nt, Gambadant, chantant et broutant, Et faisant mainte place nette. L’
ennemi
vient sur l’entrefaite. Fuyons, dit alors le Viei
it l’Asne, à qui je sois ? Sauvez-vous, et me laissez paistre : Nôtre
ennemi
c’est nôtre Maistre, Je vous le dis en bon Franço
on aiguillon. Le serpent, fou de douleur, ne pouvant se venger de son
ennemi
, mit sa tête sous la roue d’un chariot et mourut
ntre que certaines gens ne reculent pas à l’idée de mourir avec leurs
ennemis
. Chambry 331.2 Aliter — Autre version.
l’honneur que tu és obligé de luy rendre. Montre toy redoutable à tes
ennemis
, de peur qu’ils ne te mesprisent : mais traicte c
ble, pour les obliger à t’en aymer davantage. Souhaite encore que tes
ennemis
deviennent malades, et qu’ils soient pauvres, pou
ndemain ; car il vaut beaucoup mieux mourir, et laisser du bien à ses
ennemis
, que vivre, et avoir besoin de ses amis. Saluë vo
lui faire de mal. Le berger tout d’abord se gardait de lui comme d’un
ennemi
et le surveillait peureusement. Mais comme le lou
’enlèvement, il pensa dès lors qu’il avait là un gardien plutôt qu’un
ennemi
aux aguets ; et comme il avait besoin de se rendr
Chambry 115 Chambry 115.1 Ἐχθροὶ δύο — Les deux
ennemis
. Δύο ἐχθροὶ ἐν μιᾷ νηῒ ἔπλεον· καὶ βουλόμενοι
rit l’homme, la mort n’a rien de triste pour moi, si je dois voir mon
ennemi
mourir avant moi. » Cette fable montre que beauco
ent aucunement du dommage qui leur arrive, pourvu qu’ils voient leurs
ennemis
endommagés avant eux.
’est ainsi que certains hommes, qui se tiennent en garde contre leurs
ennemis
, tombent, sans qu’ils s’en doutent, sur des amis
s qu’ils s’en doutent, sur des amis beaucoup plus dangereux que leurs
ennemis
.
lesse. Le Lion, qui par un excés de cruauté s’estoit fait plusieurs
ennemis
en ses jeunes années, en porta la peine en sa vie
ns en avoir du sujet. J’ay doncques esté bien fol d’avoir fait tant d’
ennemis
, et l’ay encore esté d’avantage de m’estre fié à
tes commoditez, languissants de faim, et reduicts à la mercy de leurs
Ennemis
. Mais il y a bien plus en la Fable qui nous est p
meschants, de supposer un faux pretexte, pour envahir et perdre leurs
Ennemis
. Nous avons de si bonnes preuves de tous les deux
autre poinct, dont ceste Fable nous peut instruire, à sçavoir que les
Ennemis
reconciliez à faux, ne demandent qu’un pretexte p
ssible de se tirer. Ceste Fable nous apprend encore à nous défier des
ennemis
découverts, qui ont cela de commun avecque les Vo
nous apprend à ne nous laisser jamais persuader aux cajoleries de nos
Ennemis
. Il ne faut que cela pour nous mettre à couvert d
dre. Hardy qui les iroit là prendre. Aussi ne les y prit-on pas. Leur
ennemi
changea de note, Sur la robe du Dieu fit tomber u
re. On fit entendre à l’Aigle enfin qu’elle avoit tort. Mais les deux
ennemis
ne voulant point d’accord, Le Monarque des Dieux
er ouvertement, ny tout seul, mais en fougue, et avec une pluralité d’
ennemis
. Ceste mauvaise methode est ordinaire à ceux qui
du monde que nous devons le plus apprehender, à cause que nos autres
ennemis
ne sont redoutables qu’entant qu’ils nous ameinen
ns-nous imputer à poltronnerie l’action de ceux qui surprennent leurs
Ennemis
, sous le masque de leurs carresses, puis qu’on pe
isonnable, invente tous les jours de nouveaux appas, pour tromper ses
ennemis
, caressant plustost ceux qu’il veut perdre, que c
e se vouloir servir de la saincte Hostie, pour donner la mort à leurs
Ennemis
, en mesme temps que Dieu se donnoit à Eux pour vi
irgile, qui ayant remply l’Italie de ses loüanges, et menacé tous ses
ennemis
d’un bras plus violent que la foudre, ne laissa p
bien souvent abattu d’une façon qui semble extraordinaire, et par des
Ennemis
impuissants en apparence, mais valeureux en effec
er des raisons tres legitimes ; Et premierement on peut dire, que ces
Ennemis
fiers et presomptueux vont la pluspart dans le Co
x de les surmonter, et de rendre son esprit victorieux sur les forces
Ennemies
. Ce que nous ont fabuleusement prouvé les prodigi
l marchoit d’un pas relevé,
Et faisoit sonner sa sonnette :
Quand l’
ennemi
se presentant,
Comme il en vouloit à l’argent,
uts : Le Renard ménager de secrettes pratiques : Et le Singe amuser l’
ennemi
par ses tours. Renvoyez, dit quelqu’un, les Asnes
e de ce qui assure notre sécurité, en prêtant foi aux serments de nos
ennemis
irréconciliables.
