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1 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre troisiéme. — XIV. Le Lion devenu vieux. » p. 481
XIV. Le Lion devenu vieux. Le Lion, terreur des forests,
 Chargé d
ant son antique proüesse,
 Fut enfin attaqué par ses propres sujets,
 Devenus forts par sa foiblesse.
 Le Cheval s’approchant l
2 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 114 » p. 310
crificateur et le pria de faire un sacrifice en sa faveur, afin qu’il devînt père. Le sacrificateur lui dit : « Quand je consi
teur lui dit : « Quand je considère le sacrifice, je prie pour que tu deviennes père ; mais quand je vois ta personne, tu ne para
3 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 341 » p. 242
165 Pe 68. On dit que les hyènes changent de nature tous les ans et deviennent alternativement mâles et femelles. Or une hyène,
vant un renard, lui reprochait de la repousser, alors qu’elle voulait devenir son amie. « Ce n’est pas à moi qu’il faut t’en pr
4 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre cinquiéme. — III. Le petit Poisson et le Pescheur » p. 18
III. Le petit Poisson et le Pescheur Petit poisson deviendra grand, Pourveu que Dieu lui preste vie. Mais le l
Je ne sçaurois fournir Au plus qu’une demy bouchée, Laissez-moy Carpe devenir  : Je serai par vous repêchée. Quelque gros Partis
5 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXIV. D’un vieil Chien, et de son Maistre. »
répondit, qu’il meritoit bien qu’on luy pardonnast, puis qu’il estoit devenu vieil, et qu’en sa jeunesse il avoit esté aussi b
unez, qui s’obstinent à suivre la Cour, où ils blanchissent avant que devenir libres, voire mesme ils ne le deviennent jamais q
, où ils blanchissent avant que devenir libres, voire mesme ils ne le deviennent jamais que par leur mort. Les miserables languiss
prodigieuse mescognoissance. Nous voyons que les Amis, et les Dames, deviennent aussi quelquesfois de ceste humeur pour nous, et
6 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 62 » p. 71
i était peureux, ayant trouvé un lion d’or, disait : « Je ne sais que devenir en cette aventure. L’effroi m’ôte l’esprit, et je
endre ! Ô trésor qui ne donne pas de plaisir ! Ô faveur d’un dieu qui devient une défaveur ! Quoi donc ! Comment en userai-je ?
7 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre quatriéme. — FABLE I. Le Lion amoureux. » p. 140
n crût son adversaire. Helas comment pourrois-tu faire Que les Bestes devinssent Gens, Si tu nuis aux plus sages testes, Et fais l
s devinssent Gens, Si tu nuis aux plus sages testes, Et fais les Gens devenir Bestes !]a a. Ces six derniers vers furent sup
8 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre sixiéme. — XVII. Le Chien qui lâche sa proye pour l’ombre. » p. 133
u representée, La quitta pour l’image, et pensa se noyer ; La riviere devint tout d’un coup agitée. A toute peine il regagna l
9 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 88 » p. 246
, mon homme ; car non seulement tu n’es pas assagi, mais encore tu es devenu pire, et ton défaut est devenu une seconde nature
tu n’es pas assagi, mais encore tu es devenu pire, et ton défaut est devenu une seconde nature. » Cette fable montre qu’il ne
10 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre cinquiéme. — XIII. La Poule aux œufs d’or. » p. 87
erniers temps combien en a-t-on vus Qui du soir au matin sont pauvres devenus Pour vouloir trop tost estre riches ?
