ois comme un jeune Rat Qui cherche à se donner carriere. Lorsque deux
animaux
m’ont arresté les yeux : L’un doux, benin et grac
t un Cochet dont notre Souriceau Fit à sa mere le tableau, Comme d’un
animal
venu de l’Amerique. Il se batoit, dit-il, les fla
issant de trés-bon cœur. Sans luy j’aurois fait connoissance Avec cet
animal
qui m’a semblé si doux. Il est velouté comme nous
pocrite Contre toute ta parenté D’un malin vouloir est porté. L’autre
animal
tout au contraire, Bien éloigné de nous mal faire
VI. Le Renard, le Singe, et les
Animaux
. Les Animaux, au deceds d’un Lion, En son viva
VI. Le Renard, le Singe, et les Animaux. Les
Animaux
, au deceds d’un Lion, En son vivant Prince de la
plesse, et mille singeries : Passa dedans ainsi qu’en un cerceau. Aux
animaux
cela sembla si beau, Qu’il fut élû : chacun luy f
e l’on ne songe ?) Dans un profond ennuy ce Lievre se plongeoit : Cet
animal
est triste, et la crainte le ronge. Les gens de n
ffle, une ombre, un rien, tout luy donnoit la fiévre. Le melancolique
animal
En rêvant à cette matiere, Entend un leger bruit
ets l’alarme au camp ! Et d’où me vient cette vaillance ? Comment des
animaux
qui tremblent devant moy ! Je suis donc un foudre
oup d’autres, en une dispute où il estoit question de sçavoir, si les
Animaux
ont l’usage du discours plus imparfaictement que
uelque façon de nostre sujet. Car Esope ayant si bien fait parler les
Animaux
, ce seroit, à mon advis, un manquement à nostre l
appellent une reflexion. Tout ce qu’ils ont pû donner à la nature des
animaux
a esté une défectueuse puissance de discourir, qu
en effect, l’experience en est une preuve. Car nous ne voyons aucuns
animaux
inventer des Arts, ny mesme comprendre ceux qui s
s inventées. Toutes ces actions ne tombent point sous la faculté des
Animaux
, et ne sont non plus de leur portée, au jugement
longtemps. Car quant à ce qu’ils nous objectent de la prevoyance des
Animaux
en la generation de leurs petits, en leur maniere
sme confusément ; Ainsi ceste puissante et universelle Cause rend les
Animaux
capables de tout ce qu’ils font, non pas à la ver
stes, ou les aguets des Chasseurs. L’on objecte l’exemple de quelques
Animaux
particuliers, qui ont des cognoissances beaucoup
les plus raisonnables ; comme pareillement parmy les Individus de ces
Animaux
, l’on en compte quelques-uns plus merveilleux que
ais il arriva que l’Artisan estonné au possible de la docilité de cét
animal
, et plus encore de son esprit, se resolut de le t
sme qu’auparavant. Dequoy extrémement irrité, il menaça fierement cét
Animal
de le chastier de sa faute, et luy commanda derec
racoustrer, pour voir jusques à quel poinct iroit le jugement de cét
animal
. Il fist donc semblant de la bien rejoindre, et d
nt de plus grande haste que d’accomplir diligemment la volonté de cét
Animal
. Il y contribua donc toute son industrie, de sort
orta paisiblement la Cruche à son Maistre. Ne semble-t’il pas que cét
Animal
usoit de raisonnement en ceste action, et qu’il a
istre infera, que le perfide Valet frustroit tous les jours ce pauvre
Animal
de la moitié de sa nourriture, et que c’estoit la
ble avecque les bestes brutes ; d’où vient que plusieurs ont creu les
animaux
capables de l’expression mesme, quoy qu’ils advoü
capable de discourir, et que toutes les actions que nous admirons aux
animaux
, procedent de l’instinct naturel, qui est en eux,
, à sçavoir en l’Animalité. Il est donc bien de dire ; l’homme est un
Animal
, puis que l’estre Animal le specifie d’avec l’est
é. Il est donc bien de dire ; l’homme est un Animal, puis que l’estre
Animal
le specifie d’avec l’estre commun, et le met hors
tes. Or n’est-ce pas assez pour définir l’homme, de dire qu’il est un
