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1 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XCI. Du Chameau. »
is. Je me souviens que j’ay assez amplement prouvé ceste verité par l’ exemple de tous les Conquerants, qui ont esté dépoüillez,
tout perdu. C’est pourquoy je me contenteray d’alleguer icy pour tous exemples celuy de Cesar Borgia, qui mourut miserablement a
2 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXXVII. De deux Escrevices. »
s leur fassent prendre le bon chemin, s’ils ne les y mettent par leur exemple  ? N’est-ce pas une espece de brutalité, ou de fol
que mortelle action ? Certes, il n’y a rien de si éloquent que le bon exemple . Les belles paroles de Ciceron, les subtils passa
re et la Mere sont doublement coûpables, quand ils donnent un mauvais exemple à leurs Enfans, pource qu’ils jettent alors les f
3 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XCII. De deux Amis, et de l’Ours. »
en quelque façon leur legereté. Tous les âges sont si remplis de ces exemples , qu’il faudroit citer des volumes entiers, pour r
exception ; Que les sinceres amitiez peuvent estre verifiées par les exemples , qu’un Pilade a voulu donner sa vie pour Oreste,
ingrattement celuy qu’il se vante d’aymer, Esope nous rapporte icy l’ exemple d’un homme, qui abandonne son Amy dans le peril d
a mort ; ce qui doit estre plustost imputé à peur, qu’à perfidie. Cét exemple ne me semble donc pas estre la vraye peincture de
4 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XLIII. Des Loups, et de la Brebis. »
de si bonnes preuves de tous les deux, et par les raisons, et par les exemples , que ce seroit une chose superfluë de s’estendre
e pour nous attaquer, c’est une question de fait, qui a plus besoin d’ exemples que de raisons. Mais nous nous sommes estendus si
5 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XII. De l’Aigle, et du Renard. »
mper. Le Sage Attilius nous en devroit pour jamais destourner par son exemple , veu qu’il courust à une mort certaine, pour s’ac
ceux qu’ils ont outragez. Il est arrivé de tout temps une infinité d’ exemples de ceste nature, dont je ne rapporteray que celuy
our de la Terre saincte, et me contente de conclure ce discours par l’ exemple du vertueux Huniade. Celuy-cy ayant reçeu des out
main d’un Ianissaire. Mais je ne m’apperçois pas qu’en alleguant des exemples , je cours fortune de tomber dans la disgrace du L
6 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre cinquiéme. — XVII. Le Liévre et la Perdrix. » p. 473
tre toûjours heureux ? Le sage Esope dans ses Fables Nous en donne un exemple ou deux. Celuy qu’en ces Vers je propose, Et les
7 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre deuxiéme. — XVI. Le Corbeau voulant imiter l’Aigle. » p. 2
consequence est nette. Mal prend aux Volereaux de faire les Voleurs L’ exemple est un dangereux leure. Tous les mangeurs de gens
8 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre troisiéme. — VII. L’Yvrogne et sa femme. » p. 246
un conte il me souvient :
 Je ne dis rien que je n’appuye
 De quelque exemple . Un suppost de Bacchus
 Alteroit sa santé, son es
9 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXVI. Du Chévreau, et du Loup. »
uns ou les autres nous manquent dés la jeunesse, il nous suscite des exemples exterieurs, qui se presentent à nous autant de fo
a proposez comme pour modelles, et que nous servirons à nostre tour d’ exemple et de guide, quand l’âge ou la pratique des Vertu
10 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXXV. De la Grenoüille, et du Bœuf. »
et la force. Je croy que la vraye Mithologie de ceste Fable, c’est l’ exemple des gens de peu, qui se veulent rendre égaux en d
11 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE III. Du Rat, et de la Grenoüille. »
la conqueste que Cesar fist de l’Egypte, et en une infinité d’autres exemples anciens, que je pourrois rapporter icy. Mais il e
re entierement remis sous sa protection ? Je laisse à part les autres exemples de la domination de Tamberlan des troubles d’Ital
12 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LIV. De l’Asne, et du Lion. »
ueil, ou son sujet d’achopement et de honte. Nous ne manquerons pas d’ exemples pour confirmer ceste verité, si nous representant
