté pour la
fable
, c’est qu’étant donné son.but elle en rendait pou
itions ésopiques. 7º Dates de la composition et de la publication des
fables
de Phèdre. — Reste la question de savoir à quelle
usations. Gude, par cette manière de voir, est porté à penser que les
fables
ne furent publiées qu’après la mort de Tibère, pe
la vie duquel Phèdre n’aurait osé y mettre son nom ; il voit dans les
fables
i et vi du livre Ier de mordantes personnalités.
oit pouvoir induire du premier épilogue du livre IV et de la dernière
fable
du livre V, qu’il n’a composé ses fables qu’à un
du livre IV et de la dernière fable du livre V, qu’il n’a composé ses
fables
qu’à un âge très avancé43. Cannegieter suppose qu
eux qu’aucune autre aux licences qu’il voulait se permettre et que la
fable
Ranæ regem petentes s’applique admirablement à ce
’est au milieu du règne de cet empereur que Phèdre écrivit toutes ses
fables
, et, donnant une date à leur publication, il leur
r une date à l’ouvrage de Phèdre46. Il affirme seulement que les deux
fables
Ranæ ad Solem et Ranæ regem petentes furent non s
conde à la fois contre son maître et contre Caligula. Suivant lui, la
fable
Ranæ ad Solem fut une satire transparente de la c
recouraient à l’empereur pour entraver ses projets. Dans la deuxième
fable
, le Père Desbillons croyait que, par le soliveau,
erpent. Comme le Père Desbillons, Schwabe n’hésite pas à voir dans la
fable
Ranæ regem petentes une allusion satirique au gou
t je reviens au Père Desbillons. Suivant lui, la première de ces deux
fables
avait exaspéré Séjan, qui s’y était reconnu. Auss
cuser Phèdre de lèse-majesté. Le Père Desbillons considérait donc les
fables
ii et vi du livre Ier comme écrites et connues so
paraît admettre aussi que ce ne furent pas les seules et que d’autres
fables
valurent à la même époque de pareils ennuis à leu
ant même d’avoir été condamné, lui adresser le troisième livre de ses
fables
. Dira-t-on que tout cela n’explique pas comment,
es dont la conscience n’était pas pure et qui pouvaient voir dans ses
fables
un importun et permanent reproche, et, dans leur
ffranchi Philète, dont le nom figure pourtant à la fin de la dernière
fable
du livre V. Après avoir ainsi accommodé le texte
a bienfaisante réalisation de ses promesses, en le priant de lire ses
fables
dans sa villa de Varia, et en lui demandant pour
visions arbitraires, dans les éditions imprimées il se compose de dix
fables
; mais en réalité il n’en comprend que cinq. Il e
seulement certain qu’il parvint à une grande vieillesse ; sa dernière
fable
en est la preuve. Pagenstecher63 suppose que son
livre jusqu’à la fin de la première partie du IVe, les sujets de ses
fables
sont presque tous empruntés à Ésope, et dans ceux
brique : Nouvelles et faits divers. C’est là ce qu’on trouve dans les
fables
v du livre II, x du livre III, v de la première p
s et plus ou moins véridiques ; telles sont celles qu’on lit dans les
fables
viii, ix et xi du livre III, xi et xxii de la pre
t à la vie problématique du vieil Ésope ; de cette catégorie sont les
fables
iii, v, xiv et xix du livre III, ix, xii, xiii, x
le domaine connu de la mythologie ; tels sont ceux que présentent les
fables
xvii du livre III, xii, xiv, xv, xviii et xxv de
r, qu’il a fait une route du sentier tracé par Ésope et écrit plus de
fables
que son devancier n’en avait laissé : Ego illius
mber ici dans une exagération, qui ressort matériellement d’abord des
fables
de ses deux premiers livres presque toutes imitée
e à être original. Du moins, c’est lui qui l’affirme dans la première
fable
, où il déclare que, s’il se sert encore du nom d’
u fabuliste en romancier et en nouvelliste. Peut-on en effet voir des
fables
dans les anecdotes, où il met en scène Ménandre e
il met en scène Ménandre et le tyran Démétrius (livre IV, 2e partie,
fable
ii), deux Soldats et un Voleur (livre IV, 2e part
2e partie, fable ii), deux Soldats et un Voleur (livre IV, 2e partie,
fable
iii), un Bouffon et un Paysan (livre IV, 2e parti
2e partie, fable iii), un Bouffon et un Paysan (livre IV, 2e partie,
fable
vi), un Joueur de flûte nommé Leprince (livre V,
IV, 2e partie, fable vi), un Joueur de flûte nommé Leprince (livre V,
fable
ii), et le vieillard nommé le Temps (livre V, fab
eprince (livre V, fable ii), et le vieillard nommé le Temps (livre V,
fable
iii) ? Or, comme en dehors de ces poèmes anecdoti
uxième partie du livre IV et le livre V ne renferment que deux vraies
fables
, on peut dire que, dans l’œuvre de Phèdre, l’orig
senter avec élégance. Voilà pourquoi La Fontaine, qui dans toutes ses
fables
n’a été qu’un imitateur, s’est acquis une renommé
à présenter sous une forme concise les idées par lui puisées dans les
fables
de l’auteur antique qu’il appelait le vieux Phryg
minis pudeat sui. Dans le prologue du livre III, il traite bien ses
fables
de viles bagatelles, viles nænias ; mais ce n’est
: Ita, si rependet illi brevitas gratiam. Dans le promythion de la
fable
x du livre I, il annonce une courte fable : Hoc
. Dans le promythion de la fable x du livre I, il annonce une courte
fable
: Hoc adtestatur brevis Æsopi fabula. Quand il
à la règle qu’il a adoptée ; il s’excuse en ces termes à la fin de la
fable
x du livre III : Hæc exsecutus sum propterea plu
m offendimus. Pour indiquer leur concision, il donne toujours à ses
fables
la dénomination, non de fabulæ, mais de fabellæ 6
era qu’un court récit : Narratione posteris tradam brevi67. Dans la
fable
vii la première partie du livre IV, il ne demande
ins ou postérieurs ne se sont pas occupés de lui. Il est vrai que ses
fables
avaient acquis assez de notoriété pour parvenir à
à La Fontaine, il lui a peut-être été supérieur comme philosophe. La
fable
iii du livre III fait voir que c’était un esprit
hysique, on lui trouve encore la même supériorité intellectuelle ; la
fable
xxxi de l’appendice nous le montre partisan de la
t. Lorsqu’au mois de septembre 1596, parut la première édition des
fables
de Phèdre, elles étaient entièrement inconnues. A
s Pithou son frère, loi avoit fait présent d’un Exemplaire unique des
Fables
de Phèdre, qui jusqu’alors s’étoient dérobées aux
e faire imprimer à Troyes sous ses yeux71. » La première édition des
fables
de Phèdre est excessivement rare : peut-être me s
à la page 5, un extrait de la préface mise par Avianus en tête de ses
fables
; le voici : « Avienus in præfatione Fabularum s
ères romains pour les prologues, les épilogues et la morale de chaque
fable
, et les caractères italiques pour le reste. À la
et les caractères italiques pour le reste. À la suite de la dernière
fable
arrivent les variantes du manuscrit, qui, quoique
même, qui fut, comme on le sait, le premier commentateur français des
fables
de Phèdre. C’est là du moins ce qu’indique la not
Orelli pour l’édition qu’en 1831, à Zurich, il a donnée des anciennes
fables
de Phèdre. Il faut pourtant reconnaître que la pu
reste les variantes du manuscrit de Pithou. À la suite de la dernière
fable
, on lit cette observation qui montre que le manus
de la part de M. Pithou l’Exemplaire qui lui étoit destiné76. » « Les
Fables
de Phèdre, ajoute Grosley un peu plus loin, furen
s ce que j’ai dit de Pierre Pithou et de l’édition qu’il a donnée des
fables
de Phèdre, il serait naturel que je fisse connaît
st vrai ; mais ce manuscrit ne contenait qu’un fragment, à peine huit
fables
du premier livre. Il est aisé de comprendre qu’il
de même, si, au lieu de ce lambeau, il eût possédé les cinq livres de
fables
. Au surplus, dans l’édition originale de Pierre P
1809, Boinvilliers aggrava en ces termes l’erreur de Brotier : « Les
fables
de Phèdre demeurèrent fort longtemps ensevelies d
aire de l’Académie des Inscriptions. C’est ainsi que le manuscrit des
fables
de Phèdre passa, au xviie siècle, dans la famill
stifiait un peu leur réserve. Mais elle ne dura pas longtemps, et les
fables
de Phèdre ne tardèrent pas à être l’objet de leur
as ainsi ; car, en 1812, Adry lui-même, dans son Examen des nouvelles
fables
de Phèdre, indique qu’il est dans les mains de M.
cune, dont on ignore l’importance. La page commence par ce vers de la
fable
Leo regnans : Posquam labare cœpit pœnitentia,
inachevé, est immédiatement suivi des trois derniers vers d’une autre
fable
, qui, à en juger par ce qui en reste, devait être
uger par ce qui en reste, devait être fort licencieuse. Puis vient la
fable
Rogavit alter tribadas, etc., dont l’écriture est
ts. C’est le cas de celui-ci. Les grandes lettres du commencement des
fables
sont des majuscules toutes simples, écrites avec
d’un beau rouge, ce qui indique facilement à l’œil la séparation des
fables
. Car du reste ils sont écrits à la suite des dern
bles. Car du reste ils sont écrits à la suite des derniers mots de la
fable
précédente, et, par conséquent, ne commencent la
par conséquent, ne commencent la ligne que si la dernière ligne de la
fable
précédente est entièrement remplie. Quant au corp
de la fable précédente est entièrement remplie. Quant au corps de la
fable
, il commence toujours avec la ligne, et sa premiè
ne épaisseur moyenne. Il est in-4º et contient 54 feuillets, dont les
fables
de Phèdre n’occupent que les 38 premiers, qui son
laissé en blanc la fin des deux dernières lignes de l’avant-dernière
fable
et la fin de la dernière ligne de la dernière fab
l’avant-dernière fable et la fin de la dernière ligne de la dernière
fable
; ce qui n’a lieu nulle part ailleurs, le titre s
tage. Ensuite, le petit traité, qui vient dans le manuscrit après les
fables
de Phèdre, semble assez complet. Il commence ains
n en quatre livres rend très facile l’interprétation de ce vers de la
fable
Poeta ad Particulonem, qui a fait le désespoir de
ibellum dum Variæ perleges. Suivant lui, ce vers s’explique, si les
fables
qui suivent appartiennent au livre IV. La fable P
s s’explique, si les fables qui suivent appartiennent au livre IV. La
fable
Poeta ad Particulonem devient, dans ce livre d’ab
près avoir quelque temps cessé d’écrire, commence la seconde série de
fables
qui doit le compléter. Cela est fort juste ; mais
u près identique à celui de Pithou et qui contenait le même nombre de
fables
dans le même ordre, se terminait par ces mots :
et qu’il ne peut davantage résister au désir de composer de nouvelles
fables
. Il s’excuse de manquer à la parole donnée dans l
r le prologue de la deuxième partie, attribuer au cinquième livre des
fables
et un épilogue qui appartenaient à la deuxième pa
voyons où se termine cette deuxième partie. Remarquant à la fin de la
fable
Demetrius rex et Menander poeta une lacune, dont
le embrassait toute la deuxième partie du quatrième livre moins cette
fable
encore incomplète, et les trois quarts ou au moin
es deux manuscrits de Pithou et de Reims ne contenaient plus que cinq
fables
. Il en résulte dans le nombre des fables de chaqu
ne contenaient plus que cinq fables. Il en résulte dans le nombre des
fables
de chaque livre une disproportion fort grande, et
ertains, qui doivent leur servir à déterminer le véritable auteur des
fables
anciennes, à mon tour, en signalant les lacunes d
n peu procuré les moyens de fixer leur opinion sur l’authenticité des
fables
nouvelles. Section II. Manuscrit de Reims.
a compagnie, les fonctions de secrétaire, lorsque furent publiées les
fables
de Phèdre. Comme on l’a vu, Pierre Pithou lui en
ion in-12 qui n’a été qu’une réimpression de la seconde augmentée des
fables
d’Avianus, Rigault répéta les mêmes variantes. Ce
liothécaire de Saint-Remi ; mais ce spécimen, qui ne contenait que la
fable
Vulpis ad рersопат tragicam, ne pouvait servir qu
transparent : 1º du prologue du premier livre, 2º de la morale de la
fable
xvi du livre I, intitulée Ovis, Cervus et Lupus,
re I, intitulée Ovis, Cervus et Lupus, 3º de trois vers environ de la
fable
xxx du même livre, intitulée Ranæ metuentes Tauro
essé à M. de Foncemagne un fac-simile non seulement de l’écriture des
fables
, mais encore de celle du Querolus ou Aulularia, c
ntillon ci-joint. Mais ce manuscrit est incomplet, les deux dernières
fables
et l’épilogue du quatrième livre et tout le cinqu
ncomplet que celui de Pithou ; l’un et l’autre renfermaient les mêmes
fables
des IVe et Ve livres. On pourrait objecter que le
. L’édition Brocas, étant une édition de classe, ne contenait pas les
fables
considérées comme immorales. Dom Vincent n’en ava
r faire exactement connaître les variantes du manuscrit relatives aux
fables
bannies de l’édition Brocas, il n’avait pas été s
oute jusqu’à transcrire, d’après le manuscrit, le texte entier de ces
fables
; mais il avait du moins indiqué les variantes, p
heureusement il présentait une lacune. Alors que le premier livre des
fables
commençait à la troisième page de l’exemplaire de
it omis toutes celles qui s’appliquaient au prologue et à la première
fable
tout entiers, et à la deuxième fable jusqu’au ver
ent au prologue et à la première fable tout entiers, et à la deuxième
fable
jusqu’au vers Qui dissolutos mores, etc. Lorsque
Xivrey, offre des inconvénients non seulement pour le texte même des
fables
, mais encore pour leurs titres. Il n’indique que
après le manuscrit de Reims, était en désaccord avec celui donné à la
fable
dans l’imprimé, le premier des deux était conform
re, les variantes queris et gravis, portant l’une sur le vers 7 de la
fable
i, l’autre sur le vers 7 de la fable ii, ne sont,
ortant l’une sur le vers 7 de la fable i, l’autre sur le vers 7 de la
fable
ii, ne sont, dans ses notes, précédées que des si
’intention d’exprimer ; ce qui le prouve, c’est, dans le vers 8 de la
fable
Ranæ regem petentes, la variante omnino insueti s
e de l’édition originale lui montrant que, dans le vers 12 de la même
fable
, la leçon ut compesceret était identique dans les
que deux exemples tirés du livre I, tandis que Gude avait lu dans la
fable
x la variante forte et dans la fable xi la varian
tandis que Gude avait lu dans la fable x la variante forte et dans la
fable
xi la variante ut ipse, Dom Vincent a cru apercev
de l’exemplaire de la veuve Brocas, où commence le premier livre des
fables
, Dom Vincent s’exprime ainsi : « Le Phèdre de Sai
oin encore ; comme celui du manuscrit de Pithou, il était passé d’une
fable
à une autre sans indiquer la transition et probab
sans l’apercevoir ; c’est ainsi qu’à la suite des premiers vers de la
fable
Leo regnans, il copie, sans noter la lacune, les
s, il copie, sans noter la lacune, les deux derniers vers d’une autre
fable
, dont l’obscénité fait d’ailleurs peu regretter l
énité fait d’ailleurs peu regretter la perte. Il en est de même de la
fable
Demetrius rex et Menander poeta, qui, avant d’avo
l’exemplaire de l’édition de 1743, le cinquième livre était suivi des
fables
dont Gude avait emprunté le sujet à Romulus, qu’i
nuscrit. Pour éviter cette méprise, il avait, à la fin de la dernière
fable
du livre V, ajouté cette observation : « Ici fini
té cette observation : « Ici finit le cinquième livre ; et ces autres
fables
qui suivent ne sont pas dans notre manuscrit. Il
Il n’y a point de feuillet perdu qui puisse faire juger que d’autres
fables
aient été aussi perdues ; les feuillets ne sont p
’en est pas moins fausse. Ils avaient cru que Pithou avait publié les
fables
de Phèdre d’après un vieux codex, qui, légué au c
crits les mêmes mots présentent les mêmes barbarismes. Les titres des
fables
sont identiques, et lorsqu’ils auraient dû subir
it dans l’un et dans l’autre également défaut. Ainsi, par exemple, la
fable
v du livre II, dans les deux manuscrits, est inti
mot Item ou manque de sens, ou, ce qui est plus probable, suppose une
fable
perdue, qui devait la précéder et porter pour tit
te. Ainsi le manuscrit de Pithou, dans le livre IV, ne renferme de la
fable
Leo regnans que les neuf premiers vers, et à la s
ite, sans interruption, s’ajoutent les deux derniers vers d’une autre
fable
, dont le premier mot est sur la même ligne que le
même ligne que les derniers de la précédente. Il en est de même de la
fable
Demetrius rex et Menander poeta : le dernier vers
eta : le dernier vers manque, et les deux, qui devraient commencer la
fable
suivante, sont également absents. Cependant le to
ents. Cependant le tout est réuni, comme s’il ne faisait qu’une seule
fable
. Le copiste, à qui est dû le manuscrit de Reims,
a ajouté, sans ponctuation séparative, au commencement de la première
fable
la fin de la suivante. Enfin, pour en terminer av
elle est toute gratuite, qu’il n’y a aucun rapport entre le style des
Fables
et celui du Querolus, et que, si, parce que cette
i, dans le manuscrit de Pithou, se trouve également à la suite de ses
Fables
. Il est évident que Dom Vincent a été entraîné un
manuscrit. J’ai maintenant à m’occuper du troisième manuscrit des
fables
de Phèdre, et, pour être sincère, j’avoue tout de
es travaux. Le Père Desbillons, dans sa deuxième dissertation sur les
fables
de Phèdre, s’était exprimé ainsi : « Ea demum pos
probablement la même incertitude, Adry, dans son Examen des nouvelles
fables
de Phèdre, écrit en 1812, disait : « Il a peut-êt
ection des classiques latins de M. Nisard, soit dans l’histoire de la
fable
ésopique publiée par M. Edelestand du Méril en 18
e me fit diriger mes regards du côté de la collection Panckoucke. Les
fables
de Phèdre y sont précédées d’une étude sur les ma
hèque. Le manuscrit m’attendait, ouvert à la page où commençaient les
fables
de Phèdre. § 2. — Description du manuscrit.
de la musique moderne132. Le second manuscrit est celui qui porte les
fables
de Phèdre. L’écriture est du xie siècle. Elle es
le. Ce manuscrit ne comprend que les feuillets 17, 18, 19 et 20 ; les
fables
de Phèdre ne remplissent que le recto et le verso
re les trois premières pages. Ces trois pages ne contiennent que huit
fables
du premier livre ; c’est par erreur que MM. Guess
ste, intitulée Otinel 133. Leur erreur provient de ce que la septième
fable
du manuscrit, écrite, sans titre à l’encre rouge,
r le reste un coup d’œil trop superficiel, ils intitulent la première
fable
: De Boue et Asino 134. Les huit fables du prem
, ils intitulent la première fable : De Boue et Asino 134. Les huit
fables
du premier livre, conservées dans le manuscrit de
ficiens, Aper, Taurus, Asellus . Le premier vers manque à la première
fable
. Il ne faudrait pas en conclure qu’un premier feu
un premier feuillet a disparu. Tout prouve le contraire. En effet, la
fable
est précédée de son titre De Leone et Asino, et a
rum Incip. feliciter. La première page se termine par ce vers de la
fable
Cervus ad fontem : Utilia mihi quam fuerint quæ
quam fuerint quæ despexeram, et la deuxième page par cet autre de la
fable
Mulier parturiens ad virum : Onus naturæ melius
t connu, je vais brièvement signaler et réfuter, en ce qui touche les
fables
de Phèdre, les erreurs commises par les critiques
lles exigent. Voyons d’abord les erreurs relatives au nombre même des
fables
. Depuis la publication de l’édition de Pithou jus
de Saint-Benoît-sur-Loire, il s’en trouvait un, non pas de toutes les
fables
de Phèdre, mais d’une partie du premier livre, un
ers, puisqu’on cite des variantes depuis la première jusqu’à la xxie
fable
inclusivement. » Adry avait remarqué que jusqu’à
xxie fable inclusivement. » Adry avait remarqué que jusqu’à la xxie
fable
les éditions savantes révélaient des variantes ti
rit de Daniel, et il en avait conclu qu’il contenait les 21 premières
fables
. En y regardant d’un peu plus près, il aurait vu
pas même le premier vers, et qu’enfin il ne contenait pas toutes les
fables
comprises entre la xie et la xxie . Schwabe, ple
vancé. Il n’eut pas l’hallucination qui avait fait voir à Rigault une
fable
étrangère au manuscrit. Mais il commit l’erreur i
e, et, n’y jetant qu’un coup d’œil superficiel, il n’aperçut que sept
fables
. En 1830, le consciencieux éditeur du manuscrit d
si : « Ce n’était qu’un fragment contenant seulement les 21 premières
fables
du IIe livre139. » À lire ces lignes, on croirait
pas, c’est que, dans sa préface, il déclare qu’il ne contient que des
fables
du IIe livre, quand lui-même, au bas des huit fab
contient que des fables du IIe livre, quand lui-même, au bas des huit
fables
du premier livre, dont se compose la Vetus Daniel
la foi d’Adry, que le manuscrit de Daniel embrassait les 21 premières
fables
, et comme une erreur, surtout à l’abri d’un nom s
ite il ne comprend que le quart environ du premier livre, et les huit
fables
dont il se compose, sont celles du milieu, et app
présente encore des variantes applicables aux vingt et une premières
fables
. C’est à n’y plus rien comprendre. On peut dire,
rches et ce n’était qu’incidemment qu’ils avaient fait mention de ses
fables
. Après avoir examiné les graves erreurs relatives
ables. Après avoir examiné les graves erreurs relatives au nombre des
fables
, il me reste à relever, au sujet des prétendues v
crit de Daniel, les incroyables bévues qui ont été commises. Les huit
fables
qu’il renferme étant celles que j’ai précédemment
ai précédemment indiquées, il s’ensuit qu’elles ne comprennent pas la
fable
xvi, Ovis, Cervus et Lupus. Il n’en est pas moins
oins vrai que de graves critiques ont été jusqu’à présenter sur cette
fable
, comme tirées du manuscrit de Daniel, des variant
ocat , qui, dans celui de Pithou, appartiennent au premier vers de la
fable
xvi. Or cette fable n’existe dans le manuscrit de
ui de Pithou, appartiennent au premier vers de la fable xvi. Or cette
fable
n’existe dans le manuscrit de Daniel ni en entier
me source144. Après avoir ainsi implicitement admis l’existence de la
fable
xvi, les commentateurs ne se sont pas arrêtés en
nouvelle assertion. Ce dernier, il est vrai, dans son Excursus sur la
fable
xvi 145, avait écrit cette phrase : « Grævius è S
si fausses que contradictoires, que je fisse connaître exactement les
fables
du manuscrit de Daniel. Il est vrai qu’ainsi que
te de 1560, et, sur les pages 33 à 35 a été transcrit le fragment des
fables
de Phèdre qui avait été conservé dans le fameux m
re dans le titre général a été maintenue, les titres particuliers des
fables
ont été littéralement reproduits, et il n’a pas é
in de Perotti. § 1. — Histoire du manuscrit. J’ai dit que les
fables
de Phèdre n’avaient pas été au moyen âge entièrem
nus. À ses heures de loisir, il les lisait et en extrayait tantôt une
fable
, tantôt une autre, sans ordre ni méthode, ou bien
ve, d’abord dans son Cornu copiæ, lorsqu’il déclare, en parlant de la
fable
Arbores in tutela deorum, l’avoir, jeune encore,
de l’écrire pour son éducation. Si le manuscrit renferme beaucoup de
fables
bonnes à être mises sous les yeux d’un enfant, il
s plus étendus du manuscrit. Burmann achevait sa dernière édition des
fables
de Phèdre, et il allait livrer son travail à l’im
n, Perotti avait laissé blanches quelques pages, destinées à d’autres
fables
qu’il se proposait d’écrire et à l’index qui deva
n à l’œuvre. Il se contenta d’allonger sa préface, et, négligeant les
fables
nouvelles, de signaler les variantes qu’offraient
am. Là il aurait peut-être songé à compléter le texte des trente-deux
fables
nouvelles ; mais il ne put jouir des loisirs qu’i
face, et c’est ce qu’il me paraît avoir fait. Il est vrai que dans la
fable
ii du Livre III intitulée Panthera et Pastores, a
variantes du texte de Perotti, publié que celles qui concernaient les
fables
anciennes de Phèdre. Il me semble que, si Philipp
Orville ou une copie de cette dernière, y trouvant nécessairement les
fables
nouvelles, il y aurait fait quelque allusion. Or,
rait fait quelque allusion. Or, il n’en dit pas un mot. Et, quant aux
fables
anciennes, il peut reproduire plus ou moins fidèl
tto, ni l’un ni l’autre n’avaient aperçu qu’il contenait de nouvelles
fables
de Phèdre, et ce fut lui qui fit cette découverte
ert le trésor que renfermoit le manuscrit, je veux dire les nouvelles
fables
. Gargiulli avoit à peine copié les premières page
et Gargiulli me le remet. À peine l’ai-je ouvert, que je tombe sur la
fable
de Asino ad Lyram, et sur plusieurs fables inédit
ouvert, que je tombe sur la fable de Asino ad Lyram, et sur plusieurs
fables
inédites. Je m’écrie aussitôt : “O suavis anima !
aitement.” Pour convaincre ceux qui étoient présents, je lis quelques
fables
. Outre MM. Andrès et Gargiulli, il y avoit Perott
dano, qui pourront me servir de témoins. Je copie aussitôt toutes les
fables
inédites, et le lendemain je reviens collationner
explications de Jannelli, que Cassitto ne prit pas lui-même copie des
fables
nouvelles, et que ce fut son frère qui, en venant
l en soit, Cassitto, à la fin de l’année 1808, publia les trente-deux
fables
nouvelles que contenait le manuscrit. C’est une é
iosité bibliographique. Avant cette première apparition des nouvelles
fables
de Phèdre, l’abbé Andrès, ignorant à quelle besog
our objet de démontrer que Phèdre était bien l’auteur des trente-deux
fables
nouvelles. « Elle est, dit Ginguené, divisée en d
ù vivait Perotti, aucun autre que Phèdre ne peut être l’auteur de ces
fables
: ce sont des preuves négatives très fortes. Il p
tirer un argument propre à établir que Phèdre était bien l’auteur des
fables
nouvelles. Dans un premier chapitre qui a pour ti
ci maintenant quel intérêt offrait, pour l’authenticité des nouvelles
fables
, la fixation de l’âge de Pétrone. Il avait pris p
ont il se souvient, rem sua memoria factam. Or, dans la quinzième des
fables
nouvelles, le même événement est présenté, suivan
mme remontant à quelques années, per aliquot annos. Donc l’auteur des
fables
nouvelles est bien, d’après lui, contemporain de
pas à admettre que, composées au temps où il versifiait lui-même ses
fables
anciennes, elles ne peuvent être sorties que de s
ndication bien positive. Aussi, quand j’examinerai l’authenticité des
fables
nouvelles, n’en tirerai-je aucun argument. Mais j
à reconnaître que, si Jannelli a mal compris les premiers mots de la
fable
Mulier vidua et Miles, le contre-sens qu’il a com
nt achevé, et non seulement plusieurs savants avaient lu la copie des
fables
nouvellement découvertes, mais encore les typogra
eur, une brochure de quelques petites pages qui contenaient ces mêmes
fables
publiées par J.-Ant. Cassitto. Cette apparition m
pportune, mais même comme absolument nécessaire. Je m’aperçus que les
fables
publiées par Cassitto s’écartaient et différaient
la Bibliothèque royale et mon devoir m’obligeaient à leur opposer les
fables
elles-mêmes ou du moins les leçons du manuscrit q
njectures substituées à l’aventure. En quatrième lieu, les titres des
fables
que Perotti avait rédigés en prose dans un style
nt à Phèdre est départi à Cassitto. « De tout cela il résulte que des
fables
, si profondément modifiées, si chargées de complé
ne surprenne personne. En effet, Cassitto n’a pas copié lui-même les
fables
sur le manuscrit de Perotti ; il ne l’a ni feuill
il ne le vit pas du tout ; c’est lui-même qui me l’a avoué. Ainsi ces
fables
, dont l’écriture était altérée, effacée, évanouie
maines après, il publia une nouvelle édition qui ne contenait que les
fables
de Phèdre anciennes et nouvelles. Mais elles n’of
| Neapoli 1811. | Typis Dominici Sangiacomo. | Praesidum veniâ. Les
fables
, on le voit, étaient précédées d’une dissertation
e le Codex Perottinus de Jannelli, et, comme son édition spéciale des
fables
de Phèdre tirées du manuscrit de Perotti n’avait
uler sa fraude, et, pour le démontrer, il cite plusieurs exemples. «
Fable
i, vers 5, dit-il, il a édité : Quam partem quam
alité le manuscrit porte : Quam tibi impartiar parvam quamvis pa… «
Fable
iii, vers 6, il a donné Cornicis, comme si l’on n
e même ? À quoi bon déguiser maladroitement la leçon du manuscrit ? «
Fable
v, vers 3, il écrit : Ut jura possent veritatem
moins averti les lecteurs qu’il ne s’était pas proposé de publier les
fables
sur la foi de leur texte, mais qu’il avait plutôt
pas même lu, qu’avant lui d’Orville et Andrès y avaient remarqué les
fables
nouvelles, et que, quant à les avoir attribuées à
lui qui en aurait été capable ; car il avait, dans la publication des
fables
nouvelles, pris pour des vers de Phèdre ce qui n’
vais donner seulement les trois versions de 5 vers, appartenant à la
fable
Mercurius et duæ mulieres et figurant dans le tab
t figurant dans le tableau comparatif : Première édition de Cassitto,
fable
iv, vers 13 et s. : Ideo quum forte meretrix rid
Barbarus ille verba ridenda extulit. Codex Perottinus de Jannelli,
fable
iv, vers 13 et s. : Id quum forte meretrix ridet
Et alium ridens, ipsa ridenda extitit. Deuxième édition de Cassitto,
fable
iv, vers 13 et s. : Ideo quum forte meretrix rid
fallu beaucoup de temps et un travail soutenu pour prendre copie des
fables
, et que, malgré l’affirmation formulée par Cassit
uffisantes ; Que, dans la première édition de Cassitto, les nouvelles
fables
sont en désaccord avec le manuscrit non seulement
Qu’enfin, après examen très attentif du manuscrit et spécialement des
fables
nouvelles, les lettres en ont été trouvées intact
remière, en 42 pages sans la préface, ne porte que le texte latin des
fables
nouvelles. Elle a été imprimée chez Crapelet et p
. | M.DCCC.XII. La préface en cinq pages est signée de Renouard. Les
fables
sont suivies des variantes du manuscrit sous ce t
t 16, se divise en deux parties : la première, contenant le texte des
fables
nouvelles, et la seconde, celui des anciennes. Le
occupent 23, comprend la traduction en vers italiens des trente-deux
fables
nouvelles, leur texte latin en regard, la traduct
ite de chacune d’elles. Le frontispice est ainsi formulé : Nouvelles
Fables
| de Phèdre | traduites en vers italiens | par M
du 25 mars 1812, Ginguené n’hésite pas à affirmer que les trente-deux
fables
nouvelles « sont réellement de Phèdre et ne peuve
titre, une note manuscrite ainsi conçue : « Voir Examen des nouvelles
fables
de Phèdre, Paris, Egron, 1812, in-12. L’auteur, M
Egron, 1812, in-12. L’auteur, M. Adry, conteste l’authenticité de ces
fables
et cette opinion a prévalu. » Cette note n’est pa
du manuscrit. Pour se faire une idée exacte sur l’authenticité des
fables
nouvelles, il faut avoir vu les manuscrits qui le
ntrario180, les compliments les plus hyperboliques, et cette ancienne
fable
de Phèdre qui porte généralement pour titre : Mu
e : Muli et Latrones. Après le nº 46, il y a dans le manuscrit une
fable
intitulée : Pulcher modus judicandi. C’est l’an
rit une fable intitulée : Pulcher modus judicandi. C’est l’ancienne
fable
de Phèdre, ordinairement désignée par ces mots :
tion qui avait échappé à Perotti lui-même, s’est borné à tirer sur la
fable
Pulcher modus judicandi un trait très fin, mais t
ent sans autre ordre que l’ordre chronologique. Elles comprennent des
fables
de Phèdre et des fables d’Avianus, un fragment d’
l’ordre chronologique. Elles comprennent des fables de Phèdre et des
fables
d’Avianus, un fragment d’un hymne d’Aurelius Prud
peu d’ordre dans ce chaos, on s’aperçoit qu’il y a : 1º Trente-deux
fables
anciennes, ci 32 2º Trente-deux fables nouvelle
qu’il y a : 1º Trente-deux fables anciennes, ci 32 2º Trente-deux
fables
nouvelles, ci 32 3º Trente-six fables d’Avianus
ennes, ci 32 2º Trente-deux fables nouvelles, ci 32 3º Trente-six
fables
d’Avianus, ci 36 Soit un total de 100 fables
i 32 3º Trente-six fables d’Avianus, ci 36 Soit un total de 100
fables
qui n’appartiennent pas à Perotti, sur les 157 po
tâche incomplète, si je n’entrais pas dans l’examen plus spécial des
fables
de Phèdre qu’il renferme. Je dois donc dire, en t
ment satisfait ses vues. Il ne tire pas toujours explicitement de ses
fables
la conclusion qui en découle ; le plus souvent, i
is la rend systématiquement obscure ou banale ; c’est ce que, dans la
fable
ii du livre IV, il déclare lui-même en ces termes
substitution que Perotti a opérée. La morale, mise en tête de chaque
fable
, frappe la vue, et, présentée sous une forme plus
orte pas très juste, quand, par exemple, il l’accuse d’avoir, dans la
fable
vi du livre III, substitué le mot tardandum au mo
c’est au contraire avec raison que Burmann lui impute d’avoir dans la
fable
x du même livre remplacé ce vers : A divo August
ficem maximum à la véritable leçon. En étudiant les variantes que les
fables
anciennes présentent dans ses manuscrits, on pour
ucoup d’autres. On remarquera alors que ce qu’il a fait à l’égard des
fables
anciennes, il a dû le faire à l’égard des nouvell
tières et la dédicace poétique à Pirrho Perotti. Ensuite viennent les
fables
de Phèdre anciennes et nouvelles, celles d’Avianu
t inséra l’épître à Veltrius, la dédicace au neveu de Perotti, les 32
fables
nouvelles et les mots, qui, extraits du manuscrit
Phèdre, dans laquelle il avait fait figurer, d’après Jannelli, les 32
fables
nouvelles. La publication du conservateur de la b
de presque toutes ses conjectures. Chapitre III. Authenticité des
fables
de Phèdre. J’arrive à la partie la plus aride
partie la plus aride de ma tâche, à la question de l’authenticité des
fables
contenues dans les différents manuscrits que j’ai
mon tour. Dans cette discussion une division s’impose : la partie des
fables
de Phèdre qui a été d’abord publiée par Pierre Pi
écessairement faire un examen séparé de la première, c’est-à-dire des
fables
primitivement découvertes dites Fables anciennes,
la première, c’est-à-dire des fables primitivement découvertes dites
Fables
anciennes, et de la seconde, c’est-à-dire des fab
écouvertes dites Fables anciennes, et de la seconde, c’est-à-dire des
fables
postérieurement découvertes dites Fables nouvelle
la seconde, c’est-à-dire des fables postérieurement découvertes dites
Fables
nouvelles. Section I. Fables anciennes. De t
bles postérieurement découvertes dites Fables nouvelles. Section I.
Fables
anciennes. De tous les ouvrages que l’antiquit
ués, il n’en est pas un seul, dont l’authenticité ait, autant que les
fables
anciennes, donné lieu à des controverses longues
ersonne, depuis longtemps, ne songeait plus à épiloguer sur l’âge des
fables
, quand un audacieux critique, Pierre Schryver, pl
abord ce n’était pas à Avianus, mais à Phèdre qu’il avait emprunté la
fable
qui précède, et ensuite, en l’empruntant à ce der
n. Je n’en veux donner qu’une. Si l’on pouvait attribuer à Perotti la
fable
xvii du livre III, il faudrait admettre que toute
a fable xvii du livre III, il faudrait admettre que toutes les autres
fables
anciennes sont son œuvre. Car leur identité d’ori
ité d’origine est évidente. En revanche, si l’on prouve que l’une des
fables
anciennes n’est pas son œuvre, aucune ne doit lui
dans le manuscrit de Naples, sous le nº 27 et à la suite du nº 46, la
fable
Apes et Fuci, Vespa judice, se trouve deux fois r
r ce qu’ils ont composé. Cela m’est arrivé à moi-même à l’égard d’une
fable
de Phèdre : ne me rappelant plus que je l’avais d
ponte se trompait. Comment Perotti avait-il pu emprunter à Avianus la
fable
Arbores in tutela deorum ? Avianus n’avait écrit
le Arbores in tutela deorum ? Avianus n’avait écrit que quarante-deux
fables
; on ne peut en douter ; car lui-même il le décla
me il le déclare dans sa dédicace à Théodose187. Or ces quarante-deux
fables
, au temps de Schryver qui lui-même s’y réfère, ét
affirmation de Perotti ne pouvait pas être exacte et que dès lors les
fables
anciennes n’étaient pas son œuvre. Schryver n’y r
tre la déclaration du prélat, et, le considérant comme l’auteur d’une
fable
qui figurait dans les œuvres de Phèdre, il en con
u et rappelé par un certain Avienus à Théodose dans la préface de ses
fables
ésopiques, est le même que celui dont parle Marti
lairés de leurs notes et de leurs scholies. Ils se trouvent livre II,
fable
lvi 188. » On le voit, Schryver ne produit qu’un
laration de l’archevêque de Siponte qui s’attribue la paternité de la
fable
xvii du livre III. Avant de trancher avec tant d’
itait implicitement de mystificateurs P. Pithou, qui, en publiant les
fables
de Phèdre, avait déclaré qu’il les avait tirées d
rès Jean Troster192, existait encore en 1666, contenait ce vers de la
fable
xvii du livre III : Nisi utile est quod facimus,
qu’il pouvait, par suite, se vanter impunément d’en avoir composé les
fables
. Suivant lui, l’absence dans Avianus de toute fab
voir composé les fables. Suivant lui, l’absence dans Avianus de toute
fable
pareille à celle que Perotti prétendait avoir tra
onnant que Pérot en ait usé ainsi, puisqu’il a pillé Phèdre, dont les
fables
n’étaient pas encore imprimées et qu’il en rappor
diatement sa première hypothèse, et, reconnaissant sans doute que les
fables
extraites de son manuscrit sont bien l’œuvre de P
que Perotti a commencé dès sa jeunesse à copier dans son recueil des
fables
de différents genres, qui ensuite parurent sous s
la dédicace, ont été empruntés aux prologues des livres III et ӀV des
fables
de Phèdre et qui, suivant lui, montrent clairemen
em Poeta, et qui peut être considérée comme servant de préambule à la
fable
Demetrius rex et Menander poeta, on y lit in fine
e le manuscrit de Phèdre, dans lequel il avait, jeune homme, puisé la
fable
Arbores in tulela deorum, et qui devait lui rappe
fable Arbores in tulela deorum, et qui devait lui rappeler que cette
fable
n’était pas son œuvre. J’ai, on le voit, reprodui
vait dans sa jeunesse tiré d’Avianus et traduit en vers ïambiques une
fable
qu’en réalité il avait empruntée à Phèdre. S’il n
jeunesse. Cela dit, je rappelle qu’on y voit deux fois reproduite la
fable
des Abeilles et des Bourdons jugés par la Guêpe.
e même qu’il avait oublié la première copie par lui faite d’une autre
fable
et l’avait une seconde fois transcrite, de même,
g intervalle, il avait pu commettre un oubli analogue à l’égard de la
fable
Arbores in tutela deorum et ne pas se rappeler qu
traducteur, mais le copiste, et l’on comprendra que, retrouvant cette
fable
après bien des années dans un recueil, où à des p
, en déclarant avoir emprunté à Avianus le sujet de la malencontreuse
fable
, rendu sa fraude immédiatement évidente. Il est,
s à son neveu et pour transmettre, à cause de lui, à la postérité les
fables
que ces hommes éminents avaient composées, qu’il
ne l’entreprendrai pas. Seulement, puisque j’ai parlé d’une ancienne
fable
de Phèdre que Perotti a copiée deux fois, j’y che
ndo in rebus dubiis pulcherrima fabella. Pourquoi donne-t-il à cette
fable
la qualification de pulcherrima ? Évidemment parc
é plagiaire, ce qui est certain, c’est qu’il n’a pas été l’auteur des
fables
de Phèdre. Si Schryver avait pu voir le manuscrit
tout cela, c’est que l’opinion de ceux qui attribuaient à Perotti les
fables
de Phèdre et le sentiment de ceux qui le traitaie
e arme puissante, et qui leur permettait de continuer à attribuer les
fables
à l’archevêque de Siponte ou tout au moins de pré
éanmoins l’argument qui pourrait en être tiré contre l’ancienneté des
fables
de Phèdre, il avait pris les devants, et, pour pr
sage oublié et crurent y trouver la justification de sa thèse. Si les
fables
de Phèdre avaient été composées sous les règnes d
Tibère et de Claude, Sénèque, suivant eux, n’aurait pas écrit que les
fables
ésopiques étaient un genre de littérature dans le
telligence. Ceux, plus nombreux, à qui une étude plus approfondie des
fables
de Phèdre, avait donné une foi inébranlable dans
son livre De ludicra dictione publié en 1658210, en supposant que les
fables
de Phèdre qui flétrissaient les tyrans de son épo
Sénèque avait oublié qu’il y eût un livre au monde qui s’appelât les
fables
de Phèdre » ; Fabricius, dans sa Bibliotheca Lati
be, écrites au commencement du règne de Claude, comme antérieures aux
fables
qui n’auraient été composées que de la septième à
éré Phèdre non comme un fabuliste latin, mais comme un interprète des
fables
grecques du vieil Ésope ; d’autres enfin, en s’ap
, suivant lui, ne permettaient pas d’attribuer à un auteur ancien les
fables
de Phèdre. Comme l’examen de ses arguments n’a pl
, sur lequel il s’appuie, c’est le silence qu’ont gardé à l’égard des
fables
de Phèdre tous les écrivains de l’antiquité romai
ir qu’à l’homme qui se livre à un travail persévérant et l’auteur des
fables
n’a écrit que des choses vulgaires dans un style
tage le docteur allemand. Dans l’épître dédicatoire qu’en tête de ses
fables
il adresse à Théodose, Avianus s’exprime ainsi :
ce qu’Avianus dit de son œuvre ne permet pas de la confondre avec les
fables
connues ; car il ne prit qu’une portion, aliquam
s fables connues ; car il ne prit qu’une portion, aliquam partem, des
fables
d’Ésope, qu’il développa, resolvit, de manière à
veloppa, resolvit, de manière à en former cinq livres, tandis que les
fables
connues sont très nombreuses et pour la plupart o
vaient été des auteurs latins, n’aurait pas dit qu’il avait écrit ses
fables
rudi latinitate 218 ? Le Phèdre dont il parle éta
philosophe. Enfin est-il possible d’admettre qu’Avianus ait songé aux
fables
latines que nous connaissons, quand on voit qu’il
omment il essaye de l’anéantir. Il est, dit-il, incontestable que les
fables
contenues dans le manuscrit de Dijon ne sont que
nues dans le manuscrit de Dijon ne sont que la traduction en prose de
fables
originairement écrites en vers ïambiques, et que
t Athénien, n’a pas pu écrire un latin si barbare. Il est l’auteur de
fables
, qui ont été composées par lui en vers, qui ont e
été enfin entièrement et irrévocablement perdues. De là vient que les
fables
de Romulus semblent être la traduction en prose d
ribue à Phèdre. Mais en définitive c’est Perotti qui est l’auteur des
fables
qu’il lui a plu d’attribuer à un affranchi d’Augu
r cette idée, il cherche par de nombreux exemples à démontrer que les
fables
, que nous possédons, fourmillent d’expressions ou
xprime dans la préface de sa traduction en vers, publiée en 1754, des
fables
et contes allemands de Gellert222 : « Phedre a f
manis ingeniis opus. Mais ou Séneque a ignoré que Phedre ait fait des
fables
, ce qui est très possible, ou bien il a entendu p
la Corne d’Abondance de l’Archevêque de Siponte, imprimée en 1496, la
Fable
des Arbres protégés par les Dieux, à peu près tel
e qui n’a paru qu’en 1596. Mais on a trouvé un des Vers de cette même
Fable
sur un monument très-antique dont parle Zamosius.
e foi cet Archevêque : il se peut très-bien qu’il ait mis alors cette
Fable
parmi ses Ouvrages, et que l’y ayant retrouvée da
r à Phedre cinq Livres entiers par ce qu’on y auroit inséré une seule
Fable
qui ne seroit pas de lui ? Faudroit-il les attrib
ore contre l’Archevêque de Siponte, c’est que plusieurs Vers de cette
Fable
courte et correcte ont été totalement altérés par
t sur des arguments que Schwabe appelle ineptes, il prétendit que les
fables
de Phèdre étaient l’œuvre, non d’un écrivain anci
se présentait naturellement. » Le Père Brotier, dans son édition des
fables
de Phèdre publiée à Paris en 1783, adoptant une d
e méchant homme226. Le judicieux Père Desbillons dans son édition des
fables
de Phèdre, publiée à Mannheim en 1786, se fit à s
os ? Après avoir été assailli par tant de chagrins, et s’être par ses
fables
attiré une si grande infortune, pouvait-il songer
si ne faut-il pas déjà tant s’étonner que Sénèque n’ait pas connu les
fables
de Phèdre ou qu’il ait parlé comme s’il ne les av
r qu’il n’ait existé, comme l’a fait M. Christ qui prétendait que ses
fables
étaient une production moderne de Perottus au xve
ée Lateinische Fabulisten, dans laquelle il s’exprimait ainsi sur les
fables
de Phèdre : « Celui qui connaît cette œuvre sait
lui qui connaît cette œuvre sait qu’elle contient plus que de simples
fables
, c’est-à-dire une foule de passages concernant l’
oup d’œil rapide sur les arguments par lesquels, dans son édition des
fables
de Phèdre, publiée en 1806, il a revendiqué pour
pas comme un fabuliste original, mais comme un simple traducteur des
fables
d’Ésope. Ce qui porte Schwabe à se rallier à cet
qui, suivant lui, fussent alors composés et publiés232, et, comme les
fables
qu’ils renfermaient étaient pour la plupart empru
tre qu’il n’y a pas loin de là aux allusions satiriques que, dans ses
fables
, Phèdre fait à Tibère et à Séjan. Quant aux mots
mauvaise part, devient parfaitement rationnel. Il y a dans Phèdre des
fables
obscènes, qui peuvent le faire appeler improbus d
désigner des dissertations philosophiques même moqueuses, et que les
fables
, si, en dirigeant l’homme, elles ont un but série
but sérieux, sont en elles-mêmes un moyen plaisant de le conduire. La
fable
doit amuser : risum movet , dit Phèdre lui-même
n’est pas autre chose. Il ne faut donc pas dire que la concision des
fables
connues soit un obstacle à ce que ce mot s’appliq
argument basé par Christ sur ce qu’Avianus prétendrait avoir tiré ses
fables
de Phèdre233. Cet argument est encore appuyé sur
a et duas in unum redactas fabulas dedi », mais qui fait allusion aux
fables
d’Ésope et non à celles de Phèdre. Il suffit de l
hilosophie, a-t-il pu attribuer au même philosophe les cinq livres de
fables
dont parle Avianus ? Ne devait-il pas trouver au
entique en cinq livres, adoptée par le philosophe et par l’auteur des
fables
connues ? Pour n’y pas voir plus clair, il fallai
vaise foi l’archevêque de Siponte lui-même, qui, auteur véritable des
fables
, aurait, en les attribuant dans son Epitome à un
n écrivain antique, joué volontairement le rôle de mystificateur. Les
fables
de Romulus, qui contiennent des lambeaux de vers
s contient non pas l’œuvre de Romulus, mais la traduction en prose de
fables
qu’il avait auparavant traduites en vers latins,
dit-il, procédant encore comme Boulanger de Rivery, qu’on examine les
fables
en elles-mêmes ; on y trouvera quelques taches, q
s lieux, qu’un ancien seul pouvait avoir. Qu’on lise, par exemple, la
fable
v du livre II : la belle peinture des ardélions,
res de Phèdre, pour ne plus laisser de doutes ni sur l’ancienneté des
fables
, ni sur la personnalité de leur auteur. Cependant
l’analyse. Publiée à Brunswick, en 1806, dans sa seconde édition des
fables
de Phèdre, elle atténua les doutes, mais ne les d
si, en 1807, Frédéric Hülsemann n’hésitait pas à dire, en parlant des
fables
: « C’est à peine si nous en lisons une sous sa f
vie. Personne ne songea plus à élever de doutes sur l’ancienneté des
fables
de Phèdre, et les philologues ne mentionnèrent pl
nde savant, je vais la faire connaître. C’est dans son Histoire de la
fable
ésopique 241 qu’il a, en la motivant, indiqué son
se sont trompés en prétendant que Phèdre n’avait pas existé, que les
fables
, attribuées à cet auteur, suivant eux, imaginaire
tenons devait être mieux renseigné qu’aucun autre. L’auteur dont les
fables
nous sont parvenues n’était pas d’ailleurs un de
; oui, il a été le contemporain de Sénèque ; oui, Sénèque a connu ses
fables
. Mais il n’en a pas parlé, parce que Phèdre, Macé
la littérature grecque qu’il avait demandé ses inspirations ; car la
fable
était, suivant l’aveu même de Sénèque, un genre i
servir du fonds commun. Ce ne fut que longtemps après sa mort que ses
fables
s’écrivirent et que, pour leur donner une applica
orale, qui les transformait en véritables maximes. C’est ainsi que la
fable
devint un des éléments de la littérature grecque.
u’ait pu chanter Virgile, ne remontait pas aux temps héroïques, et la
fable
était un élément trop primitif pour convenir à la
us et les poètes comiques avaient fait quelques allusions rapides aux
fables
ésopiques ; on en trouve quelques-unes dans Horac
adopter la langue et la prosodie. Si cela est vrai, comment alors ses
fables
grecques nous sont-elles parvenues sous la forme
solation à Polybe, lui avait à peu près donné les mêmes conseils. Les
fables
de Phèdre, par leur dimension restreinte, se prêt
ortée ensuite sur le cahier d’honneur. De là vint cette collection de
fables
latines qu’on attribue à Phèdre, et qui ne sont q
au nom de Phèdre, telle qu’elle se trouvait sans doute en tête de ses
fables
; ces lacunes qu’offrent les manuscrits et qui, a
lui-même avait aperçues et corrigées, tout en un mot démontre que les
fables
que nous possédons ne sont pas l’œuvre originale
es. Plutarque et Nicostrate n’avaient-ils pas, comme lui, composé des
fables
grecques qui sont entièrement perdues ? La vérité
peut évidemment signifier ici, ni mettre en prose, ni développer des
fables
; c’est donc une simple opposition à coarctavit,
mme l’exprime etiam, comme le ferait déjà supposer le petit nombre de
fables
qui leur sont communes, Phèdre s’était sans doute
; la langue romaine était devenue sa langue naturelle, et, comme ses
fables
s’adressaient aux Romains dont il voulait corrige
t évident qu’il n’avait pas pu songer à écrire en grec. Sans doute la
fable
ésopique était étrangère aux Romains, et son orig
Mais ce n’est pas une raison pour en conclure qu’il avait composé ses
fables
dans la langue de son modèle. Importateur d’un ge
pu leur donner naissance244. Quant aux preuves matérielles tirées des
fables
elles-mêmes, il faut avouer qu’elles sont peu con
de Phæder ; les lacunes observées laissent subsister des fragments de
fables
; ce qui ne s’expliquerait pas s’il s’agissait de
le maître n’aurait pas porté sur le cahier d’honneur des fragments de
fables
; il se rencontre aussi des fables licencieuses q
cahier d’honneur des fragments de fables ; il se rencontre aussi des
fables
licencieuses qui n’existeraient pas ; les maîtres
uns de ses vers ; enfin les imperfections qui se rencontrent dans les
fables
n’auraient pas existé dans des corrigés qui devai
maintenant les discussions auxquelles a donné lieu l’authenticité des
fables
anciennes. Ce qui en ressort, c’est que Phèdre fu
ables anciennes. Ce qui en ressort, c’est que Phèdre fut l’auteur des
fables
qui portent son nom, qu’affranchi d’Auguste il le
re considérés comme entièrement conformes à la vérité. Section II.
