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1 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — De quelles viandes Esope traicta les Hostes de Xanthus. Chapitre XIV. »
gues de Pourceau, et qu’il les eust apprestées pour ses Hostes, il en donna à chacun une bien rostie, et de la sausse dessus.
ie. « Quoy ? » luy dirent-ils, « ne cesseras-tu d’aujourd’huy de nous donner des langues ? Ne vois-tu pas que nous avons écorc
n colere : « Esope », dit-il, « n’as-tu donc point autre chose à nous donner  ? » « Nenny », respondit Esope. « Vilain bout d’h
sophie, qui par son moyen ne soit enseignée aux hommes. Par elle nous donnons et reçevons : Par elle on fait des harangues, des
2 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XIX. Des Grenoüilles, et de leur Roy. »
Les Grenoüilles estans en pleine liberté, prierent Jupiter de leur donner un Roy ; Mais luy se mocqua d’une si sotte demand
donc le recognoistre pour tel, elles importunerent Jupiter de leur en donner un autre qui fust vaillant. Jupiter leur donna la
nt Jupiter de leur en donner un autre qui fust vaillant. Jupiter leur donna la Cygogne, qui se pourmenant par les marescages,
e à la liberté ; comme fit jadis le Peuple Hebrieu. La Nature l’ayant donnée à ceux du premier âge, ne furent-ils pas bien mal
illes, c’est le mescontentement qu’elles eurent de leur Roy ; voulant donner à entendre par là, que dés qu’un Estat a franchy
y les bornes de sa liberté, il doit cherir tous les Roys qui luy sont donnez de la main de Dieu, fussent-ils plus insensibles,
3 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — En quel temps Esope composa ses Fables. Chapitre XXV. »
fut envoyé vers eux en qualité d’Ambassadeur du Roy de Lydie, qui luy donna des lettres, et le pouvoir d’en traicter. Cependa
sorte de liberté, qu’il leur avoit obtenuë, celle qu’ils luy avoient donnée n’aguere, estoit abondamment recompensée. Depuis
Comme il s’en alloit ainsi par le monde, il arriva en Babilone, et y donna de si belles preuves de son sçavoir, qu’il se mit
4 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 117 » p. 93
Après l’avoir reçue des autres, elle vint à la lime et la pria de lui donner quelque chose. « Tu es bonne, répliqua la lime, d
que tu obtiendras quelque chose de moi : j’ai l’habitude, non pas de donner , mais de prendre de chacun. » Cette fable fait vo
5 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 140 » pp. 105-105
éclara qu’il ne le ferait qu’à une condition, c’est que le cheval lui donnerait une partie des années qui lui étaient départies.
emps. L’homme répondit de même qu’il ne le recevrait pas, s’il ne lui donnait un certain nombre de ses propres années ; le bœuf
l ne lui donnait un certain nombre de ses propres années ; le bœuf en donna une partie et fut admis. Enfin le chien mourant d
i en est résulté : quand les hommes accomplissent le temps que leur a donné Zeus, ils sont purs et bons ; quand ils arrivent
6 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXVII. Du Chien, et de la Brebis. »
iscours sur la vingt-septiesme Fable. Je ne sçay quel enseignement donner aux Innocents, pour les mettre à couvert de l’opp
qu’il est presque impossible d’en eschapper. Ce qu’Esope a fort bien donné à cognoistre, en faisant le Chien accusateur de l
urs, les demons par la mesme raison qu’ils se font cognoistre à nous, donnent pareillement dequoy nous mesfier d’eux ; au lieu
jet de desespoir, ny de plaincte, contre la Bonté Divine. Dieu leur a donné presque autant de graces qu’aux gens de bien, et
7 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — D’un seul grain de lentille qu’Esope fit cuire en un Pot, et de quelques autres choses facetieuses. Chapitre X. »
’y auroit point d’excés au festin qu’il leur feroit, et qu’il ne leur donneroit que des lentilles, adjoûtant pour compliment, qu’
bain ». Esope courut aussi tost prendre de l’eau du bain, et leur en donna  : Mais Xanthus en eust à peine gousté, que n’en p
’est de l’eau du bain », respondit Esope, « que tu as voulu que je te donnasse  ». Bien que ceste action irritast d’abord le Phil
vant la compagnie. Ce que voyant Xanthus, « quoy ? » luy dit-il, « ne donnes -tu point à laver ? » « Nenny », respondit Esope,
8 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre deuxiéme. — V. La Chauvesouris et les deux Belettes. » p. 172
V. La Chauvesouris et les deux Belettes. Une Chauvesouris donna teste baissée Dans un nid de Belette ; et sitost
les airs. Sa raison plut et sembla bonne. Elle fait si bien qu’on luy donne Liberté de se retirer. Deux jours aprés nostre ét
9 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXV. Du Renard, trahy par le Coq. »
ques-là, que de ne nous souvenir plus du sujet que nous pouvons avoir donné à un homme, de se plaindre de nous ? Si nous avon
, et cela s’appelle proprement traicter en amis ceux à qui nous avons donné sujet de ne le plus estre, puis que, selon Senecq
le plus estre, puis que, selon Senecque, celuy-là oblige le plus, qui donne aussi le plus de moyen à l’autre de l’obliger. Ma
10 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 232 » pp. 160-160
et la pria de lui apporter à boire de la rivière voisine. « Si tu me donnes de quoi boire, je trouverai moi-même de quoi mang
de quoi boire, je trouverai moi-même de quoi manger. — Mais si je te donne de quoi boire, répondit la brebis, c’est moi qui
11 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 315 » p. 267
eteau fut devenu grand, si parfois un loup enlevait un mouton, il lui donnait la chasse lui aussi, avec les chiens. Quand parfo
pendant à un arbre. Cette fable montre qu’un naturel pervers ne peut donner un caractère honnête.
