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1 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre sixiéme. — V. Le Cochet, le Chat et le Souriceau. » p. 716
ois comme un jeune Rat Qui cherche à se donner carriere. Lorsque deux animaux m’ont arresté les yeux : L’un doux, benin et grac
t un Cochet dont notre Souriceau Fit à sa mere le tableau, Comme d’un animal venu de l’Amerique. Il se batoit, dit-il, les fla
issant de trés-bon cœur. Sans luy j’aurois fait connoissance Avec cet animal qui m’a semblé si doux. Il est velouté comme nous
pocrite Contre toute ta parenté D’un malin vouloir est porté. L’autre animal tout au contraire, Bien éloigné de nous mal faire
2 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre sixiéme. — VI. Le Renard, le Singe, et les Animaux. » p. 81
VI. Le Renard, le Singe, et les Animaux . Les Animaux, au deceds d’un Lion, En son viva
VI. Le Renard, le Singe, et les Animaux. Les Animaux , au deceds d’un Lion, En son vivant Prince de la
plesse, et mille singeries : Passa dedans ainsi qu’en un cerceau. Aux animaux cela sembla si beau, Qu’il fut élû : chacun luy f
3 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre deuxiéme. — XIV. Le Lievre et les Grenoüilles. » p. 138
e l’on ne songe ?) Dans un profond ennuy ce Lievre se plongeoit : Cet animal est triste, et la crainte le ronge. Les gens de n
ffle, une ombre, un rien, tout luy donnoit la fiévre. Le melancolique animal En rêvant à cette matiere, Entend un leger bruit 
ets l’alarme au camp ! Et d’où me vient cette vaillance ? Comment des animaux qui tremblent devant moy ! Je suis donc un foudre
4 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CIV. De la Corneille, et de la Cruche. »
oup d’autres, en une dispute où il estoit question de sçavoir, si les Animaux ont l’usage du discours plus imparfaictement que
uelque façon de nostre sujet. Car Esope ayant si bien fait parler les Animaux , ce seroit, à mon advis, un manquement à nostre l
appellent une reflexion. Tout ce qu’ils ont pû donner à la nature des animaux a esté une défectueuse puissance de discourir, qu
en effect, l’experience en est une preuve. Car nous ne voyons aucuns animaux inventer des Arts, ny mesme comprendre ceux qui s
s inventées. Toutes ces actions ne tombent point sous la faculté des Animaux , et ne sont non plus de leur portée, au jugement
longtemps. Car quant à ce qu’ils nous objectent de la prevoyance des Animaux en la generation de leurs petits, en leur maniere
sme confusément ; Ainsi ceste puissante et universelle Cause rend les Animaux capables de tout ce qu’ils font, non pas à la ver
stes, ou les aguets des Chasseurs. L’on objecte l’exemple de quelques Animaux particuliers, qui ont des cognoissances beaucoup
les plus raisonnables ; comme pareillement parmy les Individus de ces Animaux , l’on en compte quelques-uns plus merveilleux que
ais il arriva que l’Artisan estonné au possible de la docilité de cét animal , et plus encore de son esprit, se resolut de le t
sme qu’auparavant. Dequoy extrémement irrité, il menaça fierement cét Animal de le chastier de sa faute, et luy commanda derec
racoustrer, pour voir jusques à quel poinct iroit le jugement de cét animal . Il fist donc semblant de la bien rejoindre, et d
nt de plus grande haste que d’accomplir diligemment la volonté de cét Animal . Il y contribua donc toute son industrie, de sort
orta paisiblement la Cruche à son Maistre. Ne semble-t’il pas que cét Animal usoit de raisonnement en ceste action, et qu’il a
istre infera, que le perfide Valet frustroit tous les jours ce pauvre Animal de la moitié de sa nourriture, et que c’estoit la
ble avecque les bestes brutes ; d’où vient que plusieurs ont creu les animaux capables de l’expression mesme, quoy qu’ils advoü
capable de discourir, et que toutes les actions que nous admirons aux animaux , procedent de l’instinct naturel, qui est en eux,
, à sçavoir en l’Animalité. Il est donc bien de dire ; l’homme est un Animal , puis que l’estre Animal le specifie d’avec l’est
é. Il est donc bien de dire ; l’homme est un Animal, puis que l’estre Animal le specifie d’avec l’estre commun, et le met hors
tes. Or n’est-ce pas assez pour définir l’homme, de dire qu’il est un Animal  ; autrement nous pourrions inferer, qu’il est un