11 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre sixiéme. — VII. Le Mulet se vantant de sa Genealogie. » p. 315
re dans l’Histoire. Il eust cru s’abaisser servant un Medecin. Estant devenu vieux, on le mit au moulin. Son pere l’Asne alors
12 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre quatriéme. — X. Le Chameau, et les Bastons flotans. » p. 195177
dire, Que c’estoit un puissant navire. Quelques momens aprés, l’objet devint brûlot, Et puis nacelle, et puis balot ; Enfin bâ
13 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 16 » pp. 279-279
Ba 3 Bb 2. Un homme nourrissait une chèvre et un âne. Or la chèvre devint envieuse de l’âne, parce qu’il était trop bien no
vre pour guérir l’âne. Quiconque machine des fourberies contre autrui devient le premier artisan de son malheur. Chambry 16
14 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 316 » p. 366
n berger, ayant trouvé un petit loup, le nourrit ; puis, quand il fut devenu louveteau, il lui apprit à enlever des moutons da
15 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 93 » p. 326
ais, répondit le bûcheron, te montrer le lion lui-même. » Le chasseur devint blême de peur, et, claquant des dents, il dit : «
16 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 132 » p. 110
, mon ami, de dilapider ton bien ; car, si tu dépenses tout et que tu deviennes pauvre, c’est à moi que tu t’en prendras. » Ainsi
17 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 220 » p. 260
e que j’ai ! avec un plèthre de long, n’est-il pas tout simple que je devienne le roi de tous les animaux ? » Comme il s’abandon
18 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 290 » p. 197
es États : les gens qui s’immiscent dans les querelles des démagogues deviennent sans s’en douter les victimes des deux partis.
19 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 260 » p. 355
ant il est chez tous, quoi qu’on entende et quoi qu’on dise. » La vie devient mauvaise et pénible pour les hommes, lorsque le m
20 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 196 » p. 334
ν δικαζόντων, καὶ οἱ εὐτελεῖς ἀταράχως βιοῦσιν. Cod. Ba 78. Un lion devint roi, qui n’était ni colère, ni cruel, ni violent,
21 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 295 » p. 162
ατενεχθέντα ἀποκτεῖναι αὐτόν. Cod. Pa 159. Une femme interrogea les devins sur son fils en bas âge. Ils prédirent qu’il sera
22 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 140 » pp. 105-105
nt l’hiver, se bâtit une maison et y vécut. Or un jour le froid étant devenu violent et la pluie s’étant mise à tomber, le che
nder ; mais quand ils achèvent leur existence, le temps du chien, ils deviennent irascibles et grondeurs. On pourrait appliquer ce
23 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 166 » pp. 124-124
t mieux fait que lui pour être le roi des oiseaux, et qu’il le serait devenu sûrement, s’il avait de la voix. Le corbeau, voul
corbeau, si tu avais aussi du jugement, il ne te manquerait rien pour devenir le roi des oiseaux. » Cette fable est une leçon p
24 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 204 » p. 338
ier. Aussi, mettant fin à leur inimitié, ils dirent : « Il vaut mieux devenir amis que de servir de pâture à des vautours et à
25 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 340 » pp. 243-243
164 Mf 136. Les hyènes, dit-on, changent de nature chaque année et deviennent alternativement mâles et femelles. Or un jour une
26 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 19 » p. 8
es ; si elle se décide à absorber l’eau une troisième fois, votre art deviendra sans usage. » Cette fable montre qu’à railler plu
27 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXXV. De la Grenoüille, et du Bœuf. »
la Grenoüille, et du Bœuf. La Grenoüille avoit un si grand desir de devenir aussi grosse que le Bœuf, qu’elle faisoit un estr
28 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre troisiéme. — III. Le Loup devenu Berger. » p. 451
III. Le Loup devenu Berger. Un Loup qui commençoit d’avoir petite
29 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 95 » pp. 62-62
des baleines se livraient bataille. Comme la lutte se prolongeait et devenait acharnée, un goujon (c’est un petit poisson) s’él
30 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre deuxiéme. — X. L’Asne chargé d’éponges, et l’Asne chargé de sel. » p. 180
t d’autant ; l’Asnier et le Grifon Firent à l’éponge raison. Celle-cy devint si pesante, Et de tant d’eau s’emplit d’abord, Qu
31 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 151 » pp. 116-116
« J’ai mérité ce qui m’arrive, moi qui, habitant de la mer, ai voulu devenir terrien. » Il en est ainsi des hommes : ceux qui
32 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 314 » pp. 209-209
des louveteaux les nourrit avec beaucoup de soin, dans l’espoir que, devenus grands, non seulement ils lui garderaient ses pro
33 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 315 » p. 267
veau-né, l’emporta et l’éleva avec ses chiens. Quand le louveteau fut devenu grand, si parfois un loup enlevait un mouton, il
34 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre deuxiéme. — XVIII. La Chate metamorphosée en Femme. » p. 50
mes, Fait tant qu’il obtient du destin, Que sa Chate en un beau matin Devient femme, et le matin mesme Maistre sot en fait sa m
35 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — Xanthus voulant tromper Esope, est trompé luy-mesme. Chapitre XI. »
trompé, quand je vous ay advisé n’aguere que ce Malheureux me feroit devenir fol ? » Mais Esope qui le voulut payer de raison 
36 (1180) Fables « Marie de France, n° 83. L’hirondelle et les moineaux » p. 