12 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XLVII. Du Singe, et du Renard. »
Du Singe, et du Renard. Le Singe voulant persuader au Renard de luy donner une partie de sa queuë, pour en couvrir son derri
et tirer de là le soustien de leurs familles. L’autre sens qu’on peut donner à la Fable, c’est la reprehension des demandeurs
13 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXXIII. D’un Homme qui avoit deux femmes. »
le monde. Discours sur la huictante-troisiesme Fable. Esope nous donne , ce me semble, a entendre par cette Fable, qu’il
attacher au chevet de son lict un eternel resveille-matin : c’est se donner en proye à un Vautour pire que celuy de Promethée
ngeroit de ses injures par les continuels élancemens de peur, qu’elle donneroit à son fâcheux. Mais je suppose qu’elle vive comme
la difference de leurs deux âges. Que s’il faut aller plus avant, et donner à la satisfaction des vielles gents, qu’ils ne so
de la vie, de s’estre associez avec elles ? Quel divertissement peut donner à leurs vieux jours une personne qui ne leur est
assotté prés d’un enfant, ou si vous voulez, qu’un homme qui devroit donner des Loix aux Republiques, en reçoive d’une petite
à nostre esprit. De plus, remettons-nous en memoire l’advis que nous donne à ce propos la Saincte Escriture, à sçavoir, « Qu
ts en amour, mettent la meilleure partie de la felicité d’un Amant, à donner du plaisir à la chose aymée. Ce que les Vieillard
ule Vertu, mais non pas à son amour, puis qu’ils sont incapables d’en donner . Je laisse à part les dépenses qu’il leur faut fa
sirs, et choque nostre inclination ? D’ailleurs, quelle peine ne nous donnera point une telle femme, par des soupçons tous-jour
14 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — Esope se justifie devant son Maistre, et luy fait voir qui avoit mangé les figues. Chapitre III. »
furent tres-agreables pour leur beauté si bien qu’il s’advisa de les donner à l’un de ses valets, nommé Agatopus, pour les lu
au logis pour quelques affaires, Agatopus sçeut prendre son temps, et donna ce conseil à l’un de ses compagnons : « Saoulons-
enir aux coups, se jettant aux pieds de son Maistre, il le pria de se donner un peu de patience. Cela dit, il courut prendre d
15 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XVIII. De l’Arondelle, et des autres Oyseaux. »
mocquer. A la fin comme elle vid qu’il commençoit à meurir, elle leur donna conseil de s’en aller piller les bleds ; ce qu’il
trent point de foy parmy ceux qu’ils entretiennent encore qu’ils leur donnent de vrays et salutaires advertissements. Telle fût
Oyseaux mesprisoient les profitables enseignements qu’elle leur avoit donnez , changea de party contre leur esperance ; Et se t
16 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 171 » pp. 125-125
. La corneille conçut de la jalousie contre le corbeau, parce qu’il donne des présages aux hommes, qu’il leur annonce l’ave
mis, continuons notre chemin : ce n’est qu’une corneille, ses cris ne donnent pas de présage. » Il en est ainsi chez les hommes
17 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — Esope découvre le derriere de sa Maistresse. Chapitre XX. »
erriere de sa Maistresse. Chapitre XX. Un peu apres Xanthus voulant donner à disner à ses escoliers, fist venir Esope, et lu
gent ces viandes, tandis que je m’en retourneray à la Cuisine, pour y donner ordre au reste ». « Va t’en où tu voudras », luy
18 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CVIII. D’un Oye, et de son Maistre. »
esses. Pour verifier donc le second enseignement que ceste Fable nous donne , à sçavoir, que la precipitation des moyens empes
’est pareillement à l’executer. Car bien que ce soit une Vertu que de donner , elle ne l’est pas toutesfois, si l’on ne donne à
oit une Vertu que de donner, elle ne l’est pas toutesfois, si l’on ne donne à propos, c’est à dire en temps et en lieu. Aussi
mpeschements que nous cause la promptitude, et des avantages que leur donne la moderation. Mais nous sommes si hastez d’arriv
19 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre premier. — XX. Le Coq et la Perle. » p. 503
X. Le Coq et la Perle. Un jour un Coq détourna
 Une Perle qu’il donna 
 Au beau premier Lapidaire.
