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1 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre deuxiéme. — X. L’Asne chargé d’éponges, et l’Asne chargé de sel. » p. 180
i voulant en faire à sa teste Dans un trou se precipita, Revint sur l’ eau , puis échapa : Car au bout de quelques nagées Tou
uy, Comme un Mouton qui va dessus la foy d’autruy. Voilà mon Asne à l’ eau , jusqu’au col il se plonge Luy, le Conducteur, et
on Firent à l’éponge raison. Celle-cy devint si pesante, Et de tant d’ eau s’emplit d’abord, Que l’Asne succombant ne pût ga
2 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 27 » pp. 26-26
Chambry 27.1 Ἁλιεὺς <ὕδωρ τύπτων> – Le pêcheur qui bat l’ eau . Ἁλιεὺς ἔν τινι ποταμῷ ἡλίευε. Καὶ δὴ κατατεί
ayant attaché une pierre au bout d’une corde de lin, il en battait l’ eau , pour que les poissons affolés se jetassent en fu
re, lui reprocha de troubler la rivière et de les forcer à boire de l’ eau trouble. Il répondit : « Mais si la rivière n’est
3 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre sixiéme. — IX. Le Cerf se voyant dans l’eau » p. 74
IX. Le Cerf se voyant dans l’ eau Dans le crystal d’une fontaine Un Cerf se mira
frir ses jambes de fuseaux, Dont il voyoit l’objet se perdre dans les eaux . Quelle proportion de mes pieds à ma teste ! Diso
4 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XCIII. De deux pots flottans sur l’eau. »
FABLE XCIII. De deux pots flottans sur l’ eau . Deux pots, dont l’un estoit de terre, et l’aut
tuitement sur le bord d’une riviere, et emportez par la violence de l’ eau . Le pot de terre apprehendant pour lors d’estre c
e, mais si je viens à me briser contre toy, ou par l’impetuosité de l’ eau , ou autrement, cela ne se pourra faire qu’il n’y
5 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — Esope se justifie devant son Maistre, et luy fait voir qui avoit mangé les figues. Chapitre III. »
ria de se donner un peu de patience. Cela dit, il courut prendre de l’ eau tiede, qu’il beut devant tous : puis s’estant mis
gts dans la bouche, pour se faire vomir, il ne rendit seulement que l’ eau , pource qu’il n’avoit rien mangé tout ce jour là.
nouveau serviteur, voulut que les deux autres beussent comme luy de l’ eau tiede. Ce qu’en effect les galands avoient bien r
l ne fut pas besoin qu’ils fissent. Car à peine eurent-ils beu, que l’ eau tiede leur provoquant le vomissement, leur fit re
6 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — D’un seul grain de lentille qu’Esope fit cuire en un Pot, et de quelques autres choses facetieuses. Chapitre X. »
it-il, « apporte-nous du bain ». Esope courut aussi tost prendre de l’ eau du bain, et leur en donna : Mais Xanthus en eust
pouvant supporter la puanteur. « Qu’est-cecy, dit-il ? » « C’est de l’ eau du bain », respondit Esope, « que tu as voulu que
ire autre chose que ton commandement, Tu ne m’as point dit, mets de l’ eau dans le bassin, lave mes pieds, apporte mes panto
est assez cuite ». Mais Esope n’ayant vuidé dans les escuelles que l’ eau toute pure, se mit à la distribuer à un chacun ;
7 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 19 » p. 8
ue. Alors Esope leur dit : « Autrefois il n’y avait que le chaos et l’ eau  ; mais Zeus voulant faire apparaître un autre élé
euxième fois et mit à nu les plaines ; si elle se décide à absorber l’ eau une troisième fois, votre art deviendra sans usag
8 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre quatriéme. — II. Le Berger et la Mer. » p. 207
qu’il vendit son troupeau, Trafiqua de l’argent, le mit entier sur l’ eau  ; Cet argent perit par naufrage. Son maistre fut
ement aborder les vaisseaux ; Vous voulez de l’argent, ô Mesdames les Eaux , Dit-il, adressez-vous, je vous prie, à quelqu’au
9 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 29 » p. 232
s bords du Méandre, dans l’intention de s’y désaltérer. Mais, comme l’ eau coulait en grondant, ils avaient beau s’exciter l
e vantant d’être plus brave que les autres, il sauta hardiment dans l’ eau . Comme le courant l’entraînait vers le milieu, le
10 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 203 » p. 145
ion errant sur une plage vit un dauphin qui sortait la tête hors de l’ eau . Il lui proposa une alliance. « Il nous sied tout
vage, appela le dauphin à son secours. Celui-ci essaya de sortir de l’ eau , mais ne put y réussir. Alors le lion l’accusa de
11 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre deuxiéme. — XII. La Colombe et la Fourmy. » p. 235
petits. Le long d’un clair ruisseau beuvoit une Colombe : Quand sur l’ eau se panchant une Fourmy y tombe. Et dans cet Ocean