Fables
nouvelles. Les fables nouvelles ont eu le même
rement conformes à la vérité. Section II. Fables nouvelles. Les
fables
nouvelles ont eu le même sort que les anciennes ;
herche à démontrer qu’aucun auteur autre que Phèdre n’a pu écrire les
fables
nouvelles. Je me hâte de parcourir ceux par lesqu
d établir qu’en réalité c’est bien Phèdre qui les a composées. 1º Les
fables
, s’occupant des mœurs, des institutions et de la
titutions et de la religion, doivent en être le reflet. Les nouvelles
fables
qui parlent de Jupiter, de Mercure, de Junon, de
gne de Constantin, et avant lui quel autre que Phèdre a pu écrire les
fables
nouvelles245 ? 2º La fable De Pompeio magno et ej
lui quel autre que Phèdre a pu écrire les fables nouvelles245 ? 2º La
fable
De Pompeio magno et ejus milite se réfère à un fa
; Phèdre, qui vivait sous Auguste, peut seul l’avoir connu246. 3º La
fable
De oraculo Apollinis ne peut être aussi que de Ph
emporibus longis, etenim jam cessit Apollo247. 4º On trouve dans les
fables
nouvelles l’élégance, la finesse, l’habileté, la
conçues que par le même auteur. Il est vrai qu’après avoir, dans les
fables
anciennes, fait l’éloge de la littérature grecque
pas, pour les dire, de bien grandes précautions248. 5º Comme dans les
fables
anciennes, on rencontre dans les nouvelles des an
fabuliste n’a recouru à ce procédé littéraire250. 7º Phèdre, dans ses
fables
anciennes, emploie quelquefois des expressions ab
rètes ; ainsi, pour ne citer qu’un exemple, il dit dans les anciennes
fables
: Gulæque credens colli longitudinem, et dans l
e251. 8º Lorsque les lettres latines furent tombées en décadence, les
fables
ésopiques furent considérées comme se prêtant mie
qui leur semblait trop concis. De là sortit un genre tout nouveau de
fables
composées en prose. L’ensemble en était grossier
des lambeaux de vers, disjecti membra poetæ. Deux collections de ces
fables
en prose attribuées à deux Romulus furent publiée
u xve siècle, l’autre par Nilant au commencement du xviiie avec des
fables
plus anciennes qu’il adjuge à un auteur anonyme.
osa également soixante. Toutes ces collections ne contiennent que des
fables
de Phèdre un peu transformées. Or, comme on y ret
e un peu transformées. Or, comme on y retrouve les sujets de huit des
fables
nouvelles, il est indubitable que Phèdre en est l
appartenir253. 9º La dédicace de Perotti lui attribue d’ailleurs les
fables
nouvelles : Non sunt hi mei quos putas versiculi
itre qu’il peut considérer le vieux Phrygien comme étant l’auteur des
fables
contenues dans son recueil. Toutes les fables d’A
omme étant l’auteur des fables contenues dans son recueil. Toutes les
fables
d’Avianus sont connues ; il n’en a écrit, de son
plura quam reliquerat. Or nous ne connaissons guère de Phèdre que 90
fables
. Quand il s’inspira d’Ésope, la matière connue de
terprétations en prose, écrites au moyen âge. On y trouve beaucoup de
fables
qui ne figurent pas dans les manuscrits connus de
et Burmann se sont-ils ingéniés à les rétablir en vers ïambiques. Les
fables
elles-mêmes portent les traces de leurs lacunes.
Les fables elles-mêmes portent les traces de leurs lacunes. Après la
fable
xiii du livre IV, il y en a une qui saute aux yeu
ce vers : Sed jam ad Fabellam talis exempli feror, est suivi d’une
fable
qui ne s’y rapporte pas ; celle qui en était la m
seulement sept ou huit, que cela suffirait pour qu’il eût contenu les
fables
nouvelles. Enfin, soit par l’injure du temps, soi
e du temps, soit par l’audace des grammairiens et des pédagogues, les
fables
de Phèdre ne nous sont parvenues qu’à l’état de m
enir de l’auteur. De tout cela il ressort que, pour lui attribuer les
fables
nouvelles, il n’est pas nécessaire de supposer qu
ent aux imperfections indignes de Phèdre, il faut se rappeler que ses
fables
ne sont pas arrivées sans altérations jusqu’à nou
des taches qui le déparent. Quintilien avait conseillé d’employer les
fables
ésopiques dans l’enseignement scolaire ; il consi
ngageait les maîtres à user de ce procédé, c’était dans sa pensée les
fables
de Phèdre qui devaient leur en fournir les moyens
t les arguments par lesquels Jannelli avait établi l’authenticité des
fables
nouvelles. En les lançant dans le monde littérair
auvre par la forme que par le fond259, exprima sur l’authenticité des
fables
nouvelles des doutes, qui jetèrent le trouble dan
n donnait, en général, au moyen âge le nom d’Ésope aux collections de
fables
latines en prose, il a dû par Ésope vouloir désig
uloir désigner Romulus. Il faudrait donc admettre que les trente-deux
fables
nouvelles seraient des fables de Romulus que Pero
drait donc admettre que les trente-deux fables nouvelles seraient des
fables
de Romulus que Perotti aurait traduites en ïambes
ait été très mal observée. Il en résulte que, si, au lieu de lire les
fables
nouvelles dans la première édition de Cassitto, H
ées dans celle de Jannelli, il n’aurait pas hésité à déclarer que ces
fables
, dont il reconnaissait d’ailleurs l’ancienneté, é
t on ne trouve personne qui ait été capable de composer les nouvelles
fables
». Mais, pour démontrer qu’avant Perotti d’autres
ngis. 5º Après ces critiques générales, Adry examine isolément chaque
fable
. Il accuse de dureté le dernier vers de la premiè
ment chaque fable. Il accuse de dureté le dernier vers de la première
fable
, qui, à la fois altéré et en partie illisible dan
d’élégance que Phèdre a très bien pu commettre. Adry reconnaît que la
fable
iii, Auctor, n’est pas indigne de Phèdre. « Mais,
it s’adresser à plus d’une ancienne. Il trouve absolument ridicule la
fable
iv, Mercurius et Mulieres, qui, suivant lui, pour
le n’est pas plus ridicule que celle qui se trouve développée dans la
fable
ancienne Canum legati ad Jovem. Adry trouve que l
ppée dans la fable ancienne Canum legati ad Jovem. Adry trouve que la
fable
v finit très mal et que les derniers vers n’en on
ement traduits. Mais par sa composition elle rappelle complètement la
fable
licencieuse du livre IV, intitulée : Idem Promet
du livre IV, intitulée : Idem Prometheus. Passant sous silence la
fable
vi qui n’est que la morale d’une fable perdue, il
eus. Passant sous silence la fable vi qui n’est que la morale d’une
fable
perdue, il arrive à la viie , De significatione p
, et est obligé de confesser qu’elle est irréprochable. Il trouve la
fable
viii, De oraculo Apollinis, « très belle et subli
il n’en tire, d’ailleurs, aucun argument contre l’authenticité de la
fable
, qu’il regrette seulement « de ne pas trouver en
l regrette seulement « de ne pas trouver en meilleure compagnie ». La
fable
ix peut n’être qu’une épigramme ; mais il est inc
e facile à offusquer, Adry donne la qualification de turlupinade à la
fable
x, Pompeius Magnus et ejus miles. Le récit n’est
expliqué sur ce point et je me réfère à ce qu’il en dit lui-même. La
fable
xi, Juno, Venus et Gallina, paraît à Adry contrai
es, il donne aux hommes un salutaire avis. Adry néglige prudemment la
fable
xiie , et, passant à la хiiie , il n’y voit qu’un
ssant à la хiiie , il n’y voit qu’une réflexion très sensée. Bien des
fables
anciennes ne contiennent pas autre chose. N’est-c
pas autre chose. N’est-ce pas d’ailleurs assez ? Suivant lui, dans la
fable
xiv, Asinus ad lyram, « la réflexion morale ne de
cédé qui lui est familier ; on le trouve appliqué par exemple dans la
fable
ancienne, Gallus ad Margaritam. La fable xv, Muli
appliqué par exemple dans la fable ancienne, Gallus ad Margaritam. La
fable
xv, Mulier vidua et Miles, semble à Adry un conte
fable xv, Mulier vidua et Miles, semble à Adry un conte plutôt qu’une
fable
. Il a raison ; mais ce n’est pas non plus un cont
st un événement contemporain, que Phèdre rapporte comme celui dont la
fable
x du livre III contient le récit. Adry ne parle p
nt la fable x du livre III contient le récit. Adry ne parle pas de la
fable
xvi ; il prétend la xviie , Æsopus et Domina, « t
d bien, et la leçon qu’elle donne est bonne à ne pas oublier. Dans la
fable
xviii, Gallus lectica a Felibus vectus, il trouve
maître et se partagea le produit de son crime ». Enjambant ensuite la
fable
xix, Adry reconnaît que la xxe , Servus profugus,
pas connue de Perotti, et que, même si on voulait lui attribuer cette
fable
, on ne pourrait supposer que le vers critiqué lui
ui a été inspiré par la procédure de son temps. Il ne parle pas de la
fable
xxi, et prétend que la xxiie , Ursus esuriens, ne
pas de bon sens : Ergo etiam stultis acuit ingenium fames. Dans la
fable
xxiii, Viator et Corvus, il trouve un peu singuli
mais un poète n’est pas tenu à tant d’exactitude. Il retrouve dans la
fable
xxiv les qualités de Phèdre. Passant de là à la f
etrouve dans la fable xxiv les qualités de Phèdre. Passant de là à la
fable
xxvii, Servus et Dominus, il la proclame « ininte
du Vatican exempte des défauts qu’Adry lui impute. Adry avoue que la
fable
xxviii, Lepus et Bubulcus, est très belle ; il ét
bscurité qu’il lui reproche ; 6º Après avoir ainsi passé en revue les
fables
nouvelles, Adry critique la réponse faite par Cas
ar Cassitto aux objections de Heyne, qui avait remarqué que plusieurs
fables
ne constituaient pas de véritables apologues. Cas
ent pas de véritables apologues. Cassitto avait répondu en citant des
fables
de la même nature dans le livre IV des anciennes.
taliens et qu’ils n’ont pas pris la peine « de lire attentivement les
fables
nouvelles ». Cette manière de voir toute hypothét
ique n’a pas même besoin d’être réfutée. 8º En définitive, sur les 32
fables
nouvelles il n’en voit que douze qui soient, à pr
uscule, d’affirmer que Perotti « n’a dit nulle part que les nouvelles
fables
fussent de Phèdre ». Cette affirmation me dispens
s, l’opinion d’Adry s’imposa aux érudits. En 1826, dans l’édition des
fables
de Phèdre, publiée par Gail sous la direction de
y dans la lecture de Phèdre n’a pu se montrer favorable aux nouvelles
fables
publiées en Italie. Son opinion est partagée par
s la même édition de Phèdre, Gail, faisant précéder d’une préface les
fables
nouvelles, y déclarait qu’il n’osait ni les refus
bien qu’Adry a pris le parti le plus sage, « en examinant toutes les
fables
nouvelles les unes après les autres et en prononç
te pas ses appréciations, et voyant qu’Adry, pour refuser à Phèdre la
fable
xvi, Duo juvenes sponsi, dives et pauper, se fond
e fonde sur ce qu’on y rencontre un vers qui en rappelle un autre des
fables
anciennes, il n’hésite pas à combattre son opinio
à combattre son opinion. « Il me paraît, dit-il, en parlant de cette
fable
, n’avoir hésité à attribuer celle-ci à Phèdre que
ui ont paru calqués trop exactement sur ceux qui terminent l’ancienne
fable
de Simonide préservé par les Dieux. Phèdre, dit-i
En 1831, en publiant, d’après le manuscrit du Vatican, les nouvelles
fables
de Phèdre, il n’a manifesté aucun doute sur leur
ble. Il prétend même trouver, dans les deux vers qu’on a qualifiés de
fable
vi, la preuve que Perotti n’est pas l’auteur des
a qualifiés de fable vi, la preuve que Perotti n’est pas l’auteur des
fables
nouvelles. Il considère ces deux vers comme l’épi
fables nouvelles. Il considère ces deux vers comme l’épimythion d’une
fable
absente, et il ajoute : « Si Perotti, comme certa
« Si Perotti, comme certaines personnes le supposent, avait tiré ses
fables
de sa propre imagination, pourquoi aurait-il lais
nuscrit ancien. J’affirmerais pourtant que c’était l’épimythion de la
fable
ive , si dans le manuscrit de Perotti n’avaient é
ient été interposés plusieurs autres poèmes263. » L’authenticité des
fables
nouvelles ne parut pas plus douteuse à Orelli ; i
, en Italie et en Suisse, malgré l’attaque d’Adry, l’authenticité des
fables
nouvelles avait été acceptée. Mais en Allemagne l
qu’aux savants de ce pays qui n’avaient pas cru à l’authenticité des
fables
anciennes, les nouvelles aient dû inspirer moins
i, en 1838, on voit, à Bautzen, Dressler reconnaître si bien dans les
fables
nouvelles la main de Phèdre qu’il en fait un livr
tude qu’il exprime ainsi dans sa notice : « Je n’ai point traduit les
fables
de Perotti, et ne retracerai point les débats aux
’il découvrait un manuscrit complet de Phèdre, où se trouveraient ces
fables
. Attendons comme M. Maï267. » Il me semble n’avoi
ue, n’hésite pas en 1847 à proclamer en ces termes l’authenticité des
fables
nouvelles : « Je n’ai jamais douté, quant à moi,
bles nouvelles : « Je n’ai jamais douté, quant à moi, dit-il, que ces
fables
ne fussent bien réellement de Phèdre, et une publ
e ses prédécesseurs de Naples, à extraire de l’Epitome de Perotti les
fables
inédites, eût publié le recueil tout entier : par
; on aurait pu voir que cet écrivain s’est permis, dans les anciennes
fables
, des changements plus ou moins maladroits. Mais l
qui n’ont pas voulu reconnaître la main de Phèdre dans les nouvelles
fables
ont cité, comme preuves principales, les passages
s de Perotti. Cependant le dessein et l’exécution, dans ces nouvelles
fables
, ne peuvent appartenir qu’à Phèdre268. » On voit
l’inspection de l’Epitome de Perotti, l’authenticité des trente-deux
fables
nouvelles considérées en elles-mêmes ne peut pour
e la figure aussi juste qu’expressive, employée par M. L. Müller, les
fables
nouvelles ressemblent aux fables anciennes, comme
sive, employée par M. L. Müller, les fables nouvelles ressemblent aux
fables
anciennes, comme un œuf ressemble à un œuf269. Ma
on du manuscrit de Naples270, Jannelli a eu recours, si notamment des
fables
les plus anciennement connues il avait, dans un g
dédicace à Pyrrhus, la première pièce de vers qu’on rencontre est la
fable
Simius et Vulpis, qui est la première des nouvell
Perotti. La même confusion continue jusqu’à la fin. Il y a plus : les
fables
que Perotti a empruntées à Phèdre ont toutes été
pas au but qu’il se proposait. Puis, séparant du texte même de chaque
fable
la moralité et la traduisant en prose, il en a fa
s changements d’expressions, dont l’objet évident était de mettre les
fables
de l’auteur païen en harmonie avec ses idées chré
aïen en harmonie avec ses idées chrétiennes. C’est ainsi que, dans la
fable
x du livre III, il a, comme je l’ai déjà dit, rem
suite de ces opérations uniformes, se trouvent dans son manuscrit les
fables
soit anciennes, soit nouvelles, on demeure convai
e similitude absolue, les sceptiques devraient contester à Phèdre les
fables
anciennes aussi bien que les nouvelles. Les unes
loin d’être les seules. Perotti ne s’est pas contenté d’emprunter des
fables
à Phèdre ; il a, comme il le déclare, agi de même
sait que celles de cet auteur sont en vers élégiaques. Si, à côté des
fables
anciennes appartenant incontestablement à Phèdre
té des fables anciennes appartenant incontestablement à Phèdre et des
fables
d’Avianus, on fait des fables nouvelles un troisi
enant incontestablement à Phèdre et des fables d’Avianus, on fait des
fables
nouvelles un troisième groupe et qu’on l’attribue
ns l’Epitome de Perotti, un document qui prouve que si, en dehors des
fables
qu’il copiait, il avait voulu lui-même en compose
i-même en composer, il aurait recouru au rythme élégiaque ; c’est une
fable
de son recueil qui seule est de lui, qui est une
t dit en passant, il a dû confondre plus tard dans son Cornu copiæ la
fable
Arbores in tutela deorum. Elle porte dans le manu
vers qui émanent de lui. Il est encore vrai qu’il a mis en tête de la
fable
ancienne : Muli et Latrones, qui dans les édition
ue ; mais, comme ces quinze vers servaient d’introduction morale à la
fable
elle-même, il est encore évident qu’ils devaient
icace à Pyrrhus ; j’y renvoie. Quant aux quinze vers qui précèdent la
fable
Muli et Latrones, les voici : Contrari, indoctis
ers et qu’on me dise si l’on croit encore que Perotti a pu écrire les
fables
nouvelles ! Ce n’est pas tout ; le manuscrit de P
n extremis que je prévois. « De ce que Perotti n’est pas l’auteur des
fables
nouvelles, il ne s’ensuit pas, me dira-t-on, qu’o
parvenu. Car, dans ce manuscrit, le copiste n’a fait suivre d’aucune
fable
le titre du livre II et a fait commencer le livre
um, mais par le prologue intitulé Auctor qui fait suite à la dernière
fable
du livre I, attribuant ainsi au livre III les fab
ite à la dernière fable du livre I, attribuant ainsi au livre III les
fables
, dont, à l’exemple de Pithou, tous les éditeurs o
se du livre II, ce qui en est resté n’en est qu’une faible partie. La
fable
v de ce livre porte pour titre ces mots : Item C
ces mots : Item Cæsar ad Atriensem. Le mot Item indique que dans la
fable
précédente il devait être question du même empere
a fable précédente il devait être question du même empereur. Or cette
fable
manque. Manque-t-elle seule ? Non. Quelle est l’é
? Dans la première partie du livre IV, les huit premiers vers de la
fable
Leo regnans, qui, dans le manuscrit de Pithou, se
au milieu d’une ligne achevée par le premier des trois derniers d’une
fable
suivante, trahissent encore une lacune évidente,
e partie nous ne possédons, outre ce prologue, que le préambule d’une
fable
disparue, intitulée : Idem poeta , une partie de
bule d’une fable disparue, intitulée : Idem poeta , une partie de la
fable
Demetrius rex et Menander poeta, une partie de la
partie de la fable Demetrius rex et Menander poeta, une partie de la
fable
Viatores et Latro, les trois qui suivent cette de
manuscrit de Pithou et il y avait dans celui de Reims entre les deux
fables
incomplètes, privées l’une de sa fin et l’autre d
nquième livre, il est évident, puisqu’il se réduit aux cinq dernières
fables
des deux manuscrits de Pithou et de Reims, que, m
ie. La conclusion, c’est que, pour attribuer à Phèdre les trente-deux
fables
nouvelles, il n’est pas nécessaire de supposer qu
vais signaler que quelques-uns. Il y a d’abord une remarque, que les
fables
anciennes suggèrent à première vue : c’est que Ph
t l’on ne trouve que rarement reproduites dans les divers Romulus ces
fables
, dans lesquelles Phèdre fait agir ou parler son m
er son modèle. Au contraire, si l’on regarde de quoi se composent les
fables
nouvelles, on voit que sur les trente (je dis sur
les, on voit que sur les trente (je dis sur les trente, parce que les
fables
ii et iv ne sont réellement que les épimythions d
rce que les fables ii et iv ne sont réellement que les épimythions de
fables
disparues), il y en a cinq, dans lesquelles Ésope
uelles Ésope est encore le principal personnage du récit. Ce sont les
fables
: Æsopus et scriptor, Pater familias et Æsopus, Æ
Æsopus et Domina, et Æsopus et servus profugus ; on le voit dans ces
fables
bafouer un mauvais auteur qui se vante, engager u
res fabulistes anciens se renferment dans leur rôle. Phèdre, dans ses
fables
anciennes, se sépare encore d’eux. Par une habitu
hors du théâtre. Précisément parce qu’elles n’ont pas le caractère de
fables
, les collections de fables issues de celles de Ph
t parce qu’elles n’ont pas le caractère de fables, les collections de
fables
issues de celles de Phèdre les laissent de côté.
es issues de celles de Phèdre les laissent de côté. Au contraire, les
fables
nouvelles nous offrent des récits semblables : te
pas là encore plus qu’un simple hasard ? Enfin, quand j’étudierai les
fables
de Romulus, je montrerai que, si le plagiaire qui
elles qu’il avait empruntées au poète romain. Lors même qu’aucune des
fables
nouvelles ne se rencontrerait dans la collection
plus possible. Or, que l’on compare, et l’on remarquera que les huit
fables
nouvelles, qui dans les éditions sont intitulées
lupart de leurs éditions de Phèdre ils n’ont pas cessé de publier les
fables
nouvelles à la suite des anciennes, mais qu’ils o
ue entièrement dissipés, et dans les éditions du fabuliste romain les
fables
nouvelles sont placées à la suite de celles de Gu
enir l’aveu de leur triomphe définitif. Chapitre IV. Éditions des
fables
de Phèdre. Dans ce dernier chapitre sur Phèdre
ut-être énumérer toutes les éditions et toutes les traductions de ses
fables
. Mais le nombre en est infini. De plus, Schwabe d
ux volumes, p. 786-799, renferme la vie de Phèdre par Scheffer et ses
fables
. 1728. Phædri fabulæ, with English Notes
hædri, etc…, ad usum scholarum piarum. Warschau. In-12. 1799.
Fables
choisies de Phèdre et de Faerne et autres pièces
Jacobum Agnelli Successorem Marelli. In-12 de 96 pages contenant les
fables
anciennes de Phèdre et les cinq restituées par Gu
4, 1827, 1830, 1832 sans addition, et 1833, 1834, 1837, 1841 avec les
fables
de Faerne et les Sentences de P. Syrus). In-12 de
ntiores. Paris, Detrez. In-12 de 10 feuilles et demie, comprenant les
fables
de Faerne. 1824. Phædri Augusti liberti
uard. In-8º de 21 feuilles un quart. Cette édition contient aussi les
fables
de Phèdre. Phædri Aug. lib. Fabular. Æsopiar. li
55 pages contenant la vie de Phèdre par Schwabe et le texte latin des
fables
anciennes et nouvelles. 1831. Phædri Aug
ï. Romæ, typis Vaticanis. In-8º. Ce vol. contient, p. 278-314, les 32
fables
nouvelles de Phèdre. 1832. Phædri fabula
entiæ, typis calasanctianis (1855). In-12 de 144 pages, contenant les
fables
anciennes de Phèdre, une partie des nouvelles et
ns et la dissertation De eo quod pvlchrvm est in Phædro, le texte des
fables
de Phèdre anciennes et nouvelles, les 34 fables r
Phædro, le texte des fables de Phèdre anciennes et nouvelles, les 34
fables
restituées par Gude et par Burmann, et celles du
de li-152 pages contenant une dissertation en langue italienne sur la
Fable
et les Fabulistes et le texte des fables ancienne
on en langue italienne sur la Fable et les Fabulistes et le texte des
fables
anciennes de Phèdre enrichi de nombreuses notes.
872, 1875, 1880, 1886). In-12 de 6 feuilles un sixième. 1847.
Fables
de Phèdre tant anciennes que nouvelles publiées p
de Phèdre tant anciennes que nouvelles publiées par Angelo Maï et les
fables
correspondantes de La Fontaine, avec Notice et no
Firenze, Felice Le Monnier. In-8º de 103 pages ne renfermant que les
fables
anciennes. Phædri fabularum libri V, cum fabelli
arum libri V. Nouvelle édition avec des notes, un dictionnaire et les
fables
de La Fontaine en regard de celles qu’il a imitée
B. G. Teubneri. In-18. Ce recueil de poésies latines contient les 32
fables
nouvelles. 1870. Phædri, etc. Mit einem
. Nouvelle édition, publiée avec des notes en français et un choix de
fables
du P. Desbillons, par un Père de la compagnie de
libri V. Nouvelle édition, publiée avec des notes en français et des
fables
choisies de Desbillons, par le P. H. Delavarenne,
1880. Phædri fabul. libri V. Nouvelle édition classique avec les
fables
de La Fontaine en regard par Ed. Rocherolles… Par
i-librai, Roma-Torino-Milano-Firenze. In-8º de 96 pages contenant les
fables
anciennes et vingt-deux des nouvelles. 1882.
enant les fables anciennes et vingt-deux des nouvelles. 1882.
Fables
de Phèdre. Nouvelle édition publiée par M. l’abbé
impr. et libr. Delalain frères. In-18 de xvi-76 pages. 1884.
Fables
choisies de Phèdre. Nouvelle édition classique ab
Nouvelle édition classique abrégée, graduée et annotée, contenant 50
fables
, dont 30 avec les imitations de La Fontaine en re
ro (pages 7 à 95) ; 2º Le Poesie, comprenant seulement une partie des
fables
anciennes (pages 97 à 138). Section II. Éditi
ductions. § 1. — Traductions françaises. 1664. Les
fables
de Phèdre affranchy d’Avgvste traduites en franço
, précédés de 10 et suivis de 6 non numérotés, contenant le texte des
fables
anciennes et la traduction en prose en regard.
anciennes et la traduction en prose en regard. 1683. Les
fables
de Phèdre affranchy d’Avgvste, Traduites en Franç
. In-12 de 153 pages, suivies de 6 pages de table non numérotées. Les
Fables
de Phèdre affranchy d’Avgvste traduites en Franço
érotées. Réimpression de la précédente édition. 1705. Les
Fables
de Phèdre affranchy d’Avgvste, tradvites en franç
dre, les jugements des auteurs modernes, le texte du fabuliste et les
fables
restituées par Gude accompagnés d’une traduction
otamment en la prétendant sans nom de libraire. 1736. Les
fables
de Phèdre, affranchy d’Auguste, traduites en Fran
hez Sébastien de Caux, rue des Jésuites. In-36. 1757. Les
Fables
de Phèdre, affranchi d’Auguste, traduites en fran
hèdre, affranchi d’Auguste, traduites en françois, augmentées de huit
fables
qui ne sont pas dans les Éditions précédentes, ex
pages, précédées de 12 feuillets non chiffrés. 1775. Les
fables
de Phèdre, affranchi d’Auguste, en latin et en fr
le Duc de Bourgogne. Rouen, Rich. Lallemant. In-12. 1806.
Fables
de Phèdre, affranchi d’Auguste, traduites en fran
de gravures. Paris, P. Didot l’aîné. 2 vol. in-12. 1809.
Fables
de Phèdre, divisées en quatre livres égaux, enric
nvilliers. Paris, Delalain (1818, 1820). In-12. 1812. Les
Fables
de Phèdre, avec la traduction interlinéaire par M
. Joyant, 2º Tardieu-Denesle et Cie . In-8º de 18 feuilles. Nouvelles
Fables
de Phèdre, traduites en vers italiens par M. Petr
feuilles et demie. 1813. Traduction en vers français des
fables
complètes de Phèdre, et des trente-deux nouvelles
français des fables complètes de Phèdre, et des trente-deux nouvelles
fables
publiées d’après le manuscrit de Perotti ; avec l
ard et des notes. Paris, Louis Duprat-Duverger. In-8º de 24 feuilles.
Fables
de Phèdre, traduites en vers français et précédée
xième. Paris, Duprat-Duverger. In-18 de 5 feuilles. 1816.
Fables
de Phèdre, traduction nouvelle avec des notes, pa
ournachon-Molin. In-12 de 11 feuilles et demie. 1820. Les
Fables
de Phèdre affranchi d’Auguste, traduites en franç
ugmentée. Avignon, J.-A. Joly. In-18 de 5 feuilles. 1822.
Fables
complètes de Phèdre affranchi d’Auguste, traduite
º de 20 feuilles. 1826. Traduction et examen critique des
fables
de Phèdre comparées avec celles de La Fontaine, p
e royal de Limoges… Paris, Belin-Mandar. In-8º d’un quart de feuille.
Fables
de Phèdre, traduction nouvelle avec des notes. Pa
aris, Brunot-Labbé. In-12 de 8 feuilles 5 sixièmes. 1827.
Fables
anciennes et nouvelles de Phèdre, traduites en fr
e de Caen. Paris, Maire-Nyon. In-12 de 11 feuilles. 1830.
Fables
de Phèdre, latin-français, traduction de l’abbé P
adaptée à celle de Brotier, augmentée de la traduction des nouvelles
fables
attribuées à Phèdre, et suivie des fables imitées
la traduction des nouvelles fables attribuées à Phèdre, et suivie des
fables
imitées par La Fontaine. Paris, Delalain (1837).
La Fontaine. Paris, Delalain (1837). In-12 de 10 feuilles 5 sixièmes.
Fables
de Phèdre, affranchi de l’empereur Auguste ; trad
Limoges, Ardant (1re édition, 1819). In-12 de 11 feuilles. Nouvelles
Fables
attribuées à Phèdre, latin-français. Traduction n
Paris, Aug. Delalain. In-12 d’une feuille 1 tiers. 1834.
Fables
de Phèdre. Traduction nouvelle par M. Ernest Panc
Paris, C.-L.-F. Panckoucke (1839, 1864, 1877). In-8º de 25 feuilles.
Fables
de Phèdre, expliquées en français suivant la méth
-L. Frémont. Paris, Delalain. In-12 de 11 feuilles. 1835.
Fables
de Phèdre, en latin et en français, avec version
1838. Le Phèdre de la Jeunesse, ou traduction en vers des
fables
de Phèdre ; par M. Boyer-Nioche. Paris, Igonette
n-oct. maj. de 52 feuilles et demie. 1840. Traduction des
fables
de Phèdre, précédée d’une notice sur la vie et le
. de Chevallet. Paris, Ebrard. In-18 de 6 feuilles. 1845.
Fables
de Phèdre, traduites en français avec le texte la
6). Paris, Hachette. In-12 de 4 feuilles 1 sixième. 1846.
Fables
de Phèdre. Traduction nouvelle en vers français,
urs unis, et Moreau. In-12 de 13 feuilles et demie. 1859.
Fables
de Phèdre, traduites en vers par Hippolyte d’Auss
es. 1860. Traduction en vers français des хххii nouvelles
fables
attribuées à Phèdre, d’après le manuscrit de Perr
Saint-Étienne, Théolier (1858). In-8º de 46 pages. 1869.
Fables
de Phèdre. Traduction en vers français par M. C.
et II. Château-Thierry, Renaud. In-16 de 86 pages. 1875.
Fables
de Phèdre, latin-français en regard. Traduction n
et des notes par une société de professeurs et de latinistes. Phèdre,
Fables
. Paris, librairie Hachette et Cie . In-12 de iv-2
librairie Hachette et Cie . In-12 de iv-236 pages. 1880.
Fables
de Phèdre, traduites en vers par Mmes Nancy Mary
cy Mary Lafon. Paris, C. Lévy. In-18 de viii-184 p. 1881.
Fables
de Phèdre anciennes et nouvelles, éditées d’après
ld Hervieux. Paris, E. Dentu. In-18 de l-258 pages. 1883.
Fables
classiques de Phèdre, vers pour vers, principalem
tteral english translation. London. In-8º. 1846. Phædrus
fables
construed into english for Grammar Schools. Londo
Grammar Schools. London, Simpkin. In-12. 1853. Phædrus’
fables
, literally translated by H. T. Riley ; also Smart
tina Italiana). In-8º de xvi-237 pages, contenant, pages 2 à 145, les
fables
anciennes de Phèdre et les cinq restituées par Gu
mprend d’abord une étude sur Phèdre divisée en 113 paragraphes et les
fables
elles-mêmes, dont chacune est suivie : 1º de note
contenant, sous le texte latin, la traduction en prose italienne des
Fables
de Phèdre et de celles restituées par Gude. Au ba
3). In-12 de xxiv-285 pages, contenant le texte de Phèdre et des cinq
fables
restituées par Gude avec la traduction en prose i
en italien, et, sans texte latin, la traduction en vers italiens des
fables
de Phèdre anciennes et nouvelles. Delle favole Es
i. In-8º de x-246 pages, contenant la traduction en vers italiens des
fables
anciennes, des fables restituées par Gude et Burm
s, contenant la traduction en vers italiens des fables anciennes, des
fables
restituées par Gude et Burmann et des fables nouv
es fables anciennes, des fables restituées par Gude et Burmann et des
fables
nouvelles. 1840. Favole Esopiane expo
p. 87 à 116) la traduction en vers italiens des trente-deux nouvelles
fables
de Phèdre. 1841. Le Favole di Fedro v
16 contenant, sans le texte latin, la traduction en vers italiens des
fables
anciennes de Phèdre, dans un premier appendice ce
fables anciennes de Phèdre, dans un premier appendice celle des cinq
fables
restituées par Gude, et, dans un second appendice
seconda come nell’edizione Torinese, MDCCCXXXVIII, celle de huit des
fables
nouvelles. § 6. — Traductions illyriennes.
ustjenjem starjescina. Godiscta. In-24 de xii-167 pages contenant les
Fables
de Phèdre avec la traduction en vers illyriens en
Canton, all’officio tipografº. In-4º. Livre II. Étude sur les
fables
des imitateurs directs et quasi-directs de Phèdre
l’on s’en tenait à son œuvre et si l’on négligeait les collections de
fables
qui n’en sont que l’imitation plus ou moins servi
les plus intéressantes au point de vue philologique, contiennent les
fables
directement dérivées du texte primitif et celles
es presque littéralement extraites de ces dernières ; les autres, les
fables
qui, n’étant que des altérations successives des
I. Examen des Fabulæ antiquæ. De toutes les collections, celle des
fables
appelées Fabulæ antiquæ est la plus conforme au t
latin. Pour qu’on en puisse juger, je vais prendre au hasard une des
fables
de Phèdre, et, après l’avoir transcrite, je copie
y correspond. Voici comment est conçue dans le manuscrit de Pithou la
fable
Graculus superbus et Pavo : Ne gloriari libeat
sam tua sentiret calamitas. » Si maintenant on se reporte à la même
fable
dans les Fabulæ antiquæ, voici ce qu’on y lit :
s tous reconstitués. La même épreuve comparative, faite sur une autre
fable
, aurait à peu près donné le même résultat. Les Fa
. Les Fabulæ antiquæ sont donc moins l’imitation que l’altération des
fables
de Phèdre. Mais ce qui pour les philologues fait
aples en démontre au contraire l’exactitude. On y reconnaît les trois
fables
du manuscrit de Leyde, qui, sous les numéros 46,
e partielle, avait été complète, on retrouverait aujourd’hui dans les
fables
de Phèdre tous les originaux des Fabulæ antiquæ ?
n important débris de l’œuvre originale. Voici la nomenclature des 67
fables
qui forment la collection, avec l’indication des
lature des 67 fables qui forment la collection, avec l’indication des
fables
correspondantes de l’auteur primitif : Leyde.
e Chauve et la Mouche. iv b, 4. 67. L’Aigle et le Milan. De ces
fables
les 30 qui ne se trouvent pas dans les manuscrits
Paul Petau. Car ce dernier, en tête du feuillet 195 où commencent les
fables
ésopiques, avait écrit cette note : Harum quæ se
rd dessaisi que des quaternes, dans lesquels ne se trouvaient pas les
fables
ésopiques. Mais la partie qu’il avait conservée a
t supérieures à celles qui se rencontrent plus loin dans le texte des
fables
. Cette différence semblerait indiquer que le manu
démar, et que la différence dans les dessins tienne à ce que ceux des
fables
qui sont les plus grossiers sont son œuvre et à c
qui, dans le texte du premier livre de Romulus, servent de titre à la
fable
du Milan malade : Qui semper blasfemat, in angus
s le Rheinisches Museum für Philologie, 1867, p. 507, de ce texte des
fables
d’Avianus. Fol. viii a in medio. — Epigramma de
re. Ce premier dessin n’est pas le seul. Au milieu du texte de chaque
fable
il en existe un, qui est toujours à la plume et q
un, qui est toujours à la plume et qui a pour objet d’interpréter la
fable
elle-même, mais qui est quelquefois tellement gro
igts le parchemin s’est encrassé et les lettres se sont effacées. Les
fables
se terminent au fol. cciii b vers le milieu de la
i b vers le milieu de la page. Fol. cciii b à ccv b. — À la suite des
fables
, sans interruption, se placent des problèmes d’ar
d’un genre si identique, qu’au premier aspect j’avais cru y voir une
fable
oubliée par Nilant. Limax ab hirundine invitatu
5 vol. in-18. (Voyez les pages 31 à 70 du tome V, qui contiennent les
fables
d’Avianus. L’éditeur signale entre autres, comme
voir de quoi elle se compose. Malheureusement elle ne comprend que 17
fables
, qui sont même dépourvues de leurs titres. Les vo
us domino blandiens. 17. 17. Leo et Mus. 18. À la suite de ces 17
fables
il y a plusieurs pages blanches qui montrent que
ent donner le nom d’Anonyme de Nilant à l’auteur maintenant connu des
Fables
antiques. Le titre du volume était ainsi formulé
Adolphe-Henri, venaient un long avertissement au lecteur, puis les 67
fables
en prose désignées par le titre de Fabule antiquæ
fables en prose désignées par le titre de Fabule antiquæ, ensuite 45
fables
de Romulus précédées de la dédicace à Tiberinus,
de la dédicace à Tiberinus, enfin, pour les compléter, quinze autres
fables
empruntées à l’édition d’Ulm et précédées de cet
xprimé cette opinion qu’aux premiers siècles du moyen âge, toutes les
fables
latines connues avaient été mises en prose et réu
eux collections qui soient la copie ou plutôt l’imitation directe des
fables
de ce Corpus, celle du fameux manuscrit de Wissem
e qu’était l’Æsopus ad Rufum. Pour établir la nomenclature exacte des
fables
qu’il comprenait et donner une idée aussi nette q
deux dérivés auxquels il a directement donné naissance. Section I.
Fables
du manuscrit de Wissembourg. § 1. — Recherch
806, nous apprend bien que le manuscrit de Wissembourg renfermait des
fables
ésopiques en prose ; mais il avoue qu’il ignore s
ait des fables ésopiques en prose ; mais il avoue qu’il ignore si ces
fables
sont identiques soit à celles du Romulus ordinair
uscrits, quatre volumes du xve siècle, renfermant des collections de
fables
, trois en langue allemande et l’un en latin, qui
ut-être. Les trois premiers volumes contiennent trois exemplaires des
Fables
d’Ésope et de Phèdre mises en vers allemands par
copies portant la date de 1411. L’autre volume contient une série de
fables
d’Ésope en langue latine. « Si, en vous rendant e
ant l’existence d’un manuscrit qui contenait une collection latine de
fables
ésopiques, elle me porta à penser que ces fables
collection latine de fables ésopiques, elle me porta à penser que ces
fables
étaient peut-être celles que je cherchais, et ne
é l’existence, en avait cité quelques fragments dans ses notes sur la
fable
xiii du livre I de Phèdre, intitulée Vulpis et Co
la fable xiii du livre I de Phèdre, intitulée Vulpis et Corvus. Cette
fable
est, de toutes peut-être, celle qui, dans les div
s ïambiques. Mais il ne s’en était pas tenu là. Arrivé à la fin de la
fable
Vulpes et Corvus, c’est-à-dire à la partie qui en
e vers sentencieux : Virtuti semper prævalet sapientia. En effet la
fable
Vulpes et Corvus est précédée d’un promythion, c’
omme une affabulation tronquée, il fit précéder le dernier vers de la
fable
de cet autre : Hac re probatur quantum ingenium
ssant pour moi, c’était de savoir si le manuscrit était un recueil de
fables
connues, tel que ceux du Romulus ordinaire et de
nonyme de Nilant, ou si au contraire c’était une autre paraphrase des
fables
de Phèdre. Gude avait en apparence rendu cette qu
reux résultat : en lisant l’Étude historique de M. E. du Méril sur la
fable
ésopique, j’appris que non seulement le manuscrit
123. Chaque page a 27 lignes, excepté quand il a été laissé entre les
fables
, ce qui est fréquent, un espace blanc de 5 lignes
et Apologeticus, et petit traité De Octo vitiis. Fol. 60 b à 82 a. —
Fables
latines commençant par ce titre : Incipit liber
º De belluis et serpentibus LX capita. Abordant alors l’examen des
fables
, Tross observe qu’elles sont divisées en cinq liv
divisées en cinq livres, composés : le premier d’un prologue et de 14
fables
, le deuxième, de 11 fables, le troisième, de 11,
mposés : le premier d’un prologue et de 14 fables, le deuxième, de 11
fables
, le troisième, de 11, le quatrième, de 16, et le
scrit de Wissembourg ne pourrait servir d’argument, que si celles des
fables
connues de l’auteur ancien qui s’y retrouvent app
ces détails, d’autant plus qu’au fond je reconnais avec Tross que les
fables
du manuscrit de Wissembourg sont bien toutes déri
que, si le manuscrit de Wissembourg, comme les autres, renfermait des
fables
étrangères au manuscrit de Pithou, cela tenait à
, le défaut d’accord entre les deux manuscrits dans le groupement des
fables
ôte ici encore toute valeur à son raisonnement. A
er et n’avoir en réalité que constaté la provenance phédrienne de ces
fables
, il entre dans le cœur de son sujet, et se demand
vec raison, et, pour en donner une idée, il cite, parmi les titres de
fables
, les suivants : De mus parturiens , de naturale
phosé des lignes entières. À cet égard il appelle l’attention sur les
fables
5, 8 et 12 du livre I, 1, 4, 8 et 10 du livre II,
roposition, lui-même il restitue ainsi, sans presque rien changer, la
fable
intitulée Vulpis in hominem versa : Naturam turp
ais déplorablement fautif, et date du commencement du xe siècle. Les
fables
qui y figurent sous le nom d’Ésope remplissent le
graphe Magistro Rufo Æsopus salutem sont au bas du feuillet 60 b. Les
fables
sont divisées en 5 livres ; chacun d’eux, sauf le
es nos IV, 5 et 13, comme Tross l’a fait remarquer, ne forment qu’une
fable
; le no V, 6 n’est que l’introduction du morceau
ainsi que Tross l’a démontré pratiquement, pages 13 et 31. Les autres
fables
du manuscrit de Wissembourg sont très voisines de
personnellement à mon désir et de m’adresser une copie littérale des
fables
, accompagnée des ratures et des corrections du ma
e porte, à l’encre rouge, en lettres capitales ce titre annonçant les
fables
: Incipit liber ysopi. Fol. 82 a. — Fin des fa
e annonçant les fables : Incipit liber ysopi. Fol. 82 a. — Fin des
fables
closes par cette souscription en grosses lettres
manuscrit de Pithou. Ce feuillet très certainement ne portait aucune
fable
de Phèdre. Le manuscrit de Reims qui était identi
dans ce manuscrit m’intéresse plus particulièrement, c’est-à-dire aux
fables
. Je vais d’abord en donner la nomenclature avec l
t, en outre de celles de Phèdre actuellement connues, dix-sept autres
fables
qui ont la même origine ; ce sont les fables i 3,
connues, dix-sept autres fables qui ont la même origine ; ce sont les
fables
i 3, i 4, i 5, i 12, ii 1, ii 10, ii 11, iii 1, i
5, iv 3, iv 9, iv 10, iv 11 et v 9. Ajoutons que cinq de ces dix-sept
fables
n’existent pas dans les Fabulæ antiquæ ; ce sont
e Phèdre, il s’ensuit que, pour la restitution de ce dernier dans les
fables
ci-dessus énumérées, le manuscrit qui nous occupe
e a été en certains endroits pire que le mal. Comme dans l’examen des
Fables
antiques, je prends encore pour terme de comparai
en des Fables antiques, je prends encore pour terme de comparaison la
fable
intitulée le Geai vaniteux. La voici telle qu’ell
ec hanc repulsam tua sentiret calamitas. » Je passe maintenant à la
fable
correspondante du manuscrit de Wissembourg, et, p
neres injuriam nec a nobis pulsus dolores. Voici maintenant la même
fable
modifiée par la deuxième main sur le même manuscr
a pas suggérés, ont pu lui être fournis par toutes les collections de
fables
latines ; mais, deux lignes plus loin, c’est à sa
dans ses dérivés directs ou indirects. Je pourrais faire sur d’autres
fables
des remarques semblables ; mais je ne veux pas me
premiers feuillets, qui contenaient le Prologue et les huit premières
fables
du Livre I, n’existaient déjà plus, et avant la r
oute restera enveloppée d’une impénétrable obscurité. Section II.