 Je la crois fine, di
20 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre troisiéme. — X. Le Lion abattu par l’Homme. » p. 284
sant rabattit leur caquet,
 Je voy bien, dit-il, qu’en effet
 On vous donne icy la victoire :
 Mais l’Ouvrier vous a déçus,

21 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — Partement d’Esope, et son arrivée en Lydie. Chapitre XXIV. »
r de mesme ; ce que voyant la Cigale, “ô homme”, luy dit-elle, “ne me donne point la mort : Je ne fais aucun dommage aux blez
a pitié au Roy, qui luy respondit ; « ô Esope ce n’est pas moy qui te donne la vie, mais bien le destin. Demande moy donc ce
22 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre troisiéme. — II. Les Membres et l’Estomach. » p. 130
qu’eux. 
Cecy peut s’appliquer à la grandeur Royale.
 Elle reçoit et donne , et la chose est égale.
 Tout travaille pour elle
s,
 Enrichit le Marchand, gage le Magistrat.
 Maintient le Laboureur, donne paye au soldat,
 Distribuë en cent lieux ses grac
23 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — La response d’Esope à un Jardinier. Chapitre IX. »
nt gouvernées par la Providence Divine, est l’ordinaire solution, que donnent les Sages. Laisse moy donc respondre à cét homme,
r je ne sçay quelle envie, elle retranche de leur nourriture, pour la donner aux siens propres, qu’elle cherit comme ses creat
e chose legitime, ce qui est sien, et si l’entretenant mieux, elle ne donne pas tant d’aliment aux plantes que tu prends la p
24 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXXIX. De la Grenoüille, et du Renard. »
ourquoy ne se guerit-elle ? » En effet, ce trait de raillerie que luy donna le Renard, ne fut pas mauvais : car la Grenoüille
e, ny si exquise, qu’on doive dire un mensonge pour l’acquerir. C’est donner trop de prise à une vanité, que de joüer un faux
oif que nous avons des loüanges, s’augmentent à mesure qu’on nous les donne  ; D’ailleurs, ce qu’il y a de pire, c’est que pou
25 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXXIX. Du Loup, et du Renard. »
pour jamais des sacrez interests du parantage. C’est elle-mesme qui a donné la source aux plus grandes inimitiez du monde, qu
cile n’ont jamais inventé de tourments semblables à ceux qu’elle nous donne  ; De sorte que le Poëte Martial en conseillant à
ste comme l’Ambition, et surveillante comme l’Avarice : Bref, ils luy donnent à elle seule tous les defauts et toutes les laide
y rongées, et que toutesfois elles renaissent tous-jours ; Par où ils donnent à entendre l’étrange opiniastreté de ce tourment
rodigieux, de l’étenduë de neuf arpents de terre, c’est affin de nous donner à cognoistre le grand pouvoir que ceste Fureur a
26 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 41 » pp. 17-17
« Hé ! camarade, si ce n’était pas ton intérêt, tu ne nous aurais pas donné ce conseil. » Cette fable convient à ceux qui don
e nous aurais pas donné ce conseil. » Cette fable convient à ceux qui donnent des conseils à leur prochain, non par bienveillan
27 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 86 » pp. 53-53
issantes à les faire changer de sentiments ; aussi résolut-il de leur donner une leçon en action, Il leur dit de lui apporter
e baguettes. Quand ils eurent exécuté son ordre, tout d’abord il leur donna les baguettes en faisceau et leur dit de les cass
efforts, ils n’y réussirent point. Alors il délia le faisceau et leur donna les baguettes une à une ; ils les cassèrent facil
28 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre troisiéme. — XIV. Le Lion devenu vieux. » p. 481
sujets,
 Devenus forts par sa foiblesse.
