i voulant en faire à sa teste Dans un trou se precipita, Revint sur l’
eau
, puis échapa : Car au bout de quelques nagées Tou
uy, Comme un Mouton qui va dessus la foy d’autruy. Voilà mon Asne à l’
eau
, jusqu’au col il se plonge Luy, le Conducteur, et
on Firent à l’éponge raison. Celle-cy devint si pesante, Et de tant d’
eau
s’emplit d’abord, Que l’Asne succombant ne pût ga
Chambry 27.1 Ἁλιεὺς <ὕδωρ τύπτων> – Le pêcheur qui bat l’
eau
. Ἁλιεὺς ἔν τινι ποταμῷ ἡλίευε. Καὶ δὴ κατατεί
ayant attaché une pierre au bout d’une corde de lin, il en battait l’
eau
, pour que les poissons affolés se jetassent en fu
re, lui reprocha de troubler la rivière et de les forcer à boire de l’
eau
trouble. Il répondit : « Mais si la rivière n’est
IX. Le Cerf se voyant dans l’
eau
Dans le crystal d’une fontaine Un Cerf se mira
frir ses jambes de fuseaux, Dont il voyoit l’objet se perdre dans les
eaux
. Quelle proportion de mes pieds à ma teste ! Diso
FABLE XCIII. De deux pots flottans sur l’
eau
. Deux pots, dont l’un estoit de terre, et l’aut
tuitement sur le bord d’une riviere, et emportez par la violence de l’
eau
. Le pot de terre apprehendant pour lors d’estre c
e, mais si je viens à me briser contre toy, ou par l’impetuosité de l’
eau
, ou autrement, cela ne se pourra faire qu’il n’y
ria de se donner un peu de patience. Cela dit, il courut prendre de l’
eau
tiede, qu’il beut devant tous : puis s’estant mis
gts dans la bouche, pour se faire vomir, il ne rendit seulement que l’
eau
, pource qu’il n’avoit rien mangé tout ce jour là.
nouveau serviteur, voulut que les deux autres beussent comme luy de l’
eau
tiede. Ce qu’en effect les galands avoient bien r
l ne fut pas besoin qu’ils fissent. Car à peine eurent-ils beu, que l’
eau
tiede leur provoquant le vomissement, leur fit re
it-il, « apporte-nous du bain ». Esope courut aussi tost prendre de l’
eau
du bain, et leur en donna : Mais Xanthus en eust
pouvant supporter la puanteur. « Qu’est-cecy, dit-il ? » « C’est de l’
eau
du bain », respondit Esope, « que tu as voulu que
ire autre chose que ton commandement, Tu ne m’as point dit, mets de l’
eau
dans le bassin, lave mes pieds, apporte mes panto
est assez cuite ». Mais Esope n’ayant vuidé dans les escuelles que l’
eau
toute pure, se mit à la distribuer à un chacun ;
ue. Alors Esope leur dit : « Autrefois il n’y avait que le chaos et l’
eau
; mais Zeus voulant faire apparaître un autre élé
euxième fois et mit à nu les plaines ; si elle se décide à absorber l’
eau
une troisième fois, votre art deviendra sans usag
qu’il vendit son troupeau, Trafiqua de l’argent, le mit entier sur l’
eau
; Cet argent perit par naufrage. Son maistre fut
ement aborder les vaisseaux ; Vous voulez de l’argent, ô Mesdames les
Eaux
, Dit-il, adressez-vous, je vous prie, à quelqu’au
s bords du Méandre, dans l’intention de s’y désaltérer. Mais, comme l’
eau
coulait en grondant, ils avaient beau s’exciter l
e vantant d’être plus brave que les autres, il sauta hardiment dans l’
eau
. Comme le courant l’entraînait vers le milieu, le
ion errant sur une plage vit un dauphin qui sortait la tête hors de l’
eau
. Il lui proposa une alliance. « Il nous sied tout
vage, appela le dauphin à son secours. Celui-ci essaya de sortir de l’
eau
, mais ne put y réussir. Alors le lion l’accusa de
petits. Le long d’un clair ruisseau beuvoit une Colombe : Quand sur l’
eau
se panchant une Fourmy y tombe. Et dans cet Ocean
la rive. La Colombe aussi-tost usa de charité. Un brin d’herbe dans l’
eau
par elle estant jetté, Ce fut un promontoire où l
s par la douceur de ses accords allaient d’eux-mêmes sauter hors de l’
eau
pour venir à lui. Mais comme, en dépit de longs e
ancé, il mit de côté ses flûtes, prit son épervier, et, le jetant à l’
eau
, attrapa beaucoup de poissons. Il les sortit du f
és, avec des garçons qui se tiennent prests, pour te verser à boire l’
eau
de la Mer. Alors quand tu verras tout le peuple a
apres que tu seras assis, commande que l’on te remplisse une tasse d’
eau
; Puis l’ayant prise, demande à celuy qui a les g
advient qu’il te responde que tu és demeuré d’accord de boire toute l’
eau
de la Mer, t’addressant alors au Peuple ; “Hommes
i entrent dedans. Que cét escolier donc empesche premierement que les
eaux
des Fleuves ne se meslent à celles de la Mer, et
