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1 (1893) Les fabulistes latins depuis le siècle d’Auguste jusqu’à la fin du moyen âge. Tome I : Phèdre et ses anciens imitateurs directs et indirects pp. -818
ième livre était suivi des fables dont Gude avait emprunté le sujet à Romulus , qu’il avait mises en vers ïambiques et que Burma
éditions imprimées, conformes en cela au texte de Perotti, à celui de Romulus et aux conjectures de Gude, le premier vers de l’
s un manuscrit semblable, sinon à celui de Pithou, du moins à ceux de Romulus et de l’anonyme de Nilant, et qu’il a rétabli en
qu’il employa les lambeaux qui s’en rencontraient dans les œuvres de Romulus . Puis, comme il comprend que le manuscrit de Romu
ns les œuvres de Romulus. Puis, comme il comprend que le manuscrit de Romulus , conservé à Dijon, devient contre lui une arme qu
 siècle. Mais c’est à tort que le manuscrit de Dijon porte le nom de Romulus . Ce Romulus, surtout s’il était Athénien, n’a pas
is c’est à tort que le manuscrit de Dijon porte le nom de Romulus. Ce Romulus , surtout s’il était Athénien, n’a pas pu écrire u
entièrement et irrévocablement perdues. De là vient que les fables de Romulus semblent être la traduction en prose de celles qu
antique, joué volontairement le rôle de mystificateur. Les fables de Romulus , qui contiennent des lambeaux de vers ïambiques,
Il est vrai que Christ suppose que ce qu’on appelle les manuscrits de Romulus contient non pas l’œuvre de Romulus, mais la trad
e qu’on appelle les manuscrits de Romulus contient non pas l’œuvre de Romulus , mais la traduction en prose de fables qu’il avai
mbra poetæ. Deux collections de ces fables en prose attribuées à deux Romulus furent publiées, l’une par Rimicius ou plutôt Rin
ctions de fables latines en prose, il a dû par Ésope vouloir désigner Romulus . Il faudrait donc admettre que les trente-deux fa
admettre que les trente-deux fables nouvelles seraient des fables de Romulus que Perotti aurait traduites en ïambes latins ; m
t écartés, et l’on ne trouve que rarement reproduites dans les divers Romulus ces fables, dans lesquelles Phèdre fait agir ou p
ore plus qu’un simple hasard ? Enfin, quand j’étudierai les fables de Romulus , je montrerai que, si le plagiaire qui a pris ce
aucune des fables nouvelles ne se rencontrerait dans la collection de Romulus , on n’en pourrait tirer aucun argument contre leu
et Bubulco, De Cornice et Ove, se retrouvent en prose parmi celles de Romulus . Je pourrais faire valoir encore d’autres raisons
elles, les 34 fables restituées par Gude et par Burmann, et celles du Romulus ordinaire. 1835. Phædri Aug. lib. fabula
comparatif suppose connues les deux collections de Wissembourg et du Romulus primitif. Je suis donc obligé de le différer.
ce qu’il a copié sur d’autres ceux des feuillets 2 à 4. Fol. iv b. —  Romulus thiberino filio civitate atlica. Esopus, etc. C’e
us thiberino filio civitate atlica. Esopus, etc. C’est la dédicace de Romulus , qui occupe les six premières lignes de la page.
e ligne commence par ces mots, qui, dans le texte du premier livre de Romulus , servent de titre à la fable du Milan malade : Q
in-8º, 15, est : Prisciani de est et non. ) 6º Hermann Oesterley. —  Romulus die paraphrasen des Phædrus und die Aesopische Fa
prose désignées par le titre de Fabule antiquæ, ensuite 45 fables de Romulus précédées de la dédicace à Tiberinus, enfin, pour
büttel et la plus ancienne de celles auxquelles a été donné le nom de Romulus . Il s’ensuit que, selon moi, c’est seulement en r
il avoue qu’il ignore si ces fables sont identiques soit à celles du Romulus ordinaire, soit à celles de l’anonyme de Nilant,
lus ordinaire, soit à celles de l’anonyme de Nilant, soit à celles du Romulus de ce critique, ou si, quoique tirées de Phèdre,
r si le manuscrit était un recueil de fables connues, tel que ceux du Romulus ordinaire et de l’anonyme de Nilant, ou si au con
ffisait de comparer à ses deux citations les textes correspondants de Romulus et de l’anonyme. Au lieu de : Vulpis hunc vidit,
c quum fuisset intuita, sic alloqui cœpit , et dans les manuscrits de Romulus  : Vulpis ut hæc vidit, e contra sic ait Corvo.
ferunt pœnas turpi pœnitentia indiscretas , et dans les manuscrits de Romulus  : Tunc Corvus ingemuit et stupore detentus decep
alement éloignée de celle des manuscrits de l’anonyme de Nilant et de Romulus . Cette conviction accrut mon désir d’en connaître
tout à fait différente du manuscrit de Phèdre et du texte original de Romulus  ; mais elle ne contient rien qu’on ne trouve dans
original de Romulus ; mais elle ne contient rien qu’on ne trouve dans Romulus , excepté les deux morceaux V, 9 et 10 qui précède
’en rapprochent même beaucoup plus que les plus anciens manuscrits de Romulus . C’est bien certainement, non pas une copie modif
ts de Romulus. C’est bien certainement, non pas une copie modifiée de Romulus , mais une paraphrase particulière et plus délicat
itique du poète romain ; elle est bien supérieure en effet à celle de Romulus , le deuxième paraphraste, et la publication de ce
ase et notamment, comme les épigraphes l’établissent, sur le texte de Romulus . Aussi ses corrections atteignent-elles souvent l
g ; car, la collection des Fabulæ antiquæ étant muette et le texte du Romulus primitif, malgré une parenté très proche avec cel
main et qui par malheur n’était ni celui de Phèdre, ni même celui du Romulus primitif. L’examen comparatif auquel je me suis l
m’a clairement démontré qu’il s’est servi d’une collection dérivée du Romulus primitif dont je parlerai plus tard et à laquelle
ra enveloppée d’une impénétrable obscurité. Section II. Fables du Romulus primitif. Il a été expliqué que l’Æsopus ad R
ant surtout du texte du dérivé qui dans cet ouvrage portera le nom de Romulus ordinaire, que je vais l’examiner. § 1. — Disse
Romulus ordinaire, que je vais l’examiner. § 1. — Dissertation sur Romulus . Romulus ! Voilà un singulier nom, qui a fait
inaire, que je vais l’examiner. § 1. — Dissertation sur Romulus. Romulus  ! Voilà un singulier nom, qui a fait perdre le so
s, j’ai le devoir d’en présenter au moins un aperçu rapide. Le nom de Romulus rappelle involontairement le premier roi de Rome
io suo salutem. Ce titre pompeux d’empereur, ainsi ajouté au nom de Romulus , lui fut maintenu dans les diverses collections d
de fables dérivées de celle de Nilant. Nous verrons plus loin que le Romulus que j’appellerai anglo-latin et qui en était issu
n était issu, la lui avait conservée, que le traducteur anglais de ce Romulus agit de même, qu’enfin la femme supérieure, nommé
que de la version anglaise, écrivit ces mots en tête de sa préface : Romulus qui fu emperere, Le Romulus anglo-latin n’avait
crivit ces mots en tête de sa préface : Romulus qui fu emperere, Le Romulus anglo-latin n’avait pas été seulement traduit en
ue l’imitation latine en vers élégiaques des trois premiers livres du Romulus ordinaire302. Il me semble que cette qualificatio
2. Il me semble que cette qualification d’empereur romain donnée à un Romulus qui lui-même pouvait bien n’être qu’un personnage
e la dédicace à Tiberinus, cette phrase qui l’avait un peu ébranlé : Romulus urbis Romæ imperator Tiberino filio suo salutem m
pas inspirer confiance, et alors il ne faut voir dans le nom même de Romulus qu’une pure fiction. Il faut avouer que ce dilemm
dernier empereur romain, mais qu’il avait bien existé sous le nom de Romulus . Schwabe s’était soumis à cette idée généralement
a fortifier, il avait fait remarquer que, chez les Romains, le nom de Romulus était fort répandu, et que, comme le démontrait l
. Non seulement Schwabe avait cru à l’existence d’un fabuliste nommé Romulus , mais encore, à l’imitation de Lessing, il avait
vant : « Harum (c’est des Fables d’Ésope qu’il s’agit) nonnullas quum Romulus quidam ad eruditionem filii Tyburtini versum in l
, mourut en 1439 ; le manuscrit de Dijon, qui contenait les fables de Romulus , remontait au xiie  siècle. Schwabe avait ainsi é
insi pas de confusion possible. S’il avait existé un auteur du nom de Romulus , il n’avait eu rien de commun avec Ranutio. L’aut
indépendant, M. E. du Méril ne subit pas la même influence. Pour lui, Romulus était un nom supposé, auquel, par une sorte d’acc
utio d’Arezzo ; mais on continua à penser qu’il avait porté le nom de Romulus . Cette pensée ne pouvait pas prédominer sans qu’o
traîné à aller plus loin et à essayer de déterminer la nationalité de Romulus et l’époque de sa vie. Sur la nationalité de Romu
a nationalité de Romulus et l’époque de sa vie. Sur la nationalité de Romulus , sa dédicace à son fils avait été pour les savant
es, etc. » Christ et plusieurs autres critiques en avaient conclu que Romulus était Athénien. Mais Eschenburg avait fait remarq
nsposition de mots que, dans l’édition d’Ulm, elle avait été donnée à Romulus et qu’en définitive le lieu véritable de sa naiss
ien, c’est-à-dire dans le plus ancien de ceux contenant les fables du Romulus ordinaire, la dédicace commence ainsi : Romulus T
tica Æsopus quidam homo græcus, etc. En outre l’extrait des fables de Romulus que Vincent de Beauvais avait inséré dans son Mir
pi Atheniensis 313, et voici comment débute le prologue qui le suit : Romulus urbis Romæ Imperator Tiberino filio suo salutem m
t de Munich, d’après lequel, dans ma première édition, j’ai publié le Romulus primitif, présente une particularité significativ
tate atlica. Esopus (sic) quidam homo grecus, etc. En outre il y a un Romulus qui remonte au xie  siècle. Le manuscrit 303 de l
, etc.315. Il est vrai que cette collection n’est qu’une imitation du Romulus primitif, mais une imitation qui s’éloigne fort p
du xiiie contenant un dérivé dont le texte s’éloigne peu de celui du Romulus primitif. Il porte ce titre : Incipit liber esopi
lus primitif. Il porte ce titre : Incipit liber esopi quem transtulit Romulus de greco in latinum ad Tyberium filium suum de ci
ilium suum de civitate Attica, et la dédicace commence par ces mots : Romulus filio suo Tyberio de civitate Attica. Esopus quid
illie dans l’édition originaire de Jean Zeiner dans laquelle on lit : Romulus tyberino filio de Civitate athica. S. Esopus quid
u fond des choses, on voit également qu’ils n’ont trait ni à celle de Romulus , ni à celle de Tiberinus. En effet, comme M. Gast
enseigne avec raison316, ce que le compilateur a voulu, c’est montrer Romulus , après avoir à Athènes traduit en latin le texte
on fils Tiberinus. Et maintenant, pour en revenir à la nationalité de Romulus , on peut affirmer que, lorsque les érudits ont vo
historiale et dans son Speculum doctrinale, vingt-neuf des fables du Romulus ordinaire, et Gude, dont la compétence en matière
inq cents ans, et, comme il l’avait copié en 1662, il s’ensuivait que Romulus ne pouvait avoir vécu après le xiie  siècle. Mais
cette idée qu’il avait existé vers le xiie  siècle un écrivain, nommé Romulus , qui avait mis en prose une partie des fables de
idée généralement reçue fut accueillie par MM. Michaud frères et que Romulus est présenté par eux dans leur Biographie univers
mulus est présenté par eux dans leur Biographie universelle. Dire que Romulus avait vécu au xiie  siècle, c’était commettre une
. Au verso du quatrième feuillet se trouvait notamment la dédicace de Romulus à son fils. Nilant, en homme judicieux, n’avait p
rapporter, et que non seulement il ne considérait pas comme issues de Romulus , mais qui, dans sa conviction à mon sens erronée,
e, la dédicace existait, il en était évidemment de même des fables de Romulus . Car il est impossible de supposer raisonnablemen
cle, ne pouvait tomber dans l’erreur qui avait consisté à faire vivre Romulus au xiie . Convaincu qu’il a existé un fabuliste d
l s’exprime sur son âge : « La découverte du plus ancien manuscrit de Romulus a modifié la question relative à sa personne, non
r ce qui est de savoir quel est, de tous ceux qui ont porté ce nom de Romulus , celui qu’on peut le plus vraisemblablement consi
d’indiquer que l’âge du manuscrit de Burney permet de supposer que ce Romulus a pu être celui “de via Ardeatina, civis Romanus”
de toute autre hypothèse318 ». En somme M. Oesterley déclare bien que Romulus n’a pas pu exister plus tard qu’au xe  siècle et
ue, s’il était impossible de se procurer le moindre renseignement sur Romulus , c’est qu’il n’était qu’un personnage imaginaire,
emière, eut un tel succès qu’elle fit oublier Phèdre et que le nom de Romulus finit par être une sorte de terme usuel employé à
ce titre : « Ex fabulis Esopi sapientis uiri moralis quas transtulit Romulus quidam in latinum », et qui cependant renferme bi
latinum », et qui cependant renferme bien des apologues étrangers au Romulus primitif. Après cela, quel était l’obscur plagiai
qui avait eu le premier l’idée baroque de se revêtir du pseudonyme de Romulus  ? on conçoit que la solution de cette question n’
e, je ne m’y attarderai pas davantage. § 2. — Examen des fables du Romulus primitif. En abordant l’examen des fables du R
des fables du Romulus primitif. En abordant l’examen des fables du Romulus originaire, je dois faire pour ordre une observat
pour ordre une observation préliminaire. On a abusé un peu du nom de Romulus qu’on a pris l’habitude de donner à presque toute
un exemple que je ne suivrai pas. On ne peut raisonnablement appeler Romulus les collections de fables, qui, comme celles des
l est donc bien entendu que toutes les fois que je donnerai le nom de Romulus à une collection, il s’agira, sinon de la plus an
ai-je soin, s’il est question de la plus ancienne, de la qualifier de Romulus originaire ou de Romulus primitif, et, si c’est u
tion de la plus ancienne, de la qualifier de Romulus originaire ou de Romulus primitif, et, si c’est un de ses dérivés en prose
en prose, d’ajouter au terme générique une dénomination spéciale. Le Romulus primitif a péri ; mais, à l’aide du Romulus ordin
dénomination spéciale. Le Romulus primitif a péri ; mais, à l’aide du Romulus ordinaire et du Romulus conservé à Vienne, on peu
e Romulus primitif a péri ; mais, à l’aide du Romulus ordinaire et du Romulus conservé à Vienne, on peut dresser la table des f
lable, c’est que ces fables étaient comprises, non pas, comme dans le Romulus ordinaire, dans quatre livres, mais dans trois se
saura, quand on aura entièrement parcouru ce volume, qu’en dehors du Romulus ordinaire aucun des dérivés directs du Romulus pr
olume, qu’en dehors du Romulus ordinaire aucun des dérivés directs du Romulus primitif n’est divisé en quatre livres. Ou, comme
que cette dernière était celle qui avait été adoptée par l’auteur du Romulus primitif. Quoi qu’il en soit, la collection était
, avec l’indication de celles de Phèdre dont elles sont dérivées : Romulus . Phèdre. I, 1. Le Coq et la Perle. iii, 12.