Animal
; autrement nous pourrions inferer, qu’il est un
chose bonne et veritable en la définition de l’homme de l’appeller un
Animal
raisonnable, ce qui en exclud par necessité toute
ssance ; le discours donc appartient à l’homme, et non pas aux autres
Animaux
. Cela se pourroit encore prouver par l’invention
la Vertu qu’il a de deliberer, et par mille autres parties, dont les
Animaux
sont entierement dépourveus. Il n’y a nul homme,
ance. Mais au défaut de cela nous voyons avec combien de facilité les
animaux
se laissent dompter à nous, comment ils souffrent
re, pour la craincte de la punition, qui est aussi commune aux autres
animaux
, qu’à luy. Le troisiesme exemple que j’ay allegué
Cruche, et de ce Potier, peut avoir esté fait par imitation, dont les
animaux
sont capables. Car il n’est pas incompatible qu’i
rfidie du serviteur, en quoy il est aisé de dire, ce me semble, que l’
Animal
n’avoit pas ce dessein ; mais que sa coustume est
d’une memoire heureuse, que d’aucun raisonnement. Quant aux voix des
animaux
, je crois bien qu’elles sont un signe naturel de
servent de marques à leurs appetits, et sont cognus non seulement des
animaux
de leur espece, mais encore des autres. Le mesme
l’un, que c’est tous-jours une mesme chose, et pour l’autre, que les
animaux
les redoublent sans choix, ou seuls, ou accompagn
quelque subtil advis qu’il en eust luy-mesme, que par le discours des
animaux
. Pour le regard des loüanges que les Oiseaux mesm
et non autrement, qu’il faut entendre ces passages, à sçavoir que les
animaux
chantent les merveilles de Dieu, et que par eux,
uvoient dire qu’Esope n’eust jamais fait debitter ses moralitez à des
animaux
reptiles, volatiles, et quadrupedes, s’il ne les
IV. Les Oreilles du Liévre. Un
animal
cornu blessa de quelques coups Le Lion, qui plein
Ce sont oreilles que Dieu fit. On les fera passer pour cornes, Dit l’
animal
craintif, et cornes de Licornes. J’auray beau pro
ensier tanto superbo, Che tra sé disse : Or qual di me più forte Vive
animal
in terra ? io già fui figlio D’un possente corsie
n tale stato gli sovvenne Anchor d’esser de l’Asina figliuolo, Poltro
animale
, e di tardezza pieno. Così l’huom nella pr
luy demander pardon, se disant indigne de la colere d’un si genereux
animal
. Comme en effet le Lion relascha son prisonnier,
le que trop commune d’homme à homme, puis qu’elle a passé jusques aux
animaux
. Car nous lisons dans les Histoires des Grecs, qu
ommandement de la chasser, sur peine de punition corporelle, comme un
animal
monstrueux, et par consequent dommageable au publ
de la main de ces Brigands. Voila un exemple de la recognoissance des
animaux
, qui toutesfois ne la tesmoigne pas si bien que l
e fût saisi d’un soudain estonnement, de voir l’action de ce genereux
animal
, qui au lieu d’esgorger l’Esclave, comme il en av
exemples, que la recognoissance des biens-faits est commune mesme aux
animaux
.
orps me paroist en merveilleux état : Tu me serviras de pâture. Sur l’
animal
beslant, à ces mots, il s’abat. La Moutonniere cr
Polipheme. Elle empestra si bien les serres du Corbeau, Que le pauvre
animal
ne put faire retraite ; Le Berger vient, le prend
istato il Regno, E come Re de gli altri un bando fece Gridar, ch’ogni
animal
, che senza coda Fusse dal suo tener gisse lontano
voglia, Che de la coda non han parte alcuna ? Così ne mostra l’
animale
astuto, Che chi sotto il Tiran sua vita mena È in
λλον ζηλοῦσι τὰ ἀναίσθητα καὶ ἄλογα ζῷα. Cod. Ba 87. On dit que les
animaux
furent façonnés d’abord, et que Dieu leur accorda
certains sont insensibles à une telle faveur et préfèrent envier les
animaux
privés de sentiment et de raison.