qui ne participe de ceste humeur. L’on en void tous les jours tant d’ exemples , que je serois querelleux moy-mesme de les allegu
13 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE IX. Du Sanglier, et de l’Asne. »
ez de toute espece de crainte. Je me serviray pour cét effect, et des exemples , et de la preuve, qui est telle. La pluspart des
esmouvoir à courroux. A cela j’adjousteray, comme je l’ay promis, les exemples des bestes brutes, qui sçavent pardonner aux enne
is il me semble superflu de le prouver, veu la prodigieuse quantité d’ exemples que nous voyons tous les jours de gents estimable
14 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXI. De la Fourmy, et de la Cigale. »
rtable, qu’elle y est moins accoûtumée. Ceste Allegorie sert d’un bel exemple à l’homme faineant et voluptueux ; Car d’avoir em
bre, à faute d’avoir une malheureuse retraicte pour se loger. Voylà l’ exemple de deux hommes, qui ont eu l’esprit assez fort po
estre reduits à la mendicité sur nos vieux jours ; imitons plustost l’ exemple de la sage Fourmy, qui recueille pendant l’hyver
15 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XCVII. Du Tygre, et du Renard. »
escrime. Ce divin Poëte ne nous a voulu signifier autre chose par ces exemples , sinon, que l’orgueil est bien souvent abattu d’u
qui le surpassoit en force et en experience. Que s’il faut passer des exemples Poëtiques aux veritables. Deodat de Gozon, Cheval
extraordinaire. Mais c’est trop nous arrester, pour verifier par les exemples ces deux veritez qu’Esope nous veut enseigner dan
16 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CIV. De la Corneille, et de la Cruche. »
on artifice. Je me souviens à ce propos d’avoir ouy alleguer ce mesme exemple avec beaucoup d’autres, en une dispute où il esto
y avec une parfaicte clarté ; Ils rapportent là dessus une infinité d’ exemples generaux et particuliers. Les generaux, comme plu
prises des autres bestes, ou les aguets des Chasseurs. L’on objecte l’ exemple de quelques Animaux particuliers, qui ont des cog
J’AY MOY-MESME ESCRIT CECY, ET DEDIÉ LES DESPOUILLES CELTIQUES. A cét exemple ils en adjoustent un autre d’un Elephant Indien,
à bord, presque contre l’esperance de tout le monde. Plusieurs autres exemples se disent des Elephants, qui les font semblables
a veritable cause de sa maigreur. Tels, et une infinité de semblables exemples se rapportent dans tous les Autheurs, touchant la
l’erreur de ceux qui les ont jugé capables de raisonnement. Quant aux exemples des Chiens, et des Singes, il n’est pas necessair
la punition au meurtrier. Mais je m’amuserois en vain à rapporter des exemples touchant la fidelité des Chiens, puis que les His
r à la preuve de ceste opinion. Venons maintenant à la refutation des exemples . Premierement, nous aurions tous-jours quelque dr
sonnablement là dessus : car il m’est permis, ou de ne croire pas cét exemple , ou de le croire avec ceste condition, que son Pr
on, qui est aussi commune aux autres animaux, qu’à luy. Le troisiesme exemple que j’ay allegué, pour raconter les merveilles de
17 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre deuxiéme. — XII. La Colombe et la Fourmy. » p. 235
ience et longueur de temps Font plus que force ny que rage. L’autre exemple est tiré d’animaux plus petits. Le long d’un clai
18 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXXVI. Du Cheval, et du Lion. »
peu à peu, les apprehensions et les mesfiances. Cela se verifie par l’ exemple de Tybere, qui n’exerça jamais tant de cruauté, q
e ; tesmoin encore la fin du traistre Ganes, et une infinité d’autres exemples , qu’il est à propos d’oublier icy, de peur d’ennu
19 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXXII. De la Mouche, et du Chariot. »
obent artificieusement l’estime des autres pour se la transferer. Les exemples de cela sont ordinaires dans les Estats, autant d
e font de nostre temps, et me contente pour ceste fois de changer les exemples en raisons, pour confondre la vanité de ceux qui
20 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « A MONSEIGNEUR. MOROSINI, AMBASSADEUR. ORDINAIRE DE LA. SERENISSIME REPUBLIQVE. DE VENISE, PRES DE SA MAJESTÉ. TRES-CHRESTIENNE. »
, Monseigneur , il me semble que ma temerité se rend excusable par l’ exemple de la pluspart des Vertueux, qui pour s’introduir