. Le tableau qui précède permet de voir quelles sont les fables de Romulus qu’on retrouve dans Phèdre. Sur les 20 fables du
modèle ; ce sont les fables 8, 9, 10, 13, 19, 25 et 43. Les fables du Romulus primitif, qui ne correspondent à aucune de celles
, 39, 40, 41 et 42. De ce qui précède il ressort que la collection du Romulus primitif possède un grand nombre de fables se rap
tas. Voyons maintenant comment la même fable a été formulée dans le Romulus primitif. Je rappelle ici que, ce Romulus n’exist
able a été formulée dans le Romulus primitif. Je rappelle ici que, ce Romulus n’existant plus, ce n’est pas son pur texte que j
elui de son plus connu et plus proche dérivé, c’est-à-dire à celui du Romulus ordinaire, et cela, en me servant du plus ancien
a conservé, c’est-à-dire du manuscrit Burnéien. De cette façon, si le Romulus primitif n’est pas produit dans sa parfaite intég
même les fragments de ses ïambes se retrouvent dans la collection de Romulus . Mais ma tâche ne doit pas s’arrêter là ; il me f
la thèse de M. É. du Méril qui consiste à supposer que les fables de Romulus ont eu la même origine que ce qu’on appelle les f
à Tiberinus, on lit cette phrase qui semble lui donner raison : « Ego Romulus transtuli de græco sermone in latinum. » Mais M. 
mme une traduction latine du vieux fabuliste grec, et, sous le nom de Romulus , faisant en définitive parler l’affranchi d’Augus
utre, et, malgré les fragments d’ïambe qu’on découvre dans les divers Romulus , il n’admet pas même qu’elles soient plus récente
ligunt ; ce qui me paraît au moins fort singulier, et il y a dans le Romulus encore inédit de la bibliothèque de Wissembourg :
e. Il faut donc, en définitive, reconnaître que les fables des divers Romulus ont été des paraphrases en prose, ou plutôt les c
par les professeurs. On aperçoit dans cet Æsopus, lorsqu’à laide du Romulus ordinaire on cherche à se rendre compte de ce qu’
men comparatif des fables du manuscrit de Wissembourg et de celles du Romulus primitif. Il existe un lien évident entre les
ien évident entre les fables du manuscrit de Wissembourg et celles du Romulus primitif. D’abord, dans les unes comme dans les a
e pourront manquer de paraître concluants. À défaut du texte perdu du Romulus primitif, c’est encore, comme s’en rapprochant le
ée par ces exemples montre clairement que l’œuvre qui porte le nom de Romulus n’a pas été une œuvre originale et qu’il existait
rections fort nombreuses, faites tantôt à l’aide d’un texte dérivé du Romulus primitif, tantôt sans le secours d’aucun texte, d
manuscrit de Wissembourg doit nécessairement différer de celui de ce Romulus . Ensuite, la collection du Romulus primitif ayant
ssairement différer de celui de ce Romulus. Ensuite, la collection du Romulus primitif ayant disparu, on est obligé d’en rempla
t que la collection de Wissembourg n’a pu donner naissance à celle de Romulus , puisque la seconde renferme plus de fables que l
a première. Mais ne se pourrait-il pas, au contraire, que de celle de Romulus fût issue celle de Wissembourg ? Cela ne paraît p
que toutes les fables du manuscrit de Wissembourg se retrouvent dans Romulus . Il s’ensuit qu’on pourrait admettre qu’il en a é
u’une : Si la collection de Wissembourg avait été copiée sur celle de Romulus , étant donnée l’ignorance du copiste, il est prob
ion, c’est que les deux collections du manuscrit de Wissembourg et de Romulus sont deux sœurs nées de cet Æsopus, dont elles di
tes de Phèdre, sont au contraire entrées toutes dans la collection de Romulus , dans laquelle, quoiqu’il eût été rationnel de la
approchant l’une de l’autre les deux collections de Wissembourg et de Romulus , on voit la première ne comprendre que des fables
demment se composer de fables existant toutes également dans celle de Romulus , qu’à la condition que cette dernière elle-même c
int d’appui dans cette circonstance qu’une bonne partie des fables de Romulus n’existe pas dans ce qui nous est resté de l’œuvr
les de Phèdre ont été découvertes, et aussitôt le nombre de celles de Romulus en apparence étrangères au fabuliste romain a pro
fables nouvellement découvertes on trouve l’origine de huit fables de Romulus . N’est-il pas dès lors évident que, si toute l’œu
’œuvre antique parvenait à être connue, on finirait par voir celle de Romulus s’y rapporter tout entière ? Maintenant, la compa
comparaison que j’ai faite du manuscrit de Wissembourg et du texte du Romulus primitif m’ayant déjà permis de déterminer le nom
expliqué, a été altérée par un correcteur du xie  siècle, et celle du Romulus primitif, perdue comme l’Æsopus ad Rufum lui-même
rg, tel qu’il est sorti de la plume du premier copiste et le texte du Romulus primitif, tel qu’il a été écrit par le compilateu
s l’Æsopus ad Rufum, le texte du manuscrit de Wissembourg et celui du Romulus primitif, en ont, en beaucoup d’endroits, été l’i
mblablement celui qui contient la reproduction la moins imparfaite du Romulus primitif. Il va m’être ainsi aisé de démontrer qu
des expressions de Phèdre qui ne se rencontrent pas dans le texte de Romulus et que ce dernier en possède aussi que le manuscr
pas employer certaines des expressions de Phèdre qu’on trouve dans le Romulus primitif, et que réciproquement c’est par suite d
, dans le manuscrit de Wissembourg la septième du livre IV et dans le Romulus primitif la dix-septième du livre III. Phèdre
. In die ligor. En sens inverse on trouve dans les manuscrits du Romulus ordinaire des expressions qui s’écartent du texte
tant peu de leur modèle, les textes du manuscrit de Wissembourg et du Romulus primitif ont été des imitations de l’Æsopus ad Ru
m. À l’aide des fables du manuscrit de Wissembourg et de celles du Romulus primitif, j’ai pu faire connaître ce qu’était l’Æ
conformité presque complète entre le texte de Wissembourg et celui du Romulus primitif, la dissemblance est au contraire très a
ême phrase dans les deux autres collections, on trouve dans celles de Romulus et de Wissembourg : Lupus ut Agnum vidit, sic ai
xte qu’il éditait se rapprochait de Phèdre beaucoup plus que celui de Romulus , il en a conclu que ce dernier avait dû avoir son
ormer un petit volume, et qu’elles avaient ensuite servi à un certain Romulus (si toutefois ce nom n’est pas purement imaginair
u tableau que j’ai dressé, on voit qu’il existe dans la collection de Romulus 32 fables étrangères aux Fabulæ antiquæ. Dans l’h
er que la collection de Leyde n’a pas été l’unique source de celle de Romulus . Mais la comparaison que j’ai faite des textes ne
Fabulæ antiquæ ont partiellement servi à la composition du recueil de Romulus , il faut avouer que la thèse inverse, qui consist
nt encore été découvert, l’anonyme de Nilant, celui de Wissembourg et Romulus ont extrait leurs collections. Ces collections dé
e semble indiquer qu’il vécut au temps des Mérovingiens. À l’égard de Romulus , qui, comme je l’ai rappelé plus haut, ajouta à l
ois collections de l’anonyme de Nilant, de celui de Wissembourg et de Romulus . Il place à l’époque carlovingienne l’apparition
omulus. Il place à l’époque carlovingienne l’apparition des fables de Romulus , ne sait quel âge attribuer à celles du manuscrit
iiie  siècle. Que les fables du manuscrit de Wissembourg et celles du Romulus primitif soient, les unes et les autres, dérivées
te des Fabulæ antiquæ, et, par celle de M. Oesterley, celui, sinon du Romulus primitif, au moins du Romulus ordinaire qui s’en
celle de M. Oesterley, celui, sinon du Romulus primitif, au moins du Romulus ordinaire qui s’en éloigne peu, il n’ait pas aper
la collection contenue dans ce manuscrit n’est pas une pure copie du Romulus primitif, qui dès lors peut être considéré comme
récédée, on pourrait encore supposer que l’Æsopus ad Rufum, source du Romulus primitif, a été composé au commencement du ixe  s
nnées du xie  siècle. Livre III. Étude sur les fables dérivées du Romulus primitif et sur les manuscrits qui les renferment
pilateur qui a en la fantaisie de se dissimuler sous le pseudonyme de Romulus , je disais qu’il avait fait oublier Phèdre. Ce tr
il n’y va plus être question que des dérivés directs ou indirects du Romulus primitif. Dans ces dérivés on rencontre bien des
textes de Phèdre, de Leyde et de Wissembourg, mais même à celui de ce Romulus . Je négligerai les collections dans lesquelles el
inant, et je ne donnerai asile dans cet ouvrage qu’aux textes dont le Romulus primitif aura été la base capitale. Comme ce livr
ir dès à présent avertir qu’elles seront consacrées : La première, au Romulus ordinaire et à ses sous-dérivés, La deuxième, au
sous-dérivés, La cinquième, au Romulus de Berne. Première partie. Romulus ordinaire et ses sous-dérivés. Chapitre prem
partie. Romulus ordinaire et ses sous-dérivés. Chapitre premier. Romulus ordinaire. Section I. Observations sur le Ro
pitre premier. Romulus ordinaire. Section I. Observations sur le Romulus ordinaire. Jusqu’à ce jour la collection que j
le Romulus ordinaire. Jusqu’à ce jour la collection que j’appelle Romulus ordinaire a été considérée comme la plus ancienne
nsidérée comme la plus ancienne de toutes celles auxquelles le nom de Romulus peut être donné, en un mot, comme celle qui a été
ue inévitablement être tout d’abord adoptée. En effet, d’une part, le Romulus primitif, directement tiré de l’Æsopus ad Rufum,
lus anciens manuscrits que dans les plus anciennes éditions, c’est le Romulus ordinaire qu’on devait être dès lors induit à jug
manquaient pouvaient, malgré cette lacune, contenir le vrai texte du Romulus primitif. Aussi, dans ma première édition, tout e
j’aboutis. Mais, en comparant les textes, j’ai remarqué que certains Romulus qui n’étaient évidemment que des dérivés du type
se rapprochaient, par exception, dans certains endroits, plus que le Romulus ordinaire, de Phèdre et conséquemment de l’Æsopus
t directement issu et qui avait été à son tour la source immédiate du Romulus primitif. Dès lors la conclusion s’imposait : la
: la collection que, comme tous mes devanciers, j’avais prise pour ce Romulus , devait passer au second plan. Mais elle devait y
tre, de renvoyer à la nomenclature que j’ai déjà donnée des fables du Romulus primitif et d’avertir que celle du Romulus ordina
déjà donnée des fables du Romulus primitif et d’avertir que celle du Romulus ordinaire n’en doit différer que par l’absence de
s ici dresser explicitement la liste de celles dont il se compose : Romulus . Phèdre. I, 1. Le Coq et la Perle. iii, 12.