dist a sun sergeant que merveille li semblot grant ke li muissun sunt devenu . Li bachelers ad respundu que l’arundel[e] l’avei
37 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 75 » pp. 48-48
e je chantais, lorsque j’ai été pris ; aussi depuis ce temps, je suis devenu prudent. » La chauve-souris reprit : « Mais ce n’
38 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 90 » pp. 58-58
eux fois par jour, et elle augmenta en effet sa ration. Mais la poule devenue grasse ne fut même plus capable de pondre une foi
39 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 354 » pp. 228-228
té ; mais les riches retenus par le poids excessif de leurs richesses deviennent souvent esclaves. Chambry 354.2 Aliter — Au
40 (1180) Fables « Marie de France, n° 53. L’ermite » p. 664
eors me deüst partir, u jeo l’alasse descoverir. » — « U est la suriz devenue  ? Pur quei ne l’as [tu] detenue ? La folie vus fu
41 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 249 » pp. 169-169
si. Mais le mauvais temps étant survenu ensuite et l’atmosphère étant devenue très froide, il vit, en se promenant, l’hirondell
42 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXXII. D’un Enfant, et de sa Mere. »
cque leur âge, et si elle se trouve presque invincible quand ils sont devenus grands : car c’est alors que l’horreur du supplic
re que pour les Vertueux, ou pour ceux qui ont de la disposition à le devenir , il semble qu’ils ne doivent point prendre part à
43 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 206 » p. 258
Lb 77 Lf 73 Lh 34 Md 127 Me 109 Mf 91 Mg 103 Mi 101 Mm 95. Le lion devenu vieux était couché, malade, dans son antre, et to
44 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 229 » pp. 348-348
ιν καὶ δικάζουσιν οὐκ ἐμμένουσιν. Codd. Ba 82 Bb 52. Un loup, étant devenu chef des autres loups, établit des lois générales
45 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XCIII. De deux pots flottans sur l’eau. »
ir et en condition. De ceste espece de vanité il s’ensuit que nous en devenons plus orgueilleux qu’il ne faut, et plus dépensier
46 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — Du second service de Langues. Chapitre XV. »
e prends garde à toy, j’ay belle peur que ce poinctilleux ne te fasse devenir fol, Car tel qu’est son corps, tel est son esprit
47 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre deuxiéme. — FABLE I. Contre ceux qui ont le goust difficile. » p. 
