/ 75
1 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 44 » p. 278
ς <δύο περὶ θεῶν ἐρίζοντες> - Les deux hommes qui disputent des dieux . Ἄνδρες δύο ἐμάχοντο τίνες τῶν θεῶν μείζους, Θ
κατὰ τῶν ὑπηκόων. Cod. Ba 10. Deux hommes disputaient qui des deux dieux , Thésée ou Hercule, était le plus grand. Mais les
qui des deux dieux, Thésée ou Hercule, était le plus grand. Mais les dieux , s’étant mis en colère contre eux, se vengèrent c
2 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 320 » p. 367
Chambry 320 Πόλεμος καὶ Ὕϐρις — Le dieu de la guerre et la violence. Θεοὶ πάντες ἔγημα
πόλεμος καὶ μάχαι εὐθὺς μετ’ αὐτὴν ἀκολουθεῖ. Cod. Ba 51. Tous les dieux ayant décidé de se marier, chacun prit la femme q
cidé de se marier, chacun prit la femme que le sort lui assignait. Le dieu de la guerre, étant resté pour le dernier tirage,
3 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre premier. — XIV. Simonide préservé par les Dieux. » p. 522
XIV. Simonide préservé par les Dieux . On ne peut trop loüer trois sortes de personn
les Dieux. On ne peut trop loüer trois sortes de personnes ;
 Les Dieux , sa Maistresse, et son Roy.
 Malherbe le disoit :
.
 Les faveurs d’une belle en sont souvent le prix.
 Voyons comme les Dieux l’ont quelquefois payée.
 Simonide avoit entrepri
x
 Où ces freres s’estoient signalez davantage.
 Enfin l’éloge de ces Dieux 
 Faisoit les deux tiers de l’ouvrage.
 L’Athlete
e ; on doubla le salaire
 Que meritoient les vers d’un homme aimé des Dieux .
 Il n’estoit fils de bonne mere
 Qui les payant
t dis premierement
 Qu’on ne sçauroit manquer de loüer largement
 Les Dieux et leurs pareils : de plus, que Melpomene
 Souven
4 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 131 » p. 111
55 Pg 70 Ph 56 Ma 78 Me 72 Mf 63 Mj 72. Héraclès, admis au rang des dieux et reçu à la table de Zeus, saluait avec beaucoup
u à la table de Zeus, saluait avec beaucoup de bonne grâce chacun des dieux . Mais Plutus étant arrivé le dernier, Héraclès ba
itude lui demanda pourquoi, après avoir salué complaisamment tous les dieux , il détournait les yeux du seul Plutus. Il répond
5 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 48 » p. 306
assagers, un homme, témoin du naufrage, prétendait que les arrêts des dieux étaient injustes, puisque, pour perdre un seul im
n caducée, lui dit : « Et maintenant tu n’admettras pas, toi, que les dieux jugent les hommes comme tu juges les fourmis ? »
es hommes comme tu juges les fourmis ? » Ne blasphémez pas contre les dieux , quand il arrive un malheur ; examinez plutôt vos
6 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XVII. Du Milan malade. »
son lict, s’avisa de dire à sa Mere, « qu’elle s’en allast prier les Dieux pour luy » : mais elle luy respondit ; « Il ne fa
ondit ; « Il ne faut pas que tu esperes aucune sorte d’assistance des Dieux , toy qui as tant de fois pollué leurs Sacrifices,
uy conseille pas d’attendre à l’heure de sa mort aucun bon office des Dieux , apres les avoir offensé mille fois durant sa vie
7 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 72 » p. 291
rtir, le bouvier restait là sans rien faire, invoquant parmi tous les dieux le seul Héraclès, qu’il honorait particulièrement
it : « Mets la main aux roues, aiguillonne tes bœufs et n’invoque les dieux qu’en faisant toi-même un effort ; autrement tu l
8 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 223 » p. 261
loup l’appelait à lui et disait que le sacrificateur l’immolerait au dieu , s’il le trouvait là : « Eh bien ! répondit l’agn
ouvait là : « Eh bien ! répondit l’agneau, je préfère être victime du dieu que de périr par toi. » Cette fable montre que, s
9 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 55 » pp. 28-28
30 Pb 28. Un homme pauvre, étant malade et mal en point, promit aux dieux de leur sacrifier cent bœufs, s’ils le sauvaient
ieux de leur sacrifier cent bœufs, s’ils le sauvaient de la mort. Les dieux , voulant le mettre à l’épreuve, lui firent très v
u suif, et les consuma sur un autel, en disant : « Recevez mon vœu, Ô dieux . » Mais les dieux, voulant le mystifier à leur to
suma sur un autel, en disant : « Recevez mon vœu, Ô dieux. » Mais les dieux , voulant le mystifier à leur tour, lui envoyèrent
10 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 2 » p. 99
présentant, il se mit en tête d’en attirer en criant qu’il vendait un dieu pourvoyeur de biens et de profits. Un de ceux qui
vient à un homme bassement intéressé et qui ne se soucie même pas des dieux .