écier, par les mêmes procédés que précédemment, dans quelle mesure le Romulus ordinaire a conservé les phrases et les expressio
ressemblance qui existe entre l’œuvre du fabuliste romain et celle du Romulus primitif, c’est, à défaut du texte disparu de ce
primitif, c’est, à défaut du texte disparu de ce dernier, à celui du Romulus ordinaire que j’ai eu recours. Établir un nouveau
ile de la recommencer, je m’en abstiens. Section II. Manuscrits du Romulus ordinaire. Les manuscrits que j’ai considérés
re. Les manuscrits que j’ai considérés comme contenant le texte du Romulus ordinaire sont les six suivants : 1º Le manuscrit
rop loin les divisions, on pourrait les regarder comme des dérivés du Romulus primitif distincts du Romulus ordinaire. Mais, co
rrait les regarder comme des dérivés du Romulus primitif distincts du Romulus ordinaire. Mais, comme, en l’absence du Romulus p
primitif distincts du Romulus ordinaire. Mais, comme, en l’absence du Romulus primitif, on ne peut avec certitude trancher la q
sont pas en parfaite harmonie. Si j’avais vu en elles des dérivés du Romulus primitif, j’aurais dû, en même temps, en faire tr
et, comme telles, les éditer toutes les trois à la suite du texte du Romulus ordinaire. En somme, j’aurais été dans la regrett
e c’est le premier groupe qui renferme le plus exactement le texte du Romulus ordinaire, c’est à l’un des trois manuscrits de c
onds les plus précieux du département des manuscrits. Le manuscrit de Romulus , qui en fait partie, porte le nº 59, et, comme so
erley : « D’abord j’ai été assez heureux pour trouver un manuscrit de Romulus , appartenant, non au xiie  siècle, mais au xe . »
aque page en deux colonnes. Il n’y a que dix feuillets. Les fables de Romulus commencent en tête du verso du premier feuillet e
rouve encore un autre intérêt : pour lui, il démontre que le texte de Romulus qu’il contient nous est parvenu tel qu’il a été c
thèque publique ne possède pas le plus ancien manuscrit des fables de Romulus , et j’ai de graves raisons de croire qu’il ne lui
e  siècle, de grand format, renfermant les quatre livres de fables de Romulus et XXXII livres de l’histoire naturelle de Pline,
onter à cinq cents ans. D’après un usage bien fréquent, les fables de Romulus n’étaient pas seules. Ainsi que le porte la lettr
rtants pour un ouvrage semblable, j’ai eu connaissance d’une copie de Romulus , que je ne soupçonnais pas auparavant et qui a ét
onnant lieu à des imitations variées, la collection la plus proche du Romulus primitif s’était conservée intacte jusqu’à l’époq
er et écrit tout entier de la main du savant Florentin. Les fables de Romulus occupent les feuillets 151 à 164. Après les avoir
mme un dérivé, mais comme un exemplaire plus ou moins pur du texte du Romulus ordinaire. C’est un volume du petit format in-fo
ui précède il ressort d’abord que le manuscrit contient les fables du Romulus ordinaire ; elles s’y trouvent bien au complet et
le que, dans ma première édition, je les ai notées au bas du texte du Romulus ordinaire édité d’après la copie de Pierre Crinit
is la même peine. Dans le manuscrit du Mans, à la suite des fables du Romulus ordinaire, vient au verso du feuillet 128 une fab
ilant et avoir bien imprudemment allégué que les Fabulæ antiquæ et le Romulus de ce philologue ne seraient que des dérivés semb
philologue ne seraient que des dérivés semblables de la collection du Romulus ordinaire, M. Oesterley donne la nomenclature de
me paraît plus voisin de la paraphrase de Wissembourg que de celle de Romulus . » J’ai voulu voir ce manuscrit. Je me suis rend
n simple coup d’œil sur le manuscrit, il aurait vu qu’il contenait le Romulus ordinaire, qu’il portait en tête, sans modificati
exte était assez irréprochable pour qu’on pût y voir un exemplaire du Romulus ordinaire. En effet il ne diffère guère de celui
cation de ma première édition, j’ai découvert un sixième manuscrit du Romulus ordinaire. Il est en Angleterre, à Cheltenham, et
ables de l’Anonyme de Névelet que j’appellerai Walther et à celles du Romulus ordinaire. Les fables de Walther, qui commencent
en marge qu’au bas des pages, elles ont été encadrées dans celles du Romulus ordinaire, sinon par le même copiste, du moins pa
en prose s’abritent aussi sous le même. Tous paraissent empruntés au Romulus ordinaire. On peut trouver plus de ressemblance a
anscrire on va pouvoir se convaincre que leur texte est bien celui du Romulus ordinaire : Esopus de se primam dixit fabulam. I
que de cette dernière. Dans le même livre la fable du Lion régnant du Romulus ordinaire a été transcrite au-dessous de celle du
s, le second copiste a transcrit les vingt-deux fables du livre IV du Romulus ordinaire, et, comme l’espace n’était pas suffisa
lis qui scilicet ultimus esse dicitur. Section III. Éditions du Romulus ordinaire. De tous les dérivés directs du Romu
III. Éditions du Romulus ordinaire. De tous les dérivés directs du Romulus primitif le Romulus ordinaire est, avec celui de
ulus ordinaire. De tous les dérivés directs du Romulus primitif le Romulus ordinaire est, avec celui de Nilant, le seul qui
  L’édition la plus célèbre et vraisemblablement la plus ancienne du Romulus ordinaire fut celle d’Ulm, que Schwabe considéra
Saint-Chrysogone, — puis la vie elle-même d’Ésope avec ses fables que Romulus a envoyées d’Athènes à son fils Tiberinus, mises
sont pas triviales. Viennent ensuite les quatre livres des fables de Romulus précédés chacun d’une table latine. La table du l
s auibus. xx.   À la suite de cette table se trouve la dédicace de Romulus ainsi conçue (fol. 61 b) : Incipit prefatio. — 
dédicace de Romulus ainsi conçue (fol. 61 b) : Incipit prefatio. —  Romulus tyberino filio de civitate athica. S. Esopus quid
Comme l’auteur des fables élégiaques n’a point traduit le livre IV de Romulus , il s’ensuit qu’ici chacune des fables du prosate
n voit par l’exposé qui précède que, dans l’édition d’Ulm, l’œuvre de Romulus comprend quatre-vingts fables divisées en quatre
ons primitives. En somme, les manuscrits, non comprise la dédicace de Romulus , se composent au total de quatre-vingt-deux fable
irement entraîné par sa publication simultanée des fables en prose de Romulus et de leur paraphrase en vers élégiaques. Il est
e. Mais le volume est loin de s’achever par cet avis. Aux fables de Romulus succèdent dix-sept fables dites Fabulæ extravagan
neptes pour qu’Ésope en soit l’auteur primitif, sont, comme celles de Romulus , ornées de gravures sur bois et suivies une à une
ite de Gude, lui a servi à composer en 1806 son édition des fables de Romulus . Il a cru que cet exemplaire était un spécimen un
texte latin de la fable xx. § 2. — Éditions latines des fables de Romulus . 1º Éditions d’Augsbourg. Dans les derniè
Ésope se termine au recto du feuillet 25. Puis viennent les fables de Romulus accompagnées de celles de l’Anonyme de Nevelet, l
alem. Fol. 25b à 26ª (d.ib à d.iiª). Table du livre I des fables de Romulus , intitulée : Registrū fabularu Esopi in librū pr
ordre n’est pas le même que dans l’édition de Zeiner. Chaque fable de Romulus est précédée et non suivie de la fable correspond
ures sont au nombre de 80, non comprise celle qui orne la dédicace de Romulus à son fils. Fol. 38b (e.vib). Fin du livre I. Fol
llemagne, qui est la vraie terre classique des éditions incunables de Romulus imprimées en caractères gothiques. C’est surtout
sopi. in librum primū. C’est la table du premier livre des fables de Romulus . Fol. 21 b (c. vii b). —  Prologus metricus in Es
essous est une gravure sur bois qui elle-même surmonte la dédicace de Romulus à son fils. Cette dédicace commence ainsi : Romu
Fol. 22 a (c. viii a). — Commencement du premier livre des fables de Romulus . Il est annoncé par ce titre : Incipit fabularum
irement à la règle adoptée dans l’édition, la fable correspondante de Romulus qui suit immédiatement, porte ce titre : Eiusdem
e livre III présente cette particularité que les fables viii et xx de Romulus intitulées, l’une : De iunone et venere , l’autr
ition du texte et des gravures cesse d’être méthodique. Les fables de Romulus sont tantôt précédées et tantôt suivies de leurs
de Capoue, des fables de Bidpaï, on me permettra, avant de revenir au Romulus ordinaire, de signaler deux autres éditions d’une
ographiques : non seulement dans la première phrase de la dédicace de Romulus à son fils Tiberinus la ponctuation si discutée e
e nombre de ces gravures. Fol. 21 a. — Table du livre I des fables de Romulus . Fol. 21 b. —  Prologus metricus in Esopum. Fol
erreurs dans les titres courants des pages qu’occupent les fables de Romulus . Ainsi au verso des feuillets c. viii et e. v les
ouve sous le nº 27 l’indication ainsi formulée d’une édition datée de Romulus  : Esopi Vita et fabulæ latine per Rimicium et Av
xiste un exemplaire de l’édition de 1482 qui a été longtemps réuni au Romulus à arabesques C. 19 D. 5. Donc il me semblait au p
faire concurrence à lui-même, n’avait pas dû publier la collection de Romulus , qui, faisant double emploi avec celle du Dyalogu
e part, les termes, dans lesquels Panzer avait mentionné l’édition de Romulus , ne permettaient pas de supposer que le Dyalogus
logue je ne retrouvai rien qui se rapportât à la prétendue édition de Romulus de 1482. C’est qu’en effet c’était dans le catalo
 18 b. — Gravure, puis prologue en vers élégiaques, enfin dédicace de Romulus , dont le commencement a subi le travestissement s
de Romulus, dont le commencement a subi le travestissement suivant : Romulus tyberino filio, de civitate attica seu anthiochia
encement du quatrième livre, qui ne se compose plus que des fables de Romulus surmontées chacune d’une gravure. Fol. 60 6. —  F
s aussi grand. Fol. 23 a (d. i a). — Il est occupé par la dédicace de Romulus , précédée elle-même du prologue de l’anonyme de N
même pour les dix-sept fabulæ extravagantes qui suivent les fables de Romulus . Fol. 71 b (k. vii b). —  Fabule Esopi antique ex
présente l’auteur à genoux. Ensuite, inspirée sans doute par celle de Romulus , vient une dédicace qu’il adresse à son fils Onop
L’édition de Bâle, qui avait essayé de rajeunir les fables latines du Romulus ordinaire, avait été pour elles le chant du cygne
e Schwabe de 1806. Pendant deux siècles entiers, le texte latin du Romulus ordinaire fut presque oublié. Gude l’avait bien r
6 que Schwabe, dans sa deuxième édition des fables de Phèdre, tira le Romulus ordinaire de l’oubli presque complet dans lequel
r Jannelli. Cette deuxième édition de Schwabe possédant les fables de Romulus , Gail les publia telles qu’elle les renfermait. I
terley a, mieux que Schwabe, compris son rôle d’éditeur des fables de Romulus . Ayant rencontré au British Museum le manuscrit B
t vraisemblablement communiqué un exemplaire de sa fameuse édition du Romulus ordinaire ; il n’est donc pas étonnant qu’il ait
ardinaln. vn̄ fübz | dӡ selb leben esopi mit seynen fabeln | die etwa Romulus von athenis seinem sun Tiberi-|no ausӡ kriechisch
e, prêtre cardinal ; en outre la vie même d’Ésope avec ses fables que Romulus a envoyées d’Athènes à son fils Tiberinus, tradui
ilosophi in dӡ buch Esopi, | etc. Ce qui veut dire : « La préface de Romulus sur le livre d’Ésope, etc. » Fol. 80 a, portant
Rimicius, lesquelles ne sont pas comprises dans les quatre livres de Romulus . Ici commencent les fables d’Avianus avec leur ta
ol. 38 (1) a à 87 (50) b. — Traduction allemande des quatre livres de Romulus . Fol. 87 (50) a. —  die mitlauffenden alten fabel
uli philosophi in das buch. Esopi. Soit : « La Préface du philosophe Romulus pour le livre d’Ésope. » À la suite de cette préf
livre d’Ésope. » À la suite de cette préface viennent les 4 livres de Romulus . Fol. 60 a. —  Hie endet sich das vird buch dӡ ho
n par le savant maître Rimicius, lesquelles ne sont pas comprises par Romulus dans ses quatre livres, et commencement des fable
Mots dont voici le sens : « Ici finit la vie d’Ésope. — La préface de Romulus le philosophe pour le livre d’Ésope » Fol. 144
rotés : Fol. 1 a à 23 b. — Vie d’Ésope. Fol. 24 a à 58 a. — Fables de Romulus . Fol. 58 a à 71 b. — Fables appelées fabulæ extra
6º Édition de Jean Fahre. Si, au xvie  siècle, le texte latin du Romulus ordinaire cessa d’être réimprimé, il n’en fut pas
du volume : Pages 1 à 64. — Vie d’Ésope. Pages 65 à 151. — Fables de Romulus . Pages 152 à 194. — Dix-sept fables, dites Alte f
ises.     À peine avait paru la traduction allemande des fables du Romulus ordinaire qu’une traduction française en était ég
la vie de esope. Fol. 18 b à 19 a. — Table du livre I des fables de Romulus surmontée de ce titre : Cy commence le registre
ence la preface du premier liure de esope. Puis vient la dédicace de Romulus qui débute ainsi : Romulle filӡ de Thybere de la
. a. ii a à e. i b. — Vie d’Ésope. Fol. e. i b. — Table du livre I de Romulus . Fol. e. ii a. —  Cy commance la préface du premi
. C’est la vie d’Ésope qui est en tête. Elle est suivie des fables de Romulus précédées elles-mêmes de la dédicace ainsi tradui
de ioye. La traduction de Macho comprend, à la suite des fables de Romulus , les divers groupes des éditions antérieures. Il
ferme que 120, dont les 62 premières se rapportent seules à celles de Romulus . L’ouvrage se termine par cette souscription fina
omprenant la vie d’Ésope. Fol. 30 b. — Table du livre I des fables de Romulus . Fol. 31 a à 41 a. — Dédicace de Romulus et livre
ble du livre I des fables de Romulus. Fol. 31 a à 41 a. — Dédicace de Romulus et livre I. Fol. 41 b. — Table du livre II des fa
e de Romulus et livre I. Fol. 41 b. — Table du livre II des fables de Romulus . Fol. 42 a à 53 a. — Livre II. Fol. 53 b. — Table
2 a à 53 a. — Livre II. Fol. 53 b. — Table du livre III des fables de Romulus . Fol. 53 b à 66 a. — Livre III. Fol. 66 b. — Tabl
3 b à 66 a. — Livre III. Fol. 66 b. — Table du livre IV des fables de Romulus . Fol. 67 a à 77 a. — Livre IV. Fol. 77 b à 96 b.