Fables
du Romulus primitif. Il a été expliqué que l’
exte du Romulus de Nilant, dans lequel la dédicace placée en tête des
fables
commence par ces mots : Romæ imperator Tiberino
au nom de Romulus, lui fut maintenu dans les diverses collections de
fables
dérivées de celle de Nilant. Nous verrons plus lo
fut imprimé souvent au xve siècle en tête des éditions scolaires des
fables
de l’Anonyme de Névelet, qui n’étaient que l’imit
a mode et dont Phèdre lui-même, en renvoyant à Ésope l’honneur de ses
fables
, avait, dans les vers suivants, déclaré faire un
foi est due au manuscrit, et alors il faut admettre que l’auteur des
fables
est bien Romulus Augustule, ou bien le manuscrit
ude. Enfin celle qui prévalut au xviiie siècle, fut que l’auteur des
fables
ne devait pas être confondu avec le dernier emper
ait de la page 75 de ce livre le passage suivant : « Harum (c’est des
Fables
d’Ésope qu’il s’agit) nonnullas quum Romulus quid
ompilation, mourut en 1439 ; le manuscrit de Dijon, qui contenait les
fables
de Romulus, remontait au xiie siècle. Schwabe av
ur m’engager à traduire non seulement la vie d’Ésope, mais encore ses
fables
; ce que j’ai fait volontiers, mais non pas dans
formula, elle ait été adoptée. Il resta bien entendu que l’auteur des
fables
était un personnage à la fois étranger à Romulus
crit Burnéien, c’est-à-dire dans le plus ancien de ceux contenant les
fables
du Romulus ordinaire, la dédicace commence ainsi
ivitate Attica Æsopus quidam homo græcus, etc. En outre l’extrait des
fables
de Romulus que Vincent de Beauvais avait inséré d
o græcus, etc. De même les manuscrits qui renferment la collection de
fables
appelée Romulus de Nilant, appliquent à Ésope les
n Speculum historiale et dans son Speculum doctrinale, vingt-neuf des
fables
du Romulus ordinaire, et Gude, dont la compétence
cle un écrivain, nommé Romulus, qui avait mis en prose une partie des
fables
de Phèdre. C’est ainsi que cette idée généralemen
ette époque, la dédicace existait, il en était évidemment de même des
fables
de Romulus. Car il est impossible de supposer rai
e des copies altérées du type primitif, mais encore à celles dont les
fables
ont été en partie puisées à d’autres sources. Je
la résoudre, je ne m’y attarderai pas davantage. § 2. — Examen des
fables
du Romulus primitif. En abordant l’examen des
— Examen des fables du Romulus primitif. En abordant l’examen des
fables
du Romulus originaire, je dois faire pour ordre u
qu’on a pris l’habitude de donner à presque toutes les collections de
fables
latines datant du moyen âge. C’est un exemple que
ai pas. On ne peut raisonnablement appeler Romulus les collections de
fables
, qui, comme celles des manuscrits de Leyde et de
dinaire et du Romulus conservé à Vienne, on peut dresser la table des
fables
qu’il renfermait et affirmer qu’il en comprenait
tre discutable, ne m’en paraît pas moins vraisemblable, c’est que ces
fables
étaient comprises, non pas, comme dans le Romulus
e édition d’Ulm, et devant enfin la publier dans cet ouvrage avec les
fables
elles-mêmes, je m’abstiens de la transcrire ici,
e la transcrire ici, et je m’empresse de passer à la nomenclature des
fables
contenues dans chacun des trois livres, avec l’in
gue. Rufus. Le tableau qui précède permet de voir quelles sont les
fables
de Romulus qu’on retrouve dans Phèdre. Sur les 20
les sont les fables de Romulus qu’on retrouve dans Phèdre. Sur les 20
fables
du livre I, 14 sont tirées de celles de Phèdre an
14 sont tirées de celles de Phèdre anciennement connues ; ce sont les
fables
1, 2, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 13, 14, 15 et 16.
fables 1, 2, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 13, 14, 15 et 16. Sur les 20
fables
du livre II, il y en a 16 qui ont été empruntées
prose d’une des nouvelles. Enfin le livre III et dernier embrasse 44
fables
, dont quatorze seulement existent dans les ancien
23, 24, 26, 27, 31, 32 et 44. Il y en a, en outre, 7, auxquelles les
fables
nouvelles de l’affranchi d’Auguste ont servi de m
nouvelles de l’affranchi d’Auguste ont servi de modèle ; ce sont les
fables
8, 9, 10, 13, 19, 25 et 43. Les fables du Romulus
servi de modèle ; ce sont les fables 8, 9, 10, 13, 19, 25 et 43. Les
fables
du Romulus primitif, qui ne correspondent à aucun
sort que la collection du Romulus primitif possède un grand nombre de
fables
se rapportant soit à celles de Phèdre qui ont sur
me permette encore, pour être méthodique, de prendre pour exemple la
fable
qui m’a déjà, pour les collections précédemment é
repulsam tua sentiret calamitas. Voyons maintenant comment la même
fable
a été formulée dans le Romulus primitif. Je rappe
roire devant un spécimen à peu près exact de son texte. Voici donc la
fable
du Geai vaniteux extraite du manuscrit Burnéien e
et réfuter la thèse de M. É. du Méril qui consiste à supposer que les
fables
de Romulus ont eu la même origine que ce qu’on ap
les fables de Romulus ont eu la même origine que ce qu’on appelle les
fables
de Phèdre, et qu’elles ont été, comme celles-ci,
ble : Phèdre avait puisé dans le texte grec d’Ésope les sujets de ses
fables
; elles pouvaient donc, dans une certaine mesure,
s trop elliptiques aient rendu la pensée obscure, on lit dans une des
fables
du troisième livre : Hoc illis narro qui me non
ue de Wissembourg : Hæc tibi Æsopus narrat qui me non intelligis. Les
fables
nouvelles, dont il y a cent ans personne ne soupç
a supposé que cet auteur recommandait de faire traduire en latin des
fables
grecques par les écoliers romains ; ce qui est en
erprétation erronée. Il faut donc, en définitive, reconnaître que les
fables
des divers Romulus ont été des paraphrases en pro
fiées d’une première paraphrase en prose faite, au moyen âge, sur les
fables
latines de Phèdre. Maintenant à qui cette paraphr
s conseils de Quintilien, qui engageait à faire traduire en prose les
fables
ésopiques originairement écrites, non en prose gr
nu des recommandations faites par le célèbre auteur latin, et, si les
fables
de Phèdre ont été employées, dans les écoles, à l
ilation purement individuelle. Section III. Examen comparatif des
fables
du manuscrit de Wissembourg et de celles du Romul
de celles du Romulus primitif. Il existe un lien évident entre les
fables
du manuscrit de Wissembourg et celles du Romulus
s à celles de Phèdre. Pour mieux la faire ressortir, je puise dans la
fable
du Loup et de l’Agneau des exemples qui ne pourro
t compilateur relativement habile qui s’était étudié à approprier les
fables
de Phèdre, en les mettant en prose, aux idées rel
mparant de la compilation récente, a modifié sensiblement l’ordre des
fables
, a fait disparaître le Prologue qui les précédait
ctions a été la fille de l’autre, ou si toutes les deux sont nées des
fables
de l’Æsopus ad Rufum, dont on pourrait, dans ce c
ner naissance à celle de Romulus, puisque la seconde renferme plus de
fables
que la première. Mais ne se pourrait-il pas, au c
mbourg ? Cela ne paraît pas impossible, quand on songe que toutes les
fables
du manuscrit de Wissembourg se retrouvent dans Ro
, c’est-à-dire le partage en trois livres, qu’il aurait transcrit les
fables
dans le même ordre, qu’il les aurait fait précéde
d Rufum a été un Corpus fabularum, formé de toutes les collections de
fables
alors connues. Non seulement l’Æsopus ad Rufum n’
f ne l’a pas employée tout entière. Il n’a constitué qu’un recueil de
fables
choisies, empruntées à un seul auteur et accommod
ies, empruntées à un seul auteur et accommodées au goût du temps. Ces
fables
, partiellement extraites de Phèdre, sont au contr
Wissembourg et de Romulus, on voit la première ne comprendre que des
fables
existant dans la seconde. Dérivée directement de
Rufum, la collection de Wissembourg n’a pu évidemment se composer de
fables
existant toutes également dans celle de Romulus,
ouve un point d’appui dans cette circonstance qu’une bonne partie des
fables
de Romulus n’existe pas dans ce qui nous est rest
ombien est faible la base sur laquelle elle repose. En effet quelques
fables
de Phèdre ont été découvertes, et aussitôt le nom
rangères au fabuliste romain a proportionnellement diminué ; dans les
fables
nouvellement découvertes on trouve l’origine de h
dans les fables nouvellement découvertes on trouve l’origine de huit
fables
de Romulus. N’est-il pas dès lors évident que, si
rimitif m’ayant déjà permis de déterminer le nombre et les sujets des
fables
de l’Æsopus ad Rufum, puis-je, en la prolongeant,
ésultat et parvenir à la reconstitution certaine du texte même de ces
fables
? Je ne le crois pas. À mon avis, toute tentative
urg. Cette allégation formulée, j’ai, pour la justifier, recours à la
fable
du Chien et du Loup qui est dans Phèdre la septiè
omparatif des Fabulæ antiquæ et de l’Æsopus ad Rufum. À l’aide des
fables
du manuscrit de Wissembourg et de celles du Romul
ciation, c’est que, quoique les Fabulæ antiquæ ne se composent que de
fables
dont la forme et le fond sont empruntés à Phèdre
des sujets traités dans cet Æsopus. D’une part, sur les soixante-sept
fables
de l’anonyme de Nilant, il y en a cinquante-deux
deux collections présentent au total quatre-vingt-dix-neuf sujets de
fables
dont quarante-sept, c’est-à-dire presque la moiti
fois à l’une et à l’autre. C’est ce qui ressort du tableau suivant :
fables
communes à l’anonyme de nilant et à l’æsopus ad r
Le Serpent et le Pauvre. 52. Le Chauve et la Mouche. iv b, 4.
fables
spéciales à l’anonyme de nilant. 1. Les Chiens
. 14. Le Cheval, l’Âne et l’Orge. 15. L’Aigle et le Milan.
fables
spéciales à l’æsopus ad rufum. 1. L’Aigle, la
Ainsi, pour produire un exemple à l’appui de mon affirmation, dans la
fable
Lupus et Agnus des Fabulæ antiquæ on retrouve les
ve les expressions et presque les vers du poète ancien ; dans la même
fable
des deux autres collections, ils sont très altéré
ce, pendant que je discute et que je rencontre tant de collections de
fables
dont l’ordre et la disposition sont presque toujo
s que les autres, avaient été tirées de Phèdre par quelque amateur de
fables
très ancien, mais pourtant chrétien, pour en form
ue j’ai dressé, on voit qu’il existe dans la collection de Romulus 32
fables
étrangères aux Fabulæ antiquæ. Dans l’hypothèse d
On y verra que la dédicace occupe le verso du fol. 4, tandis que les
fables
, s’étendant du fol. 195 recto au fol. 203 verso,
hèse. « Il a existé, dit-il, au commencement du moyen âge un corps de
fables
ésopiques, tiré d’un certain nombre d’auteurs lat
ngienne un écrivain peu lettré a, en les altérant, fait de toutes les
fables
latines alors connues un recueil, qui, comprenant
s latines alors connues un recueil, qui, comprenant non seulement les
fables
de Phèdre, mais encore beaucoup d’autres, est ens
rg et de Romulus. Il place à l’époque carlovingienne l’apparition des
fables
de Romulus, ne sait quel âge attribuer à celles d
lles de l’anonyme de Nilant ne remontent qu’au xiiie siècle. Que les
fables
du manuscrit de Wissembourg et celles du Romulus
ner les premières années du xie siècle. Livre III. Étude sur les
fables
dérivées du Romulus primitif et sur les manuscrit
indirects du Romulus primitif. Dans ces dérivés on rencontre bien des
fables
étrangères non seulement aux textes de Phèdre, de
qu’au second rang. Je me suis d’abord aperçu qu’il lui manquait deux
fables
heureusement conservées par le Romulus de Vienne.
indice à lui seul n’aurait pas été suffisamment concluant ; car deux
fables
pouvaient avoir été omises, et les manuscrits dan
ussi, dans ma première édition, tout en constatant l’absence des deux
fables
, n’avais-je pas été amené à la déduction à laquel
mier chapitre, de renvoyer à la nomenclature que j’ai déjà donnée des
fables
du Romulus primitif et d’avertir que celle du Rom
le du Romulus ordinaire n’en doit différer que par l’absence des deux
fables
du Renard changé en homme et du Taureau et du Vea
és en quatre livres semblables tant par le nombre que par l’ordre des
fables
. Les trois manuscrits, formant le second groupe,
tous les trois ils différent des trois premiers par le classement des
fables
; ainsi dans les manuscrits du second groupe la f
classement des fables ; ainsi dans les manuscrits du second groupe la
fable
de l’Aigle et du Renard, au lieu d’être la huitiè
ise sur chaque page en deux colonnes. Il n’y a que dix feuillets. Les
fables
de Romulus commencent en tête du verso du premier
raît ne contenir que des problèmes d’arithmétique. Quant au texte des
fables
, après ce que j’en ai déjà fait connaître, il me
si des doutes pouvaient encore subsister au sujet de l’ancienneté des
fables
de Phèdre, il suffirait pour les lever. Mais M. H
la bibliothèque publique ne possède pas le plus ancien manuscrit des
fables
de Romulus, et j’ai de graves raisons de croire q
rit du xiie siècle, de grand format, renfermant les quatre livres de
fables
de Romulus et XXXII livres de l’histoire naturell
se de Kœnigsberg, occupé de la publication d’une nouvelle édition des
fables
ésopiques chez le libraire Teubner à Leipzig. « V
devait remonter à cinq cents ans. D’après un usage bien fréquent, les
fables
de Romulus n’étaient pas seules. Ainsi que le por
êt pour Gude, qui les a bien signalés, mais qui ne prit copie que des
fables
. La compétence du savant à qui cette copie est du
ts en papier et écrit tout entier de la main du savant Florentin. Les
fables
de Romulus occupent les feuillets 151 à 164. Aprè
t signée et dont voici la traduction : « J’ai terminé la copie de ces
fables
d’Ésope le 30 juin 1495, lorsque j’interprétais à
vitate attica. Isopus homo… Explicit liber Ysophiarum. » Fol. 128 b.
Fable
sans titre : « Qui pravorum consilio credit viam…
’analyse qui précède il ressort d’abord que le manuscrit contient les
fables
du Romulus ordinaire ; elles s’y trouvent bien au
e dans les manuscrits de Burney, de Gude et de Pierre Crinitus, si la
fable
du Renard et de l’Aigle, au lieu d’être la treizi
seconde fois la même peine. Dans le manuscrit du Mans, à la suite des
fables
du Romulus ordinaire, vient au verso du feuillet
e des fables du Romulus ordinaire, vient au verso du feuillet 128 une
fable
dont le sujet a été traité dans Avianus ; c’est c
ait non pas seulement les trois premiers livres, mais la totalité des
fables
divisées en trois livres. Le premier livre se com
es fables divisées en trois livres. Le premier livre se compose de 20
fables
; le second, de 27 sous 28 numéros, et le troisiè
ième, de 36, l’épilogue à Rufus compris ; ce qui donne un total de 83
fables
, qui non seulement sont égales en nombre à celles
roupe, mais encore se suivraient absolument dans le même ordre, si la
fable
du Renard et de l’Aigle, au lieu d’appartenir au
cer par d’autres, mais de les supprimer. Il n’a respecté que ceux des
fables
i, ii et xx du livre I et xxii du livre II, c’est
s fables i, ii et xx du livre I et xxii du livre II, c’est-à-dire des
fables
du Coq et de la Perle, du Loup et de l’Agneau, de
x et de l’Hirondelle et du Lion et du Berger. Enfin, dans la première
fable
du livre I, il a même omis la moralité. Tel est l
eteritis et Supinis. Le titre Æsopi fabulæ se rapporte à la fois aux
fables
de l’Anonyme de Névelet que j’appellerai Walther
évelet que j’appellerai Walther et à celles du Romulus ordinaire. Les
fables
de Walther, qui commencent au haut du feuillet 13
éral ; un seul titre sert également aux deux prologues ; enfin chaque
fable
en vers et sa correspondante en prose s’abritent
ntilis. Mais il ne faudrait pas en conclure qu’il en est de même des
fables
. Par la première que je vais ici transcrire on va
n intelligunt. Les deux premiers livres se composent de chacun vingt
fables
par suite du transfert du deuxième au premier de
acun vingt fables par suite du transfert du deuxième au premier de la
fable
de l’Aigle et du Renard. La fin du livre I et le
ans le livre III, comme Walther n’a pas traduit en vers élégiaques la
fable
en prose De Junone et Venere, elle a été mise ave
marge de la version poétique de cette dernière. Dans le même livre la
fable
du Lion régnant du Romulus ordinaire a été transc
tius prosa Esopi. Au haut du feuillet 35 a, commence, sans titre, la
fable
lx de Walther ordinairement intitulée De Cive et
de Walther ordinairement intitulée De Cive et Milite, suivie des deux
fables
qui y sont le plus souvent ajoutées. En marge et
es deux complémentaires, le second copiste a transcrit les vingt-deux
fables
du livre IV du Romulus ordinaire, et, comme l’esp
en marge de deux petits poèmes en vers hexamètres, qui font suite aux
fables
de Walther. L’Épilogue à Rufus a été omis. Il n’y
fables de Walther. L’Épilogue à Rufus a été omis. Il n’y a, après la
fable
xxii De statua Æsopi, que cette souscription fina
feuillet et a la prétention d’être le portrait en pied du père de la
fable
. Le feuillet 2 a commence par ce titre : Vita Es
u titre de Saint-Chrysogone, — puis la vie elle-même d’Ésope avec ses
fables
que Romulus a envoyées d’Athènes à son fils Tiber
nes à son fils Tiberinus, mises du grec en latin, — en outre quelques
fables
d’Avianus, de Deligame, d’Alphonse, les facéties
d elles ne sont pas triviales. Viennent ensuite les quatre livres des
fables
de Romulus précédés chacun d’une table latine. La
e est suivie d’abord d’une traduction allemande, puis du prologue des
fables
en vers élégiaques, dont l’auteur a été longtemps
’Anonyme de Névelet. C’est après ce prologue que se placent les vingt
fables
du livre I (fol. 62 a lig. 24 à 82 b), disposées
livres. En tête du second qui, comme le premier, se compose de vingt
fables
, est placée une table des matières qui est intitu
ustela et homine. xix. De Rana et boue. xx. Puis viennent les
fables
elles-mêmes (fol. 83 a à 104 b). La table des mat
De Leonis fallaci conuersatione. xx. À la suite se trouvent les
fables
elles-mêmes (fol. 105 a à 130 b). Enfin vient le
). Enfin vient le livre IV, composé comme les trois premiers de vingt
fables
et précédé de la table suivante (fol. 131 a) : I
ce et oue. xix. De Abiete et arundine. xx. Comme l’auteur des
fables
élégiaques n’a point traduit le livre IV de Romul
point traduit le livre IV de Romulus, il s’ensuit qu’ici chacune des
fables
du prosateur latin n’est accompagnée que de la tr
que, dans l’édition d’Ulm, l’œuvre de Romulus comprend quatre-vingts
fables
divisées en quatre livres égaux. Cette division n
uscrits. En effet, dans ces manuscrits, le livre I ne renferme pas la
fable
De Aquila et Vulpe et par suite ne se compose que
a fable De Aquila et Vulpe et par suite ne se compose que de dix-neuf
fables
; cette fable fait partie du livre II, dans leque
la et Vulpe et par suite ne se compose que de dix-neuf fables ; cette
fable
fait partie du livre II, dans lequel elle est la
quel elle est la huitième et qui, la possédant, comprend vingt et une
fables
; le livre III, au contraire, ne présente aucune
ce ; enfin, dans les manuscrits, le livre IV, d’une part, offre trois
fables
qui ne se trouvent pas dans les éditions imprimée
ilogue, Magistro Rufo Esopus ; et, d’autre part, il ne possède pas la
fable
De abiete et arundine, qui est la xxe dans les é
se la dédicace de Romulus, se composent au total de quatre-vingt-deux
fables
et d’un épilogue, c’est-à-dire de trois pièces de
-être été involontairement entraîné par sa publication simultanée des
fables
en prose de Romulus et de leur paraphrase en vers
le qu’après avoir, dans les trois premiers livres, fait suivre chaque
fable
en prose de sa traduction en vers, et avoir été c
tion en vers, et avoir été conduit ainsi à leur donner à chacun vingt
fables
, il en aura pour la symétrie attribué un pareil n
nter posite. Mais le volume est loin de s’achever par cet avis. Aux
fables
de Romulus succèdent dix-sept fables dites Fabulæ
n de s’achever par cet avis. Aux fables de Romulus succèdent dix-sept
fables
dites Fabulæ extravagantes, et attribuées à Ésope
e et eius filio. xvi. De Milite, vulpe et armigero. xvii. Ces
fables
se terminent par cette observation : Finite sunt
xtrauagantes antique, ascripte esopo, nescio si vere vel ficte. Ces
fables
, que Lessing trouve trop ineptes pour qu’Ésope en
7 a). Puis vient leur table (fol. 187 b). Un autre groupe de dix-sept
fables
leur succède sous cette désignation : Sequuntur
x plus ou moins heureux fait dans une collection plus considérable de
fables
d’Ésope traduites par Ranutio d’Arezzo328. Peut-ê
e sequntur (fol. 202 b à 226 b). En effet, ici se placent vingt-sept
fables
d’Avianus, qui sont, comme les précédentes, ornée
s les apologues d’Avianus, l’édition d’Ulm offre un dernier groupe de
fables
appelées dans les titres courants collecte, et ti
et gallo et canibus. Et pertinet ad finem quarti libri Esopi. Cette
fable
De Vulpe et Gallo est la dernière du dernier grou
s éditions suivaient le texte de l’édition d’Ulm, ont remarqué que la
fable
De Vulpe et Gallo, venant après la fable xxii, ne
n d’Ulm, ont remarqué que la fable De Vulpe et Gallo, venant après la
fable
xxii, ne pouvait porter le nº xviii, et ont, à ga
ieu de rétablir le nº xxiii, ils ont donné le nº xxviii à la dernière
fable
. Les divers groupes de fables que je viens d’anal
ils ont donné le nº xxviii à la dernière fable. Les divers groupes de
fables
que je viens d’analyser sont, pour la commodité d
ie manuscrite de Gude, lui a servi à composer en 1806 son édition des
fables
de Romulus. Il a cru que cet exemplaire était un
ux lacunes. La première comprend la fin de la version allemande de la
fable
xi, le texte latin et la version allemande de la
llemande de la fable xi, le texte latin et la version allemande de la
fable
xii et le commencement du texte latin de la fable
ion allemande de la fable xii et le commencement du texte latin de la
fable
xiii. La seconde embrasse la fin de la version al
fable xiii. La seconde embrasse la fin de la version allemande de la
fable
xvii, le texte latin et la version allemande des
llemande de la fable xvii, le texte latin et la version allemande des
fables
xviii et xix et le commencement du texte latin de
mande des fables xviii et xix et le commencement du texte latin de la
fable
xx. § 2. — Éditions latines des fables de Romu
ncement du texte latin de la fable xx. § 2. — Éditions latines des
fables
de Romulus. 1º Éditions d’Augsbourg. Dans
La vie d’Ésope se termine au recto du feuillet 25. Puis viennent les
fables
de Romulus accompagnées de celles de l’Anonyme de
Romulus accompagnées de celles de l’Anonyme de Nevelet, les dix-sept
fables
d’Ésope traduites en prose latine et dites extrav
aduction en prose latine de dix-sept autres par Ranutio d’Arezzo, les
fables
d’Avianus et enfin les vingt-trois fables diverse
s par Ranutio d’Arezzo, les fables d’Avianus et enfin les vingt-trois
fables
diverses, à la suite desquelles on lit : Finis d
ic) Cardinalem. Fol. 25b à 26ª (d.ib à d.iiª). Table du livre I des
fables
de Romulus, intitulée : Registrū fabularu Esopi
gus metricus in Esopum. Fol. 26ª à 26b (d.iiª à d.iib). Prologue des
fables
en vers élégiaques, suivi d’une gravure commune à
. Ici l’ordre n’est pas le même que dans l’édition de Zeiner. Chaque
fable
de Romulus est précédée et non suivie de la fable
n de Zeiner. Chaque fable de Romulus est précédée et non suivie de la
fable
correspondante en vers, et en est séparée par l’i
tration xylographique. Chacun des quatre livres se composant de vingt
fables
, il s’ensuit que les gravures sont au nombre de 8
ij libri esopi. Au-dessous la page finit par ce titre de la première
fable
: Fabula prima de Leone ei pastore. Fol. 51ª à
ntique extrauagantes dicte sequuntur. Fol. 73b à 89b (K.ib à m.ib).
Fables
dont le titre précède. Fol. 89b (m.ib). Table des
.ib à m.ib). Fables dont le titre précède. Fol. 89b (m.ib). Table des
fables
précédentes, intitulée : Registrū fabularū p̄dic
noue esopi ex translatiōe remicij. Fol. 90ª à 98ª (m.iiª à n.iiª).
Fables
de Rimicius. Fol. 98ª à 98b (n.iiª à n.iib). Tabl
n.iiª). Fables de Rimicius. Fol. 98ª à 98b (n.iiª à n.iib). Table des
fables
de Rimicius intitulée : Registrū fabularū predic
us trāstulit. Fol. 98b (n.iib). Fin de la table et commencement des
fables
d’Avianus annoncées en ces termes : Sequuntur fa
gistrum (sic) post sub-|iungitur. Fol. 98b à 111b (n.iib à o.viib).
Fables
d’Avianus. Fol. 111b (o.viib). Fin des fables et
111b (n.iib à o.viib). Fables d’Avianus. Fol. 111b (o.viib). Fin des
fables
et table annoncée ainsi : Fabularū Auiani antedi
iiiª). Commencement des Fabule collecte par ce titre de la première
fable
: Hortatio prima. ad sapientiam et ueram amicici
ion plus haut expliquée de l’erreur que Zeiner avait déjà commise, la
fable
vingt-troisième et dernière des Fabulæ collectæ p
izième, dans les deux éditions, se présente en sens inverse. Dans les
fables
d’Avianus, il y a aussi entre les gravures des de
ns des différences à signaler : ainsi la gravure qui devrait orner la
fable
xxv fait défaut dans l’édition d’Augsbourg, et en
la fable xxv fait défaut dans l’édition d’Augsbourg, et en tête de la
fable
xxvii l’imprimeur a trouvé commode de reproduire
ble xxvii l’imprimeur a trouvé commode de reproduire la gravure de la
fable
précédente. Je ne crois pas utile de pousser plus
une simple réimpression de l’autre. Remarquons, en terminant, que les
fables
n’y sont pas suivies de l’Histoire de Sigismonde,
econnaître à la répétition de la même gravure dans les deux dernières
fables
d’Avianus. Enfin la bibliothèque publique de Linz
abularum Esopi. in librum primū. C’est la table du premier livre des
fables
de Romulus. Fol. 21 b (c. vii b). — Prologus met
c. vii b). — Prologus metricus in Esopum. Ce Prologus est celui des
fables
de l’Anonyme de Névelet. Au-dessous est une gravu
soutenue. Fol. 22 a (c. viii a). — Commencement du premier livre des
fables
de Romulus. Il est annoncé par ce titre : Incipi
primus. L’ordre adopté n’est plus le même que dans le préambule : la
fable
en vers est la première ; elle est immédiatement
a fable en vers est la première ; elle est immédiatement suivie de la
fable
en prose, au-dessous de laquelle est placée la gr
au-dessous de laquelle est placée la gravure. Par exception, dans les
fables
x et xiii du livre I la gravure précède, au lieu
t xiii du livre I la gravure précède, au lieu de les suivre, les deux
fables
auxquelles elle se rapporte. Fol. 34 a (e. v a).
avure. Dans ce second livre, la gravure vient toujours après les deux
fables
qu’elle concerne, et des deux fables c’est toujou
re vient toujours après les deux fables qu’elle concerne, et des deux
fables
c’est toujours celle en vers qui précède celle en
e du livre III n’occupe que la moitié de la page. Puis commencent les
fables
, dont la première, au-dessus de sa désignation sp
tii libri Esopi. Contrairement à la règle adoptée dans l’édition, la
fable
correspondante de Romulus qui suit immédiatement,
sdem fabule prosa. Le livre III présente cette particularité que les
fables
viii et xx de Romulus intitulées, l’une : De iun
De leonis fallaci conversatione , ne sont pas accompagnées des deux
fables
en vers correspondantes. Quant à l’ordre des grav
. Quant à l’ordre des gravures, il est toujours le même, sauf dans la
fable
x, où l’imprimeur s’est trouvé dans la nécessité
La disposition du texte et des gravures cesse d’être méthodique. Les
fables
de Romulus sont tantôt précédées et tantôt suivie
s de leurs gravures. Le désordre est complet : ainsi la gravure de la
fable
iv est au milieu du texte de la fable v. Fol. 67
omplet : ainsi la gravure de la fable iv est au milieu du texte de la
fable
v. Fol. 67 a (k. iii a). — Fin du livre IV, termi
ce titre : Fabule esopie antique extrauagantes dicte sequuntur. Ces
fables
sont au nombre de 17, ornées de 17 gravures inter
e 17 gravures intercalées dans le texte ou mises à la suite de chaque
fable
. Aux pages occupées par les fabulæ extravagantes
7 a (n. iii a). — Fin de la table des fabulæ novæ et commencement des
fables
d’Avianus que précède ce titre : Sequuntur fabul
e titre : Sequuntur fabule Auiani quarum registrum subiungitur. Les
fables
d’Avianus, qui au nombre de vingt-sept occupent l
b), noue fabule au lieu de fabule. Fol. 100 a (p. ii a). — Fin des 27
fables
d’Avianus, et table annoncée en ces termes : Fab
ses à la suite. Par exception, la dernière est en tête de la dernière
fable
qui est elle-même suivie de cette souscription fi
page (q. viii b), comme dans les éditions plus anciennes de Sorg, la
fable
De Vulpe et Gallo porte par erreur le nº xxviii a
uni sous la même couverture, est, au point de vue de l’histoire de la
fable
ésopique, beaucoup plus intéressant que le premie
nts. Il renferme un grand nombre de gravures sur bois appropriées aux
fables
. Il se termine au bas du feuillet 82 a par la sou
plus vieille, de la traduction latine, faite par Jean de Capoue, des
fables
de Bidpaï, on me permettra, avant de revenir au R
pitres de l’ouvrage. Fol. 2 a (a ii a) à 60 a (h vi a). — Prologue et
fables
. À la suite du Prologue se trouve cet avis : El
d’los fabios de Arabia : y declaradas por aplasibles exemptos. Les
fables
qui viennent après, se terminent au bas du recto
l’alternance de leur distribution. Quant aux diverses collections de
fables
, non seulement leur texte est identique, mais enc
nº xxviii, mais encore, dans chacune d’elles, la dix-septième de ces
fables
, par une erreur qui leur est spéciale, porte le n
confondre les deux éditions. Dans chacune d’elles les caractères des
fables
en vers sont, il est vrai, plus gros que ceux des
ractères des fables en vers sont, il est vrai, plus gros que ceux des
fables
en prose ; mais la forme gothique de ceux de la p
diminuer le nombre de ces gravures. Fol. 21 a. — Table du livre I des
fables
de Romulus. Fol. 21 b. — Prologus metricus in Es
b. — Prohemium libri secundi fabularum Esopi. Fol. 34 b à 46 a. —
Fables
du livre II. Fol. 46 a. — Finit secundus. Fol.
cipit registrum capitulorum tercii libri Esopi. Fol. 46 b à 60 a. —
Fables
du livre III. Fol. 60 a. — Table du livre IV, san
. — Table du livre IV, sans titre qui la précède. Fol. 60 b à 67 a. —
Fables
du livre IV. Elles se terminent au haut du recto
nombreuses erreurs dans les titres courants des pages qu’occupent les
fables
de Romulus. Ainsi au verso des feuillets c. viii
dicte sequuntur. Fol. 67 a à 80 a. — Fabule extrauagantes. Ces 17
fables
sont suivies chacune de sa gravure. Les titres co
predictarum extrauagantium. Sur la même page commencent les dix-sept
fables
traduites par Ranutio d’Arezzo ; elles sont précé
fabularum predictarum quas Remicius transtulit. Fol. 87 a à 99 b. —
Fables
d’Avianus commençant par ce titre : Sequuntur fa
um registrum sequitur. Fol. 100 b à 114 b. — Fabule collecte. Ces
fables
sont au nombre de 23. Dans les titres courants de
’analyse détaillée de ce livre, dont, quoiqu’il contînt un recueil de
fables
, je n’aurais peut-être pas dû m’occuper. Depuis l
lis : en 1480, Gérard Leeu s’était occupé d’imprimer la collection de
fables
en prose de Nicole de Pergame et il en avait fait
tion, que l’erreur de numéro n’a même pas été rectifiée à la dernière
fable
. Au-dessous du titre est le portrait en pied du v
cus , etc. Fol. 19 a. — Incipit fabularum liber primus. Pour chaque
fable
, la gravure, le texte en vers et le texte en pros
livre. Fol. 53 b. — Fin du troisième livre ; la vingtième et dernière
fable
de ce livre intitulée De Leonis fallaci conversat
a. — Commencement du quatrième livre, qui ne se compose plus que des
fables
de Romulus surmontées chacune d’une gravure. Fol.
ni quarum registrum post subiungitur. Fol. 78 a. — Commencement des
fables
d’Avianus, comprenant chacune d’abord une gravure
uis le texte en vers, enfin une morale en prose. Fol. 92 b. — Fin des
fables
d’Avianus. Fol. 93 a. — Fabularum Auiani ante di
Auiani ante dictarum registrum sequitur. À la suite de la table des
fables
d’Avianus commencent les fabulæ collectæ précédée
ccupe les 124 premiers feuillets, est consacrée aux divers groupes de
fables
latines que comprend l’édition de Steinhöwel, et
à celle des éditions antérieures. Le même ordre a été suivi pour les
fables
elles-mêmes : d’abord la gravure, puis la fable e
a été suivi pour les fables elles-mêmes : d’abord la gravure, puis la
fable
en vers élégiaques, enfin celle en prose. Fol. 23
t placées, comme dans le manuscrit 42 du Corpus Christi d’Oxford, les
fables
appartenant aux livres III et IV. En outre, à la
bles appartenant aux livres III et IV. En outre, à la suite des vingt
fables
, qui dans les éditions antérieures forment le liv
ures forment le livre III, Sébastien Brant a placé les deux dernières
fables
de l’Anonyme de Névelet, De Judeo et Pincerna lat
traduction latine en prose. Il s’ensuit que le livre III comprend 42
fables
. Comme les fables du livre IV n’ont pas été tradu
en prose. Il s’ensuit que le livre III comprend 42 fables. Comme les
fables
du livre IV n’ont pas été traduites en vers par l
our combler la lacune et rétablir la symétrie, a fait précéder chaque
fable
en prose d’un quatrain et quelquefois d’un sixain
rocédé de même pour les dix-sept fabulæ extravagantes qui suivent les
fables
de Romulus. Fol. 71 b (k. vii b). — Fabule Esopi
emicii. Comme précédemment, Brant a, en tête de chacune des dix-sept
fables
traduites en latin par Ranutio d’Arezzo, placé un
légiaques. Fol. 94 a (o. ii a). — Sequuntur fabule Auiani. Pour les
fables
d’Avianus, sacrifiant toujours à la même symétrie
la même symétrie, Brant a fait l’inverse : il a ajouté à chacune une
fable
en prose. Fol. 109 b (q. iii b). — À ce feuillet
o suo salutem. Elle est suivie d’une dissertation sur l’utilité des
fables
qui porte pour titre : Utilitas et commoditas fa
. Puis commence l’œuvre véritable de Brant : elle se compose de 140
fables
, anecdotes, moralités ou récits, composés toujour
Brant de 1521. L’édition de Bâle, qui avait essayé de rajeunir les
fables
latines du Romulus ordinaire, avait été pour elle
on. C’est seulement en 1806 que Schwabe, dans sa deuxième édition des
fables
de Phèdre, tira le Romulus ordinaire de l’oubli p
e 1826. M. Gail, chargé par le savant Lemaire de faire figurer les
fables
de Phèdre dans sa célèbre collection des classiqu
s sur les quatre manuscrits de Phèdre, l’autre : Examen des nouvelles
fables
, et du texte de ces fables restauré par Jannelli.
de Phèdre, l’autre : Examen des nouvelles fables, et du texte de ces
fables
restauré par Jannelli. Cette deuxième édition de
estauré par Jannelli. Cette deuxième édition de Schwabe possédant les
fables
de Romulus, Gail les publia telles qu’elle les re
M. H. Oesterley a, mieux que Schwabe, compris son rôle d’éditeur des
fables
de Romulus. Ayant rencontré au British Museum le
, de 119 feuillets numérotés, occupés par les diverses collections de
fables
, et de 14 feuillets non numérotés, remplis par la
fabuliste Ésope, traduits du grec en latin. De plus, quelques autres
fables
d’Avianus et de Doligame Alphonse, et quelques fa
t-Chrysogone, prêtre cardinal ; en outre la vie même d’Ésope avec ses
fables
que Romulus a envoyées d’Athènes à son fils Tiber
s à son fils Tiberinus, traduites du grec en latin ; de plus quelques
fables
d’Avianus, de Doligame Alphonse, et joyeusetés du
u très illustre fabuliste et maître Ésope et commencent les anciennes
fables
courantes que l’on attribue à Ésope. » Fol. 101
eln die man czuschreybet Esopo. Lisez : « Ici finissent les vieilles
fables
que l’on attribue à Ésope. » Fol. 102 a, portant
| mit irem Register. Autrement dit : « Ici commencent les nouvelles
fables
mises en allemand d’après Rimicius, qui sont attr
ister. | etc. Ce qui peut s’interpréter ainsi : « Ici finissent les
fables
d’Ésope mises récemment du grec en latin par le s
t pas comprises dans les quatre livres de Romulus. Ici commencent les
fables
d’Avianus avec leur table. » Fol. 126 b, portant
abend eyn ende die fabeln Auiani. C’est-à dire : « Ici finissent les
fables
d’Avianus. » Fol. 127 a, portant le nº lxxxxiij.
ectius : der gesammelten Fabeln). Littéralement : « Ici finissent les
fables
d’Avianus et commence la table de ses fables (et
nt : « Ici finissent les fables d’Avianus et commence la table de ses
fables
(et plus exactement : des fables réunies). » Fol
’Avianus et commence la table de ses fables (et plus exactement : des
fables
réunies). » Fol. 153 b, portant le nº cxix. Là s
53 b, portant le nº cxix. Là se terminent les diverses collections de
fables
. Fol. 154 a à 158 b. — Dӡ (Das) Register über di
ureuse. — Fin de la vie d’Ésope. » Fol. 35 a à 158. — Collections de
fables
imprimées avec les mêmes caractères que ceux de l
us. Fol. 87 (50) a. — die mitlauffenden alten fabeln , ou « vieilles
fables
courantes », qui se terminent au folio 109 (72) b
(sic) von Rimicio , etc. En français : « Ici commencent les nouvelles
fables
mises en allemand d’après Rimicius. » Fol. 120 (
t an die fabeln Auiani , etc., ce qui signifie : « Ici commencent les
fables
d’Avianus. » Fol. 137 (100). — Gesamlet fabeln
nt les fables d’Avianus. » Fol. 137 (100). — Gesamlet fabeln , ou «
Fables
complètes ». Fol. 165 (128) a. — Hyenach volget
la vie du fabuliste Ésope mise du grec en latin, puis quelques autres
fables
telles que d’Avianus, de Doligane, d’Alphonse, et
ivre du célèbre fabuliste et maître Ésope, et commencent les vieilles
fables
courantes qu’on lui attribue. » Fol. 74 a, porta
Esopo. Mit irem register. Traduction : « Ici finissent les vieilles
fables
courantes que l’on attribue à Ésope, et commencen
bles courantes que l’on attribue à Ésope, et commencent les nouvelles
fables
mises en allemand d’après Rimitius, que l’on attr
mit irem register. Observation correspondant à celle-ci : « Fin des
fables
d’Esope mises récemment du grec en latin par le s
pas comprises par Romulus dans ses quatre livres, et commencement des
fables
d’Avianus avec leur table. » Fol. 93 a. — Hie e
ter in | die gesamelt fabeln. Ce qui équivaut à ces mots : « Fin des
fables
d’Avianus, et commencement de la table pour les f
ts : « Fin des fables d’Avianus, et commencement de la table pour les
fables
réunies. » Fol. 111 b. — Hyenach vahet an dos R
iens de l’analyser. D’ailleurs elle renferme les mêmes collections de
fables
, qui occupent les 154 premiers feuillets, et ne s
ui veut dire : « Esope le célèbre fabuliste avec addition de quelques
fables
de Rimicius et d’Avianus et l’histoire de Sigismo
ainsi : « Ésope le très illustre fabuliste, avec addition de quelques
fables
de Rimicius et d’Avianus, se termine ici. Imprimé
xi. Traduisez : « Ici finit Ésope le célèbre fabuliste avec quelques
fables
ajoutées de Rimicius et d’Avianus. Imprimé et ter
d Lxxxxviij. Lisez : « Ésope le très célèbre fabuliste avec quelques
fables
ajoutées de Rimicius et d’Avianus finit ici. Impr
llets numérotés : Fol. 1 a à 23 b. — Vie d’Ésope. Fol. 24 a à 58 a. —
Fables
de Romulus. Fol. 58 a à 71 b. — Fables appelées f
e d’Ésope. Fol. 24 a à 58 a. — Fables de Romulus. Fol. 58 a à 71 b. —
Fables
appelées fabulæ extravagantes. Fol. 71 b à 78 a.
a à 71 b. — Fables appelées fabulæ extravagantes. Fol. 71 b à 78 a. —
Fables
appelées novæ. Fol. 78 b à 89 b. — Fables d’Avian
gantes. Fol. 71 b à 78 a. — Fables appelées novæ. Fol. 78 b à 89 b. —
Fables
d’Avianus. Fol. 90 a à 108 b. — Fables appelées c
lées novæ. Fol. 78 b à 89 b. — Fables d’Avianus. Fol. 90 a à 108 b. —
Fables
appelées collectæ. Elles sont au nombre de vingt-
at, se divise en deux parties, l’une renfermant le texte allemand des
fables
contenues dans l’édition d’Ulm, l’autre, la tradu
double avis, dont voici la traduction littérale : « Ici finissent les
fables
réunies. — Ici suit une deuxième partie de fables
« Ici finissent les fables réunies. — Ici suit une deuxième partie de
fables
belles et agréables, d’exemples et d’histoires du
ant a écrit son ouvrage pour l’instruction de son fils Onophrius. Les
fables
de Brant suivent cette préface, et sur un feuille
uction allemande de Steinhöwel, suivie de la traduction allemande des
fables
latines publiées par Sébastien Brant. A. Éditio
aginés, qui contiennent la vie d’Ésope et les diverses collections de
fables
. Sur la première page du volume se trouve le titr
en 1586 et en 1589, a imprimé trois fois la traduction allemande des
fables
contenues dans l’édition de Steinhöwel et de cell
e der Fabeln Aniani. — Die Erste Fabel Adelfonsi. Puis viennent 24
fables
terminées au fol. 203 b par cette souscription :
le contenu du volume : Pages 1 à 64. — Vie d’Ésope. Pages 65 à 151. —
Fables
de Romulus. Pages 152 à 194. — Dix-sept fables, d
ope. Pages 65 à 151. — Fables de Romulus. Pages 152 à 194. — Dix-sept
fables
, dites Alte fabeln. Pages 194 à 205. — Dix-sept f
94. — Dix-sept fables, dites Alte fabeln. Pages 194 à 205. — Dix-sept
fables
, dites Neuwe fabeln. Pages 206 à 320. — Fables de
194 à 205. — Dix-sept fables, dites Neuwe fabeln. Pages 206 à 320. —
Fables
de Sébastien Brant. Pages 321 à 347. — Fables d’A
eln. Pages 206 à 320. — Fables de Sébastien Brant. Pages 321 à 347. —
Fables
d’Avianus. Pages 348 à 390. — Vingt-trois fables,
. Pages 321 à 347. — Fables d’Avianus. Pages 348 à 390. — Vingt-trois
fables
, dites Gesamlete fabeln. Pages 391 et suivantes.