11 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 53 » p. 30
ais appel à Athéna, mais aussi à tes bras » Nous aussi invoquons les dieux  ; mais n’oublions pas de travailler de notre côté
eux, si en faisant effort nous-mêmes, nous obtenons la protection des dieux  ; si nous nous abandonnons, les démons seuls peuv
12 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 267 » pp. 182-182
Chambry 267.1 Ὄνος βαστάζων ἄγαλμα — L’âne qui porte une statue de dieu . Ὄνῳ τις ἐπιθεὶς ἄγαλμα ἤλαυνεν εἰς ἄστυ. Τῶν
181 Pb 178 Pg 116 Mb 154 Ca 135. Un homme, ayant mis une statue de dieu sur le dos d’un âne, le conduisait à la ville. Co
13 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 91 » pp. 56-56
ofession de fournir des charmes et des moyens d’apaiser la colère des dieux . Elle ne manquait jamais de pratique et gagnait a
: « Hé ! la femme, toi qui te faisais fort de détourner la colère des dieux , comment n’as-tu même pas pu persuader des hommes
14 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 62 » p. 71
des richesses et ma couardise naturelle. Car quel est le hasard ou le dieu qui a fait un lion d’or ? Ce qui m’arrive là jett
pas de prendre ! Ô trésor qui ne donne pas de plaisir ! Ô faveur d’un dieu qui devient une défaveur ! Quoi donc ! Comment en
15 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 169 » pp. 324-324
ν. Codd. La 136 Mg 98. Un corbeau malade dit à sa mère : « Prie les dieux , mère, et ne pleure pas. » La mère lui répondit :
dieux, mère, et ne pleure pas. » La mère lui répondit : « Lequel des dieux , mon enfant, aura pitié de toi ? en est-il un à q
16 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre cinquiéme. — XVIII. L’Aigle et le Hibou. » p. 
serve. Comme vous estes Roy, vous ne considerez Qui ny quoy : Rois et Dieux mettent, quoy qu’on leur die, Tout en mesme categ
ses chers nourriçons, hélas ! pour toute chose. Il se plaint, et les Dieux sont par luy suppliez De punir le brigand qui de
17 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 61 » pp. 285-285
Codd. Lc 55 Lg 55 Ma 150 Md 20 Mh 13 Mi 55 Mm 20. Un homme avait un dieu de bois, et, comme il était pauvre, il le supplia
et que sa misère ne faisait qu’augmenter, il se fâcha, et prenant le dieu par la jambe, il le cogna contre la muraille. La
nant le dieu par la jambe, il le cogna contre la muraille. La tête du dieu s’étant soudain cassée, il en coula de l’or. L’ho
18 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre deuxiéme. — VIII. L’Aigle et l’Escarbot. » p. 3
mit de plus de six mois. L’Oyseau qui porte Ganimede, Du Monarque des Dieux enfin implore l’aide ; Dépose en son giron ses œu
ort. Mais les deux ennemis ne voulant point d’accord, Le Monarque des Dieux s’avisa, pour bien faire, De transporter le temps
19 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 46 » pp. 34-34
oint. Comme les médecins désespéraient de le sauver, il s’adressa aux dieux , promettant de leur offrir une hécatombe et de le
? — Penses-tu donc, répondit-il, que je vais me rétablir pour que les dieux me le réclament ? » Cette fable montre que les ho
20 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 50 » pp. 36-36
qu’il tenait dans sa main était vivant ou inanimé. Il voulait, si le dieu répondait « inanimé », faire voir le moineau viva
ait « vivant », présenter le moineau, après l’avoir étranglé. Mais le dieu , reconnaissant son artificieuse intention, répond
21 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre sixiéme. — II. Le Lion et le Chasseur. » p. 326
Avant que partir de ces lieux, Si tu fais, disoit-il, ô Monarque des Dieux , Que le drosle à ces laqs se prenne en ma presenc
upeau, Et le voir en ces laqs pris avant que je parte, O Monarque des Dieux , je t’ay promis un Veau ; Je te promets un Bœuf,
22 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 132 » p. 110
s le malheur par leur sottise, en rejettent la responsabilité sur les dieux .