la rive. La Colombe aussi-tost usa de charité. Un brin d’herbe dans l’ eau par elle estant jetté, Ce fut un promontoire où l
12 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 24 » p. 11
s par la douceur de ses accords allaient d’eux-mêmes sauter hors de l’ eau pour venir à lui. Mais comme, en dépit de longs e
ancé, il mit de côté ses flûtes, prit son épervier, et, le jetant à l’ eau , attrapa beaucoup de poissons. Il les sortit du f
13 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — Subtile response d’Esope, touchant les superfluitez que la Nature rejette. Chapitre XVIII. »
és, avec des garçons qui se tiennent prests, pour te verser à boire l’ eau de la Mer. Alors quand tu verras tout le peuple a
apres que tu seras assis, commande que l’on te remplisse une tasse d’ eau  ; Puis l’ayant prise, demande à celuy qui a les g
advient qu’il te responde que tu és demeuré d’accord de boire toute l’ eau de la Mer, t’addressant alors au Peuple ; “Hommes
i entrent dedans. Que cét escolier donc empesche premierement que les eaux des Fleuves ne se meslent à celles de la Mer, et
14 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre sixiéme. — XVII. Le Chien qui lâche sa proye pour l’ombre. » p. 133
dont parle Esope il faut les renvoyer. Ce Chien voyant sa proye en l’ eau representée, La quitta pour l’image, et pensa se
15 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 266 » pp. 180-180
âne portant du sel traversait une rivière ; il glissa et tomba dans l’ eau . Alors le sel se fondit, et il se releva plus lég
l fit exprès de glisser. Mais il advint que les éponges ayant pompé l’ eau , il ne put se relever et périt noyé. Ainsi parfoi
16 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre sixiéme. — XII. Le Soleil et les Grenoüilles. » p. 314
t marais : notre race est détruite. Bien-tost on la verra reduite À l’ eau du Styx. Pour un pauvre Animal, Grenoüilles, à mo
17 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 321 » p. 368
Une rivière, apercevant une peau de bœuf qu’elle charriait dans ses eaux , lui demanda son nom. « Je m’appelle Dure », répo
18 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre quatriéme. — X. Le Chameau, et les Bastons flotans. » p. 195177
mbez sur ce sujet : On avoit mis des gens au guet, Qui voyant sur les eaux de loin certain objet, Ne pûrent s’empêcher de di
19 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 177 » p. 135
. Ne pouvant les atteindre, ils convinrent entre eux de boire toute l’ eau , pour arriver ensuite aux peaux. Mais il advint q
20 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre deuxiéme. — IV. Les deux Taureaux et une Grenoüille. » p. 485
egner sur les roseaux ; Et nous foulant aux pieds jusques au fond des eaux , Tantost l’une, et puis l’autre ; il faudra qu’on
21 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 222 » pp. 155-155
pourquoi, bien qu’il fût lui-même en amont, il l’accusa de troubler l’ eau et de l’empêcher de boire. L’agneau répondit qu’i
s lèvres, et que d’ailleurs, étant à l’aval, il ne pouvait troubler l’ eau à l’amont. Le loup, ayant manqué son effet, repri
22 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 246 » pp. 384-384
grenouille entraîna le rat au fond, tandis qu’elle s’ébattait dans l’ eau en poussant ses brekekekex. Et le malheureux rat,
dans l’eau en poussant ses brekekekex. Et le malheureux rat, gonflé d’ eau , fut noyé ; mais il surnageait, attaché à la patt
23 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 329 » p. 269
Comme le sanglier à chaque instant détruisait l’herbe et troublait l’ eau , le cheval, voulant se venger de lui, recourut à
24 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre premier. — XI. L’homme, et son Image. » p. 
voir une chimere vaine.
 Il fait tout ce qu’il peut pour éviter cette eau .
 Mais quoy, le canal est si beau,
 Qu’il ne le q
25 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre premier. — XIX. L’Enfant et le Maistre d’Ecole. » p. 211
voir
 D’un certain sot la remontrance vaine.
 Un jeune enfant dans l’ eau se laissa choir,
 En badinant sur les bords de la
26 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXIX. De la Fourmy, et de la Colombe. »
rs une Colombe branchée fortuitement sur un arbre, qui panchoit sur l’ eau , voyant la pauvre Fourmy en danger de mort, rompi
27 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre premier. — XXII. Le Chesne et le Rozeau. » p. 70
ant fardeau.
 Le moindre vent qui d’aventure
 Fait rider la face de l’ eau 
 Vous oblige à baisser la teste :
 Cependant que
28 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre troisiéme. — XVI. La Femme noyée. » p. 682
lutost en arriere.