10º Édition de 1648. En 1648, les traductions allemandes des
fables
publiées par Steinhöwel et S. Brant furent éditée
urt dans le format in-12. Comme dans l’édition de Bassée de 1586, les
fables
de Brant sont placées dans celle d’Erfurt entre l
ons françaises. À peine avait paru la traduction allemande des
fables
du Romulus ordinaire qu’une traduction française
x. Voici leur contenu : Fol. 1 a. — Titre ainsi conçu : Les subtiles
fables
de esope avec celles de Avian de Alfonce et de Po
ral ainsi formulé : Cy cōmence le liure des subtilitez, histoires et
fables
de esope translatez | de latin en frācois, et aus
Cy finist la vie de esope. Fol. 18 b à 19 a. — Table du livre I des
fables
de Romulus surmontée de ce titre : Cy commence l
ables de Romulus surmontée de ce titre : Cy commence le registre des
fables
de esope du premier liure. Fol. 19 a. — Commenc
3 b. — Cy finist le premier liure de esope et cōmēce le registre des
fables
du second. Suit la table au-dessous de laquelle
n lit ce titre : Cy cōmēce le prohesme du second liure des subtilles
fables
de esope. Fol. 23 b à 28 a. — Deuxième livre or
es : Cy finist le second liure de Esope. Et commence le registre des
fables
du tiers. Fol. 28 a à 28 b. — Table du livre II
du livre III. Fol. 28 b. — Cy commence le tiers liure des subtilles
fables
de esepe (sic). Fol. 28 b à 34 b. — Livre III, à
III, à la fin duquel on lit : Cy finist le tiers liure des subtilles
fables
de esope. Et cōmēce le quart. Le livre III est p
mine par cette souscription : Cy finist le quart liure des subtilles
fables
de esope. Et cōbiē quon nen ait plus trouue dēreg
par lui composeeӡ cy apres sensuyuent. Fol. 40 a à 51 a. — Dix-sept
fables
dites Fabulæ extravagantes dépourvues de table et
ccompagnées de 15 gravures. Fol. 51 a. — Cy apres sensuyuent aucunes
fables
de esope selon la nouuelle trāslacion lesquelles
it la table des matières. Fol. 51 a dernière ligne à 55 b. — Dix-sept
fables
accompagnées de 8 gravures et suivies de ce doubl
agnées de 8 gravures et suivies de ce double avis : Cy finissent les
fables
de esope. Et sensuit la table des fables de auian
ble avis : Cy finissent les fables de esope. Et sensuit la table des
fables
de auian. Fol. 55 b. — Table des fables d’Avian
pe. Et sensuit la table des fables de auian. Fol. 55 b. — Table des
fables
d’Avianus. Fol. 55 b à 61 a. — Fables d’Avianus a
auian. Fol. 55 b. — Table des fables d’Avianus. Fol. 55 b à 61 a. —
Fables
d’Avianus accompagnées de dix gravures seulement
x gravures seulement et suivies de ce double avis : Cy finissent les
fables
de auian. Et cōmēcent celles de alfonce. Fol. 6
de auian. Et cōmēcent celles de alfonce. Fol. 61 a à 68 b. — Treize
fables
attribuées à Alphonse, accompagnées chacune d’une
une d’une gravure et terminées par ce double avis : Cy finissent les
fable
(sic) de alfonce. Et cōmencent aucunes autres fab
Cy finissent les fable (sic) de alfonce. Et cōmencent aucunes autres
fables
de poge florentin. Fol. 68 b à 72 a. — Sept fab
t aucunes autres fables de poge florentin. Fol. 68 b à 72 a. — Sept
fables
du Pogge avec cinq gravures. Elles sont suivies d
ravures. Elles sont suivies de cette souscription : Cy finissent les
fables
de esope. de auian. et de alfonce et aucunes ioye
a. — Cy finist le premier liure de esope et commēce le registre des
fables
du second liure de Esope. Fol. f. v b. — Cy cō
de Esope. Fol. f. v b. — Cy cōmance le proheme du second liure des
fables
de esope homme saige et tres ingenieux. Fol. g.
t le second liure de esope et commence le registre du tiers liure des
fables
de Esope. Fol. h. i a. — Cy commēce le tiers l
des fables de Esope. Fol. h. i a. — Cy commēce le tiers liure des
fables
subtilles de Esope. Fol. j. v b. — Cy finist l
les de Esope. Fol. j. v b. — Cy finist le tiers liure des subtiles
fables
de esope et commence la table du quart liure dice
dicelles. Fol. k. viii b. — Cy finist le quart liure des subtiles
fables
de esope et cōbien que nulles ne soyent trouueeӡ
s cy apres sensuyēnt. Fol. n. v b. — Cy apres sensuyuent aulcunes
fables
de esope selonc la nouuelle translation lesquelle
cette phrase vient la table et au-dessous de la table commencent les
fables
. Fol. o. vi b. — Fin des fables. Fol. o. vii a. —
au-dessous de la table commencent les fables. Fol. o. vi b. — Fin des
fables
. Fol. o. vii a. — Cy finissent les fables de eso
s. Fol. o. vi b. — Fin des fables. Fol. o. vii a. — Cy finissent les
fables
de esope et sensuyt la table des fables de auian.
o. vii a. — Cy finissent les fables de esope et sensuyt la table des
fables
de auian. Fol. o. vii b. — La premiere fable d
sensuyt la table des fables de auian. Fol. o. vii b. — La premiere
fable
de la vielle et du loup. Fol. q. iv b. — Cy fi
re fable de la vielle et du loup. Fol. q. iv b. — Cy finissent les
fables
dauian. Et cōmacen les fables de alfousse (sic).
up. Fol. q. iv b. — Cy finissent les fables dauian. Et cōmacen les
fables
de alfousse (sic). Fol. s. ii b. — Cy finissent
acen les fables de alfousse (sic). Fol. s. ii b. — Cy finissent les
fables
de Alfonse. Et commence aulcunes aultres fables d
. — Cy finissent les fables de Alfonse. Et commence aulcunes aultres
fables
du Poge florentin. Les fables d’Alphonse sont se
Alfonse. Et commence aulcunes aultres fables du Poge florentin. Les
fables
d’Alphonse sont seulement au nombre de treize. Fo
emière est de la subtillité de la femme pour decepuoir son mary. Les
fables
du Pogge sont au nombre de sept. La dernière est
eu de la page on lit cette souscription : Cy finissent les subtilles
fables
de esope | translateeӡ | de latin en francois par
octeur en theologie | frere iulien des augustins de lyon auecques les
fables
| Dauiā et d’Alfonse. et aussi aulcūes ioyeuses f
n auecques les fables | Dauiā et d’Alfonse. et aussi aulcūes ioyeuses
fables
| de Poge florentin impremees a lyon par Nicolas
du cahier o, et qui occupe sept lignes : Cy finissent les subtilles
fables
de Esope translatees de | latin en francoys. Par
docteur en théologie fre|re Julien des augustins de Lyon auecques les
fables
de A|uian et de Alfonse et aussi aulcunes ioyeuse
uecques les fables de A|uian et de Alfonse et aussi aulcunes ioyeuses
fables
de | Poge florentin imprimees a Lyon sur le rosne
sommaire suivant : Ci commence le livre des subtilles hystoires et
fables
de Esope. Que toutes personnes que ce liure vould
s que ce liure vouldront lire, pourront apprendre et entendre par ces
fables
à eulx bien gouverner. Car chescune fable donne s
rendre et entendre par ces fables à eulx bien gouverner. Car chescune
fable
donne son enseignement. Et aussi d’autres fables
uverner. Car chescune fable donne son enseignement. Et aussi d’autres
fables
de Avian et aussi de Alfonce. Et aulcunes joyeuse
si d’autres fables de Avian et aussi de Alfonce. Et aulcunes joyeuses
fables
de poge florentin. Et este a translate de latin e
rs le même. C’est la vie d’Ésope qui est en tête. Elle est suivie des
fables
de Romulus précédées elles-mêmes de la dédicace a
que salut. Esope homme de Grèce, subtil et ingénieux, enseigne en ses
fables
que les hommes doyvent garder affin qu’il démontr
s et les bestes parlans affinque les hommes congnoissent pourquoi les
fables
ont este trouvées esquelles il a escript la malic
ront cause de ioye. La traduction de Macho comprend, à la suite des
fables
de Romulus, les divers groupes des éditions antér
trois des fabulæ collectæ : ainsi elle ne reproduit à la suite des 13
fables
d’Alphonse que sept facéties du Pogge ; ce qui ré
fables d’Alphonse que sept facéties du Pogge ; ce qui réduit à vingt
fables
ce groupe qui, dans l’édition d’Ulm, en renferme
lume se termine par cette souscription : Cy finissent les subtilles
fables
de Esope translatées de latin en francoys. Par re
rend docteur en theologie frere Julien des Augustins de Lyon avec les
fables
de Avian et de Alphonse. Et aussi aulcunes ioyeus
n avec les fables de Avian et de Alphonse. Et aussi aulcunes ioyeuses
fables
de Poge florentin. Imprimées à Lyon sur le rosne
dernier qui n’en comprend que 5. Voici le frontispice : Les subtiles
fables
| de Esope, avec cel-|les de auiē. de alfonce. e
n pied. Enfin au verso du dernier feuillet on lit : Cy finissent les
fables
de Esope de Auian de | Alfonce. Et aulcunes ioyeu
to du dix-neuvième. L’édition porte le titre suivant : Les subtilles
fables
de Esope auec celle de auiē, de Alfonce, et de po
mouraulx. Elle se termine par cette souscription : Ci finissent les
fables
de Esope, de Auian, de Alfonce. Et aucunes ioyeus
entes, elle contient la traduction de Macho intitulée : Les subtiles
fables
d’Ésope, avec celles d’Avien, d’Alphonse et de Po
volume in-4º, qui débute par ce titre : Esopet en Françoys Auec les
Fables
de Auian. Delfonce (sic). Et de Poge florentin ,
strés de gravures sur bois. Il commence par ce titre : Les subtilles
fables
de Esope auec celles d’Auien et Alfonce. Ensemble
t. Il se termine par cette souscription : Cy finissent les subtiles
fables
de Esope et imprimeeӡ à Lyon par la Veufue de feu
Q. Le volume commence par ce titre : Esopet en Françoys auecque les
Fables
de Auian, de Alphonce et de Poge florentin , et s
ermine par une souscription ainsi conçue : Cy finissent les subtiles
fables
de Eso|pe, de Auien, et de Alfonse. Et aulcunes |
. En tête de la première page se trouve un titre ainsi conçu : Les |
fables
et la vie | d’Esope Phrygien, Tra|duites de nouue
J. Macho et par suite offre un intérêt tout particulier. Beaucoup de
fables
n’y ont pas trouvé place. Il n’en renferme que 12
omulus. L’ouvrage se termine par cette souscription finale : Fin des
fables
d’És|ope. | De l’imprimerie d’A|mable Tauernier.
e forme un volume in-16, dont le titre encadré est ainsi conçu : Les
Fables
et la vie d’Esope avec les fables de Avian de Alp
itre encadré est ainsi conçu : Les Fables et la vie d’Esope avec les
fables
de Avian de Alphonse et de Poge, traduites en fra
ier feuillet : Here begynneth the book of the subtyl hystoryes | and
fables
of Esope Whiche were translated out | of frensshe
iminaire comprenant la vie d’Ésope. Fol. 30 b. — Table du livre I des
fables
de Romulus. Fol. 31 a à 41 a. — Dédicace de Romul
— Dédicace de Romulus et livre I. Fol. 41 b. — Table du livre II des
fables
de Romulus. Fol. 42 a à 53 a. — Livre II. Fol. 53
us. Fol. 42 a à 53 a. — Livre II. Fol. 53 b. — Table du livre III des
fables
de Romulus. Fol. 53 b à 66 a. — Livre III. Fol. 6
us. Fol. 53 b à 66 a. — Livre III. Fol. 66 b. — Table du livre IV des
fables
de Romulus. Fol. 67 a à 77 a. — Livre IV. Fol. 77
77 a. — Livre IV. Fol. 77 b à 96 b. — Livre V comprenant les dix-sept
fables
dites Fabulæ extravagantes, sans table qui les pr
précède. Fol. 96 b in fine et fol. 97 a initio. — Table des dix-sept
fables
tirées de la traduction de Ranutio d’Arezzo. Fol.
les tirées de la traduction de Ranutio d’Arezzo. Fol. 97 a à 105 b. —
Fables
énumérées dans la table précédente. Fol. 106 a. —
numérées dans la table précédente. Fol. 106 a. — Table des vingt-sept
fables
d’Avianus. Fol. 106 b à 120 a. — Fables d’Avianus
106 a. — Table des vingt-sept fables d’Avianus. Fol. 106 b à 120 a. —
Fables
d’Avianus. Fol. 120 b à 133 b. — Fables d’Alphons
vianus. Fol. 106 b à 120 a. — Fables d’Avianus. Fol. 120 b à 133 b. —
Fables
d’Alphonse au nombre de treize. Fol. 134 a et sui
reize. Fol. 134 a et suivants. — Facéties du Pogge. En tête de chaque
fable
il y a une gravure sur bois semblable à celle des
sède un exemplaire porté au catalogue avec la mention suivante : The
fables
of Æ., R. F. Auienus, P. Alfunsi, and P. Bracciol
nglaise de Caxton une réimpression partielle comprenant seulement les
fables
qui précèdent celles d’Avianus. En voici le front
pe in English with all his life and Fortune… whereunto are added the
Fables
of Avyan. And also the Fables of Alfonce, with th
e and Fortune… whereunto are added the Fables of Avyan. And also the
Fables
of Alfonce, with the Fables of Poge the Florentyn
e added the Fables of Avyan. And also the Fables of Alfonce, with the
Fables
of Poge the Florentyne , etc. Au verso du dernier
e 1550, auxquelles a été ajouté ce qui suit : whereunto is added the
Fables
of Auian and also | the Fables of Alfonce, with t
ce qui suit : whereunto is added the Fables of Auian and also | the
Fables
of Alfonce, with the Fables of Poge | the Florent
added the Fables of Auian and also | the Fables of Alfonce, with the
Fables
of Poge | the Florentine, very pleasant to be | r
p in English. With all his life and fortune… Whereunto are added the
Fables
of Auian and also the Fable[s] of Alphonce, with
fe and fortune… Whereunto are added the Fables of Auian and also the
Fable
[s] of Alphonce, with the Fables of Poge the Flore
added the Fables of Auian and also the Fable[s] of Alphonce, with the
Fables
of Poge the Florentine , etc. F. Réimpression
E. in English with all his life and fortune… Whereunto is added the
Fables
of Alphonse with the fables of Poge the Florentin
life and fortune… Whereunto is added the Fables of Alphonse with the
fables
of Poge the Florentine. 3º Édition de 1692.
impression. Elle forme un volume in-fol. dont voici le frontispice :
Fables
of | Æsop | and other Eminent mythologists : | wi
et le portrait d’Ésope en pied. Voici ce que porte le frontispice :
Fables
| of | Æsop | and other Eminent | mythologists :
ets et suivies d’un dernier non numérotés. En voici le frontispice :
Fables
of Æsop and other Eminent mythologists : with Mor
. Édition in-4º de 1485. Traduites en France et en Angleterre, les
fables
du Romulus ordinaire le furent bientôt dans les P
Anvers, Gérard Leeu publia une seconde édition en langue flamande des
fables
de Romulus. Elle forme un volume in-fol. de 112 f
t leuen van esopus. Fol, 25 b, col. 1. — Table du premier livre des
fables
de Romulus, précédée de ce titre : Ende beghint
Romulus surmontée d’une gravure et commencement du premier livre. Les
fables
sont toutes précédées d’une gravure qui s’y rappo
dat registere der | fabulen van dat andere boeck. Suit la table des
fables
du livre II. Fol. 34 a, col. 2. — Hier beghint d
| boec der fabulē vandē en̄ nota-|bilen Esopus. Fol. 34 a à 42 b. —
Fables
du livre II. Fol. 42 b, col. 1. — Hier eyndet da
e | subtijle fabulen vā esopus. Fol. 42 b, col. 2 à 52 a, col. 1. —
Fables
du livre III, terminées par cette souscription :
tre : En̄ begint die tafel vā dat vierde boec. Fol. 52 a à 59 b. —
Fables
du livre IV, accompagnées seulement de 19 gravure
volghen. Fol. 59 a à 73 b. — Ces feuillets sont occupés par les 17
fables
dites fabulæ extravagantes, qui ne sont ornées qu
gheuonden en sijn. Fol. 73 b, col. 2 à 74 a, col. 1. — Table des 17
fables
traduites sur la version latine de Ranutio d’Arez
de Ranutio d’Arezzo. Fol. 74 a à 80 b. — Texte néerlandais de ces 17
fables
. Fol. 80 b, col 1. — Souscription terminant ces 1
s de ces 17 fables. Fol. 80 b, col 1. — Souscription terminant ces 17
fables
et titre de celles d’Avianus : Hier eynden die s
te also ghehieten. Fol. 80 b, col. 2 à 81 a, col. 1. — Table des 27
fables
d’Avianus. Fol. 81 a à 89 b. — Fables d’Avianus,
à 81 a, col. 1. — Table des 27 fables d’Avianus. Fol. 81 a à 89 b. —
Fables
d’Avianus, ornées de 27 gravures et terminées par
En beginnē die subtijle fa-|bulen vā alfonsie. Fol. 89 b à 99 a. —
Fables
dites fabulæ collectæ, réduites au nombre de 14,
s espagnoles. Après leur première apparition en Allemagne, les
fables
de Romulus ne tardèrent pas à pénétrer en Espagne
lo et d’la margarita o iaspid’. Puis vient la gravure de la première
fable
. Fol. 26 a (d 6 rº) à 34 b (f 2 vº). — Texte espa
. Fol. 26 a (d 6 rº) à 34 b (f 2 vº). — Texte espagnol du livre I des
fables
de Romulus. Fol. 34 b (f 2 vº). — Souscription du
Fol. 34 b (f 2 vº) à 43 a (g 5 rº). — Texte espagnol du livre II des
fables
de Romulus, qui est terminé par cette souscriptio
libro del ysopo. Fol. 52 b (h 2 vº). — Commencement du livre IV des
fables
de Romulus indiqué en ces termes : Aqui comiença
verdaderamente o en fingida-|mente. Fol. 77 a (D 1 rº). — Titre des
fables
provenant de la traduction latine de Ranutio d’Ar
e remicio. Fol. 77 a (D 1 rº) à 84 b (E 2 vº). — Texte espagnol des
fables
à la fin desquelles, vers le milieu de la dernièr
s quatro libros ditados de ro|mulo. Fol. 84 b (E 2 vº). — Titre des
fables
d’Avianus mis à la suite de l’avis précédent : A
de auiano. Fol. 84 b (E 2 vº) à 98 a (G 4 rº). — Texte espagnol des
fables
d’Avianus closes par cette souscription : Aqui s
t blanc. Gomme dans les éditions allemandes du même temps, toutes les
fables
sont ornées de gravures sur bois. Cette édition
xlvij. Fol. 1 b à 16 b. — La vida de Ysopo. Fol. 17 a à 36 a. —
Fables
de Romulus. Fol. 36 a à 46 a. — Las Fabulas extr
. Tandis que la première édition espagnole ne renferme que 22 de ces
fables
dont la dernière est intitulée : Del patre y del
te tiēpo ; Fa. xxvj. Fabula de la diosa venus y de su gallina. Ces
fables
sont, au verso du feuillet 71, suivies des mots :
qui se acaba la vida de Esopo. Page 87. Las Fabulas de Esopo. Ces
fables
, quoiqu’elles ne soient que la traduction de cell
e 308. Las | Fabulas | collectas | de muchos autores. Le nombre des
fables
est absolument identique à celui de l’édition d’U
n la calle de Toledo. L’édition ne contient pas le texte latin des
fables
et n’en offre que la traduction espagnole. J’ajou
offre que la traduction espagnole. J’ajoute que la dernière série de
fables
, intitulée : Fabulas collectas, n’en comprend que
po. Fol. 33 a. — Aqui comiençan | las fabulas de Ysopo. Il y a 80
fables
sans dédicace et avec une seule série de numéros.
f et Brucker et surtout Daunou. Je ne m’arrête qu’à ce qui touche les
fables
de Romulus. Elles figurent au nombre de 29 dans l
oir historial, où on les rencontre du chap. 2 au chap. 8. Ce sont les
fables
2, 3, 5, 6, 8, 14, 15, 16, 17 du livre I, les fab
. 8. Ce sont les fables 2, 3, 5, 6, 8, 14, 15, 16, 17 du livre I, les
fables
3, 5, 9, 16, 18, 21 du livre II, les fables 3, 4,
5, 16, 17 du livre I, les fables 3, 5, 9, 16, 18, 21 du livre II, les
fables
3, 4, 5, 7, 14, 15, 16, 17, 18 du livre III, et l
re II, les fables 3, 4, 5, 7, 14, 15, 16, 17, 18 du livre III, et les
fables
1, 8, 10, 12, 19 du livre IV. De ces 29 fables de
8 du livre III, et les fables 1, 8, 10, 12, 19 du livre IV. De ces 29
fables
de Romulus dix-sept ont leur origine dans la trad
de Romulus dix-sept ont leur origine dans la traduction en prose des
fables
connues de Phèdre, savoir : dans les fables 1, 4,
a traduction en prose des fables connues de Phèdre, savoir : dans les
fables
1, 4, 5, 8, 13, 21, 23, 3, 24, 12, 11 du livre I,
vec les mêmes variantes imaginées par lui, reproduisit ensuite les 29
fables
de Romulus qu’il avait déjà insérées dans son pre
u chap. 123. Dans son édition de 1806364, Schwabe semble dire que les
fables
de Romulus n’ont été transcrites par Vincent de B
efois il s’est trompé, en ajoutant que, dans le Miroir doctrinal, les
fables
de Romulus occupent les chap. 114 à 124 du livre
t pas le chapitre 124. Pour qu’on voie plus aisément quelles sont les
fables
extraites du Romulus ordinaire par Vincent de Bea
e que, dans son Miroir historial, Vincent de Beauvais a, sauf pour la
fable
du Cerf à la Fontaine, suivi l’ordre des fables d
auvais a, sauf pour la fable du Cerf à la Fontaine, suivi l’ordre des
fables
du Romulus ordinaire, et qu’au contraire, dans so
º Bibliothèque nationale. 1. Romulus du Miroir historial. Les
fables
du Miroir historial se trouvent à la Bibliothèque
de Vincent de Beauvais, il s’ensuit qu’ils ne renferment pas tous les
fables
de Romulus. Elles n’existent que dans le manuscri
provient de l’abbaye de Saint-Victor. Manuscrits spéciaux. Les
fables
de Romulus, tirées du Miroir historial, existent
st pas exclusivement consacré aux œuvres de Vincent de Beauvais ; les
fables
de Romulus extraites du Miroir historial y figure
aché, et il en résulte une lacune, qui s’étend du premier tiers de la
fable
Luscinia et Accipiter à l’avant-dernière phrase d
orte aucune écriture. Il appartient au xiiie siècle. Il renferme les
fables
du Miroir historial, qui occupent les feuillets 1
se extraordinaire, elle a été disposée sur deux colonnes. La dernière
fable
se termine au milieu de la deuxième colonne du fe
e termine au milieu de la deuxième colonne du feuillet 107 verso. Les
fables
sont seulement au nombre de 27. Le copiste a omis
Les fables sont seulement au nombre de 27. Le copiste a omis les deux
fables
qui commencent par les mots Nocturnus quidam fur
a qui se invicem invitaverunt ; mais il ne les a pas fait suivre des
fables
qui y correspondent. Le manuscrit, avant d’être f
vaient profané la nuit de Noël (1), et la légende de Hellekin (13). —
Fables
Ésopiques (38). — Sententie diuersorum philosopho
ilosophorum collecte seu ludicra philosophorum (41). — XIII s. » Les
fables
du Miroir historial commencent en tête du recto d
2. Romulus du Miroir doctrinal. Ainsi que je l’ai expliqué, les
fables
du Miroir doctrinal offrent avec les mêmes varian
etsi legenti vel audienti misceant risum, acuunt tamen ingenium. Les
fables
des Miroirs historial et doctrinal sont en outre
mment des manuscrits des Miroirs historial et doctrinal contenant les
fables
extraites par Vincent de Beauvais du Romulus ordi
ure à deux colonnes est du xve siècle. Il porte la date de 1473. Les
fables
du Miroir historial qu’il renferme, commencent au
avait un qui a été coupé ou arraché. Comme il contenait les dernières
fables
du Miroir historial, il s’ensuit que le manuscrit
es premiers mots que porte le feuillet 286 rº sont ces derniers de la
fable
de la Fourmi et du Grillon : « cantasti, hyeme sa
me que le manuscrit Harléien n’est qu’un recueil inutilisable, où les
fables
dégénèrent en légendes de saints365. Si l’opuscul
s trente-deux livres du Miroir historial, renferme nécessairement les
fables
du Romulus de Vincent de Beauvais, a, dans le Cat
ages, le Romulus de Vincent de Beauvais tiré du Miroir historial. Les
fables
qui commencent au fol. xcvij rº, sont au complet.
parchemin et dont l’écriture très lisible est sur deux colonnes. Les
fables
qu’il renferme, commencent au fol. 113 verso et f
considérés avec raison comme des personnages imaginaires, et dans les
fables
il a constamment écourté le récit. Mais il n’en a
te à savoir quel a été son modèle. Si, comme cela est supposable, les
fables
ne sont pas plus anciennes que le manuscrit qui l
tes entre eux. Je vais donc montrer, par de courts extraits tirés des
fables
du Loup et de l’Agneau et de la Grenouille et du
approchements le doute n’est plus possible. En effet dans la première
fable
le Romulus de Vienne contient le mot quemdam que
elui de Vienne substitue abstulit. Si nous passons aux extraits de la
fable
suivante, nous voyons qu’en général l’ordre des m
d est l’abrégé. J’ai dit que cet abrégé se composait de quarante-cinq
fables
. En voici la nomenclature avec l’indication de ce
45. Le Marchand et l’Âne. III, 18. Devant publier le texte de ces
fables
dans le second volume de cet ouvrage, je m’abstie
Troisième collection. Romulus de Munich. Section I. Examen des
fables
. Quand on examine la collection du manuscr
hèque royale de Munich, on voit que, sous 39 chapitres, comprenant 40
fables
, elle en présente d’abord vingt-cinq premières, q
Dans cette situation j’aurais pu considérer les vingt-cinq premières
fables
et les quinze dernières comme formant deux collec
’opérer cette division, j’ai pris le parti de considérer les quarante
fables
comme formant dans leur ensemble un seul dérivé m
donc, pour en faire connaître le contenu, donner la liste entière des
fables
dont il se compose, accompagnées de leur corrélat
t le Loup. 12. On voit par ce tableau que les vingt-cinq premières
fables
ont bien toutes un Romulus pour origine. Mais qua
a ixe du Livre II. Les xxvie , xxviie et xxxiiie correspondent aux
fables
viii, xx et xxii du Romulus mixte de Berne. La fa
rrespondent aux fables viii, xx et xxii du Romulus mixte de Berne. La
fable
xxviii correspond à la sixième du Dérivé partiel
glo-latin et à la cinquantième du Dérivé complet de ce Romulus, et la
fable
xxxi a sa correspondante dans la cent vingt-neuvi
ixte de Berne placées sous le nº xxiii, et la seconde seule, dans les
fables
xxi du Dérivé partiel du Romulus anglo-latin et l
Romulus anglo-latin et lix du Dérivé complet de ce Romulus. Enfin les
fables
xxxviii et xxxix se retrouvent dans les vingt-qua
et vingt-cinquième du Romulus mixte de Berne. Il est probable que les
fables
dont les sujets se retrouvent dans les Dérivés pa
ce n’est pas à dire, parce qu’il y a aussi corrélation entre quelques
fables
du Romulus de Munich et du Romulus mixte de Berne
es et qu’il faut les considérer comme un abrégé des autres. Quant aux
fables
xxx, xxxii, xxxiv, xxxvi et xxxvii, je ne peux en
ut-être quelques-unes d’entre elles sont-elles originales. Les quinze
fables
qui forment la seconde partie de la collection du
toutefois permis de se demander pourquoi il s’en est tenu à ces huit
fables
. Il semble qu’il aurait dû ne pas faire de choix
unes que les autres, je ne ferai aucune sélection entre ces diverses
fables
, et je reproduirai dans mon second volume non seu
Poggii Florentini orationes quaedam. Extrema folia exsecta sunt. Les
fables
signalées par cette nomenclature occupent les feu
Esopi etc. Quatrième collection. Romulus mixte de Berne. Les
fables
que j’ai maintenant à analyser, sont contenues da
º dont l’écriture à deux colonnes sur vélin est du xiiie siècle. Les
fables
qui occupent les feuillets 80 a à 96 b, sont anno
ernières395. Je laisse de côté le second groupe uniquement composé de
fables
d’Eude de Cherrington. Dans la première édition d
et du Romulus anglo-latin, avec le Romulus de Munich et même avec les
fables
d’Eude, qui, quoique la seconde partie de la coll
’on puisse s’en convaincre, je vais donner la liste des quarante-huit
fables
qui forment la première partie de la collection e
47. Le Chien qui demande un os à son Maître. Les quarante-huit
fables
dont se compose cette liste offrent un intérêt sp
nt un intérêt spécial. D’abord, par la forme s’éloignant beaucoup des
fables
plus anciennes dont elles sont issues, elles devi
ule. Chapitre III. Collections en vers. Première collection.
Fables
de Walther l’Anglais. Section I. Source des
e collection. Fables de Walther l’Anglais. Section I. Source des
fables
de Walther l’Anglais. Les fables du Romulu
s. Section I. Source des fables de Walther l’Anglais. Les
fables
du Romulus ordinaire n’ont pas seulement servi de
s compilations en prose ; elles ont encore inspiré des collections de
fables
en vers ; elles paraissent notamment avoir donné
tion, Tous les critiques qui ont cherché à découvrir l’origine de ces
fables
, sont partis de cette idée qu’il avait existé un
nt se poser la question de savoir à laquelle il fallait rattacher les
fables
de l’Anonyme ; ils ne pouvaient que se demander s
dre : il démontra que c’était, non du second, mais du premier que les
fables
de l’Anonyme étaient issues. À son tour M. Robert
on tour M. Robert crut que ce qu’il y avait à décider, c’était si ces
fables
venaient directement de Phèdre, ou d’un compilate
mpilateur prosaïque nommé Romulus. Dans la préface de son édition des
fables
de La Fontaine, envisageant ainsi la question, il
nvisageant ainsi la question, il constate qu’en dehors des sujets les
fables
de Phèdre et celles de l’Anonyme n’ont rien de co
t il existe entre elles un trait d’union, qu’en effet, comme dans les
fables
de Romulus on reconnaît « les sujets et les vers
ngs détails. Je me bornerai à celui-ci, que m’offre la moralité d’une
fable
dont j’ai déjà parlé, et que notre La Fontaine a
t-il, que l’on peut déjà voir, si l’on veut lire avec attention cette
fable
dans les trois auteurs, que Romulus sert d’interm
l’exemple déjà fourni par M. Robert il ajoute le suivant, tiré de la
fable
Musca et Mula : Phèdre : . . . . .
t uniquement de faire, c’était de découvrir, parmi les collections de
fables
en prose latine dérivées de celle qui avait été l
tre. Si du moins dans les manuscrits, quand un Romulus accompagne les
fables
de l’Anonyme, c’était toujours le même, cet indic
pas non plus restée sans résultat. Voici, par exemple, ce que dans la
fable
de la Grenouille et du Rat les trois collections
tte solution que j’ai opté. Dès lors c’était dans ce chapitre que les
fables
de l’Anonyme devaient figurer. Je vais les y intr
leur ménager. Section II. Dissertation sur le véritable auteur des
fables
en vers élégiaques. Longtemps on s’est liv
quelques-unes. Dans le manuscrit 636 de la Bibliothèque de Parme les
fables
élégiaques sont attribuées à un certain Romulus q
ordinaire. Romulus y est bien présenté comme le traducteur latin des
fables
d’Ésope ; mais ce n’est pas à son fils, c’est à s
qualifié de Latinus magister, est chargé par lui de faire un choix de
fables
amusantes. Romulus, pour lui complaire, commence
omulus, pour lui complaire, commence par traduire en prose latine les
fables
grecques d’Ésope, puis il les met en vers. Dans l
distraire, demande directement à Ésope de compiler pour lui quelques
fables
joviales, et ce dernier, pour ne pas contrarier u
ne pas contrarier un si haut personnage, traduit en prose latine ses
fables
grecques. La Bibliothèque Ambrosienne, sous la co
Ambrosienne, sous la cote I. 85 supra nº 3, possède un manuscrit des
fables
élégiaques, dans lequel le commentateur, sans rie
aines personnes un Grec d’Athènes, nommé Ésope, a composé un livre de
fables
et que, suivant les uns, l’empereur Tibère à maît
able. Ce serait ainsi qu’aurait été exécutée la traduction latine des
fables
d’Ésope dont le nom aurait été conservé à l’œuvre
ivement au nom de l’empereur se manifeste dans un vieux manuscrit des
fables
en vers élégiaques cité par Barth dans ses Advers
ancfort en 1624402. Il déclare avoir lu dans le commentaire joint aux
fables
le passage suivant : « Æsopus magister Atheniensi
let du Romulus anglo-latin. De ce début il résulterait que, comme les
fables
en prose dont elles sont issues, les fables en ve
ésulterait que, comme les fables en prose dont elles sont issues, les
fables
en vers élégiaques auraient été une traduction la
pour celle de tous ses fils qu’il a fait faire cette traduction. Les
fables
de l’Anonyme de Névelet ne parurent pas seulement
éodose, pour son amusement personnel, chargeant Ésope de composer des
fables
grecques, puis, bien longtemps après, l’empereur
priant dans le même but un savant nommé Romulus d’écrire pour lui des
fables
latines, enfin ce savant traduisant en latin les
pour lui des fables latines, enfin ce savant traduisant en latin les
fables
grecques d’Ésope. Voici en quels termes tout cela
n’en avait pas eu connaissance ; car il n’hésita pas à attribuer les
fables
élégiaques à un certain Romulus, dont il ne faisa
fameux Romulus, qui adressa à son fils Tybertinus un livre, dont les
fables
imitées des apologues du Phrygien Ésope, furent a
bles imitées des apologues du Phrygien Ésope, furent appelées par lui
fables
d’Ésope, quoique, comme certains le pensent, il n
iothèque Grenville qui est du xive siècle : la glose du prologue des
fables
, dans ce manuscrit, fait non seulement de Salon l
s fables, dans ce manuscrit, fait non seulement de Salon l’auteur des
fables
élégiaques, mais encore expose les circonstances
nt chercheur, aurait été à Athènes, y aurait trouvé un exemplaire des
fables
grecques d’Ésope et les aurait traduites en vers
ps même de Gyraldi, reproduite dans certaines éditions italiennes des
fables
élégiaques. La première de ces éditions avait été
régrin Posthume Loticus, avait chaudement revendiqué la paternité des
fables
pour Salon, ancien magistrat de Parme. Il est vra
n 1507, qui avait inspiré à son parent François l’idée de publier les
fables
élégiaques ou tout au moins d’en faire honneur à
c’est l’extrait de sa lettre latine placé dans l’édition en tête des
fables
elles-mêmes. On me saura peut-être gré d’en donne
la traduction : « Puisque vous me demandez si Romulus a composé les
fables
latines d’Ésope en prose ou en vers élégiaques, c
son temps le comportait, a, cela est hors de doute, mis en prose les
fables
d’Ésope, comme nous le voyons dans beaucoup de bi
ans leur opinion, et continuent, s’il plaît au ciel, à croire que les
fables
ésopiques en vers élégiaques sont l’œuvre de Romu
Parme, pendant qu’il étudiait à Athènes, a composé en vers ces mêmes
fables
, qu’il a traduites du grec en latin et appropriée
e ceux qui reportaient à Salon de Parme l’honneur d’avoir composé les
fables
élégiaques n’était pas au moins en apparence dépo
pas non plus raisonnablement donner le nom de Romulus à l’auteur des
fables
élégiaques, Jules César Scaliger l’avait appelé A
en, sur l’œuvre duquel je reviendrai, Accio Zuccho, avait traduit les
fables
élégiaques en sonnets écrits dans le dialecte vér
lui parut être celui de Bernard. Il appuyait cette hypothèse sur une
fable
du Castor, qu’un certain Bernard de Chartres avai
rnard dont Silvester Giraldus a publié des vers analogues tirés de la
fable
du Castor408. » Pour me rendre compte de la valeu
sequitur hostis avarus, opes. Ce Bernard ayant emprunté à Phèdre la
fable
du Castor et l’ayant mise en vers élégiaques, il
égiaques, il n’était pas déraisonnable de lui attribuer également les
fables
de l’Anonyme composées dans le même rythme. Mais
ettre de Thadée Ugolet, le nom de Salon de Parme donné à l’auteur des
fables
élégiaques415. On sait par ce qui précède à quell
poème d’Alexandre le Grand. Mais, en s’appuyant sur une édition des
fables
, qui avait été publiée à Modène en 1481 et dont i
u xve siècle une grande réputation. En 1825, dans sa publication des
fables
inédites du moyen âge, M. Robert nomma Galfred l’
es fables inédites du moyen âge, M. Robert nomma Galfred l’auteur des
fables
élégiaques. Après avoir rappelé que Névelet lui a
xive siècle, et je l’ai fait avec d’autant plus de confiance que les
fables
et les fabliaux me semblent, dans ces temps ancie
n Praet a bien voulu me communiquer, on trouve ce titre à la tête des
fables
en vers élégiaques : Incipit liber Eusopi edito
de la même main, et je ne vois pas pourquoi il auroit mis son nom aux
fables
: j’ai cru quelque temps que ce Galfred ou Gauffr
est catalogué sous le nº 11344 du fonds latin. Dans ce manuscrit les
fables
élégiaques ne sont accompagnées d’aucune glose ;
très disposé à jeter aux orties le nom de Galfred et à attribuer les
fables
à un certain Garritus. Mais son siège est fait, e
eur jusqu’à la vérité finale. Dans le manuscrit 8023, le prologue des
fables
est précédé d’une glose dont voici le commencemen
illeurs l’introuvable nom de l’Anonyme. En 1838, dans son édition des
fables
de Phèdre, M. Dressler, qui paraît n’avoir connu
le auteur qu’il nomma Ugobard de Sulmona. En marge d’un manuscrit des
fables
élégiaques, qui lui avait été communiqué par son
bibliothèque impériale de Vienne, au nombre desquels un manuscrit des
fables
élégiaques était signalé sous la cote 303. Ces fa
n manuscrit des fables élégiaques était signalé sous la cote 303. Ces
fables
, portant dans le catalogue un titre qui semblait
es connus du célèbre Hildebert permettaient de le croire l’auteur des
fables
élégiaques. Lorsqu’on examine ses œuvres poétique
amine ses œuvres poétiques, on trouve en elles ce qui caractérise les
fables
de l’Anonyme. Ainsi, en dehors des sujets religie
x qu’Hildebert devait surtout traiter, ceux qu’il adopte ont avec les
fables
une certaine analogie : dans son poème intitulé P
flumina, tela, crucem420. Si de ce simple spécimen on rapproche les
fables
élégiaques, on trouve le même style, le même goût
llection Nisard, à considérer Hildebert comme le véritable auteur des
fables
élégiaques. J’avoue que, lorsqu’à mon tour j’eus
e sur l’Hermaphrodite présente les mêmes particularités que celle des
fables
élégiaques ; mais, malgré la publication de Beaug
ai dit, je m’arrêtai à Munich, et, après avoir transcrit la copie des
fables
de Romulus, faite par Pierre Crinitus, j’examinai
us, j’examinai avec soin les gloses contenues dans les manuscrits des
fables
élégiaques que possédait la bibliothèque royale.
ait à tort remonter au xiie siècle le plus ancien des manuscrits des
fables
élégiaques, conservé à la bibliothèque de Wolfenb
sité, et j’y trouvai, sous la cote L. R. 9. 44, une édition in-4º des
fables
élégiaques achevée d’imprimer à Lyon par Jean Fab
primés contenant le texte de Walther. Ces éditions, en attribuant les
Fables
élégiaques à celui des auteurs du nom de Walther,
n effet, si l’on veut lire ci-après la Section V de mon Étude sur les
fables
élégiaques, on y trouvera l’analyse de plusieurs
ivre intitulé : Pro latinæ linguæ exercitiis. Il est probable que les
fables
élégiaques furent le produit de cet enseignement
aire n’aura pas été poussé plus loin. La question de la paternité des
fables
élégiaques est, je crois, maintenant résolue, et
ar exemple, d’accepter l’opinion de Christ, qui voulait voir dans les
fables
élégiaques une œuvre du ive siècle, sinon antéri
d’Avianus, au moins aussi ancienne. Section III. Nomenclature des
fables
de Walther. Un point sur lequel on n’a guè
lequel on n’a guère été plus d’accord que sur le nom de l’auteur des
fables
, c’est celui qui concerne leur nombre. Ce qui est
et l’Échanson du Roi. 60. Le Citoyen et le Soldat. Pour ces 60
fables
il n’y a pas de doute. Elles sont toutes du même
iècle, ont été de nos jours rééditées par Dressler ; ce sont les deux
fables
intitulées, l’une : le Chapon et l’Épervier, l’au
r texte. Quand on l’examine et quand on le compare à celui des autres
fables
, on y aperçoit le même style et la même versifica
défauts. Cependant certains philologues ont voulu attribuer ces deux
fables
à un auteur différent, et, comme toujours, ils on
probante ; mais elle n’est pas absolument vraie : en effet, dans les
fables
xxi, xxviii, et xxxviii, l’épimythion se compose
ux qu’il ne peut être convenablement placé qu’à la fin de la dernière
fable
de la collection, et que, même dans les manuscrit
es manuscrits et dans les anciennes éditions qui contiennent les deux
fables
complémentaires, c’est presque constamment à la f
ainsi ; quelquefois le distique final se trouve rejeté à la fin de la
fable
lxii, et détruit ou semble détruire l’argument ti
l’argument tiré de la place qu’il occupe. Enfin on a objecté que les
fables
de Walther n’étaient que la paraphrase poétique d
paraphrase poétique de la prose de Romulus, et que les deux premières
fables
complémentaires, n’ayant pas la même origine, ne
e du même écrivain. Ici encore l’argument pèche par la base ; car les
fables
59 et 60 ne sont pas non plus dérivées de Romulus
en non plus n’autorise à faire de Walther l’auteur des deux premières
fables
complémentaires. Ce qui est certain, c’est que, s
e sa manière et qui a dû être presque son contemporain. Je passe à la
fable
intitulée : le Marchand et sa femme, qui figure d
ditions du xve siècle. Je ne me dissimule pas que la donnée de cette
fable
est un peu risquée, et que l’idée qu’on y trouve
l’éducation d’un enfant l’aurait forcément assujetti. J’ajoute que la
fable
dont je m’occupe a, comparée aux autres, un air d
rnier distique qui la formule. Enfin je dois faire observer que cette
fable
se trouve justement dans le plus ancien des manus
ps. Mais j’avoue tout de suite que, lorsqu’il s’agit de la quatrième
fable
, intitulée Le Paysan et Pluton, je n’ai plus d’in
fable, intitulée Le Paysan et Pluton, je n’ai plus d’incertitude. La
fable
précédente pouvait être réputée licencieuse ; cel
ur une preuve qui me semble concluante ; en effet, on ne trouve cette
fable
dans aucun manuscrit ancien ; on ne la rencontre
et insérée avec la traduction à la suite des soixante-trois premières
fables
, avec lesquelles elle n’avait rien de commun. On
antage reconnaître le style de l’archevêque de Palerme dans les trois
fables
placées à la suite des siennes dans une édition p
dine, De Coco et Cane cor rapiente, De Avibus et Pavone. Les diverses
fables
que je viens d’examiner figurent dans quelques-un
que je viens d’examiner figurent dans quelques-unes des éditions des
fables
de Walther publiées au xve siècle. Elles ne sont
ans le même appendice. Section IV. Jugements des critiques sur les
fables
de Walther. On ne saurait croire combien o
combien ont été différents les uns des autres les jugements dont les
fables
de Walther ont été l’objet. Il est remarquable qu
t des aspects opposés. Aussi, lorsque j’ai discuté l’authenticité des
fables
de Phèdre, ne me suis-je pas trop appuyé sur cet
bert fut pour le poète latin un rival bien plus dangereux encore. Les
fables
en distiques eurent un tel succès qu’elles empêch
oint : Aesopus metrum non sopit. Au siècle suivant, vers 1333, les
fables
de Walther sont traduites en vers français en l’h
otestations imposantes. Henri Bebel n’hésite pas à déclarer « que ces
fables
en vers sont dénuées de beauté et de charme, qu’e
Walther exempt d’élisions et l’élégance sans égale de son style : ses
fables
lui semblent pour les jeunes poètes un modèle uti
rée. C’est ainsi qu’on voit tour à tour Névelet, tout en publiant les
fables
élégiaques, qualifier de singe de Phèdre leur aut
ons, dit-il, que l’anonyme marche sur les traces de Phèdre et que ses
fables
ne sont pas dépourvues de toute élégance ; concéd
ècle, est ensuite adoptée par M. Robert, qui, dans sa publication des
fables
inédites du moyen âge, s’exprime à son tour en ce
tions de sens ou de sons, voilà ce qui distingue particulièrement les
fables
en vers élégiaques, et ce qu’elles présentent tou
s des copistes, et surtout des éditeurs, qui, en faisant imprimer ses
fables
, n’ont pas consulté avec soin les manuscrits qui
ions je puis ajouter la mienne, je prendrai la liberté de trouver les
fables
de Walther aussi défectueuses par la forme que pa
la grande place que je lui ai consacrée. Section V. Manuscrits des
fables
de Walther. § 1. — France. 1º Manuscrit
cru qu’il n’existait à la Bibliothèque nationale qu’un manuscrit des
fables
de Walther, et Dressler, sur la foi de Schwabe, e
ont la première partie est en papier et la deuxième en parchemin. Les
fables
, dont l’écriture paraît être du xive siècle, com
illet 63 et finissent au feuillet 101. Ce sont seulement les soixante
fables
primitivement connues. Chacune d’elles est précéd
artient au format in-4º et se compose de 234 feuillets en papier. Les
fables
commencent en tête du recto du feuillet 73 et fin
ture paraît être du xive siècle. Il se compose de 125 feuillets. Les
fables
ésopiques commencent au recto du feuillet 48 et f
Nicolas Rigault avait pris chez lui communication d’un manuscrit des
fables
de Walther, et, en même temps que d’un autre manu
connaître, il s’en était servi en 1599 pour livrer à la publicité six
fables
élégiaques imprimées dans les notes de sa premièr
de Phèdre. Voici, en effet, ce qu’on lit dans son commentaire sur la
fable
29 du livre I : « Asinus irridens aprum. Hanc fab
parchemin comprenant ensemble seize feuillets et ne contenant que les
fables
de Walther. Chaque fable est précédée d’un titre
ble seize feuillets et ne contenant que les fables de Walther. Chaque
fable
est précédée d’un titre à l’encre rouge et accomp
que et beaucoup plus récente que celle du texte. Il y a soixante-deux
fables
. À la fin de la soixantième, on lit ce distique u
omnis Fabula declarat datque quod inter habet. Les deux autres
fables
qui complètent le recueil sont les fables De Capo
ter habet. Les deux autres fables qui complètent le recueil sont les
fables
De Capone et Accipitre et De Pastore et Lupo. Ell
contraire du catalogue, m’a paru être de la fin du xiiie siècle. Les
fables
ne portent pas de titre ; au nombre de soixante,
nuscrit et s’arrêtent au quart du verso du quinzième feuillet. Chaque
fable
est accompagnée d’une glose interlinéaire, en écr
du texte. Au lieu du distique suivant qui se lit après la soixantième
fable
dans les éditions de la société Bipontine et de D
ue, comme dans tous les autres manuscrits que j’ai déjà examinés. Les
fables
sont suivies de trois ouvrages poétiques, dont le
i rendit un mauvais service. En effet, M. Robert ayant vu en tête des
fables
le titre suivant : Incipit liber eusopi edito a
undi, 4º l’églogue déjà plusieurs fois rencontrée de Théodule, 5º les
fables
de Walther, 6º le livre de Tobie. Les fables, don
trée de Théodule, 5º les fables de Walther, 6º le livre de Tobie. Les
fables
, dont j’ai seulement à m’occuper, commencent au r
ros. La dernière est intitulée De Lupo et Pastore. C’est une des deux
fables
qui sont le plus souvent ajoutées aux soixante pr
t été la première couverture du volume aujourd’hui relié en veau. Les
fables
en vers élégiaques sont le seul ouvrage qu’il ren
us Clericus, possessor huius libri. Il est entièrement consacré aux
fables
de Walther, qui commencent au recto du feuillet 2
t 2, et qui ne sont accompagnées d’aucun commentaire. En marge chaque
fable
est ornée d’une miniature peinte dans un petit ce
niature peinte dans un petit cercle doré. Indépendamment des soixante
fables
ordinaires, il renferme les deux complémentaires,
ts, sont intitulées De Capone et Accipitre et De Lupo et Pastore. Les
fables
se terminent au verso du feuillet 20, sur lequel
end quatorze feuillets numérotés de 1 à 14, et renferme une copie des
fables
de Walther faite par Pierre Pithou sur un ancien
avais pas poussé mon examen comparatif jusqu’à la fin du prologue des
fables
, que j’avais déjà acquis la certitude qu’il ne s’
ou on lit : Fructum cape. Cette copie ne comprend que les soixante
fables
ordinaires ; elles portent 61 numéros à cause de
elles portent 61 numéros à cause de la division en deux parties de la
fable
des Grenouilles qui demandent un roi. Les fables
en deux parties de la fable des Grenouilles qui demandent un roi. Les
fables
ne sont précédées d’aucun titre général ; mais ch
Le distique Fine sui , etc., qui d’ordinaire termine la soixantième
fable
, est suivi de cet autre : Perdere quisque suam s
passé à la Bibliothèque nationale qu’à l’époque de la Révolution. Les
fables
de Walther, qu’entre autres ouvrages il renferme,
nombre de 60, réparties par la raison connue sous 61 numéros. Chaque
fable
porte un titre spécial écrit à l’encre rouge. La
uction, il alla enrichir l’immense collection du palais Mazarin. Les
fables
ésopiques qu’il renferme commencent au recto du f
et 35. Elles sont au nombre de 62, et comprennent, outre les soixante
fables
ordinaires, les deux complémentaires De Capone et
e a été déchiré et volé. » Le manuscrit ne contient que les soixante
fables
de Walther. Elles sont précédées de cette invocat
nobis gratia. Amen. Puis au-dessous on lit : Incipit Esopus. Les
fables
commencent au recto du feuillet 113 et finissent
et 128 s’étend une sorte de table des matières, où le titre de chaque
fable
à l’encre rouge est accompagné du distique qui en
dois enfin signaler une particularité qui a son importance. Entre la
fable
xx De Hirundine et Avibus et la fable xxi De terr
qui a son importance. Entre la fable xx De Hirundine et Avibus et la
fable
xxi De terra Attica non habente regem se trouvent
Romulus ordinaire et que chacun de ses livres se composait des mêmes
fables
, et fournissent un argument de plus en faveur de
in du xvie siècle, Rigault, en préparant ses premières notes sur les
fables
de Phèdre, remarqua, dans la librairie du vieux m
dans la librairie du vieux monastère, un manuscrit qui contenait les
fables
d’un auteur alors inconnu ; il en transcrivit non
bien dans un troisième aujourd’hui disparu, qu’il avait pris ces six
fables
? Et si ce n’était pas dans un troisième, auquel
e poser d’elles-mêmes à ma pensée. Pour que l’on pût apprécier si ces
fables
avaient été puisées dans le manuscrit 14381, ou d
mi les manuscrits français je n’en ai trouvé qu’un seul contenant les
fables
de Walther. Après avoir porté successivement le n
1594. À raison de son importance, M. Robert, dans sa publication des
fables
inédites du moyen âge, en a fait l’objet d’une ét
encore une attention toute particulière ; les miniatures dont chaque
fable
s’y trouve ornée et le talent du copiste à la plu
re mal joincte. Les 89 premiers feuillets numérotés contiennent les
fables
de Walther, suivies chacune d’une traduction en v
sopet et d’Avionnet montrent que le manuscrit comprend deux séries de
fables
; le volume se divise en effet en deux parties :
volume se divise en effet en deux parties : la première contenant les
fables
de Walther ; la deuxième, dix-huit de celles d’Av
si proufite ; Et pour ce que plus delitables Soit, y a maintes belle
fables
. A ce qu’oiseuse ne peresse Mon sen n’endorme ne
e subside : La mere et [le] fis nous aïde, E main biau dit qui semble
fable
Ha main biau mot et anotable. J’ay oy dire mainte
bonne noiz. Puis se succèdent, suivies chacune de sa traduction, les
fables
latines de Walther, qui, ainsi que le prologue, s
quatre en général, à l’affabulation primitive. En tête de chacune des
fables
latines est une miniature, qui, quoique péchant p
, supérieures aux dessins des manuscrits de la même époque. Il y a 64
fables
; mais les fables 21 De ranis volentibus regem, e
dessins des manuscrits de la même époque. Il y a 64 fables ; mais les
fables
21 De ranis volentibus regem, et 59 De Atheniensi
primées, il faut n’en compter que 63. L’édition Dressler contenant 62
fables
, on en devrait conclure que le manuscrit 1594 en
rangère. Mais il n’en est pas ainsi : ce manuscrit ne possède pas les
fables
qui, dans cette édition, portent les nos 48, 49,
ans cette édition, portent les nos 48, 49, 50 et 60. En revanche, les
fables
47, 61, 62, 63 et 64 du manuscrit ne se rencontre
ns le second volume de cet ouvrage, fera suite aux soixante premières
fables
. Après cette première observation sur le texte la
res fables. Après cette première observation sur le texte latin des 5
fables
étrangères à Walther, je vais faire connaître la
ascun iour a un saint. La première partie du manuscrit consacrée aux
fables
de Walther se termine par l’épilogue suivant : c
uivant : c’est la substance de cest livre. Or vous ai conté mainte
fable
Ou maint bon mot et profitable Puet chascun oïr e
substance, Vous enseigneront sans doubtance Les derreniers vers de la
fable
: Car il sont trestout veritable. Et du fransçois
opet N’est pas euure de mignopet : Car en y treuue verité Combien que
fable
recité Fait ce n’est pas a meruilier : Car qui en
a au feuillet 113 b. Elle commence par ce prologue : Or vous ai des
fables
aprises Qui en Ysopet furent prises. Auionnet, un
Qui en Ysopet furent prises. Auionnet, un autre liure D’autres bonnes
fables
nous liure Profitables a escouter : Pour ce d’auc
la Dame qui le porta. En la nommer grand déport a. La collection des
fables
d’Avianus, qui suit ce prologue, comprend, comme
français. Mais elle est loin d’être complète. Elle ne contient que 19
fables
. Comme dans la première partie du manuscrit, chaq
ent que 19 fables. Comme dans la première partie du manuscrit, chaque
fable
latine est précédée d’une miniature appropriée au
ion française en vers de huit syllabes. Voici les titres des dix-neuf
fables
françaises : 1. De la Norrice qui deceut le Loup
enuoié de l’espouse pour auoir une robe d’un chanoine de troies. La
fable
xix n’est pas, comme chacune des dix-huit autres,
n’est pas, comme chacune des dix-huit autres, la traduction d’une des
fables
latines d’Avianus ; mais, comme elle y fait suite
comme elle y fait suite, c’est dans l’édition que je donnerai de ces
fables
que j’en publierai le texte. Le manuscrit 1594 se
, Jeanne de Bourgogne, épouse de Philippe VI, qu’il avoit traduit les
fables
latines, que les dames et les jeunes gens n’auroi
en conserver les miniatures et les reproduire dans sa publication des
fables
inédites des xiie , xiiie et xive siècles. Voic
est presque totalement rempli par la traduction en vers français des
fables
de Walther. Elles sont précédées d’une jolie mini
ouillées devant lui. Cette miniature est la seule. Le prologue et les
fables
qui la suivent ne présentent d’autre ornement que
ssin à la plume approprié au texte. Aucun titre général ne domine les
fables
; aucune ne porte un titre particulier. Quoiqu’el
les unes et les autres il existe de grandes différences. D’abord les
fables
du manuscrit 1595 offrent un très grand nombre de
iantes. Ainsi, pour ne citer qu’un exemple tiré du premier vers de la
fable
i, dans le manuscrit 1594 il est ainsi conçu : U
lit : Un coq sur un fumier estoit. Le classement et le nombre des
fables
ne sont pas non plus identiques. L’ordre dans leq
allongé, et que l’allongement était, comme le reste, traduit dans la
fable
française. Il n’en est pas de même dans le second
n’est pas le copiste du manuscrit 1594 qui a augmenté les morales des
fables
latines, et qui a ensuite traduit les additions e
e lui attribuer le développement considérable donné à l’épilogue. Les
fables
du manuscrit 1595, comme celles du manuscrit 1594
i dicit Ysopus. Le manuscrit 1595 ne renferme pas la traduction des
fables
d’Avianus, ni les prologue et épilogue dont elles
is que les manuscrits 1594 et 1595. Cette traduction se compose de 39
fables
précédées d’un prologue et suivies d’un épilogue.