 Le Cheval s’approchant luy donne un coup de pied, 
Le Loup un coup de dent, le Bœu
29 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXXV. De la Nourrice, et du Loup. »
Nourrice qui promettoit de me livrer son Enfant s’il pleuroit, ne m’a donné que des paroles, et m’a trompé meschamment ». D
riable ; les autres, aux vents et aux orages. Pour cela mesme ils luy donnent la Lune pour modelle, et veulent qu’elle en tienn
rconspection. De là vient premierement le blâme universel, qu’on leur donne d’estre infideles, et coupables d’inconstance, co
ay tousjours pour estre sujettes à caution, jusqu’à ce qu’on m’en ait donné des asseurances, et croiray cependant que ce n’es
30 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « AU LECTEUR. Sur le sujet des Fables. »
TEUR. Sur le sujet des Fables. J’avois eu quelque dessein de vous donner un discours plus ample que celuy-cy, touchant la
creatures d’icy bas, subjettes à une continuelle révolution, ils luy donnent le nom de Neptune ; et celuy de Pluton, qui est l
errestre. Il y a une autre sorte de Fables à qui l’on peut proprement donner un sens tout à fait moral, comme à celle de Narci
e la personne aymée. De la derniere espece de Fables, à qui l’on peut donner un sens Speculatif et moral, est celle de Venus e
’utilité qui en peut revenir, et en profiter vous-mesmes. Je vous les donne de nouveau traduittes, et augmentées de discours
31 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « A MONSEIGNEUR. MOROSINI, AMBASSADEUR. ORDINAIRE DE LA. SERENISSIME REPUBLIQVE. DE VENISE, PRES DE SA MAJESTÉ. TRES-CHRESTIENNE. »
e la plus florissante de toutes les Republiques ; et cela suffit pour donner à connoistre ce que vous valez dans cette Charge
s estes d’une Maison des plus Illustres de la Republique à qui elle a donné des Evesques, des Chevaliers, et des Senateurs ;
perience, ou de la lecture des bons Livres, tels que celui-cy, qui en donne ingenieusement les preceptes. C’est pour la quatr
nts ensemble, ne vous rendent plus divertissante l’explication que je donne aux Allegories de cét Esclave illustre, qu’elles
parure et d’enrichissement au frontispice de cét Ouurage ; Ce qui me donne esperance, que vous aurez assez de bonté, pour ag
32 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXXVI. Du Cheval, et du Lion. »
e temps qu’il se fust retiré dans l’Isle Caprée. Herode tout de mesme donna plus de preuves de sa ferocité dans le lict de la
s de preuves de sa ferocité dans le lict de la mort, qu’il n’en avoit donné auparavant, jusques à faire égorger son propre fi
s à nostre Allegorie. Par le déguisement du Lion en Medecin, nous est donnée une sage instruction de prendre garde aux aguets
33 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — Esope instruit Ennus, et luy donne des preceptes pour vivre en homme de bien. Chapitre XXVII. »
Esope instruit Ennus, et luy donne des preceptes pour vivre en homme de bien. Chapit
ntiers ceux que tu rencontres, et te represente que la queüe du chien donne du pain à son Maistre. Ne te repens jamais d’estr
34 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CV. Du Laboureur, et du Taureau. »
en. Ces Indiscrets font gloire de choquer à tout propos ceux qui leur donnent de bons advis, et s’opposent aussi-tost à la douc
nous estions tant soit peu sensibles aux salutaires advis qu’il nous donne , nous aurions tous-jours l’esprit comblé de conso
35 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — Esope ne laisse entrer qu’un seul de tous ceux que son Maistre avoit conviez. Chapitre XXI. »
s’estoit passé. « Quoy ? nostre Maistre (luy dirent-ils) t’avons nous donné sujet de nous mespriser jusques à ce poinct, qu’i
« Non pas que je pense », repartit Esope, « du moins ils ne m’en ont donné aucune preuve : Car lors qu’ils ont heurté à la p
36 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XLIV. De la Forest, et du Paysan. »
t, les instruments de sa perte. Ainsi voyons-nous que les Peres, pour donner trop de commoditez à leurs enfants pendant la fou
qui se font entre les Politiques. C’est là que le moindre advis qu’on donne est serieusement profité, où les paroles que l’on
37 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXIV. De l’Asne, et du Loup. »
à peine arraché l’espine, que l’Asne ne sentant plus de douleur, luy donna un si grand coup de son pied, qui estoit ferré, q
bien renvoyer à leur mestier beaucoup d’hommes impertinents, sans se donner la peine d’ouyr les extravagances qu’ils nous est
38 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXXVII. De deux Escrevices. »
theoriques cedent en force aux experimentales : l’on ne sçauroit tant donner de foy aux paroles, qu’à la chose mesme. La prese
la estant, et le Pere et la Mere sont doublement coûpables, quand ils donnent un mauvais exemple à leurs Enfans, pource qu’ils
39 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CXV. De la Chauue-souris, et du Buisson, et du Plongeon. »
isles de cét Animal. Par le Plongeon il represente le Voluptueux, qui donne tout à ses sens, et se lance teste baissée dans d
de dire, qu’en tous les Estats, où l’administration des affaires est donnée aux Stupides, aux Voluptueux, et aux Avares, il n
40 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXI. Du Larron, et du Chien. »