dont parle Esope il faut les renvoyer. Ce Chien voyant sa proye en l’
eau
representée, La quitta pour l’image, et pensa se
âne portant du sel traversait une rivière ; il glissa et tomba dans l’
eau
. Alors le sel se fondit, et il se releva plus lég
l fit exprès de glisser. Mais il advint que les éponges ayant pompé l’
eau
, il ne put se relever et périt noyé. Ainsi parfoi
t marais : notre race est détruite. Bien-tost on la verra reduite À l’
eau
du Styx. Pour un pauvre Animal, Grenoüilles, à mo
Une rivière, apercevant une peau de bœuf qu’elle charriait dans ses
eaux
, lui demanda son nom. « Je m’appelle Dure », répo
mbez sur ce sujet : On avoit mis des gens au guet, Qui voyant sur les
eaux
de loin certain objet, Ne pûrent s’empêcher de di
. Ne pouvant les atteindre, ils convinrent entre eux de boire toute l’
eau
, pour arriver ensuite aux peaux. Mais il advint q
egner sur les roseaux ; Et nous foulant aux pieds jusques au fond des
eaux
, Tantost l’une, et puis l’autre ; il faudra qu’on
pourquoi, bien qu’il fût lui-même en amont, il l’accusa de troubler l’
eau
et de l’empêcher de boire. L’agneau répondit qu’i
s lèvres, et que d’ailleurs, étant à l’aval, il ne pouvait troubler l’
eau
à l’amont. Le loup, ayant manqué son effet, repri
grenouille entraîna le rat au fond, tandis qu’elle s’ébattait dans l’
eau
en poussant ses brekekekex. Et le malheureux rat,
dans l’eau en poussant ses brekekekex. Et le malheureux rat, gonflé d’
eau
, fut noyé ; mais il surnageait, attaché à la patt
Comme le sanglier à chaque instant détruisait l’herbe et troublait l’
eau
, le cheval, voulant se venger de lui, recourut à
voir une chimere vaine.
Il fait tout ce qu’il peut pour éviter cette
eau
.
Mais quoy, le canal est si beau,
Qu’il ne le q
voir
D’un certain sot la remontrance vaine.
Un jeune enfant dans l’
eau
se laissa choir,
En badinant sur les bords de la
rs une Colombe branchée fortuitement sur un arbre, qui panchoit sur l’
eau
, voyant la pauvre Fourmy en danger de mort, rompi
ant fardeau.
Le moindre vent qui d’aventure
Fait rider la face de l’
eau
Vous oblige à baisser la teste :
Cependant que
lutost en arriere.
Quelle que soit la pente et l’inclination
Dont l’
eau
par sa course l’emporte,
L’esprit de contradicti
alors l’hirondelle s’éleva dans les airs, l’anguille plongea dans les
eaux
», et là-dessus il s’arrêta de parler. « Et Démét
Ca 160. Une colombe pressée par la soif, ayant aperçu un cratère d’
eau
peint sur un tableau, crut qu’il était véritable.
récageuse,
Gent fort sotte et fort peureuse,
S’alla cacher sous les
eaux
,
Dans les joncs, dans les roseaux,
Dans les tro
la berge, embarrassé. Un homme qui avait l’habitude de faire passer l’
eau
, le voyant perplexe, s’approcha, le prit sur ses
este, Et le Magot consideré Il s’apperçoit qu’il n’a tiré Du fond des
eaux
rien qu’une beste. Il l’y replonge, et va trouver
urut à l’instant, et se mit à le tancer de ce qu’il avoit troublé son
eau
. Tout ce que pût faire alors le pauvre Aigneau, q
de ceste Fable, qui imposoit au malheureux Aigneau d’avoir troublé l’
eau
de la riviere pendant qu’il beuvoit, quoy que la
mer, soulevée par une bourrasque, s’éleva jusqu’au nid, le couvrit d’
eau
et noya les petits. Quand l’alcyon fut de retour
dévora. La fable montre qu’aucun élément, ni la terre, ni l’air, ni l’
eau
, n’offre de sûreté aux criminels poursuivis par l
ore plus fort, par le bruict qu’elles faisoient, en se jettant dans l’
eau
. Alors un des plus vieux, et des plus éloquents d
ntrez, nostre bonne commere S’efforce de tirer son hoste au fond de l’
eau
, Contre le droit des gens, contre la foy jurée, P
celle qui serait victorieuse aurait la possession de la terre et de l’
eau
. Elles avaient fixé le jour, quand les grenouille
rceau de viande traversait une rivière. Ayant aperçu son ombre dans l’
eau
, il crut que c’était un autre chien qui tenait un
boureur, pour lui demander à boire, promettant, en échange d’un peu d’
eau
, de lui rendre un service, les perdrix en bêchant
ie, descendons ensemble dans ce puits. — Mais, répondit l’autre, si l’
eau
de ce puits vient à se dessécher aussi, comment r
s enfers ? — Ils sont tranquilles, répondit-il, parce qu’ils ont bu l’
eau
du Léthé. Mais dernièrement la Mort et Hadès fais
er Esope ». Apres ces choses, « ma femme (dit-il tout haut) mets de l’
eau
