le renard n’avait rien à dîner que le lièvre. Le lièvre lui dit : « J’
apprends
pour mon malheur, mais enfin j’apprends d’où te v
èvre. Le lièvre lui dit : « J’apprends pour mon malheur, mais enfin j’
apprends
d’où te vient ton nom : ce n’est pas de tes gains
abyrinthes, d’où il leur est impossible de se tirer. Ceste Fable nous
apprend
encore à nous défier des ennemis découverts, qui
les sont toutes comprises dessous l’exemple de ceste Chévre, qui nous
apprend
à ne nous laisser jamais persuader aux cajoleries
se tomber sa proye. Le Renard s’en saisit, et dit : Mon bon Monsieur,
Apprenez
que tout flateur Vit aux dépens de celuy qui l’éc
petit loup, le nourrit ; puis, quand il fut devenu louveteau, il lui
apprit
à enlever des moutons dans les troupeaux du voisi
iste seulement que je cherche, et non le lion lui-même. » Cette fable
apprend
à reconnaître les gens hardis et lâches, j’entend
ne entreprise du Serpent, qui s’efforce de ronger une lime, elle nous
apprend
à ne choquer point les Grands, de peur que nostre
baiser d’amour fraternelle. Ami, reprit le Coq, je ne pouvois jamais
Apprendre
une plus douce et meilleure nouvelle, Que celle D
rresteray pas beaucoup à moraliser là dessus. Car nostre creance nous
apprend
, que Dieu est encore plus misericordieux que nous
odées, les choses mesmes qu’ils ont avecque superfluité ; ce qui doit
apprendre
aux Pauvres, qu’ils n’ont guere à esperer des gra
ger des Raisins, disoit qu’ils n’estoient pas encore meurs. D’où nous
apprenons
, qu’il faut accortement rejetter son impuissance
7 Pd 8 Pe 12 Pg 5 Ma 15 Mb 3 — Ca 14 Ce 9 Cf 9. Une belette, ayant
appris
qu’il y avait des poules malades dans une métairi
it le plus vieil d’entr’eux, par l’exemple des Grenoüilles, cela nous
apprend
que c’est une excellente consolation à nos maux,
doncques plustost çà haut où nostre Ennemy ne peut monter ». Le Chat
apprit
ce dessein des Rats, et ne l’eust pas plûtost déc
le Satyre, il en voulut derechef sçavoir le sujet ; Et comme il eust
appris
que c’estoit pour la refroidir, ne pouvant plus s
exemple à ces Artificieux, qui conversent parmy les hommes, pour leur
apprendre
que toutes les ruses ont leur contre-ruse, et qu’
». Il nous confirme le mesme en plusieurs autres endroicts, pour nous
apprendre
que les sentiers destournez, par où les Trompeurs
eut dire le semblable des actions morales, en matiere desquelles nous
apprenons
par espreuve, que l’homme ne se precipite presque
ë justement à une Déesse, et encore à la plus modeste de toutes, pour
apprendre
que nous devons nous conduire avec que que lenteu
mais ! ce n’est pas moi qu’il faut blâmer, mais notre maître qui m’a
appris
, non à travailler, mais à vivre du travail d’autr
’à fournir ses repas. Chommons, c’est un métier qu’il veut nous faire
apprendre
.