tique, qu’en chaque Discours j’ay entremeslés à des Conseils et à des Exemples tirez de l’Histoire. Ainsi, Monseigneur , ie ne
mesmes il met à la raison ceux qui n’en ont point, en se servant de l’ exemple des Creatures irraisonnables. Il represente pour
21 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXV. Des Liévres craignans sans cause. »
t à la sage remonstrance que leur fit le plus vieil d’entr’eux, par l’ exemple des Grenoüilles, cela nous apprend que c’est une
22 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre quatriéme. — XX. L’Avare qui a perdu son tresor. » p. 225
it en gueux. L’homme au tresor caché qu’Esope nous propose, Servira d’ exemple à la chose. Ce malheureux attendoit Pour joüir de
23 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXIX. Du Renard, et de la Cigongne. »
elle t’empeschera de manger des solides dans un bocal. Tu sers bien d’ exemple à ces Artificieux, qui conversent parmy les homme
irreprochables dans les Histoires, où nous voyons par une infinité d’ exemples , que la fraude tombe d’ordinaire sur son autheur,
24 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE L. Du Renard, et des Chasseurs. »
tiere amour, et d’une parfaicte asseurance de sa vie. Or quoy que les exemples de perfidie soient ordinaires en cette occasion,
onde, joüy à ton ayse des fruicts de ma loyauté ». Il se trouve peu d’ exemples pareils à celuy cy, que j’ay bien voulu alleguer
25 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXXIV. D’un Laboureur et de ses Enfants. »
ont faciles à vaincre, comme nous l’avons prouvé plusieurs fois par l’ exemple des Estats et des Monarchies. Ce qui est tellemen
s, mais qu’il applique à son interest particulier la narration de ces exemples . Car ce que nous avons dit de la destruction des
26 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CII. De l’Enfant, et du Larron. »
les especes qu’on luy presente, il est hors de doute que les mauvais exemples y sont imprimez plûtost que les bons, pource que
t de luy donner une bonne nourriture ? Estes vous si chiches d’un bon exemple  ? Si vous estes gents de bien, vous aurez de la f
27 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre troisiéme. — II. Les Membres et l’Estomach. » p. 130
d’eux resolut de vivre en Gentil-homme,
 Sans rien faire, alleguant l’ exemple de Gaster.
 Il faudroit, disoient-ils, sans nous
28 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — Du Pays, et de la condition d’Esope. Chapitre J . »
y, ny par les définitions, ny par les raisonnements, ny mesme par les exemples tirez de l’Histoire des siecles passez, il sçait
29 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XVI. Du Lion, et du Rat. »
estrange merveille, et le sauva de la main de ces Brigands. Voila un exemple de la recognoissance des animaux, qui toutesfois
mme, voicy l’homme, Medecin du Lion. Mais c’est assez prouvé par des exemples , que la recognoissance des biens-faits est commun
30 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CVII. Du Taureau, et du Rat. »
u aucun danger ». Discours sur la cent-septiesme Fable. Voicy un exemple qui nous fait souvenir du commun Proverbe, qui di
point de petits ennemis ». Cela se verifie par les raisons et par les exemples . Quant aux raisons, elles sont fondées sur le jus
31 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CIII. Du Lion, et de la Chévre. »
hant ceste nature d’évenements. Elles sont toutes comprises dessous l’ exemple de ceste Chévre, qui nous apprend à ne nous laiss
32 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XCIV. Du Taureau, et du Bouc. »
differentes ». Discours sur la nonante-quatriesme Fable. Voicy l’ exemple de la moins supportable lascheté qui puisse tombe
33 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre premier. — XIV. Simonide préservé par les Dieux. » p. 522
sur le propos
 De Castor et Pollux ; ne manque pas d’ecrire
 Que leur exemple estoit aux luteurs glorieux ;
 Eleve leurs combat
34 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CI. De l’Avare, et de l’Envieux. »
rcy de la Mer, et fier à un peu de bois l’esperance de son salut. Son exemple a rencontré depuis ce temps-là tant d’imitateurs,
richesses. Que s’il estoit question de confirmer ceste verité par des exemples anciens, il faudroit dépoüiller l’Histoire de l’H