chose bonne et veritable en la définition de l’homme de l’appeller un Animal raisonnable, ce qui en exclud par necessité toute
ssance ; le discours donc appartient à l’homme, et non pas aux autres Animaux . Cela se pourroit encore prouver par l’invention
la Vertu qu’il a de deliberer, et par mille autres parties, dont les Animaux sont entierement dépourveus. Il n’y a nul homme,
ance. Mais au défaut de cela nous voyons avec combien de facilité les animaux se laissent dompter à nous, comment ils souffrent
re, pour la craincte de la punition, qui est aussi commune aux autres animaux , qu’à luy. Le troisiesme exemple que j’ay allegué
Cruche, et de ce Potier, peut avoir esté fait par imitation, dont les animaux sont capables. Car il n’est pas incompatible qu’i
rfidie du serviteur, en quoy il est aisé de dire, ce me semble, que l’ Animal n’avoit pas ce dessein ; mais que sa coustume est
d’une memoire heureuse, que d’aucun raisonnement. Quant aux voix des animaux , je crois bien qu’elles sont un signe naturel de
servent de marques à leurs appetits, et sont cognus non seulement des animaux de leur espece, mais encore des autres. Le mesme
l’un, que c’est tous-jours une mesme chose, et pour l’autre, que les animaux les redoublent sans choix, ou seuls, ou accompagn
quelque subtil advis qu’il en eust luy-mesme, que par le discours des animaux . Pour le regard des loüanges que les Oiseaux mesm
et non autrement, qu’il faut entendre ces passages, à sçavoir que les animaux chantent les merveilles de Dieu, et que par eux,
uvoient dire qu’Esope n’eust jamais fait debitter ses moralitez à des animaux reptiles, volatiles, et quadrupedes, s’il ne les
5 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre cinquiéme. — IV. Les Oreilles du Liévre. » p. 
IV. Les Oreilles du Liévre. Un animal cornu blessa de quelques coups Le Lion, qui plein
Ce sont oreilles que Dieu fit. On les fera passer pour cornes, Dit l’ animal craintif, et cornes de Licornes. J’auray beau pro
6 (1570) Cento favole morali « CENTO FAVOLE MORALI. raccolte, et trattate in varie maniere di versi da m. gio. mario verdizoti. — [5.]. DEL MULO. » p. 315
ensier tanto superbo, Che tra sé disse : Or qual di me più forte Vive animal in terra ? io già fui figlio D’un possente corsie
n tale stato gli sovvenne Anchor d’esser de l’Asina figliuolo, Poltro animale , e di tardezza pieno.     Così l’huom nella pr
7 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XVI. Du Lion, et du Rat. »
luy demander pardon, se disant indigne de la colere d’un si genereux animal . Comme en effet le Lion relascha son prisonnier,
le que trop commune d’homme à homme, puis qu’elle a passé jusques aux animaux . Car nous lisons dans les Histoires des Grecs, qu
ommandement de la chasser, sur peine de punition corporelle, comme un animal monstrueux, et par consequent dommageable au publ
de la main de ces Brigands. Voila un exemple de la recognoissance des animaux , qui toutesfois ne la tesmoigne pas si bien que l
e fût saisi d’un soudain estonnement, de voir l’action de ce genereux animal , qui au lieu d’esgorger l’Esclave, comme il en av
exemples, que la recognoissance des biens-faits est commune mesme aux animaux .  
8 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre deuxiéme. — XVI. Le Corbeau voulant imiter l’Aigle. » p. 2
orps me paroist en merveilleux état : Tu me serviras de pâture. Sur l’ animal beslant, à ces mots, il s’abat. La Moutonniere cr
Polipheme. Elle empestra si bien les serres du Corbeau, Que le pauvre animal ne put faire retraite ; Le Berger vient, le prend
9 (1570) Cento favole morali « CENTO FAVOLE MORALI. raccolte, et trattate in varie maniere di versi da m. gio. mario verdizoti. — [94.]. DELLA VOLPE, ET DELLA SIMIA. » p. 
istato il Regno, E come Re de gli altri un bando fece Gridar, ch’ogni animal , che senza coda Fusse dal suo tener gisse lontano
voglia, Che de la coda non han parte alcuna ?     Così ne mostra l’ animale astuto, Che chi sotto il Tiran sua vita mena È in
10 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 57 » p. 311
λλον ζηλοῦσι τὰ ἀναίσθητα καὶ ἄλογα ζῷα. Cod. Ba 87. On dit que les animaux furent façonnés d’abord, et que Dieu leur accorda
certains sont insensibles à une telle faveur et préfèrent envier les animaux privés de sentiment et de raison.