Ainsi dit, ainsi fait. Les mains cessent de pre
que appelle au gouvernement des Estats, et qui par consequent doivent
apprendre
à s’accommoder à toutes les deux fortunes, plus p
son assiette, voire mesme enveloppé de ses propres ruynes. Sa cheute
apprend
donc aux hommes d’affaires à ne s’ahurter jamais
e, dy simplement ces paroles aux habitans : Messieurs, je n’ay jamais
appris
à rendre raison, ny des Prodiges, ny des Augures
conseil : je suis content neantmoins de vous faire un conte qui vous
apprendra
, de quelle façon vous aurez à vous comporter en c
me en effect ils se resolurent de l’envoyer au Roy. Ce qu’Esope ayant
appris
, et s’estant presenté devant l’assemblée, « Homme
», respondit Esope, « Car il se doit marier demain ». Le valet ayant
appris
ces belles nouvelles, laissa là Esope, et monté q
quante-deuxiesme Fable. Par les paroles de cét animal captif, nous
apprenons
que la bonne foy est entierement requise à l’accr
t les petits Oyseaux. Une Hirondelle en ses voyages Avoit beaucoup
appris
. Quiconque a beaucoup veu,
Peut avoir beaucoup r
que ce que je mérite : pourquoi ai-je entrepris de pêcher, sans avoir
appris
? » Cette fable montre qu’à se mêler d’affaire qu
’à dessein il s’estoit obligé envers un Empereur ; ou possible a-t’il
appris
que en Egypte, selon le dire de Cardan en ses sub
le dire de Cardan en ses subtilitez, par une certaine invention l’on
apprend
aux Asnes à trepigner à la cadance de quelque ins
it au Charpentier, pour la sincerité qu’il remarque en luy. Cela nous
apprend
que tost ou tard la recompense suit la Vertu, et
r la consolation de ce pauvre homme, si ce n’estoit à dessein de nous
apprendre
, que c’est en Dieu que les Vertueux ont à mettre
ordinaire. Discours sur la quarante-troisiesme Fable. L’on peut
apprendre
deux choses dans la Fable des Loups et des Brebis
Par ce Taureau, qui se souleve sans cesse contre le Laboureur, nous
apprenons
qu’il y a certaines natures si revéches, et si ma
Mg 153 Mi 27 Mj 148 Ml 154 Mm 137. Une tortue pria un aigle de lui
apprendre
à voler. L’aigle lui remontrant qu’elle n’était p
ntinua ce Charlatan. A la fin un de ses amis l’estant allé voir, pour
apprendre
s’il ne se trouvoit pas mieux que de coustume, «
mal. Discours sur la cent-neufviesme Fable. Par ceste Fable nous
apprenons
que l’amour extraordinaire des Peres est quelques
hayr une vie oysive, et de les entretenir dans les voluptez ? de leur
apprendre
la sobrieté, et de les nourrir parmy les friandis
seau, il les laissa choir en bas, et les cassa. Depuis, comme il eust
appris
de l’Escarbot, qu’il avoit fait cela exprés, pour
nt tout le temps que les Aigles pondroient leurs œufs. Cela vous doit
apprendre
, Messieurs de Delphes, à ne mespriser point ce Di
s quoi il pria le lion de choisir. Celui-ci lui demanda qui lui avait
appris
à partager ainsi : « Le malheur de l’âne », répli
rouva plus de satisfaction qu’avec ses premiers compagnons. Cela nous
apprend
que ceux dont nous mesprisons les sages advis, s’
pire sur eux, vange la querelle des petits contre les grands, et nous
apprend
par cét exemple, qu’il faut que nous soyons prote
ce d’application que ceste Fable peut reçevoir est Politique, et nous
apprend
que plusieurs Estats ont esté souvent mis en subj
comme vous l’Art de gouverner les Peuples ; Ce qu’asseurement ils ont
appris
, ou de l’Experience, ou de la lecture des bons Li
ige-t’elle ceux qui le reçoivent à ne le mettre point en oubly. Ils l’
apprennent
ainsi d’un habile Maistre, et c’est l’Inventeur d
ants qu’Agathocles, qui se faisoit servir en vaisselle de terre, pour
apprendre
à n’oublier que son pere la faisoit, et par conse
ucceder la pluye au beau temps, ou le calme à la tempeste ? Cela nous
apprend
à souffrir patiemment nos afflictions par l’espoi