e l’Avarice nous cause. Mais nostre siecle est trop plein de nouveaux exemples , sans qu’il soit besoin de mandier la memoire des
, et de leur sang mesme. Mais laissons pour le present ces monstrueux exemples d’Avarice, et venons au remede du mal, apres en a
leur rusticité ne vaut pas mieux que nostre luxe. Puis j’allegueray l’ exemple des autres Peuples qui ont esté beaucoup mieux po
e. Mais combien seroit-il plus à propos de leur transmettre plusieurs exemples de Vertu avec une petite succession, que de les l
35 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XLVI. Du Ventre, et des autres Membres. »
ais il leur conta mot à mot toute ceste Fable, et leur fit voir par l’ exemple du ventre, et des parties du corps humain, la mut
36 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LX. De la Puce, et de l’Homme. »
jours par épreuve, que les petits qui se treuvent coûpables servent d’ exemple au reste du peuple, afin de le détourner des mesc
37 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXIV. D’un vieil Chien, et de son Maistre. »
n d’une parfaicte et judicieuse conduicte. Je n’en veux point d’autre exemple que celuy de Themistocles, de Coriolanus, et de l
38 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXXVIII. De l’Esprevier, et de la Colombe. »
nge la querelle des petits contre les grands, et nous apprend par cét exemple , qu’il faut que nous soyons protecteurs de l’inno
39 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XLI. Du Cerf, et du Chasseur. »
sté destournez par la rigueur d’un hyver perpetuel. Ce qui se dit des exemples generaux, doit, à mon jugement, estre entendu des
40 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LIII. Du Cerf, et du Cheval. »
nt voisin contre un ancien et dangereux Ennemy. Cela se verifie par l’ exemple de quelques grandes Monarchies, qui n’ont pris le
41 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXII. Du Chat, et du Coq. »
t, on alleguera simplement l’action, et là dessus on le fera servir d’ exemple , quoy qu’en effect il en serve tres-innocemment.
42 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « AU LECTEUR. Sur le sujet des Fables. »
qui est pourveu de raison, et qui ne l’est pas : La Propre, qui par l’ exemple des bestes, et des choses inanimées demonstre tac
n l’Actif aussi. En voicy une entre les autres, que j’allegueray pour exemple . Les anciens Poëtes ont feint que Celius, Dieu pa
43 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XL. De l’Asne, et du Cheval. »
eure à toutes ces choses, proposons-nous sans cesse devant les yeux l’ exemple de la mort, la fragilité de nos jours, et l’incon
pas les maux à venir : C’est à quoy nous convie le sage Esope, par l’ exemple de ce Cheval temeraire et presomptueux, qui dés l
44 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE V. Du Chien, et de l’Ombre. »
n. Quant à ce qui est des Ambitieux, je ne voy point de plus frequent exemple que celuy-là, qui est de perdre une gloire bien a
45 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XI. De l’Aigle, et de la Corneille. »
Le noble et courageux Oyseau de Jupiter instruit aujourd’huy par son exemple , les hommes, qui avec trop de franchise et de sim
46 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXII. De la Brebis, et de la Corneille. »
tres Fables du Phrygien, que je fais en celle-cy, où il monstre par l’ exemple de la Brebis, que l’innocence attire tousjours su
47 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXXVI. De la Tortuë, et de l’Aigle. »
on, si nous ne sommes en mesme temps resolus à une honteuse cheute. L’ exemple et la raison sont en cela joincts ensemble. Car l
48 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LVIII. Du Chevreau, et du Loup. »
i parler ». Discours sur la cinquante-huictiesme Fable. Voicy un exemple du peu de generosité d’un foible animal, comparab
49 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXIX. Du Loup, et des Chiens. »
rovinces des Pays-bas, à cause de leur parfaicte union. Mais tous ces exemples ne sont que la centiesme partie de ceux que l’on
50 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CXVII. Du Liévre, et de la Tortuë. »
et s’il ne reduict la puissance en acte. Du premier, nous en avons un exemple bien évident en la personne d’Archimede, qui se f