11 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 126 » pp. 106-106
98 Pb 105 Ma 77 Ca 79. Zeus, célébrant ses noces, régalait tous les animaux . Seule, la tortue fit défaut. Intrigué de son abs
de son absence, il la questionna le lendemain : « Pourquoi, seule des animaux , n’es-tu pas venue à mon festin ? — Logis familia
12 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LVI. Du Lion, et du Renard. »
er, pource, disoit-il, que je ne puis voir qu’à regret les traces des animaux qui t’ont visité ; Car il ne s’y en remarque pas
s en sont sorties. Discours sur la cinquante-sixiesme Fable. Cet animal , qui est tous-jours travaillé de la fiévre, ne la
ul Renard de sage : il n’y a que luy de judicieux. Le superbe Roy des animaux trouve mauvais qu’il ne le vienne point voir, et
13 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 203 » p. 145
à fait, dit-il, d’être amis et alliés, puisque toi, tu es le roi des animaux marins, et moi, des animaux terrestres. » Le daup
et alliés, puisque toi, tu es le roi des animaux marins, et moi, des animaux terrestres. » Le dauphin acquiesça volontiers. Or
14 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre deuxiéme. — XII. La Colombe et la Fourmy. » p. 235
ttes d’un Lion, Un Rat sortit de terre assez à l’étourdie. Le Roy des animaux en cette occasion Montra ce qu’il estoit, et luy
e temps Font plus que force ny que rage. L’autre exemple est tiré d’ animaux plus petits. Le long d’un clair ruisseau beuvoit
15 (1570) Cento favole morali « CENTO FAVOLE MORALI. raccolte, et trattate in varie maniere di versi da m. gio. mario verdizoti. — [75.]. DEL LUPO, ET L’AGNELLO. » p. 155
e col suo bere a lui, Ch’era persona di gran pregio e stima, Esso vil animal di vita indegno.     Se n’escusava il mansueto
e sue sciocchezze.     E volendo di ciò far nova scusa L’innocente animal con dir più basso, Ma con ragioni più possenti e
16 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE VI. Du Lion, et de quelques autres Bestes. »
quelques autres Bestes. Le Lion, et la Brebis, avec quelques autres animaux , estant demeurez d’accord d’aller à la chasse ens
Discours sur la sixiesme Fable. Ce partage que fait le Lion aux animaux , ses inferieurs, de la venaison qu’ils ont prise
17 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXXVII. Des Oyseaux, et des Bestes à quatre pieds. »
. Des Oyseaux, et des Bestes à quatre pieds. Les Oyseaux, et les animaux terrestres avoient ensemble une fort cruelle guer
cruelle perfidie. Car il ne feint point que l’Aigle, victorieuse des animaux terrestres, se soit employée à tirer une sanglant
end en horreur l’action qui le luy a pû causer. Voylà donc ce perfide animal puny selon son démerite, et chassé non seulement
é non seulement de la compagnie des Oyseaux, mais encore de celle des animaux terrestres. Ceux-cy l’ont en aussi grande horreur
18 (1495) Hecatomythium primum - Hecatomythium secundum « [Hecatomythivm secvndvm] — Abstemius 165. De hydro ranam devorare volente » p. 
mor tuus inquit, minæque, quibus die noctuque obstrepis, te maleficum animal esse testantur. Quod autem non noceas, impotentia
19 (1495) Hecatomythium primum - Hecatomythium secundum « [Hecatomythivm secvndvm] — Abstemius 192. De vvlpe capta et rvsticvm vt se dimitteret orante » p. 
erlibenter et te incolumem dimitterem, nisi te subdolum et fidifragum animal esse cognoscerem. A mortua nullum mihi detrimentu
20 (1495) Hecatomythium primum - Hecatomythium secundum « [Hecatomythivm primvm] — Abstemius 93. De leone porcvm sibi socivm eligente » p. 