in-4º de 1485. Traduites en France et en Angleterre, les fables du Romulus ordinaire le furent bientôt dans les Pays-Bas, et
rard Leeu publia une seconde édition en langue flamande des fables de Romulus . Elle forme un volume in-fol. de 112 feuillets, i
n esopus. Fol, 25 b, col. 1. — Table du premier livre des fables de Romulus , précédée de ce titre : Ende beghint dat registe
ft prefa-|cye van dyerste boec van esopus. Fol. 26 a. — Dédicace de Romulus surmontée d’une gravure et commencement du premie
es.     Après leur première apparition en Allemagne, les fables de Romulus ne tardèrent pas à pénétrer en Espagne où elles f
i écrit et deux autres personnages. Plus bas se trouve la dédicace de Romulus à son fils précédée de ce titre : Aqui comiença
a (d 6 rº) à 34 b (f 2 vº). — Texte espagnol du livre I des fables de Romulus . Fol. 34 b (f 2 vº). — Souscription du livre I :
(f 2 vº) à 43 a (g 5 rº). — Texte espagnol du livre II des fables de Romulus , qui est terminé par cette souscription : Aqui s
ysopo. Fol. 52 b (h 2 vº). — Commencement du livre IV des fables de Romulus indiqué en ces termes : Aqui comiença el quarto
Fol. 1 b à 16 b. —  La vida de Ysopo. Fol. 17 a à 36 a. — Fables de Romulus . Fol. 36 a à 46 a. —  Las Fabulas extrauagantes d
da de Ysopo. Fol. 17 a (c 1 rº) à 22 a (c 6 rº). — Premier livre de Romulus . Fol. 22 a (c 6  rº) à 26 b (d 2 vº). — Deuxième
de Romulus. Fol. 22 a (c 6  rº) à 26 b (d 2 vº). — Deuxième livre de Romulus . Fol. 26 b (d 2 vº) à 32 a (d 8 rº). — Troisième
de Romulus. Fol. 26 b (d 2 vº) à 32 a (d 8 rº). — Troisième livre de Romulus . Fol. 32 a (d 8 rº) à 36 a (e 4 rº). — Quatrième
de Romulus. Fol. 32 a (d 8 rº) à 36 a (e 4 rº). — Quatrième livre de Romulus . Fol. 36 a (e 4 rº) à 46 a (f 6 rº). —  Las fabul
o. Ces fables, quoiqu’elles ne soient que la traduction de celles de Romulus , ne sont pas précédées de sa dédicace ni divisées
 pages et orné de gravures362. Chapitre II. Dérivés en prose du Romulus ordinaire. Première collection. Romulus de V
une et ont obtenu une notoriété plus grande que les autres dérivés du Romulus ordinaire, et c’est ensuite parce que, tout en di
er et surtout Daunou. Je ne m’arrête qu’à ce qui touche les fables de Romulus . Elles figurent au nombre de 29 dans le livre IV
 III, et les fables 1, 8, 10, 12, 19 du livre IV. De ces 29 fables de Romulus dix-sept ont leur origine dans la traduction en p
mes variantes imaginées par lui, reproduisit ensuite les 29 fables de Romulus qu’il avait déjà insérées dans son premier Specul
3. Dans son édition de 1806364, Schwabe semble dire que les fables de Romulus n’ont été transcrites par Vincent de Beauvais que
l. Mais les notes dont il a, dans la même édition, pourvu le texte de Romulus , montrent qu’il a eu connaissance des deux transc
’est trompé, en ajoutant que, dans le Miroir doctrinal, les fables de Romulus occupent les chap. 114 à 124 du livre IV ; car el
4. Pour qu’on voie plus aisément quelles sont les fables extraites du Romulus ordinaire par Vincent de Beauvais et dans quel or
ue qui vaudra mieux que des explications même clairement données : Romulus ordinaire. Miroir historial. Miroir doctrina
sauf pour la fable du Cerf à la Fontaine, suivi l’ordre des fables du Romulus ordinaire, et qu’au contraire, dans son Miroir do
de Beauvais, il s’ensuit qu’ils ne renferment pas tous les fables de Romulus . Elles n’existent que dans le manuscrit 4897, qui
de l’abbaye de Saint-Victor. Manuscrits spéciaux. Les fables de Romulus , tirées du Miroir historial, existent isolément d
lusivement consacré aux œuvres de Vincent de Beauvais ; les fables de Romulus extraites du Miroir historial y figurent parmi ne
r qu’il ne reproduit même qu’en partie et que je dois publier avec le Romulus lui-même. Pour éviter tout double emploi, je m’ab
orial et doctrinal de Vincent de Beauvais dans lesquels se trouve son Romulus . 2661-2664. (Ald. 131-134.) Membr. in-2º max. s.
’imitateur, en homme clairvoyant, a intentionnellement laissé de côté Romulus et son fils Tiberinus qu’il a sans doute considér
manuscrit qui les renferme, elles ne peuvent être un dérivé direct du Romulus primitif, qui à l’époque de leur naissance n’exis
. On ne peut pour la détermination de leur source hésiter qu’entre le Romulus ordinaire et le Romulus de Vienne, qui, ainsi que
lus de Vienne, qui, ainsi que je l’établirai plus loin, est, comme le Romulus ordinaire, un dérivé direct du Romulus primitif.
lirai plus loin, est, comme le Romulus ordinaire, un dérivé direct du Romulus primitif. Pour sortir d’embarras, ce qu’il y a, j
du Loup et de l’Agneau et de la Grenouille et du Rat, duquel des deux Romulus celui d’Oxford est le plus voisin : Rom. ordina
e le Romulus de Vienne contient le mot quemdam que ne possèdent ni le Romulus ordinaire ni celui d’Oxford ; ces deux derniers p
erius qui est dans celui de Vienne ; au mot eripuit que présentent le Romulus ordinaire et celui d’Oxford celui de Vienne subst
, nous voyons qu’en général l’ordre des mots qui est le même dans les Romulus ordinaire et d’Oxford, ne s’accorde pas avec celu
Grenouille attache le fil par lequel elle tient le Rat. C’est donc du Romulus ordinaire que celui d’Oxford est l’abrégé. J’ai d
nomenclature avec l’indication de celles qui y correspondent dans le Romulus ordinaire. Ms. 86. Romulus ordinaire. Prolo
n de celles qui y correspondent dans le Romulus ordinaire. Ms. 86. Romulus ordinaire. Prologue. Dédicace. 1. Le Coq et
ord vingt-cinq premières, qui non seulement par le fond descendent du Romulus ordinaire, mais qui en sont encore par la forme u
a première, ainsi séparée de la seconde, un dérivé uniquement tiré du Romulus ordinaire, et dans la seconde elle-même un dérivé
ennes qui en ont été les principales sources. Romulus de Munich. Romulus ordinaire. Fabulæ extravagantes. 1. Le Coq e
par ce tableau que les vingt-cinq premières fables ont bien toutes un Romulus pour origine. Mais quand on examine leur texte, o
t avoir d’incertitude sur celui qui a été leur source : c’est bien du Romulus ordinaire qu’elles sont dérivées ; car, si de tem
t très différentes : il n’y en a qu’une, la xxixe , qui soit issue du Romulus ordinaire, où elle est la ixe du Livre II. Les x
ie , xxviie et xxxiiie correspondent aux fables viii, xx et xxii du Romulus mixte de Berne. La fable xxviii correspond à la s
e Berne. La fable xxviii correspond à la sixième du Dérivé partiel du Romulus anglo-latin et à la cinquantième du Dérivé comple
l du Romulus anglo-latin et à la cinquantième du Dérivé complet de ce Romulus , et la fable xxxi a sa correspondante dans la cen
 xxxv ont leurs similaires, la première et la seconde, dans celles du Romulus mixte de Berne placées sous le nº xxiii, et la se
 xxiii, et la seconde seule, dans les fables xxi du Dérivé partiel du Romulus anglo-latin et lix du Dérivé complet de ce Romulu
Dérivé partiel du Romulus anglo-latin et lix du Dérivé complet de ce Romulus . Enfin les fables xxxviii et xxxix se retrouvent
et xxxix se retrouvent dans les vingt-quatrième et vingt-cinquième du Romulus mixte de Berne. Il est probable que les fables do
dont les sujets se retrouvent dans les Dérivés partiel et complet du Romulus anglo-latin, ont été empruntées à l’un ou à l’aut
t été empruntées à l’un ou à l’autre de ces Dérivés ou directement au Romulus anglo-latin lui-même. Mais ce n’est pas à dire, p
a aussi corrélation entre quelques fables du Romulus de Munich et du Romulus mixte de Berne, qu’on doive voir dans celles du p
it etc. Finis libelli fabularum Esopi etc. Quatrième collection. Romulus mixte de Berne. Les fables que j’ai maintenant
dérivé latin en prose qui est en même temps un abrégé ; seulement le Romulus ordinaire, au lieu d’en être la source unique, en
résente en même temps d’évidentes affinités avec le dérivé complet du Romulus anglo-latin, avec le Romulus de Munich et même av
en même temps leur corrélation avec leurs principales sources : Romulus ordinaire.   Dérivé complet du Romulus anglo-l
principales sources : Romulus ordinaire.   Dérivé complet du Romulus anglo-latin. Eude 399.     Romulus de Munic
permettent, vu l’âge du manuscrit qui les possède, d’affirmer que ce Romulus , quoique conservé par un manuscrit du xve  siècle
ction I. Source des fables de Walther l’Anglais.     Les fables du Romulus ordinaire n’ont pas seulement servi de base à des
fables, sont partis de cette idée qu’il avait existé un auteur nommé Romulus et que son œuvre consistait dans la collection qu
e son œuvre consistait dans la collection que j’ai baptisée du nom de Romulus ordinaire. Ne supposant pas qu’il y eût d’autres
’il y eût d’autres collections susceptibles d’être revêtues du nom de Romulus , ils ne pouvaient se poser la question de savoir
e le problème se présenta à Lessing400, qui, dans sa dissertation sur Romulus et Rimicius, entreprit le premier de le résoudre 
s venaient directement de Phèdre, ou d’un compilateur prosaïque nommé Romulus . Dans la préface de son édition des fables de La
e entre elles un trait d’union, qu’en effet, comme dans les fables de Romulus on reconnaît « les sujets et les vers de Phèdre »
vers de Phèdre », de même celles de l’Anonyme, comparées à celles de Romulus , offrent les mêmes sujets et des idées et des exp
    Hæc significat fabula Dominum videre plurimum in rebus suis. Romulus , f. 59. —   Hæc fabula docet quemlibet exulem no
l’on veut lire avec attention cette fable dans les trois auteurs, que Romulus sert d’intermédiaire entre le premier et le trois
iliation des textes au moyen de certains traits communs à Phèdre et à Romulus , combinés dans ce dernier avec d’autres qui ne so
combinés dans ce dernier avec d’autres qui ne sont plus communs qu’à Romulus et à l’Anonyme. » Et à l’exemple déjà fourni par
lagello temperat lento meum, Et ora frenis continet spumantibus… Romulus  :   Verba tua non pavesco, sed hujus, qui prima
dérivées de celle qui avait été la première affublée du pseudonyme de Romulus , celle dont s’était servi l’Anonyme de Névelet. V
rouver dans son œuvre une expression, qui, alors surtout que certains Romulus ont entre eux tant de ressemblance, autorise à la
à l’un plutôt qu’à l’autre. Si du moins dans les manuscrits, quand un Romulus accompagne les fables de l’Anonyme, c’était toujo
tandis que, dans le manuscrit 3121 de la Phillip’s library, c’est au Romulus ordinaire qu’elles sont jointes, dans le manuscri
on passe aux vieilles éditions, on ne trouve plus l’Anonyme uni qu’au Romulus ordinaire. Mais cela ne prouve qu’une chose, c’es
té découverte, les éditeurs ne connaissaient que les manuscrits de ce Romulus  ; ce qui d’ailleurs s’explique aisément par ce mo
uant à la vraie origine ne pouvant, à mes yeux, subsister qu’entre le Romulus ordinaire et celui de Vienne, j’ai essayé de comp
e fraude fidem. Pes coït ergo pedi. Dans l’Anonyme, comme dans le Romulus ordinaire, c’est bien à sa patte que la Grenouill
ndant sur cet exemple, trancher la question de filiation en faveur du Romulus ordinaire. Obligé de prendre un parti, c’est pour
s extravagantes sur la fictive dédicace à Tiberinus placée en tête du Romulus ordinaire. Je vais en passer en revue quelques-un
liothèque de Parme les fables élégiaques sont attribuées à un certain Romulus qui les a traduites du grec à l’usage de son fils
ulus qui les a traduites du grec à l’usage de son fils Tiburtinus. Ce Romulus ne serait pas le premier roi de Rome ; mais il en
mbule qui n’est guère que la copie altérée de l’épître dédicatoire du Romulus ordinaire. Romulus y est bien présenté comme le t
re que la copie altérée de l’épître dédicatoire du Romulus ordinaire. Romulus y est bien présenté comme le traducteur latin des
l celui de Tiberinus a dû conduire. Pour sa satisfaction personnelle, Romulus , appelé par erreur Romalus et qualifié de Latinus
s magister, est chargé par lui de faire un choix de fables amusantes. Romulus , pour lui complaire, commence par traduire en pro
is il les met en vers. Dans le manuscrit 237 de la même Bibliothèque, Romulus disparaît. L’empereur Tibère, toujours pour se di