51 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CXI. De Venus, et d’une Chatte. »
dus que les autres. Ce qu’il n’est pas besoin que je confirme par les exemples , n’en pouvant alleguer que de superflus, puis que
grandeur trop cher, s’il falloit abandonner leurs vices pour elle. L’ exemple d’un bon nombre de personnes de condition leur ap
52 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE IV. Du Cerf, et de la Brebis. »
lle avoit fait de la debte. Or pour transferer aux hommes ce fabuleux exemple des animaux, et tirer quelque avantage de l’instr
53 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE VII. Du Loup, et de la Gruë. »
t, le propre suject de leurs infidelitez. Je n’allegueray point icy l’ exemple d’un Judas, qui tourna sa malice envenimée contre
54 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXXI. Du Geay. »
ur de Madrid, où il fût si mal traitté, que sa disgrace doit servir d’ exemple à ceux qui l’imitent.  
55 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CXVIII. De l’Ours, et des Mouches à Miel. »
danger d’en souffrir une infinité. Nous pouvons trouver d’assez beaux exemples à ces Veritez, en la pluspart des choses de la Na
56 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE VIII. Du Laboureur et du Serpent. »
oient toutes sortes d’obligations. Mais je laisse en arriere tous ces exemples , pour alleguer seulement celuy qui est arrivé à l
57 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXXVII. Des Oyseaux, et des Bestes à quatre pieds. »
enlevé hors de la presence des Vivants, et ne sert point d’un si bel exemple , pour destourner la jeunesse d’une pareille faute
58 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXI. Du Renard, et du Bouc. »
u supplice. L’Histoire des siecles passez n’est pas plus frequente en exemples , que celle du nostre, où nos yeux ont veu des cho
59 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXIV. De l’Homme, et d’une Idole. »
que je dédaignerois d’en alleguer des raisons, veu le grand nombre d’ exemples que nous en avons. Ne voyons-nous pas tous les jo
60 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXVI. Du Renard, et du Chat. »
erité, ils en usent accortement, et y convient tout le monde par leur exemple . Or que ce chemin-là soit le plus vertueux, c’est
61 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXXII. D’un Enfant, et de sa Mere. »
part que la bonne. Et toutesfois l’on ne punit souvent pour servir d’ exemple , que les miserables, qui ont volé de petites somm
62 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXXIII. D’un Homme qui avoit deux femmes. »
ien demeure indissoluble jusqu’à la mort, et que ce soit parmy nous l’ exemple de sa vraye et durable amitié. Ce qui est, à mon
avantures D’un Amoureux en cheveux gris ? A cela l’on m’objectera l’ exemple de plusieurs grands personnages, qui ont esté amo
63 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XIII. Du Corbeau, et du Renard. »
s sur la treiziesme Fable. L’impertinente vanité du Corbeau sert d’ exemple à une infinité de gents, qui se laissent miserabl
64 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXXIII. De la Fourmy, et de la Mouche. »
e estoit en un perpetuel danger, odieuse à un chacun, et finalement l’ exemple de la faineantise. Elle adjoustoit pour conclusio
65 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XCIX. Du Sapin, et du Buisson. »
l’Eloquence, je laisseray là ceste induction, et viendray à quelques exemples . Les plus riches hommes de l’Antiquité doivent es
66 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CXIII. Des Coqs, et de la Perdrix. »
’une autre, que pour estre commise la premiere. Aussi, sans mentir, l’ exemple du Vice nous en doit luy-mesme détourner, et nous
67 (1893) Les fabulistes latins depuis le siècle d’Auguste jusqu’à la fin du moyen âge. Tome I : Phèdre et ses anciens imitateurs directs et indirects pp. -818
xité qui contraste avec la concision de ses fables. Je n’en veux pour exemple que les phrases redondantes, par lesquelles, dans
nsporté à Troyes, où ses compatriotes lui rendirent des honneurs sans exemple . Toutes les compagnies en corps assistèrent aux o
les notes des diverses éditions de Rigault. Or, pour prendre quelques exemples au début seulement du premier livre, les variante
