ait pas un feuillet blanc. Lorsque j’aurai à examiner le manuscrit de
Wissembourg
et la lettre latine, par laquelle le professeur a
C’était une inscription lapidaire, découverte par Étienne Zamoyski, à
Wissembourg
en Transylvanie, sur la pierre d’un ancien tombea
nt déjà fait usage, et qui consistait dans cette inscription gravée à
Wissembourg
en Transylvanie sur la pierre d’un ancien tombeau
m. Mais cet examen comparatif suppose connues les deux collections de
Wissembourg
et du Romulus primitif. Je suis donc obligé de le
itation directe des fables de ce Corpus, celle du fameux manuscrit de
Wissembourg
aujourd’hui à Wolfenbüttel et la plus ancienne de
il a directement donné naissance. Section I. Fables du manuscrit de
Wissembourg
. § 1. — Recherche du manuscrit et analyse de
tion de Phèdre publiée en 1806, nous apprend bien que le manuscrit de
Wissembourg
renfermait des fables ésopiques en prose ; mais i
De la part d’un savant qui avait presque sous la main le manuscrit de
Wissembourg
, une pareille ignorance était peu excusable. Lors
n devancier avait laissé dans l’ombre. De toutes les villes du nom de
Wissembourg
il était certain que celle qui avait donné son no
très affirmative. Il en résultait bien que la petite bibliothèque de
Wissembourg
ne possédait pas le manuscrit. Mais il n’était pa
r de lui si, par hasard, à l’époque de la Révolution, le manuscrit de
Wissembourg
n’y était pas entré. Avec un empressement auquel
e vous faire savoir que je ne connais nullement ni à Strasbourg, ni à
Wissembourg
, le Codex Wissemburgensis fabularum Æsopiarum, au
Æsopiarum, au sujet duquel vous m’avez fait l’honneur de m’écrire. À
Wissembourg
, chef-lieu de l’une des sous-préfectures du Bas-R
tôt il me fut possible d’apercevoir que la collection du manuscrit de
Wissembourg
différait sensiblement des autres dérivés connus.
demandé la solution à d’autres textes, et, consultant le manuscrit de
Wissembourg
, il y avait trouvé cette phrase qu’il s’était emp
angage ordinaire du fabuliste, il en avait conclu que le manuscrit de
Wissembourg
donnait la véritable formule. Si Gude s’était bor
é à cette citation, j’aurais été conduit à croire que le manuscrit de
Wissembourg
contenait le texte de Phèdre conservé en vers ïam
en avait été le plus altérée, c’était encore à l’aide du manuscrit de
Wissembourg
qu’il avait cherché à rétablir l’ancien texte. Là
ivi pas à pas le texte, et, cherchant dans cet antiquissimus codex de
Wissembourg
, in quo Phædri fabulæ pleræque satis ampla paraph
tation, j’avais été uniquement préoccupé de savoir si le manuscrit de
Wissembourg
, comme sa première citation aurait pu le faire cr
te m’avait induit en erreur, en me faisant croire que le manuscrit de
Wissembourg
contenait une œuvre également éloignée de celle d
ril sur la fable ésopique, j’appris que non seulement le manuscrit de
Wissembourg
existait encore, mais qu’il était conservé dans l
Tross est l’étude la plus complète qui ait été faite du manuscrit de
Wissembourg
, et que les exemplaires en sont devenus presque i
eutelot qui, en rappelant que Gude avait fait mention du manuscrit de
Wissembourg
, lui avait donné l’idée de le rechercher ; que Le
ement examiné les manuscrits de Gude et n’ayant pas parlé de celui de
Wissembourg
, il avait d’abord été porté à croire qu’il ne pou
lles sont un peu puériles. La division en cinq livres du manuscrit de
Wissembourg
ne pourrait servir d’argument, que si celles des
lus qu’au fond je reconnais avec Tross que les fables du manuscrit de
Wissembourg
sont bien toutes dérivées de Phèdre. Une autre vé
ste romain n’a jamais eu de sixième livre, et que, si le manuscrit de
Wissembourg
, comme les autres, renfermait des fables étrangèr
e V. Ces deux circonstances l’empêchent de considérer le manuscrit de
Wissembourg
comme susceptible d’offrir un point d’appui solid
uscrit de Burney, une description et une appréciation du manuscrit de
Wissembourg
. Malheureusement ce n’était qu’une analyse de l’a
ontré pratiquement, pages 13 et 31. Les autres fables du manuscrit de
Wissembourg
sont très voisines de celles de Phèdre ; elles s’
Je parle ainsi du texte sur lequel a été fait ensuite le manuscrit de
Wissembourg
, et non pas de ce manuscrit lui-même ; car celui
pour moi, moyennant rémunération pécuniaire, la copie du manuscrit de
Wissembourg
. Ses notions paléographiques lui ayant permis de
crit. Ainsi que Tross l’avait déjà fait remarquer, le manuscrit de
Wissembourg
porte la cote 148 Gud. Pour m’en faire connaître
ui en fut le fondateur et qui mourut en 1666. La cote du manuscrit de
Wissembourg
montre que non seulement Gude l’avait connu, mais
pourquoi j’ai donné un tel développement à l’analyse du manuscrit de
Wissembourg
. J’ai ainsi implicitement résolu le problème rela
contenait pas, nous le savions ; ce qu’il contenait, le manuscrit de
Wissembourg
nous l’apprend : c’est le Prologue et la Table de
vrey, comparant les deux écritures, on voit que celle du manuscrit de
Wissembourg
est sensiblement la plus grosse. Je reviens maint
n de celles du poète romain, dont elles sont indirectement issues.