ne du feuillet 109, et l’épilogue, à la deuxième du feuillet 126. Les
fables
, qui occupent tout l’intervalle, ne portent aucun
ns le manuscrit 1594, elles sont suivies de la traduction de dix-huit
fables
d’Avianus. Toutefois le copiste, confondant en un
iers vers : Jupiter en terre enuoya Son fils et si lui octroya… Les
fables
d’Avianus sont précédées d’un prologue, qui ne se
eur de Jeanne de Bourgogne n’y ont pas été ajoutés. La collection des
fables
d’Avianus se termine au feuillet 131 b par ces mo
s d’Avianus se termine au feuillet 131 b par ces mots : Explicit les
fables
Dysopet e Dauionnet. D. Manuscrit 24310.
e possède un dernier exemplaire de la traduction en vers français des
fables
de Walther. C’est un in-folio dont l’écriture sur
ment destiné à être un livre de luxe. Le copiste, au-dessus de chaque
fable
, avait ménagé un grand espace blanc, qui devait ê
miniature, mais qui n’a pas été rempli. La lettre initiale de chaque
fable
et celle de chaque épimythion en sont restées le
l’encre rouge et ornées des mêmes traits à l’encre bleue. Toutes les
fables
portent des titres à l’encre rouge. Elles sont au
e rouge. Elles sont au nombre de 126 et se réfèrent à trois séries de
fables
latines bien différentes. Les 59 premières sont l
’Avianus, et les 49 dernières appartiennent à Marie de France. Les 59
fables
qui sont la traduction de l’œuvre de Walther, son
un épilogue, qui n’a également que 18 vers. Comme enfin le nombre des
fables
est le même que dans le ms. 19123, et qu’elles so
des deux manuscrits, à titre d’exemple, les cinq premiers vers de la
fable
Du Loup et de l’Aignel. manuscrit 19123. Un lo
. Le leu qui ne pense fors a mal, Rudement a dit a l’aigneau… Les 18
fables
, à qui celles d’Avianus servent de base, sont pré
’un épilogue, qui, comme dans le manuscrit 19123, n’en a que six. Ces
fables
, comme les 59 qui les précèdent, présentent des v
précèdent, présentent des variantes qui ont le même caractère. Les 49
fables
, qui forment la troisième série, ne sont, comme o
afin d’éviter les doubles emplois, il a eu soin de ne copier que les
fables
dont le sujet n’avait pas été traité dans celles
ies. Le manuscrit 24310 est uniquement rempli par les trois séries de
fables
que je viens d’analyser. Elles se terminent au fo
es d’Avianus et de Marie de France, dresser le tableau comparatif des
fables
qu’ils contiennent. Ms. 1594. Ms. 1595. M
Épilogue. Épilogue. Épilogue. Épilogue. F. Manuscrit 983. Les
fables
en vers, dont j’ai analysé les manuscrits, n’ont
qui les précèdent et 3 autres blancs qui les suivent. Il renferme 43
fables
écrites en prose française, dont la moralité est
traducteur français de Walther, ni avec celle de Marie de France. Ces
fables
, ainsi composées, commencent au fol. 75 a par ce
ncent au fol. 75 a par ce titre général : Cy cōmence lexposicion des
fables
ysopet. En voici les titres particuliers : 1.
t de la lyme. 43. De la bataille des loups contre les brebis. Ces 43
fables
se terminent au feuillet 101 b par le mot Explic
it conservateur de la bibliothèque de Douai, M. Duthillœul sépara les
fables
des Varia carmina, laissa à ces derniers leur anc
Dictionarium de eadem materia ; 8º Poëma de vita Christi. Quant aux
fables
, M. Duthillœul les fit relier à part et leur cons
uscrit 713. Il ne s’en tint pas là. Ayant appris par Dressler que les
fables
devaient être l’œuvre d’Ugobard de Sulmona, il su
Douai : « Jusqu’à présent on ne connaît donc que deux manuscrits des
fables
d’Ugobard, et celui de la ville de Douai serait à
xister un troisième ; celui d’après lequel ont été imprimées les deux
fables
que nous avons de plus que dans le manuscrit de P
t les avoir trouvées dans un manuscrit de Wolfenbüttel. » Réduit aux
fables
de Walther, le manuscrit 714 se compose de vingt
t remonter l’écriture au xiie siècle ; elle n’est que du xiiie . Les
fables
commencent au recto du premier feuillet. Elles ne
ologue n’est surmonté non plus d’aucun titre. Il en est autrement des
fables
, dont chacune a le sien écrit à l’encre rouge. El
Bautzen, voulant publier une édition aussi complète que possible des
fables
de Phèdre, et ayant lu dans les Catalogi librorum
dans les Catalogi librorum manuscriptorum de Haenel qu’un recueil de
fables
de Phèdre manuscrit existait à la bibliothèque co
teur Haenel. Je dus lui dire que ce manuscrit ne renfermait point les
fables
de Phèdre, mais bien l’Anonymi veteres fabulæ, et
ur de Bautzen, fut mis par lui à profit dans une nouvelle édition des
fables
de Phèdre, la plus complète que l’on ait publiée
ète que l’on ait publiée jusqu’ici et dans laquelle il fit entrer les
fables
d’Ugobard de Sulmona, avec des variantes emprunté
iothèque de Douai. » J’ajoute que dans ce dernier il trouva les deux
fables
De Capone et Ancipitre (sic) et De Lupo et Pastor
Laon. La bibliothèque publique de Laon possède deux manuscrits des
fables
de Walther sous les cotes 461 et 462. A. Manusc
ent, soit en totalité, soit par extraits, 31 ouvrages différents. Les
fables
de Walther en sont le dix-septième. Je renvoie ce
um. Le troisième feuillet est occupé par la table des matières ; les
fables
élégiaques, sous ce titre : Ysopus integer , y s
cées par ces mots : Incipit Esopus. Elles comprennent les soixante
fables
ordinaires, qui même, à cause du dédoublement de
s soixante fables ordinaires, qui même, à cause du dédoublement de la
fable
des Grenouilles qui demandent un roi, en forment
ne renferme que 59 fables437. Cette erreur tient à ce que la dernière
fable
, ne portant pas de titre, a échappé à son examen
nt pas de titre, a échappé à son examen trop rapide. Les 13 dernières
fables
ne sont pas rangées dans l’ordre ordinaire. Elles
r parchemin est du xive siècle. On n’y trouve que des fragments des
fables
de Walther, réunis sur deux feuillets. Ces fragme
Ut nucleum celat arida testa bonum. 2º L’épimythion suivant de la
fable
i : Tu gallo stolidum, tu, iaspide dona sophiæ
Pulchra notes. Stolido nil sapit ista seges. 3º L’épimythion de la
fable
ii ainsi conçu : Et nocet innocuo nocuus causamq
be lupi. 4º Dix-neuf vers empruntés presque tous aux épimythions des
fables
suivantes, commençant par ce troisième de la fabl
x épimythions des fables suivantes, commençant par ce troisième de la
fable
iii : Omne genus pestis superat mens dissona ver
estis superat mens dissona verbis, et finissant par ce dernier de la
fable
xi : Non stolidus doctum debet adire iocis. 5º
ebet adire iocis. 5º Enfin ces deux distiques qui appartiennent à la
fable
xii : In mensa tenui satis est inuisa voluntas,
usus opes. On le voit, le copiste ne s’est attaché qu’à extraire des
fables
de Walther les maximes qu’il y a rencontrées. Il
La bibliothèque de Besançon possède un manuscrit qui renferme les
fables
de Walther. Il n’était pas encore catalogué, lors
comme la plupart des manuscrits, il comprend plusieurs ouvrages. Les
fables
de Walther commencent au feuillet 105 b et se ter
n hexamétrique : Finito libro Christus sit jure magistro (sic). Les
fables
de Walther sont dans le manuscrit suivies de cell
par leurs défauts de proportion. Le texte latin de cinquante-sept des
fables
attribuées au célèbre conteur d’apologues, est ac
e, d’une naïveté fort prononcée, dont on jugera par ce fragment de la
fable
Dou chien et de lasne : Li chien qu’est amoureus
te version peu connue, commence par un prologue et se termine par une
fable
intitulée (en roman) Dou chevalier et dou borjois
e sont écrites que sur une seule colonne. Le manuscrit a renfermé les
fables
de Walther, suivies chacune de sa traduction en v
ts qui manquent ont disparu : 1º les trois derniers vers latins de la
fable
de l’Épervier malade, 2º la traduction de cette f
rs latins de la fable de l’Épervier malade, 2º la traduction de cette
fable
, 3º le texte latin de la fable de l’Hirondelle et
vier malade, 2º la traduction de cette fable, 3º le texte latin de la
fable
de l’Hirondelle et des Oiseaux, 4º le commencemen
rondelle et des Oiseaux, 4º le commencement de la traduction de cette
fable
, dont il ne reste que les 28 derniers vers, 5º la
le, dont il ne reste que les 28 derniers vers, 5º la traduction de la
fable
De la dame et dou cheualier depuis le neuvième ve
alier depuis le neuvième vers jusqu’à la fin, 6º le texte latin de la
fable
De Thaïde et iuuene, 7º le commencement de la tra
ble De Thaïde et iuuene, 7º le commencement de la traduction de cette
fable
, dont il ne reste que les 24 derniers vers. Il ne
cinquante-huit miniatures coloriées, qui représentent les sujets des
fables
, et dont la conception et l’exécution respirent l
conception et l’exécution respirent la naïveté et l’inexpérience. La
fable
des Grenouilles qui demandent un roi ayant été di
ur lesquels elles se trouvaient. Chaque miniature est placée entre la
fable
latine et la traduction auxquelles elle se rappor
he, Lo bon noiellon danz soi quoiche. Après ce prologue viennent les
fables
, dont les titres latins et romans sont écrits à l
. — De gallo et iaspide. Les douze vers latins, dont cette première
fable
se compose, se terminent au commencement du fol.
Entre fous, cest chose perdue. Ensic quier un prouerbe fin Es autres
fables
en la fin, Et pense bien dou retenir ; Quar grant
t tan puet uenir. Fol. 2 b. — De Lupo et Agno. Les 16 vers de cette
fable
latine se terminent au commencement du feuillet 3
a. — De Mure et Rana. Viennent après ce titre les seize vers de la
fable
latine, puis la miniature, enfin la traduction, q
Fol. 6 a, 6 b et 7 a. — De Cane et Ove. Suivent les dix vers de la
fable
latine, la miniature et la traduction intitulée :
De Cane portante carnem in ore. Ce titre est suivi de six vers de la
fable
latine, de la miniature et de la traduction intit
-quatre vers. La même disposition se répète ainsi jusqu’à la dernière
fable
de Walther De Cive et Equite , qui commence au f
compose sont, comme toujours, suivis d’une miniature appropriée à la
fable
et d’une traduction portant pour titre ces mots :
éviter de trop longs développements, m’abstenir d’analyser toutes les
fables
, j’en vais du moins indiquer maintenant les titre
, j’en vais du moins indiquer maintenant les titres. J’omets ceux des
fables
latines et je me borne à transcrire ici ceux de l
de lasne. 19. Dou lion et de la rate. 20 et 21. (Les titres des deux
fables
20 et 21 ont disparu avec le double feuillet qui
yse plus complète. 7º Manuscrit de Carpentras. Le manuscrit des
fables
de Walther qui, dans la Bibliothèque municipale d
, suivant la mention erronée du catalogue, seulement les 45 premières
fables
de Walther, mais les 60 authentiques auxquelles,
que le scribe avait l’intention d’achever sa copie. Il n’a pourvu les
fables
ni d’un titre général, ni de titres particuliers.
itre général, ni de titres particuliers. La lettre initiale de chaque
fable
, écrite à l’encre rouge, n’existe même que dans l
latine. C’est ainsi qu’au lieu du mot Cervus, par lequel commence la
fable
xxxi, il a écrit Servus. Le manuscrit offre en ou
être imputées au copiste. C’est ainsi que, dans le premier vers de la
fable
xxxix, au lieu de prædo murum, on lit prædoque mu
um, on lit prædoque murum, ce qui rend le vers faux. D’autre part, la
fable
xlviii, relative à la matrone d’Ephèse, ne se com
: « Æsopus in glosa mistici sensus. Manuscrit de 1411 sur papier. Les
fables
sont en vers latins, le titre à la marge. Il y a
blancs ; il en est de même de ceux qui portent les nos 127 à 131. Les
fables
de Walther, accompagnées d’un commentaire, occupe
intellectui delectationem. » À la suite du prologue se succèdent les
fables
, dont les titres sont écrits en marge à l’encre n
t, tient à ce que le prologue de l’œuvre et le préambule spécial à la
fable
des Grenouilles qui demandent un roi, sans être d
pécial à la fable des Grenouilles qui demandent un roi, sans être des
fables
, sont comptés comme tels. Les fables et leur comm
demandent un roi, sans être des fables, sont comptés comme tels. Les
fables
et leur commentaire se terminent, au milieu du re
e royale de Berlin ne possède, à ma connaissance, qu’un manuscrit des
fables
de Walther. C’est le manuscrit latin in-8º du xiv
scrit latin in-8º du xive siècle, qui porte le nº 87. Il renferme 59
fables
élégiaques, mêlées à celles d’un Romulus dérivé d
téressants. En les examinant, j’en ai trouvé quatre se rapportant aux
fables
de Walther. A. Manuscrit 1109. Le manuscrit
um Theobaldi episcopi. Esopus cum commento. De Spiritu Guidonis. Les
fables
de Walther indiquées par les mots Esopus cum com
her n’est pas complète. Le copiste n’a transcrit que les 55 premières
fables
; la dernière qui figure dans le manuscrit est ce
les 5 dernières. Le Phisiologus, qui, dans le manuscrit, précède les
fables
, paraît avoir été écrit par le même copiste, qui
souscription fixe en même temps l’année dans laquelle il a copié les
fables
. B. Manuscrit 1106. Num. loc. : 45. Ce manu
us metrice. Summa magistri Guidonis de compilatione dictaminum. Les
fables
de Walther, désignées par les mots Esopus metrice
ce, sont au nombre de 60. Elles sont suivies d’une soixante et unième
fable
, dans laquelle il s’agit du lion malade et du ren
fet, on y trouve certains vers évidemment inspirés par ces mots de la
fable
xii du livre IV du Romulus ordinaire : Interroga
Bellua multorum es capitum : nam quid sequar, aut quem ? Quant à la
fable
elle-même, je ne la transcris pas ici : elle trou
a place toute naturelle dans l’appendice que j’ajouterai aux soixante
fables
de Walther. Le tout est terminé par cet hexamètre
rtance. Si je le signale, c’est parce qu’il renferme non le texte des
fables
de Walther, mais un commentaire qui a été fait su
un commentaire, qu’on peut considérer comme un fragment manuscrit des
fables
de Walther. En effet, chaque commentaire partiel
, chaque commentaire partiel est précédé des deux premiers vers de la
fable
à laquelle il s’applique. Le préambule a été omis
ule a été omis ; le texte commence par ce premier vers de la première
fable
: Dum rigido fodit ore fimum, dum queritat escam
fimum, dum queritat escam. Puis vient le commentaire de la première
fable
. À la suite on trouve celui de la deuxième fable
taire de la première fable. À la suite on trouve celui de la deuxième
fable
précédé des deux premiers vers dénaturés de cette
j’aurai à donner ailleurs une plus longue analyse, consiste dans les
fables
d’Avianus, qui commencent au feuillet 88 a et fin
il y a interversion entre la vingt-deuxième et la vingt-troisième. La
fable
xlviii se compose de 36 vers. Indépendamment des
été que la Bibliothèque de Wolfenbüttel possédait deux manuscrits des
fables
de l’anonyme de Névelet, et que l’un des deux rem
transtulit. De cette table il ressort que le manuscrit renferme les
fables
d’Avianus, que j’analyserai ailleurs ; mais il po
a vingt-sixième vient après les deux que d’ordinaire elle précède. La
fable
xlviii ne se compose que des trente vers authenti
e. La fable xlviii ne se compose que des trente vers authentiques. La
fable
lx n’a pas le distique final qui habituellement l
e main du xve siècle. Il porte le millésime de 1471. Il contient les
fables
d’Avianus, qui occupent les feuillets 95 a à 110
stacionem viciorum et virtutum instructionem finaliter ordinate. La
fable
xlviii se compose de trente-cinq vers. Elle possè
premit uiuos que metu penaque sepultos. Le dernier pentamètre de la
fable
manque dans le manuscrit, dans lequel, il sera, e
manque dans le manuscrit, dans lequel, il sera, en ce qui touche les
fables
de Walther, aisé de reconnaître une simple copie
siècle. Il est l’œuvre du copiste And. Soteflesch qui l’a signé. Les
fables
de Walther, limitées aux soixante ordinaires, com
les porte son titre particulier en marge, en face du premier vers. La
fable
xlviii se compose de trente-deux vers, dont les d
d Rvfinvm ne ducat vxorem. F. 30 b à 37. Les Æsopei apologi sont les
fables
de Walther qui remplissent les vingt et un premie
al : Incipit liber apologorum Esopi. Elles comprennent les soixante
fables
authentiques et les deux complémentaires. Les qua
dessus de chacune des autres pour les recevoir n’a pas été rempli. La
fable
xlviii contient les deux distiques, souvent intro
vingt-sixième vers dans le texte primitif. Enfin la soixante-deuxième
fable
est suivie de cette souscription : Explicit libe
illets, dont le premier est en parchemin et les autres en papier. Les
fables
de Walther, au nombre de soixante seulement, y re
es chacune d’un commentaire d’une écriture plus fine que le texte. La
fable
xlviii, comme dans plusieurs manuscrits précédemm
uens, Dentes huic misero fregit in ore viro. Plus bas, la même
fable
, tout en conservant le distique originairement co
ultos Femina ; nil fidei mens mulieris habet. Ainsi accrue, la
fable
se compose de trente-six vers. 5º Manuscrit d
oyages en Italie, eut la bonne fortune de rencontrer un manuscrit des
fables
élégiaques et de pouvoir s’en rendre acquéreur. C
ou du commencement du xive . Le titre et la première partie de chaque
fable
étaient écrits à l’encre rouge ; en marge, de pla
de place en place, étaient peints des animaux qui se rapportaient aux
fables
elles-mêmes. Le deuxième feuillet avait été détac
lles-mêmes. Le deuxième feuillet avait été détaché, et à partir de la
fable
vingt-huitième, le copiste, dans la crainte de ma
double colonne de vers. Ce feuillet ne contenait qu’une partie de la
fable
lviii, et cependant rien n’indiquait que la fin d
de la fable lviii, et cependant rien n’indiquait que la fin de cette
fable
eût, avec les deux dernières, existé auparavant s
ec les deux dernières, existé auparavant sur un feuillet disparu. Les
fables
étaient précédées d’un ouvrage de grammaire compo
ud. Bibliothèque royale de Munich. A. Manuscrit 237. Les
fables
de Walther sont contenues dans ce manuscrit du fo
sum multiplicant, (et) reproborum corrigantur vitia. » Le nombre des
fables
est de soixante ; elles sont accompagnées de cour
no sexagesimo secundo) in novo foro. B. Manuscrit 416. Les 60
fables
primitives figurent également dans le manuscrit 4
lume in-4º de 245 feuillets en papier et comprend onze ouvrages. Les
fables
, qui en sont le cinquième, occupent les feuillets
est du xve siècle. Les soixante-quatre premiers sont occupés par 62
fables
accompagnées de gloses marginales et interlinéair
nt (sic) per exempla ; deinde eumdem librum metrice composuit. » Les
fables
se terminent, au verso du feuillet 64, par ce dis
uillet 64, par ce distique qui se trouve ordinairement à la fin de la
fable
60 : Fine fruor ; versu gemino quod cogitat omni
t omnis Fabula declarat, datque quod intus habet. À la fin des
fables
de Walther viennent celles d’Avianus qui commence
e in-folio de 116 feuillets. Il renferme dix-huit ouvrages, dont les
fables
de Walther sont le quatorzième. Elles occupent le
é Burkhardus Zingg. E. Manuscrit 4409. Une partie seulement des
fables
de Walther se rencontre dans un manuscrit du xve
e compose de 229 feuillets écrits et de quatre blancs à la suite. Les
fables
élégiaques, qui sont le huitième des vingt et un
nt. Unde Horatius : Aut prodesse volunt aut delectare poete. » Les
fables
élégiaques qui suivent, sont très incomplètes ; m
anuscrit n’en est pas moins précieux ; en effet, non seulement chaque
fable
est ornée d’une aquarelle à fond vert d’eau et ac
sant son travail inachevé, s’est arrêté à la fin de la vingt-deuxième
fable
élégiaque De Columbis, Miluo et Accipitre, et n’a
me, De Leone et Mure ; mais il a poussé un peu plus loin la copie des
fables
de Boner, en laissant au-dessus de chacune l’espa
s de Boner, en laissant au-dessus de chacune l’espace nécessaire à la
fable
latine. Malheureusement il n’a pas non plus termi
giné par les auteurs du catalogue, il renferme les épimythions des 60
fables
de Walther. Il comprend quinze ouvrages dont ces
Il se compose de 263 feuillets, dont les 47 premiers contiennent les
fables
de Walther. C’est ce qui résulte de la désignatio
ose de 217 feuillets, et renferme, accompagnées d’un commentaire, les
fables
de Walther, qui, suivant le catalogue, sont intit
e de 333 feuillets, dont les vingt-cinq premiers sont occupés par les
fables
de Walther, signalées en ces termes : Æsopi fabu
uillets, dans lequel les feuillets 183 a à 202 b sont occupés par les
fables
de Walther annoncées par les mots Fabulae Æsopia
variés qu’il contient et qui sont au nombre de douze se trouvent les
fables
de Walther qui commencent au feuillet 393. Elles
nt le premier est le Novus Avianus de Vienne, le deuxième, les vraies
fables
d’Avianus, et le cinquième, celles de Walther qui
ouvrages, parmi lesquels figurent, accompagnées d’un commentaire, les
fables
de Walther commençant au feuillet 292 a. Elles so
és dans le catalogue de la Bibliothèque. Le premier consiste dans les
fables
de Walther qui occupent les premiers feuillets, e
-18, composé de 321 feuillets dont l’écriture est du xve siècle. Les
fables
de Walther, qui occupent les feuillets 171 b à 18
sont bien dérivées du Romulus ordinaire. Elles ne comprennent que 60
fables
, et sont précédées de ces deux distiques écrits a
empêche pas les marges d’en offrir d’autres destinées à illustrer les
fables
. Il ne comprend que les 60 fables authentiques et
d’autres destinées à illustrer les fables. Il ne comprend que les 60
fables
authentiques et se termine par le mot Finis .
enecæ, Virgilii, Ovidii, Galterii ; Esopi fabulæ carmine. Les 60
fables
élégiaques annoncées par ce dernier titre s’étend
s plats le mot Esopus a été gravé en grands caractères gothiques. Les
fables
élégiaques, seul ouvrage contenu dans le manuscri
nu dans le manuscrit, sont au nombre de 63 ; elles comprennent les 60
fables
primitives, auxquelles s’ajoutent les trois suiva
ait été à cet effet laissé en blanc par le copiste. Mais à la fin des
fables
qui se terminent au bas du recto du feuillet 18,
Theodolus, Esopus, Liber parvi doctrinalis, Liber synonymorum. Les 62
fables
élégiaques auxquelles s’applique le mot Esopus s’
ici liber, Esopi fabulæ quædam. Ce dernier titre, qui se rapporte aux
fables
de Walther, indique qu’elles sont incomplètes. En
n effet, le manuscrit ne renferme que le prologue et les 30 premières
fables
. Elles occupent les feuillets 57 à 65 qui sont ac
r, peut être considéré comme un livre de luxe. Il ne renferme que les
fables
de Walther accompagnées de l’œuvre de son traduct
ement suivi de deux sonnets qui s’y rapportent. Il en est de même des
fables
: après chacune d’elles viennent deux sonnets. Co
ons imprimées de la traduction d’Accio Zuccho, il y a soixante-quatre
fables
, terminées par une Canzona. Le verso du feuillet
rchemin, qui ne contient que le prologue et les trente-deux premières
fables
de Walther. La trente-deuxième fable, intitulée D
ue et les trente-deux premières fables de Walther. La trente-deuxième
fable
, intitulée De Cervo, Lupo et Ove, s’arrête à ce v
placé le second. Comme pour rendre ce désordre plus inextricable, les
fables
ne portent pas de titres ; elles sont seulement a
11896. Au point de vue artistique, de tous ceux qui renferment les
fables
de Walther, le manuscrit 11896 est certainement l
it : dvx Iste liber est mei Jarandi de nobilibus Chairi Les
fables
commencent au recto du deuxième feuillet et porte
aloir la miniature qui sur la même page sert d’ornement à la première
fable
, c’est-à-dire à la fable du Coq et de la Perle. D
r la même page sert d’ornement à la première fable, c’est-à-dire à la
fable
du Coq et de la Perle. Dans cette miniature dont
re chef-d’œuvre de miniature qui ne le cède en rien au précédent. Les
fables
sont au nombre de 61, composées de 60 ordinaires,
les mots Finis Esopi vitae . Alors, au feuillet 68 apparaissent les
fables
d’Ésope traduites par Rimicius. Comme sa vie, ell
ment 27 feuillets. Aussi ne renferme-t-il pas d’autre ouvrage que les
fables
de Walther. On n’y trouve que les 60 premières, a
r d’y découvrir quelque renseignement relatif au véritable auteur des
fables
, j’ai jeté les yeux sur l’introduction, qui, mise
en parchemin sont remplis par une belle écriture du xve siècle. Les
fables
élégiaques qu’il renferme occupent les feuillets
07. Il ne se compose que de 18 feuillets, uniquement consacrés aux 62
fables
ordinaires par un véritable calligraphe du xve s
ormé de 84 feuillets, les uns en parchemin, les autres en papier. Les
fables
, que ne précède aucun titre général et que n’acco
ucune glose, n’en occupent que les 25 premiers. Indépendamment des 62
fables
ordinaires, elles en comprennent une soixante-tro
intitulée : De Uxore et Viro et Puero. Au-dessous de cette dernière
fable
on lit cette double souscription : Deo gratias ;
eux neufs laissés blancs. La première partie du manuscrit comprend 63
fables
sous 64 numéros à cause de la division en deux pa
3 fables sous 64 numéros à cause de la division en deux parties de la
fable
des Grenouilles qui demandent un roi. Originairem
lacés par ce titre dû à une main du siècle dernier : « Sensuivent les
Fables
Dysopet et Davionet moralisées en latin et en rom
e petit détail à une discussion qui serait oiseuse, et je reviens aux
fables
de Walther. Elles sont toutes précédées de miniat
ivement suivies de leur traduction en vers français. L’épimythion des
fables
de Walther, qui ne se compose presque toujours qu
tres au moins. Voici ceux qui ont été ajoutés au texte primitif de la
fable
De Gallo et Jaspide : Stultorum numerus infinitu
atus. Comme dans le manuscrit de la Bibliothèque nationale, les cinq
fables
qui portent les numéros xlvii, lxi, lxii, lxiii e
uer les vers que M. Robert n’avait pas pu entièrement déchiffrer. Les
fables
de Walther sont terminées par cette souscription
français, commence par les quatre suivants : Or vous ai conté mainte
fable
, Ou maint bon mot et profitable • Puet chacun oïr
et chacun oïr et entendre, Qui a la fin se voudra prendre. Après les
fables
de Walther arrivent celles d’Avianus. Elles sont
rs qui est intitulé Addition, et qui commence ainsi : Or vous ai des
fables
aprinses Qui en Ysopet furent prinses. Auionnet u
Qui en Ysopet furent prinses. Auionnet un autre liure Dautres bonnes
fables
vous liure. L’écriture de cet épilogue est en au
t n’avait pas pu lire complètement. Ce prologue est suivi de dix-neuf
fables
latines, accompagnées de leur traduction en vers
e nationale. Ainsi que l’annoncent les premiers vers du prologue, ces
fables
, sauf la dernière, sont toutes tirées d’Avianus.
. Manuscrit XXXVII. Le manuscrit XXXVII, qui renferme les soixante
fables
de Walther, forme un volume in-folio, admirableme
e le relieur a placés, l’un au commencement, l’autre à la fin. Les 60
fables
de Walther, contenues dans ce manuscrit, ne porte
t une base à la thèse de ceux qui veulent faire de Salon l’auteur des
fables
élégiaques. J’en ai donné plus haut des extraits
des extraits qu’on trouvera aux pages 480 et 482 de ce volume. Les 60
fables
se terminent par cette souscription à l’encre rou
ive siècle. L’un des cahiers renferme, fort lisiblement écrites, les
fables
de Walther qui commencent au feuillet 116 b du vo
licit liber Exopi deo gracias. Amen. Le cahier dans lequel sont les
fables
de Walther, est complété par le poème d’Eva colum
æcepta rethorica, 3º Boëtius de consolatione philosophiæ. Ce sont les
fables
de Walther qui sont désignées par les mots Fabulæ
née d’une belle miniature que le temps a malheureusement effacée. Les
fables
, au nombre de 62, se terminent par ces mots : Ex
le second sur papier. L’ouvrage appelé Exopi fabulæ consiste dans 62
fables
, comprenant les soixante fables de Walther et les
appelé Exopi fabulæ consiste dans 62 fables, comprenant les soixante
fables
de Walther et les deux fables qui y sont ordinair
dans 62 fables, comprenant les soixante fables de Walther et les deux
fables
qui y sont ordinairement ajoutées et qui sont int
hemin et partie en papier. Il ne renferme pas d’autre ouvrage que les
fables
de Walther qui remplissent les feuillets 1 à 19.
e que les fables de Walther qui remplissent les feuillets 1 à 19. Ces
fables
, dont l’écriture est du xve siècle, sont au nomb
iture est du xve siècle, sont au nombre de 61, et comprennent les 60
fables
ordinaires et la fable De Capone et Accipitre, qu
, sont au nombre de 61, et comprennent les 60 fables ordinaires et la
fable
De Capone et Accipitre, qui, étant incomplète et
er qu’un feuillet manque au manuscrit. En guise de titre général, les
fables
sont précédées de cette invocation pentamétrique,
in et dont l’écriture paraît être du xive siècle. Il renferme les 60
fables
de Walther, qui commencent au feuillet 98 a et fi
7 b, est ainsi conçu : Incipit liber qui vocatur Esopus. La fin des
fables
est annoncée par ce vers faux qui était usuel au
de 349 feuillets en papier et dont l’écriture est du xve siècle. Les
fables
de Walther qu’il contient occupent les feuillets
s feuillets 192 b à 203 b, et sont au nombre de 62, comprenant les 60
fables
primitives et les deux qui en sont le complément
bucolique de Pétrarque, comprenant douze églogues. Puis viennent les
fables
de Walther, qui commencent au feuillet 32 et se t
iothèque Phillips. Cette bibliothèque renferme cinq manuscrits des
fables
de Walther sous les numéros 215, 1694, 2869, 3121
l comprend trois ouvrages, savoir : les distiques de Denys Caton, les
fables
d’Avianus, celles de Walther. Les distiques de D
it laus et gloria Christo. Au haut du feuillet xii a commencent les
fables
d’Avianus, qui se terminent vers le haut du feuil
rès viennent, également sans titres général ni spéciaux, les soixante
fables
authentiques de Walther, qui, commençant au feuil
Il contient de nombreux ouvrages en prose et en vers et notamment les
fables
de Walther, qui, au bas de la 2e colonne de la pa
page 200, sont annoncées en ces termes : Incipit liber hisopi. Les
fables
sont dépourvues de titres particuliers et ne sont
e, le copiste n’a pas poursuivi son travail. Le manuscrit renferme la
fable
De Lupo et Opilione qui commence au haut de la pr
er feuillet et le dernier sont blancs. Le volume ne contient que les
fables
de Walther qui occupent les feuillets 2 a à 23 b.
es du prologue qui lui-même ne porte pas de titre particulier. Chaque
fable
en revanche est ornée d’un titre spécial et d’une
itiale à l’encre rouge. Le texte n’est accompagné d’aucune glose. Les
fables
se composent des soixante authentiques, et des de
e authentiques, et des deux complémentaires suivies elles-mêmes de la
fable
en vers hexamètres De Pueris ludentibus qui, ains
j’en ai faite. Je me contente de rappeler qu’il renferme les soixante
fables
authentiques suivies des deux complémentaires.
table manuscrite placée en tête, il renferme onze ouvrages, dont les
fables
de Walther, comprenant les soixante-deux ordinair
le de Vienne. Je n’ai trouvé en Autriche que quatre manuscrits des
fables
de Walther ; encore deux seulement sont-ils compl
rit 303. Quant à présent, je me contente de dire qu’elle comprend les
fables
de Walther qui s’étendent du feuillet 12 b au feu
seulement le prologue qui est ainsi accompagné d’un commentaire ; les
fables
1 à 6 et 8 à 17 sont également pourvues d’une par
se de 201 feuillets, il ne présente que quelques courts fragments des
fables
de Walther contenus seulement dans le dernier feu
contenus seulement dans le dernier feuillet, savoir : 1º la fin de la
fable
De Cive et Milite, à partir du vers : Prædicitqu
à partir du vers : Prædicitque minas frontis utrumque jubar. 2º la
fable
De Patre et filio, tout entière. Au-dessous on li
siècle. Il comprend 226 feuillets écrits et 6 laissés blancs. Les 60
fables
de Walther qu’il renferme, commencent au feuillet
n manuscrit du xive siècle, qui contenait la collection complète des
fables
de Walther et dont il n’est resté qu’un double fe
e Populo atthico regem eligente, 5º De Ranis regem habere volentibus,
fable
dont il ne reste que le premier vers, 6º De Rusti
De Vulpe et Ciconia, 10º De Capite et Lupo, 11º De Graculo et Pauone,
fable
dont il ne reste que les sept premiers vers. Les
ne reste que les sept premiers vers. Les nombreuses variantes que ces
fables
présentent font regretter que la collection ne so
yale de Bruxelles. La bibliothèque royale de Bruxelles possède les
fables
de Walther dans deux manuscrits portant les cotes
» Le nom d’Esopus, qui figure dans cette nomenclature, est donné aux
fables
de Walther qui occupent les feuillets 89 a à 138
né aux fables de Walther qui occupent les feuillets 89 a à 138 a. Ces
fables
, au nombre de soixante, sont accompagnées d’un co
par les additions faites au prologue et aux épimythions, par les cinq
fables
substituées aux fables ordinaires, par l’addition
s au prologue et aux épimythions, par les cinq fables substituées aux
fables
ordinaires, par l’addition de dix-neuf autres tir
tirées d’Avianus, enfin par les dessins ombrés qui illustrent chaque
fable
, il est absolument identique aux manuscrits 1594
celle du copiste primitif a écrit ce qui suit : « C’est le liure des
fables
de Ysope mora||lise en latin et en franchois ou i
iothèque nationale. Cette bibliothèque possède deux manuscrits des
fables
de Walther. A. Manuscrit A. 163. Ce manuscri
ibus oris. Amm̄m. C’est au verso du feuillet 25 que commencent les
fables
de Walther, dont l’écriture est la même que celle
cii prologus , dont il a été question à la page 488 de ce volume. Les
fables
, accompagnées de quelques gloses, sont au nombre
t au nombre de soixante-deux comprenant les 60 ordinaires et les deux
fables
De Capone et Accipitre et De Pastore et Lupo. Que
gment de l’œuvre de Walther, comprenant le prologue, les 57 premières
fables
et la 58e jusqu’au vers suivant : Hic silet ; ar
main ancienne, démontre que les feuillets qui portaient la fin de la
fable
inachevée et les dernières, ont dû disparaître de
lume in-4º, dont les feuillets en papier contiennent seulement les 60
fables
de Walther et les deux complémentaires. Elles com
Finis une autre main a écrit le titre et les deux premiers vers de la
fable
hexamétrique : De pueris ludentibus. Enfin vie
ient un grand nombre d’œuvres distinctes, dues à divers copistes. Les
fables
de Walther, qui ne s’y trouvent que partiellement
deux autres qui précédaient ceux occupés par le fragment conservé des
fables
élégiaques et qui devaient eux-mêmes porter les n
s nos 187 et 188 et contenir une partie des quarante et une premières
fables
. Car l’ouvrage précédent est complet, et les deux
aient s’y rapporter. Le manuscrit avait renfermé à l’origine soixante
fables
. Les fables conservées sont d’abord les fables 42
pporter. Le manuscrit avait renfermé à l’origine soixante fables. Les
fables
conservées sont d’abord les fables 42 à 60. La qu
é à l’origine soixante fables. Les fables conservées sont d’abord les
fables
42 à 60. La quarante-deuxième commence au deuxièm
iat esca Leonis Equus. Celles qui la suivent sont complètes. Ces 19
fables
occupent 12 feuillets. La dernière se termine au
du recto du douzième feuillet. Le reste de la page est rempli par une
fable
en vers élégiaques composée seulement de quatorze
n seulement les cahiers qui contenaient les quarante et une premières
fables
de Walther, ont été presque entièrement détruits,
ie sauvée. Il s’ensuit que les 13e et 14e feuillets renferment quatre
fables
, qui se trouvent après les 19 autres et qui devra
uvent après les 19 autres et qui devraient les précéder ; ce sont les
fables
xviii De Leone et Mure, xix De Miluo aegrotante,
de répertoire général toutes les collections grecques et latines des
fables
ésopiques, il s’en ouvrit à Jean Gruter, qui l’en
préface qu’il a puisé dans cinq manuscrits différents cent trente-six
fables
d’Ésope encore inédites. Il ne faudrait pas en co
nclure que c’est de ces cinq manuscrits qu’il a également extrait les
fables
de Walther. La bibliothèque palatine n’en posséda
ionibus et codice ms. luci redditæ. Du reste, dans ses notes sur les
fables
en vers élégiaques, Névelet ne signale toujours q
ine, un des fonds de celle du Vatican. Le manuscrit qui contenait les
fables
de Walther fut-il, à la fin du siècle dernier, au
e contenu de chacun d’eux, il n’en signale aucun comme renfermant des
fables
ésopiques. Au surplus, si celui qui nous occupe a
ntraire restitués. Parmi ces derniers n’a pas figuré le manuscrit des
fables
de Walther, qui fut ainsi définitivement laissé a
pigrammata. 3º Fol. 47ª à 63b. — Ces feuillets sont occupés par les
fables
de Walther, dont l’écriture est de la fin du xiii
ècle a fait précéder du titre : Æsopi fabulæ carmine. Les soixante
fables
authentiques sont suivies des deux qui en sont le
x qui en sont le complément le plus fréquent. La dernière, qui est la
fable
De Pastore et Lupo, est suivie de cette phrase fi
plusieurs ouvrages écrits à des époques très diverses. L’écriture des
fables
de Walther est du xiiie siècle. Le cahier qui le
tes et au verso par une glose due à une seconde main et relative à la
fable
De Gallo et Jaspide. Les fables commencent au rec
ue à une seconde main et relative à la fable De Gallo et Jaspide. Les
fables
commencent au recto du second feuillet ; elles ne
ine reddita (fol. 34 a). Les mots Fabulæ Æsopi metricæ désignent les
fables
de Walther. La collection qui commence au milieu
ral écrit à l’encre rouge et ainsi conçu : Incipit liber Esopi. Les
fables
sont également pourvues de titres à l’encre rouge
. 70 a à 82 b). 5º Guarini regule grammatice (fol. 83 a à 89 a). Les
fables
qui forment le troisième ouvrage sont celles de W
soixante dont il est incontestablement l’auteur, mais encore les deux
fables
qui les suivent le plus souvent. Elles sont accom
p à toutes les autres, mais, en ce qui touche le véritable auteur des
fables
élégiaques, s’en distingue par une nouvelle conje
manuscrits, elle en reproduit une autre qui consiste à attribuer les
fables
élégiaques à un moine de Faenza. J’extrais de la
vit. » J’aurais pu, dans ma dissertation sur le véritable auteur des
fables
élégiaques, signaler l’hypothèse nouvelle contenu
produire, sans l’approuver, une supposition assez peu accréditée. Les
fables
occupent les feuillets 24 a à 57 a. Elles se term
58 et 59 sont blancs. Si prolixe que soit la glose qui accompagne les
fables
, elle n’est pas la seule : il en existe une secon
e, imprimé à Florence en 1792, signale à la page 413 un manuscrit des
fables
de Walther, qui, dans le fonds Strozzi, porte le
5º Fol. 73 a. Æsopi fabulæ latine redditæ, versibus elegis, etc. Les
fables
de Walther, qui forment le dernier des ouvrages c
ferme plusieurs ouvrages tant en prose qu’en vers, parmi lesquels les
fables
de Walther occupent les feuillets 69 a à 91 a. Au
es : Adsit principio virgo Maria meo ! Immédiatement au-dessous les
fables
sont annoncées par ce titre : Incipit liber exop
atciva (sic) et contemplativa. Le second ouvrage consiste dans les
fables
de Walther, qui, partant du milieu du feuillet 30
suivantes, avait été ménagé pour les recevoir, n’a pas été rempli. La
fable
xlviii, intitulée : De Viro defuncto et Uxore ,
chacun dans une ancienne reliure à plats en bois, ne possède que les
fables
de Walther dues à un copiste italien du xive siè
par ces mots usuels : Explicit liber Exopi. deo gracias, amen. La
fable
xlviii ne comprend que les trente vers authentiqu
. Fol. 81 a à 112 b. Philippus de Florentia. Regulæ grammatices. Les
fables
de Walther, auxquelles se rapportent les mots Æso
et se terminent par cette souscription : Explicit liber Esopi. La
fable
xlviii ne possède que les quinze distiques ordina
d ouvrage, qui commence au haut du feuillet 7 a, consiste dans les 60
fables
de Walther suivies des deux complémentaires, qui,
t Capone et : De Pastore dante Canes pro obs[ed]ibus Lupo. Ces 62
fables
ne sont précédées d’aucun titre général, mais son
etc. 4. Henricus Septimellensis. Tous ces ouvrages sont en vers. Les
fables
de Walther, qui forment le premier, s’étendent du
s autres manuscrits de la même bibliothèque précédemment analysés, la
fable
xlviii ne comprend que trente vers. La soixante-d
és, la fable xlviii ne comprend que trente vers. La soixante-deuxième
fable
se termine au haut du feuillet 25 a, où figurent
De differentia vocum carmen. Les mots Æsopi fabulæ se rapportent aux
fables
de Walther qui occupent les feuillets 59 à 76. El
debemus. À la suite de ces observations préliminaires commencent les
fables
annoncées par ces mots à l’encre rouge : Incipit
cahier in-4º de seize feuillets en parchemin, qui ne portent que les
fables
de Walther dues à un copiste italien du xive siè
le distique final ordinairement placé après la soixantième, enfin la
fable
De Viro et Uxore adultera, qui possède après le q
apillos. Cui suadere volens vir suus inquit ei. Cette dernière
fable
, qui se termine au verso du feuillet xvie , est c
l. — Manuscrit 1213. Ce manuscrit qui ne renferme que les soixante
fables
de Walther, est, avec celui du duc de Milan, le p
gement ménagées pour elles. Ces miniatures sont au nombre de 146. Les
fables
sont en outre précédées d’une miniature initiale
e et belle écriture italienne du xive siècle. Il ne possède que les
fables
de Walther annoncées par ce titre général à l’enc
cette souscription : Explicit liber Esopi. Deo gratias. Amen. Les
fables
, au nombre de soixante-trois, comprennent les soi
Solitudine ; 5º S. Thomæ de Aquino Tractatus de Prædestinatione. Les
fables
dont il est question dans cette nomenclature sont
mètre écrit à l’encre rouge : Adsit principio virgo Maria meo ! Les
fables
munies de titres spéciaux à chacune d’elles, égal
ets chacun, et le troisième, seulement quatre. Il ne renferme que les
fables
de Walther composées des soixante authentiques, d
te authentiques, des deux qui en sont le complément habituel et de la
fable
De pueris ludentibus. Elles occupent les deux pre
e général est conçu en ces termes usuels : Incipit liber esopi. Les
fables
ne sont encombrées d’aucune glose ; mais chacune
sont encombrées d’aucune glose ; mais chacune a son titre spécial. La
fable
xlviii De viro et uxore porte les quatre vers qu’
de sorte que le texte est fort défectueux. Au-dessous de la dernière
fable
, en lettres moins fines et avec une encre plus no
e, est réduit à trente feuillets en parchemin. Il ne renferme que les
fables
de Walther, précédées, au haut du recto du premie
est tempore quo Taquinus (sic) superbus regnabat apud romanos. » Les
fables
, ornées en partie de titres en lettres dorées, so
derniers feuillets, elles ne vont que jusqu’à ce vingtième vers de la
fable
liv, c’est-à-dire de la fable du Chien et du Loup
ont que jusqu’à ce vingtième vers de la fable liv, c’est-à-dire de la
fable
du Chien et du Loup. Quia (sic) nisi condi
tre manuscrit de Walther. Le texte commence à ce cinquième vers de la
fable
xli dans laquelle est relatée l’histoire d’Androc
saniemque fatetur. Il s’arrête à ce vers qui est le cinquième de la
fable
xlvi, De Vulpe et Lupo : Ille refert : Pro me vi
t l’écriture est du xiiie siècle. Les vingt premiers contiennent les
fables
de Walther, précédées de leur prologue, dépourvue
ferme plusieurs ouvrages dont le cinquième consiste, non pas dans les
fables
de Walther, mais seulement dans leurs affabulatio
is et les feuillets en papier et qui renferme plusieurs ouvrages. Les
fables
, dont l’écriture est du xve siècle, occupent les
de soixante et une et se composent des soixante authentiques et de la
fable
complémentaire De Lupo et Pastore. Elles sont pré
Liber moralis Ezopi fœliciter incipit. Les titres spéciaux à chaque
fable
, laissés d’abord en blanc par le copiste, n’ont p
’ont pas tous été remplis : il en manque plus de la moitié. Quant aux
fables
elles-mêmes, elles présentent des variantes nombr
pements qu’on retrouve rarement dans les éditions imprimées. Ainsi la
fable
xlviii De Milite et Femina, contient, à la suite
a vieille édition d’Ulm qui la montrent lui arrachant les cheveux. La
fable
lxi De Pastore et Lupo se termine au recto du feu
du feuillet 22. Pour en remplir le verso, le copiste l’a pourvu de la
fable
déjà rencontrée, De pueris ludentibus. Comme elle
ludentibus. Comme elle n’entrera pas dans l’appendice qui suivra les
fables
de Walther, je la transcris ici : Ludentes puer
également dépourvus d’écriture, que suivent d’abord les quarante-deux
fables
d’Avianus, puis divers poèmes tels que le Phisiol
es contenus dans le volume porte en souscription la date de 1460. Les
fables
sont, au nombre de 62. Elles comprennent les deux
re et De Lupo et Pastore. Contrairement au classement usuel, ces deux
fables
précèdent celle qui est intitulée De Cive et Mili
her comme les soixante autres. Comme dans le précédent manuscrit, les
fables
sont suivies de celle en vers hexamètres dont j’a
ètres dont j’ai donné copie plus haut. Section VI. Éditions des
fables
de Walther. § 1. — Éditions du XVe siècle.