voir plus judicieusement parlé. Car il sçeut tres bien tesmoigner aux
Ennemis
de son Pere, qu’il cognoissoit leur intention, et
cesse ou de me mordre ou de me baiser, afin que je sache si tu es mon
ennemi
ou mon ami. » Cette fable s’applique à l’homme éq
dont ils se piquent si fort, n’est que trop souvent la pire de leurs
ennemies
, à cause des Envieux qu’elle leur suscite. Que ce
precedent n’auroient jamais reçeu de disgrace par les mains de leurs
Ennemis
, si leur grandeur n’eust attiré leur ruyne. L’ava
t souvenir du commun Proverbe, qui dit, « qu’il n’y a point de petits
ennemis
». Cela se verifie par les raisons et par les exe
er, en se mocquant de la poursuitte du Taureau. Il n’y a donc point d’
ennemis
à mépriser, quand mesme ils seroient entierement
ner la sienne propre. On peut alleguer une autre raison, pourquoy les
ennemis
foibles sont fort à craindre ; c’est qu’ils ont t
ns, en voulant, sous le coup d’une colère aveugle, se venger de leurs
ennemis
, se jettent sous le joug d’autrui.
fort bonne de soy,
J’en conviens ; mais de quoy sert-elle
Avec des
ennemis
sans foy ?
s orateurs ne se doutent pas qu’ils seront bientôt assujettis à leurs
ennemis
.
r armes, au lieu que luy n’en avoit aucunes, pour se deffendre de ses
Ennemis
. Il pria donc Jupiter de luy en donner ; mais luy
rès l’autre. Si tu désires vraiment vivre en sûreté, défie-toi de tes
ennemis
, mais aie confiance en tes amis, et conserve-les.
étourdie Aveuglément va se fourrer Chez une autre Belette aux Oyseaux
ennemie
. La voila derechef en danger de sa vie. La Dame d
gnent s’en émouvoir, à cause que le mespris qu’ils font de si lasches
Ennemis
, est un frein à leur ressentiment. Que s’ils leur
outrages, mais l’introduit seulement avec une voix posée, tançant ses
Ennemis
de l’asseurance qu’ils ont dans l’enclos de leurs
se deschiroient à belles dents. Cette guerre intestine entre ses deux
Ennemis
, luy fist esperer, qu’il luy seroit bien-aisé de
que le vray moyen de se maintenir long-temps invincibles contre leurs
ennemis
, estoit d’observer une inviolable Union entr’eux.
est ainsi que beaucoup de gens n’hésitent pas à faire du bien à leurs
ennemis
, parce qu’ils en ont peur. Chambry 172.2 Al
c’est l’unité de volonté et de pensée qui assure la victoire sur les
ennemis
.