quemment d’être en désaccord avec Dom Vincent. Pour ne citer que deux exemples tirés du livre I, tandis que Gude avait lu dans l
ser : il ne suppose pas toujours des temps fort reculés : on en a des exemples . « Quel était ce Rutilius à qui cette pièce est d
es hommes qui renoncent le plus à leur pays natal, » et il cite comme exemple Gerbert, qui, Français de naissance, fut en Itali
ces, à dissimuler sa fraude, et, pour le démontrer, il cite plusieurs exemples . « Fable i, vers 5, dit-il, il a édité : Quam p
te. Enfin, pour faire accepter cette idée, il cherche par de nombreux exemples à démontrer que les fables, que nous possédons, f
coup d’autres écrivains de l’antiquité ont eu le même sort, et, comme exemple , il cite Quinte-Curce, auteur dont aucune personn
t de Phèdre, c’est pour indiquer qu’en agissant ainsi, il suivra leur exemple . Il est même supposable que c’est avec intention
pas spéciaux ; la forme grecque conservée à son nom n’est pas le seul exemple qu’on trouve de cette anomalie, et d’ailleurs il
même rôle que si elles étaient concrètes ; ainsi, pour ne citer qu’un exemple , il dit dans les anciennes fables : Gulæque cred
ti d’autres que Phèdre ont pu les écrire, il ne découvre pas d’autres exemples à citer que l’Éloge de la ville de Gênes, la Desc
nt qu’ils devaient être écrits dans le même mètre. Il y a mieux : ces exemples eux-mêmes me fournissent de précieux arguments ;
ont été en partie puisées à d’autres sources. Je pourrais citer comme exemple la collection contenue dans le manuscrit du collè
outes les collections de fables latines datant du moyen âge. C’est un exemple que je ne suivrai pas. On ne peut raisonnablement
ante. Qu’on me permette encore, pour être méthodique, de prendre pour exemple la fable qui m’a déjà, pour les collections précé
ès le modèle primitif ; mais il n’en est pas moins vrai que, dans cet exemple , la similitude est encore quelquefois presque lit
précier ce point, je vais, en terminant ces observations, ajouter à l’ exemple que j’ai choisi quelques autres termes de compara
la faire ressortir, je puise dans la fable du Loup et de l’Agneau des exemples qui ne pourront manquer de paraître concluants. À
ixit : Quomodo aquam turbavi tibi ?   L’identité attestée par ces exemples montre clairement que l’œuvre qui porte le nom de
entre les deux textes n’est pas toujours aussi complète que dans les exemples que je viens d’exhiber. Cela tient à une double c
entre ce dernier et celui des Fabulæ antiquæ. Ainsi, pour produire un exemple à l’appui de mon affirmation, dans la fable Lupus
mprimeur de l’édition de 1501, Jacob Phortzheim n’avait pas imité son exemple  : il s’était dans son travail typographique attac
nies. — Ici suit une deuxième partie de fables belles et agréables, d’ exemples et d’histoires du Dr Sébastien Brant, pour l’ense
aux mallades humilité pour user de perolles doulces et autres divers exemples icy après déclares. Lesquelles ie Romule ay trans
ar plusieurs différences dans les abréviations. Pour n’en citer qu’un exemple , je ferai observer que la dernière ligne est ains
souvent identiques. « Je pourrais, dit-il401, en présenter plus d’un exemple  ; mais je craindrais d’entrer dans de trop longs
autres qui ne sont plus communs qu’à Romulus et à l’Anonyme. » Et à l’ exemple déjà fourni par M. Robert il ajoute le suivant, t
e absolument sûr de ne pas se tromper, on peut, en se fondant sur cet exemple , trancher la question de filiation en faveur du R
offrent un très grand nombre de variantes. Ainsi, pour ne citer qu’un exemple tiré du premier vers de la fable i, dans le manus
expressions plus nouvelles. J’extrais des deux manuscrits, à titre d’ exemple , les cinq premiers vers de la fable Du Loup et de
e les divers personnages. Je vais faire comprendre ma pensée par deux exemples . J’emprunte le premier à la fable des Brebis et d
e j’ai dite, à l’autre collection qu’il s’adresse. Je prends ici pour exemple la fable du Lièvre, de l’Aigle et du Moineau, qui
naire, il en a davantage conservé les expressions. J’ai montré par un exemple le soin qu’il a pris de s’écarter le moins possib
oir Qu’amasser grant planté d’auoir, Et qui tendra ces paraboles, Ces exemples et ces friuoles, A mocquerie et a truffe, Bien ai
s prolonger une démonstration superflue, j’emprunterai seulement deux exemples  : Phèdre : Defectus annis et desertus viribus.