 Quelle que soit la pente et l’inclination
 Dont l’ eau par sa course l’emporte,
 L’esprit de contradicti
29 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 96 » p. 63
alors l’hirondelle s’éleva dans les airs, l’anguille plongea dans les eaux  », et là-dessus il s’arrêta de parler. « Et Démét
30 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 302 » pp. 201-201
Ca 160. Une colombe pressée par la soif, ayant aperçu un cratère d’ eau peint sur un tableau, crut qu’il était véritable.
31 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre troisiéme. — IV. Les Grenoüilles qui demandent un Roy. » p. 44
récageuse,
 Gent fort sotte et fort peureuse,
 S’alla cacher sous les eaux ,
 Dans les joncs, dans les roseaux,
 Dans les tro
32 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 98 » p. 247
la berge, embarrassé. Un homme qui avait l’habitude de faire passer l’ eau , le voyant perplexe, s’approcha, le prit sur ses
33 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre quatriéme. — VII. Le Singe et le Daufin. » p. 73
este, Et le Magot consideré Il s’apperçoit qu’il n’a tiré Du fond des eaux rien qu’une beste. Il l’y replonge, et va trouver
34 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE II. Du Loup, et de l’Aigneau. »
urut à l’instant, et se mit à le tancer de ce qu’il avoit troublé son eau . Tout ce que pût faire alors le pauvre Aigneau, q
de ceste Fable, qui imposoit au malheureux Aigneau d’avoir troublé l’ eau de la riviere pendant qu’il beuvoit, quoy que la
35 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 28 » p. 25
mer, soulevée par une bourrasque, s’éleva jusqu’au nid, le couvrit d’ eau et noya les petits. Quand l’alcyon fut de retour
36 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 45 » pp. 32-32
dévora. La fable montre qu’aucun élément, ni la terre, ni l’air, ni l’ eau , n’offre de sûreté aux criminels poursuivis par l
37 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXV. Des Liévres craignans sans cause. »
ore plus fort, par le bruict qu’elles faisoient, en se jettant dans l’ eau . Alors un des plus vieux, et des plus éloquents d
38 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre quatriéme. — XI. La Grenoüille et le Rat. » p. 384
ntrez, nostre bonne commere S’efforce de tirer son hoste au fond de l’ eau , Contre le droit des gens, contre la foy jurée, P
39 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 118 » p. 90
celle qui serait victorieuse aurait la possession de la terre et de l’ eau . Elles avaient fixé le jour, quand les grenouille
40 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 186 » pp. 133-133
rceau de viande traversait une rivière. Ayant aperçu son ombre dans l’ eau , il crut que c’était un autre chien qui tenait un
41 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 330 » pp. 215-215
boureur, pour lui demander à boire, promettant, en échange d’un peu d’ eau , de lui rendre un service, les perdrix en bêchant
42 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 68 » pp. 43-43
ie, descendons ensemble dans ce puits. — Mais, répondit l’autre, si l’ eau de ce puits vient à se dessécher aussi, comment r
43 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 134 » pp. 317-317
s enfers ? — Ils sont tranquilles, répondit-il, parce qu’ils ont bu l’ eau du Léthé. Mais dernièrement la Mort et Hadès fais
44 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — Esope ameine à son Maistre un homme niais, et sans soucy. Chapitre XVI. »
er Esope ». Apres ces choses, « ma femme (dit-il tout haut) mets de l’ eau dans un bassin, et en lave les pieds de nôtre hos
a femme de Xanthus fist donc le commandement de son Mary, et mit de l’ eau dans un bassin, pour laver les pieds de son hoste
45 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 247 » pp. 168-168
hommes par son air tranquille ; puis, quand elle les a reçus sur ses eaux , de devenir sauvage et de les faire périr. La mer
46 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 306 » pp. 73-73
intimes amis. Indigné d’un tel mensonge, le dauphin le plongea dans l’ eau et le noya. Cette fable vise les hommes qui, ne c
47 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CXII. D’un Malade, et d’un Medecin. »
e l’estat de sa santé ; « Je brusle », répondit-il, et « suis tout en eau , à force d’avoir sué ». « Voila qui est bien », d
48 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE IX. Du Sanglier, et de l’Asne. »
comme en un brasier allumé, si l’on n’y verse qu’une petite goutte d’ eau , cela n’est pas capable de renforcer la violence
capable de resister à une si forte oppression. Que si l’on verse de l’ eau en une quantité plus mediocre, et presque aussi g
49 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — La mort d’Esope. Chapitre XXX. »
prise, elle sauta dans l’Estang, où tandis qu’elle nageoit entre deux eaux , le pauvre Rat estouffoit à force de boire. Helas