mposé un livre de fables et que, suivant les uns, l’empereur Tibère à maître Romulus ou, suivant les autres, l’empereur Théodose à un
anche aucun doute n’apparaît sur le savant à qui il a recouru : c’est maître Romulus . Il est vrai que, dans le manuscrit, il était app
; mais il est évident que ce nom n’était que l’altération de celui de Romulus , commise par un copiste illettré. Dans le manuscr
surgir aucun doute sur le nom de l’empereur ; c’est Théodose qui prie Romulus , orateur et philosophe de premier ordre, de compo
ordre, de composer pour lui un livre unissant le charme à l’utilité. Romulus , ayant mis la main sur l’œuvre grecque de l’Athén
tion littérale d’une Préface dont j’ai parlé dans ma Dissertation sur Romulus , c’est-à-dire de la Préface du Dérivé complet du
ertation sur Romulus, c’est-à-dire de la Préface du Dérivé complet du Romulus anglo-latin. De ce début il résulterait que, comm
ient été une traduction latine de celles d’Ésope faite par l’empereur Romulus pour l’instruction de son fils Tyberius (sic). Ma
primitive subit dans cet extrait une certaine déviation : l’empereur Romulus n’est plus le traducteur ; il a seulement donné l
emps après, l’empereur Tibère priant dans le même but un savant nommé Romulus d’écrire pour lui des fables latines, enfin ce sa
removendum publicas curas, compleret et legeret ; iste autem magister Romulus , non audens precibus tanti viri contradicere, lib
 ; car il n’hésita pas à attribuer les fables élégiaques à un certain Romulus , dont il ne faisait d’ailleurs aucun cas. Après b
mes : « On pourrait aussi, au nombre de ces poètes, compter le fameux Romulus , qui adressa à son fils Tybertinus un livre, dont
er à quel point certaines gens de Parme se tourmentent pour refuser à Romulus la paternité de ce livre, pour l’attribuer à l’un
re gré d’en donner ici la traduction : « Puisque vous me demandez si Romulus a composé les fables latines d’Ésope en prose ou
ons presque puériles et de vouloir d’une mouche faire un éléphant. Ce Romulus , homme aussi instruit que son temps le comportait
à croire que les fables ésopiques en vers élégiaques sont l’œuvre de Romulus , quand il est pourtant constant que Salon, notre
néanmoins on ne pouvait pas non plus raisonnablement donner le nom de Romulus à l’auteur des fables élégiaques, Jules César Sca
ain, mort à Gênes en 1305411, les autres allèrent jusqu’à inventer un Romulus junior, qui aurait été le contemporain de Pierre
m’arrêtai à Munich, et, après avoir transcrit la copie des fables de Romulus , faite par Pierre Crinitus, j’examinai avec soin
m qui, comme celui de Romalius, n’était qu’une altération de celui de Romulus  ; mais aucun ne me fournit un renseignement utile
gnement et qu’elles furent rythmées par le jeune prince sur celles de Romulus et corrigées ensuite par Walther. On s’explique a
explique ainsi qu’elles n’embrassent que les trois premiers livres du Romulus ordinaire. Il est supposable que, si elles ne com
ssler, la nomenclature accompagnée de leurs références avec celles du Romulus ordinaire : Walther. Romulus ordinaire. P
de leurs références avec celles du Romulus ordinaire : Walther. Romulus ordinaire. Prologue. Prologue. 1. Le Coq et
fables de Walther n’étaient que la paraphrase poétique de la prose de Romulus , et que les deux premières fables complémentaires
ar la base ; car les fables 59 et 60 ne sont pas non plus dérivées de Romulus , et cependant, personne ne le conteste, elles app
où elles ont été écrites elles ont été universellement admirées. « Si Romulus avait supplanté Phèdre, dit M. Fleutelot, Hildebe
pour longtemps de penser à Phèdre et firent même oublier quelque peu Romulus . » Éberhard de Béthune, qui, dans un poème écrit
ait adopté la division en livres qui se trouve dans les manuscrits du Romulus ordinaire et que chacun de ses livres se composai
adoptée et qui a consisté à considérer son œuvre comme dérivée de ce Romulus et non de celui de Vienne. Maintenant que j’ai dé
orte le nº 87. Il renferme 59 fables élégiaques, mêlées à celles d’un Romulus dérivé de celui de Vienne. On en trouvera plus lo
vers évidemment inspirés par ces mots de la fable xii du livre IV du Romulus ordinaire : Interrogata autem à leone : Quare no
ire, au-dessous duquel ou lit cette glose inspirée par la dédicace de Romulus à son fils. « Romula (sic) filius Tibernio (sic)
Phrigia et claruit ibi, [ita ut] honeste viveret per omnia. Ego vero Romulus transtuli hunc librum de greco in latinum. Titulu
ui montre que, suivant l’opinion adoptée, elles sont bien dérivées du Romulus ordinaire. Elles ne comprennent que 60 fables, et
crit 3121. Ayant dû, lorsque j’ai passé en revue les manuscrits du Romulus ordinaire, décrire ce manuscrit qui en contient u
s les autres, attribue leur texte latin à l’empereur romain du nom de Romulus . Au bas du feuillet 138 a on lit ces deux vers ry
Si l’Allemagne peut revendiquer la première publication des fables du Romulus ordinaire, c’est à l’Italie que revient l’honneur
mmentaire était la copie littérale de la préface du Dérivé complet du Romulus anglo-latin dont on trouvera le texte dans le sec
removendum publicas curas, compleret et legeret ; iste autem magister Romulus non audens precibus tanti viri contradicere, libr
s livres égaux, et que cette division, conforme à celle des fables du Romulus ordinaire, démontre une fois de plus qu’elles en
nt pour les fables de Walther qui avait fait tant de tort à celles de Romulus et surtout à celles de Phèdre, ne survécut que qu
au nombre de soixante, qui, comme lorsqu’elles accompagnent celles du Romulus ordinaire, sont divisées en trois livres. Au rect
petites éditions d’écolier, la copie du prologue du dérivé complet du Romulus anglo-latin. Fol. 2 a (a iiª) à 43 b (f iii b ).
tres lettrés anglais, qui, en traduisant les trois premiers livres du Romulus ordinaire, ont, sans le vouloir ou sans le savoir
re de Walther. Au surplus, en donnant l’analyse des traductions de ce Romulus , je les ai fait assez connaître pour n’avoir pas
la plupart la version ou, pour être plus exact, la paraphrase tant du Romulus ordinaire que du Romulus anglo-latin. La Biblioth
pour être plus exact, la paraphrase tant du Romulus ordinaire que du Romulus anglo-latin. La Bibliothèque Bodléienne, sous la
s d’Accio Zuccho. De même que la première traduction des fables du Romulus ordinaire avait paru en Allemagne, de même ce fut
mme les événements politiques. Les fables en vers de Walther, nées du Romulus ordinaire, extrait lui-même du Romulus primitif q
es en vers de Walther, nées du Romulus ordinaire, extrait lui-même du Romulus primitif qui était descendu de cet Æsopus ad Rufu
moyen âge, le seul lettré qui ait mis en vers élégiaques la prose du Romulus ordinaire. Alexandre Neckam, son compatriote et s
ables ; en voici la nomenclature accompagnée des numéros de celles du Romulus ordinaire, auxquelles elles ont été empruntées :
s ordinaire, auxquelles elles ont été empruntées : Alex. Neckam. Romulus ordinaire. 1. Le Loup et la Grue. I, 8. 2. L
nte-deux fables, trente-sept se rapportent par les sujets à celles du Romulus ordinaire. Celles qui correspondent aux fables co
embre de phrase : Os devoratum fauce quum hæreret Lupi. L’auteur du Romulus primitif, le paraphrasant, en avait tiré une phra
phrase prosaïque qui était probablement la suivante conservée dans le Romulus ordinaire : Ossa lupus cum devoraret, unum ex il
faucibus hæsit ei. On voit par cette comparaison que c’est bien du Romulus ordinaire que dérive l’œuvre de Neckam. Je sais q
s quarante-deux fables de Neckam cinq n’avaient pas été empruntées au Romulus ordinaire ; ce sont les suivantes : Le Taureau et
par lui, lui était fourni à la fois par les Fabulæ antiquæ et par le Romulus ordinaire, c’est dans ce dernier qu’il prenait le
able de Neckam, j’ai déjà montré qu’il avait plutôt suivi le texte du Romulus ordinaire que celui de Phèdre ; je peux de même a
e choix des mots, que l’œuvre de Neckam est plus conforme au texte du Romulus ordinaire qu’à celui des Fabulæ antiquæ, c’est, e
et, sans parler d’otages, leur offrent d’être leurs gardiens. Dans le Romulus ordinaire, au contraire, les Loups envoient des m
nsi que les choses se passent dans la fable de Neckam. On lit dans le Romulus ordinaire ce membre de phrase : Si Canes obsides
eux : lorsque le sujet qu’il met en vers ne lui est pas fourni par le Romulus ordinaire, ce n’est pas davantage, grâce sans dou
a fable du Lièvre, de l’Aigle et du Moineau, qui n’existe pas dans le Romulus ordinaire. Elle figure dans ce qui nous est parve
lection. Mais alors où avait-il pu rencontrer les cinq fables dont le Romulus ordinaire ne lui fournissait pas la matière ? Voi
saurais dire. On peut prétendre que c’est de l’Æsopus ad Rufum ou du Romulus primitif qu’il s’est servi. Mais alors il faut so
onnes. J’ajoute que, lorsque Neckam écrivait, l’Æsopus ad Rufum et le Romulus primitif devaient avoir depuis longtemps disparu.
é dans Phèdre les sujets ou tout au moins deux des cinq sujets que le Romulus ordinaire ne pouvait lui procurer. Mais il est pr
rante-deux fables dont elle se compose, il y en a trente-sept dont le Romulus ordinaire a été la base unique. En tenant ce lang
se dans ma première édition et qui m’a entraîné à affirmer que, si ce Romulus avait été la base fondamentale de l’œuvre de Neck
us étranger483. Ce dernier, traduisant en vers élégiaques, d’après le Romulus ordinaire, la fable du Loup et de l’Agneau, avait
ement Neckam n’a pas copié Walther, mais encore, imitant comme lui le Romulus ordinaire, il en a davantage conservé les express
t aux cinq fables de Neckam qui n’ont pas été puisées par lui dans le Romulus ordinaire, la première correspond à la xxxvie de
e il avait été corrigé à l’aide d’une collection de fables dérivée du Romulus primitif. C’est de cette collection que je vais m
péri. Après avoir constaté la disparition de l’Æsopus ad Rufum et du Romulus primitif, je suis maintenant dans la nécessité de
tenant dans la nécessité de reconnaître que les Dérivés directs de ce Romulus ne nous sont pas parvenus tous dans leur intégrit
ions du texte primitif. C’est ce qui me paraît s’être produit pour le Romulus que j’ai maintenant à examiner. Les trois manuscr
ompose. En comprenant quatre-vingt-une, elle possède toutes celles du Romulus primitif, sauf les trois suivantes, savoir : iii,
manuscrit Burnéien et dans les manuscrits similaires le texte pur du Romulus primitif, j’avais dû nécessairement considérer le
que mon opinion s’est amendée et que le texte qui me semblait être le Romulus primitif n’en est plus, pour moi, qu’un dérivé pl
vé issu, non du Romulus Burnéien, mais, comme le Romulus Burnéien, du Romulus primitif qui a été la base des deux. Quiconque su
lus de Vienne, des expressions de Phèdre, qui, n’existant pas dans le Romulus ordinaire, n’ont pu être puisées que dans le Romu
tant pas dans le Romulus ordinaire, n’ont pu être puisées que dans le Romulus primitif. Désirant prouver mon dire, je vais à ce
de l’Âne, qui est dans Phèdre la vingt et unième du livre I, dans le Romulus ordinaire la quinzième du livre I, et dans celui
ibus illi frontem contundit. Il résulte de ces exemples que les deux Romulus ne sont pas issus l’un de l’autre, et qu’ils appa
n qui lâche la proie pour l’ombre. En voici d’abord le texte, tiré du Romulus ordinaire : « Amittit proprivm qvisqvis avidvs al
e qu’en définitive, si la collection de Vienne n’est pas un dérivé du Romulus ordinaire, elle constitue une œuvre qui, comme lu
e, on doit regarder le manuscrit 901 comme n’étant qu’un dérivé de ce Romulus , et cela pour deux raisons, d’abord parce que, s’
n écarte, mais encore, se rapprochant par le mot quærit des leçons du Romulus primitif, laisse apercevoir nettement que c’est d
cevoir nettement que c’est du vrai texte du Romulus de Vienne issu du Romulus primitif qu’en réalité elle découle. La seconde,
n, mais encore permettant d’apprécier leur concordance avec celles du Romulus primitif. Romulus primitif. Vienne 303. Vi
tant d’apprécier leur concordance avec celles du Romulus primitif. Romulus primitif. Vienne 303. Vienne 901. Berlin.