ndre l’Agneau. J’ay passé plus avant ; les Arbres et les Plantes Sont devenus chez moy creatures parlantes. Qui ne prendroit ce
48 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — Esope instruit Ennus, et luy donne des preceptes pour vivre en homme de bien. Chapitre XXVII. »
r les obliger à t’en aymer davantage. Souhaite encore que tes ennemis deviennent malades, et qu’ils soient pauvres, pour empescher
49 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 111 » pp. 89-89
eux en haut, tantôt se penchait vers le sol, et il le lui annonça. Le devint reprit alors : « Eh bien ! cette corneille jure p
50 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 247 » pp. 168-168
ar son air tranquille ; puis, quand elle les a reçus sur ses eaux, de devenir sauvage et de les faire périr. La mer, ayant pris
51 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 352 » pp. 230-230
ontrant qu’elle n’était pas faite pour le vol, loin de là ! elle n’en devint que plus pressante en sa prière. Alors il la prit
52 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LVI. Du Lion, et du Renard. »
FABLE LVI. Du Lion, et du Renard. Le Lion devint malade une fois, et fût visité de toutes les autr
53 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre quatriéme. — IV. Le Jardinier et son Seigneur. » p. 
la Belle Se défend avec grand respect ; Tant qu’au pere à la fin cela devient suspect. Cependant on fricasse, on se ruë en cuis
54 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CIX. De la femelle du Singe, et de ses deux Enfants. »
e partie de mon Allegorie, qui est, que les enfans le moins caressez, deviennent les plus vertueux, et les plus honnestes. Toutes
sujet. Premierement, qu’un fils peu caressé de son pere, s’évertuë à devenir homme de bien, affin de surmonter l’aversion natu
55 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 138 » pp. 115-115
s ! je voulais attraper une proie, et je ne me suis pas aperçu que je devenais moi-même la proie de la mort. » C’est ainsi qu’en
56 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LIII. Du Cerf, et du Cheval. »
ies, l’une Politique, et l’autre Moralle, comme, de dire que le riche devenu pauvre se rend tellement esclave des biens du mon
57 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXXVI. De la Tortuë, et de l’Aigle. »
ë ; joinct qu’il arrive souvent, que les Grands qui nous ont avancez, deviennent eux-mesmes nos persecuteurs. Car soit que nous so
58 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XCV. Du Singe, et de ses Enfans. »
iser aussi, affin de rendre nostre passion excusable, ou de les faire devenir tels qu’ils nous paroissent. De ceste coustume l’
59 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE J. Du Coq, et de la pierre precieuse. »
ours sur la premiere Fable. Encore que la pluspart des choses nous devienne precieuse par l’opinion, et que nous desirions ar
60 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CXVII. Du Liévre, et de la Tortuë. »
urage nous portent. Toutesfois comme l’eau croupit insensiblement, et devient puante, si elle n’est remüée, et le feu s’esteint
61 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CXI. De Venus, et d’une Chatte. »
schants, et aux vicieux. Combien s’est-il trouvé d’Empereurs qui sont devenus esclaves de leurs vassalles ? Combien de Dames re
s s’y rendent divines : un don de Nature qui n’estoit que mediocre, y devient extrême : un défaut y passe pour une assez bonne
62 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXXI. Du Geay. »
FABLE XXXI. Du Geay. Le Geay s’estant vestu des plumes du Paon, devint tout à coup si fort amoureux de sa gentillesse, e
63 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXXVI. Du Cheval, et du Lion. »
animaux. Ce qui nous apprend que les personnes les plus vigoureuses, deviennent apprehensives par l’âge, à cause, comme nous avon
64 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 197 » pp. 142-142