sateurs aux gens de bien, afin de diminuer en cela le nombre de leurs
ennemis
, et s’enrichir de la despoüille des innocens. C’e
pere, la mere, et tous les parents de l’Aigneau, estoient ses mortels
ennemis
. Mais quand les hommes se voudront souvenir qu’il
rie, au lieu que celle-cy a pour object les perfides attentats de nos
Ennemis
. Ce n’est point une affaire de jeu, que l’entrepr
us est donnée une sage instruction de prendre garde aux aguets de nos
Ennemis
, et nous mesfier principalement des personnes, qu
us peut estre enseignée ? J’en vois deux, dont l’une est qu’entre nos
ennemis
, Les plus à craindre sont souvent les plus petits
epresentent, ou apres. Si c’est du temps mesme, ils sont, ou amis, ou
ennemis
, ou indifferents aux Roys et aux Peuples, dont il
on, la peut aussi faire accuser de malignité, quand on met en jeu les
Ennemis
de sa Patrie, ou mesme les siens propres. Car il
era-t’on à la fin qu’ils viennent ordinairement de personnes amies ou
ennemies
: veu que les indifferentes ne se peineroient pas
de viande ? » Cette fable montre que ceux qui se sont fait beaucoup d’
ennemis
dans leur vie ne trouveront pas d’amis, dans le b
rrive assez souvent ainsi que par ignorance on ne se méfie pas de ses
ennemis
, et qu’on repousse ses amis, les tenant pour susp
mode tantost à nos sentiments par flatterie, et tantost à ceux de nos
ennemis
par meschanceté. Telle espece de gents est donc p
ous sommes bien obligez d’user de courtoisie et de charité envers nos
ennemis
, s’ils nous en requierent, pourveu toutesfois que
ues à la Vertu ce charitable office de nous bien remettre avecque nos
ennemis
, nous devons aussi ce droict à la Nature de ne no
Et quoy ? peux-tu mettre en doute que les Vicieux ne te soient autant
ennemis
que les Grecs l’estoient aux Troyens ; et que leu
es dans la bien-sceance, qu’elles nous obligent à voir sans cesse nos
Ennemis
? Puis qu’il n’en est point de pires que les Vici
nis de volontez et d’affections, vous ne pourrez estre vaincus de vos
ennemis
; Comme au contraire, si vous fomentez entre vous
en de mal luy a donné tout nouvellement le party des Factieux, et des
Ennemis
de leur Patrie ! Certes, il est hors de doute que
rateurs avisés tournent adroitement à leur éloge les injures de leurs
ennemis
.
ux avec qui ils entrent en societe ; autrement ils se fuyroient comme
ennemis
, au lieu de se rechercher comme freres. Tellement
ui dit qu’elle ne pouvait la relâcher ; car elle était de son naturel
ennemie
de tous les oiseaux. La chauve-souris réplique qu
le mit en pièces. Cette fable montre que les gens sensés, quand leurs
ennemis
les attaquent, leur donnent le change en les adre
6. Un trompette qui sonnait le rassemblement ayant été pris par les
ennemis
, criait : « Ne me tuez pas, camarades, à la légèr
ces d’airain contre ses traicts, estans en cela nous-mesmes les pires
ennemis
que nous ayons ? Sans doute, si nous estions tant
celui-ci le poussa dans tous les sens et le lança même au milieu des
ennemis
, où le cheval criblé de coups s’abattit. En voyan
s-je parti en guerre ? » Cette fable montre que souvent on attaque un
ennemi
qui se fait petit à dessein et qu’on se fait ains
rmy les hommes, n’est ce pas une espece de manie d’en attendre de nos
Ennemis
, ou pour le moins de ceux qui le devroient estre
e ; Et la patience de Cesar, et de Philippe de Macedoine, quand leurs
ennemis
les poursuivoient, avecques des livres diffamatoi
’ay promis, les exemples des bestes brutes, qui sçavent pardonner aux
ennemis
, leurs inferieurs, et principalement le Lion : Ca
ir. Cette fable montre que souvent la vérité a son effet même sur des
ennemis
. Chambry 231.2 Aliter — Λύκος καὶ ἀλώπηξ.