23 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre quatriéme. — XIX. L’Oracle et l’Impie. » p. 36
urs en ses détours n’enserre Rien qui ne soit d’abord éclairé par les Dieux . Tout ce que l’homme fait, il le fait à leurs yeu
24 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre cinquiéme. — VII. Le Satyre et le Passant. » p. 35
Vous pouvez, dit le Sauvage, Reprendre vostre chemin. Ne plaise aux Dieux que je couche Avec vous sous mesme toit. Arriere
25 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre cinquiéme. — FABLE I. Le Buscheron et Mercure. » p. 173
Comedie à cent actes divers, Et dont la scene est l’Univers. Hommes, Dieux , Animaux, tout y fait quelque rôle ; Jupiter comm
de perdre leur outil, Et de crier pour se le faire rendre. Le Roi des Dieux ne sçait auquel entendre. Son fils Mercure aux cr
26 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 124 » pp. 312-312
ns ; il souleva le couvercle, et tous les biens s’envolèrent chez les dieux . Cette fable montre que l’espérance seule reste a
27 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre troisiéme. — XII. Le Cigne et le Cuisinier. » p. 399
mettrois, dit-il, un tel chanteur en soupe ?
 Non, non, ne plaise aux Dieux que jamais ma main coupe
 La gorge à qui s’en ser
28 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 1 » p. 274
andèrent à Zeus comment ils devaient se comporter avec les hommes. Le dieu leur dit de se présenter aux hommes, non pas tous
29 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 324 » p. 369
té d’une rose lui dit : « Comme tu es belle ! tu fais les délices des dieux et des hommes. Je te félicite de ta beauté et de
30 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre sixiéme. — XX. La Discorde. » p. 
XX. La Discorde. La Deesse Discorde ayant broüillé les Dieux , Et fait un grand procès là-haut pour une pomme ;
31 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 63 » pp. 288-288
qu’il ne mangeait pas de cadavre. Le renard lui répondit : « Plût aux dieux que tu déchirasses les morts, et non les vivants 
32 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre deuxiéme. — XVI. Le Corbeau voulant imiter l’Aigle. » p. 2
u, Un vray Mouton de sacrifice. On l’avoit reservé pour la bouche des Dieux . Gaillard Corbeau disoit, en le couvrant des yeux
33 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre quatriéme. — VIII. L’Homme et l’Idole de bois. » p. 285
e de bois. Certain Payen chez luy gardoit un Dieu de bois ; De ces Dieux qui sont sourds, bien qu’ayans des oreilles. Le P
34 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 113 » pp. 309-309
nt précieux, pillèrent le contenu du chariot, et ne laissèrent pas le dieu aller chez d’autres peuples. Plus que tout autre
35 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre sixiéme. — IV. Jupiter et le Métayer. » p. 
isins fructifie et rapporte. Que fait-il ? Il recourt au Monarque des Dieux  : Il confesse son imprudence. Jupiter en usa comm
36 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 57 » p. 311
s obtenu le plus grand ; car tu as reçu la raison, puissante chez les dieux et chez les hommes, plus puissante que les puissa
37 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 167 » pp. 323-323
ollon pour s’adresser à Hermès, à qui il promit un sacrifice. Mais ce dieu lui répondit : « Misérable, comment me fierais-je
38 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 309 » p. 78
de sombrer. L’un des passagers déchirant ses vêtements invoquait les dieux de son pays avec larmes et gémissements et leur p
39 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre troisiéme. — IV. Les Grenoüilles qui demandent un Roy. » p. 44
ë.
 Donnez-nous, dit ce peuple, un Roy qui se remuë.