98 Pb 105 Ma 77 Ca 79. Zeus, célébrant ses noces, régalait tous les
animaux
. Seule, la tortue fit défaut. Intrigué de son abs
de son absence, il la questionna le lendemain : « Pourquoi, seule des
animaux
, n’es-tu pas venue à mon festin ? — Logis familia
er, pource, disoit-il, que je ne puis voir qu’à regret les traces des
animaux
qui t’ont visité ; Car il ne s’y en remarque pas
s en sont sorties. Discours sur la cinquante-sixiesme Fable. Cet
animal
, qui est tous-jours travaillé de la fiévre, ne la
ul Renard de sage : il n’y a que luy de judicieux. Le superbe Roy des
animaux
trouve mauvais qu’il ne le vienne point voir, et
à fait, dit-il, d’être amis et alliés, puisque toi, tu es le roi des
animaux
marins, et moi, des animaux terrestres. » Le daup
et alliés, puisque toi, tu es le roi des animaux marins, et moi, des
animaux
terrestres. » Le dauphin acquiesça volontiers. Or
ttes d’un Lion, Un Rat sortit de terre assez à l’étourdie. Le Roy des
animaux
en cette occasion Montra ce qu’il estoit, et luy
e temps Font plus que force ny que rage. L’autre exemple est tiré d’
animaux
plus petits. Le long d’un clair ruisseau beuvoit
e col suo bere a lui, Ch’era persona di gran pregio e stima, Esso vil
animal
di vita indegno. Se n’escusava il mansueto
e sue sciocchezze. E volendo di ciò far nova scusa L’innocente
animal
con dir più basso, Ma con ragioni più possenti e
quelques autres Bestes. Le Lion, et la Brebis, avec quelques autres
animaux
, estant demeurez d’accord d’aller à la chasse ens
Discours sur la sixiesme Fable. Ce partage que fait le Lion aux
animaux
, ses inferieurs, de la venaison qu’ils ont prise
. Des Oyseaux, et des Bestes à quatre pieds. Les Oyseaux, et les
animaux
terrestres avoient ensemble une fort cruelle guer
cruelle perfidie. Car il ne feint point que l’Aigle, victorieuse des
animaux
terrestres, se soit employée à tirer une sanglant
end en horreur l’action qui le luy a pû causer. Voylà donc ce perfide
animal
puny selon son démerite, et chassé non seulement
é non seulement de la compagnie des Oyseaux, mais encore de celle des
animaux
terrestres. Ceux-cy l’ont en aussi grande horreur
mor tuus inquit, minæque, quibus die noctuque obstrepis, te maleficum
animal
esse testantur. Quod autem non noceas, impotentia
erlibenter et te incolumem dimitterem, nisi te subdolum et fidifragum
animal
esse cognoscerem. A mortua nullum mihi detrimentu
m societatem uoluit inire, rogatus autem causam respondit. « Quia hoc
animal
adeo fidum est, ut amicos et socios suos in nullo
ebat, et circum oras et fossæ marginem lætabunda saltitabat, stolidum
animal
illum appellans, qui honinum fraudes non animadue
ffanni e duolo. Il caminar a piedi era lor grato, Né ’l debole
animal
di peso alcuno, Perch’ei non si stancasse, h
Fin che trovò chi l’occhio in lui converse. Mentre sì carco l’
animal
galloppa Ecco il primo, che ’l vede, a gran
sendo sopra un ponte in quel momento Qual disperato il mal nato
animale
Gettò nel fiume per minor tormento. Così f
prosilirent et longissime saltarent, naturam accusabat quod se tardum
animal
et maximo impeditum onere procreasset, ut neque f
l’Asne s’étant vestu, Estoit craint par tout à la ronde ; Et bien qu’
animal
sans vertu, Il faisoit trembler tout le monde. Un
t murem corripiens illum in medium iecit incendium dicens. « Ingratum
animal
tempore felicitatis mecum habitasti ; nunc quia f
to capite demisso, et tristi uultu recumbebat. Tunc unus ex eis « Hoc
animal
inquit benignum admodum et mite uidetur. Vultu en
ominus implacabilis multis eum uerberibus surgere compellebat, pigrum
animal
et ignauum nuncupans. At ille miser inter uerbera
. » Quom ergo uir serpenti saxum imposuisset inquit Simius « Ingratum
animal
sub saxo relinquendum censeo. » Fabula indicat i
filios restituere dignaretur. At illa eum, ut pusillum, et terrestre
animal
, et ad sibi nocendum impotens arbitrata eos in co
la saison nouvelle. Je vous payray, luy dit-elle, Avant l’Oust, foy d’
animal
, Interest et principal. La Fourmy n’est pas prest
saya de s’allonger, jusqu’à ce que, outrant son effort, l’imprévoyant
animal
creva. C’est le cas de, ceux qui rivalisent avec
e un œuf, Envieuse s’étend, et s’enfle et se travaille, Pour égaler l’
animal
en grosseur ; Disant : Regardez bien, ma sœur, Es
truite. Bien-tost on la verra reduite À l’eau du Styx. Pour un pauvre
Animal
, Grenoüilles, à mon sens, ne raisonnoient pas mal
insolita moti Asinum animi gratia comitarentur. Deinde quum huiusmodi
animal
cotidie per urbem duceretur desierunt admirari. «
Ce qu’ils disent s’adresse à tous tant que nous sommes. Je me sers d’
animaux
pour instruire les Hommes. Illustre Rejetton d’u
ngage ; Je ne t’ay jamais fait de mal. L’Oiseleur repartit : Ce petit
animal
T’en avoit-il fait davantage ?