insi. Car apres que le Rat fut mort, comme il flottoit au dessus de l’ eau , voila qu’une Aigle qui vint à passer par là, s’e
50 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CIV. De la Corneille, et de la Cruche. »
La Corneille ayant soif, trouva de bonne fortune une Cruche pleine d’ eau , où ne pouvant atteindre pour boire, à cause qu’e
its cailloux, qu’elle jetta dans la Cruche, et ainsi faisant monter l’ eau , elle beut tout à son aise. Discours sur la cen
ierres de celles qui se trouvent dans la Carene, qu’il fist hausser l’ eau par ceste invention, et ainsi il contenta sa natu
i au premier service qu’il en voulut tirer, cognût par espreuve que l’ eau s’en alloit de mesme qu’auparavant. Dequoy extrém
la riviere, avant que la rendre à son Maistre, pour experimenter si l’ eau échappoit encore. Ce qu’ayant trouvé par effect,
uve que fist l’Elephant, il veid qu’il ne se perdoit pas une goutte d’ eau . Dequoy se sentant fort satisfaict, il prit une m
r du regard, ny les Poissons, qui sont enfermez dans les abysmes de l’ eau , ny les Oyseaux, qui ont libre toute la plaine de
51 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 40 » pp. 9-9
soif étant venu au même puits, aperçut le renard et lui demanda si l’ eau était bonne. Le renard, faisant contre mauvaise f
rd, faisant contre mauvaise fortune bon cœur, fit un grand éloge de l’ eau , affirmant qu’elle était excellente, et il l’enga
52 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXXIII. De la Fourmy, et de la Mouche. »
de quelques chetifs grains qu’elle rongeoit, ne beuvoit rien que de l’ eau , et se tenoit tout le jour cachée dans les Cavern
mal asseurée ; que les grains de bled dont elle se nourrissoit, et l’ eau des fontaines, luy sembloient d’aussi bon goust,
53 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE V. Du Chien, et de l’Ombre. »
de chair, de qui l’ombre, comme c’est l’ordinaire, paroissant dans l’ eau à la clarté du Soleil, il l’a voulut aller prendr
54 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XCV. Du Singe, et de ses Enfans. »
x s’y envolerent, et les Poissons mesme se rendirent sur le bord de l’ eau , pour estre de la partie. Le Singe y vint le dern
55 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CXVII. Du Liévre, et de la Tortuë. »
reprises, où la Valeur et le Courage nous portent. Toutesfois comme l’ eau croupit insensiblement, et devient puante, si ell
56 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 103 » pp. 74-74
arriva près d’une source. Après avoir bu, il aperçut son ombre dans l’ eau . Il se sentit fier de ses cornes, en voyant leur
57 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XIX. Des Grenoüilles, et de leur Roy. »
ût contrainct de leur accorder leur priere. Il leur jetta donc dans l’ eau une grosse poutre, qui par sa cheute et sa pesant
58 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 192 » pp. 138-138
pas plus tôt perçu le bruit de leur course qu’elles sautèrent dans l’ eau . Alors un des lièvres, qui paraissait être plus f
59 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXXI. Du Dieu Mercure, et d’un Charpentier. »
fet prés de la mesme riviere, et jetta de son bon gré sa coignée en l’ eau , puis il s’assid sur le bord, et fit semblant de
60 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXXV. De la Nourrice, et du Loup. »
ser à l’amoureux orage, Car l’esprit d’une fille est plus leger que l’ eau . A quoy se rapportent encore ces autres vers :
61 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XCIX. Du Sapin, et du Buisson. »
u’elle n’a rien de contraire que cela. Elle ne craint ny le feu, ny l’ eau , ny les tortures : Sa nature est au dessus de tou
62 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE C. Du Pescheur, et d’un petit Poisson. »
voyant pris par un Pescheur, le prioit instamment de le jetter dans l’ eau , luy remonstrant qu’il ne faisoit que sortir du v
63 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CI. De l’Avare, et de l’Envieux. »
ns et la Canelle : on est contraint deporter dans des cuirs de bœuf l’ eau que l’on doit boire : on s’assemble au nombre de
64 (1893) Les fabulistes latins depuis le siècle d’Auguste jusqu’à la fin du moyen âge. Tome I : Phèdre et ses anciens imitateurs directs et indirects pp. -818
les lire. En outre, le manuscrit, peu soigneusement garanti soit de l’ eau filtrant sans doute par les fentes d’un toit, soi
e, mais très nette. Quoique l’encre soit devenue d’une couleur vert d’ eau très pâle, les caractères, partout où ils n’ont p
re rouge, ont un peu mieux résisté ; mais dans les endroits même où l’ eau ne les a pas touchés, la couleur a tellement pâli
t, non seulement chaque fable est ornée d’une aquarelle à fond vert d’ eau et accompagnée d’un commentaire, choses qui peuve
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