 Le Monarque des Dieux leur envoye une Gruë,
 Qui les croque, qui les tu
40 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 58 » pp. 283-283
acha à la queue de l’étoupe imbibée d’huile, et y mit le feu. Mais un dieu fit aller le renard dans les champs de celui qui
41 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 99 » pp. 302-302
nt les auteurs de leurs maux, en rejettent sottement le blâme sur les dieux . Chambry 99.3 Aliter — Autre version. Α
42 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre sixiéme. — V. Le Cochet, le Chat et le Souriceau. » p. 716
vec ses bras, Faisant tel bruit et tel fracas, Que moy, qui grace aux Dieux de courage me pique, En ay pris la fuite de peur,
43 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 45 » pp. 32-32
i l’air, ni l’eau, n’offre de sûreté aux criminels poursuivis par les dieux . Chambry 45.2 Aliter — Autre version Ἄν
44 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CVI. Du Satyre, et du Voyageur. »
e, et du Voyageur. Un de ces Satyres, qu’on tenoit jadis pour estre Dieux des forests, ayant pitié d’un pauvre Passant, tou
45 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre quatriéme. — XI. La Grenoüille et le Rat. » p. 384
t morceau.) Déja dans son esprit la galande le croque. Il atteste les Dieux  ; la perfide s’en moque. Il resiste ; elle tire.
46 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre quatriéme. — XX. L’Avare qui a perdu son tresor. » p. 225
ous auriez pû sans peine y puiser à toute heure. A toute heure ? Bons Dieux  ! Ne tient-il qu’à cela ? L’argent vient-il comme
47 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXIV. De l’Homme, et d’une Idole. »
à sçavoir, que les plus sages d’entr’eux n’ont creu la pluralité des Dieux que par feinte, affin de s’accommoder à la brutal
s auroient-ils remarqué l’un apres l’autre les incontinences de leurs Dieux , témoignées par de ridicules déguisements ? Et co
48 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 109 » pp. 88-88
ui le représentait, il présuma qu’étant à la fois messager de Zeus et dieu du gain, il était en haute estime chez les hommes
49 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — Par quelle advanture Esope reçeut le don de bien parler. Chapitre IIII. »
tes choses par leur nom, comme, un Bœuf, un Asne, un Rasteau. Par les Dieux immortels, je sçay d’où m’est venu un si grand bi
50 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 357 » pp. 231-231
enseigne que nous aussi nous ne devons pas appeler tout de suite les dieux pour des bagatelles inoffensives, mais pour des n
51 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — Du Pays, et de la condition d’Esope. Chapitre J . »
e il n’est pas hors d’apparence, que par une secrette inspiration des Dieux immortels, Esope n’ait parfaictement sçeu la Mora
52 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre quatriéme. — III. La Moûche et la Fourmy. » p. 521
s y maudit. Et quant à goûter la premiere De ce qu’on sert devant les Dieux , Croyez-vous qu’il en vaille mieux ? Si vous entr
53 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre deuxiéme. — FABLE I. Contre ceux qui ont le goust difficile. » p. 
c leurs escadrons devoit porter dans Troye, Livrant à leur fureur ses Dieux mesmes en proye. Stratagême inouï, qui des fabric
54 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — La vente d’Esope. Chapitre V. »
outrages, qu’il profere meschamment contre vous, et mesme contre les Dieux  ». Ces paroles fâcherent fort le Maistre de Zenas
eux croire, et je m’asseure que tu ne seras pas fâché de m’avoir ». «  Dieux  ! » continüa le marchand, « quel profit me pourro
55 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 248 » pp. 66-66
apper par un faux serment ; mais à coup sûr vous n’échapperez pas aux dieux . » Cette fable montre que l’impiété du faux serme
56 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 294 » pp. 199-199
y déposer, quand le scorpion, dressant son dard, lui dit : « Plût aux dieux que tu l’eusses fait ! du même coup tu aurais per
57 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 111 » pp. 89-89
répondit que cet oiseau ne les concernait pas. À la deuxième fois, le dieu vit une corneille perchée sur un arbre, qui tantô
58 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 262 » pp. 174-174
ucoup de gens, tombés dans le malheur par leur faute, en accusent les dieux . Chambry 262.2 Aliter — Παῖς καὶ Τύχη.