m societatem uoluit inire, rogatus autem causam respondit. « Quia hoc animal adeo fidum est, ut amicos et socios suos in nullo
21 (1495) Hecatomythium primum - Hecatomythium secundum « [Hecatomythivm secvndvm] — Abstemius 141. De lvpo in fossam lapso et vvlpe irridente » p. 
ebat, et circum oras et fossæ marginem lætabunda saltitabat, stolidum animal illum appellans, qui honinum fraudes non animadue
22 (1570) Cento favole morali « CENTO FAVOLE MORALI. raccolte, et trattate in varie maniere di versi da m. gio. mario verdizoti. — A I LETTORI. DEL PADRE, E DEL FIGLIUOLO, che menavan l’asino. » p. 721
ffanni e duolo. Il caminar a piedi era lor grato,     Né ’l debole animal di peso alcuno,     Perch’ei non si stancasse, h
    Fin che trovò chi l’occhio in lui converse. Mentre sì carco l’ animal galloppa     Ecco il primo, che ’l vede, a gran
sendo sopra un ponte in quel momento     Qual disperato il mal nato animale     Gettò nel fiume per minor tormento. Così f
23 (1495) Hecatomythium primum - Hecatomythium secundum « [Hecatomythivm primvm] — Abstemius 34. De testvdine et ranis » p. 
prosilirent et longissime saltarent, naturam accusabat quod se tardum animal et maximo impeditum onere procreasset, ut neque f
24 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre cinquiéme. — XXI. L’Asne vestu de la peau du Lion. » p. 188358
l’Asne s’étant vestu, Estoit craint par tout à la ronde ; Et bien qu’ animal sans vertu, Il faisoit trembler tout le monde. Un
25 (1495) Hecatomythium primum - Hecatomythium secundum « [Hecatomythivm primvm] — Abstemius 28. De rvstico et mvre » p. 
t murem corripiens illum in medium iecit incendium dicens. « Ingratum animal tempore felicitatis mecum habitasti ; nunc quia f
26 (1495) Hecatomythium primum - Hecatomythium secundum « [Hecatomythivm primvm] — Abstemius 67. De mvre, qvi cvm fele amicitiam contrahere volebat » p. 
to capite demisso, et tristi uultu recumbebat. Tunc unus ex eis « Hoc animal inquit benignum admodum et mite uidetur. Vultu en
27 (1495) Hecatomythium primum - Hecatomythium secundum « [Hecatomythivm primvm] — Abstemius 68. De asino, qvi hero ingrato serviverat » p. 
ominus implacabilis multis eum uerberibus surgere compellebat, pigrum animal et ignauum nuncupans. At ille miser inter uerbera
28 (1495) Hecatomythium primum - Hecatomythium secundum « [Hecatomythivm secvndvm] — Abstemius 136. De serpente saxo oppresso » p. 640
. » Quom ergo uir serpenti saxum imposuisset inquit Simius « Ingratum animal sub saxo relinquendum censeo. » Fabula indicat i
29 (1495) Hecatomythium primum - Hecatomythium secundum « [Hecatomythivm primvm] — Abstemius 81. De aqvila filios cvnicvli rapiente » p. 1
filios restituere dignaretur. At illa eum, ut pusillum, et terrestre animal , et ad sibi nocendum impotens arbitrata eos in co
30 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre premier. — Fable I. La Cigale et la Fourmy. » p. 112373
la saison nouvelle. Je vous payray, luy dit-elle, Avant l’Oust, foy d’ animal , Interest et principal. La Fourmy n’est pas prest
31 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 33 » p. 268
saya de s’allonger, jusqu’à ce que, outrant son effort, l’imprévoyant animal creva. C’est le cas de, ceux qui rivalisent avec
32 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre premier. — III. La Grenoüille qui se veut faire, aussi grosse que le Bœuf. » p. 376
e un œuf, Envieuse s’étend, et s’enfle et se travaille, Pour égaler l’ animal en grosseur ; Disant : Regardez bien, ma sœur, Es
33 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre sixiéme. — XII. Le Soleil et les Grenoüilles. » p. 314
truite. Bien-tost on la verra reduite À l’eau du Styx. Pour un pauvre Animal , Grenoüilles, à mon sens, ne raisonnoient pas mal
34 (1495) Hecatomythium primum - Hecatomythium secundum « [Hecatomythivm primvm] — Abstemius 80. De vidva et asino viridi » p. 