d’en venir là sans quelque sujet extraordinaire, c’est acquerir deux
Ennemis
au lieu d’un ; et attirer le Loup dans son bercai
t, et l’eau des fontaines, luy sembloient d’aussi bon goust, qu’à son
ennemie
ses pastez et ses vins delicieux ; qu’au reste el
ompagné de violence, ny de chagrin. Au contraire, elle reproche à son
ennemie
, qu’elle faict mestier d’escornifler, que sa pare
é de la fortune, et succumberoient possible sous la deffence de leurs
ennemis
. C’est pour cela mesme que les Seigneurs gourmand
aussi, mes enfants, si vous restez unis, vous serez invincibles à vos
ennemis
; mais si vous êtes divisés, vous serez faciles à
inégales en toutes leurs parties, que si on leur vouloit choisir des
ennemis
, l’on n’en iroit jamais chercher d’autres. Cét av
proches de leurs Valets ? bref, combien de personnes nées de familles
ennemies
, qui se sont naturellement entr’aymées, contre la
de la sage conjecture que nous devons faire de ceux qui sont amis, ou
ennemis
, loyaux, ou trompeurs, naïfs, ou artificieux. Qua
orte qu’en soit la liaison, elle s’affoiblit souvent par les moindres
Ennemis
, quand ils s’unissent en nombre. Y a-t’il rien mo
y tendre un piege mortel, et de le traicter comme le pire de tous ses
ennemis
. O vile et déplorable condition des hommes ! O en
amis mesme vivent avec eux, comme s’ils devoient un jour estre leurs
ennemis
, et s’attendent à rompre aux premieres mocqueries
seule qui abandonna ses compagnons, pour se jetter dans le party des
Ennemis
. Toutesfois elle en porta bien-tost la punition :
nnes assez genereuses pour garder leur foy, au hazard de la puissance
ennemie
, voire mesme d’un deshonneur tout évident, comme
de nos pensées. O lasche et honteuse negligence des Peres ! ô Parents
ennemis
, plustost que Parents ! Comment pouvez vous prete
ux de nostre nation, qui par les merveilles de leur Valeur, que leurs
ennemis
redoutent comme la foudre, ayant conquis à divers
, et tels encore ces Rhodomonts et ces Braves, qui battent tous leurs
ennemis
dans la Chambre, et ne les rencontrent jamais à l
premierement divisez eux-mesmes, puis ils ont esté la proye de leurs
ennemis
. Voylà quant aux Republiques et aux Nations. Main
enter, seule ressource des impuissants et des faibles, de maudire son
ennemi
de loin. Or il arriva que l’aigle ne tarda pas à
etits ; les Vindicatifs appaisent la soif qu’ils ont du sang de leurs
Ennemis
; les Coleriques surmontent leur passion, et les
cela que Plutarque a beaucoup de raison de les appeller pires que des
Ennemis
. Car ceux-cy ne tendent des pieges qu’à nostre fo
e les nourrir parmy les friandises ? de leur oster l’apprehension des
ennemis
, et de leur faire craindre un peu de serain et de
onsiderer à ses Alliez par son adresse au Conseil, que redouter à ses
Ennemis
par la force de ses Armes. En un mot, elle a vain
samment dans le doute, d’avoir de la peine pour son Maistre, pour ses
Ennemis
, et pour ses amis, de ne voir point d’heure ny d’
ort certaine, pour s’acquitter de la promesse qu’il avoit faite à ses
Ennemis
, combien que les Sacrificateurs, et les Magistrat
attirer encore celuy là ? Pourquoy feront-ils manger leur bien à une
ennemie
? Car il est à croire que s’ils ne l’aiment point
est une creature de la terre, qu’avoir des richesses c’est avoir des
ennemis
, et que les biens du monde ne sont pas aymables p
fabuliste à la famille d’Auguste et croyant dès lors avoir en lui un
ennemi
, avait été porté à voir des attaques personnelles
même où Séjan l’appelait en justice, a osé stigmatiser son redoutable
ennemi
? C’est juste ; mais l’explication me semble faci
rmi les douze pairs, marche avec eux contre Garsile dont il devient l’
ennemi
le plus acharné et le plus implacable, et, après
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