59 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 300 » pp. 94-94
out marchait à souhait et qu’elle n’avait qu’une chose à demander aux dieux , de l’orage et de la pluie pour arroser les légum
60 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LVI. Du Lion, et du Renard. »
ttoit un recouvrement de santé, et que pour cét effet il prieroit les Dieux immortels ; Mais que pour le demeurant, il luy-es
61 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre quatriéme. — XVI. Le Loup, la Mere et l’Enfant. » p. 158
taist, De le donner au Loup. L’Animal se tient prest ; Remerciant les Dieux d’une telle avanture. Quand la mere appaisant sa
62 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 261 » pp. 178-178
ette fable s’applique à l’avare qui, par cupidité, ruse même avec les dieux . Chambry 261.2 Aliter — Autre version.
63 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre quatriéme. — XII. Tribut envoyé par les Animaux à Alexandre. » p. 339
rd le Lion s’écria D’un ton qui témoignoit sa joye : Que de filles, ô Dieux , mes pieces de monnoye Ont produites ! voyez ; La
64 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « AU LECTEUR. Sur le sujet des Fables. »
e, et des operations ensemble, comme ce qu’on feint des hommes et des Dieux sous l’une et l’autre forme ; Et troisiesmement,
s ses filets, et rendit ainsi sa honte publique à la face de tous les Dieux , comme le raconte le Poëte Homere. Les Platonicie
65 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XII. De l’Aigle, et du Renard. »
s reclament la foy qu’on leur a promise : ils prennent à tesmoins les Dieux et les hommes : ils nomment l’imprudence, malice,
ontinent son peché, et que les cris du Renard esmeuvent la colere des Dieux . Car ils permettent que son nid propre soit embra
66 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — Esope est derechef vendu. Chapitre VII. »
iers de Xanthus, que tous estonnez de l’ouyr, « Par la providence des Dieux  ! » s’escrierent-ils, « il a tres-bien respondu.
’auparavant des Escoliers de Xanthus, qui dirent entr’eux ; « Par les Dieux  ! il a vaincu à ceste fois nostre Maistre ». Alor
67 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CVIII. D’un Oye, et de son Maistre. »
a Medecine, et un Dieu de qui les Arts mecaniques relevent. On a fait Dieux (bien que faussement) ceux qui ont charge de la M
68 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LI. Du Paon, et du Rossignol. »
, à cause de sa voix déplaisante. « Mon amy, luy respondit Junon, les Dieux ont differemment partagé les dons aux hommes ; le
69 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXX. De l’Aigle, et du Corbeau. »
t-il point adorer dans Rome, sous le nom et l’habillement de quelques Dieux  ? Et l’Imposteur Mahomet ne fût-il point le Salmo
70 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 254 » pp. 173-173
due. Et lui, tout joyeux, s’écria : « Oui, c’est bien elle. » Mais le dieu , ayant horreur de tant d’effronterie, non seuleme
71 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — La mort d’Esope. Chapitre XXX. »
ir indignement, et sans cause. Je maudits vostre pays, et appelle les Dieux à tesmoins de vostre injustice, bien asseuré que
72 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXXIX. Du Loup, et du Renard. »
luy disant au reste, qu’il l’obligeroit fort de s’en aller prier les Dieux pour sa santé. Ce procedé du Loup dépleut au Rena
73 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — De quelle façon Esope nourrit, et dressa quatre Poussins d’Aigle. Chapitre XXVIII. »
ois toy qui n’és qu’un homme, te veux comparer à un Roy semblable aux Dieux  ». « Tu as raison », reprit Nectenabo, « et pour
74 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CIV. De la Corneille, et de la Cruche. »
e de cét ouvrage, en ce qu’elle ne met en avant que des hommes et des Dieux , au lieu que ce genre d’escrire y met aussi les b
75 (1893) Les fabulistes latins depuis le siècle d’Auguste jusqu’à la fin du moyen âge. Tome I : Phèdre et ses anciens imitateurs directs et indirects pp. -818
ue de Siponte, imprimée en 1496, la Fable des Arbres protégés par les Dieux , à peu près telle qu’elle est dans le Phedre qui
sur ceux qui terminent l’ancienne fable de Simonide préservé par les Dieux . Phèdre, dit-il, ne s’est pas sans doute volé lui
/ 75