insolita moti Asinum animi gratia comitarentur. Deinde quum huiusmodi animal cotidie per urbem duceretur desierunt admirari. «
35 (1692) Fables choisies, mises en vers « A monseigneur, le dauphin. »
Ce qu’ils disent s’adresse à tous tant que nous sommes. Je me sers d’ animaux pour instruire les Hommes. Illustre Rejetton d’u
36 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre sixiéme. — XV. L’Oiseleur, l’Autour et l’Aloüette. » p. 
ngage ; Je ne t’ay jamais fait de mal. L’Oiseleur repartit : Ce petit animal T’en avoit-il fait davantage ?
37 (1570) Cento favole morali « CENTO FAVOLE MORALI. raccolte, et trattate in varie maniere di versi da m. gio. mario verdizoti. — [87.]. DEL CIGNO, E DELLA CICOGNA. » p. 95
li chiede Del suo cantar poi ch’è vicino a morte, Che per natura ogni animal paventa, E pianger suol pur a pensarvi il giorno,
qual si voglia Di lor che ’l corpo estinto si risolva, O forse altro animal , che da lui n’esca Per gran virtù de le celesti s
38 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 197 » pp. 142-142
caverne et s’y coucha, contrefaisant le malade ; et ainsi, quand les animaux vinrent le visiter, il les saisit et les dévora.
dit le renard, je serais entré, si je ne voyais beaucoup de traces d’ animaux qui entrent, mais d’animal qui sorte, aucune. » A
tré, si je ne voyais beaucoup de traces d’animaux qui entrent, mais d’ animal qui sorte, aucune. » Ainsi les hommes judicieux p
39 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LV. Du Vautour, et des autres Oyseaux. »
s effects de leur vengeance ? Quelle abomination de voir que ce noble animal , à qui l’excellence de son estre a fait donner le
ux qu’il veut perdre, que ceux qu’il ayme veritablement ? Certes, les animaux qui n’ont pas le don de cognoistre le bien et le
une autre sorte de ruze au Lyon, par laquelle il desire attrapper les animaux ses inferieurs.  
40 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 307 » p. 83
essaya lui aussi de danser ; mais il fit mainte extravagance, et les animaux indignés le mirent dehors à coups de bâton. Cette
41 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre cinquiéme. — XIX. Le Lion s’en allant en guerre. » p. 
ise. Il tint conseil de guerre, envoya ses Prevosts ; Fit avertir les animaux  : Tous furent du dessein ; chacun selon sa guise.
42 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre sixiéme. — XIV. Le Lion malade, et le Renard. » p. 142
XIV. Le Lion malade, et le Renard. De par le Roy des Animaux Qui dans son antre estoit malade, Fut fait sçavoi
43 (1570) Cento favole morali « CENTO FAVOLE MORALI. raccolte, et trattate in varie maniere di versi da m. gio. mario verdizoti. — [63.]. DEL LEONE IMPAZZITO, ET LA CAPRA. » p. 341
ural valore Il tremendo furor de la pazzia ?     Così ne insegna l’ animal discreto, Che insopportabil sempre e periglioso È
44 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 220 » p. 260
de long, n’est-il pas tout simple que je devienne le roi de tous les animaux  ? » Comme il s’abandonnait à l’orgueil, un puissa
45 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LX. De la Puce, et de l’Homme. »
. Elle voulut s’excuser alors, alleguant qu’elle estoit de ce genre d’ animaux que la nature avoit destinez à vivre comme elle ;
beaucoup de raison de faire dire à l’homme de ceste fable, que plus l’ animal estoit petit, moins il luy falloit pardonner, pou
46 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre quatriéme. — XII. Tribut envoyé par les Animaux à Alexandre. » p. 339
XII. Tribut envoyé par les Animaux à Alexandre. Une Fable avoit cours parmi l’Ant
t mis par tout la terreur En publiant l’Edit du nouvel Empereur ; Les Animaux , et toute espece lige De son seul appetit, creure
47 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre cinquiéme. — FABLE I. Le Buscheron et Mercure. » p. 173
e, Deux pivots sur qui roule aujourd’huy notre vie. Tel est ce chetif animal Qui voulut en grosseur au Bœuf se rendre égal. J’
e à cent actes divers, Et dont la scene est l’Univers. Hommes, Dieux, Animaux , tout y fait quelque rôle ; Jupiter comme un autr
48 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXXIV. Du Singe, et du Renard. »
à l’envie et à la malignité du Renard, qu’à l’impertinence des autres animaux tant pource qu’aux discours precedents j’ay assez
meschant ; et qu’au contraire il represente en la sottise des autres animaux , celle que commettent fort souvent les hommes, à
sa narration. Il feint donc que le Singe est creé Roy par les autres animaux , à cause de la gentillesse de ses gambades : puis
49 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 54 » p. 37
s pas, dit-il, si c’est le petit d’un loup, d’un renard ou d’un autre animal du même genre ; mais ce que je sais bien, c’est q
50 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre troisiéme. — XV. Philomele et Progné. » p. 277

Progné luy repartit : Et quoy, cette musique
 Pour ne chanter qu’aux animaux ,
 Tout au plus à quelque rustique ? 