Wissembourg
. Phèdre. Prologue. I, 1. Le Loup et l’Agn
l. Du tableau comparatif qui précède il résulte que le manuscrit de
Wissembourg
contient, en outre de celles de Phèdre actuelleme
Membres. On comprend dès lors l’intérêt que présente le manuscrit de
Wissembourg
; car, la collection des Fabulæ antiquæ étant mue
xte du Romulus primitif, malgré une parenté très proche avec celui de
Wissembourg
, s’écartant quelquefois davantage de celui de Phè
as. » Je passe maintenant à la fable correspondante du manuscrit de
Wissembourg
, et, pour faciliter les rapprochements, je la div
lus loin l’occasion de compléter. § 3. — Apographe du manuscrit de
Wissembourg
. Comme le manuscrit de Leyde, celui de Wissemb
du manuscrit de Wissembourg. Comme le manuscrit de Leyde, celui de
Wissembourg
a eu son apographe. Bien longtemps avant qu’il n
pour la copie du manuscrit de Leyde, c’était la copie du manuscrit de
Wissembourg
. Cette erreur s’explique aisément, quand on sait
nçoit aisément que Tenison se soit trompé. D’une part le manuscrit de
Wissembourg
n’était alors connu que de Gude qui n’en avait ré
que, de telle sorte que l’histoire des pérégrinations du manuscrit de
Wissembourg
, depuis sa sortie du monastère des saints Pierre
ollections de fables, qui, comme celles des manuscrits de Leyde et de
Wissembourg
, ne sont pas dérivées soit du type primitif, soit
gulier, et il y a dans le Romulus encore inédit de la bibliothèque de
Wissembourg
: Hæc tibi Æsopus narrat qui me non intelligis. L
duelle. Section III. Examen comparatif des fables du manuscrit de
Wissembourg
et de celles du Romulus primitif. Il existe un
imitif. Il existe un lien évident entre les fables du manuscrit de
Wissembourg
et celles du Romulus primitif. D’abord, dans les
e plus, celui du Romulus Burnéien que je mets en présence de celui de
Wissembourg
: texte du ms. de Wissembourg : texte du Ro
que je mets en présence de celui de Wissembourg : texte du ms. de
Wissembourg
: texte du Romulus Burnéien : Agnus et Lupu
ale et qu’il existait, au siècle auquel appartiennent le manuscrit de
Wissembourg
et le manuscrit Burnéien, une œuvre plus ancienne
possédons pas dans toute sa pureté la collection dont le manuscrit de
Wissembourg
est l’exemplaire unique. Cet exemplaire altéré pr
f, tantôt sans le secours d’aucun texte, de sorte que le manuscrit de
Wissembourg
doit nécessairement différer de celui de ce Romul
erminer le nombre et les sujets. Il est évident que la collection de
Wissembourg
n’a pu donner naissance à celle de Romulus, puisq
rait-il pas, au contraire, que de celle de Romulus fût issue celle de
Wissembourg
? Cela ne paraît pas impossible, quand on songe q
pas impossible, quand on songe que toutes les fables du manuscrit de
Wissembourg
se retrouvent dans Romulus. Il s’ensuit qu’on pou
lutôt j’en donnerai quatre qui n’en font qu’une : Si la collection de
Wissembourg
avait été copiée sur celle de Romulus, étant donn
Rufum. La conclusion, c’est que les deux collections du manuscrit de
Wissembourg
et de Romulus sont deux sœurs nées de cet Æsopus,
possible, quand, rapprochant l’une de l’autre les deux collections de
Wissembourg
et de Romulus, on voit la première ne comprendre
a seconde. Dérivée directement de l’Æsopus ad Rufum, la collection de
Wissembourg
n’a pu évidemment se composer de fables existant
t entière ? Maintenant, la comparaison que j’ai faite du manuscrit de
Wissembourg
et du texte du Romulus primitif m’ayant déjà perm
aboutirait qu’à des résultats approximatifs. D’abord la collection de
Wissembourg
, ainsi que je l’ai précédemment expliqué, a été a
es. Ensuite, lors même que nous posséderions le texte du manuscrit de
Wissembourg
, tel qu’il est sorti de la plume du premier copis