li chiede Del suo cantar poi ch’è vicino a morte, Che per natura ogni
animal
paventa, E pianger suol pur a pensarvi il giorno,
qual si voglia Di lor che ’l corpo estinto si risolva, O forse altro
animal
, che da lui n’esca Per gran virtù de le celesti s
caverne et s’y coucha, contrefaisant le malade ; et ainsi, quand les
animaux
vinrent le visiter, il les saisit et les dévora.
dit le renard, je serais entré, si je ne voyais beaucoup de traces d’
animaux
qui entrent, mais d’animal qui sorte, aucune. » A
tré, si je ne voyais beaucoup de traces d’animaux qui entrent, mais d’
animal
qui sorte, aucune. » Ainsi les hommes judicieux p
s effects de leur vengeance ? Quelle abomination de voir que ce noble
animal
, à qui l’excellence de son estre a fait donner le
ux qu’il veut perdre, que ceux qu’il ayme veritablement ? Certes, les
animaux
qui n’ont pas le don de cognoistre le bien et le
une autre sorte de ruze au Lyon, par laquelle il desire attrapper les
animaux
ses inferieurs.
essaya lui aussi de danser ; mais il fit mainte extravagance, et les
animaux
indignés le mirent dehors à coups de bâton. Cette
ise. Il tint conseil de guerre, envoya ses Prevosts ; Fit avertir les
animaux
: Tous furent du dessein ; chacun selon sa guise.
XIV. Le Lion malade, et le Renard. De par le Roy des
Animaux
Qui dans son antre estoit malade, Fut fait sçavoi
ural valore Il tremendo furor de la pazzia ? Così ne insegna l’
animal
discreto, Che insopportabil sempre e periglioso È
de long, n’est-il pas tout simple que je devienne le roi de tous les
animaux
? » Comme il s’abandonnait à l’orgueil, un puissa
. Elle voulut s’excuser alors, alleguant qu’elle estoit de ce genre d’
animaux
que la nature avoit destinez à vivre comme elle ;
beaucoup de raison de faire dire à l’homme de ceste fable, que plus l’
animal
estoit petit, moins il luy falloit pardonner, pou
XII. Tribut envoyé par les
Animaux
à Alexandre. Une Fable avoit cours parmi l’Ant
t mis par tout la terreur En publiant l’Edit du nouvel Empereur ; Les
Animaux
, et toute espece lige De son seul appetit, creure
e, Deux pivots sur qui roule aujourd’huy notre vie. Tel est ce chetif
animal
Qui voulut en grosseur au Bœuf se rendre égal. J’
e à cent actes divers, Et dont la scene est l’Univers. Hommes, Dieux,
Animaux
, tout y fait quelque rôle ; Jupiter comme un autr
à l’envie et à la malignité du Renard, qu’à l’impertinence des autres
animaux
tant pource qu’aux discours precedents j’ay assez
meschant ; et qu’au contraire il represente en la sottise des autres
animaux
, celle que commettent fort souvent les hommes, à
sa narration. Il feint donc que le Singe est creé Roy par les autres
animaux
, à cause de la gentillesse de ses gambades : puis
s pas, dit-il, si c’est le petit d’un loup, d’un renard ou d’un autre
animal
du même genre ; mais ce que je sais bien, c’est q
Progné luy repartit : Et quoy, cette musique
Pour ne chanter qu’aux
animaux
,
Tout au plus à quelque rustique ?
