de Reims ; 3º Le manuscrit de Daniel ; 4º Le manuscrit napolitain de
Perotti
; 5º Le manuscrit Vatican de Perotti. Leur examen
ficative : dans les éditions imprimées, conformes en cela au texte de
Perotti
, à celui de Romulus et aux conjectures de Gude, l
ntenter de se rendre à Berne. Section IV. Manuscrit napolitain de
Perotti
. § 1. — Histoire du manuscrit. J’ai dit q
um rogo. Vale. Ex Mediolano, xviii Kal. Januarias MCCCCLXIV. » Quand
Perotti
reçut cette lettre, il n’avait que trente-trois a
m suavissimum. D’autre part, il me paraît constant que la dédicace de
Perotti
à son neveu fut par lui composée sept ou huit ans
e. Voici tout entière la nomenclature qu’il y donnait des ouvrages de
Perotti
: 1. Polybii libri V priores, e græco in latinum
me et avec une superstitieuse attention. Au commencement et à la fin,
Perotti
avait laissé blanches quelques pages, destinées à
ignaler les variantes qu’offraient les anciennes dans le manuscrit de
Perotti
. Sa dernière édition put ainsi paraître en 1727.
éocrite. Parmi les autres figure une copie du manuscrit napolitain de
Perotti
, qui dans le fonds d’Orville, porte la cote X. 2.
otier en auraient fait usage pour noter les variantes du manuscrit de
Perotti
. Il est vrai que Philippe avait relevé ces varian
on édition, Philippe, lorsqu’il signale les variantes du manuscrit de
Perotti
, en indique la source par les abréviations MS. Pa
se rappelle que c’est à Parme que d’Orville découvrit le manuscrit de
Perotti
. Peut-être, à raison de cette circonstance, Phili
irati du vers XVI indiquée par Burmann, Philippe attribue au texte de
Perotti
la leçon innato. Mais cette divergence n’ébranle
on deux copies distinctes. Burmann n’avait, des variantes du texte de
Perotti
, publié que celles qui concernaient les fables an
t de ses notes qu’il n’a pas prétendu avoir une copie du manuscrit de
Perotti
. Comme Philippe, il ne vise que les variantes déj
ariantes déjà révélées par Burmann, et chaque fois, par les mots Ms.
Perotti
, il fait suffisamment comprendre qu’il n’est pas
certain, c’est que longtemps on ignora où se trouvait le manuscrit de
Perotti
. D’Orville pourtant n’avait pas cherché à faire u
ssertazioni Vossiane, donné une nouvelle nomenclature des ouvrages de
Perotti
, dont il avait élevé le nombre de vingt-trois à v
réponse que Ginguené fait à cette double question : « Ce manuscrit de
Perotti
, environ dix ans après la découverte que le savan
t pour être livré à des mains ignorantes ; on y mit même pour titre :
Perotti
fabulæ, au lieu de Veterum fabularum epitome ; et
ts, je lis quelques fables. Outre MM. Andrès et Gargiulli, il y avoit
Perotti
, Justiniani, Jordano, qui pourront me servir de t
la bibliothèque, Cataldi Jannelli, à publier le manuscrit retrouvé de
Perotti
. Entré à la bibliothèque au mois de juin 1808, Ja
et à en combler les lacunes ; elle explique le but que s’est proposé
Perotti
, et le défend contre l’épithète de plagiaire, don
tes qui ont écrit depuis le siècle d’Auguste jusqu’au temps où vivait
Perotti
, aucun autre que Phèdre ne peut être l’auteur de
ition. Pour que ses trois dissertations parussent en tête du texte de
Perotti
, Jannelli, quoiqu’il fût imprimé dès 1809, en dif
je vais en extraire une partie. « Notre travail sur le manuscrit de
Perotti
, dit-il, était entièrement achevé, et non seuleme
rtaient et différaient du genre de Phèdre et du texte du manuscrit de
Perotti
, de telle sorte que l’honneur de la Bibliothèque
ubstituées à l’aventure. En quatrième lieu, les titres des fables que
Perotti
avait rédigés en prose dans un style incompatible
effet, Cassitto n’a pas copié lui-même les fables sur le manuscrit de
Perotti
; il ne l’a ni feuilleté, ni lu. C’est son frère,
omme son édition spéciale des fables de Phèdre tirées du manuscrit de
Perotti
n’avait pas encore été livrée au public, il sembl
de ne sait pas que Cassitto n’a jamais lu directement le manuscrit de
Perotti
, qu’il ne l’a jamais directement copié, et que se
notae, totidem | Novae, sex et triginta Aviani vulgatae, et ipsius |
Perotti
carmina inedita continentur, | Cataldi Iannellii
s pour des vers de Phèdre ce qui n’était que de la prose arrangée par
Perotti
. Et pour qu’on ne puisse l’accuser d’avoir été av
Venetum , comprend deux parties distinctes, un préambule composé par
Perotti
, qui y formule, à l’adresse de son ami Contrario1
i a inscrit les numéros, apercevant la répétition qui avait échappé à
Perotti
