oralle, il est vray-semblable aussi, qu’en bons sens et en vivacité d’
esprit
, il a de beaucoup surpassé la plus part de ces ge
in. Doncques cét excellent homme, qui durant sa vie se proposa dans l’
esprit
l’image d’une Republique de Philosophes, et qui n
ontraires et differentes. Car la Nature ayant fait naistre Esope d’un
Esprit
libre, la Loy des hommes livra son corps à la ser
à la servitude. Elle ne pût toutesfois ny corrompre la liberté de son
esprit
, ny le mettre hors de son assiette, quoy qu’elle
pres nous sommes tous-jours interessez, et que par cette raison notre
esprit
ne voyant pas les choses toutes pures, mais par l
avoit aucune part. Ce qui neantmoins est tellement vray, que de deux
Esprits
égaux, l’un sera moins clair-voyant en ses affair
l’opiniastreté contre les conseils. De là vient cét endurcissement d’
esprit
, qui nous fait tenir pour suspects nos meilleurs
bles aux salutaires advis qu’il nous donne, nous aurions tous-jours l’
esprit
comblé de consolations, et ne tomberions jamais d
Description du corps, et de la vivacité de son
esprit
. Chapitre II. Esope ne fût pas seulement serf d
l fust de corps, cela n’empeschoit pas, qu’il n’eust naturellement un
esprit
habile, et qui réüssissoit heureusement en toute
s. Aussi ne douté-je point que par la Tortuë on ne puisse entendre un
esprit
tardif, bien que vigilant ; par le Liévre, un cou
à chi non l’opra è nulla. C’est, à la verité, une belle chose que l’
esprit
, à qui l’on peut donner ceste gloire d’estre l’Im
qui l’entretient ; Ainsi, pour en parler sainement, ny la beauté de l’
esprit
, ny la force du corps, ne sont que des qualitez i
a Tortuë, plustost que le Liévre de ceste Fable, puis qu’en matiere d’
Esprit
et de Force, toutes les fois qu’il leur a fallu a
n je suis plus beau que toi, moi qui suis varié, non de corps, mais d’
esprit
. » Cette fable montre que les ornements de l’espr
de corps, mais d’esprit. » Cette fable montre que les ornements de l’
esprit
sont préférables à la beauté du corps. Chambr
connoissoit l’Avent ni le Carême, Sur le bord d’un marais égayoit ses
esprits
. Une Grenoüille approche, et luy dit en sa langue
t curée ; (C’estoit, à son avis, un excellent morceau.) Déja dans son
esprit
la galande le croque. Il atteste les Dieux ; la p
t-il à dire : « il y a sans doute beaucoup d’art en toy, mais point d’
esprit
, ny de sentiment ». Discours sur la trentiesme
les choses, est un avantage qui appartient aux personnes doüées d’un
esprit
vif, et subtil. Aymer plus les choses aymables, c
aisé de conclure, que celuy-là aura l’ame plus belle qui aura plus d’
esprit
et plus de Vertu. Mais quant à la beauté du corps
onstrer que la beauté corporelle est tousjours moindre que celle de l’
esprit
, et que les excellents visages ne doivent estre e
Discours sur la septante-quatriesme Fable. Ceste Fable me met en l’
esprit
une opinion que j’ay presque tous-jours euë touch
tre Esope mesme, qui n’avoit pas moins de sagesse que les plus sobres
Esprits
, et à qui Plutarque a voulu assigner une place au
riches, et n’y consentirent qu’à la fin, lors qu’ils recognurent leur
esprit
assez fortifié contre la corruption qu’apportent
maximes, et qu’à ce besoin ils se servissent des biens qui frappent l’
esprit
du Peuple d’un certain respect accompagné de doci
Quelqu’un vit l’erreur, et lui dit : Maistre Baudet, ostez-vous de l’
esprit
Une vanité si folle : Ce n’est pas vous, c’est l’
la vanité de ceux qui ne la puisent que chez autruy. Viens ça donc, ô
Esprit
trop affamé de reputation, et considere à quel po
l n’est pas à croire combien grande est la foiblesse de ceste sorte d’
esprits
. Ils sont pleins de faste, et volages comme elle
loüange des hommes n’est autre chose : Et comme dit un des meilleurs
Esprits
de nostre âge. La gloire qui les suit apres tant
les dents. Je ne crains que celles du temps. Cecy s’adresse à vous,
esprits
du dernier ordre, Qui n’estant bons à rien cherch
s. Cette fable s’applique à un homme grand de taille, mais dépourvu d’
esprit
.