ntité de personnes, et en general et en particulier. En general, nous
apprenons
, par là, que tout insatiable desir d’une possessi
nte-sixiesme Fable. Ceste ambition extravagante de la Tortuë, nous
apprend
à ne vouloir pas outre-passer de beaucoup nostre
uant à l’aveugle affection que le Singe porte à ses Enfans, elle nous
apprend
combien nous sommes susceptibles de telles foible
e loup mal en point dit : « Je l’ai bien mérité ; car pourquoi, ayant
appris
de mon père le métier de boucher, ai-je voulu, mo
ais le Renard s’en mocquant ; « Mal-advisé que tu es », luy dit-il, «
apprends
une autrefois à ne croire point ta folle teste, e
te de celles-cy. C’est une école où les creatures capables de raison,
apprennent
de celles qui n’en ont point ce qu’elles doivent
Lion, c’est à dire, le plus genereux de tous les animaux. Ce qui nous
apprend
que les personnes les plus vigoureuses, deviennen
, à quoy toutesfois nous n’adjoûtons pas beaucoup de foy. Car il leur
apprit
en volant bien haut, à porter dans des corbeilles
dit-il, « car Dieu sçachant tout, n’a pas besoing de s’enquerir, ny d’
apprendre
quelque chose d’un homme. Or est-il que tu ne t’a
eur une chose qui n’est que trop cognuë, à sçavoir, que plusieurs ont
appris
l’art d’empoisonner par la senteur d’un bouquet,
a Ville d’Athenes pour un homme extrémement causeur et peu veritable,
apprit
par hazard sur le port de Pirée d’un fugitif qui
eintures de ceste maniere, et toutes semblables à celle-cy. Elle nous
apprend
qu’un seul ne peut rien contre plusieurs : Que le
yen pourquoy il s’est voulu servir de l’introduction des bestes, pour
apprendre
la sagesse aux hommes. Ceux qui ont creu l’Esprit
ét exemple ils en adjoustent un autre d’un Elephant Indien, qui avoit
appris
la langue des Portugais, un peu apres la conquest
perfection de tous les sens ; et en ce cas là, nous n’aurions jamais
appris
à dompter les Lions, qui surpassent de bien loing
’il avoit imaginee. Par où, sans doute, cét excellent homme nous veut
apprendre
, que la Prudence sans la Force peut beaucoup, com
, qui nous semblent admirables dans le commerce du monde. Cette Reyne
apprend
aux petits à se deffendre contre les forts, aux G
t dit, « Soyez prudents comme des Serpents ». La mesme Escriture nous
apprend
dés le commencement de la Genese, qu’il represent
du Ciel. Quant au Bucheron, qui blâme le Loup d’ingratitude, il nous
apprend
que telle personne nous a mortellement offencez,
Virgile, J’ay peur des Grecs, et mesme quand ils donnent. Où as-tu
appris
qu’il faille achepter si cher la civilité, que de
où paraissent les escarbots, les aigles ne nichent plus. Cette fable
apprend
à ne mépriser personne ; il faut se dire qu’il n’
me Fable. Le dessein de nostre Autheur en cette Fable, est de nous
apprendre
que la naïfve prudence est plus pure en toutes ch
la queuë. Comme cét effect estoit extraordinaire, le Peuple en voulut
apprendre
la cause, de la bouche mesme de l’Esclave, qui se
Corbeau, qui fût comme un joüet entre les mains des Enfants, il nous
apprend
que si la folle imitation des personnes relevées
t que faire, il s’était assis sur la berge et pleurait. Hermès, ayant
appris
la cause de sa tristesse, le prit en pitié ; il p
pparence y a-t’il de se rapporter à un tiers de ce que l’on est, et d’
apprendre
ses veritez de la personne d’autruy ? Les Grands
long d’un porche à demander l’aumône aux statuës, afin, disoit-il, d’
apprendre
à n’avoir point de honte de mendier. Il supporta
fut depuis transformé en une Plante appellée de son nom. Ce qui nous
apprend
que les hommes qui s’ayment par trop, et qui semb
sauver de la flamme, tombent dans la gueule de leur Ennemy. Cela nous
apprend
, que les meschants qui faussent une amitié, et tr
nes, et le goust naturel de ses grains, par où il semble qu’elle nous
apprend
, que la vraye volupté ne consiste pas dans le tro