, outre la recompense des charges, et la propre satisfaction que leur donne la Vertu. Or ce n’est pas la moindre attaque dont
s chaste de son âge ; Elle qui fit retarder la course d’Attalante, et donna moyen à Hippomene de l’espouser ; Elle qui a tant
e de qualité, à sçavoir de le rendre le plus grand de sa Cour, de luy donner à commander ses Armées, et des possessions terrie
41 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE L. Du Renard, et des Chasseurs. »
ui voulut rendre Annibal aux Romains contre la parole qu’il luy avoit donnée , sur le simple commandement qu’il en receut de la
ent de luy sauver la vie ; Ce que la Dame luy ayant accordé, elle luy donna la clef d’un cabinet pour se cacher dedans, en at
y auroit-il qu’une meschante action demeurast cachée, puis que Dieu a donné pour une des punitions du crime, l’execration uni
42 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — Description du corps, et de la vivacité de son esprit. Chapitre II. »
t, le col court, les lévres grosses, et le teinct noir, d’où luy fust donné son nom, car Esope signifie le mesme qu’Ethiopien
43 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre deuxiéme. — VII. La Lice et sa Compagne. » p. 480
ous pouvez nous mettre hors. Ses enfans étoient déja forts. Ce qu’on donne aux méchans, toûjours on le regrette. Pour tirer
44 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre cinquiéme. — VII. Le Satyre et le Passant. » p. 35
c son haleine Il se réchauffe les doigts. Puis sur le mets qu’on luy donne Delicat il souffle aussi ; Le Satyre s’en étonne 
45 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 199 » pp. 140-140
oureur, la demanda en mariage ; mais lui, ne pouvant ni se résoudre à donner sa fille à une bête féroce, ni la lui refuser à c
ugeait digne d’être l’époux de sa fille, mais qu’il ne pouvait la lui donner qu’à une condition, c’est qu’il s’arracherait les
46 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXXII. D’un Enfant, et de sa Mere. »
luy apportay le livre que j’avois dérobé à mon Compagnon, cela m’eust donné de la crainte, et m’eust empesché de commettre au
voulez, d’un injuste Conquerant, puis que la Loy de Nature n’a point donné d’avantage à l’un, plustost qu’à l’autre. Quant a
ne insupportable en leur ame, et se repentent tout de bon, ou d’auoir donné l’estre à ces miserables, ou de les avoir si dépo
47 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — De quelle façon Esope nourrit, et dressa quatre Poussins d’Aigle. Chapitre XXVIII. »
pondit Esope, « et tes Conseillers aux Espics meurs ». Ceste responce donna de l’admiration au Roy, qui luy offrit de grands
tres ouvriers se virent bien haut, ils se mirent à crier ensemble ; «  Donnez nous des pierres, donnez nous de la chaux, donnez
ien haut, ils se mirent à crier ensemble ; « Donnez nous des pierres, donnez nous de la chaux, donnez nous du bois et tels aut
crier ensemble ; « Donnez nous des pierres, donnez nous de la chaux, donnez nous du bois et tels autres materiaux propres à b
poinct en poinct à Lycerus tout ce qu’il avoit fait en Egypte, et luy donna le tribut que Nectenabo luy envoyoit ; Pour recom
48 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 149 » p. 195
ls en vinrent à la mépriser au point de lui mettre une bride et de la donner à conduire à des enfants. Cette fable montre que
49 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 196 » p. 334
règne une assemblée générale des animaux, en vue de recevoir et de se donner mutuellement satisfaction, le loup au mouton, la
50 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 295 » p. 162
beau ; et tous les jours, à des heures déterminées, elle l’ouvrait et donnait à l’enfant la nourriture qu’il lui fallait. Or un
51 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — D’un fardeau, dont Esope se chargea. Chapitre VI. »
rdeaux qu’ils avoient à porter. Esope se mit alors à les prier de luy donner le moins pesant, comme à celuy qui pour n’avoir e
il le faisoit assez paroistre, en ce qu’apres les avoir requis de luy donner le fardeau le moins pesant, il avoit neantmoins c
52 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXIV. D’un vieil Chien, et de son Maistre. »
accueillent de toutes parts, outre les inquietudes et les défauts que donne à leur Esprit une servitude perpetuelle. Mais de
d’un seul Dieu, qui n’est point inégal en ses affections, et qui nous donne plus de contentement en la vieillesse qu’aux autr
53 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XLI. Du Cerf, et du Chasseur. »
e tant de vanité, ô animal inconsideré. Le principal avantage que t’a donné la Nature ne consiste pas en cela : C’en est bien
hants ces grands Andoüillers dont tu te vantes, et par mesme moyen tu donneras une belle instruction aux hommes, de ne mettre le
54 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXII. Du Chat, et du Coq. »
ui la costoyent, si bien qu’estant assise entre l’un et l’autre, elle donne moyen aux meschants, ou de luy imposer le nom des
e moyen aux meschants, ou de luy imposer le nom des Vices, ou de leur donner le sien propre, pour colorer une meschante action
55 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre deuxiéme. — XViI. Le Paon se plaignant à Junon. » p. 509