jourd’hui, la situation est différente : le manuscrit qui renferme ce Romulus appartient à la Bibliothèque Laurentienne où il m
lorence. Le Romulus de Florence se compose des mêmes fables que le Romulus ordinaire. Semblables par le nombre et peu différ
tion et le classement, elles sont de même précédées de la dédicace de Romulus à son fils appelé Tyberius et non plus Tiberinus,
mander à quelle catégorie je devais le rattacher. Devais-je y voir le Romulus ordinaire plus ou moins dénaturé par des variante
loin et voir dans le texte de la Laurentienne un Dérivé, issu, non du Romulus ordinaire, mais du Romulus primitif ? Dans sa Not
de la Laurentienne un Dérivé, issu, non du Romulus ordinaire, mais du Romulus primitif ? Dans sa Notice sur des manuscrits du f
e du manuscrit de Florence n’était pas absolument conforme à ceux des Romulus que j’avais publiés490. Mais le travail bibliogra
rmi les manuscrits que j’ai mis au rang de ceux contenant le texte du Romulus ordinaire, il y en a qui, comme le manuscrit du M
onsidérer le manuscrit de Florence que comme un exemplaire de plus du Romulus ordinaire. Pour m’éclairer, ce qui m’était nécess
s faisaient du texte de Florence une imitation ou une simple copie du Romulus ordinaire, je commençai par rechercher si leur na
ce n’était pas dans certaines parties plus rapproché de Phèdre que le Romulus ordinaire, et si dès lors il n’était pas, comme c
re, et si dès lors il n’était pas, comme ce dernier lui-même, issu du Romulus primitif. La comparaison des textes pouvant seule
premier rapprochement, il ressort que des deux textes c’est celui du Romulus ordinaire qui est le plus conforme à Phèdre. Mais
e de Florence est conforme à celui de Phèdre dans plusieurs cas où le Romulus ordinaire s’en écarte. Pour rendre plus concluant
. : Vacca et Capella et Ovis sodales fuerunt Leonis. Ici on voit le Romulus ordinaire suivre Phèdre de plus près que celui de
de Florence, offrant des expressions de Phèdre que ne possède pas le Romulus ordinaire, ne procède pas de ce dernier, et la se
eur commun, qui, n’étant pas le fabuliste romain, ne peut être que le Romulus primitif. Il est donc acquis que le Romulus de Fl
itif. Il est donc acquis que le Romulus de Florence n’est pas issu du Romulus ordinaire. Sans vouloir attacher au classement de
en harmonie avec cette solution. Dans les plus anciens manuscrits du Romulus ordinaire, la fable du Renard et de l’Aigle est l
raire, dans toutes les collections qui m’ont paru directement nées du Romulus primitif, elle appartient au livre I. Or, dans le
Florence. Je pourrais me contenter de renvoyer à celle des fables du Romulus ordinaire et de dire que leur classement, comme l
re, serait identique dans les deux collections, si celle qui, dans le Romulus ordinaire, est la huitième du livre II, n’était p
I dans le Romulus de Florence, et si, tandis que, dans le livre II du Romulus ordinaire, la fable de la Mouche et de la Mule pr
egard de ces titres, les numéros que portent les mêmes fables dans le Romulus ordinaire : Romulus de Florence. Romulus ord
es mêmes fables dans le Romulus ordinaire : Romulus de Florence. Romulus ordinaire. I, 1. Le Coq et la Perle. I, 1. I
t du xiiie  siècle. Les vingt premiers sont remplis par les fables de Romulus . Elles commencent au haut du recto du premier feu
u premier feuillet par ce titre : Incipit liber esopi quem transtulit Romulus de græco in latinum ad Tyberium filium suum de ci
s fables qui sont au nombre de 82 ont été, probablement comme dans le Romulus primitif, divisées en trois livres composés, les
deux, c’est-à-dire de celles dont sont formés les livres III et IV du Romulus ordinaire. Quant aux autres opuscules qui viennen
me avaient été publiées 45 autres fables, précédées de la dédicace de Romulus à son fils Tiberinus492, et plus loin, j’ai ajout
berinus492, et plus loin, j’ai ajouté qu’en tête de cette dédicace ce Romulus était qualifié d’empereur romain493. J’ai voulu s
ombre plus élevé dont voici la nomenclature : Romulus de Nilant. Romulus primitif. I, 1. Le Coq et la Perle. I, 1. I,
omulus de Nilant, non seulement sont les mêmes que ceux des fables du Romulus primitif, mais encore ont été traités dans le mêm
elles n’en sont pas moins l’évidente paraphrase. Par cela même que ce Romulus procède du Romulus primitif, il doit différer et
moins l’évidente paraphrase. Par cela même que ce Romulus procède du Romulus primitif, il doit différer et il diffère non seul
ncue, n’en prétend pas moins que le manuscrit, d’où Nilant a tiré son Romulus , n’était qu’un second exemplaire moins ancien des
s fables. Or, si l’on compare les deux collections, on trouve dans ce Romulus quinze fables et un épilogue, qui ne se rencontre
les fables du Romulus de Nilant ne s’écartent pas assez de celles du Romulus primitif pour n’avoir pas conservé en grand nombr
s de Leyde qu’au point de vue des services à en tirer pour publier du Romulus ordinaire une édition bien exacte, le traitèrent
, en y ajoutant en note les variantes de son manuscrit, les fables de Romulus telles qu’elles avaient paru dans la vieille édit
vicieuses. Aussi, lorsqu’il entreprit la publication des fables de ce Romulus , laissa-t-il complètement de côté le texte de l’é
même temps que l’œuvre poétique de Phèdre, la prosaïque paraphrase du Romulus ordinaire. Comme Lessing, Schwabe n’avait pas ape
t grand a été celui du Romulus de Nilant, car il a donné naissance au Romulus anglo-latin, d’où est indirectement sortie la tra
demander si j’ai eu raison de faire du Romulus de Nilant un dérivé du Romulus primitif et prétendre que c’est du Romulus ordina
lus de Nilant un dérivé du Romulus primitif et prétendre que c’est du Romulus ordinaire que j’aurais dû le faire descendre. Je
e intérêt. Qu’importe en effet qu’il soit le fils ou le petit-fils du Romulus primitif ! Ce qui à mes yeux était le point capit
d la dernière pièce. Elles sont précédées de la dédicace amplifiée de Romulus à son fils et suivies de l’épilogue à Rufus. Elle
ent : 1º 18 fables appartenant toutes, sauf la sixième, au livre I du Romulus primitif ; 2º 33 fables appartenant aux deux dern
béien nº 172.     Des deux derniers manuscrits, qui contiennent le Romulus anglo-latin, le plus important est celui qui port
euillet 96. Ces fables sont classées dans le même ordre que celles du Romulus primitif, et sont divisées en trois livres précéd
a Statue d’Ésope. C’est une division évidemment calquée sur celle du Romulus primitif. En effet, dans les deux collections, le
s celle de l’Université de Leyde, où Nilant l’a trouvé et a publié le Romulus qu’il renfermait et auquel il a ainsi attaché son
em ars practica ad cognoscendum futura. In charta. La collection de Romulus , signalée dans la nomenclature qui précède, en oc
le il a attaché son nom. Chapitre II. Dérivés en prose latine. —  Romulus anglo-latin et ses dérivés. Section I. Disse
mulus anglo-latin et ses dérivés. Section I. Dissertation sur le Romulus anglo-latin. J’ai dit que le Romulus de Nilant
reçue de M. Gaston Paris498, je la désignerai par la qualification de Romulus anglo-latin. C’est ce Romulus qui, avec ses dériv
e la désignerai par la qualification de Romulus anglo-latin. C’est ce Romulus qui, avec ses dérivés, va faire l’objet de ce deu
es dérivés, va faire l’objet de ce deuxième chapitre. § 1. — Âge du Romulus anglo-latin.     Le Romulus anglo-latin remont
ce deuxième chapitre. § 1. — Âge du Romulus anglo-latin.     Le Romulus anglo-latin remonte à un temps relativement recul
’en rapporte au prologue de cette collection de 136 fables dérivée du Romulus anglo-latin, dont il a déjà été question aux page
résoudre, je ne retiens de ce qui précède qu’une chose, c’est que le Romulus anglo-latin n’est pas postérieur au commencement
st pas postérieur au commencement du xiie  siècle. § 2. — Texte du Romulus anglo-latin.     Lorsque j’ai publié ma premiè
publié ma première édition, m’étant posé la question de savoir si le Romulus anglo-latin existait encore, j’avais cru en aperc
xcusable ; car on verra plus loin que des deux dérivés latins dont le Romulus anglo-latin a été le père, c’était celui qui lui
é à son maître des fables qu’il avait traduites du grec en latin, que Romulus qui fut empereur envoya le recueil à son fils, qu
certain, c’est qu’elle n’avait rien inventé et que, si elle a fait de Romulus un empereur, c’est qu’elle l’avait vu affublé de
re au texte latin des additions fantaisistes, et, s’il avait qualifié Romulus d’empereur romain, c’est qu’il avait trouvé cette
lien intime qui existait entre le Romulus de Nilant et ce mystérieux Romulus anglo-latin, dont j’ai à tort cru voir un fragmen
rti. En effet le Romulus de Nilant est de tous les dérivés directs du Romulus primitif le seul qui, dans la dédicace à Tiberinu
ce le titre d’empereur romain. C’est la seule dans laquelle au nom de Romulus soient accolés les mots urbis Romæ imperator. Il
nts d’appui. On sait, par la première édition de cet ouvrage, que du Romulus sur lequel a été faite la version anglaise est so
ordre, qui diffère de celui dans lequel sont disposées les fables du Romulus primitif, est conforme à celui des fables du Romu
récédemment dressé a montré que, pour ces dernières, le classement du Romulus primitif avait été complètement respecté, on peut
e se compose au total que de 50 fables empruntées aux trois livres du Romulus primitif, tandis que, dans le dérivé, sur 136 on
ine. Est-ce que ces soixante-dix-neuf fables, indirectement issues du Romulus primitif, apparaissent dans l’ordre dans lequel e
us primitif, apparaissent dans l’ordre dans lequel elles sont dans ce Romulus  ? Nullement. Voici comment elles sont disposées :
ule différence que dans le Dérivé ont été omises deux de celles de ce Romulus , celles qui portent les nos ii, 5 et ii, 11. Puis
été réunies vingt-quatre fables qui, appartenant aux divers livres du Romulus primitif, mais n’existant pas dans le Romulus de
tribuent au roi Alfred et qui, comprenant cinq fables puisées dans le Romulus primitif ou tout au moins dans le Romulus ordinai
cinq fables puisées dans le Romulus primitif ou tout au moins dans le Romulus ordinaire, sont pour le surplus sorties d’autres
136 fables on voit que, tout en s’appropriant presque entièrement le Romulus primitif, la collection commence par reproduire,
Je dis toutes sauf une ; car, s’il est vrai que la cinquantième de ce Romulus , intitulée : La Statue d’Esope , a été également
gue du livre II de Phèdre. N’en doit-on pas forcément conclure que le Romulus anglo-latin avait eu lui-même pour première origi
ections diverses ? Il y a, en outre, une particularité à signaler. Le Romulus primitif et ses dérivés déjà passés en revue poss
qui porte le nom de Nilant. Comment pourrait-il en être ainsi, si le Romulus anglo-latin, dont la collection de 136 fables est
ions est donc bien établie. On m’objectera peut-être, en l’absence du Romulus anglo-latin, que rien ne prouve que ce soit lui q
lus Roberti, la réfutation se fera d’elle-même. On verra alors que ce Romulus et le Dérivé de 136 fables offrent des expression
essions qui leur sont communes, qui, en même temps sont étrangères au Romulus primitif, qui n’ont pu davantage être empruntées
ont pu davantage être empruntées au texte de Nilant resté conforme au Romulus primitif, et qui ont été nécessairement puisées d
me au Romulus primitif, et qui ont été nécessairement puisées dans le Romulus anglo-latin placé entre eux et le texte de Nilant
insi la certitude que ce texte n’a pu être une imitation partielle du Romulus anglo-latin. § 3. — Détermination du nombre de
bre des fables.     L’importance qu’au moyen âge on a attribuée au Romulus anglo-latin me fait un devoir de ne pas clore cet
dont j’aurai bientôt à parler plus amplement, étaient un fragment du Romulus anglo-latin et que Marie avait dû composer sa ver
ue 103 fables et que la collection que je prenais pour un fragment du Romulus anglo-latin en offre une qui n’existe pas dans sa
idérait que comme des dérivés, l’un direct, l’autre très indirect, du Romulus anglo-latin, ne renfermaient pas de fables étrang
du Romulus anglo-latin, ne renfermaient pas de fables étrangères à ce Romulus , et, voyant que la collection de 22 fables en pos
e crois pas. Le premier élément à faire entrer dans la composition du Romulus anglo-latin, c’est le texte du Romulus de Nilant.