Le desert es
51 (1570) Cento favole morali « CENTO FAVOLE MORALI. raccolte, et trattate in varie maniere di versi da m. gio. mario verdizoti. — [50.]. DEL GRANCHIO, ET LA VOLPE. » p. 116
mi fuor del luogo usato, In parti entrando a mia natura avverse ; E d’ animal marin terrestre farmi, Perdendo col mio albergo a
52 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 196 » p. 334
, comme un homme. Il se fit sous son règne une assemblée générale des animaux , en vue de recevoir et de se donner mutuellement
53 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 268 » p. 188
ayant revêtu une peau de lion, faisait le tour du pays, effrayant les animaux . Il aperçut un renard et voulut l’effrayer aussi.
54 (1570) Cento favole morali « CENTO FAVOLE MORALI. raccolte, et trattate in varie maniere di versi da m. gio. mario verdizoti. — [34.]. DEL CERVO, ET SUO FIGLIUOLO. » p. 351
mata Di dure corna a contrastar possenti Con qual si voglia più forte animale .     E ’l Cervo in sé confuso sospirando Breve
55 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre deuxiéme. — XViI. Le Paon se plaignant à Junon. » p. 509
l quelque oyseau sous les Cieux Plus que toy capable de plaire ? Tout animal n’a pas toutes proprietez ; Nous vous avons donné
56 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre deuxiéme. — XIX. Le Lion et l’Asne chassant. » p. 151
XIX. Le Lion et l’Asne chassant. Le Roy des animaux se mit un jour en teste De giboyer. Il celebroit
57 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre sixiéme. — XIII. Le Villageois et le Serpent » p. 176
e merite, Il l’étend le long du foyer, Le réchauffe, le ressuscite. L’ Animal engourdi sent à peine le chaud, Que l’ame luy rev
58 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre sixiéme. — XX. La Discorde. » p. 
d procès là-haut pour une pomme ; On la fit déloger des Cieux. Chez l’ Animal qu’on appelle Homme On la receut à bras ouverts,
59 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 123 » pp. 221-221
112 Cf 120 Ch 121 Mc 91 Ml 151bis. Comme Zeus se mariait, tous les animaux lui apportèrent des présents, chacun suivant ses
60 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 335 » p. 241
elle voix et il l’invita à descendre : il désirait, disait-il, voir l’ animal qui avait une telle voix. Soupçonnant le piège, l
61 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre premier. — X. Le Loup et l’Agneau. » p. 155
x attiroit.
 Qui te rend si hardi de troubler mon breuvage ?
 Dit cet animal plein de rage :
 Tu seras châtié de ta temerité.

62 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre premier. — XII. Le Dragon à plusieurs testes, et le Dragon à plusieurs queuës. » p. 
Je n’en eus toutefois que la peur sans le mal.
 Jamais le corps de l’ animal 
 Ne pût venir vers moy, ni trouver d’ouverture.