dans un bassin, et en lave les pieds de nôtre hos
a femme de Xanthus fist donc le commandement de son Mary, et mit de l’
eau
dans un bassin, pour laver les pieds de son hoste
hommes par son air tranquille ; puis, quand elle les a reçus sur ses
eaux
, de devenir sauvage et de les faire périr. La mer
intimes amis. Indigné d’un tel mensonge, le dauphin le plongea dans l’
eau
et le noya. Cette fable vise les hommes qui, ne c
e l’estat de sa santé ; « Je brusle », répondit-il, et « suis tout en
eau
, à force d’avoir sué ». « Voila qui est bien », d
comme en un brasier allumé, si l’on n’y verse qu’une petite goutte d’
eau
, cela n’est pas capable de renforcer la violence
capable de resister à une si forte oppression. Que si l’on verse de l’
eau
en une quantité plus mediocre, et presque aussi g
prise, elle sauta dans l’Estang, où tandis qu’elle nageoit entre deux
eaux
, le pauvre Rat estouffoit à force de boire. Helas
insi. Car apres que le Rat fut mort, comme il flottoit au dessus de l’
eau
, voila qu’une Aigle qui vint à passer par là, s’e
La Corneille ayant soif, trouva de bonne fortune une Cruche pleine d’
eau
, où ne pouvant atteindre pour boire, à cause qu’e
its cailloux, qu’elle jetta dans la Cruche, et ainsi faisant monter l’
eau
, elle beut tout à son aise. Discours sur la cen
ierres de celles qui se trouvent dans la Carene, qu’il fist hausser l’
eau
par ceste invention, et ainsi il contenta sa natu
i au premier service qu’il en voulut tirer, cognût par espreuve que l’
eau
s’en alloit de mesme qu’auparavant. Dequoy extrém
la riviere, avant que la rendre à son Maistre, pour experimenter si l’
eau
échappoit encore. Ce qu’ayant trouvé par effect,
uve que fist l’Elephant, il veid qu’il ne se perdoit pas une goutte d’
eau
. Dequoy se sentant fort satisfaict, il prit une m
r du regard, ny les Poissons, qui sont enfermez dans les abysmes de l’
eau
, ny les Oyseaux, qui ont libre toute la plaine de
soif étant venu au même puits, aperçut le renard et lui demanda si l’
eau
était bonne. Le renard, faisant contre mauvaise f
rd, faisant contre mauvaise fortune bon cœur, fit un grand éloge de l’
eau
, affirmant qu’elle était excellente, et il l’enga
de quelques chetifs grains qu’elle rongeoit, ne beuvoit rien que de l’
eau
, et se tenoit tout le jour cachée dans les Cavern
mal asseurée ; que les grains de bled dont elle se nourrissoit, et l’
eau
des fontaines, luy sembloient d’aussi bon goust,
de chair, de qui l’ombre, comme c’est l’ordinaire, paroissant dans l’
eau
à la clarté du Soleil, il l’a voulut aller prendr
x s’y envolerent, et les Poissons mesme se rendirent sur le bord de l’
eau
, pour estre de la partie. Le Singe y vint le dern
reprises, où la Valeur et le Courage nous portent. Toutesfois comme l’
eau
croupit insensiblement, et devient puante, si ell
arriva près d’une source. Après avoir bu, il aperçut son ombre dans l’
eau
. Il se sentit fier de ses cornes, en voyant leur
ût contrainct de leur accorder leur priere. Il leur jetta donc dans l’
eau
une grosse poutre, qui par sa cheute et sa pesant
pas plus tôt perçu le bruit de leur course qu’elles sautèrent dans l’
eau
. Alors un des lièvres, qui paraissait être plus f
fet prés de la mesme riviere, et jetta de son bon gré sa coignée en l’
eau
, puis il s’assid sur le bord, et fit semblant de
ser à l’amoureux orage, Car l’esprit d’une fille est plus leger que l’
eau
. A quoy se rapportent encore ces autres vers :
u’elle n’a rien de contraire que cela. Elle ne craint ny le feu, ny l’
eau
, ny les tortures : Sa nature est au dessus de tou
voyant pris par un Pescheur, le prioit instamment de le jetter dans l’
eau
, luy remonstrant qu’il ne faisoit que sortir du v
ns et la Canelle : on est contraint deporter dans des cuirs de bœuf l’
eau
que l’on doit boire : on s’assemble au nombre de
les lire. En outre, le manuscrit, peu soigneusement garanti soit de l’
eau
filtrant sans doute par les fentes d’un toit, soi
e, mais très nette. Quoique l’encre soit devenue d’une couleur vert d’
eau
très pâle, les caractères, partout où ils n’ont p
re rouge, ont un peu mieux résisté ; mais dans les endroits même où l’
eau
ne les a pas touchés, la couleur a tellement pâli
t, non seulement chaque fable est ornée d’une aquarelle à fond vert d’
eau
et accompagnée d’un commentaire, choses qui peuve
▲