οὺς κινδύνους ἐκφεύγουσιν. Codd. Pa 137 Pb 140 Ma 96 Ca 91. Un lion devenu vieux, et dès lors incapable de se procurer de la
65 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXXII. De la Mouche, et du Chariot. »
à sa Vertu, autrement toute l’entreprise que l’on sçauroit faire pour devenir considerable, ne tourne qu’à honte et à confusion
66 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXVIII. Du Laboureur et du Serpent. »
utesfois sans estre blessé. Il arriva depuis, que le Laboureur estant devenu fort pauvre, et imputant la cause de ce malheur à
67 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXIX. Du Renard, et de la Cigongne. »
raillez cherchent à s’en revencher, et tel qu’ils ne cognoissent pas, devient quelquesfois leur ennemy, par la seule apprehensi
68 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXIV. De l’Homme, et d’une Idole. »
t de Platon, qui passerent une grande partie de leur âge sans vouloir devenir riches, et n’y consentirent qu’à la fin, lors qu’
69 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 51 » pp. 33-31
blancs. Il arriva ainsi qu’épilé tour à tour par l’une et l’autre, il devint chauve. C’est ainsi que ce qui est mal assorti oc
70 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXIII. De l’Enfantement des Montagnes. »
e la terre entiere, qu’engendrent-ils enfin que des vermisseaux ? Que deviennent -ils qu’un peu de poussiere et de cendre, et encor
71 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XCII. De deux Amis, et de l’Ours. »
ne voyons pas arriver souvent qu’un homme de bien devot et religieux devienne profane, si son zele est grand et veritable, ny q
72 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 297 » pp. 200-200
pporta ; elle le loua encore davantage. Dès lors, croissant en âge et devenu jeune homme, il se porta à des vols plus importan
73 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XV. De l’Asne, et du Chien. »
rude et grossier, surmonte ses propres défauts par l’obstination, et devient capable des choses difficiles, en despit mesme de
74 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXX. De l’Aigle, et du Corbeau. »
foüez, leurs tableaux effacez, et leurs pieces de sculpture abattuës, deviennent enfin le rebut des compagnies et sont contraincts
75 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXXV. De la Nourrice, et du Loup. »
Je ne sçay quant à moy par quel enchantement, Une chose mauvaise a pû devenir bonne. Tels et semblables sont les discours qu’o
76 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XIII. Du Corbeau, et du Renard. »
cite celuy que l’on fait à la Cour des Princes, veu que l’un des deux devint riche auprés d’Alexandre, et l’autre auprés de De
77 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — La mort d’Esope. Chapitre XXX. »
ter ce que j’ay encore à vous dire. Il y eust jadis un laboureur, qui devenu vieil aux champs, pria ceux de son logis de le me
78 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXXIX. Du Loup, et du Renard. »
sure qu’ils prennent accroissement : mais elle ne cesse pas quand ils deviennent calamiteux, car nous avons tous-jours peur que ce
79 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XL. De l’Asne, et du Cheval. »
ritez qui luy survenoient. Au contraire d’avoir toutes ces aydes pour devenir honnestes gents, il arrive la pluspart du temps q
80 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XLV. Du Loup, et du Chien. »
les voleurs, et les Loups ». Je me suis corrigé par ce moyen, et suis devenu plus doux que de coustume, à force d’estre battu 
81 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — De l’affranchissement d’Esope. Chapitre XXIII. »
Il s’en alla donc en sa maison, où ne sçachant que juger de cela, il devint tout pensif, et se plongea dans une profonde mela
82 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CXIII. Des Coqs, et de la Perdrix. »
Il l’auroit asseurément incommodé d’une étrange sorte, s’il en étoit devenu moins ferme, et moins constant. Mais cela ne pour