lui-même, s’est borné à tirer sur la fable Pulche
s le numéro 86 vient de même un distique, qui n’est pas numéroté. Ici
Perotti
n’avait pas fait de double emploi, et l’erreur ne
is et lacte. Il contient une de ces triviales facéties, familières à
Perotti
; en voici le texte : Meiere Valla cupit nec qui
confirme l’opinion que j’ai émise, lorsque j’ai dit que le recueil de
Perotti
était l’œuvre de sa jeunesse. Il me paraît indubi
sperges. Or Valla mourut à Naples, le 14 août 1457, et à cette époque
Perotti
avait à peine 27 ans. Toutes les compositions qui
tius, et enfin des poésies généralement épigrammatiques composées par
Perotti
lui-même, le tout, encore une fois, mélangé sans
anus, ci 36 Soit un total de 100 fables qui n’appartiennent pas à
Perotti
, sur les 157 poésies dont son manuscrit se compos
e que le papier indispensable. Le manuscrit est donc un autographe de
Perotti
lui-même. Il pourrait cependant m’être fait une o
terminant, quelques mots sur l’état dans lequel elles se présentent.
Perotti
en a supprimé les promythions et les épimythions,
lètement ce qu’a fait de nous la profession que nous avons embrassée.
Perotti
s’étant livré à l’enseignement, l’habitude profes
Quod interiore condidit cura angulo. De là vient la substitution que
Perotti
a opérée. La morale, mise en tête de chaque fable
en démontrer l’inanité, il reproduit d’abord une lettre adressée par
Perotti
à l’un de ses amis, nommé Garnerius ; l’archevêqu
ires, été si religieux observateur des textes de Martial et de Stace,
Perotti
, à l’égard de Phèdre, eût pu fouler aux pieds ses
imple ecclésiastique, les mettre d’accord avec les idées chrétiennes,
Perotti
a voulu supprimer ce qui rappelait trop les croya
6º Francisci Patritii ecloga. 7º Marasii Siculi elegiae. Le texte de
Perotti
commence au recto du feuillet 100 et s’étend jusq
le célèbre savant inséra l’épître à Veltrius, la dédicace au neveu de
Perotti
, les 32 fables nouvelles et les mots, qui, extrai
, extraits du manuscrit Vatican, devaient combler dans les poésies de
Perotti
les lacunes de celui de Naples. Il fit précéder c
ere nigra comas185. Arrivé là, Schryver se reporta au commentaire de
Perotti
, dans lequel il put lire ce qui suit : « Arbor
Nisi vtile est quod facimus, stulta est gloria186. » Cette note de
Perotti
était doublement inexacte : d’abord ce n’était pa
est irrécusable, je pourrais, par bien des preuves tirées de ceux de
Perotti
, démontrer la fausseté de sa malencontreuse décla
déclaration. Je n’en veux donner qu’une. Si l’on pouvait attribuer à
Perotti
la fable xvii du livre III, il faudrait admettre
près l’avoir extraite une première fois du manuscrit qu’il possédait,
Perotti
a pu oublier sa première copie, et, sans s’en dou
heureusement Schryver ne pouvait pas connaître le recueil poétique de
Perotti
. Si cependant il avait pris la peine de réfléchir
tout de suite aperçu que l’archevêque de Siponte se trompait. Comment
Perotti
avait-il pu emprunter à Avianus la fable Arbores
et parmi elles aucune n’avait pu servir de texte à la traduction que
Perotti
prétendait avoir faite en vers ïambiques. Donc, a
facile, avec un peu d’attention, de s’apercevoir que l’affirmation de
Perotti
ne pouvait pas être exacte et que dès lors les fa
cuper de ces frivolités. En attendant, réfléchissez à ce qu’autrefois
Perotti
, archevêque de Siponte, dans ses commentaires sur
Saint-Remi, il aurait reconnu l’erreur volontaire ou involontaire que
Perotti
avait commise et qui était devenue la cause de la
ls furent obligés de reconnaître. l’inexactitude de la déclaration de
Perotti
, et même, avant d’avoir mis la main sur l’inscrip
rt en 1624, Barth réfutant Schryver professa qu’il ne doutait pas que
Perotti
n’eût voulu en imposer à ses lecteurs dans la pen
ivant lui, l’absence dans Avianus de toute fable pareille à celle que
Perotti
prétendait avoir traduite en vers ïambiques, démo
la préface de son édition in-4º de 1727, il commence par supposer que
Perotti
a eu dans les mains un manuscrit semblable, sinon
l l’accuse sans ménagement. « Il est aujourd’hui évident, dit-il, que
Perotti
a commencé dès sa jeunesse à copier dans son recu
ӀV des fables de Phèdre et qui, suivant lui, montrent clairement que
Perotti
a commis une fraude volontaire. Si, en effet, l’o
dia mordax quam bonis præsentibus. Qu’on rapproche de la dédicace de
Perotti
les trois citations qui précèdent, et l’on s’aper
reproduite la fable des Abeilles et des Bourdons jugés par la Guêpe.