Le desert es
mi fuor del luogo usato, In parti entrando a mia natura avverse ; E d’
animal
marin terrestre farmi, Perdendo col mio albergo a
, comme un homme. Il se fit sous son règne une assemblée générale des
animaux
, en vue de recevoir et de se donner mutuellement
ayant revêtu une peau de lion, faisait le tour du pays, effrayant les
animaux
. Il aperçut un renard et voulut l’effrayer aussi.
mata Di dure corna a contrastar possenti Con qual si voglia più forte
animale
. E ’l Cervo in sé confuso sospirando Breve
l quelque oyseau sous les Cieux Plus que toy capable de plaire ? Tout
animal
n’a pas toutes proprietez ; Nous vous avons donné
XIX. Le Lion et l’Asne chassant. Le Roy des
animaux
se mit un jour en teste De giboyer. Il celebroit
e merite, Il l’étend le long du foyer, Le réchauffe, le ressuscite. L’
Animal
engourdi sent à peine le chaud, Que l’ame luy rev
d procès là-haut pour une pomme ; On la fit déloger des Cieux. Chez l’
Animal
qu’on appelle Homme On la receut à bras ouverts,
112 Cf 120 Ch 121 Mc 91 Ml 151bis. Comme Zeus se mariait, tous les
animaux
lui apportèrent des présents, chacun suivant ses
elle voix et il l’invita à descendre : il désirait, disait-il, voir l’
animal
qui avait une telle voix. Soupçonnant le piège, l
x attiroit.
Qui te rend si hardi de troubler mon breuvage ?
Dit cet
animal
plein de rage :
Tu seras châtié de ta temerité.
Je n’en eus toutefois que la peur sans le mal.
Jamais le corps de l’
animal
Ne pût venir vers moy, ni trouver d’ouverture.
caverne, est un Tableau de la fin des meschans hommes. Car comme cét
Animal
ayant devoré une estrange quantité de bestes, se
Mais il y a bien plus en la Fable qui nous est proposée. Car tous les
animaux
, que le Lion avoit offensez, se mettent à l’assai
omme ! Le sort de sa plainte touché Luy donne un autre Maistre ; et l’
Animal
de somme Passe du Jardinier aux mains d’un Corroy
ri alfin preso trovossi. Perché il Pastor veduto lui su ’l dorso De l’
animal
in van batter le penne Per liberarne gl’intricati
38. C’était l’été, et l’on célébrait les noces du Soleil. Tous les
animaux
se réjouissaient de l’événement, et il n’était pa
mbé sur un cygne mis en vente, et sachant par ouï-dire que c’était un
animal
très mélodieux, en fit l’acquisition. Un jour qu’
un bien aux Rats ; Et sans les portes étretes De leurs habitations, L’
animal
à longue eschine En feroit je m’imagine, De grand
point Si-tost que moy ce but. Si-tost ? Estes-vous sage ? Repartit l’
animal
leger. Ma commere il vous faut purger Avec quatre
e a l’indietro : Dicendo, che più bel parea quel corso, Che move ogni
animal
col capo inanti, Ch’è membro principal di tutto i
accortement par la Fable du Lion, qui estant Roy absolu sur tous les
animaux
, comme plus vaillant qu’il est, et plus courageux
t qu’Esope, ont fort judicieusement attribué ceste action au grossier
animal
d’Arcadie, pour nous donner à entendre qu’une fau
s malfaiteurs, et l’éléphant, parce qu’il est à craindre qu’un goret,
animal
dont il a peur, ne vienne nous attaquer. » Cette
i faisait la guerre aux plus puissants, de périr par le fait d’un vil
animal
, une araignée.
it et dit : « Je l’ai bien mérité ; pourquoi ai-je sauvé, petits, des
animaux
qu’il faudrait tuer, même adultes ? » Sauver les
onneur. En ce sens là, certes, je trouve fort loüable le refus de cét
animal
, qui juge avecque raison, qu’il ne se peut desfai
la chose.
Venez singe, parlez le premier, et pour cause.
Voyez ces
animaux
: faites comparaison De leurs beautez avec les vô
écider la chose.