tre part, comme je l’ai déjà dit, la cinquantième fable, provenant du Romulus primitif et indirectement de l’épilogue du livre 
ite des fables du Romulus de Nilant ce qu’il restait à puiser dans le Romulus primitif. Au contraire, la traduction de Marie co
s autres éléments du Dérivé. Ce qui semble en ressortir, c’est que le Romulus anglo-latin dont elle est indirectement issue, em
i, n’ayant certainement pas été ajoutée par Marie, a dû appartenir au Romulus anglo-latin, ce qui en élève le nombre total à 11
us de Nilant, deux dépendant de l’addition intercalée au milieu de ce Romulus et trois faisant partie du dernier groupe attribu
res fables, je n’hésite pas à penser qu’elles figuraient bien dans le Romulus anglo-latin et que, si Marie les a omises, c’est
teur du Dérivé de 136 fables, n’avait pas été trouvée par lui dans le Romulus anglo-latin. Quant aux trois dernières fables, la
en conséquence, j’établis de la façon suivante la liste des fables du Romulus anglo-latin : Romulus anglo-latin. Romulus p
de la façon suivante la liste des fables du Romulus anglo-latin : Romulus anglo-latin. Romulus primitif. 1. Le Coq et
a liste des fables du Romulus anglo-latin : Romulus anglo-latin. Romulus primitif. 1. Le Coq et la Perle. I, 1. 2. Le
aduction anglaise. De ce qui a déjà été expliqué il ressort que le Romulus anglo-latin a, peu de temps après son apparition,
. Traduction en vers français de Marie de France. Une étude sur le Romulus anglo-latin ne serait pas complète, si elle n’éta
der en poront Cil qui entente i meteront ; Ce fisent li anciien pere. Romulus qui fu emperere, A son fil escrit et manda, Et pa
la fable latine correspondante dans les Dérivés partiel et complet du Romulus anglo-latin. Traduction de Marie. Dérivé par
e de Marie. D’abord une raison, qui s’applique à toutes, c’est que le Romulus latin n’en contient aucune qui y corresponde. Ens
une part notablement augmenté, d’autre part légèrement amoindri, d’un Romulus plus ancien, sur lequel le roi anglo-normand avai
a première moitié du xve  siècle. Section IV. Dérivé partiel du Romulus anglo-latin. § 1er. — Examen du Dérivé parti
mulus Roberti, et dans lesquelles j’ai cru reconnaître un fragment du Romulus anglo-latin, et c’est à ce titre que je les ai a
déjà expliqué, a soutenu que, si rapproché qu’il fût par son texte du Romulus anglo-latin, il en était, non pas un fragment, ma
notamment de la première fable du Romulus Roberti, il remarque que ce Romulus « nous offre un texte fort abrégé », et que, tand
ce Romulus « nous offre un texte fort abrégé », et que, tandis que le Romulus primitif nous montre le Singe, chef des autres, i
c’est qu’ils existaient déjà dans la traduction anglaise faite sur le Romulus anglo-latin, dont celui de M. Robert n’a pu dès l
dans ce dernier texte, non pas un fragment, mais un dérivé partiel du Romulus anglo-latin, en revanche il ne me paraît pas poss
e paraît pas possible de le considérer avec lui comme un abrégé de ce Romulus . Tout à l’heure je justifierai ma thèse. Auparava
que dans le modèle. Or, il ne paraît pas en être ainsi. Sans doute le Romulus anglo-latin a péri ; mais il est permis de croire
dès lors on est tout naturellement porté à penser que l’auteur de ce Romulus n’a créé qu’un recueil de pièces choisies tel que
le faire croire, considérer ce recueil comme une imitation abrégée du Romulus anglo-latin ? Adopter cette idée serait commettre
e dont les fables découlent de deux sources, les quatre premières, du Romulus primitif, les dix-huit autres, du Romulus anglo-l
s, les quatre premières, du Romulus primitif, les dix-huit autres, du Romulus anglo-latin. Or, si les quatre premières, c’est-à
dans son texte écourté la tournure des phrases et les expressions du Romulus primitif ont été si bien conservées qu’il est imp
de s’édifier, c’est de comparer ensemble dans cette fable le texte du Romulus primitif, celui du Romulus de Nilant à défaut de
du Romulus primitif, celui du Romulus de Nilant à défaut de celui du Romulus anglo-latin et celui du Romulus Roberti. Pour sim
chacun des trois textes, qu’une phrase pour terme de comparaison : Romulus primitif : Hii sunt comites tui, primicerii, camp
que le Romulus Roberti, plus que celui de Nilant, a suivi de près le Romulus primitif. Quant aux trois fables qui suivent la p
sont, dans le Romulus Roberti, la copie presque littérale du texte du Romulus primitif, on doit encore moins hésiter à admettre
à l’appui, et je le lire de la fable du Lion et de l’Âne chassant : Romulus primitif : Asinus e diverso occurrit Leoni. Romu
le à résoudre ; c’est qu’elles sont étrangères, toutes sauf trois, au Romulus primitif, et, toutes sauf deux des trois, au Romu
e de l’Abeille et de la Mouche. Elle n’a pas été directement tirée du Romulus primitif. À première vue cela ressort de ce fait
l’Abeille a été substituée à la Fourmi. Mais est-ce à ce Dérivé ou au Romulus anglo-latin lui-même qu’elle doit son existence ?
Dérivé complet et du texte du Romulus Roberti se rapproche le plus du Romulus primitif, source indirecte du Romulus anglo-latin
Roberti se rapproche le plus du Romulus primitif, source indirecte du Romulus anglo-latin. Il est clair que si c’est le Romulus
ises dans le second. Or, voici ce qu’on lit dans les trois textes : Romulus primitif : In capite regis sedeo. Dérivé complet
ut regis et reginæ sedeo. Le Romulus Roberti est donc plus voisin du Romulus primitif que le Dérivé complet qui dès lors ne pe
e passe à la fable du Renard et du Corbeau. Ici, à défaut du texte du Romulus anglo-latin, nous possédons celui du Romulus de N
t. Il n’est donc pas douteux que c’est, non pas de ce Dérivé, mais du Romulus anglo-latin qu’il descend. On peut remarquer auss
e se trouvent pas dans le Romulus de Nilant. C’est ainsi que, dans ce Romulus , on lit les mots conscendit altam arborem évidemm
lus, on lit les mots conscendit altam arborem évidemment empruntés au Romulus primitif, tandis que les deux Dérivés partiel et
partiel et complet portent les mots in quercu resedit étrangers à ce Romulus . Si, dans le Dérivé complet et dans le Romulus Ro
pressions et ces lambeaux de phrase, cette source commune s’écarte du Romulus primitif plus que le Romulus de Nilant, c’est que
l suit enfin que, loin d’avoir donné le jour au Romulus de Nilant, le Romulus anglo-latin l’a reçu de lui. J’arrive maintenant
l’autre et qu’ils sont nés d’un auteur commun qui ne peut être que le Romulus anglo-latin. Romulus de Nilant : Tunc ille ait.
e Nilant, qu’ils ne peuvent en conséquence devoir leur existence à ce Romulus qui ne s’écarte pas autant du Romulus primitif, e
ence devoir leur existence à ce Romulus qui ne s’écarte pas autant du Romulus primitif, et qu’ils ont été engendrés par une col
et qu’ils ont été engendrés par une collection interposée qui est le Romulus anglo-latin. Il y a même ici, entre les deux Déri
d’expressions, c’est que, tandis que le Romulus de Nilant a, comme le Romulus primitif, laissé au Lion sa royauté, les deux Dér
que lui. Et cette collection intermédiaire ne peut être autre que le Romulus anglo-latin ; car Marie, qui a indirectement exéc
o-latin ; car Marie, qui a indirectement exécuté sa traduction sur ce Romulus , a, comme eux, substitué le Loup au Lion. Ce qui
tant, c’est que le texte du Romulus de Robert s’est tenu plus près du Romulus anglo-latin que celui du Dérivé complet. Ainsi, c
fables des deux collections dérivent d’un auteur commun qui serait le Romulus anglo-latin. Mais, à défaut du texte latin, on pe
ur une première version qui, sans nul doute, avait suivi pas à pas le Romulus anglo-latin, il faut en induire que non seulement
ation du Dérivé complet, mais qu’il est même plus conforme que lui au Romulus anglo-latin qui est leur auteur commun. Je pourra
quatre premières fables qui ne sont que la copie presque littérale du Romulus primitif, ou, si l’on veut du Romulus ordinaire,
e la copie presque littérale du Romulus primitif, ou, si l’on veut du Romulus ordinaire, les fables du Romulus Roberti sont tou
ulus ordinaire, les fables du Romulus Roberti sont toutes dérivées du Romulus anglo-latin dont elles s’étaient moins écartées q
er aisément que, dans ma première édition, j’aie pu confondre avec le Romulus anglo-latin celui de M. Robert et que, dans celle
ux fables, accompagnée des numéros que portent les semblables dans le Romulus primitif et dans la traduction de Marie : Romu
mblables dans le Romulus primitif et dans la traduction de Marie : Romulus anglo-latin. Romulus primitif. Traduction de
s primitif et dans la traduction de Marie : Romulus anglo-latin. Romulus primitif. Traduction de Marie. 1. Les deux H
partiel.     Ainsi que je l’ai dit, le texte du Dérivé partiel du Romulus anglo-latin n’existe que dans deux manuscrits, ap
nt de titres particuliers, les vingt-deux fables du Dérivé partiel du Romulus anglo-latin, qui se terminent vers le bas de la d
mencent, sans intervalle apparent, les vingt-deux fables du Dérivé du Romulus anglo-latin, qui, au bas de la première colonne d
artiel.     La première édition des vingt-deux fables du Dérivé du Romulus anglo-latin est due à M. Robert, qui, en 1825, le
ne superflue que je me serai adonné. Section V. Dérivé complet du Romulus anglo-latin. § 1. — Examen du Dérivé complet
à la page 294. Il fait honneur du texte latin des fables à l’empereur Romulus et signale la traduction anglaise qui en aurait é
a liste dans un tableau qui indiquera leur corrélation avec celles du Romulus primitif : Dérivé complet. Romulus primitif.
ur corrélation avec celles du Romulus primitif : Dérivé complet. Romulus primitif. 1. Le Coq et la Perle. I, 1. 2. Le
fables, dont les sujets ne se trouvaient ni dans la collection de ce Romulus , ni dans celle du manuscrit de Leyde, ni dans cel
était beaucoup trop sommaire. En effet, les fables, qui, dérivées du Romulus anglo-latin, étaient par le fond communes aux qua
Cum de fenestra Corvus caseum sibi raperet, alta consedit in arbore. Romulus primitif. Cum de fenestra Corvus caseum raperet,
dsportavit, et ad nemus veniens in quercu resedit. Dérivé complet du Romulus anglo-latin. Corvus perfidie pinguem caseum in vi
videtur ! Tu si vocem haberes claram, nulla avis tibi prior fuisset. Romulus primitif. O Corve, quis similis tibi ? Et pennaru
ulla avis, si vocis venustas responderet corpori. Dérivé complet du Romulus anglo-latin. In tota vita mea non vidi avem tibi
dre, mais encore du Romulus Roberti. Il n’en a pas moins considéré ce Romulus comme un fragment du texte qu’il avait rencontré
nnantes. Il a voulu voir dans la collection qu’il avait découverte le Romulus qui avait servi de base à la traduction anglaise,
ement de prétendre que c’était, non sur cette traduction, mais sur le Romulus lui-même, que Marie avait fait sa version françai
ction anglaise, si cette traduction n’avait pas déjà été faite sur un Romulus plus ancien, et qu’il a dû emprunter ses fables à
e sur un Romulus plus ancien, et qu’il a dû emprunter ses fables à ce Romulus dont elles ont été, non pas la copie, mais l’imit
s textes eux-mêmes : il a vu dans ce dérivé, non pas une imitation du Romulus anglo-latin, mais une sorte de thème latin fait s
, figurant en tête du Dérivé de 136 fables, y remplace la dédicace de Romulus à son fils. On y lit ces phrases : Liber igitur i
traduction latine de la version anglaise, entre son texte et celui du Romulus anglo-latin, il n’existerait aucun rapport ; et,
du Romulus anglo-latin, il n’existerait aucun rapport ; et, comme ce Romulus est lui-même issu du Romulus de Nilant, ce dernie
e aux yeux. Sans doute, le texte du Dérivé de 136 fables s’éloigne du Romulus primitif beaucoup plus que celui du Romulus de Ni
exhiber un exemple tiré de la fable de l’Hirondelle et des Oiseaux. Romulus primitif. Spargi et arari lini semen aves omnes c
Nilant se répètent sans changements très sensibles les expressions du Romulus primitif, tandis que dans le Dérivé on n’en renco
autre part, le Dérivé possède une expression qui n’existe pas dans le Romulus primitif, mais qui appartient au texte de Nilant,
ter un cas, dans lequel, chose singulière, ce dernier se rapproche du Romulus primitif plus que le Romulus de Nilant lui-même.