aissé de déferer au Commandement des Puissances terriennes, pour nous
apprendre
à le faire sans murmurer. De toutes ces choses il
vant. A cause dequoy un des Disciples s’obstinant plus fort à vouloir
apprendre
, pourquoy il rioit ainsi à tout propos ; « Va-t’e
s pour elle. L’exemple d’un bon nombre de personnes de condition leur
apprend
assez, qu’une haute Fortune ne sert quelquesfois
qui nous portera mieux dans l’excez que l’excez mesme ? Comment nous
apprendra
la moderation une chose qui de sa nature est dére
aison, pour estre compagne éternelle de nos enfants ? Elle seule leur
apprendra
le mépris des vanitez de la terre ; Elle les des-
a possédant, il avait pu dans le palais impérial, en même temps qu’il
apprenait
la langue latine, acquérir aisément une connaissa
dait-elle encore le manuscrit de Daniel ? Voilà ce que n’avaient pu m’
apprendre
ni Schwabe, ni Adry, ni les autres savants dont j
la bibliothèque. C’était l’époque des vacances ; elle était fermée. J’
appris
que le conservateur était un savant bénédictin fr
s clé comme de raison, je l’avais seul constamment gardé. Cependant j’
appris
que des exemplaires de la brochure avaient été en
mêmes attaques. Il est passé de la colère à l’exaspération. Il avait
appris
que Cassitto préparait une troisième édition d’un
can le manuscrit de Daniel. Schwabe, ayant, par les notes de Barbier,
appris
qu’on savait enfin où était celui de Pithou, ne v
cinquième qui ne devaient pas être aussi courts. Phèdre lui-même nous
apprend
qu’il ne s’était pas contenté de mettre en œuvre
ue parce qu’au moment de se mettre à l’œuvre, il avait presque tout à
apprendre
. Je pourrais m’en tenir là ; mais je désire répon
ayant fait, dans l’unique but de l’étudier, le voyage de Hollande, j’
appris
par M. du Rieu que le manuscrit était absent, qu’
rieures. Schwabe, dans son édition de Phèdre publiée en 1806, nous
apprend
bien que le manuscrit de Wissembourg renfermait d
séjour en Suisse, le 7 août, comme je m’acheminais vers la France, j’
appris
à Lausanne nos premiers désastres, et je rentrai
lisant l’Étude historique de M. E. du Méril sur la fable ésopique, j’
appris
que non seulement le manuscrit de Wissembourg exi
dernier, pendant le siège de Paris, était allé mourir en Normandie. J’
appris
par le libraire Vieweg qu’il avait légué sa bibli
ions n’ajoutaient rien à ce que la dissertation de Tross m’avait déjà
appris
. De plus en plus surexcitée par les obstacles, ma
s le savions ; ce qu’il contenait, le manuscrit de Wissembourg nous l’
apprend
: c’est le Prologue et la Table des 57 chapitres
de Esope. Que toutes personnes que ce liure vouldront lire, pourront
apprendre
et entendre par ces fables à eulx bien gouverner.
s belles-lettres. Le jeune prince profita si bien de ses leçons qu’il
apprit
non seulement la langue latine, mais encore la pr
’aux ouvrages formant le manuscrit 713. Il ne s’en tint pas là. Ayant
appris
par Dressler que les fables devaient être l’œuvre
premier volume de ma première édition, à la page 508, je disais avoir
appris
par l’un des bibliothécaires du Palais des Arts q
alatine et aux éditions les plus anciennes. C’est lui-même qui nous l’
apprend
dans sa dédicace à Pierre Névelet-Dosche son père
raduction de ce sonnet : « Ô toi lecteur, à qui plaisent mes récits,
apprends
que je suis Ésope. J’ai déjà paru en latin et en
’y recourus. Je vais, à l’aide de deux fables, montrer ce qu’elle m’a
appris
. Je me sers d’abord de celle du Chien qui lâche l
ivé de 136 fables et la traduction de Marie de France qui vont nous l’
apprendre
. J’ai fait connaître les divers éléments dont le
ma première édition dans le Journal des savants, M. Gaston Paris m’a
appris
que je m’étais trompé. Elles ont en effet paru, e
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