e, l’advantage que j’ay sur toy, qui n’est pas petit, c’est d’avoir l’
esprit
madré, et non pas le corps ». Remarque sur la c
fect tellement hideux, qu’il les rend plus execrables que les mauvais
esprits
: car encore que ce soit leur mestier de mentir i
u nom d’une Vertu, pour authoriser un crime. Avecque cela, les malins
esprits
sont en quelque façon excusables, à cause des pei
Sans mesme en excepter Briffaut. Enfin il se trahit luy-mesme Par les
esprits
sortans de son corps échauffé. Miraut sur leur od
arder ton vaisseau ; Mais non pas t’exposer à l’amoureux orage, Car l’
esprit
d’une fille est plus leger que l’eau. A quoy se
, au lieu que la femme luy doit ceder, soit quant aux conditions de l’
esprit
, soit pour la force du corps. Ce qui n’est pas se
elquesfois ceux qu’on estime les plus illustres, non pas seulement en
esprit
et en sçavoir, mais encore en ce qui regarde la f
. R. Un homme qui s’aimoit sans avoir de rivaux,
Passoit dans son
esprit
pour le plus beau du monde.
Il accusoit toûjours
ye
De quelque exemple. Un suppost de Bacchus
Alteroit sa santé, son
esprit
, et sa bourse.
Telles gens n’ont pas fait la moi
f 60 Mj 68. Zeus, émerveillé de l’intelligence et de la souplesse d’
esprit
du renard, lui conféra la royauté des bêtes. Tout
oit la pente et l’inclination
Dont l’eau par sa course l’emporte,
L’
esprit
de contradiction
L’aura fait floter d’autre sort
faire. Croit-il estre le seul qui ne soit pas content ? N’ay-je en l’
esprit
que son affaire ? Le Sort avoit raison ; tous ge
gens qui viennent d’échapper à un danger inattendu. Alors le pilote,
esprit
solide, leur dit : « Mes amis, réjouissons-nous,
et de ceste Fable à la richesse, qui rend chagrins et embroüillez les
Esprits
de ceux qui l’ont acquise, au lieu qu’auparavant
voit passé auparavant ; Nous enseignant par là, qu’aussi-tost que nos
esprits
sont abestis apres les voluptez, et qu’ils s’aban
pour la plus grande part, à cause de leurs Seigneurs, ils n’ont pas l’
esprit
de mettre une difference entr’eux et leurs livrée
ber en pareille presomption la pluspart de ceux qui se picquent, ou d’
esprit
, ou de courage. Quant à la troisiesme considerati
l’estime, ils s’aydent pour cela des paroles, esperant d’ebloüyr les
esprits
foibles, et de se debiter pour hardis par la seul
e qu’ils veulent imprimer une opinion de leur fierté, et prevenir les
esprits
des hommes avecque le son des paroles hardies, ce
jointe à un aveuglement perpetuel, il posseda si bien le repos de son
esprit
: il s’occupa à de si hautes pensées, et composa
lle humeur, ny la raillerie à l’heure de sa mort, quoy qu’il rendit l’
esprit
sous un Arbre, à faute d’avoir une malheureuse re
retraicte pour se loger. Voylà l’exemple de deux hommes, qui ont eu l’
esprit
assez fort pour souffrir en patience une pauvre e
re et Reyne de ses passions, et quelque laid que soit son visage, son
esprit
est pourtant extrémement beau. Si l’un le peut re
ans, qui n’en sçavent pas le prix. Mais j’ose bien me promettre qu’un
esprit
tel que le vostre, qui excelle en la connoissance
re d’une invention aussi belle que profitable, et où le bon sens et l’
esprit
éclattent par tout, n’a pas esté mal nommé de que
ne n’ont pû luy oster le glorieux tiltre du plus libre et du plus bel
Esprit
de son siecle. Aussi peut on dire sans le flater,
; La Ruze et la Cruauté par le Renard et le Loup ; L’Aveuglement de l’
esprit
, et la malice noire, par le Chat-huant, et par le
disait : « Je ne sais que devenir en cette aventure. L’effroi m’ôte l’
esprit
, et je ne sais que faire : je suis partagé entre
Athéna lui apparut et lui dit : « Arrête, frère ; cet objet, c’est l’
esprit
de dispute et de querelle ; si on le laisse tranq
hus, qui plus estonné qu’auparavant, de la merveilleuse vivacité de l’
esprit
d’Esope, ne voulut point qu’on le battist d’avant
ous ces paroles pleines d’impatience. Mon Dieu ! que n’ay je autant d’
esprit
que mon Compagnon ! que ne suis-je aussi beau que
r il se void d’ordinaire qu’un homme extrémement laid, sera doüé d’un
esprit
excellent, et s’il est stupide, ou hideux tout en
des temps enferme dans ses voiles ? A quelle utilité, pour exercer l’
esprit
De ceux qui de la Sphere et du Globe ont écrit ?