e de plaire ? Tout animal n’a pas toutes proprietez ; Nous vous avons donné diverses qualitez, Les uns ont la grandeur et la
56 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre quatriéme. — V. L’Asne et le petit Chien. » p. 91
sieur, avec Madame, Et j’auray des coups de baston ? Que fait-il ? Il donne la pate, Puis aussi-tost il est baisé. S’il en fa
57 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre cinquiéme. — XVII. Le Liévre et la Perdrix. » p. 473
urer d’estre toûjours heureux ? Le sage Esope dans ses Fables Nous en donne un exemple ou deux. Celuy qu’en ces Vers je propo
58 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — La vente d’Esope. Chapitre V. »
droict à la Ville trouver son Maistre. Comme il l’eust abordé, il se donna l’alarme à soy-mesme en le salüant. Ce que son Ma
« je te remets Esope, pour en faire à ta volonté, et le vendre, ou le donner à qui bon te semblera ». Apres donc que Zenas pou
donc », luy dit-il, « combien me veux-tu vendre ce mal-heureux ? » «  Donne m’en trois oboles », respondit Zenas, « et l’emme
59 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXXI. Du Dieu Mercure, et d’un Charpentier. »
s Mercure jugeant de sa probité par une si libre declaration, les luy donna toutes trois. Le Charpentier extrémement aise d’u
ce Dieu le voulant punir de son impudence, et de son mensonge, ne luy donna , ny la coignée d’or, ny celle que cet Artificieux
u d’un bien contemptible et fresle comme une coignée de bois, leur en donnera une d’or et d’argent ; c’est à dire, que pour les
60 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 275 » p. 190
eux que nous sommes ! il suffit qu’on nous aperçoive, pour qu’on nous donne la chasse ; mais que ceux-ci osent s’approcher, o
61 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre deuxiéme. — XVI. Le Corbeau voulant imiter l’Aigle. » p. 2
aire retraite ; Le Berger vient, le prend, l’encage bien et beau ; Le donne à ses enfans pour servir d’amusette. Il faut se m
62 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre troisiéme. — XIII. Les Loups et les Brebis. » p. 153
t jouïr qu’en tremblant de leurs biens.
 La paix se conclud donc ; on donne des ostages ;
 Les Loups leurs Louveteaux, et les
63 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XI. De l’Aigle, et de la Corneille. »
gien n’attribuë ceste deception qu’au plus noble des Oyseaux, et nous donne à entendre par là, que c’est le vice d’une belle
ayons bien esprouvez par une longue et veritable cognoissance. Car de donner son cœur à la premiere occasion entre les mains d
64 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXVI. Du Chévreau, et du Loup. »
jeunes gents qu’aux autres, pour la chaleur de leur sang, qui ne leur donne pas la patience de raisonner pour conclure, et po
es, et que l’ayde de la conduitte en est une des principales. Il nous donne donc des parents et des Precepteurs qui prestent
65 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XCV. Du Singe, et de ses Enfans. »
« Vous n’en serez pas les Juges », leur dit-il : « c’est à Jupiter à donner le prix de la Beauté à qui bon luy semblera : Pou
sse, n’est pas moindre que les autres imperfections. Car il faut bien donner beaucoup à l’amitié, mais non pas au mensonge. Il
66 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 205 » p. 148
rer ; mais entre temps il vit passer un cerf : il laissa le lièvre et donna la chasse au cerf. Or le lièvre, éveillé par le b
67 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XCI. Du Chameau. »
nes, pour se deffendre de ses Ennemis. Il pria donc Jupiter de luy en donner  ; mais luy se mit à rire de sa folie, et mesme lu
68 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre sixiéme. — IV. Jupiter et le Métayer. » p. 
IV. Jupiter et le Métayer. Jupiter eut jadis une ferme à donner . Mercure en fit l’annonce ; et gens se presentere
69 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre sixiéme. — XI. L’Asne et ses Maistres. » p. 179
necessité d’interrompre mon somme ! Le sort de sa plainte touché Luy donne un autre Maistre ; et l’Animal de somme Passe du
70 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 10 » p. 5
dait, le créancier ajouta : « Cesse de t’étonner ; car cette truie te donnera aussi des chevreaux aux Dionysies. » Cette fable
71 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 57 » p. 311
t rendant grâce. Tous les hommes ont été favorisés de Dieu qui leur a donné la raison ; mais certains sont insensibles à une
72 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 139 » pp. 318-318
uels tours me voilà réduit ! » Ne soyez pas trop fier de la force que donne la jeunesse ou la renommée : pour bien des gens l
73 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 165 » p. 131
t attrapé un choucas et lui ayant lié la patte avec un fil de lin, le donna à son enfant. Mais le choucas, ne pouvant se rési
74 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 175 » p. 233
c’était un animal très mélodieux, en fit l’acquisition. Un jour qu’il donnait à dîner, il alla chercher le cygne et le pria de
75 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre troisiéme. — IV. Les Grenoüilles qui demandent un Roy. » p. 44
et se tient toûjours coy.