e trouve dans la moralité de la fable du Lion et de l’Âne chassant. Romulus primitif. Hæc fabula monet derideri hunc potius d
thèse et prétendre que le texte de Nilant n’a pas donné naissance au Romulus anglo-latin. Mais il m’a semblé qu’il y avait là
que celui de Nilant occupe une position intermédiaire entre celui du Romulus primitif et celui du Dérivé complet. Je vais le d
ui du Dérivé complet. Je vais le démontrer par quelques citations : Romulus primitif. Ascendamus in cacumina montis, et osten
; on aurait mieux vu le Romulus de Nilant d’une part se rapprocher du Romulus primitif beaucoup plus que le Dérivé complet, et
vé complet, et d’autre part offrir des expressions qui, étrangères au Romulus primitif, lui sont communes avec ce Dérivé. Maint
er par son épimythion est, plus que le Romulus de Nilant, conforme au Romulus primitif, je suis porté à penser que quelque copi
 siècle, substitué, en l’altérant, à l’épimythion du Dérivé celui du Romulus primitif qui ensuite aura été maintenu dans les m
s, à savoir : que le Dérivé complet ne doit pas être confondu avec le Romulus anglo-latin, et que ce n’est pas davantage sur la
rois pouvoir ajouter que le Dérivé complet, quoique moins conforme au Romulus anglo-latin, non seulement n’est pas issu du Romu
son texte est moins éloigné que celui de cette collection du texte du Romulus anglo-latin. Mais ce serait tirer d’un fait vrai
empêche en effet que, tout en étant plus que son co-dérivé l’image du Romulus anglo-latin, le Romulus Roberti ne soit plus réce
s’explique aisément par ce fait qu’à l’époque où il a été composé le Romulus anglo-latin n’avait pas encore disparu. Quelque c
s et Vulpecula, expressions qui appartiennent à la bonne latinité, le Romulus de M. Robert, dans la même fable, donne au Loup l
le plus ancien, ensuite parce que la collection du Dérivé complet du Romulus anglo-latin s’y trouve entière. Il forme un volum
crit est occupée par deux collections de fables, le Dérivé complet du Romulus anglo-latin et le Dérivé d’Avianus en prose latin
xve  siècle. Il renferme, entre autres ouvrages, le Dérivé complet du Romulus anglo-latin, qui s’étend du feuillet 36 a, 1re co
Auiani. À la suite des deux tables viennent les fables dérivées du Romulus anglo-latin, dont le prologue annoncé par ces mot
liothèque de l’Université de Göttingen, renferme le Dérivé complet du Romulus anglo-latin ; il se trouve également dans un autr
es manuscrits, viennent ordinairement à la suite du Dérivé complet du Romulus anglo-latin, enfin du feuillet 127 b au feuillet 
ssement usuel. C’est ainsi qu’il a placé le dernier le groupe tiré du Romulus primitif qui n’était pas entré dans le Romulus an
nier le groupe tiré du Romulus primitif qui n’était pas entré dans le Romulus anglo-latin et qui, par suite, n’a pas été tradui
l : Psalterium cum glosis et tractatus varii. Le Dérivé complet du Romulus anglo-latin qu’il contient commence à la première
itish Museum. Au British Museum la collection du Dérivé complet du Romulus anglo-latin est contenue dans un manuscrit in-4º
ffèrent. En voici les titres : Ms. 15. A. VII. Dérivé complet. Romulus primitif. 50. La Femme et sa Poule. 133. III,
similitude des sujets, n’est ni celui du Dérivé complet, ni celui du Romulus primitif, mais qui paraît issu de ce dernier, je
n bas-allemand une traduction poétique des fables latines dérivées du Romulus anglo-latin. Cette traduction existe dans un manu
rley lui-même. J’ai précédemment expliqué, pages 725 et suiv., que le Romulus anglo-latin sur lequel le roi Henri Beau-Clerc av
t, et que par suite ce Dérivé contenait bien des fables étrangères au Romulus dont il était issu. M. Oesterley déclare que la t
il ressort que sur les 86 fables il y en a 19 qui sont étrangères au Romulus anglo-latin et qui au contraire appartiennent tou
logue de Gérard. Il extrait du prologue de Marie les vers suivants : Romulus qui fu emperère, A sun fill escrit è manda, E par
rsion littéralement suivies. En résumé, voici ce qui s’est passé : le Romulus anglo-latin a d’abord été composé en Angleterre,
et je crois pouvoir ajouter qu’il ne s’est pas propagé au dehors. Ce Romulus , composé en Angleterre, y fut traduit en langue a
, trouvant la traduction anglaise, l’a mise en vers français. Puis le Romulus anglo-latin a subi la loi commune : il a été imit
. Voici au surplus, avec les numéros des fables correspondantes de ce Romulus , la nomenclature de celles dont elle se compose :
lus de Nilant, quoique étant loin de posséder autant de fables que le Romulus primitif, en contenait deux qui n’existaient pas
Nous avons vu que le premier plagiaire qui ait eu l’idée de qualifier Romulus d’empereur, c’est celui à qui est dû le Romulus d
e Romulus de Nilant. Or, dans la dédicace à Tiberinus que l’auteur du Romulus hexamétrique a traduite, quel est le premier vers
ers qui s’offre aux yeux ? C’est le suivant : Magnus Romanæ regnator Romulus urbis. Je passe aux fables, et je m’arrête à la
a troisième, c’est-à-dire à celle du Rat et de la Grenouille. Dans le Romulus ordinaire qui, on le sait, n’est guère que la cop
ans le Romulus ordinaire qui, on le sait, n’est guère que la copie du Romulus primitif et dans le Romulus de Vienne, les termes
præsens nunc esse ligamen. Ce n’est pas tout. Dans la même fable, le Romulus ordinaire dit seulement que la Grenouille, avec l
la fable du Loup régnant et du Singe, le Romulus de Nilant, comme le Romulus ordinaire et comme celui de Vienne, laisse au Lio
animaux, le Dérivé hexamétrique a, comme les deux Dérivés en prose du Romulus anglo-latin et comme la traduction de Marie de Fr
ction hexamétrique est dérivée, non pas du Romulus de Nilant, mais du Romulus anglo-latin. L’objection est sérieuse, et peut-êt
si leur thèse est juste, elle ne prouvera qu’une chose : c’est que le Romulus anglo-latin devait être une copie presque littéra
En effet, lorsqu’on a simultanément devant soi le texte de ce dernier Romulus et celui de la collection hexamétrique, on retrou
aisissante. Dans ces conditions, alors que la collection du véritable Romulus anglo-latin a disparu, on ne me blâmera pas, je l
fables rythmiques, accompagnée de leurs références avec celles de ce Romulus  : Fables rythmiques. Romulus de Nilant. I
que la fable du Lion, du Buffle et du Loup, qui n’existe pas dans le Romulus primitif, a été une forme nouvelle donnée à l’une
us primitif, a été une forme nouvelle donnée à l’une des fables de ce Romulus par l’auteur du Romulus de Nilant ; or cette form
ajouter que, dans les deux collections, le nombre des fables, dont le Romulus primitif a été pour l’une la source directe et po
Brebis, du Lion, du Buffle et du Loup, dans les trois collections du Romulus primitif, du Romulus de Nilant et du Dérivé rythm
omulus de Nilant et du Dérivé rythmique. La Grenouille et le Rat. Romulus primitif. A Rana petiit auxilium. Romulus de Nil
er petivit. Dérivé rythmique. A Rana simpliciter juvamen petebat.   Romulus primitif. Néant. Romulus de Nilant. Cui Rana cal
ondens ait. Dérivé rythmique. Rana dolo callida Muri respondebat.   Romulus primitif. Murem sibi ad pedem ligavit. Romulus d
e. Muris collum proprio pedi connectebat. Le Chien et la Brebis. Romulus primitif. Néant. Romulus de Nilant. Qua vendita
sito, caro testibus esca paratur. Le Lion, le Buffle et le Loup. Romulus primitif. Néant. Romulus de Nilant. Mirum Cervu
iderunt. Dérivé rythmique. Miræ magnitudinis Cervum prendiderunt.   Romulus primitif. Néant. Romulus de Nilant. Tunc fertur
Bubalus mutuo dixerunt qualiter hunc Cervum partiri proposuerunt.   Romulus primitif. Néant. Romulus de Nilant. Bubalus inq
thmique. Tunc respondit Bubalus totum jus constare Leonis judicio.   Romulus primitif. Néant. Romulus de Nilant. Mihi prima
sant, aussi littéralement que possible, certaines additions faites au Romulus primitif par le Romulus de Nilant, qui dès lors a
rni les éléments de cette traduction, et, dans les autres où les deux Romulus sont en discordance, on voit le Dérivé adopter le
Marie, et par la fable 121 De Lupo et Nauta dans le Dérivé complet du Romulus anglo-latin d’où l’une et l’autre ont été tirées,
tre ont été tirées, et les deux autres fables n’ont appartenu ni à ce Romulus ni à ses dérivés. Il ne faut pas d’ailleurs s’éto
comme Walther l’Anglais, qui, on se le rappelle, a pris en dehors du Romulus ordinaire les sujets de ses dernières fables. Mai
de Berne. Le Romulus de Berne est le moins complet des dérivés du Romulus primitif. Il ne comprend en effet que les treize
puisées dans les trois livres de son modèle : Romulus de Berne. Romulus primitif. 1. Le Loup et l’Agneau. I, 2. 2. L
ables sont précédées du titre suivant, qui montre que c’est bien d’un Romulus qu’elles sont issues : Hæc sunt fabulæ Æsopi mor
n Romulus qu’elles sont issues : Hæc sunt fabulæ Æsopi morales, quas Romulus de græco in latinum transtulit. Lorsque du titr
titre on passe au texte, on ne tarde pas à être convaincu que le seul Romulus dont elles puissent être descendues est le Romulu
vaincu que le seul Romulus dont elles puissent être descendues est le Romulus primitif. On y rencontre des expressions qui, quo
f. On y rencontre des expressions qui, quoique n’existant pas dans le Romulus ordinaire, n’en ont pas moins été empruntées à Ph
rior Agnus. On voit, par ce premier exemple, que, tandis que dans le Romulus ordinaire, le mot inferius a été substitué au mot
s les deux textes antique et Bernois des expressions répudiées par le Romulus ordinaire devient encore plus sensible : Phèdre
e connaissait Phèdre, et que, tout en prenant pour principal guide le Romulus ordinaire, il a fait en même temps quelques empru
tre dans le Romulus de Berne des expressions de Phèdre omises dans le Romulus ordinaire, c’est parce qu’il était dérivé non de
s dans le Romulus ordinaire, c’est parce qu’il était dérivé non de ce Romulus , mais du Romulus primitif, qui, directement issu
ordinaire, c’est parce qu’il était dérivé non de ce Romulus, mais du Romulus primitif, qui, directement issu de l’Æsopus ad Ru
xisté presque certainement dans l’Æsopus et très probablement dans le Romulus primitif. C’est donc à bon droit, on le reconnaît
es feuillets sont en papier et dont l’écriture est du xve  siècle. Le Romulus qu’il renferme est le trois-cent vingt-huitième d
dri et Aviani fabvlis libellvs. Lipsiae, 1875. 1 broch. in-8º. 301. Romulus , die Paraphrasen des Phædrus und die Æsopische Fa
oquefort. Paris, Chasseriau, 1820, 2 vol. in-8º. (Voyez la Notice sur Romulus , tome II, p. 49.) 311. Poésies inédites du moye
 I, p. 168. 318. « Durch die auffindung der älteren handschrift des Romulus ist auch die frage nach der person desselben in e
rgeschobener sei oder nicht — bei der häufigkeit der namen sowohl des Romulus wie seines sohnes Tiberinus liegt nicht der gerin
l aber in rücksicht darauf, welchen von den vielen trägern des namens Romulus man möglicherweise für den verfasser unserer pros
m hinweise, dass das alter des Burneianus es durchaus gestattet, den “ Romulus de via Ardeatina, civis Romanus,” ins auge zu fas
retrouve le commencement en tête de l’épilogue du quatrième livre du Romulus ordinaire, et si le milieu n’a pas été conservé,
ensionen, die nur als bruchstücke oder auswahlen aus dem eigentlichen Romulus betrachtet werden können. »  Romulus, die Paraphr
r auswahlen aus dem eigentlichen Romulus betrachtet werden können. »  Romulus , die Paraphrasen des Phædrus und die Æsopische fa
nitus in Florenz angefertigte, mir unbekannt gebliebene abschrift des Romulus aufmerksam gemacht. Dieselbe ist in dem Münchener
staltungen sich jahrhunderte lang völlig unverändert erhalten hat. »  Romulus , die Paraphrasen des Phædrus, und die Æsopische f
Vienne, la bibliothèque Albertine possède un exemplaire des fables de Romulus qui me paraît bien se rapporter à cette édition ;
hbare auswahl, die bald in heiligenlegenden und änhliches übergeht ». Romulus , etc. Einleitung, p. xxiii. 366. Catalogus Codi
II, chap. xxii, col. 150.) 403. « Posset et inter hos poetas reponi Romulus ille, qui ad Tybertinum filium librum scripsit, q
regrinum Posthumum Loticum presbiterum Parmensem. — Quod autem quæris Romulus ne Æsopi fabellas soluta oratione : an carmine El
s pene puerilis crimine accuser, tanquam e musca facturus elephantum. Romulus hic homo, ut illa ferebant tempora, haud indoctus
et qui, dans ses dialogues sur l’histoire des poètes, donna le nom de Romulus à l’auteur des fables en vers élégiaques. 408.
.) 420. Sébastien Brant a publié cette épigramme dans son édition de Romulus de 1501. (Voyez plus haut, p. 386.) 421. Script
. Voyez p. 75. 492. Voyez p. 266. 493. Voyez pp. 293 et 295. 494. Romulus et Rimicius, p. 78 et suiv. 495. Livre IV, chap.
braire-éditeur, 1825. 2 vol. in-8º (Voyez t. II, p. 547 à 562). 538. Romulus die paraphrasen des Phædrus und die Aesopische fa
hiedenen quellen, sondern nach einem wenn auch wesentlich erweiterten Romulus gearbeitet habe. Indessen der Romulus Robert’s wa
ler wahrscheinlichkeit nach eine ältere handschrift vor sich. — Voyez Romulus , etc. Einleitung, p. xxx. 543. Voyez notamment l
, qui traite le même sujet que la fable 21 du Romulus Roberti. 544. Romulus … und die Esopische fabel im Mittelalter… Berlin,
elalter… Berlin, 1870. (Voyez Einleitung, p. xxvii et xxviii.) 545. Romulus … und die Esopische fabel im Mittelalter… Berlin,
abel im Mittelalter… Berlin, 1870. (Voyez Einleitung, p. xxxi.) 546. Romulus … Berlin, 1870. (Voyez Einleitung, p. xxxi à xxxv.
46. Romulus… Berlin, 1870. (Voyez Einleitung, p. xxxi à xxxv.) 547. Romulus … Berlin, 1870. (Voyez Einleitung, p. xxvii.) 548
les a fait traduire aussi de façon à les faire connaître aux siens. » Romulus … und die Aesopische fabel im Mittelalter. Berlin,
l im Mittelalter. Berlin, 1870. (Voyez Einleitung, p. xxviii.) 549. Romulus … und die Aesopische fabel im Mittelalter. Berlin,
bel im Mittelalter. Berlin, 1870. (Voyez Einleitung, p. xxix.) 550. Romulus , etc. (Voyez Einleitung, p. xxix.) 551. Catalog
2 (1180) Fables « Marie de France — Prologue. Prologue »
peüssent ki lur entente en bien eüssent ; ceo firent li ancïen pere. Romulus , ki fu emperere, a sun fiz escrit, si manda e par
3 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXXIX. Du Loup, et du Renard. »
et aux familles, arma Cain contre Abel, Etheocle contre Polinice, et Romulus contre Remus, encore que la nature les eût lié po
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