83 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CI. De l’Avare, et de l’Envieux. »
le et mediocre desir, qui s’accroist par la possession des choses, et devient grand à mesure qu’il est abreuvé. Pour cela mesme
rien au prix des extremitez où nous reduit l’avarice. Elle nous fait devenir trompeurs, meschants, parjures, et quelquefois me
84 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXXIII. D’un Homme qui avoit deux femmes. »
à force de continuër, elles luy arracherent si bien le poil, qu’il en devint chauve, et fut mocqué de tout le monde. Discour
85 (1570) Cento favole morali « Présentation »
I) : « Le Coq et le Renard », II, 15 (Verdizzotti, nº 30) ; « Le Loup devenu berger », III, 3 (Verdizzotti, nº 42) ; « L’Aigle
86 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CIV. De la Corneille, et de la Cruche. »
ux ranimoient des Aigles ou des Lions, et que les Malicieux avoient à devenir Renards, les Voluptueux, Pourceaux, les Bien-advi
87 (1893) Les fabulistes latins depuis le siècle d’Auguste jusqu’à la fin du moyen âge. Tome I : Phèdre et ses anciens imitateurs directs et indirects pp. -818
dre était au nombre des prisonniers, et que c’était ainsi qu’il était devenu esclave. Mais, ils ont oublié que, l’année où ces
ulu, sans désigner personne, lutter contre une dégradation morale qui devenait chaque jour plus grande. En entrant dans cette vo
ière moins ingrate que la sienne, avait pu, pendant la vie de Tibère, devenir riche et puissant, et l’on conçoit que Phèdre, se
leur modeste. Ce désir, il le réalisa. Le bailliage de Tonnerre étant devenu vacant, il le reçut, en 1573, des mains du duc d’
fables de Phèdre, il serait naturel que je fisse connaître ce qu’est devenu son manuscrit. Mais je dois auparavant rectifier
qui suivent appartiennent au livre IV. La fable Poeta ad Particulonem devient , dans ce livre d’abord interrompu, un nouveau pro
s manuscrits furent achetés par M. Renouard ; j’ignore ce qu’ils sont devenus . M. Berger de Xivrey fut plus heureux. Pendant qu
consciencieusement à l’étude du droit, et à l’âge de vingt ans était devenu conseiller au Parlement de Paris. Cette position
savant n’existait déjà plus. En 1649, Isaac Vossius, son fils, était devenu bibliothécaire de la reine et avait été chargé pa
éciations. « En 1660, écrit M. Rochefort122, le trône de Suède étant devenu vacant par la mort de Charles-Gustave, elle fit d
plus que ses devanciers, eu le courage de s’inquiéter de ce qu’était devenu celui de Daniel. Et, quand se posa devant lui l’i
d place parmi les douze pairs, marche avec eux contre Garsile dont il devient l’ennemi le plus acharné et le plus implacable, e
ruction lui valent bientôt l’honneur de succéder à ses maîtres, et il devient professeur de rhétorique et de poésie dans l’Acad
copier un passage et de l’envoyer à son professeur Burmann, qui était devenu son meilleur ami. Il lui écrivit en même temps qu
e, chez Barbou, 1748. Après l’abolition des jésuites, Gabriel Brotier devint possesseur de cet extrait de d’Orville, et s’en s
ir accédé à ce désir, n’était parvenu à aucun résultat. Qu’était donc devenu le manuscrit, et comment fut-il enfin retrouvé ?
de Joly, on y lit : D’un époux adoré pendant assez longtemps La dame devint veuve173. Cette façon de comprendre le texte, qu
sur papier. Elle est très fine, mais très nette. Quoique l’encre soit devenue d’une couleur vert d’eau très pâle, les caractère
neveu, et plus tard, quand il songea à le lui dédier, l’enfant était devenu un grand garçon, probablement assez initié aux ch
s ensuite le temps a dû lui manquer. Voilà pourquoi la copie, qui est devenue le manuscrit de Naples, avait été exécutée par lu
eur volontaire ou involontaire que Perotti avait commise et qui était devenue la cause de la sienne. Il déclare, il est vrai, q
uis, comme il comprend que le manuscrit de Romulus, conservé à Dijon, devient contre lui une arme qu’il faut briser, voici comm
ro eiusque fabulis, une dissertation, qui, comme celle de Christ, est devenue aujourd’hui très rare219. Mais Christ était un jo