 Jupin en a bien-tost la cervelle rompuë.
 Donnez -nous, dit ce peuple, un Roy qui se remuë.
 Le Mon
76 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre troisiéme. — V. Le Renard et le Bouc. » p. 9
beau sermon
 Pour l’exhorter à patience. 
Si le Ciel t’eust, dit-il, donné par excellence
 Autant de jugement que de barbe a
77 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — Du thresor trouvé par Esope, et de l’ingratitude de Xanthus. Chapitre XXII. »
dont il estoit question : S’estant mis en mesme temps en devoir de le donner à Xanthus : « Tiens », luy dit-il, « voila dequoy
it-il, « et prends la moitié du thresor. Ce n’est point toy qui me le donnes , respondit Esope, mais celuy qui l’a icy caché. Q
78 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXVIII. Du Chien envieux, et du Bœuf. »
ent de l’ennuy des autres, et de vouloir nuire à celuy qui ne nous en donna jamais l’occasion. O que telles ames sont bien es
ce moyen de sa naturelle imperfection. Mais sur toutes choses, il se donnera le soing d’estendre ses bons offices jusques aux
79 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — Du present fait à la maistresse de Xanthus. Chapitre XII. »
celle cy, pour me vanger de ma Maistresse, et des brocards qu’elle me donna la premiere fois que je me presentay devant elle 
e mon Maistre a commandé que je t’apportasse » ; et ce disant, il luy donna toute ceste viande morceau par morceau. Cela fait
l retourna vers son Maistre, qui d’abord luy demanda, s’il avoit tout donné à sa bien aymée ; « Elle a eu tout », respondit E
80 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXI. De la Fourmy, et de la Cigale. »
rins, que le repos et le respect dont la jeunesse est obligée de leur donner des témoignages continuels, n’est-ce pas une mani
trouver du pain, et ne mangeoit que ce qui luy estoit charitablement donné . Toutesfois en ceste extraordinaire calamité, joi
à de si hautes pensées, et composa des ouvrages si Divins, qu’on luy donna depuis à bon droict le tiltre de Pere des Lettres
81 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XCVII. Du Tygre, et du Renard. »
llerie il vouloit monstrer, qu’en matiere de valeur il ne faut jamais donner des loüanges excessives à certains hommes, estant
a pieté le reduisit vigoureusement à la raison. Le mesme Autheur nous donne une seconde preuve de cela, en la personne de Bur
ue cela ne semble pas ordinaire en la Nature, si est-ce qu’on en peut donner des raisons tres legitimes ; Et premierement on p
82 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 314 » pp. 209-209
qu’il faudrait tuer, même adultes ? » Sauver les méchants, c’est leur donner à notre insu des forces qu’ils tourneront contre
83 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 325 » pp. 213-213
les meilleurs citoyens sont divisés, les gens de rien essayent de se donner de l’importance. Chambry 325.2 Aliter — Ῥοι
84 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XCVIII. Des Taureaux, et du Lion. »
ts. Laissons doncques en arriere une verité si manifeste, apres avoir donné cét Eloge à la Concorde ; Qu’elle est entierement
85 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre deuxiéme. — XII. La Colombe et la Fourmy. » p. 235
. Le Roy des animaux en cette occasion Montra ce qu’il estoit, et luy donna la vie. Ce bienfait ne fut pas perdu. Quelqu’un a
86 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre quatriéme. — XIII. Le Cheval s’estant voulu vanger du Cerf. » p. 269
a son adresse. L’Homme luy mit un frein, luy sauta sur le dos, Ne luy donna point de repos Que le Cerf ne fust pris, et n’y l
87 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre sixiéme. — XIX. Le Charlatan. » p. 
n Orateur. Sire, vous pouvez tout, reprit d’abord nôtre homme. On luy donna certaine somme. Il devoit au bout de dix ans Mett
88 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXXI. Du Geay. »
e leur vie. Il n’est point de gents relevez, ny d’autres, qui ne leur donnent un coup de bec, et qui n’assaillent leur misere a
; De mesme aux amitiez que nous voulons establir, il ne faut pas tant donner à l’esclat et à la monstre exterieure, qu’à la vr
89 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — La mort d’Esope. Chapitre XXX. »
es parloient, le Rat ayant fait amitié avec la Grenoüille, luy voulut donner à souper, et l’amena pour cét effect au Cellier d
rand Dieu Jupiter de ne dédaigner sa petitesse : Mais l’Aigle irritée donna un coup d’aisle à l’Escarbot, puis il mit le Liév
faire cét autre conte. « Hommes cruels et meurtriers », reprit-il, «  donnez -vous la patience d’écouter ce que j’ay encore à v
90 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 334 » pp. 219-219
quand le choucas s’écria : « Mais si, quand tu règneras, l’aigle nous donne la chasse, quel secours pourrons-nous attendre de
91 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE VI. Du Lion, et de quelques autres Bestes. »
la seconde l’est aussi, à cause des grands advantages que ma force me donne par dessus vous ; et la troisiesme m’appartient e
92 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre premier. — V. Le Loup et le Chien. » p. 346
Loup reprit : Que me faudra-t-il faire ?