Perotti
avait évidemment, avant de la recopier, oublié sa
lé souvent ses propres compositions ! Tout cela est nettement dit, et
Perotti
serait un plagiaire ! Non, je ne puis me résoudre
Cela ne me paraît pas douteux, et, lorsque je considère en outre que
Perotti
avait, à l’origine, formé son recueil sans but ar
pas. Seulement, puisque j’ai parlé d’une ancienne fable de Phèdre que
Perotti
a copiée deux fois, j’y chercherai un nouveau tém
est probable qu’après il ne leur restera aucune incertitude. Mais que
Perotti
ait été copiste ou qu’il ait été plagiaire, ce qu
assurément convaincu. Quant à Burmann, lorsqu’il semble regretter que
Perotti
n’ait pas été plus servilement copiste, je partag
nclusion de tout cela, c’est que l’opinion de ceux qui attribuaient à
Perotti
les fables de Phèdre et le sentiment de ceux qui
ient pas eu d’autre point d’appui que la fausse déclaration faite par
Perotti
dans son Cornu copiæ, la lutte aurait cessé. Malh
prétend que leur titre et leur texte sont sortis de l’imagination de
Perotti
. Il avoue pourtant que tout ce que Perotti a écri
sortis de l’imagination de Perotti. Il avoue pourtant que tout ce que
Perotti
a écrit n’est pas original, qu’il transporta dans
s fragments conservés dans la traduction en prose et mis en œuvre par
Perotti
, ont été enfin entièrement et irrévocablement per
en prose de celles qu’on attribue à Phèdre. Mais en définitive c’est
Perotti
qui est l’auteur des fables qu’il lui a plu d’att
e accusation serait injuste ; car le modèle a dû précéder la copie et
Perotti
n’a vécu qu’au xve siècle. Il est vrai que Chris
la dispute aurait peut-être cessé. Mais la découverte du manuscrit de
Perotti
, qui eut lieu en 1808, donna à la discussion une
uer que plusieurs vers de Phèdre étaient imités de Martial, et, comme
Perotti
avait commenté Martial, il n’était pas étonnant,
uvre ancienne, et qu’elles étaient dues à la plume presque moderne de
Perotti
. Voici d’abord comment il apprécie le fameux pass
re est traitée la thèse suivante : Fabulatorum qui ab Augusti ævo ad
Perotti
usque ætatem floruerunt, nemo ullus, præter Phædr
es qualités, elles doivent aussi lui appartenir253. 9º La dédicace de
Perotti
lui attribue d’ailleurs les fables nouvelles : N
Avieni, et Phædri. Il est évident qu’Ésope n’a pu les écrire, et que
Perotti
ne le cite que comme la source à laquelle ont pui
ai une à une. 1º Il commence par prendre à la lettre les deux vers de
Perotti
: Non sunt hi mei quos putas versiculi, Sed Æsop
putas versiculi, Sed Æsopi sunt, et Avieni, et Phædri. Suivant lui,
Perotti
affirme qu’il a puisé à trois sources : Ésope, Av
e les trente-deux fables nouvelles seraient des fables de Romulus que
Perotti
aurait traduites en ïambes latins ; mais le langa
us que Perotti aurait traduites en ïambes latins ; mais le langage de
Perotti
ne permet pas de faire cette supposition. 2º Adry
ry, une opinion hasardée que de prétendre « que depuis Phèdre jusqu’à
Perotti
inclusivement on ne trouve personne qui ait été c
ble de composer les nouvelles fables ». Mais, pour démontrer qu’avant
Perotti
d’autres que Phèdre ont pu les écrire, il ne déco
r à côté du conte de Perrault si connu des enfants. Mais pourquoi, si
Perotti
l’a inventée, y a-t-il, lui prélat romain, introd
ais Adry devait bien admettre que cette formule n’était pas connue de
Perotti
, et que, même si on voulait lui attribuer cette f
dédicace cités par lui-même au début de son opuscule, d’affirmer que
Perotti
« n’a dit nulle part que les nouvelles fables fus