Les témoins déposoient qu’autour de ces rayons
Des
animaux
aîlez bourdonnans, un peu longs,
De couleur fort
on loin d’Athenes fit naufrage. Sans les Dauphins tout eust pery. Cet
animal
est fort amy De nostre espece ; En son Histoire P
ans la saison Que les tiedes Zephirs ont l’herbe rajeunie, Et que les
animaux
quittent tous la maison, Pour s’en aller chercher
t, Un manant, un rustre, un lourdaut, Ouy, Messieurs, un lourdaut, un
Animal
, un Asne : Que l’on ameine un Asne, un Asne renfo
iù vera : La qual di quella parte esser s’intende, Che forma dona a l’
animal
vivente, Questa s’intende la bellezza interna, No
la Brebis, qui est le plus innocent, mais le plus timide de tous les
animaux
. Celle-cy ayant fait promesse au Cerf, en la pres
it de la debte. Or pour transferer aux hommes ce fabuleux exemple des
animaux
, et tirer quelque avantage de l’instruction de no
nous conduiras-tu, toi qui n’a pas d’yeux ni de nez, comme les autres
animaux
? » Mais ils ne la persuadèrent pas, et à la fin
effet la proie des hommes, des chiens, des aigles et de bien d’autres
animaux
? Il valait donc mieux périr une bonne fois que d
; ne vous faites pas de mal ; car, vous venez de le voir, il y a des
animaux
plus peureux encore que nous. » Cette fable montr
od. Ca 154. Un jour une grenouille dans un marais criait à tous les
animaux
: « Je suis médecin et je connais les remèdes. »
es fruits de ses voisins. Zeus indigné de sa cupidité le changea en l’
animal
que nous appelons fourmi. Mais pour avoir changé
ulement que la peur pour tout mal. Et bien, ajoûta-t-il, la peau de l’
animal
? Mais que t’a-t-il dit à l’oreille ? Car il s’ap
propre, pour le ranimer. Où vas-tu, pauvre Idiot, avec cét infidelle
animal
? Ne crains-tu pas d’avoir mis la mort dans ton s
naissance, és-tu si fol que d’esperer un meilleur traittement de cét
animal
? Croy-tu d’avanture qu’Æsculape se soit derechef
e lion devenu vieux était couché, malade, dans son antre, et tous les
animaux
étaient venus rendre visite à leur prince, à l’ex
t de faire des actions pour lesquelles, ny les oyseaux, ny les autres
animaux
n’ont aucun instinct, et qu’ils ne voudroient pas
Discours sur la cinquante-deuxiesme Fable. Par les paroles de cét
animal
captif, nous apprenons que la bonne foy est entie
e aveugle les esprits D’une si terrible maniere, Qu’un vil et rampant
animal
A la fille de l’air ose se dire égal ? Je hante l
les pattes de griffes, il l’avait lait plus fort que tous les autres
animaux
; « mais avec tout cela, ajoutait-il, j’ai peur d
voir si laborieuse, elle qui travaillait au temps même où les autres
animaux
, débarrassés de leurs travaux, se donnent du bon
a possible ouy dire qu’un Philosophe avoit entrepris d’enseigner à un
animal
de son espece la dance Pyrrhyque, dans le terme d
des flatteries. Mais, ô l’impertinente asnerie ! ô la sottise de cét
animal
! Il ne void pas que les choses faites contre l’i
tre volonté de mesme se porte à tout esprouver ; En quoy, certes, les
animaux
ont de l’avantage par dessus nous ; Car ils viven
pe rend icy les Colombes capables de ces fautes, ce n’est pas que les
animaux
le soient veritablement d’aucun crime, non plus q
une grenouille, se retourna au son, pensant que c’était quelque gros
animal
. Il attendit quelque temps, puis, la voyant sorti
65 Pf 124 Pg 135 Ma 131 Me 162 Ca 177. Une taupe — la taupe est un
animal
aveugle — disait à sa mère qu’elle voyait clair.
1. Un habile archer monta dans la montagne pour y chasser. Tous les
animaux
s’enfuirent ; seul, le lion le provoqua au combat
vant l’âge. Quelqu’un de ces Voluptueux peut bien dire avec ce foible
animal
; « Voicy j’ay tant beu, j’ay tant mangé, je me s
▲