63 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XIV. Du Lion affoibly de vieillesse. »
caverne, est un Tableau de la fin des meschans hommes. Car comme cét Animal ayant devoré une estrange quantité de bestes, se
Mais il y a bien plus en la Fable qui nous est proposée. Car tous les animaux , que le Lion avoit offensez, se mettent à l’assai
64 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre sixiéme. — XI. L’Asne et ses Maistres. » p. 179
omme ! Le sort de sa plainte touché Luy donne un autre Maistre ; et l’ Animal de somme Passe du Jardinier aux mains d’un Corroy
65 (1570) Cento favole morali « CENTO FAVOLE MORALI. raccolte, et trattate in varie maniere di versi da m. gio. mario verdizoti. — [66.]. DELL’AQUILA, E DEL CORVO. » p. 2
ri alfin preso trovossi. Perché il Pastor veduto lui su ’l dorso De l’ animal in van batter le penne Per liberarne gl’intricati
66 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 128 » pp. 314-314
38. C’était l’été, et l’on célébrait les noces du Soleil. Tous les animaux se réjouissaient de l’événement, et il n’était pa
67 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 175 » p. 233
mbé sur un cygne mis en vente, et sachant par ouï-dire que c’était un animal très mélodieux, en fit l’acquisition. Un jour qu’
68 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre quatriéme. — VI. Le combat des Rats et des Belettes. » p. 165
un bien aux Rats ; Et sans les portes étretes De leurs habitations, L’ animal à longue eschine En feroit je m’imagine, De grand
69 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre sixiéme. — X. Le Lievre et la Tortuë. » p. 226
point Si-tost que moy ce but. Si-tost ? Estes-vous sage ? Repartit l’ animal leger. Ma commere il vous faut purger Avec quatre
70 (1570) Cento favole morali « CENTO FAVOLE MORALI. raccolte, et trattate in varie maniere di versi da m. gio. mario verdizoti. — [24.]. DEL GAMBERO, E SUO FIGLIUOLO. » p. 322
e a l’indietro : Dicendo, che più bel parea quel corso, Che move ogni animal col capo inanti, Ch’è membro principal di tutto i
71 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LIV. De l’Asne, et du Lion. »
accortement par la Fable du Lion, qui estant Roy absolu sur tous les animaux , comme plus vaillant qu’il est, et plus courageux
t qu’Esope, ont fort judicieusement attribué ceste action au grossier animal d’Arcadie, pour nous donner à entendre qu’une fau
72 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 146 » pp. 220-220
s malfaiteurs, et l’éléphant, parce qu’il est à craindre qu’un goret, animal dont il a peur, ne vienne nous attaquer. » Cette
73 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 189 » p. 255
i faisait la guerre aux plus puissants, de périr par le fait d’un vil animal , une araignée.
74 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 314 » pp. 209-209
it et dit : « Je l’ai bien mérité ; pourquoi ai-je sauvé, petits, des animaux qu’il faudrait tuer, même adultes ? » Sauver les
75 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XLVII. Du Singe, et du Renard. »
onneur. En ce sens là, certes, je trouve fort loüable le refus de cét animal , qui juge avecque raison, qu’il ne se peut desfai
76 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre premier. — VII. La Besace. » p. 266
la chose.
 Venez singe, parlez le premier, et pour cause.
 Voyez ces animaux  : faites comparaison De leurs beautez avec les vô
77 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre premier. — XXI. Les Frelons, et les Moûches à miel. » p. 504
écider la chose. 
Les témoins déposoient qu’autour de ces rayons
 Des animaux aîlez bourdonnans, un peu longs,
 De couleur fort
78 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre quatriéme. — VII. Le Singe et le Daufin. » p. 73
on loin d’Athenes fit naufrage. Sans les Dauphins tout eust pery. Cet animal est fort amy De nostre espece ; En son Histoire P
79 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre cinquiéme. — VIII. Le Cheval et le Loup. » p. 187
ans la saison Que les tiedes Zephirs ont l’herbe rajeunie, Et que les animaux quittent tous la maison, Pour s’en aller chercher
80 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre sixiéme. — XIX. Le Charlatan. » p. 