. O Jupiter ! dit la premiere, Faut-il que l’amour propre aveugle les
esprits
D’une si terrible maniere, Qu’un vil et rampant a
illeux ne te fasse devenir fol, Car tel qu’est son corps, tel est son
esprit
» ; Mais Esope le renvoya bien viste, et sans s’é
e peut proceder que d’une excessive vanité, joincte à une foiblesse d’
esprit
encore plus grande. Or est-elle si ordinaire au s
icy l’exemple de la moins supportable lascheté qui puisse tomber en l’
esprit
d’un homme, à sçavoir de courir sus à un Malheure
ceste chetive coustume de complaire mal à propos. Chassons de nostre
esprit
ceste humeur servile, et faisons plus d’estat du
iliter une affaire ; Et de probité, affin que les Ministres n’ayant l’
Esprit
qu’à des interests mercenaires, ne tournent à leu
Ce sont maximes toujours bonnes.
La loüange chatoüille, et gagne les
esprits
.
Les faveurs d’une belle en sont souvent le prix
onter me semble peu d’affaire. C’est par cette raison qu’égayant leur
esprit
, Nombre de gens fameux en ce genre ont écrit. Tou
ecedents, la Nature repare les defauts du corps par les qualitez de l’
esprit
, de sorte qu’il arrive presque tous-jours aux hom
’il est aisé à l’homme industrieux de les surmonter, et de rendre son
esprit
victorieux sur les forces Ennemies. Ce que nous o
eté ne restât pas cachée et que chacun laissât voir ce qu’il a dans l’
esprit
. Quant à Athéna, il dit qu’elle aurait dû mettre
iesme Fable. De toutes les passions qui ont accoustumé de ronger l’
esprit
des hommes, il n’y en a point de plus detestable
contiennent pour le moins quelque apparence de plaisir, et recréent l’
esprit
d’une douce imagination, ou par l’espoir de posse
des bestes, pour apprendre la sagesse aux hommes. Ceux qui ont creu l’
Esprit
des Brutes capable de quelque raison, n’ont jamai
autruy ; Ce qui neantmoins est une des plus foibles marques de nostre
esprit
, témoing ce dire des Anciens, On adjouste aiséme
es se disent des Elephants, qui les font semblables non seulement à l’
esprit
de l’homme, mais encore à son naturel, comme, l’a
tonné au possible de la docilité de cét animal, et plus encore de son
esprit
, se resolut de le tromper en l’ouvrage qu’il luy
na sujet à ceste opinion, et fist croire à beaucoup de gents, que les
esprits
vertueux avoient leur retraicte asseurée dans des
aam ; et en ce cas là, nous n’aurions besoin que d’un acquiescement d’
esprit
, et d’une creance humble et soubmise. Pour prouve
en l’homme, qui de sa nature est raisonnable. Cela estant, pour peu d’
esprit
qu’elles eussent, il ne leur seroit pas mal-aisé
Esope plust fort à son Maistre, qui bien estonné du bon sens, et de l’
esprit
de son nouveau serviteur, voulut que les deux aut
e toutes parts, outre les inquietudes et les défauts que donne à leur
Esprit
une servitude perpetuelle. Mais de tous les maux
ompense il ne possede les plus solides ; qui sont la tranquilité de l’
esprit
, la constance, la moderation, et la modestie. Il
. Tantost on se divertit à la chasse, où parmy l’exercice du corps, l’
esprit
ne reçoit pas une petite satisfaction. Tantost la
isent : La felicité des hommes champestres leur touche quelquesfois l’
esprit
, s’il arrive qu’ils aillent à la chasse avec eux.