sidérable des manuscrits de Walther atteste la faveur inouïe dont ses
fables
ont joui au moyen âge, le nombre aussi grand des
tions. Si l’Allemagne peut revendiquer la première publication des
fables
du Romulus ordinaire, c’est à l’Italie que revien
re, c’est à l’Italie que revient l’honneur des premières éditions des
fables
de Walther. 1473. Phrigi Æsopi philosoph
naisse. Elle a été imprimée à Rome en 1473, dans le format in-4º. Les
fables
de Walther sont suivies de cette mention finale :
pi moralitas de greco in latinum traducta Incipit. Puis viennent les
fables
élégiaques qui sont au nombre de soixante. La der
ntinensem, anno Mcccclxxviiij. 1481. Plusieurs éditions des
fables
élégiaques de Walther ont été imprimées en 1481.
a prise pour base d’une fausse hypothèse sur le véritable auteur des
fables
de Walther. Intitulée : Esopi fabulae , elle se
ésente un édifice public. 2º Dernières éditions. Jusque-là les
fables
de Walther avaient en général été publiées isolém
euvent être appelées Éditions des huit auteurs. Dans ces éditions les
fables
de Walther sont accompagnées d’un commentaire trè
rait auparavant dans les éditions d’écolier. Dans ces dernières, les
fables
de Walther, avec les titres : Esopus moralisatus
écial de fournir un renseignement précieux sur l’auteur véritable des
fables
, dont il indique à la fois le nom et la nationali
in-4º, qui se compose de 32 feuillets. — Édition classique in-4º des
fables
de Walther, imprimée en caractères gothiques, non
ni commentaire, mais possédant, en sus des soixante authentiques, les
fables
De Accipitre et Capone, De Lupo et Pastore et De
remier feuillet est consacré au frontispice ; le verso est blanc. Les
fables
de Walther, accrues d’un commentaire, commencent
it, au total, de trente-six feuillets. Il est uniquement consacré aux
fables
de Walther qui, comme dans la plupart des édition
ngt-septième de quatre, le nombre total des feuillets est de 212. Les
fables
de Walther, au nombre de soixante, commencent au
auteurs publiées à Lyon. Je fais seulement observer que les soixante
fables
de Walther y sont divisées en trois livres égaux,
es en trois livres égaux, et que cette division, conforme à celle des
fables
du Romulus ordinaire, démontre une fois de plus q
des signatures ; c’est au feuillet portant la signature v 7, que les
fables
de Walther commencent par ce titre : Incipit lib
’édition n’a pas de frontispice et ne porte pas de titre général. Les
fables
ne sont accompagnées d’aucune glose ; elles consi
ti. Tel est le titre complexe d’ouvrages, au nombre desquels sont les
fables
de Walther. Au-dessous du titre le frontispice es
pupitre et la main droite sur un livre tenu debout sur sa cuisse. Les
fables
sont précédées de ce préambule en prose latine co
et porte ce simple titre : Esopi , suivi du prologue dans lequel les
fables
sont attribuées à Walther l’Anglais. La souscript
ges. Telle est la nomenclature chronologique des éditions latines des
fables
de Walther qui furent imprimées dans les dernière
§ 2. — Éditions postérieures au XVe siècle. L’engouement pour les
fables
de Walther qui avait fait tant de tort à celles d
noux devant lui. Le verso du premier feuillet est blanc. Les soixante
fables
élégiaques auxquelles le volume est consacré ne s
s’ensuit qu’il n’en possède en tout que 32. Il contient seulement les
fables
de Walther et celles d’Avianus. Les premières qui
être Parmesan Pérégrin Posthume Loticus. Je dois ajouter que, dans la
fable
de la Matrone d’Éphèse, on trouve, après le vingt
oups de pierres les dents de son défunt époux. Je ne dis rien ici des
fables
d’Avianus qui suivent celles de Walther, et je me
nements xylographiques. Le verso du même est occupé par la table. Les
fables
de Walther commencent au recto du deuxième feuill
ge ornée d’un encadrement à fond noir gravé sur bois, le prologue des
fables
de Walther qui elles-mêmes ne sont accompagnées d
’aucune glose et qui ne sont précédées ni suivies d’aucune table. Les
fables
se composent des soixante-deux plus usuelles, sui
-deux feuillets au total. Au verso du premier feuillet commencent les
fables
de Walther précédées du préambule en prose et acc
u’on rencontre spécialement dans les éditions classiques. Chacune des
fables
est illustrée d’une gravure sur bois. Leur nombre
ce qui donne au volume 128 feuillets. Il renferme les soixante-deux
fables
les plus usuelles, précédées de la lettre bien co
r celle de 1507, à ceux qui voudraient attribuer à Salon de Parme les
fables
en vers élégiaques. Il existe des exemplaires de
mpression de celle de 1519. Elle contient, entre autres ouvrages, les
fables
de Walther attribuées à Salon et précédées de l’e
aire, a été imprimé en caractères du même corps que ceux du texte des
fables
. La préface en vers et les fables sont précédées
du même corps que ceux du texte des fables. La préface en vers et les
fables
sont précédées chacune du commentaire commun à to
même préambule. En outre, chaque distique tant de la préface que des
fables
est suivi d’une explication latine qui est plutôt
ion contenait avec le texte une traduction en prose italienne. Chaque
fable
est ornée d’une gravure sur bois. La même faveur
gravure sur bois. La même faveur n’a pas été faite à la préface. Les
fables
sont au nombre de soixante-six, composées des soi
Octobris. Le recto du dernier feuillet est consacré à la table des
fables
. L’édition forme un volume in-4º dont les feuille
imprimé sur deux colonnes et composé de 132 feuillets numérotés. Les
fables
de Walther commencent au recto du feuillet 102 et
: Incipit liber fabularum Esopi. Elle ne comprend que ses soixante
fables
, accompagnées de la glose qui lui en attribue la
illets. Comme toutes les éditions des huit auteurs, elle renferme les
fables
de Walther, mais pourvues seulement de notes marg
uit utile dulci. Si bene perpendis, noster hic autor agit. Les
fables
se terminent au recto du feuillet H viij (fol. 64
dernier qui n’en a que 6, ce qui donne au total trente feuillets. Les
fables
de Walther, accompagnées d’un commentaire en lang
rné d’une gravure sur bois qui encadre le prologue. Puis viennent les
fables
, au nombre de soixante, qui, comme lorsqu’elles a
é complet du Romulus anglo-latin. Fol. 2 a (a iiª) à 43 b (f iii b ).
Fables
de Walther précédées de leur prologue métrique, a
elui qui est ordinairement réservé aux grandes lettres initiales. Les
fables
, étant au nombre de soixante-trois, se composent
Cette addition a entraîné la suppression, à la fin de la soixantième
fable
, du distique qui ordinairement la termine. Immédi
le, du distique qui ordinairement la termine. Immédiatement après les
fables
, accompagnés comme elles d’une glose, viennent ce
ers de huit feuillets chacun, soit en tout de quarante feuillets. Les
fables
de Walther sont au nombre de 66. Aux 60 authentiq
ier comprenant huit feuillets, leur nombre total est de quarante. Les
fables
de Walther, auxquelles le volume est consacré, co
la cote Y̱. VII. 118. 1599 et 1600. Les dernières éditions des
fables
de Walther que je viens d’analyser montrent, par
compose de 678 pages chiffrées précédées de seize non chiffrées. Les
fables
de Walther occupent les pages 487 à 530, et les n
167 pages chiffrées. Les pages 23 à 70 sont remplies par les soixante
fables
authentiques de Walther, placées sous 61 numéros
scente. À la suite, sous les nos 67 à 140, viennent soixante-quatorze
fables
qui sont la transformation en vers élégiaques de
ante-quatorze fables qui sont la transformation en vers élégiaques de
fables
appartenant aux collections en prose. Elles occup
399 sont chiffrées. Les pages 32 à 86 sont occupées par les soixante
fables
de Walther augmentées de celles dont les titres s
uari translata et arescente. Les pages 87 à 390 sont remplies par 179
fables
ésopiques en vers élégiaques. La Bibliothèque Pal
rencontrer une, il faut attendre celle que, en publiant, en 1784, les
fables
de Phèdre, les éditeurs Bipontins en donnèrent so
dition de 1784 forme un volume in-8 de lii-232 pages, dans lequel les
fables
de Walther occupent les cinquante dernières. L’éd
un autre dans la Bibliothèque de Bergame. 1829. En 1829, les
fables
de Walther furent, d’après les éditions Bipontine
ler, dans son édition publiée à Bautzen en 1838, les ajouta aussi aux
fables
de Phèdre. En tête de cette édition on lit : Acce
dition n’a pas eu, plus que les précédentes, le pouvoir de rendre aux
fables
de Walther à notre époque leur vogue ancienne : a
rir est devenu purement historique. Section VII. Traductions des
fables
de Walther. § 1. — Traductions françaises.
ons des fables de Walther. § 1. — Traductions françaises. Les
fables
de Walther ont été, dès le moyen âge, traduites e
u moyen âge des traductions allemandes, tant en prose qu’en vers, des
fables
de Walther. En ce qui touche les traductions en p
t, pouvant être considéré comme contenant une traduction en prose des
fables
de Walther, qui, ainsi que la plupart de celles d
ant à la deuxième du feuillet 68 a, elle ne comprend que vingt-quatre
fables
, et, comme elle est close par les mots : Et sic
e la totalité du texte latin. Voici les numéros, que les vingt-quatre
fables
portent dans le texte latin, rangés dans l’ordre
a une œuvre qui pourrait être rangée parmi elles : je veux parler des
fables
du vieux et fameux poète Boner, qui, en partie du
ctions anglaises. On ne peut guère regarder comme des versions des
fables
élégiaques celles de Caxton et des autres lettrés
e Worde avait imprimé à Londres, en 1503, une traduction anglaise des
fables
de Walther. En effet il n’en a fait paraître que
. — Traductions italiennes. En Italie, il en a été autrement : les
fables
de Walther, dans les derniers siècles du moyen âg
es manuscrits qu’elle possède des traductions en langage vulgaire des
fables
de Walther. C’est d’après l’ouvrage de M. Ghiviza
6 b, 97, 98, 99 et les quatre derniers sont blancs. La traduction des
fables
en langue vulgaire commence au feuillet 49, qui p
nit au feuillet 61. Les titres sont écrits à l’encre rouge, et chaque
fable
est suivie de sa moralité, sans démarcation qui l
en papier et dont l’écriture est du xive siècle. Les cinquante-trois
fables
en prose italienne qu’il possède sont contenues d
ui renferme la même traduction. Si l’on s’en rapporte aux numéros des
fables
, il en existe soixante-quatre ; mais, par erreur,
que soixante-trois. Manuscrit 1764. Ce manuscrit renferme deux
fables
en prose intitulées, l’une : Della Capra che pas
Manuscrit 2971. Ce manuscrit, écrit sur papier, renferme trois
fables
en vers ; la première sans titre, qui est celle D
ts sont en papier et dont l’écriture est du xve siècle, contient une
fable
en vers intitulée : Una favola d’Isopo della Tes
iècle. Il ne contient que la version italienne en langue vulgaire des
fables
de Walther par un traducteur Siennois. Le recto d
aspro vasello si nasconde cosa carissima, e di grande dolciezza. Les
fables
ne portent pas de titres ; chacune d’elles est ag
r nombre est de soixante-deux résultant de la traduction des soixante
fables
de Walther et des deux qui en sont le complément
e Walther et des deux qui en sont le complément habituel. La première
fable
est celle du Coq et de la Perle, qui commence par
les 29 premiers et à longues lignes sur les autres. Les quarante-six
fables
ésopiques en langue vulgaire qu’il renferme comme
t poi si trallatò in Francesco, et ora la traslatato in latino. Les
fables
sont pourvues chacune de deux titres, l’un pour e
celui du manuscrit palatin publié à Lucques par Minutoli. La première
fable
, qui est intitulée : Del Gallo , commence par ce
s feuillets, consiste dans l’Esopo volgarizzato per uno da Siena. Les
fables
ne sont pas pourvues du long préambule qui les pr
eux, comme dans beaucoup de manuscrits latins, ont été attribués à la
fable
des Grenouilles demandant un roi, les fables sont
s, ont été attribués à la fable des Grenouilles demandant un roi, les
fables
sont seulement au nombre de 63. Celle qui porte l
la première pièce du manuscrit. Les autres ne se rapportent pas à la
fable
ésopique, pour abréger, je m’abstiens de les anal
palch. 9). Ce manuscrit contient la traduction en vers de quelques
fables
dont voici les titres : Fol. 92 b. Favola del Li
zzamento delle Favole di Galfredo 463, que les deux premières de ces
fables
ne se trouvent, à sa connaissance, dans aucune de
ntienne Plut. 42, Cod. 30, auxquelles elles ressemblent beaucoup, les
fables
de cet Esopo volgare sont seulement au nombre de
pietra preziosa. Cap. Primo. Les chapitres sont au nombre de 63. La
fable
que renferme le dernier est celle Del Pastore e d
s est du xve siècle. Il est tout entier rempli par la traduction des
fables
de Walther en langage vulgaire per uno da Siena.
o da Siena. Comme dans le manuscrit Gadd. 176 de la Laurentienne, les
fables
sont précédées d’un prologue, qui, au recto du pr
t occupées par les Favole di Esopo volgarizzate per uno da Siena. Ces
fables
, en dialecte toscan, sont, tant par la dispositio
le de Manni publiée à Florence en 1778. Dans ce manuscrit, la fin des
fables
est ainsi annoncée : Qui si termina lo pocciolo
dans l’édition Berti et manque complètement dans l’édition Manni. Les
fables
sont suivies du Libro di Cato, qui lui-même est t
e préambule : le titre général est immédiatement suivi de la première
fable
, qui commence par ces mots : Per una stagione ch
ots : Per una stagione chon grande sollecitudine chauando , etc. Les
fables
se terminent au bas du recto du feuillet 59 par c
es qu’il renferme est une traduction italienne en langue vulgaire des
fables
de Walther. Il y a d’abord, en tête du volume, de
resque blancs. Puis, au recto du troisième, vient la nomenclature des
fables
, annoncée en ces termes : Qui commencia li capit
ante-quatre chapitres ; mais en réalité il n’existe que soixante-deux
fables
, les soixante authentiques et les deux le plus or
e, parce qu’il y en a deux affectés au prologue et au préambule de la
fable
des Grenouilles qui demandent un roi. La table es
les titres et souscriptions sont à l’encre rouge. Puis commencent les
fables
, suivies chacune d’une morale, qui porte pour tit
ussi à l’encre rouge, et qui est précédée de l’épimythion latin de la
fable
traduite. Les fables se terminent au verso du feu
, et qui est précédée de l’épimythion latin de la fable traduite. Les
fables
se terminent au verso du feuillet 81. Elles sont
tembre. Le volume contient non seulement la traduction en prose des
fables
de Walther, mais encore celle en vers d’Accio Zuc
l’un materiale, l’autre morale, par lesquels Zuccho a traduit chaque
fable
latine, sont suivis de la fable correspondante en
par lesquels Zuccho a traduit chaque fable latine, sont suivis de la
fable
correspondante en prose italienne. Quoique la tra
été préparée par l’abbé Domenico-Maria Manni, qui a fait précéder les
fables
d’une savante préface. Par suite de la division e
fables d’une savante préface. Par suite de la division en deux de la
fable
des Grenouilles demandant un roi, qui porte les n
Riccardienne. Elle a été préparée par l’académicien Louis Rigoli. Les
fables
, précédées d’un préambule, commencent à la page 2
16. Il se compose de xv-199 pages chiffrées. La version italienne des
fables
de Walther per uno da Siena occupe les pages 1 à
publié le texte du manuscrit Gadd. reliqui 176 et qui contient trois
fables
, d’après l’éditeur inédites, intitulées : Della
aurentienne trois autres versions anciennes, en langage vulgaire, des
fables
ésopiques. Mais M. Gargani étant décédé et M. Tar
Le second volume renferme de la page 1 à la page 261, le texte de 97
fables
en prose italienne puisé dans divers manuscrits a
ion en vers d’Accio Zuccho. De même que la première traduction des
fables
du Romulus ordinaire avait paru en Allemagne, de
, de même ce fut en Italie que fut publiée la première traduction des
fables
de Walther. 1479. Un lettré de Summa Campa
|| Aesopi || Fabel-||lae. Immédiatement après viennent en effet les
fables
latines avec leur traduction italienne. Chacune d
art des manuscrits qui nous sont parvenus ne contiennent que 60 ou 62
fables
, Accio Zuccho a traduit la soixante-troisième et
; mais cela tient à ce que le prologue Ut juvet et le préambule de la
fable
De Ranis et Hydro sont comptés pour deux fables.
et le préambule de la fable De Ranis et Hydro sont comptés pour deux
fables
. Les quatre fables ajoutées aux soixante de Walth
la fable De Ranis et Hydro sont comptés pour deux fables. Les quatre
fables
ajoutées aux soixante de Walther sont les suivant
et Lupo ; De Mercatore et eius uxore ; De Rustico et Plutone. Chaque
fable
est ornée d’une gravure sur bois qui occupe une p
n feuillet blanc ; au recto du second commence la table comprenant 64
fables
classées sous 66 numéros. Puis au verso du troisi
s italiens intitulés, l’un : Prohœmio , l’autre : Idem. Enfin les
fables
sont annoncées par ce titre : Lepidissimi Aesopi
etto morale en langue italienne. Fol. 5 a (a 5 rº) à 96 a (m 8 rº). —
Fables
illustrées comprenant le texte latin et la traduc
u texte latin et ensuite d’un double Sonetto en langue italienne. Les
fables
, sous 66 nos, sont au nombre de 64. La soixantièm
rte le nº 62, n’est pas terminée par le distique Fine fruor, etc. Les
fables
61 à 64, sous les nos lxiii, lxix (sic), lxv, lxv
s in libellum Zucharinum inscriptum contexta fœliciter incipit. Les
fables
sont au nombre de soixante-quatre. Chaque fable l
citer incipit. Les fables sont au nombre de soixante-quatre. Chaque
fable
latine est accompagnée d’une gravure sur bois et
ravure sur bois représentant six personnages, Ésope assis qui lit ses
fables
, sur un siège inférieur un copiste qui les écrit,
it, et quatre auditeurs dont deux sont à droite et deux à gauche. Les
fables
sont ornées de gravures sur bois encadrées, parei
incipit. Comme dans les éditions antérieures du même imprimeur, les
fables
sont au nombre de soixante-quatre. Chaque fable l
même imprimeur, les fables sont au nombre de soixante-quatre. Chaque
fable
latine est ornée d’une gravure sur bois et suivie
ar un Sonetto materiale et par un Sonetto morale. Puis commencent les
fables
, illustrées chacune d’une gravure et suivies chac
titre et la gravure sont compris dans un encadrement à fond noir. Les
fables
sont elles-mêmes ornées de gravures encadrées sem
tant un professeur assis dans sa chaire et entouré de ses élèves. Les
fables
, au nombre de 64, sont suivies de cette souscript
On conçoit, en effet, qu’elle ne pouvait survivre à la faveur que les
fables
de Walther avaient perdue. 3º Traduction de F
rancisco del Tuppo fit paraître une traduction en prose italienne des
fables
de Walther. 1485. La première édition de l
suite de la vie d’Ésope il y a un feuillet blanc. Puis commencent les
fables
sur le recto d’une page ornée d’un large encadrem
es ressortent en blanc. Voici la disposition adoptée pour chacune des
fables
: d’abord le texte latin, puis une grande gravure
cum exemplo, ou Exemplaris confirmatio, ou Imitatio, ou Cronica. Les
fables
, quoique réparties sous 66 numéros, sont seulemen
ribué deux nos distincts au prologue de Walther et au préambule de la
fable
des Grenouilles qui demandent un roi. Les 4 derni
ule de la fable des Grenouilles qui demandent un roi. Les 4 dernières
fables
, comme dans les éditions de la traduction d’Accio
13 premiers de 8 feuillets, 2 de 6 et un dernier de 8, contenant les
fables
et les table et registre qui les suivent. J’ai re
agrémenté d’un encadrement xylographique à arabesques, commencent les
fables
par ce titre : Prothesis comparativa. Fabula I.
ologue de Walther, qui dans l’édition est considéré comme la première
fable
. Puis vient la paraphrase italienne, divisée en c
: 1º Imago, 2º Tropologia, 3º Allegoria, 4º Anagoge, 5º Exemplum. Les
fables
qui défilent ensuite sont ornées de grandes gravu
s cirratæ adolescentiæ , qui fait connaître le nom du traducteur. Les
fables
sont au nombre de soixante-trois. Leurs distiques
Britan̄icum. Anno Dn̄i. MDXXXII. mense nouēbri. Section VIII.
Fables
en prose dérivées des fables en vers de Walther.
XII. mense nouēbri. Section VIII. Fables en prose dérivées des
fables
en vers de Walther. § 1. — Examen des fables
prose dérivées des fables en vers de Walther. § 1. — Examen des
fables
. Tout se tient dans la vie des peuples. Cette
ons intellectuelles s’enchaînent comme les événements politiques. Les
fables
en vers de Walther, nées du Romulus ordinaire, ex
èque nationale. La collection qu’il renferme, ne se compose que de 28
fables
, dans lesquelles la morale chrétienne a pris la p
ment l’œuvre de quelque plagiaire monacal. Voici l’énumération de ces
fables
, accompagnée de leurs références avec les fables
l’énumération de ces fables, accompagnée de leurs références avec les
fables
de Walther : Ms. 14961. Walther. 1. Le Co
ce de la Femme. 48. 28. Le Cerf à la Fontaine. 47. Ces vingt-huit
fables
sont très certainement le travestissement chrétie
tins, le contenu en est indiqué par ces mots : Sermons et recueil de
fables
, d’anecdotes, etc., à l’usage des prédicateurs.
vel celaverit vel titulum istum deleverit, anathema sit. Amen. Les
fables
, dans ce volumineux recueil, n’occupent que deux
blement faite que pour son usage personnel. Deuxième collection.
Fables
d’Alexandre Neckam. Section I. Notice sur Al
In terris unus, minus esset flebile funus. Section II. Examen des
fables
d’Alexandre Neckam. Après avoir fait conna
onnaître l’auteur, je dois, en quelques mots, donner un aperçu de ses
fables
. On ne peut, quand on les compare à celles de Wal
bricius, qui, supposant à tort que le premier vers se rapportait à la
fable
De Lupo et Agno, le reconstitua ainsi : Ingluvie
ert qu’était réservée la bonne fortune de commencer la découverte des
fables
de Neckam ; vers 1825, il en trouva six dans un m
crit de la Bibliothèque nationale, et les publia dans son édition des
Fables
inédites des xiie , xiiie et xive siècles. Enfi
a, en 1854, la première édition complète. Elle renferme quarante-deux
fables
; en voici la nomenclature accompagnée des numéro
42. La Chèvre, le Chevreau et le Loup. II, 10. De ces quarante-deux
fables
, trente-sept se rapportent par les sujets à celle
es sujets à celles du Romulus ordinaire. Celles qui correspondent aux
fables
connues de Phèdre sont moins nombreuses. Mais l’œ
prenant pour terme de comparaison le premier distique de la première
fable
de Neckam, c’est-à-dire de la fable du Loup et de
e premier distique de la première fable de Neckam, c’est-à-dire de la
fable
du Loup et de la Grue. Phèdre d’abord avait écrit
t je n’entends pas en éluder l’examen. J’ai dit que des quarante-deux
fables
de Neckam cinq n’avaient pas été empruntées au Ro
Lièvre, l’Aigle et le Moineau ; La Pie et sa Queue. Or, sur ces cinq
fables
, il y en a deux dont les sujets ont été traités d
nts partiels ; car, bien que son œuvre ne comprenne que quarante-deux
fables
, les sujets dont il a fait usage n’ont pas tous é
le de justifier ma thèse. À l’aide du premier distique de la première
fable
de Neckam, j’ai déjà montré qu’il avait plutôt su
je peux de même affirmer que, dans les Fabulæ antiquæ, le début de la
fable
du Loup et de la Grue est encore plus loin que da
antiquæ, c’est, encore par la façon dont l’action se déroule dans ses
fables
et par la répartition qu’il fait des rôles entre
re comprendre ma pensée par deux exemples. J’emprunte le premier à la
fable
des Brebis et des Loups. Dans les Fabulæ antiquæ,
tre d’otages. C’est également ainsi que les choses se passent dans la
fable
de Neckam. On lit dans le Romulus ordinaire ce me
, à l’autre collection qu’il s’adresse. Je prends ici pour exemple la
fable
du Lièvre, de l’Aigle et du Moineau, qui n’existe
me Phèdre, distribué les rôles aux acteurs, ne peut avoir emprunté sa
fable
à l’autre collection. Mais alors où avait-il pu r
e à l’autre collection. Mais alors où avait-il pu rencontrer les cinq
fables
dont le Romulus ordinaire ne lui fournissait pas
s’est servi. Mais alors il faut soutenir qu’ils renfermaient d’autres
fables
que celles dont j’ai dressé la table. J’ai exposé
scrits aient conservé isolément, mêlées à d’autres matières, quelques
fables
soustraites, sinon dans leur pureté primitive, au
son œuvre. Ce qui n’est pas douteux, c’est que sur les quarante-deux
fables
dont elle se compose, il y en a trente-sept dont
nier, traduisant en vers élégiaques, d’après le Romulus ordinaire, la
fable
du Loup et de l’Agneau, avait écrit les quatre ve
Dans le manuscrit 8471 de la Bibliothèque nationale qui renferme les
fables
de Neckam, j’ai remarqué, non sans surprise, que
e les fables de Neckam, j’ai remarqué, non sans surprise, que la même
fable
contenait également ce double distique, et j’en a
é ma première édition, qu’en relisant dans la collection de Neckam la
fable
du Loup et de l’Agneau, je m’apercevais que, si l
nière, sans être irréprochable, est moins défectueuse. Quant aux cinq
fables
de Neckam qui n’ont pas été puisées par lui dans
contienne les sujets de la deuxième et de la troisième ; la neuvième
fable
du livre I de Phèdre a été l’origine de la quatri
saurais dire de quelle source dérive la cinquième. Peut-être ces cinq
fables
ont-elles été empruntées à Phèdre ; peut-être Nec
titude ne peut être aisément vérifiée. Section III. Manuscrits des
fables
d’Alexandre Neckam. § 1. — Manuscrits latins
de la Bibliothèque nationale, dans lequel M. Robert a trouvé six des
fables
de Neckam, forme un volume in-4º, dont l’écriture
261 ; mais la cote 2094 ne lui a jamais appartenu. Il ne contient des
fables
de Neckam que les six premières et le titre de la
scrit au catalogue imprimé des manuscrits latins comme renfermant les
fables
d’Avianus, et cette erreur, qui s’explique d’aill
cette erreur, qui s’explique d’ailleurs par l’identité du nombre des
fables
et du rythme des vers, subsisterait peut-être enc
core aujourd’hui, si M. E. du Méril ne l’avait pas enfin aperçue. Les
fables
occupent les quinze premiers feuillets. Le titre
Les fables occupent les quinze premiers feuillets. Le titre de chaque
fable
est en marge sur la même ligne que le dernier ver
chaque fable est en marge sur la même ligne que le dernier vers de la
fable
précédente. Il est signalé à l’attention du lecte
. Au-dessous du titre se trouve écrit à l’encre rouge le numéro de la
fable
. Le distique élégiaque qui, à la fin de chaque fa
le numéro de la fable. Le distique élégiaque qui, à la fin de chaque
fable
, en contient la morale, est reproduit dans une ta
nscrits, à gauche du premier vers de chaque distique, le numéro de la
fable
, et à droite, le titre. Les feuillets 18 et 19 co
ue du British Museum un troisième manuscrit, auparavant inaperçu, des
fables
d’Alexandre Neckam. Ce qui avait sans doute empêc
5. Aesopi fabulae. 6. Excidium Troianum. 7. Aenigmata Symphosii. Les
fables
de Neckam, qui sont dans cette nomenclature désig
ien connue de Névelet sert de titre général à diverses collections de
fables
ésopiques, de même le mot Mythologiæ, appliqué ic
hologiæ, appliqué ici à l’une des œuvres de Neckam, se rapporte à ses
fables
. Quoi qu’il en soit, n’ayant pas vu le manuscrit,
riosité de l’aller voir, c’est qu’il est coté : Santen, 4, et que les
fables
s’étendent du feuillet 43 au feuillet 47. Du rest
r aux curieux un déplacement coûteux, M. E. du Méril, en publiant les
fables
de Neckam, a eu soin d’indiquer les variantes qui
Bibliothèque nationale. § 2. — Manuscrits français. Comme les
fables
de Walther, celles de Neckam ont été traduites en
in, c’est que le traducteur non seulement est étranger à l’auteur des
fables
latines, mais en ignore même complètement le nom.
mais en ignore même complètement le nom. Quant à la versification des
fables
françaises, voici ce qu’en dit M. Robert : « Elle
quatrains sont aussi le plus souvent à rimes croisées : dans la même
fable
, l’auteur emploie parfois des sixains et des quat
du feuillet 437 b, et est incomplet comme le manuscrit lui-même. Les
fables
commencent au feuillet 171 a. Le titre a été lais
friuoles, A mocquerie et a truffe, Bien ait qui li donra bufle. Les
fables
qui viennent ensuite sont seulement au nombre de
de quarante, c’est que le poète français a omis de traduire les deux
fables
latines : xi. De Stulto et Mulis, et : xxxviii. D
lto et Mulis, et : xxxviii. De Pica et Cauda sua. La fin des quarante
fables
et le commencement de l’épilogue qui les suit son
illet 183 b, par cette phrase écrite à l’encre rouge : Cy finent les
fables
d’Ysopes le philosophe et commence la complainte
en gothique de la fin du xive siècle. Il contient deux ouvrages, les
fables
françaises qui occupent les 54 premiers feuillets
res à fond d’or dont il est enjolivé. Il y en a une en tête de chaque
fable
, et chaque miniature est elle-même surmontée d’un
: A moquerie ne a truffe, Bien ait qui li donra la bufe. Quant aux
fables
elles-mêmes, elles sont au nombre de quarante, qu
niature, et sont annoncées par cette suscription : Ci commencent les
fables
Ysopet et les moralités qui sont dessus. Elles s
logue, à la suite duquel se lit cette phrase finale : Expliciunt les
fables
d’Ysopet Et les moralités dessus. 2º Deuxiè
. Manuscrit de la bibliothèque de Chartres. La traduction des
fables
de Neckam qui se trouve dans les manuscrits de la
uillet 1834, dans un petit volume tiré à 48 exemplaires et intitulé :
Fables
en vers du xiiie siècle. Comme dans la collectio
labes à rimes croisées ; mais il ne les a pas groupés en sixains. Les
fables
sont précédées d’un prologue et suivies d’un épil
lle de la Bibliothèque nationale, ne contient pas la traduction de la
fable
xi de Neckam, De Stulto et Mulis, et en outre ell
De Stulto et Mulis, et en outre elle ne renferme pas celle des trois
fables
: iii. De Culice et Tauro, x. De Lupo et Agno, xi
llection parisienne. Mais en revanche on y trouve la traduction de la
fable
xxxviii. De Pica et cauda sua, et deux fables emp
ouve la traduction de la fable xxxviii. De Pica et cauda sua, et deux
fables
empruntées à Avianus et intitulées : De L’Escreue
, qu’au xie siècle il avait été corrigé à l’aide d’une collection de
fables
dérivée du Romulus primitif. C’est de cette colle
d’abord je dois dire qu’elle est surtout importante par le nombre des
fables
dont elle se compose. En comprenant quatre-vingt-
acle devant lequel aujourd’hui je m’incline ; je veux parler des deux
fables
du Renard changé en homme et du Taureau et du Vea
n effet difficile de comprendre comment la collection qui possède ces
fables
peut provenir de celle dans laquelle elles n’exis
mitif. Désirant prouver mon dire, je vais à cet effet me servir de la
fable
du Lion vieilli, du Sanglier, du Taureau et de l’
je vais y puiser et transcrire ici leurs deux courtes versions de la
fable
du Chien qui lâche la proie pour l’ombre. En voic
ienum querit. dum plus uult. suum perdit. » Voici maintenant la même
fable
extraite du manuscrit 303 de Vienne : « Qui cupit
différences ; elles ne sont guère plus considérables dans les autres
fables
; de sorte qu’en définitive, si la collection de
uvrages sont contenus dans le manuscrit 303. Pour ne parler que de la
fable
ésopique, on voit qu’il possède plusieurs des col
u moyen âge qui nous sont parvenues. On y aperçoit successivement les
fables
élégiaques de l’anonyme Névelet, celles d’Avianus
paru un peu plus ancien. Ensuite, quoique ne comprenant que cinquante
fables
, il en possède une qui n’existe pas dans le manus
en possède une qui n’existe pas dans le manuscrit 303, à savoir : la
fable
du Loup et du Renard jugés par le Singe, et, comm
jugés par le Singe, et, comme il est plus que vraisemblable que cette
fable
n’a pas été puisée à une autre source que les aut
ette double affirmation, il me suffira de me servir de la très courte
fable
, à l’aide de laquelle j’ai déjà un peu plus haut
éparant le Romulus de Vienne du Romulus ordinaire, c’est-à-dire de la
fable
du Chien qui lâche la proie pour l’ombre : Rom.
ordre des mots. Elles sont insignifiantes, et, si dans le reste de la
fable
elles n’étaient pas plus graves, la collection du
nu de ce manuscrit qu’une analyse sommaire. Il renferme les cinquante
fables
du dérivé viennois du Romulus de Vienne qui comme
e que ce simple titre : Incipit Esopus. Puis viennent les cinquante
fables
, à la fin desquelles on lit ces mots : Explicit
rois manuscrits de Vienne et de Berlin, devant énumérer les cinquante
fables
de celui dont je m’occupe actuellement, je m’abst
in-8º 87 de la Bibliothèque royale de Berlin. En effet, les soixante
fables
de ce manuscrit s’écartent autant que celles du m
ans celui de Berlin et mettre en présence les premières phrases de la
fable
du Cerf à la fontaine : Vienne 303. Berl
untés à chacune d’elles. Comme précédemment, je me sers d’abord de la
fable
du Chien qui lâche la proie pour l’ombre : Rom.
peret, amisit quod tenebat. À cet exemple, j’en ajoute un tiré de la
fable
des deux Rats : Rom. de Vienne 303. Qui mensam
2. — Manuscrit de Berlin in-8º 87. Le manuscrit contenant les
fables
du deuxième dérivé du Romulus de Vienne figure da
letani cum versione prosaïca Romulo ascripta (fol. 33 b à 50 a). Les
fables
qui commencent au folio 33 b, sont celles de l’An
sont celles de l’Anonyme de Névelet, dont chacune est précédée de la
fable
correspondante du dérivé du Romulus de Vienne. Le
écédée de la fable correspondante du dérivé du Romulus de Vienne. Les
fables
de ce dérivé sont au nombre de 60. Mais 56 seulem
de ce dérivé sont au nombre de 60. Mais 56 seulement sont suivies des
fables
correspondantes de l’Anonyme. Les 4 dernières ne
De Mustela et Muribus, De Bubulco et Lupo. À la suite de la dernière
fable
en prose, le copiste a ajouté les deux fables de
la suite de la dernière fable en prose, le copiste a ajouté les deux
fables
de l’Anonyme de Névelet, qui dans les manuscrits
na et : De Cive et Milite. Enfin elles sont elles-mêmes suivies de la
fable
qui est ordinairement la trente-huitième de l’Ano
e à sa place par suite de l’absence dans le manuscrit de Berlin de la
fable
correspondante en prose. La fable, ainsi rejetée
e dans le manuscrit de Berlin de la fable correspondante en prose. La
fable
, ainsi rejetée à la fin du manuscrit, est celle q
Explicit Esopus. Section III. Tableau synoptique des
fables
des trois manuscrits de Vienne et de Berlin. J
ableau synoptique, non seulement donnant la nomenclature générale des
fables
contenues dans les trois manuscrits de Vienne et
u Romulus de Florence. Le Romulus de Florence se compose des mêmes
fables
que le Romulus ordinaire. Semblables par le nombr
pouvant seule me renseigner, j’y recourus. Je vais, à l’aide de deux
fables
, montrer ce qu’elle m’a appris. Je me sers d’abor
lus concluant cet examen comparatif, je vais maintenant recourir à la
fable
dont les personnages sont la Vache, la Chèvre, la
as issu du Romulus ordinaire. Sans vouloir attacher au classement des
fables
plus d’importance qu’il ne convient, je crois dev
e solution. Dans les plus anciens manuscrits du Romulus ordinaire, la
fable
du Renard et de l’Aigle est la huitième du livre
posée par la comparaison des textes. Section III. Nomenclature des
fables
. Il me reste maintenant à dresser la liste des
nclature des fables. Il me reste maintenant à dresser la liste des
fables
du Romulus de Florence. Je pourrais me contenter
Romulus de Florence. Je pourrais me contenter de renvoyer à celle des
fables
du Romulus ordinaire et de dire que leur classeme
lorence, et si, tandis que, dans le livre II du Romulus ordinaire, la
fable
de la Mouche et de la Mule précède celle de la Mo
, comme jusqu’à présent, j’ai explicitement donné la nomenclature des
fables
de chacune des collections que j’ai analysées, je
blis d’après l’ordre suivi dans le manuscrit lui-même, les titres des
fables
qu’il renferme, et, mis en regard de ces titres,
e, et, mis en regard de ces titres, les numéros que portent les mêmes
fables
dans le Romulus ordinaire : Romulus de Florenc
criture est du xiiie siècle. Les vingt premiers sont remplis par les
fables
de Romulus. Elles commencent au haut du recto du
citur. Amen. On a déjà vu, par la liste que j’en ai dressée, que les
fables
qui sont au nombre de 82 ont été, probablement co
lus ordinaire. Quant aux autres opuscules qui viennent à la suite des
fables
dans le manuscrit 1555, M. Léopold Delisle, dans
étudier l’Anonyme de Nilant, j’ai dit qu’à la suite de l’édition des
fables
de cet Anonyme avaient été publiées 45 autres fab
de l’édition des fables de cet Anonyme avaient été publiées 45 autres
fables
, précédées de la dédicace de Romulus à son fils T
fais à mon tour de la collection du Romulus de Nilant, au lieu des 45
fables
précédemment éditées, on en trouvera un nombre pl
Cette liste, sous cinquante numéros, ne comprend que quarante-neuf
fables
; car on ne peut considérer comme une vraie fable
que quarante-neuf fables ; car on ne peut considérer comme une vraie
fable
la dernière pièce intitulée : La Statue d’Ésope.
te le nombre de cinquante. Par cette liste on voit que les sujets des
fables
du Romulus de Nilant, non seulement sont les même
ables du Romulus de Nilant, non seulement sont les mêmes que ceux des
fables
du Romulus primitif, mais encore ont été traités
exte des unes est l’amplification de celui des autres, et que, si les
fables
du Romulus de Nilant s’éloignent sensiblement de
copie des Fabulæ antiquæ, il devrait se composer uniquement des mêmes
fables
. Or, si l’on compare les deux collections, on tro
i l’on compare les deux collections, on trouve dans ce Romulus quinze
fables
et un épilogue, qui ne se rencontrent pas dans le
e se rencontrent pas dans les Fabulæ antiquæ ; les voici : Nos des
fables
. 1. Le Buffle, le Loup et le Lion. I, 6. 2.
Rufus. III, 14. En revanche, les Fabulæ antiquæ comprennent les 32
fables
suivantes, qui n’existent pas dans le Romulus de
es, qui n’existent pas dans le Romulus de Nilant, savoir : Nos des
fables
. 1. Les Chiens affamés. 2. 2. Les deux Coqs
’Aigle et le Milan. 67. Les deux collections, composées l’une de 50
fables
, l’autre de 67, n’en ont donc au total que 35, qu
autre. Faut-il, pour achever de le démontrer, comparer les textes des
fables
, qui, dans les deux collections, traitent des mêm
ollections, traitent des mêmes sujets ? Prenons alors pour exemple la
fable
Le Chien et l’Ombre. La voici telle qu’elle est d
gere dente. Qui dum aliena quærunt, propria amittunt. Voici la même
fable
tirée de la collection qui nous occupe : Sæpe am
ien différents. Mais, si loin qu’elles soient des Fabulæ antiquæ, les
fables
du Romulus de Nilant ne s’écartent pas assez de c
ire du premier livre de Phèdre quelques phrases empruntées à diverses
fables
, et je montrerai ensuite comment elles se retrouv
de Nilant. Par exemple, dans son premier livre, Phèdre avait écrit :
Fable
1. Ad rivum eundem Lupus et Agnus venerant. — Tu
ce improba. — Cur, inquit, turbulentam fecisti mihi aquam bibenti ?
Fable
4. Amittit merito proprium qui alienum adpetit.
Amittit merito proprium qui alienum adpetit. — Et quem tenebat ore.
Fable
12. Laudat cornua crurumque nimiam tenuitatem vi
. Fable 12. Laudat cornua crurumque nimiam tenuitatem vituperat.
Fable
13. Quum de fenestra Corvus raptum caseum comess
s avidis rapuit dentibus. Tum demum ingemuit Corvi deceptus stupor.
Fable
21. Quicumque amisit dignitatem pristinam. — Def
tus annis et desertus viribus. Dans le Romulus de Leyde on trouve :
Fable
2. Agnus et Lupus ad unum rivulum… venerunt. — Q
e mihi perturbas aquam bibenti ? — Tunc Lupus improba fauce iratus.
Fable
5. Amittit propria, quisquis avidius adpetit ali
t propria, quisquis avidius adpetit aliena. — Eam quam ore tenebat.
Fable
29. Cornua sua laudare cœpit, et crura tenuia ul
Cornua sua laudare cœpit, et crura tenuia ultra modum vituperare.
Fable
13. Corvus caseum de fenestra rapuisse fertur. —
is dentibus rapit. Tunc Corvus ingemiscens, stupore nimio deceptus.