uver, dans les deux vers qu’on a qualifiés de fable vi, la preuve que
Perotti
n’est pas l’auteur des fables nouvelles. Il consi
deux vers comme l’épimythion d’une fable absente, et il ajoute : « Si
Perotti
, comme certaines personnes le supposent, avait ti
nt que c’était l’épimythion de la fable ive , si dans le manuscrit de
Perotti
n’avaient été interposés plusieurs autres poèmes2
ersification ; mais il les attribue soit au manuscrit défectueux dont
Perotti
s’est servi, soit aux changements maladroits qu’i
exprime ainsi dans sa notice : « Je n’ai point traduit les fables de
Perotti
, et ne retracerai point les débats auxquels elles
, eût publié le recueil tout entier : par là chacun aurait su comment
Perotti
procéda dans sa compilation ; on aurait pu voir q
cipales, les passages déparés sans aucun doute par les changements de
Perotti
. Cependant le dessein et l’exécution, dans ces no
titude absolue qu’ils m’ont fournis. Je l’ai expliqué : le recueil de
Perotti
est formé de poésies diverses, ajoutées les unes
aux autres, sans ordre, à des intervalles plus ou moins éloignés. Si
Perotti
avait adopté un classement tel que celui auquel,
ensuite arrive un petit poème : De virtute ad Lentulum , composé par
Perotti
. La même confusion continue jusqu’à la fin. Il y
même confusion continue jusqu’à la fin. Il y a plus : les fables que
Perotti
a empruntées à Phèdre ont toutes été traitées par
Phèdre n’aient jamais été retrouvés et qu’on ne connaisse que ceux de
Perotti
; il est clair qu’à raison de cette similitude ab
remarques, qui frappent à première vue, sont loin d’être les seules.
Perotti
ne s’est pas contenté d’emprunter des fables à Ph
n fait des fables nouvelles un troisième groupe et qu’on l’attribue à
Perotti
, on verra qu’après avoir placé sous ses yeux deux
Quanta sit verorum amicorum penuria. Elle est certainement l’œuvre de
Perotti
; or elle est écrite dans ce rythme élégiaque qui
tiæ. Qu’on scande ces vers et qu’on me dise si l’on croit encore que
Perotti
a pu écrire les fables nouvelles ! Ce n’est pas t
pu écrire les fables nouvelles ! Ce n’est pas tout ; le manuscrit de
Perotti
me fournit une troisième preuve de son ignorance
nat regula. Je sais bien, et j’ai été le premier à le proclamer, que
Perotti
a été un des hommes les plus versés de son temps
us ille qui procul negociis Paterna iura bobus optat propriis. Mais
Perotti
ne s’est pas borné à écrire ainsi un traité génér
euf, parmi lesquels figure encore avec ses variétés le vers ïambique.
Perotti
a donc bien connu l’ïambe, et cependant il s’en e
pas été l’apanage de sa jeunesse. Il faut admettre qu’il en a été de
Perotti
comme de tous les savants, qu’il n’a été que fort
puscules poétiques est presque toujours un travail de jeune homme, et
Perotti
n’avait dû créer le sien qu’à une époque où, déjà
ndre d’avance à une objection in extremis que je prévois. « De ce que
Perotti
n’est pas l’auteur des fables nouvelles, il ne s’
iam notas, totidem Novas, sex et triginta Aviani vulgatas, et ipsius
Perotti
carmina inedita continens, Digestus, et editus a
et des trente-deux nouvelles fables publiées d’après le manuscrit de
Perotti
; avec le texte en regard et des notes. Paris, Lo
Elle n’est pourtant que spécieuse, et la découverte des manuscrits de
Perotti
fait voir combien est faible la base sur laquelle
e enim cum Perottinus dicitur ille codex, qui Neapoli est, idcirco is
Perotti
autographum vel saltem ϰτῆμα credendus est ; veru
α credendus est ; verum ille eatenus Perottinus audit, quatenus habet
Perotti
lucubrationem. » Classicorum auctorum è vaticani