le ne l’envie pas. Car c’est une maxime reçeuë parmy tous les gents d’
esprit
, que l’homme qui ne desire point une chose, n’est
sçavoient dire agreablement, ou plustost par un caprice ordinaire aux
esprits
des hommes, qui est de n’estre jamais satisfaits
pour jamais hors de sa maison la Philosophie et la tranquillité de l’
esprit
. Pour moy, si j’avois un ennemy septuagenaire, de
devons-nous deffendre, veu les ruines qu’elle pourroit faire à nostre
esprit
. De plus, remettons-nous en memoire l’advis que n
s ont d’ailleurs le visage déguisé de rides, le corps catarreux, et l’
esprit
bizarre pour l’ordinaire. Que si d’avanture ils r
assée, il en coula de l’or. L’homme le ramassa et s’écria : « Tu as l’
esprit
à rebours, à ce que je vois, et tu es un ingrat ;
le grand malheur que c’est : Sus donc, bon-homme, as-tu bien autant d’
esprit
qu’il en faut, pour satisfaire à ma question ». A
toute autre chose leur semble ridicule, horsmis la production de leur
esprit
. Ils croyent bastardes toutes les plantes, qui ne
sme fortune que ceux-cy : leur artifice peut quelquefois surprendre l’
esprit
, mais il est impossible qu’on ne le descouvre bie
estoient meilleurs que luy ». O magnanime et judicieuse response ! ô
esprit
qui n’étoit ny foible ny interessé de l’amour pro
uit en un certain endroit, où il enfouit du même coup son cœur et son
esprit
. Tous les jours il venait voir son trésor. Or un
oüillant icy tu y trouveras quantité d’or ». Xanthus estonné du grand
esprit
d’Esope ; « Je suis d’advis », luy dit-il, « de n
Roy, jusques à se mocquer ouvertement de luy, disant qu’il n’avoit ny
esprit
, ny mouvement. Ne pouvant donc le recognoistre po
poir de s’acquerir de l’esclat en leur compagnie, et de jetter dans l’
esprit
du peuple autant de respect qu’il en a pour les p
chevaux de Babylone ? » Par ceste responce, il se mit si bien dans l’
esprit
du Roy, qu’il l’estima grandement pour son sçavoi
e son conseil ; « Sans mentir », leur dit-il, « j’ay belle peur que l’
esprit
d’Esope ne nous fasse tributaires du Roy Lycerus
ace, tant cette maudite demangaison de parler s’estoit emparée de son
esprit
. Cette Histoire est la veritable Allegorie de cet
a seulement pour luy ce qu’il trouvera de plus propre à contenter son
Esprit
, et à moderer ses passions.
esse de nostre nature, puis qu’un homme tel qu’Esope, si excellent en
esprit
, et qui avoit si bien parlé de l’ingratitude, ne
la jeunesse. De telle nature fût à mon advis Ciceron, homme de grand
esprit
, et de petit cœur, qui changea deux ou trois fois
ement aux hommes faits. Au contraire, suivant la petite portée de son
esprit
, il estimera la chose bonne, pource qu’il la verr
pas à bout de tout ce que nous faisons, tant pour la production de l’
esprit
, que pour les ouvrages materiels ? C’est veritabl
’accommoder à l’occasion, sans déchoir toutesfois de l’égalité de son
esprit
, à l’imitation de nostre Roseau, qui ploye verita
et aux Pantomimes ; soit qu’elle dépende entierement de la grace de l’
esprit
, comme aux diseurs de bons mots, soit qu’elle par
ù procede en nous ceste imperfection : car de l’imputer à un defaut d’
esprit
, nous voyons d’ordinaire que les plus habiles son
urs, qui n’ont pour but que la vaine gloire, et une infinité d’autres
Esprits
que la bonne opinion d’eux-mesmes met quelquesfoi
leur de ce Charpentier, il nous est enseigné, que c’est à faire à des
Esprits
foibles et ravallez de s’affliger de la perte des
que des autres, soit qu’on les considere comme tels, à raison de leur
esprit
, ou bien de leur impuissance. Pour le premier, un
« Certainement », dirent-ils, « ce nouveau serviteur est tout plein d’
esprit
». En suitte de ceste question, il y en eust un q
nous y serions venus avec une intention libre de tout interest. Car l’
esprit
de l’homme se porte bien aisément de l’honneste e
se qu’ils servent a une ame raisonnable comme eux, et pareillement un
Esprit
en qui le raisonnement et la beauté peuvent estre
eprises ; Elle qui fait les Vaillants et les Doctes, et qui porte nos
Esprits
non seulement à l’action vertueuse, mais encore à
te proportion entre l’Amant et l’Aymé. Voylà un beau mariage pour des
Esprits
éternels, comme les nôtres. Croyez-moy, ce n’est