Fable
14. Quisquis pristinas vires suas amisit. — Anno
à publier, en y ajoutant en note les variantes de son manuscrit, les
fables
de Romulus telles qu’elles avaient paru dans la v
es variantes vicieuses. Aussi, lorsqu’il entreprit la publication des
fables
de ce Romulus, laissa-t-il complètement de côté l
table Phénix des livres, et ces deux documents, joints aux vingt-neuf
fables
que Vincent de Beauvais avait d’abord transcrites
: Incipiunt f. , écrit à la suite de la souscription précédente. Les
fables
qui forment le second ouvrage sont au nombre de 5
, sauf pour la première, est placé à la fin de la précédente. Les 51
fables
, dont se compose la collection, sont divisées en
se la collection, sont divisées en deux livres et comprennent : 1º 18
fables
appartenant toutes, sauf la sixième, au livre I d
enant toutes, sauf la sixième, au livre I du Romulus primitif ; 2º 33
fables
appartenant aux deux derniers livres. Parmi les 5
tif ; 2º 33 fables appartenant aux deux derniers livres. Parmi les 51
fables
, il y en a deux qui sont incomplètes ; ce sont le
armi les 51 fables, il y en a deux qui sont incomplètes ; ce sont les
fables
40 et 50. La fable 40, commencée au verso du foli
il y en a deux qui sont incomplètes ; ce sont les fables 40 et 50. La
fable
40, commencée au verso du folio 35, s’arrête aux
te aux mots Cui Iuno iterum , qui sont séparés du commencement de la
fable
suivante par l’espace blanc jugé nécessaire à son
e suivante par l’espace blanc jugé nécessaire à son achèvement, et la
fable
50, commencée au recto du fol. 39, s’arrête aux m
es manuscrits et qui me semble avoir été une addition du copiste. Les
fables
se terminent par le mot Amen en tête du recto d
ficile à déchiffrer. Il se compose de 192 feuillets. La collection de
fables
qu’il contient commence au recto du feuillet 96.
ection de fables qu’il contient commence au recto du feuillet 96. Ces
fables
sont classées dans le même ordre que celles du Ro
e la même dédicace et suivis du même épilogue. Le premier comprend 18
fables
; le deuxième, 20, et le troisième, 12 dont la de
e du Romulus primitif. En effet, dans les deux collections, les mêmes
fables
appartiennent aux mêmes livres. Sauf la fable du
collections, les mêmes fables appartiennent aux mêmes livres. Sauf la
fable
du Glaive perdu, qui d’ailleurs, dans le manuscri
Bibliothèque nationale, n’existe qu’à l’état de fragment, toutes les
fables
de ce manuscrit se retrouvent dans celui d’Oxford
au nombre de 50 et dépassent de 5 celles du manuscrit de Leyde. Ces 5
fables
sont les suivantes : i, 6. Le Buffle, le Loup et
i, 11. La Corneille et la Brebis ; iii, 12. La Statue d’Ésope. Les 50
fables
du manuscrit Digbéien sont précédées de titres tr
ne. On les trouvera dans le second volume de cet ouvrage, en tête des
fables
du Romulus de Nilant qui seront également tirées
uscrit de Leyde, moins complet que les deux autres, ne possède que 45
fables
, et, comme c’est le seul que Nilant ait connu, il
Romulus de Nilant avait été la source d’une importante collection de
fables
, de laquelle était indirectement venue la version
au contraire, on s’en rapporte au prologue de cette collection de 136
fables
dérivée du Romulus anglo-latin, dont il a déjà ét
ais cru en apercevoir un fragment dans cette collection de vingt-deux
fables
qui, M. Robert en ayant été, en 1825, le premier
aduction, Marie de France dit qu’Ésope avait adressé à son maître des
fables
qu’il avait traduites du grec en latin, que Romul
avoir lus, de les rapprocher du prologue du Dérivé de cent trente-six
fables
et de l’épilogue de Marie sans apercevoir que le
aite la version anglaise est sorti le Dérivé latin de cent trente-six
fables
que j’ai publié. Dans les divers manuscrits où je
es que j’ai publié. Dans les divers manuscrits où je l’ai trouvé, les
fables
étaient toujours rangées dans le même ordre, et c
re, et cet ordre, qui diffère de celui dans lequel sont disposées les
fables
du Romulus primitif, est conforme à celui des fab
nt disposées les fables du Romulus primitif, est conforme à celui des
fables
du Romulus de Nilant. Comme le tableau que j’ai p
n’en est rien. Le Romulus de Nilant ne se compose au total que de 50
fables
empruntées aux trois livres du Romulus primitif,
en trouve 79 qui ont cette origine. Est-ce que ces soixante-dix-neuf
fables
, indirectement issues du Romulus primitif, appara
5 et ii, 11. Puis, du nº 35 au nº 75 sont intercalées quarante et une
fables
qui, si parmi elles ne figurait pas une des deux
utes étrangères au Romulus de Nilant. Ensuite, du nº 76 au nº 88, les
fables
qui, au contraire, en sont dérivées, reparaissent
s un ordre identique. Du nº 89 au nº 112 ont été réunies vingt-quatre
fables
qui, appartenant aux divers livres du Romulus pri
in, du nº 113 au nº 136, le Dérivé se termine par vingt-quatre autres
fables
que les manuscrits attribuent au roi Alfred et qu
s que les manuscrits attribuent au roi Alfred et qui, comprenant cinq
fables
puisées dans le Romulus primitif ou tout au moins
le surplus sorties d’autres sources. Quand on décompose ainsi les 136
fables
on voit que, tout en s’appropriant presque entièr
deux groupes, mais rangées dans un ordre identique, quarante-huit des
fables
du Romulus de Nilant, c’est-à-dire toutes sauf un
Statue d’Esope , a été également omise dans le Dérivé complet, cette
fable
n’en est pas une et n’est qu’une pièce inspirée p
Le Romulus primitif et ses dérivés déjà passés en revue possèdent la
fable
du Lion qui s’est associé avec la Vache, la Chèvr
bis pour partager le produit de leur chasse commune. Mais ce sujet de
fable
n’y est traité qu’une fois. Dans les manuscrits d
able n’y est traité qu’une fois. Dans les manuscrits du Dérivé de 136
fables
, on le trouve deux fois, d’abord avec d’autres pe
d’autres personnages et tout de suite après avec les mêmes. De là les
fables
vi et vii intitulées, l’une : Le Buffle, le Loup
on, l’autre : La Vache, la Brebis, le Bélier et le Lion. Or, ces deux
fables
existent à la même place dans la collection qui p
l en être ainsi, si le Romulus anglo-latin, dont la collection de 136
fables
est dérivée, n’était pas lui-même issu du Romulus
onnaître ni le texte de Nilant, ni celui du Dérivé de cent trente-six
fables
. Aussi ne suis-je pas bien certain qu’elle sera h
e fera d’elle-même. On verra alors que ce Romulus et le Dérivé de 136
fables
offrent des expressions qui leur sont communes, q
rtielle du Romulus anglo-latin. § 3. — Détermination du nombre des
fables
. L’importance qu’au moyen âge on a attribu
cette dissertation sans avoir au moins essayé de dresser la liste des
fables
dont il s’est composé. Combien en possédait-il ?
admettre. J’avais tablé sur cette double hypothèse que les vingt-deux
fables
du Romulus Roberti, dont j’aurai bientôt à parler
t de la traduction anglaise. Or, comme sa version ne comprend que 103
fables
et que la collection que je prenais pour un fragm
des Raisins, l’ajoutant aux siennes, j’étais arrivé à un total de 104
fables
. M. G. Paris509 n’a pas jugé ce compte exact. Pou
Pour le rectifier, il est parti de cette idée que la collection de 22
fables
et celle de 136, qu’il ne considérait que comme d
l’autre très indirect, du Romulus anglo-latin, ne renfermaient pas de
fables
étrangères à ce Romulus, et, voyant que la collec
de fables étrangères à ce Romulus, et, voyant que la collection de 22
fables
en possédait une qui manquait dans l’autre, il l’
l’autre, il l’a ajoutée et est ainsi arrivé à un nombre total de 137
fables
. Il est possible que ce nombre soit le vrai ; mai
. Mais dans le manuscrit de Leyde que Nilant a publié il n’y a que 45
fables
. Je me suis demandé s’il n’existait pas d’autres
uvrir deux autres qui m’ont permis de fixer à cinquante le nombre des
fables
du Romulus de Nilant. L’un des deux manuscrits co
Nilant. L’un des deux manuscrits contient même le commencement d’une
fable
inachevée qui, manquant complètement dans l’autre
s être comptée. D’autre part, comme je l’ai déjà dit, la cinquantième
fable
, provenant du Romulus primitif et indirectement d
de Phèdre, mais ayant trait à la statue d’Ésope, n’est pas une vraie
fable
et ne doit pas entrer en compte. C’est donc un pr
le et ne doit pas entrer en compte. C’est donc un premier total de 49
fables
. Que faut-il y ajouter ? Ce sont le Dérivé de 136
total de 49 fables. Que faut-il y ajouter ? Ce sont le Dérivé de 136
fables
et la traduction de Marie de France qui vont nous
il en est un dont Marie n’a fait aucun usage, c’est l’addition de 24
fables
qui a consisté à mettre à la suite des fables du
c’est l’addition de 24 fables qui a consisté à mettre à la suite des
fables
du Romulus de Nilant ce qu’il restait à puiser da
nglo-latin dont elle est indirectement issue, embrassait, sauf les 24
fables
dont il vient d’être question, toutes celles qu’o
ns le Dérivé et même une de plus ; car ce dernier n’a pas conservé la
fable
de l’Homme en mal d’enfant. On arrive ainsi au ré
utre, il faut remarquer que dans la traduction de Marie il existe une
fable
, celle des Oiseaux élisant un roi, qui n’existe p
oir si le nombre de 114 ne devrait pas être réduit à 104. Sur les 114
fables
, il y en a en effet 11 que Marie n’a pas traduite
les manuscrits à Alfred le Grand. En ce qui touche les six premières
fables
, je n’hésite pas à penser qu’elles figuraient bie
e si c’est, ou non, une addition qui, due à l’auteur du Dérivé de 136
fables
, n’avait pas été trouvée par lui dans le Romulus
rouvée par lui dans le Romulus anglo-latin. Quant aux trois dernières
fables
, la place qui leur a été donnée tout à la fin du
de 114 ; en conséquence, j’établis de la façon suivante la liste des
fables
du Romulus anglo-latin : Romulus anglo-latin.
is parties consacrées, la première à sa biographie, la deuxième à ses
fables
, la troisième aux manuscrits de ses fables. § 1
graphie, la deuxième à ses fables, la troisième aux manuscrits de ses
fables
. § 1. — Biographie de Marie de France. Q
re son nom et sa nationalité dans ce fameux vers de l’épilogue de ses
fables
: Marie ai non, si sui de France. Quant à sa v
’Aussy suppose que le comte Guillaume pour qui dans l’épilogue de ses
fables
elle déclare avoir fait sa traduction est Guillau
: « Legrand d’Aussy, dans la préface qu’il a mise en tête de quelques
fables
de Marie, imprimées parmi ses Fabliaux, dit que c
de Dampierre ne le prit qu’à la mort de sa mère en 1280. L’auteur des
fables
inédites des xiie , xiiie et xive siècles veut
du comte Guillaume, à l’exemple de Marie, qui traduisit pour lui les
fables
d’Izopet.” » Qu’il me soit permis maintenant d’i
émise par Legrand d’Aussy, il faudrait admettre que Marie a écrit ses
fables
vers le milieu du xiiie siècle. C’était d’ailleu
M. P. Chabaille. Remarquons enfin que Marie, lorsqu’elle écrivait ses
fables
, vivait depuis longtemps à la cour des rois d’Ang
cits qu’elle avait entendus et la composition des lais que, comme ses
fables
, elle écrivit sans doute en Angleterre et dont, s
ductions poétiques qui sortent d’une étude exclusivement réservée aux
fables
latines. § 2. — Examen des fables de Marie de
étude exclusivement réservée aux fables latines. § 2. — Examen des
fables
de Marie de France. La traduction poétique
de France. La traduction poétique de Marie comprend cent trois
fables
, composées en vers de huit syllabes, précédées d’
e sorte de paraphrase du texte latin, s’en écarte encore plus que les
fables
. Il comprend quarante vers, qui, dans un des manu
D’autre part escrit à son mestre Ysopes, qui connut son estre, Unes
fables
qu’il ot trouées Del greu en latin translatées ;
e en orent li pluisour Qu’il mist son sens en teil labor ; Mais n’i a
fable
, ne folie. U il n’ait grant philosophie Es exempl
laine, Mult doi faire por sa proiiere. Si comence ci la premiere Des
fables
que Ysopes escrist, Qu’à son maistre manda et dis
cier : N’ai soing que plus doie targier. Je passe maintenant aux
fables
. M. de Roquefort en a publié cent trois, que je v
ceux du texte latin, pour qu’on puisse à première vue savoir à quelle
fable
chacun d’eux se rapporte. Pour la commodité du le
orte. Pour la commodité du lecteur, je vais, dans la nomenclature des
fables
de Marie, faire usage des titres français qui m’o
usage des titres français qui m’ont déjà servi à établir la liste des
fables
latines. Ce n’est pas tout : l’ordre des fables v
établir la liste des fables latines. Ce n’est pas tout : l’ordre des
fables
variant dans chaque manuscrit, je suivrai celui q
t. Enfin, en face de chacune, j’aurai soin d’indiquer le numéro de la
fable
latine correspondante dans les Dérivés partiel et
Chat mitré. 132. 103. La Femme et sa Poule. 133. Les cent trois
fables
dont la liste précède, sont-elles les seules que
r à son éditeur. M. de Roquefort dit bien qu’il a extrait à Paris les
fables
de Marie d’un manuscrit « destiné pour Londres »
é pour Londres » et qu’il s’est donné la peine « de transcrire les 98
fables
qu’il contenoit521 », qu’il s’est en outre servi
e De la Rue a bien voulu lui « communiquer les différentes copies des
fables
françoises qu’il avoit faites à Londres523 » sur
nner raison. J’en ai compulsé plusieurs qui paraissaient contenir 104
fables
; tels sont, par exemple, les manuscrits français
arléien 978 du British Museum. Mais, lorsqu’en comptant le nombre des
fables
que chacun d’eux renferme, on en trouve 104, on e
’une illusion ; car ce nombre est uniquement dû à la division en deux
fables
de celle qui, dans l’édition de M. de Roquefort,
’est pas parce que les manuscrits n’embrassent pas plus de cent trois
fables
, que la collection de Marie doit être nécessairem
ent restreinte à ce chiffre. Si tel manuscrit qui contient cent trois
fables
n’offrait pas uniquement les mêmes que tel autre
en possède une égale quantité, il pourrait se faire que le nombre des
fables
dues à Marie fût réellement supérieur à ce chiffr
la Bibliothèque nationale, j’en ai remarqué deux qui contenaient des
fables
non comprises dans les 103 publiées par M. de Roq
e manuscrit 2173, qui comprend 104 numéros, possède par exception 104
fables
, et deux d’entre elles sont indépendantes des 103
qui prist a fame. Le manuscrit 14971, quoique ne comprenant que cent
fables
, en possède deux qui n’existent pas dans l’éditio
oisiaux , l’autre : Du Chat qui sauoit tenir chandoile. Les quatre
fables
que je viens de signaler sont les seules que j’ai
ème est, comme les deux premières, plutôt un fabliau qu’une véritable
fable
, et qu’enfin, dans le manuscrit 14971, la troisiè
xplicit et qui semble ainsi les mettre nettement en dehors des autres
fables
. Il s’ensuit que les fables de Marie doivent être
les mettre nettement en dehors des autres fables. Il s’ensuit que les
fables
de Marie doivent être maintenues au nombre trouvé
re trouvé par son éditeur. Maintenant, si l’on compare les cent trois
fables
bien authentiques à celles de la collection latin
tine qui en comprend 136, on en trouve une qui ne correspond à aucune
fable
latine ; c’est celle que, dans la liste précédemm
d on considère que le texte latin, tout en comprenant cent trente-six
fables
, ne possède pas toutes celles que Marie a traduit
a traduites, on est obligé d’admettre que la collection latine de 136
fables
n’est elle-même qu’un dérivé, d’une part notablem
e, et qui fut plus tard indirectement suivi par Marie. Les cent trois
fables
, que dans tous les cas il faut attribuer à Marie,
iz tut droit Dittez amen ke Deus l’ottroit. § 3. — Manuscrits des
fables
de Marie de France. 1º Bibliothèque national
le Couronnement du Renard et beaucoup d’autres œuvres poétiques. Les
fables
de Marie commencent à la deuxième colonne du vers
de laquelle une miniature représente Marie assise. Puis viennent les
fables
, qui, par suite de la division en deux de celle D
qu’on l’a vu par la copie que j’en ai donnée, l’épilogue qui suit les
fables
ne se compose que de vingt-deux vers. B. Manus
emble avoir écrit à Paris. Les formes qu’il emploie, surtout dans les
fables
de Marie de France, sont le plus rapprochées de c
efort, qui, quoi qu’il en dise, n’a pas étudié le manuscrit525, de 88
fables
seulement, mais de l’œuvre complète de Marie, qui
complète de Marie, qui, ainsi qu’on s’en souvient, se compose de 103
fables
. Ces 103 fables sont closes par l’épilogue compre
ie, qui, ainsi qu’on s’en souvient, se compose de 103 fables. Ces 103
fables
sont closes par l’épilogue comprenant exceptionne
ent la moitié de la première colonne du feuillet 99 a. À la suite des
fables
de Marie, le manuscrit renferme un grand nombre d
évoltante. Lorsque précédemment je me suis occupé du dénombrement des
fables
, j’ai eu l’occasion d’en signaler une, qui, dans
assion de N.-S. et la mort de la Vierge. En uers. Page 185. VIII. Les
Fables
d’Ésope mises de l’anglois en uers francois par M
es chiffres qui sont au contraire des numéros de feuillets. Ainsi les
fables
de Marie commencent au feuillet 198 rº et se term
iers vers, remplacés par celui-ci : Amen, Amen, priies por moi. Les
fables
sont seulement au nombre de 94, c’est-à-dire qu’i
bre d’œuvres pour que j’en donne ici la liste. Il contient, avant les
fables
de Marie, quatorze fabliaux en vers octosyllabiqu
Chi commenche li drois || bestiaires de la devine escripture. Les
fables
de Marie commencent en tête du feuillet 159 a et
ar ce titre général : Chi commenche li besti||aires. Che sont les ||
fables
de plusieurs bestes. La collection est complète
mprend même 104 numéros ; mais cela tient à la division en deux de la
fable
du Prêtre et du Loup, de sorte qu’elle ne se comp
être et du Loup, de sorte qu’elle ne se compose en réalité que de 103
fables
, précédées des quarante vers du prologue, pourvue
la liste des ouvrages qu’il contient : 1º L’Ymage dou monde. 2º Les
fables
d’« Isopet », traduites en vers. 3º Le fabliau de
rêtre crucifié. 7º De la Vieille qui oint la paume au Chevalier. Les
fables
de Marie commencent au feuillet 58 a et se termin
anuscrit 2173 est de tous ceux de Marie celui qui renferme le plus de
fables
; car il en a 104, tandis que, parmi les autres,
ombre égal de numéros, n’en possèdent en réalité que 103. Sur les 104
fables
il n’y en a que 102 se rapportant à celles éditée
en a que 102 se rapportant à celles éditées par M. de Roquefort ; la
fable
qui manque au manuscrit 2173 est celle des deux h
l’ai précédemment expliqué, il possède, sous les nos 61 et 103, deux
fables
étrangères à celles qui ont été publiées. En voic
fables étrangères à celles qui ont été publiées. En voici le texte :
fable
lxi. N’a pas encor passé dis ans, Que uns enfe
r chasti ne por ses cous Ne remaindra qu’il ne soit cous. Par ceste
fable
moustrer voilg Que l’en se gart dou petit eulg, A
Se fait touz iors molt bon garder ; Car il ne seuent riens celer.
fable
ciii. D’un vilain cont(e) qui prist a fame Une
e, comme il me semble, Que ilz s’en voisent tous ensemble. Par cest
fable
pouez sauoir Que fame ne fait pas sauoir, Qui so
s matières qui est annoncée par ce titre : Ce sont les chapitres des
fables
ysope. La table en comprend 100 ; mais seuls les
isiaux , et l’autre : Du Chat qui savoit tenir chandeille. Pour la
fable
à laquelle se rapporte le premier de ces deux tit
st pas dans le rythme adopté par Marie. Il n’en est pas de même de la
fable
à laquelle s’applique le second titre : elle a ét
gue, qui a été placé immédiatement après la quatre-vingt-dix-huitième
fable
et qui lui-même est suivi du mot Explicit. Il s’e
vi du mot Explicit. Il s’ensuit que le manuscrit ne peut posséder les
fables
de Marie qu’à concurrence de 98. Mais il n’en exi
nce de 98. Mais il n’en existe en réalité que 97 ; en effet, les deux
fables
qui dans le manuscrit 14971 portent les nos 65 et
les nos 65 et 81, ne sont que les deux parties souvent séparées de la
fable
du Prêtre et du Loup. Il manque donc six fables,
souvent séparées de la fable du Prêtre et du Loup. Il manque donc six
fables
, qui sont celles portant dans mon tableau les nos
on tableau les nos 12 et 99 à 103. Voici maintenant le texte des deux
fables
qui, dans le manuscrit, portent les nos 99 et 100
si pensa Que cis pris qu’il auoit N’iert mie siens par droit. Ceste
fable
petite, Par example l’ai dite Que tieux se fait m
deux pièces de vers qui précèdent, quoique ayant bien le caractère de
fables
ésopiques, n’en sont pas moins étrangères à Marie
rvé la même cote et où M. de Roquefort en a pris connaissance527. Les
fables
de Marie qu’il renferme commencent au haut du feu
e Ysopes. Leur nombre, à cause de la division en deux parties de la
fable
du Prêtre et du Loup, paraît être de 67, mais en
nt les nos 16 à 21, 26 à 40, 42 à 45, 66 à 71, 84 et 99 à 103. Les 66
fables
du manuscrit ne portent pas de litres particulier
m’occuper des manuscrits contenant la traduction en vers français des
fables
de Walther, j’ai donné du manuscrit 24310, pages
y trouvait pas tout entière et qu’il n’en possédait que quarante-neuf
fables
. Il s’ensuit que les fables manquantes sont au no
et qu’il n’en possédait que quarante-neuf fables. Il s’ensuit que les
fables
manquantes sont au nombre de 54 ; ce sont celles
e dans l’édition des ouvrages de ce prélat par le père Beaugendre. 5º
Fables
d’Ésope par Marie de France. 6º Traité des péchez
ce titre général : Ci commence Esopes. Le prologue qui précède les
fables
est orné d’une grande lettre initiale, remplie à
compose que des 38 premiers vers ; les deux derniers font défaut. Les
fables
sont toutes pourvues de titres particuliers écrit
ement le volume est incomplet : il y manque un feuillet, et c’est aux
fables
qu’il appartenait. Cette lacune, au bas du recto
’étendue : « N a . Il manque plusieurs pages dans cette collection de
fables
. » C’est après le vingt et unième vers de la fab
te collection de fables. » C’est après le vingt et unième vers de la
fable
xlv du manuscrit, intitulée : Coment. I. Bretons
que s’ouvre la lacune due à la disparition d’un feuillet. La première
fable
, qui vient ensuite et dont il ne reste que les di
qui, dans l’édition de M. de Roquefort, fait immédiatement suite à la
fable
du Breton. Comme, par exception, l’ordre des fabl
atement suite à la fable du Breton. Comme, par exception, l’ordre des
fables
dans le manuscrit 24428 est exactement le même qu
feuillet et que par cette perte il n’a été privé que de la fin d’une
fable
et du commencement de la suivante. Le manuscrit,
ent de la suivante. Le manuscrit, en somme, n’a jamais possédé que 65
fables
, et, sauf les deux devenues incomplètes, il les p
s deux devenues incomplètes, il les possède encore. Ces soixante-cinq
fables
étant les soixante-cinq premières de mon tableau,
étant les soixante-cinq premières de mon tableau, il s’ensuit que les
fables
véritablement manquantes sont les trente-huit der
à des mutilations qui l’ont gravement déprécié. Ainsi du titre de la
fable
xl il ne reste que ces mots : D’un homme qui vit
ns une posture indécente. Le même vandalisme pieux, s’exerçant sur la
fable
lx, a fait disparaître la fin du titre dont il ne
e de la miniature qui représentait le renard saillissant l’ourse. Les
fables
, qui ne sont pas suivies de l’épilogue, se termin
ie siècle. Parmi les œuvres contenues dans le manuscrit figurent les
fables
de Marie, qui commencent par le prologue en 40 ve
t remplacée par un u, conserve au commencement sa forme spéciale. Les
fables
ne sont pourvues ni d’un titre général en tête du
bleau, portent les nos 12, 25, 42 à 44, 51, et 99 à 103. Au bas de la
fable
lxxxix, qui dans le manuscrit est la quatre-vingt
mais il est privé du premier, sur lequel commençait un Bestiaire. Les
fables
de Marie débutent par le prologue ordinaire en tê
qui, à une époque relativement récente, a été rempli par ce titre :
Fables
d’Aesope, Horace, de Phaedrus, d’Avienus et aultr
est incomplet : les vers 8 à 9, 21 à 22 et 33 à 36 ont été omis. Les
fables
portent des titres spéciaux, qui ont été écrits p
nt en apparence au nombre de 57, à cause de la division en deux de la
fable
des deux Hommes, l’un véridique et l’autre menteu
même colonne, contrairement à l’indication de M. de Roquefort528, les
fables
sont suivies de l’épilogue ordinaire, écrit par l
olonnes. Il contient un grand nombre de pièces, parmi lesquelles les
fables
de Marie occupent les feuillets 29 a à 45 b. Au b
mencement du feuillet suivant vient le prologue en quarante vers. Les
fables
qui le suivent sont pourvues de titres spéciaux é
i lui attribue la cote N. 2, dit, en parlant de la soixante-troisième
fable
, que « le copiste a négligé d’en achever la trans
en réalité il n’a guère fait usage des sept qu’il a seuls connus. Les
fables
qui n’ont jamais figuré dans le manuscrit 25545 o
lumes, et c’est le quatrième, intitulé : Mouchet IV, qui renferme les
fables
de Marie. Elles occupent le commencement du volum
256 rº, col. 3 ; 256 vº, col. 1, 256 vº, col. 2 ; 256 vº, col. 3. Les
fables
, au nombre de 102, ne portent pas de titres, sont
est à deux colonnes. Parmi les ouvrages qu’il contient, figurent les
fables
de Marie qui occupent les feuillets 19 a à 32 b.
he pareil au précédent, que suivent les mots : « Avril 1862531 ». Les
fables
de Marie qui sont complètes et qui même, à cause
qui sont complètes et qui même, à cause de la division en deux de la
fable
du Prêtre et du Loup, paraissent être au nombre d
e Marie y occupe les feuillets 73 à 96. Elle comprend le prologue, 83
fables
dépourvues de titres particuliers et l’épilogue e
ise à un roi Henris, qui ne peut être que Henri Beau-Clerc. Les vingt
fables
qui manquent à la collection, sont celles qui dan
ets en parchemin, dont l’écriture est de la fin du xiiie siècle. Les
fables
de Marie qu’il renferme occupent les feuillets 39
est à Mons. Charles de Croy, comte de Chimay. Signé : Charles. » Les
fables
de Marie ont été écrites dans le dialecte picard
fférences qui tiennent à la variété des dialectes, les manuscrits des
fables
de Marie offrent encore d’innombrables variantes,
rtiel. En 1825, pendant qu’il s’occupait de la publication des
Fables
médites des xiie , xiiie et xive siècles, M. Ro
ux manuscrits de la Bibliothèque nationale 347 B et 347 C, vingt-deux
fables
en prose latine, qu’il a éditées532, auxquelles o
rcé de la justifier. À cet effet, se servant notamment de la première
fable
du Romulus Roberti, il remarque que ce Romulus «
position, c’est l’ordre même dans lequel se présentent les vingt-deux
fables
du Romulus Roberti. Si en effet, soit que le copi
disparu, le Romulus Roberti n’était qu’un fragment, le classement des
fables
serait dans le dérivé le même que dans le modèle.
que de Marie, quoiqu’elle l’eût faite sur la traduction anglaise, les
fables
, sinon toutes, au moins presque toutes, occupent
ossédons. Maintenant faut-il, ainsi que l’examen isolé de la première
fable
pourrait le faire croire, considérer ce recueil c
commettre une grave erreur. Quand, au lieu de s’arrêter à cette seule
fable
, on jette les yeux sur toutes, on acquiert la con
ert la conviction que le Romulus Roberti est un dérivé mixte dont les
fables
découlent de deux sources, les quatre premières,
, un moyen facile de s’édifier, c’est de comparer ensemble dans cette
fable
le texte du Romulus primitif, celui du Romulus de
celui de Nilant, a suivi de près le Romulus primitif. Quant aux trois
fables
qui suivent la première, comme elles sont, dans l
ment issues. Je cite encore un exemple à l’appui, et je le lire de la
fable
du Lion et de l’Âne chassant : Romulus primitif
urrit. On voit le résultat. La comparaison faite sur les deux autres
fables
en donnerait un semblable, et compléterait au bes
itif, et, toutes sauf deux des trois, au Romulus de Nilant. Ces trois
fables
sont celles de l’Abeille et de la Mouche, du Rena
t du Corbeau et du Loup régnant et du Singe. Je m’arrête d’abord à la
fable
de l’Abeille et de la Mouche. Elle n’a pas été di
é ou au Romulus anglo-latin lui-même qu’elle doit son existence ? Les
fables
de ce dernier ne nous étant pas parvenues, il n’y
complet qui dès lors ne peut lui avoir donné naissance. Je passe à la
fable
du Renard et du Corbeau. Ici, à défaut du texte d
ant, le Romulus anglo-latin l’a reçu de lui. J’arrive maintenant à la
fable
du Loup régnant et du Singe. La comparaison des t
, comme la version de Marie, le texte du Romulus de Robert a, dans la
fable
du Loup régnant et du Singe, mis en scène un Chev
vé complet ne fait pas intervenir. En ce qui touche les quinze autres
fables
, on n’a plus de texte latin qui permette de savoi
vé complet ou si au contraire ce dernier en est issu, ou si enfin les
fables
des deux collections dérivent d’un auteur commun
er plus d’une solution certaine. Tel est le cas, par exemple, pour la
fable
v du Romulus Roberti, c’est-à-dire pour la fable
par exemple, pour la fable v du Romulus Roberti, c’est-à-dire pour la
fable
du Bœuf et du Loup. Dans cette fable, le Dérivé c
us Roberti, c’est-à-dire pour la fable du Bœuf et du Loup. Dans cette
fable
, le Dérivé complet place en présence l’un de l’au
e livrer à de pareilles recherches sur chacune des quatorze dernières
fables
du Romulus Roberti ; mais je me rends compte de c
tenir dès maintenant pour certain que, en dehors des quatre premières
fables
qui ne sont que la copie presque littérale du Rom
érale du Romulus primitif, ou, si l’on veut du Romulus ordinaire, les
fables
du Romulus Roberti sont toutes dérivées du Romulu
un temps antérieur. Quoi qu’il en soit, voici la liste des vingt-deux
fables
, accompagnée des numéros que portent les semblabl
sans titre général et sans titres particuliers à chacune d’elles, les
fables
de la version en prose du texte d’Avianus, qui fi
aussitôt, dépourvues également de titres particuliers, les vingt-deux
fables
du Dérivé partiel du Romulus anglo-latin, qui se
urelianensi. Cet ex libris, dont M. Robert, dans son ouvrage sur les
fables
inédites des xiie , xiiie et xive siècles536, a
sans titre général et sans titres particuliers à chacune d’elles, les
fables
de la version en prose latine d’Avianus qui, se t
Auiani. Puis commencent, sans intervalle apparent, les vingt-deux
fables
du Dérivé du Romulus anglo-latin, qui, au bas de
Éditions du Dérivé partiel. La première édition des vingt-deux
fables
du Dérivé du Romulus anglo-latin est due à M. Rob
ue à M. Robert, qui, en 1825, les a publiées dans son ouvrage sur les
Fables
inédites des xiie , xiiie et xive siècles537. I
je vais, à l’aide de la première et de la vingt-deuxième et dernière
fables
, faire ressortir les différences qui existent ent
nt entre le texte du manuscrit 347 C et celui de sa fautive édition.
fable
i. Manuscrit 347 c. Robert. circumqua
ri et veritas lacerari. fallacitas laudari et veritas laniari.
fable
xxii. loco sui in loco sui se vobis ast
esterley a, en 1870, consacré au Romulus Burnéien538, on retrouve les
fables
qui, dans l’édition de M. Robert portent les nos
dérivé latin, auquel maintenant je passe, comprend un prologue et 136
fables
. En lisant le prologue, on s’aperçoit qu’il est a
re de ces gloses, qu’on trouve à la fois dans certains manuscrits des
fables
de Walther et dans les éditions de la fin du xve
ité quelques lignes à la page 294. Il fait honneur du texte latin des
fables
à l’empereur Romulus et signale la traduction ang
e celui dont j’ai indiqué plus haut les formes romanes. Quant aux 136
fables
, je vais en donner la liste dans un tableau qui i
136. Le Lion et ses Fils. Un des six manuscrits qui renferment ces
fables
, a été remarqué à l’Université de Göttingen par M
e, il crut devoir ne publier, à la suite du Romulus Burnéien, que les
fables
, dont les sujets ne se trouvaient ni dans la coll
issembourg, ni dans le Romulus Roberti. Il en est résulté que des 134
fables
contenues dans le manuscrit de Göttingen il n’a p
Cette manière de procéder était beaucoup trop sommaire. En effet, les
fables
, qui, dérivées du Romulus anglo-latin, étaient pa
juger par les extraits comparatifs qui suivent et que j’emprunte à la
fable
du Corbeau et du Renard. Premier extrait. Ley
éjà été faite sur un Romulus plus ancien, et qu’il a dû emprunter ses
fables
à ce Romulus dont elles ont été, non pas la copie
c’est la teneur du préambule, qui, figurant en tête du Dérivé de 136
fables
, y remplace la dédicace de Romulus à son fils. On
sferri præcepit. Ce que démontre ce texte, c’est que le Dérivé de 136
fables
, puisqu’il y est question de la version anglaise,
raison des textes rend infranchissable. En effet, si le Dérivé de 136
fables
était la traduction latine de la version anglaise
contraire qui éclate aux yeux. Sans doute, le texte du Dérivé de 136
fables
s’éloigne du Romulus primitif beaucoup plus que c
eux. Pour en fournir la preuve, je vais exhiber un exemple tiré de la
fable
de l’Hirondelle et des Oiseaux. Romulus primiti
. Non seulement il y a entre le Romulus de Nilant et le Dérivé de 136
fables
une parenté palpable, mais encore je peux citer u
ue le Romulus de Nilant lui-même. Je le trouve dans la moralité de la
fable
du Lion et de l’Âne chassant. Romulus primitif.
ion de la filiation que j’ai établie. En effet, si, sans sortir de la
fable
du Lion et de l’Âne chassant, on continue à compa
des extraits, j’avais transcrit entièrement les trois versions de la
fable
du Lion et de l’Âne chassant, la démonstration au
ec ce Dérivé. Maintenant, sans prétendre expliquer comment dans cette
fable
ce dernier par son épimythion est, plus que le Ro
eux manuscrits du xive siècle qui le renferment. Tandis que, dans la
fable
du Lion malade, telle que la possède le Dérivé co
artiennent à la bonne latinité, le Romulus de M. Robert, dans la même
fable
, donne au Loup le nom d’Ysengrinus et au Renard c
commencement du suivant, n’appelle pas, dans sa traduction de la même
fable
, le Loup autrement que Leu, Leus, Lox, Los et Lou
nuscrit 347 C, le scribe, en exécutant sa copie, a substitué, dans la
fable
21, les noms d’Isengrinus et de Renardus à ceux d
uillet en parchemin sur lequel se trouvent le prologue et la première
fable
, est moins ancien que les autres. Il a été substi
rrête avant le bas de la page, où, pour l’illustration de la première
fable
, avait été ménagé un espace blanc non rempli. Les
e la première fable, avait été ménagé un espace blanc non rempli. Les
fables
sont au nombre de 136, c’est-à-dire que la collec
au nombre de 136, c’est-à-dire que la collection est complète. Chaque
fable
est surmontée d’un titre écrit à l’encre rouge et
xécuté et encore plus mal enluminé par le copiste. À la suite des 136
fables
du Dérivé complet vient sans interruption la vers
é complet vient sans interruption la version en prose latine de seize
fables
d’Avianus, dont voici les titres : 1. De Muliere
tre (sic). 15. De Puero et Fure. 16. De Viatore et Satyro. Ces seize
fables
sont suivies de ces deux ineptes distiques placés
on se termine au haut du feuillet 57 a par la moralité d’une dernière
fable
qui est étrangère à Avianus et dont voici le text
dinalem et episcopum Tusculanum. 6º [Sermo.] 7º Clemens quintus. Les
fables
du Dérivé complet occupent les cinquante-quatre p
st la cent trente et unième intitulée : De Sene et eius Filio. Les
fables
du Dérivé sont, comme dans le manuscrit 1108, sui
n’en fournirai que quelques-unes : 1º Le manuscrit 1108 possédant une
fable
de plus que le manuscrit 1107, il est tout nature
ors n’a pu être la copie de l’autre. C’est ainsi que l’avant-dernière
fable
du recueil, intitulée De Viatore et Satyro, prése
lesquels il n’a réservé aucune place. Je peux citer comme exemple la
fable
De Vulpe et Ursa, dans laquelle les mots et lenta
La dernière partie du manuscrit est occupée par deux collections de
fables
, le Dérivé complet du Romulus anglo-latin et le D
cédé de la préface ordinaire, ne porte aucun titre général ; mais les
fables
y sont pourvues de titres particuliers et se term
re général, mais avec des titres spéciaux à chacune des quarante-cinq
fables
dont il se compose. Plus nombreuses que dans les
s donnent une valeur plus grande à celui qui les renferme. Sur les 45
fables
, 37 seulement sont la paraphrase de celles d’Avia
es, 37 seulement sont la paraphrase de celles d’Avianus ; ce sont les
fables
i à xvi, xxi à xl et xlv. Trois des huit autres s
xplicit Auianus de fabulis deo gracias , etc. Les deux collections de
fables
sont suivies de deux tables des matières intitulé
au feuillet 65 b, 2e col. et qui est suivi d’une version en prose des
fables
d’Avianus aussi complète que celle du manuscrit p
rs par deux tables des matières, celle du Dérivé complet et celle des
fables
en prose tirées d’Avianus. La première de ces deu
7 a. Elle est immédiatement suivie de la table de la seconde série de
fables
qui est surmontée de ce titre : Incipit Registru
registrum fabularum Auiani. À la suite des deux tables viennent les
fables
dérivées du Romulus anglo-latin, dont le prologue
ont été négligées ; en effet, la première fait double emploi avec la
fable
6, De Leone, Bubalo et Lupo, et la seconde est d’
ns. Enfin, on lui doit aussi des additions ; c’est ainsi que, dans la
fable
62 intitulée : Quomodo apes et musca contenderun
allongé l’affabulation primitive par les emprunts suivants faits à la
fable
xxxvii de Walther : Unde dicit Musca :
a reddi Verba solent, odium lingua fidemque parare (sic). Les
fables
sont terminées par cette souscription : Explicit
homo ingeniosus studiose collegit. Immédiatement après viennent les
fables
dérivées d’Avianus. Seulement, au lieu de n’en pr
rages. On y trouve notamment, du feuillet 98 a au feuillet 122 b, les
fables
de saint Cyrille, du feuillet 123 a au feuillet 1
Cyrille, du feuillet 123 a au feuillet 126 a, une bonne partie de ces
fables
en prose dérivées d’Avianus qui, dans les manuscr
u Romulus anglo-latin, enfin du feuillet 127 b au feuillet 145 a, les
fables
elles-mêmes de ce Dérivé. Ces dernières paraissen
de Bruxelles et celui de Trèves 1108, dans le manuscrit Théol. 126 la
fable
du Renard et du Corbeau commence par ces mots :
heureusement la collection n’est pas complète. Jusqu’à la soixantième
fable
le copiste a respecté l’ordre ordinaire et n’a pr
é l’ordre ordinaire et n’a presque rien omis ; il a même conservé les
fables
vii et lx qui n’existent pas dans le manuscrit Th
ge : Incipit prologus esopi in librum fabularum. Puis viennent les
fables
précédées elles-mêmes de ce titre également écrit
toujours écrit à l’encre rouge. Enfin elles sont suivies des dix-sept
fables
en prose qui ont déjà été mentionnées dans l’anal
manuscrit 1108 de la Bibliothèque de la ville de Trèves. Ces dix-sept
fables
ne sont séparées et distinguées des premières que
parchemin, qui portent sur deux colonnes une écriture très fine. Les
fables
occupent les feuillets 77 a à 83 a. Malheureuseme
nuscrits ne manquent jamais de présenter, les quarante-neuf premières
fables
du manuscrit 15. A. VII sont les mêmes que les qu
mes, l’un véridique et l’autre menteur. 82. III, 30. Comme ces sept
fables
présentent un texte, qui, malgré la similitude de
Minden écrivit à son tour en bas-allemand une traduction poétique des
fables
latines dérivées du Romulus anglo-latin. Cette tr
tous les doutes545. » Je pourrais rappeler que, la même collection de
fables
se trouvant plus complète dans plusieurs autres m
i Beau-Clerc avait fait sa traduction anglaise, ne comprenait que 114
fables
, c’est-à-dire un nombre sensiblement inférieur à
elui du Dérivé complet, et que par suite ce Dérivé contenait bien des
fables
étrangères au Romulus dont il était issu. M. Oest
Oesterley déclare que la traduction allemande de Gérard comprend 103
fables
, c’est-à-dire un nombre de fables inférieur à cel
on allemande de Gérard comprend 103 fables, c’est-à-dire un nombre de
fables
inférieur à celui de la collection latine du manu
la peine de donner dans un tableau comparatif546 les titres de 86 des
fables
allemandes. De ces titres il ressort que sur les
de 86 des fables allemandes. De ces titres il ressort que sur les 86
fables
il y en a 19 qui sont étrangères au Romulus anglo
ier. Izopes escrit à sun mestre Ki bien quenust lui è sun estre, Unes
fables
k’il ot truvées De griu en laitin translatées. I
ment qu’un second poète avait, comme lui, traduit en bas-allemand les
fables
latines dérivées du Romulus de Marie. Cette secon
r le retranchement de trois cahiers à la fin un assez grand nombre de
fables
; toutefois il est possible aussi que les feuille
manquent soient demeurés vides ou aient été remplis autrement. » Les
fables
sont précédées d’un prologue ainsi conçu : Esopu
ient sans fondement, || elles comportent une sage morale, || et si la
fable
n’est pas véridique, || elle donne d’excellents e
ons préceptes || maître Ésope se montre aujourd’hui. » Quant aux 125
fables
, M. H. Oesterley, dans le tableau dont j’ai déjà
érivé complet ; il y en a même deux qui sont la traduction de la même
fable
: ce sont les fables xxiii et cxvi ; ce qui en ré
en a même deux qui sont la traduction de la même fable : ce sont les
fables
xxiii et cxvi ; ce qui en réalité réduit à cent v
i et cxvi ; ce qui en réalité réduit à cent vingt-trois le nombre des
fables
latines interprétées par les allemandes. Si, comm
ose, les feuillets qui manquent à la fin du manuscrit contenaient des
fables
maintenant perdues, il est vraisemblable qu’elles
Dérivé complet, et, comme, ainsi qu’on s’en souvient, il comprend 136
fables
, il s’ensuit que les feuillets manquants n’en pos
que, le 10 octobre 1882, il m’a faite : « Le manuscrit finit avec la
fable
cxxv, et je ne vois aucune raison de croire qu’il
uisqu’il conclut par la morale qui est toujours attachée à la fin des
fables
. » Mais la liste que je viens de dresser n’en a p
met de voir, indirectement sans doute, mais avec facilité, de quelles
fables
du Dérivé complet celles du poète allemand sont l
ici pour la première fois qu’il aura été question de la collection de
fables
en vers hexamètres dont je vais maintenant m’occu
est nécessairement restreinte. Voici au surplus, avec les numéros des
fables
correspondantes de ce Romulus, la nomenclature de
t la Fourmi. III, 10. 46. La Corneille et la Brebis. III, 11. Ces
fables
ne figurent pas toutes dans le seul manuscrit qui
l’autre. Quoi qu’il en soit, la première lacune comprend la fin de la
fable
de l’Estomac et des Membres, la fable du Singe et
re lacune comprend la fin de la fable de l’Estomac et des Membres, la
fable
du Singe et du Renard tout entière et le commence
entière et le commencement de celle du Lion régnant ; la seconde, les
fables
de l’Homme et du Lion et de la Puce et du Chameau
commencement de celle de la Cigale et de la Fourmi. Ces quarante-six
fables
sont-elles bien dérivées du Romulus de Nilant ? À
le que le Romulus de Nilant, quoique étant loin de posséder autant de
fables
que le Romulus primitif, en contenait deux qui n’
Or, de la nomenclature qui précède il ressort que ces deux sujets de
fables
sont également traités dans le Dérivé hexamétriqu
hexamétrique. Il suffirait d’ajouter que ce Dérivé ne possède aucune
fable
étrangère au Romulus de Nilant, pour que la démon
réfutable, je vais signaler, tant dans le prologue que dans l’une des
fables
du Dérivé hexamétrique, quelques particularités t
est le suivant : Magnus Romanæ regnator Romulus urbis. Je passe aux
fables
, et je m’arrête à la troisième, c’est-à-dire à ce
ni possit præsens nunc esse ligamen. Ce n’est pas tout. Dans la même
fable
, le Romulus ordinaire dit seulement que la Grenou
rra m’être faite : on pourra faire remarquer que, tandis que, dans la
fable
du Loup régnant et du Singe, le Romulus de Nilant
crois pas et je suis convaincu que, lorsqu’on saura à quel point les
fables
de ce Dérivé étaient peu dignes d’être transcrite
consiste dans une déplorable prolixité ; ainsi, pour m’en tenir à la
fable
du Loup régnant et du Singe dont il a été précéde
le embrasse à elle seule cent soixante et un vers : ce n’est plus une
fable
, c’est un poème. Ces défauts, qui, à la rigueur,
le respect de la langue, ne sont pas rachetés par cette qualité. Les
fables
fourmillent de phrases dont la construction gramm
es, à rendre les syllabes longues par la force de la césure : dans la
fable
du Loup régnant et du Singe déjà citée, cette irr
à toutes les époques. Telle est celle qu’on trouve dans ce vers de la
fable
De Leone regnante, où l’élision fait disparaître
avec ceux de la proposition principale, comme dans cette phrase de la
fable
De Leone regnante, qui, commençant par le vers pr
des deux vers précédents et comme dans le passage suivant de la même
fable
: Bestia non aliud fuerat que infirmior ausa Dic
qui subit une semblable transposition, comme dans ces deux vers de la
fable
De Ancipitre et Luscinia : Turbida cui tremulis
ant avant, il interpose d’autres mots, comme dans ce promythion de la
fable
De Leone rege et Bubalo et Lupo venantibus : Par
ne renferme que deux opuscules, l’un et l’autre en vers : d’abord les
fables
d’Avianus, qui s’étendent du haut du feuillet 1 a
en comparatif des textes, par la complète concordance que l’ordre des
fables
présente dans les deux collections. On va pouvoir
llections. On va pouvoir en juger. Voici d’ailleurs l’énumération des
fables
rythmiques, accompagnée de leurs références avec
iques, accompagnée de leurs références avec celles de ce Romulus :
Fables
rythmiques. Romulus de Nilant. I, 1. Le Coq
tre, comme je l’ai affirmé, que dans les deux collections l’ordre des
fables
est absolument le même, mais encore on y trouve l
int de vue la parité n’est pas chose négligeable ; car on sait que la
fable
du Lion, du Buffle et du Loup, qui n’existe pas d
dans le Romulus primitif, a été une forme nouvelle donnée à l’une des
fables
de ce Romulus par l’auteur du Romulus de Nilant ;
traduite dans le Dérivé en vers rythmiques. Il est vrai que, dans la
fable
xxiii du Livre II de ce Dérivé, les personnages p
. On peut enfin ajouter que, dans les deux collections, le nombre des
fables
, dont le Romulus primitif a été pour l’une la sou
identique ; car, si la collection rythmique renferme trois dernières
fables
que le Romulus de Nilant ne possède pas, il faut
déterminer la corrélation qui peut exister entre deux collections de
fables
, on ne doive pas s’en tenir à ces signes extérieu
je vais faire, en comparant ensemble des extraits empruntés aux trois
fables
du Rat et de la Grenouille, du Chien et de la Bre
l est clairement la directe transformation. Quant aux trois dernières
fables
du Dérivé qui sont étrangères au Romulus de Nilan
qui me paraît constant, c’est que dans leur forme prosaïque les trois
fables
n’appartenaient pas à une seule et même collectio
et de l’une d’elles, celle du Loup qui va à Rome, a été traité par la
fable
79 Dou Leu et d’un Vileins, dans la traduction de
le 79 Dou Leu et d’un Vileins, dans la traduction de Marie, et par la
fable
121 De Lupo et Nauta dans le Dérivé complet du Ro
anglo-latin d’où l’une et l’autre ont été tirées, et les deux autres
fables
n’ont appartenu ni à ce Romulus ni à ses dérivés.
s’étonner que le versificateur ait ajouté à sa version celle de trois
fables
étrangères à la collection qu’il avait entrepris
le, a pris en dehors du Romulus ordinaire les sujets de ses dernières
fables
. Maintenant, si, en l’absence de document précis,
part je crois cette opinion très admissible. § 2. — Manuscrits des
fables
rythmiques. 1º Manuscrit du British Museum.
du British Museum. Je ne connais que deux manuscrits contenant les
fables
rimées. Le plus complet appartient à la bibliothè
riture microscopique par une main du xive siècle. Les cinquante-deux
fables
qu’il renferme occupent les feuillets 189 à 210,
euillets 189 à 210, et se divisent en deux livres, comprenant l’un 18
fables
et l’autre 34. Quoique je ne connaisse aucun autr
e siècle. Il ne renferme qu’un extrait de la collection complète des
fables
rythmiques. Cet extrait, qui s’étend du milieu de
de la première colonne du feuillet 206 b, comprend le prologue et 20
fables
choisies, dont la dernière, inachevée, s’arrête à
ui de Cambridge fourmille de fautes plus grossières encore. Les vingt
fables
que renferme le manuscrit de Cambridge sont celle
ue. J’ai dit qu’à tort j’avais cru être le premier éditeur des
fables
du Dérivé rythmique. Par son compte-rendu de ma p
s dérivés du Romulus primitif. Il ne comprend en effet que les treize
fables
suivantes, puisées dans les trois livres de son m
s’enfle. II, 20. 13. Les Quadrupèdes et les Oiseaux. III, 4. Ces
fables
sont précédées du titre suivant, qui montre que c
ins été empruntées à Phèdre. Je vais, au moyen d’exemples tirés de la
fable
du Loup et de l’Agneau, faire ressortir ce fait,
e dans le Romulus de Berne. Lorsqu’on arrive à la moralité de la même
fable
, la similitude dans les deux textes antique et Be
ntiment. Sans doute les compilateurs, pour grossir le nombre de leurs
fables
, ont pu en emprunter les sujets à des collections
stable. Mais ce que je ne crois pas, c’est que pour une seule et même
fable
ils aient eu recours à plusieurs textes. Ce qui m
it de Wissembourg, également dérivé de l’Æsopus. La morale de la même
fable
y porte les mots : lædunt innocentes , qui sont
chet et Cie, éditeurs,… 1839, in-8º maj. (Voyez la Notice en tête des
Fables
de Phèdre.) 4. Phædri Aug. Liberti Fabularum Æs
eapoli, 1811, Typis Dominici Sangiacomo. Præsidum veniâ. In-8º. 25.