, tout en suivant de près l’Æsopus ad Rufum, le texte du manuscrit de
Wissembourg
et celui du Romulus primitif, en ont, en beaucoup
ux est de rapprocher simultanément de Phèdre le texte du manuscrit de
Wissembourg
et celui du manuscrit Burnéien, qui, je le rappel
l va m’être ainsi aisé de démontrer qu’il existe dans le manuscrit de
Wissembourg
des expressions de Phèdre qui ne se rencontrent p
xte de Romulus et que ce dernier en possède aussi que le manuscrit de
Wissembourg
n’a pas conservées. Or aucune des deux collection
suit que ce n’est qu’en altérant cet Æsopus que l’auteur du texte de
Wissembourg
a pu ne pas employer certaines des expressions de
ssède pas toutes les expressions de Phèdre contenues dans le texte de
Wissembourg
. Cette allégation formulée, j’ai, pour la justifi
up qui est dans Phèdre la septième du livre III, dans le manuscrit de
Wissembourg
la septième du livre IV et dans le Romulus primit
essions qui s’écartent du texte de Phèdre, tandis que le manuscrit de
Wissembourg
les a conservées : Phèdre. Cani perpast
ue, tout en s’écartant peu de leur modèle, les textes du manuscrit de
Wissembourg
et du Romulus primitif ont été des imitations de
r à peu près certain, c’est que toutes les fois que les manuscrits de
Wissembourg
et du Romulus Burnéien sont d’accord, on est en p
tiquæ et de l’Æsopus ad Rufum. À l’aide des fables du manuscrit de
Wissembourg
et de celles du Romulus primitif, j’ai pu faire c
ntité absolue, au moins conformité presque complète entre le texte de
Wissembourg
et celui du Romulus primitif, la dissemblance est
s les deux autres collections, on trouve dans celles de Romulus et de
Wissembourg
: Lupus ut Agnum vidit, sic ait : Turbasti mihi
de Phèdre n’ayant encore été découvert, l’anonyme de Nilant, celui de
Wissembourg
et Romulus ont extrait leurs collections. Ces col
ois qu’il appartient à l’époque carlovingienne. L’âge de l’anonyme de
Wissembourg
ne peut être déterminé. Il est certain que celui
u la source des trois collections de l’anonyme de Nilant, de celui de
Wissembourg
et de Romulus. Il place à l’époque carlovingienne
ables de Romulus, ne sait quel âge attribuer à celles du manuscrit de
Wissembourg
, et croit que celles de l’anonyme de Nilant ne re
lant ne remontent qu’au xiiie siècle. Que les fables du manuscrit de
Wissembourg
et celles du Romulus primitif soient, les unes et
avoir l’idée de transformer le poète ancien. Quant à la collection de
Wissembourg
, comme le manuscrit qui la renferme n’est guère q
fables étrangères non seulement aux textes de Phèdre, de Leyde et de
Wissembourg
, mais même à celui de ce Romulus. Je négligerai l
cordé la même foi qu’au manuscrit lui-même. À propos du manuscrit de
Wissembourg
, j’ai déjà eu l’occasion d’expliquer qu’au nom du
m tibi tradam. Ce manuscrit me paraît plus voisin de la paraphrase de
Wissembourg
que de celle de Romulus. » J’ai voulu voir ce ma
ions sur le Romulus de Vienne. Lorsque j’ai étudié le manuscrit de
Wissembourg
, j’ai dit, page 288, qu’au xie siècle il avait é
s, ni dans celle du manuscrit de Leyde, ni dans celle du manuscrit de
Wissembourg
, ni dans le Romulus Roberti. Il en est résulté qu
enestra raptasset caseum et comesse vellet, celsa resedit in arbore.
Wissembourg
. Cum de fenestra Corvus caseum sibi raperet, alta
gor est ? Si vocem haberes latiorem, nulla avium prior adesset tibi.
Wissembourg
. O Corve, quis similis tibi, et pennarum tuarum q
ste romain. Cette opinion est corroborée par la leçon du manuscrit de
Wissembourg
, également dérivé de l’Æsopus. La morale de la mê
x critiques de Phèdre, c’est l’analyse qu’il a donnée du manuscrit de
Wissembourg
sous la forme d’une lettre latine à M. Fleutelot.