appliqué au fabuliste, qu’il soit pris en bonne ou en mauvaise part, devient parfaitement rationnel. Il y a dans Phèdre des fa
qui les transformait en véritables maximes. C’est ainsi que la fable devint un des éléments de la littérature grecque. Mais R
est encore enfant qu’il était arrivé à Rome ; la langue romaine était devenue sa langue naturelle, et, comme ses fables s’adres
emier abord cet exclusivisme doit sembler au moins singulier. Mais il devient inadmissible, quand on examine les pièces de vers
tère de Saint-Cibard établi dans la première de ces deux villes, puis devint moine de l’abbaye de Saint-Martial établie dans l
été faite du manuscrit de Wissembourg, et que les exemplaires en sont devenus presque introuvables, je ne puis me dispenser de
ier dans les fables ci-dessus énumérées, le manuscrit qui nous occupe devient un document précieux. Et cependant il ne faut pas
aincu que cet Ésope, que je n’ai mis en latin qu’à votre instigation, deviendra pour vous non pas seulement un visiteur passager,
nait d’être nommé cardinal, qu’au moment où ce même Nicolas V l’était devenu , elle n’était pas encore terminée, et qu’elle n’a
la dédicace à Rufus a été seulement altérée320. Le doute à cet égard devient impossible, quand, rapprochant l’une de l’autre l
textes, ne laissent apparaître entre elles une réelle concordance. Il devient dès lors très facile d’apprécier la valeur des op
ment les fables de Phèdre, mais encore beaucoup d’autres, est ensuite devenu la source des trois collections de l’anonyme de N
Aberdeen. En 1781, il est reçu maître ès arts, et l’année suivante il devient professeur de l’Académie de Highgate. Au cours de
nant beaucoup des fables plus anciennes dont elles sont issues, elles deviennent , pour ainsi dire, autant de créations nouvelles.
ec un associé nommé Octavien Saladi. C’était par héritage qu’il était devenu propriétaire de son imprimerie, exploitée, avant
je que deux mots. Né en 1057, à Lavardin dans le Vendômois, Hildebert devint , en 1097, évêque du Mans, et, en 1125, fut élevé,
de Paris, à qui l’abbaye dut surtout l’extension de sa bibliothèque, devint , le 26 octobre 1448, prieur sous le nom de Jean V
robable que la collection à l’origine était entière, et qu’elle n’est devenue incomplète que par la disparition des feuillets q
ur valeur littéraire, et l’intérêt qu’elles peuvent encore offrir est devenu purement historique. Section VII. Traduction
niani, p. 103, l’a déclarée purement imaginaire. — Une autre édition, devenue beaucoup plus rare que l’édition connue d’Aquilée
t ensuite été prieur de Saint-Nicolas à Oxford, et qu’enfin il serait devenu , en 1213, abbé de Chichester. Mais il est probabl
e Saint-Augustin. Ce qui paraît dans tous les cas établi, c’est qu’il devint , en 1215, abbé de leur maison établie Exeter et q
ialogue restait encore très complet, de sorte qu’il est immédiatement devenu certain pour moi que j’étais en présence d’une in
l n’y a plus simple interversion, il y a transformation. La copie est devenue un dérivé. Mais passons à la moralité : Rom. de
uscrit, en somme, n’a jamais possédé que 65 fables, et, sauf les deux devenues incomplètes, il les possède encore. Ces soixante-
singulier reparaît au pluriel, la seconde qui était un substantif est devenue un verbe, la troisième qui était un verbe à la tr
antique et Bernois des expressions répudiées par le Romulus ordinaire devient encore plus sensible : Phèdre. Hæc propter illo
it village de la Bourgogne, entra dans la congrégation de l’Oratoire, devint préfet du collège de Troyes, où il enseigna ensui
billons. 69. Jacques Sirmond, jésuite célèbre par son érudition, qui devint le confesseur du roi Louis XIII. 70. Vie de Pie
ne), né à Rouen le 16 février 1676, entra dans la Compagnie de Jésus, devint bibliothécaire du Collège Louis-le-Grand, et mour
teur du xve  siècle, était né à Venise. Æneas Sylvius, son ami, étant devenu successivement cardinal, puis pape sous le nom de
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