Fables
de Phèdre anciennes et nouvelles, éditées d’après
Tranquilli duodecim Cæsares. (Voyez Oct. Aug., chap. iii.) 27. Les
Fables
de Phèdre, affranchy d’Avgvste. Tradvites en Fran
cy : Par rapport à mes infortunes, Je me suis appliqué des
fables
peu communes Où je me plains de mes malheurs. Da
e la pensée de Phèdre relativement à certains sujets choisis pour ses
fables
, la formulait dans cet alexandrin : Mais c’est s
in : Mais c’est sur mes malheurs que j’en fis quelques-unes. 30.
Fables
de Phèdre anciennes et nouvelles, éditées d’après
65. Phèdre, livre IV, 2e partie, épilogue. 66. Phèdre, livre III,
fable
xvii ; livre IV, 1re partie, fable ii ; livre IV,
épilogue. 66. Phèdre, livre III, fable xvii ; livre IV, 1re partie,
fable
ii ; livre IV, 2e partie, fable i. 67. Phèdre,
I, fable xvii ; livre IV, 1re partie, fable ii ; livre IV, 2e partie,
fable
i. 67. Phèdre, livre IV, 1re partie, fable v.
i ; livre IV, 2e partie, fable i. 67. Phèdre, livre IV, 1re partie,
fable
v. 68. Adry (Jean-Félicissime), né, en 1749, à V
e année, tome II, les p. 441 et suivantes. 89. Examen des nouvelles
fables
de Phèdre, qui ont été trouvées dans le manuscrit
senariis. Cette phrase lui indiquait non seulement que le texte des
fables
était en vers, mais encore que les vers étaient d
vait pris connaissance, il n’avait pas pu ne pas s’apercevoir que les
fables
de Phèdre étaient écrites en vers ïambiques. 97
ammone, typis Schulzianis, MDCCCXLIV, in-8º. 99. Voyez l’édition des
Fables
de Phèdre de 1806, tome I, p. 27. 100. Spectacl
. Spectacle de la nature, 7e vol., p. 245. 101. Voyez l’édition des
Fables
de Phèdre de 1806, tome I, p. 43 et 44. 102. Voy
mie des Inscriptions ; il mourut en 1779. 104. Examen des nouvelles
Fables
de Phèdre, qui ont été trouvées dans le manuscrit
mprimerie d’A. Egron, M.D.CCC.XII, in-18. (Voyez p. 37 et 38.) 105.
Fables
de Phèdre. Traduction nouvelle par M. Ernest Panc
o II, p. xviii et xix. 119. Voyez p. 30 du tome I de son édition des
Fables
de Phèdre, publiée en 1806. 120. Le Meurtre du
x. 125. Voyez Notitia litteraria, p. 30 du tome I de son édition des
Fables
de Phèdre, publiée en 1806. 126. Classicorum au
mæ, typis Vaticanis, M.D.CCCXXXI, in-8º. (Voyez p. 300 à 314.) 127.
Fables
de Phèdre, traduction nouvelle par M. Ernest Panc
raria de Phædro, p. 30. 139. Voyez p. 9. 140. Décembre 1831. 141.
Fables
de Phèdre. Traduction nouvelle par M. Ernest Panc
tion du Codex Perottinus, publiée à Naples en 1809.) 148. Nouvelles
Fables
de Phèdre, traduites en vers italiens par M. Petr
. Neapoli, 1811, in-8º. (Voyez Dissertatio I, p. v.) 160. Nouvelles
Fables
de Phèdre, traduites en vers italiens par M. Petr
face, p. xiv.) 161. Voyez, dans l’édition sus-indiquée des Nouvelles
Fables
de Phèdre, la page xiv de la préface. 162. Voyez
I, p. 108. 163. Voyez Disputatio III, p. xliii, dans son édition des
Fables
de Phèdre, publiée en 1786. 164. Le Frontispice
rato Ollandese. » (Voyez le volume précité, p. 274.) 170. Nouvelles
Fables
de Phèdre, traduites en vers italiens par M. Petr
CXII, in-8º. (Voyez préface, p. xv.) 171. Adry, Examen des nouvelles
fables
de Phèdre. Paris, Egron, 1812, in-18. (Voyez p. 6
p. 67.) 172. Voyez page 106. 173. Traduction en vers français des
fables
complètes de Phèdre. Paris, 1813, in-8º. (Voyez p
les complètes de Phèdre. Paris, 1813, in-8º. (Voyez page 295.) 174.
Fables
de Phèdre anciennes et nouvelles, accompagnées d’
ominici Sangiacomo. Publicâ Veniâ. 177. Voyez l’Examen des nouvelles
fables
de Phèdre, p. 44 à 46. 178. Bibliothèque des au
et 280.) 182. Voyez la préface non paginée de son édition in-4º des
Fables
de Phèdre, publiée en 1727. 183. In Perottinum
dans les éditions in-8º du Phèdre de Burmann la première note sur la
fable
xvii du livre III. 196. Phædri Aug. Liberti Fab
rancisci Halmæ. CIƆ IƆ CCI, in-4º. (Voyez la note préliminaire sur la
fable
xvii du livre III.) 197. Jugemens des savans su
, quæ hac ætate scripta sint. » (Voyez p. 7 de l’édition in-8º des 32
fables
nouvelles publiées d’après Angelo Maï par Orelli
mstelodami, apud Petrum Mortier, MDCCL, in-4º. (Voyez p. 173.) 222.
Fables
et Contes. À Paris, chez Duchesne, libraire, rue
a n’infirme en rien le raisonnement de Schwabe, par la raison que les
fables
du troisième livre, comme celles des deux premier
sard… Paris, 1839… in-8º maj. (Voyez la Notice sur Phèdre en tête des
fables
, p. 705, 1re col.) 239. Voyez tome I, p. 34, not
241. Poésies inédites du moyen âge, précédées d’une Histoire de la
fable
ésopique, par M. Edélestand du Méril. Paris, libr
. Voyez Dissertatio II, pages cxiv à cxv. 259. Examen des nouvelles
fables
de Phèdre. Doutes sur leur authenticité. Paris, M
. 260. Voyez tome I, page 152. 261. Voyez tome II, page 497. 262.
Fables
inédites du moyen âge… Paris, 1825, 2 vol in-8º.
1825, 2 vol in-8º. (Voyez au tome I l’Essai sur les auteurs dont les
fables
ont précédé celles de La Fontaine, p. lxxiij.) 2
. Voyez la notice mise par Dübner en tête de son édition scolaire des
fables
de Phèdre et des réimpressions successives. 269.
ologue placé en tête, les exemplaires de deux éditions incunables des
fables
de l’anonyme de Névelet, l’une sans date, l’autre
319. Poésies inédites du moyen âge, précédées d’une histoire de la
fable
ésopique, par M. Édélestand du Méril. Paris, libr
MDCCCLII. 2 vol. in-4º. 328. Ranutio d’Arezzo a traduit en latin 100
fables
d’Ésope (Voyez p. 296 et s.). 329. Bibliotheca
. 331. À Vienne, la bibliothèque Albertine possède un exemplaire des
fables
de Romulus qui me paraît bien se rapporter à cett
r que, dans ma première édition, t. I, p. 686, je n’ai reconnu que 46
fables
au second groupe. 396. Les Fabulistes latins, 1
85, p. 47. 398. Voyez page 461 et s. 399. Les nos attribués ici aux
fables
d’Eude sont ceux qui résultent de leur classement
I sur Geschichte und Litter. (Voyez Romul. et Rimic., p. 67.) 401.
Fables
inédites des xiie , xiiie et xive siècles et Fa
p. 67.) 401. Fables inédites des xiie , xiiie et xive siècles et
Fables
de La Fontaine, Paris, Cabin, 1825 ; 2 vol. in-8º
-8º. (Voyez, en tête de cet ouvrage, l’Essai sur les auteurs dont les
Fables
ont précédé celles de La Fontaine, t. I, p. cxxiv
ues sur l’histoire des poètes, donna le nom de Romulus à l’auteur des
fables
en vers élégiaques. 408. « Si quis me auctoris
s cet ouvrage (p. 152 à 153) qu’il exprime sa pensée sur l’auteur des
fables
élégiaques. Il mourut le 5 mai 1819, âgé de 74 an
netiis, typis Antonii Zattæ, M.DCCLXXVI, in-4º (Voyez p. 153.) 416.
Fables
inédites… précédées d’une notice sur les fabulist
. Paris, E. Cabin, 1825, 2 vol. in-8º. (Voyez t. I, p. xciij.) 417.
Fables
inédites, etc. Paris, E. Cabin, 1825. (Voyez t. I
s, etc. Paris, E. Cabin, 1825. (Voyez t. I, p. xciij, note 1.) 418.
Fables
inédites, etc. Paris, E. Cabin, 1825. (Voyez t. I
abe… Brunsvigae… M.D.CCCVI, 2 vol. in-8. (Voyez t. I, p. 177.) 431.
Fables
inédites des xiie , xiiie et xive siècles,… pré
M. Robert. Paris, 1825, in-8º. (Voyez t. I, p. lxxxviij et s.) 432.
Fables
inédites des xiie , xiiie et xive siècles. Pari
e siècles. Paris, 1825. 2 vol. in-8º. (Voyez t. I, p. clxvj.) 433.
Fables
inédites, etc…, Paris, 1825. 2 vol. in-8º. (Voyez
tc…, Paris, 1825. 2 vol. in-8º. (Voyez t. I, p. clxv, note 1.) 434.
Fables
inédites, etc. Paris, 1825. 2 vol. in-8º. (Voyez
ndine. Paris et Lyon, 1812. 3 vol. in-8º. (Voyez t. I, p. 22.) 442.
Fables
inédites des xiie , xiiie et xive siècles,… par
13.) 458. Dans la préface par lui mise en tête de sa traduction des
fables
de Phèdre, M. Fleutelot s’exprime ainsi : « Un li
e ainsi : « Un livre anglais, imprimé à Londres en 1503, contient les
fables
d’Hildebert traduites avec peu de changements et
llschaft für ältere deutsche Geschichtskunde, t. VIII, p. 852. 486.
Fables
inédites des xiie , xiiie et xive siècles, etc.
siècles, etc. Paris, 1825, 2 vol. in-8º (Voy. t. I, p. clxx.) 487.
Fables
inédites, etc. (Voyez p. clxx, note 3.) 488. Voy
miscellaneous Tracts relating to antiquity, vol. XIII, p. 36. 516.
Fables
inédites des xiie , xiie et xive siècles. Paris
. Ibid., t. II, p. xiv. 523. Ibid., t. II, p. xvi et 17. 524. Cette
fable
est la traduction de celle qui, dans l’œuvre d’Eu
of Reading, in ms. Cott. Vesp. EV. » Paraphe. « April 1862. » 532.
Fables
inédites des xiie , xiiie et xive siècles, et F
862. » 532. Fables inédites des xiie , xiiie et xive siècles, et
Fables
de La Fontaine…, précédées d’une notice sur les F
er 1885, p. 41 et 42. 534. Voyez, dans l’édition de M. Roquefort, la
fable
66 de Marie. 535. Voir l’article relatif aux Tra
oyez, t. I, le feuillet intercalé entre les pages xciv et xcv. 537.
Fables
inédites des xiie , xiiie , et xive siècles, et
t xcv. 537. Fables inédites des xiie , xiiie , et xive siècles, et
Fables
de La Fontaine…, précédées d’une notice sur les F
h. — Voyez Romulus, etc. Einleitung, p. xxx. 543. Voyez notamment la
fable
59, qui traite le même sujet que la fable 21 du R
x. 543. Voyez notamment la fable 59, qui traite le même sujet que la
fable
21 du Romulus Roberti. 544. Romulus… und die Es
FABLE
LIV. De l’Asne, et du Lion. Le Coq paissoit
ssance de parents aguerris ? » Discours sur la cinquante-quatriesme
Fable
. Il y a trois choses à remarquer en l’applicat
e Fable. Il y a trois choses à remarquer en l’application de ceste
Fable
. La premiere, c’est la crainte que le Lion a du C
difforme. Ce que l’ingenieux Esope nous represente accortement par la
Fable
du Lion, qui estant Roy absolu sur tous les anima
ant chanter un simple Coq. La seconde chose que je considere en ceste
Fable
, c’est l’orgueil de l’Asne, qui pour voir fuyr le
s de raison, comme l’Asne de la Déesse Isis, ou comme celuy de nostre
Fable
. Ce qui ne procede que d’une certaine vanité, qui
ue l’experience ne nous preuve pas moins bien que l’explication de la
Fable
, puis que tous les jours nous voyons tomber en pa
de courage. Quant à la troisiesme consideration que je tire de ceste
Fable
, c’est l’extravagance des Fanfarons, qui s’esloig
FABLE
LVII. De l’Asne malade, et des Loups. L’Asne
riez », leur respondit l’Asnon. Remarque sur la cinquante-septiesme
Fable
. La courte et sage response de l’Asnon, dément
qu’il penetroit jusques au fonds de leur ame. Mais d’autant que ceste
Fable
approche fort du sujet de la precedente, et qu’el
FABLE
CIII. Du Lion, et de la Chévre. Le Lion voya
t mauvaise, et pleine de tromperie. Discours sur la cent-troisiesme
Fable
. Le sens Moral de ceste Fable a esté deux ou t
e. Discours sur la cent-troisiesme Fable. Le sens Moral de ceste
Fable
a esté deux ou trois fois expliqué, à sçavoir qu’
ses persuasions. Cecy semble contenir le mesme sens mystique, que la
Fable
d’Ulysse, qui pour n’ouyr les chants des Syrenes,
dans des labyrinthes, d’où il leur est impossible de se tirer. Ceste
Fable
nous apprend encore à nous défier des ennemis déc
. Esop[es] escrist a sun mestre que bien cunust lui e sun estre, unes
fables
ke ot trovees, de griu en latin translatees. Merv
ille en eurent li plusur qu’il mist sun sen en tel labur ; mes n’i ad
fable
de folie u il n’en ait philosophie es* essamples
ur vileine, de fere mut pur sa preere ; si commencerai la premere des
fables
ke Esopus escrist, que a sun mestre manda e dist.
FABLE
XVII. Du Milan malade. Le Milan se voyant ma
leurs Sacrifices, et leurs Autels ». Discours sur la dix-septiesme
Fable
. Pource que ceste Fable du Milan semble contra
Autels ». Discours sur la dix-septiesme Fable. Pource que ceste
Fable
du Milan semble contraire en quelque façon à la R
FABLE
LXXV. Du Pescheur. Un Pescheur, qui ne sçavo
vous ne faites que caprioler ». Remarque sur la septante-cinquiesme
Fable
. Il n’y a pas beaucoup à dire sur le sujet de
ur ce sujet, tant pour en avoir touché quelque chose en la cinquiesme
Fable
, que pour la matiere de celle-cy, qui semble plus
FABLE
LXXIX. De la Fourmy, et de la Colombe. L’ext
lle eschappa du danger present. Remarque sur la septante-neufviesme
Fable
. Je ne mets aucune difference entre l’Allegori
sme Fable. Je ne mets aucune difference entre l’Allegorie de cette
Fable
, et celle de la seiziesme. C’est pourquoy je trou
FABLE
XCI. Du Chameau. Le chameau fâché de sa cond
tre mocqué de sa requeste incivile. Discours sur la nonante-uniesme
Fable
. L’allegorie de ceste Fable a esté demonstrée
ile. Discours sur la nonante-uniesme Fable. L’allegorie de ceste
Fable
a esté demonstrée en tant d’autres lieux, que je
FABLE
LIII. Du Cerf, et du Cheval. Le Cheval faiso
y met-on un frein à la bouche. Discours sur la cinquante-troisiesme
Fable
. L’on peut appliquer à ceste Fable deux belles
urs sur la cinquante-troisiesme Fable. L’on peut appliquer à ceste
Fable
deux belles Allegories, l’une Politique, et l’aut
profit de celuy qui le monte. L’autre espece d’application que ceste
Fable
peut reçevoir est Politique, et nous apprend que
la decision aux Politiques, et suis d’advis cependant de passer à la
Fable
suyvante.
FABLE
XLVII. Du Singe, et du Renard. Le Singe voul
n couvrir les fesses d’un Singe. Discours sur la quarante-septiesme
Fable
. Quant au refus que le Renard fait au Singe de
là le soustien de leurs familles. L’autre sens qu’on peut donner à la
Fable
, c’est la reprehension des demandeurs impertinent
FABLE
CXIV. Du Charbonnier, et du Foullon. Un Char
ist à la vapeur de ton charbon ». Discours sur la cent-quatorziesme
Fable
. De ceste Fable, il s’en peut tirer plusieùrs
ton charbon ». Discours sur la cent-quatorziesme Fable. De ceste
Fable
, il s’en peut tirer plusieùrs sens Moraux, dont l
FABLE
XLIII. Des Loups, et de la Brebis. Combien q
ient plus leur garde ordinaire. Discours sur la quarante-troisiesme
Fable
. L’on peut apprendre deux choses dans la Fable
quarante-troisiesme Fable. L’on peut apprendre deux choses dans la
Fable
des Loups et des Brebis ; la premiere, qu’il ne f
que nous l’avons aigry. Pour ce qui est de l’autre poinct, dont ceste
Fable
nous peut instruire, à sçavoir que les Ennemis re
FABLE
LXIV. De l’Asne, et du Loup. L’Asne passant
y jamais esté qu’un Boucher ? » Discours sur la soixante-quatriesme
Fable
. Esope se moque à bon droict en cette Fable, d
la soixante-quatriesme Fable. Esope se moque à bon droict en cette
Fable
, de ceux qui se veulent mesler d’un mestier qui n
ils sont dignes de recevoir des coups de pied, comme le Loup de cette
Fable
.
FABLE
LXXVI. Du Chat, et des Rats. Le Chat entré d
udre à descendre auprés de toy ». Remarque sur la septante-sixiesme
Fable
. Ceste Allegorie a esté de mesme suffisamment
a esté de mesme suffisamment expliquée en quelqu’une des precedentes
Fables
, où nous avons dit, qu’il ne faut pas tomber pour
FABLE
XLVI. Du Ventre, et des autres Membres. La M
de l’envie qu’ils luy portoient. Remarque sur la quarante-sixiesme
Fable
. Quand le sens de ceste Fable ne seroit pas cl
Remarque sur la quarante-sixiesme Fable. Quand le sens de ceste
Fable
ne seroit pas clair, et applicable de soy-mesme,
voit fournir son éloquence ; mais il leur conta mot à mot toute ceste
Fable
, et leur fit voir par l’exemple du ventre, et des
FABLE
I. Le Lion amoureux. A Mademoiselle de Sevig
ifference prés, Pourriez-vous estre favorable Aux jeux innocens d’une
Fable
? Et voir sans vous épouventer, Un Lion qu’amour
coups ! Quand on en parle devant vous, Si la verité vous offense, La
Fable
au moins se peut souffrir. Celle-cy prend bien l’
FABLE
XLII. Du Serpent, et de la Lime. Le Serpent
e fer, quelque dur qu’il soit ». Remarque sur la quarante-deuxiesme
Fable
. Quant à la vaine entreprise du Serpent, qui s
FABLE
CX. Du Renard, et du Leopard. Le Renard, et
’esprit madré, et non pas le corps ». Remarque sur la cent-dixiesme
Fable
. Il n’est pas question de redire icy les advan
FABLE
XCIII. De deux pots flottans sur l’eau. Deux
té à me separer d’avecque toy ». Discours sur la nonante-troisiesme
Fable
. Par ceste Fable il nous est enseigné de ne no
ecque toy ». Discours sur la nonante-troisiesme Fable. Par ceste
Fable
il nous est enseigné de ne nous accoster guere de
FABLE
XXXVIII. De l’Esprevier, et de la Colombe. L
t’avoit point fait de mal aussi. Discours sur la trente-huictiesme
Fable
. C’est une mauvaise persuasion à l’Esprevier,
e persecuteur de l’autre, si est-ce qu’Esope n’auroit pas feint ceste
Fable
sans sujet, puis que nous voyons d’ordinaire dans
eschant que luy ? Voylà ce qu’Esope nous a voulu representer en ceste
Fable
: passons maintenant à la trenteneufviesme.
FABLE
LXXVIII. Du Berger, et du Loup 1. Un petit
sa Brebis fut la proye du Loup. Discours sur la septante-huictiesme
Fable
. A force de mentir ce petit Berger se rend ind
rée de son esprit. Cette Histoire est la veritable Allegorie de cette
Fable
, puis que par une experience asseurée, elle prouv
donne aux autres, en ce que je n’entretiens mon Lecteur que de pures
Fables
, et que je m’amuse à gloser dessus des choses ima
fession que nous puissions estre. 1. [NdE] En 1631 et en 1649 la
fable
est intitulée « Du Berger et des Laboureurs » 2.
FABLE
CXVIII. De l’Ours, et des Mouches à Miel. La
ue j’ay creu me vanger d’elle ». Discours sur la cent-dixhuictiesme
Fable
. Le sens de ceste Fable est clair de soy-mesme
le ». Discours sur la cent-dixhuictiesme Fable. Le sens de ceste
Fable
est clair de soy-mesme, et bien digne de consider
trop parmy eux, qui sont bien contents de faire comme l’Ours de ceste
Fable
, c’est à dire, de manger la plus pure substance d
aire une honteuse retraitte. Je sçay que l’on pourroit donner à ceste
Fable
quantité d’autres explications, et dans la Politi
FABLE
CXVI. De deux Hommes, et d’un Asne. Deux hom
e furent frustrez de leur esperance. Remarque sur la cent-seiziesme
Fable
. Quant à ces deux Compagnons, qui se debattent
FABLE
LXXIV. De l’Homme, et d’une Idole. Un Homme
aucoup, quand je t’ay battuë ». Discours sur la septante-quatriesme
Fable
. Ceste Fable me met en l’esprit une opinion qu
t’ay battuë ». Discours sur la septante-quatriesme Fable. Ceste
Fable
me met en l’esprit une opinion que j’ay presque t
u Banquet des sept Sages, auroit-il religieusement introduit en ceste
Fable
un homme si peu respectueux envers son Dieu, que
comme estranger à nostre discours, et venons à l’Allegorie de nostre
Fable
, par laquelle il nous est enseigné, que les mesch
FABLE
I. Le Pâtre et le Lion.
FABLE
LXVII. Du Renard, et du Loup. Le Renard tomb
raconteray le tout par ordre ». Discours sur la soixante-septiesme
Fable
. Cette Allegorie n’a pas besoin d’explication,
d’attention à son discours, il demanda qu’on lui permît de conter une
fable
d’Ésope. La demande accordée, il commença ainsi :
dit-il, qui négligez les affaires de l’état, pour vous attacher à des
fables
d’Ésope. » Ainsi parmi les hommes ceux-là sont dé
FABLE
LXV. Du Renard, trahy par le Coq. Le Renard
uy avoir tué tant de femmes ? » Discours sur la soixante-cinquiesme
Fable
. Jamais il ne faut attendre de bons offices de
de moyen à l’autre de l’obliger. Mais passons à la soixante-sixiesme
Fable
.
FABLE
LXXX. De la Mouche. Vne Mouche tomba dans un
que je meurs saoule de potage ». Discours sur la quatre-vingtiesme
Fable
. Je compareray la Mouche de cette Fable aux ho
s sur la quatre-vingtiesme Fable. Je compareray la Mouche de cette
Fable
aux hommes voluptueux, qui se plongent si avant d
FABLE
CXV. De la Chauue-souris, et du Buisson, et du
il ne reconnoistra point la sienne. Discours sur la cent-quinziesme
Fable
. Voicy, ce me semble, une des plus estranges i
une place, sans estre capable d’aucun mouvement. Or le sujet de ceste
Fable
est à peu prés celuy-cy. Quand il arrive que dans
FABLE
XLIX. De la Belette, et du Renard. Le Renard
i maigre qu’il en estoit sorty. Discours sur la quarante-neufviesme
Fable
. Quelques-uns rapporteront le sujet de ceste F
ante-neufviesme Fable. Quelques-uns rapporteront le sujet de ceste
Fable
à la richesse, qui rend chagrins et embroüillez l
finité d’autres. Au contraire, pour revenir à la seconde partie de la
Fable
, le Renard dés qu’il s’est enflé le ventre, ne pe
FABLE
CXVII. Du Liévre, et de la Tortuë. Le Liévre
ervir de tes jambes au besoin ». Discours sur la cent-dix-septiesme
Fable
. De quelque façon que je considere ceste Fable
cent-dix-septiesme Fable. De quelque façon que je considere ceste
Fable
, elle me semble susceptible de plusieurs sens dif
ns doute, qu’ils ont imité la Tortuë, plustost que le Liévre de ceste
Fable
, puis qu’en matiere d’Esprit et de Force, toutes
FABLE
XLVIII. Du Renard, et des Raisins. Le Renard
ils sont encore trop aigres ». Discours sur la quarante-huictiesme
Fable
. La dissimulation est quelquesfois un Vice, et
FABLE
XCVIII. Des Taureaux, et du Lion. Quatre Tau
us en pieces l’un apres l’autre. Discours sur la nonante-huictiesme
Fable
. Quant à l’union de ces quatre Taureaux, qui a
FABLE
II. Du Loup, et de l’Aigneau. Le Loup beuvan
ge, si tu en portes la peine aujourd’huy ». Discours sur la seconde
Fable
. Le sage Inventeur n’a voulu representer autre
Le sage Inventeur n’a voulu representer autre chose par ceste seconde
Fable
, que l’oppression des petits par les Grands, qui
de le colorer d’un faux pretexte de justice, imitant le Loup de ceste
Fable
, qui imposoit au malheureux Aigneau d’avoir troub
FABLE
VII. Du Loup, et de la Gruë. Le Loup venoit
u’à moy que je ne t’aye arraché le col ». Discours sur la septiesme
Fable
. En la septiesme invention de nostre Phrygien,
é leur totale destruction ; En cela plus cruels, que le Loup de ceste
Fable
, qui se contente de faire perdre à la Gruë l’espe
poursuyvre ceste mesme matiere d’Ingratitude en la huictiesme de nos
Fables
.
FABLE
XXXI. Du Geay. Le Geay s’estant vestu des pl
ntées, et le battirent tres-bien. Discours sur la trente et uniesme
Fable
. L’extravagante ambition de ces Presomptueux,
s Arrogans se parent de superbes despoüilles, comme le Geay de nostre
Fable
. Ils empruntent les plumages des Grands, c’est à
te façon de vivre ? Rien autre, certes, que ce que nous represente la
Fable
à sçavoir un becquetement general des vrays Paons
FABLE
XXXVI. Du Cheval, et du Lion. Le Lion s’en a
gé la fraude par la fraude mesme ». Discours sur la trente-sixiesme
Fable
. Comme la Fable precedente contient la mesme A
fraude mesme ». Discours sur la trente-sixiesme Fable. Comme la
Fable
precedente contient la mesme Allegorie, qu’une de
ssi pouvons-nous dire, que celle-cy a quelque ressemblance avecque la
Fable
du Renard et de la Cygogne, en laquelle la ruse f
M.CCCCXCV. die vero iii Avgvsti. g. Reproduction par Tacuino des 33
fables
de Lorenzo Valla.
FABLE
LX. De la Puce, et de l’Homme. Uu homme se s
offencer personne, ny peu, ny prou ». Discours sur la soixantiésme
Fable
. C’est une mauvaise excuse pour les meschans,
age Phrygien a eu beaucoup de raison de faire dire à l’homme de ceste
fable
, que plus l’animal estoit petit, moins il luy fal
FABLE
VI. Du Lion, et de quelques autres Bestes. L
us travaillé que tous à prendre le Cerf ». Discours sur la sixiesme
Fable
. Ce partage que fait le Lion aux animaux, ses
FABLE
XXVII. Du Chien, et de la Brebis. Le Chien a
osta en mesme temps, et le devora. Discours sur la vingt-septiesme
Fable
. Je ne sçay quel enseignement donner aux Innoc
à cela par la coustume, et par la raison. Il nous enseigne par ceste
Fable
, que ceux en qui nous devons avoir plus d’esperan
FABLE
XCVI. Du Paon, et de la Gruë. Le Paon estant
vol courageux je perce les nuës ». Discours sur la nonante-sixiesme
Fable
. Je pense qu’il y a deux ou trois Fables dans
rs sur la nonante-sixiesme Fable. Je pense qu’il y a deux ou trois
Fables
dans ce livre, qui contiennent le mesme sens de c
vicentin Langue Italien Forme Vers. Toutes les
fables
sont en « endecasillabi », mais l’organisation st
valiere » ; 2. Épître aux lecteurs de l’éditeur, Giordano Zileti ; 3.
Fable
liminaire « Ai lettori » ; 4. Cent fables en vers
diteur, Giordano Zileti ; 3. Fable liminaire « Ai lettori » ; 4. Cent
fables
en vers ; 5. Table des fables avec leurs moralité
able liminaire « Ai lettori » ; 4. Cent fables en vers ; 5. Table des
fables
avec leurs moralités ; 6. Errata. Autres édi
nales réalisées par Verdizzotti lui-même pour chacune des cent et une
fables
et reprises dans la plupart des éditions successi
éditions successives. Cf. Bodemann, 1998, nº 42. Nomenclature des
fables
Fables de Verdizzotti Index Perry
ssives. Cf. Bodemann, 1998, nº 42. Nomenclature des fables
Fables
de Verdizzotti Index Perry Sources
du recueil de Verdizzotti en polonais]. [1668] —La Fontaine, Jean de,
Fables
choisies et mises vers (livres I à VI) : « Le Coq
Corradi, Federico, « Giovan Mario Verdizzotti et le renouveau de la
fable
ésopique en vers dans l’Italie du xvie siècle »,
stri, Milano, Vallardi, 1952, 505 p. (passim). Fumaroli, Marc, « Les
Fables
et la tradition humaniste de l’apologue ésopique
umaniste de l’apologue ésopique », complément de son introduction aux
Fables
de La Fontaine, Paris, Librairie générale françai
7 — Antoine Biscéré — Compléments (indexation des motifs, sources des
fables
, liste des remaniements, bibliographie).
En quel temps Esope composa ses
Fables
. Chapitre XXV. Ce fut en ce mesme temps qu’Esop
Fables. Chapitre XXV. Ce fut en ce mesme temps qu’Esope composa ses
Fables
, qu’il laissa au Roy Cresus, et tient on qu’elles
FABLE
XXV. Des Liévres craignans sans cause. La fo
qui n’est nullement à craindre ». Discours sur la vingt-cinquiesme
Fable
. La sotte crainte des Liévres, qui s’alloient
FABLE
CVI. Du Satyre, et du Voyageur. Un de ces Sa
se contre-dit ainsi en ses paroles ». Discours sur la cent-sixiesme
Fable
. L’action de ce Satyre nous advise de n’admett
FABLE
VIII. Du Laboureur et du Serpent. Un Laboure
ter la vie à celuy qui te l’a donnée ! » Discours sur la huictiesme
Fable
. Le Serpent n’est pas tousjours le hieroglyphe
t et aggrava leur peché ? Mais je ne m’apperçois pas que je laisse ma
Fable
en arriere, pour suyvre des mysteres relevez, et
tiré vivant hors du tombeau. Ne semble-t’il pas que ceste huictiesme
Fable
fust un presage de son avanture, si tant est qu’i
FABLE
L. Du Renard, et des Chasseurs. Le Renard fu
sent esté semblables à tes paroles ». Discours sur la cinquantiesme
Fable
. La cinquantiesme Fable de cét ouvrage est tou
paroles ». Discours sur la cinquantiesme Fable. La cinquantiesme
Fable
de cét ouvrage est toute pleine de judicieux adve
que j’ay bien voulu alleguer pour sa rareté. Mais retournons à nostre
Fable
. Par la mesgarde des Chasseurs, qui n’apperçeuren
FABLE
LXXXIV. D’un Laboureur et de ses Enfants. Un
perdre, le fera facilement ». Discours sur la huictante-quatriesme
Fable
. Ce qu’Esope a judicieusement inventé du Labou
faire la mesme experience, qui est contenuë dans le discours de ceste
Fable
. Cela nous aprend, que plus nos forces sont unies
de redire aussi les mesmes choses, quoy que sous la representation de
Fables
differentes. D’ailleurs, il est comme impossible
FABLE
V. Du Chien, et de l’Ombre. Un Chien travers
ns que rien, et ta folie en est cause ». Discours sur la cinquiesme
Fable
. Ce Chien, qui laisse tomber ce qu’il tenoit,
les Avares, les Amants, et les Ambitieux, peuvent rencontrer en ceste
Fable
les presages de leur avanture. Pour ce qui est de
FABLE
XIV. Du Lion affoibly de vieillesse. Le Lion
ntage de m’estre fié à de faux amis ». Discours sur la quatorziesme
Fable
. Ce Lion, que nous voyons estendu à l’entrée d
et reduicts à la mercy de leurs Ennemis. Mais il y a bien plus en la
Fable
qui nous est proposée. Car tous les animaux, que
FABLE
LXII. De la Brebis, et de la Corneille. La C
aires, et bonne aux meschants ». Discours sur la soixante-deuxiesme
Fable
. Je ne trouve point de plus naïfve peinture de
de plus naïfve peinture de la coustume du siecle en toutes les autres
Fables
du Phrygien, que je fais en celle-cy, où il monst
FABLE
LXXXIX. De la Grenoüille, et du Renard. La G
ur bleüe, et toutes flestries. Discours sur la huictante-neufviesme
Fable
. Ceste Fable ressemble aucunement à la precede
tes flestries. Discours sur la huictante-neufviesme Fable. Ceste
Fable
ressemble aucunement à la precedente, en l’explic
FABLE
XXXIV. Du Singe, et du Renard. En une assemb
’as sçeu commander à toy-mesme ». Discours sur la trente-quatriesme
Fable
. Je ne raporteray pas tant l’Alegorie de ceste
te-quatriesme Fable. Je ne raporteray pas tant l’Alegorie de ceste
Fable
à l’envie et à la malignité du Renard, qu’à l’imp
qu’aux Estats successifs, comme le nostre, le sens mystique de ceste
Fable
n’ait lieu que pour les charges inferieures à la
FABLE
XCII. De deux Amis, et de l’Ours. Deux Amis
mais en chemin avec un tel Amy ». Discours sur la nonante-deuxiesme
Fable
. Le Peril et l’Adversité sont les deux pierres
siecle est engagé dans la corruption. C’est pourquoy l’Ours de ceste
Fable
, au lieu de dire à l’oreille du Voyageur, ne t’ac
rer. Or pour revenir à nostre moralité, il y a quelque chose en ceste
Fable
, qui ne s’accommode pas bien à l’experience de no
rosse que Paris : Elle accoucha d’une Souris. Quand je songe à cette
Fable
, Dont le recit est menteur, Et le sens est verita
Michel Griffe, « Le Testament du porc et le Testament de l'âne. Deux
fables
latines, à l'origine d'un genre littéraire » [in]
l'âne. Deux fables latines, à l'origine d'un genre littéraire » [in]
Fables
et fabulistes. Variations autour de La Fontaine,
FABLE
LII. De l’Oyseleur, et du Merle. Le Merle ay
ras pas beaucoup de Citoyens ». Discours sur la cinquante-deuxiesme
Fable
. Par les paroles de cét animal captif, nous ap
FABLE
J. Du Coq, et de la pierre precieuse. Le Coq
d’orge, que toute la pierrerie du monde ». Discours sur la premiere
Fable
. Encore que la pluspart des choses nous devien
D’où il est aisé de voir, qu’Esope a eu bonne grace en cette premiere
Fable
, de les representer par la pierre precieuse, qui
FABLE
LXIX. Du Loup, et des Chiens. Le Loup contem
à leur differend particulier ». Discours sur la soixante-neufviesme
Fable
. Ce Loup avoit beaucoup de raison de juger de
este verité, où toutesfois il faut prendre garde qu’à la fin de ceste
Fable
le Loup se trouva trompé dans l’esperance qu’il e
FABLE
CXI. De Venus, et d’une Chatte. Un beau jeun
lut qu’elle reprit sa premiere forme. Discours sur la cent-unziesme
Fable
. Trois choses dignes d’une grande consideratio
oses dignes d’une grande consideration se presentent à moy dans ceste
Fable
. La premiere, c’est l’inégalité qui arrive quelqu
t de mon Discours sera le vray but d’Esope, compris dans la fin de la
Fable
, à sçavoir qu’on ne change pas de mœurs, pour cha
té de nostre aise. Ce que les Poëtes ont expressément témoigné par la
Fable
de Circé la Magicienne, à qui ils ont donné le po
scours à un autre, et ne m’apperçois pas que j’anticipe le sens de la
Fable
suivante, qui en veut aux hommes extraordinaireme
ne veux, pour le témoigner, Que celuy dont la Poule, à ce que dit la
Fable
, Pondoit tous les jours un œuf d’or. Il crut que
FABLE
XXII. Du Loup, et de la Truye. La Truye esta
sence, et non pas de sa presence ». Discours sur la vingt-deuxiesme
Fable
. Ceste Beste proche de son accouchement, refus
ant.
Ce sujet a esté traité d’une autre façon par Esope, comme la
Fable
suivante le fera voir. Je composay celle-cy pour
nostre part que la gloire de les bien suivre. Je joints toutefois ma
Fable
à celle d’Esope : non que la mienne le merite : m
FABLE
XV. De l’Asne, et du Chien. Le Chien flattoi
l croyoit faire le civil, et l’honneste. Discours sur la quinziesme
Fable
. Ce pauvre Asne fait un tour de son mestier da
ost dessein de faire une dispute Philosophique, que l’allegorie d’une
Fable
. Puis je ne crois pas qu’il soit necessaire d’en
aux Comediens. Ce que l’ingenieux Esope nous a voulu figurer en ceste
Fable
, pour monstrer l’impertinence de ceux qui se mesl
FABLE
XX. Des Colombes, et du Faucon leur Roy. Les
rre du Milan, que la tyrannie du Faucon. Discours sur la vingtiesme
Fable
. La vingtiesme Fable de nostre Autheur a beauc
annie du Faucon. Discours sur la vingtiesme Fable. La vingtiesme
Fable
de nostre Autheur a beaucoup de ressemblance à ce
la crainte de quelque Puissance. Mais d’imiter les Colombes de ceste
Fable
, en eslisant leur Ennemy pour leur Roy ; c’est, à
FABLE
LXX. De l’Aigle, et du Corbeau. L’Aigle vola
donné aux Enfans pour s’en joüer. Discours sur la soixante-dixiesme
Fable
. Ceste Fable soixante-dixiesme contient quelqu
pour s’en joüer. Discours sur la soixante-dixiesme Fable. Ceste
Fable
soixante-dixiesme contient quelque chose de plus,
eurs rivaux. Les Poëtes nous ont fait une peinture de ce Vice dans la
Fable
de Salmonée, qu’ils ont representé si temeraire,
FABLE
LXXXV. De la Nourrice, et du Loup. Vne Nourr
, et m’a trompé meschamment ». Discours sur la huictante-cinquiesme
Fable
. Il semble qu’Esope ait voulu dire par ceste F
ante-cinquiesme Fable. Il semble qu’Esope ait voulu dire par ceste
Fable
, qu’il ne faut point se fier aux paroles d’une fe
ont comme cét Avare dont parle nostre Esope en la septante-quatriesme
Fable
, qui outragea son Idole, pource qu’il n’en estoit
FABLE
XII. De l’Aigle, et du Renard. L’Aigle et le
es engloutit en la presence de leur mere. Discours sur la douziesme
Fable
. Ceste douziesme Fable fait representer à l’Ai
e de leur mere. Discours sur la douziesme Fable. Ceste douziesme
Fable
fait representer à l’Aigle un personnage bien dif
ment ? Est-ce que nostre Phrygien a voulu donner à entendre par ceste
Fable
, la grande foiblesse des hommes, qui ne sont jama
eur, qui ne desire icy que des Moralitez. Venons donc à la treiziesme
Fable
.
: « Misérables bêtes, vos maisons brûlent, et vous chantez ! » Cette
fable
montre que tout ce qu’on fait à contre-temps est
FABLE
IV. Du Cerf, et de la Brebis. Le Cerf accusa
ceux qui l’avoient exigée par la force. Discours sur la quatriesme
Fable
. Il est icy question de retirer sa parole, qua
la Brebis d’Esope. Venons maintenant à moraliser la cinquiesme de ses
Fables
.
FABLE
XIX. Des Grenoüilles, et de leur Roy. Les Gr
n’ont pû souffrir un Roy debonnaire. Discours sur la dixneufviesme
Fable
. Les Grenoüilles sont accusées en ceste Fable
sur la dixneufviesme Fable. Les Grenoüilles sont accusées en ceste
Fable
de trois notables impertinences. La premiere, d’a
Fable
I. La Cigale et la Fourmy. La Cigale ayant
FABLE
CV. Du Laboureur, et du Taureau. Un Laboureu
remplissoit la bouche et les yeux. Discours sur la cent-cinquiesme
Fable
. Par ce Taureau, qui se souleve sans cesse con
le loup qui m’est cher ! Autant la faim qu’un collier pesant. » Cette
fable
montre que dans le malheur on n’a même pas les pl
fort que vous pourrez ; mais vous ne goûterez pas à ma chair. » Cette
fable
vise les poltrons.
e que je manque de grâce, j’en manque même lorsque je marche. » Cette
fable
peut se dire à propos de tout acte dépourvu de gr
FABLE
XLIV. De la Forest, et du Paysan. Au temps q
d’avoir esté cause de sa ruyne. Discours sur la quarante-quatriesme
Fable
. Les hommes ont tort de se plaindre des malheu
FABLE
LVI. Du Lion, et du Renard. Le Lion devint m
e sçay si elles en sont sorties. Discours sur la cinquante-sixiesme
Fable
. Cet animal, qui est tous-jours travaillé de l
FABLE
LXXXVII. De deux Escrevices. L’Escrevice aya
le chemin, et je te suivray ». Discours sur la huictante-septiesme
Fable
. Comment peuvent esperer les Peres de corriger
FABLE
XCIV. Du Taureau, et du Bouc. Le Taureau pou
hoses extrémement differentes ». Discours sur la nonante-quatriesme
Fable
. Voicy l’exemple de la moins supportable lasch
FABLE
CXII. D’un Malade, et d’un Medecin. Un Malad
et toutesfois je m’en vay mourant ». Discours sur la cent-douziesme
Fable
. Ce qu’Esope dit icy du Medecin, nous le pouvo
II. Le Lion et le Chasseur. Les
Fables
ne sont pas ce qu’elles semblent estre ; Le plus
n un sujet semblable. L’un ameine un Chasseur, l’autre un Pâtre en sa
Fable
. J’ay suivi leur projet quant à l’évenement, Y co
FABLE
XXXII. De la Mouche, et du Chariot. Une Mouc
er de poudre ! », s’escria t’elle. Discours sur la trente-deuxiesme
Fable
. Nous avons en butte en ceste Fable ceux qui s
scours sur la trente-deuxiesme Fable. Nous avons en butte en ceste
Fable
ceux qui s’attribuënt la gloire des actions d’aut
FABLE
LV. Du Vautour, et des autres Oyseaux. Le Va
entrez, il les mit en pieces. Discours sur la cinquante-cinquiesme
Fable
. Le Vautour de ceste Fable imite la cruauté de
Discours sur la cinquante-cinquiesme Fable. Le Vautour de ceste
Fable
imite la cruauté de certains hommes dénaturez, qu
put modifier sa couleur, et il le rendit malade à force de soins. La
fable
fait voir que le naturel persiste tel qu’il s’est
que je suis ! pour le plaisir de manger, je me prive de la vie. » La
fable
s’adresse au débauché qui se perd par le plaisir.
mérite, moi qui ai pris tous les objets ronds pour des œufs. » Cette
fable
nous enseigne que ceux qui entreprennent une affa
agneau, je préfère être victime du dieu que de périr par toi. » Cette
fable
montre que, si l’on est réduit à mourir, il vaut
hé dessus, le deuxième n’aurait pas essayé d’en faire autant. » Cette
fable
montre que ceux qui tiennent tête aux premiers qu
nce, et les animaux indignés le mirent dehors à coups de bâton. Cette
fable
convient à ceux qui par envie rivalisent avec de
ine dès le début ont bien une forme d’homme, mais une âme de bête. La
fable
s’applique aux hommes balourds et brutaux.
ntemps, tandis que moi, j’ai un corps qui défie même l’hiver. » Cette
fable
montre qu’il vaut mieux prolonger sa vie que d’êt
FABLE
XXVIII. Du Laboureur et du Serpent. Uu Labou
que le souvenir m’en reste encore. Discours sur la vingt-huictiesme
Fable
. C’est bien à faire aux belles ames de pardonn
. Pour nous figurer cette verité, le subtil Esope introduict en cette
Fable
le plus prudent des animaux, à sçavoir le Serpent
FABLE
XXX. Du Loup, et de la Teste peinte. Le Loup
mais point d’esprit, ny de sentiment ». Discours sur la trentiesme
Fable
. Ceux-là s’abusent extrémement, qui n’entenden
e ce que nous en avons dit, et jetter les yeux sur le Renard de ceste
Fable
, qui se mocque agreablement, quand il dit; « ô la
FABLE
XXXVII. Des Oyseaux, et des Bestes à quatre pi
que lors qu’il est presque nuict. Discours sur la trente-septiesme
Fable
. Quant à la trahison de la Chauve souris, il m
reté. Tellement que par la maxime que nous avons dite cy dessus en la
Fable
du Serpent et du Laboureur, c’est bien une action
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