utes les creatures d’une maniere inefable ; et par Saturne le premier
esprit
Angelique, ou le monde exemplaire, selon la doctr
une rit de toutes parts, sont bien moins à couvert du danger, que ces
Esprits
constants, mais infortunez, qui lutte sans cesse
ps-là, quoy qu’il employast pour cét effect toute la subtilité de son
esprit
, et toute la gentillesse et la promptitude de ses
mine vous est un subjet de raillerie ? sçavez-vous pas que c’est à l’
esprit
de l’homme, qu’il faut s’arrester, et non pas à s
s si laid ». « O Philosophe », repartit Esope, « il faut considerer l’
esprit
, non pas le visage ». Apres ces devis, Xanthus se
ecque celuy du corps. Si elle est trop jeune, ils nous diront que son
esprit
va plus viste que ses années. Bref, ils nous la t
. Passons à la Convoitise mesme ; En qui est-elle plus forte, qu’en l’
esprit
des riches ? Qui est plus avare, et plus en halei
oldats, plus agguerris que leur Maistre de Camp. Voyez plusieurs bons
Esprits
exposez à la risée publique, déchirez, persecutez
Phèdre dut son affranchissement à l’élévation et à la culture de son
esprit
, c’est-à-dire à des qualités qui, sous le règne d
s prouvent qu’il avait des aspirations plus nobles. L’abaissement des
esprits
, préparé par l’absolutisme d’Auguste, avait, sous
comme philosophe. La fable iii du livre III fait voir que c’était un
esprit
élevé, sur qui la superstition n’avait point de p
nés au manuscrit de Daniel avaient jeté une certaine confusion dans l’
esprit
des savants, et que longtemps ils ne surent pas e
ses travaux littéraires qui n’étaient pour lui qu’un délassement de l’
esprit
. On trouve, jusque vers la fin de son recueil, de
ture évanouie ou décomposée, j’avais employé et perdu à me torturer l’
esprit
et à me fatiguer les yeux. Je n’aurais jamais mis
de compléments, et, comme on dit, d’interpolations aussi opposées à l’
esprit
qu’au style de Phèdre, devaient tantôt être altér
la souris. Il suffit d’en indiquer les titres, pour faire apprécier l’
esprit
qui y règne ; les voici : Colloquium I. — Res
s apologues ésopiques étaient un genre de littérature inexploré par l’
esprit
romain. » Cette explication, que je pourrais appe
que leur silence, c’est le langage de Sénèque, qui fut, on le sait, l’
esprit
le plus lettré de son époque, et qui n’aurait pas
tion que venoit de donner M. Pithou, il ne resta aucun doute dans les
esprits
. Le petit nombre d’expressions que trouve à y rep
inis ne peut être aussi que de Phèdre ; elle n’est pas écrite dans un
esprit
d’incrédulité ni de moquerie. Or le prestige de l
ègle pour les croire à l’abri de tous les soupçons. Malheureusement l’
esprit
de scepticisme rendit sa précaution presque inuti
guments d’Adry, on ne comprend pas comment ils ont pu exercer sur les
esprits
une si profonde influence ; il faut croire que c’
i ce n’était pas une expression figurée, employée pour caractériser l’
esprit
inventif et créateur du vieil Ésope, ou plutôt, c
a vraie solution. Mais personne n’y entra. Porté par la nature de son
esprit
à se passionner pour les thèses les plus excentri
ceux qui entendent et qui parlent la langue latine310 ? » Animé d’un
esprit
plus indépendant, M. E. du Méril ne subit pas la
’attention du monde savant ; Christ enfin et Funck, dans leurs jeux d’
esprit
, l’avaient bien l’un et l’autre invoqué en faveur
onvenir la qualification d’éditeur, et qui par une petite faiblesse d’
esprit
avait été porté à introduire son nom dans le titr
fables, on y aperçoit le même style et la même versification, le même
esprit
et la même forme, les mêmes qualités et surtout l
és ont en général la plus grande peine à s’accorder ; tant, suivant l’
esprit
dans lequel on les examine, les choses littéraire
e sonnet est suivi de ce sixain en vers élégiaques conçu dans le même
esprit
: Esopus fueram deformis : non satis istud
a conduit M. Gaston Paris à une erreur si singulière de la part d’un
esprit
aussi judicieux que le sien, c’est la teneur du p
« Ésope était un sage grec || et habitait à Athènes ; || il avait un
esprit
ingénieux, || et a écrit beaucoup de livres artis
ne autre cause devait le porter à s’écarter de son modèle, à savoir l’
esprit
religieux, dont il paraît avoir été profondément
▲