ue Asinus cernens calcibus illi frontem contundit. Il résulte de ces exemples que les deux Romulus ne sont pas issus l’un de l’
ienne 901 des leçons du manuscrit de Vienne 303. Je vais prendre pour exemple dans ce dernier manuscrit et dans celui de Berlin
Berlin 87. Sed patefaciens os ut caperet, amisit quod tenebat. À cet exemple , j’en ajoute un tiré de la fable des deux Rats :
ta intulit. Rom. de Berlin 87. Qui mensa posita intulit. Voilà deux exemples qui justifient ma thèse. J’en pourrais citer beau
les deux collections, traitent des mêmes sujets ? Prenons alors pour exemple la fable Le Chien et l’Ombre. La voici telle qu’e
l labor ; Mais n’i a fable, ne folie. U il n’ait grant philosophie Es exemples qui sont après, U des contes sont tous li fès. A
omites tui, primicerii, milites et cetera officia. Il ressort de cet exemple que le Romulus Roberti, plus que celui de Nilant,
ter à admettre qu’elles en sont directement issues. Je cite encore un exemple à l’appui, et je le lire de la fable du Lion et d
piens, asportavit, et, ad nemus veniens, in quercu resedit. Dans cet exemple , on voit le Romulus Roberti reproduire les expres
Romulus anglo-latin qu’il descend. On peut remarquer aussi que de cet exemple il ressort qu’il y a, dans le Romulus Roberti, de
est cette œuvre unique. À cet effet, il faut remarquer que, dans cet exemple , il y a des expressions, qui, communes aux deux D
sont communes qu’à eux. Pour en fournir la preuve, je vais exhiber un exemple tiré de la fable de l’Hirondelle et des Oiseaux.
ossunt, inanibus verbis se putant esse terribiles. En produisant cet exemple , je comprends bien que je fournis, à l’avance, un
108 et pour lesquels il n’a réservé aucune place. Je peux citer comme exemple la fable De Vulpe et Ursa, dans laquelle les mots
nieux, || et a écrit beaucoup de livres artistiques, || pour servir d’ exemple à son fils,  || lesquels sont encore inconnus de
pedem prepetem. La démonstration pourrait se continuer avec d’autres exemples  ; mais, ceux produits me paraissant plus que suff
e la restitution impossible. Il me serait facile de citer de nombreux exemples à l’appui de ces critiques. J’éviterais de la sor
thmique. Mihi prima portio debet venerari, quia sum rex pecorum. Ces exemples sont tout à fait démonstratifs ; car les uns font
aire, n’en ont pas moins été empruntées à Phèdre. Je vais, au moyen d’ exemples tirés de la fable du Loup et de l’Agneau, faire r
rsum bibebat Lupus, et longe inferior Agnus. On voit, par ce premier exemple , que, tandis que dans le Romulus ordinaire, le mo
osi et oppressores sine causa innocentes opprimunt. Devant ce second exemple , on peut croire que l’auteur du Romulus de Berne
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