 Presque rien, dit le Chien, donner la chasse aux gens
 Portans bastons, et mendians 
93 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre sixiéme. — V. Le Cochet, le Chat et le Souriceau. » p. 716
qui bornent cet Etat ; Et trotois comme un jeune Rat Qui cherche à se donner carriere. Lorsque deux animaux m’ont arresté les
94 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LV. Du Vautour, et des autres Oyseaux. »
n de voir que ce noble animal, à qui l’excellence de son estre a fait donner le tiltre de raisonnable, invente tous les jours
de si execrables, que de se vouloir servir de la saincte Hostie, pour donner la mort à leurs Ennemis, en mesme temps que Dieu
95 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXVIII. Du Berger, et du Loup . »
prouve que c’est oster entierement le credit à ses paroles, que d’en donner souvent de fausses. En quoy, il me semble que pou
là dessus, que je peche moy-mesme imprudemment contre l’advis que je donne aux autres, en ce que je n’entretiens mon Lecteur
96 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CXVIII. De l’Ours, et des Mouches à Miel. »
Qu’il n’y a point de jeu à se vouloir vanger de ceux à qui nous avons donné sujet de nous nuire ; Et qu’en tout cas il vaut m
ent en fin de faire une honteuse retraitte. Je sçay que l’on pourroit donner à ceste Fable quantité d’autres explications, et
97 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XCIX. Du Sapin, et du Buisson. »
n te met en pieces, et t’abat à coups de coignée, combien voudrois-tu donner pour estre semblable à moy, et en aussi grande se
anger qu’apporte l’un, et de la parfaicte asseurance que l’autre nous donne . Je dis donc, que l’estat de la richesse immoderé
mme dit fort à propos un ancien Poëte, En ce malheureux siecle on ne donne qu’aux riches. Si je déduisois icy toute la suit
uccinctement par ceste division. Telle espece de mort nous peut estre donnée par les grands, par les petits, ou par nos égaux.
98 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE C. Du Pescheur, et d’un petit Poisson. »
ssession d’une Beauté mediocre, sur le poinct mesme qu’elle se voudra donner à luy, pour l’attente d’une plus belle acquisitio
mier, difficilement y pourrez vous parvenir, puis qu’aujourd’huy l’on donne tout à la Faveur, et rien au Merite, et qu’il sem
itude, ne voyez-vous pas une infinité de bonnes actions à qui l’on ne donne aucune loüange ; au lieu qu’il y en a quantité de
lle est specieuse, plus elle est ternie au moindre suject que nous en donnons . Il est d’elle comme des belles glaces, et des cr
99 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CIV. De la Corneille, et de la Cruche. »
l’entendement, qu’ils appellent une reflexion. Tout ce qu’ils ont pû donner à la nature des animaux a esté une défectueuse pu
aict, il feignit devant luy de rejoindre la fente de ceste Cruche, et donna quelques coups de marteau dessus, comme si c’eust
humaines passoient d’un corps à l’autre jusques à la fin des siecles, donna sujet à ceste opinion, et fist croire à beaucoup
en mesme progrez toutes les actions de la vie. Ceste fantasie donc a donné suject de s’imaginer, que la faculté de raisonner
t, à la verité, si avec les advantages du corps, la Nature leur avoit donné la faculté de discourir. Mais c’est trop nous arr
les Fourmis, et les bestes qui ruminent, à qui le naturel instinct à donné certaines retenuës pour conserver leur provision,
scours des animaux. Pour le regard des loüanges que les Oiseaux mesme donnent à Dieu, cela doit estre reçeu avec explication, p
re nous a voulu persuader cela fort subtilement dans son Poëme, où il donne tous-jours l’advantage à Ulysse sur tous les autr
chille, et pour recouvrer les fléches de Philoctete, au lieu qu’il le donne pour compagnon à Diomede, quand il l’envoye dans
la Prudence. En quoy il me semble plus judicieux que Virgile, qui ne donne pour conseil à son Enée que sa Mere Venus, Déesse
100 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XII. De l’Aigle, et du Renard. »
rsonnage bien different du precedent, par une preuve évidente qu’elle donne de perfidie et de cruauté. Nous l’avons veuë, il
aux se pervertit si soudainement ? Est-ce que nostre Phrygien a voulu donner à entendre par ceste Fable, la grande foiblesse d
de garder sa parole aux meschants, en quelque temps qu’on la leur ait donnée , et qu’à ceste occasion l’Aigle ne fist point dif
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