t, Un manant, un rustre, un lourdaut, Ouy, Messieurs, un lourdaut, un Animal , un Asne : Que l’on ameine un Asne, un Asne renfo
81 (1570) Cento favole morali « CENTO FAVOLE MORALI. raccolte, et trattate in varie maniere di versi da m. gio. mario verdizoti. — [46.]. DELLA VOLPE, ET DEL PARDO. » p. 12
iù vera : La qual di quella parte esser s’intende, Che forma dona a l’ animal vivente, Questa s’intende la bellezza interna, No
82 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE IV. Du Cerf, et de la Brebis. »
la Brebis, qui est le plus innocent, mais le plus timide de tous les animaux . Celle-cy ayant fait promesse au Cerf, en la pres
it de la debte. Or pour transferer aux hommes ce fabuleux exemple des animaux , et tirer quelque avantage de l’instruction de no
83 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 289 » pp. 362-362
nous conduiras-tu, toi qui n’a pas d’yeux ni de nez, comme les autres animaux  ? » Mais ils ne la persuadèrent pas, et à la fin
84 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 192 » pp. 138-138
effet la proie des hommes, des chiens, des aigles et de bien d’autres animaux  ? Il valait donc mieux périr une bonne fois que d
 ; ne vous faites pas de mal ; car, vous venez de le voir, il y a des animaux plus peureux encore que nous. » Cette fable montr
85 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 69 » pp. 289-289
od. Ca 154. Un jour une grenouille dans un marais criait à tous les animaux  : « Je suis médecin et je connais les remèdes. »
86 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 242 » pp. 166-166
es fruits de ses voisins. Zeus indigné de sa cupidité le changea en l’ animal que nous appelons fourmi. Mais pour avoir changé
87 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre cinquiéme. — XX. L’Ours et les deux Compagnons. » p. 65
ulement que la peur pour tout mal. Et bien, ajoûta-t-il, la peau de l’ animal  ? Mais que t’a-t-il dit à l’oreille ? Car il s’ap
88 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE VIII. Du Laboureur et du Serpent. »
propre, pour le ranimer. Où vas-tu, pauvre Idiot, avec cét infidelle animal  ? Ne crains-tu pas d’avoir mis la mort dans ton s
naissance, és-tu si fol que d’esperer un meilleur traittement de cét animal  ? Croy-tu d’avanture qu’Æsculape se soit derechef
89 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 206 » p. 258
e lion devenu vieux était couché, malade, dans son antre, et tous les animaux étaient venus rendre visite à leur prince, à l’ex
90 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — Du Pays, et de la condition d’Esope. Chapitre J . »
t de faire des actions pour lesquelles, ny les oyseaux, ny les autres animaux n’ont aucun instinct, et qu’ils ne voudroient pas
91 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LII. De l’Oyseleur, et du Merle. »
Discours sur la cinquante-deuxiesme Fable. Par les paroles de cét animal captif, nous apprenons que la bonne foy est entie
92 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre quatriéme. — III. La Moûche et la Fourmy. » p. 521
e aveugle les esprits D’une si terrible maniere, Qu’un vil et rampant animal A la fille de l’air ose se dire égal ? Je hante l
93 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 211 » p. 259
les pattes de griffes, il l’avait lait plus fort que tous les autres animaux  ; « mais avec tout cela, ajoutait-il, j’ai peur d
94 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 243 » pp. 112-112
voir si laborieuse, elle qui travaillait au temps même où les autres animaux , débarrassés de leurs travaux, se donnent du bon
95 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XV. De l’Asne, et du Chien. »
a possible ouy dire qu’un Philosophe avoit entrepris d’enseigner à un animal de son espece la dance Pyrrhyque, dans le terme d
des flatteries. Mais, ô l’impertinente asnerie ! ô la sottise de cét animal  ! Il ne void pas que les choses faites contre l’i
96 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XX. Des Colombes, et du Faucon leur Roy. »
tre volonté de mesme se porte à tout esprouver ; En quoy, certes, les animaux ont de l’avantage par dessus nous ; Car ils viven
pe rend icy les Colombes capables de ces fautes, ce n’est pas que les animaux le soient veritablement d’aucun crime, non plus q
97 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 202 » pp. 141-141
une grenouille, se retourna au son, pensant que c’était quelque gros animal . Il attendit quelque temps, puis, la voyant sorti
98 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 327 » pp. 214-214
65 Pf 124 Pg 135 Ma 131 Me 162 Ca 177. Une taupe — la taupe est un animal aveugle — disait à sa mère qu’elle voyait clair.
99 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 338 » pp. 340-340
1. Un habile archer monta dans la montagne pour y chasser. Tous les animaux s’enfuirent ; seul, le lion le provoqua au combat
100 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXX. De la Mouche. »
vant l’âge. Quelqu’un de ces Voluptueux peut bien dire avec ce foible animal  ; « Voicy j’ay tant beu, j’ay tant mangé, je me s
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