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1 (1893) Les fabulistes latins depuis le siècle d’Auguste jusqu’à la fin du moyen âge. Tome I : Phèdre et ses anciens imitateurs directs et indirects pp. -818
de Reims ; 3º Le manuscrit de Daniel ; 4º Le manuscrit napolitain de Perotti  ; 5º Le manuscrit Vatican de Perotti. Leur examen
ficative : dans les éditions imprimées, conformes en cela au texte de Perotti , à celui de Romulus et aux conjectures de Gude, l
ntenter de se rendre à Berne. Section IV. Manuscrit napolitain de Perotti . § 1. — Histoire du manuscrit. J’ai dit q
um rogo. Vale. Ex Mediolano, xviii Kal. Januarias MCCCCLXIV. » Quand Perotti reçut cette lettre, il n’avait que trente-trois a
m suavissimum. D’autre part, il me paraît constant que la dédicace de Perotti à son neveu fut par lui composée sept ou huit ans
e. Voici tout entière la nomenclature qu’il y donnait des ouvrages de Perotti  : 1. Polybii libri V priores, e græco in latinum
me et avec une superstitieuse attention. Au commencement et à la fin, Perotti avait laissé blanches quelques pages, destinées à
ignaler les variantes qu’offraient les anciennes dans le manuscrit de Perotti . Sa dernière édition put ainsi paraître en 1727.
éocrite. Parmi les autres figure une copie du manuscrit napolitain de Perotti , qui dans le fonds d’Orville, porte la cote X. 2.
otier en auraient fait usage pour noter les variantes du manuscrit de Perotti . Il est vrai que Philippe avait relevé ces varian
on édition, Philippe, lorsqu’il signale les variantes du manuscrit de Perotti , en indique la source par les abréviations MS. Pa
se rappelle que c’est à Parme que d’Orville découvrit le manuscrit de Perotti . Peut-être, à raison de cette circonstance, Phili
irati du vers XVI indiquée par Burmann, Philippe attribue au texte de Perotti la leçon innato. Mais cette divergence n’ébranle
on deux copies distinctes. Burmann n’avait, des variantes du texte de Perotti , publié que celles qui concernaient les fables an
t de ses notes qu’il n’a pas prétendu avoir une copie du manuscrit de Perotti . Comme Philippe, il ne vise que les variantes déj
ariantes déjà révélées par Burmann, et chaque fois, par les mots  Ms.  Perotti , il fait suffisamment comprendre qu’il n’est pas
certain, c’est que longtemps on ignora où se trouvait le manuscrit de Perotti . D’Orville pourtant n’avait pas cherché à faire u
ssertazioni Vossiane, donné une nouvelle nomenclature des ouvrages de Perotti , dont il avait élevé le nombre de vingt-trois à v
réponse que Ginguené fait à cette double question : « Ce manuscrit de Perotti , environ dix ans après la découverte que le savan
t pour être livré à des mains ignorantes ; on y mit même pour titre : Perotti fabulæ, au lieu de Veterum fabularum epitome ; et
ts, je lis quelques fables. Outre MM. Andrès et Gargiulli, il y avoit Perotti , Justiniani, Jordano, qui pourront me servir de t
la bibliothèque, Cataldi Jannelli, à publier le manuscrit retrouvé de Perotti . Entré à la bibliothèque au mois de juin 1808, Ja
et à en combler les lacunes ; elle explique le but que s’est proposé Perotti , et le défend contre l’épithète de plagiaire, don
tes qui ont écrit depuis le siècle d’Auguste jusqu’au temps où vivait Perotti , aucun autre que Phèdre ne peut être l’auteur de
ition. Pour que ses trois dissertations parussent en tête du texte de Perotti , Jannelli, quoiqu’il fût imprimé dès 1809, en dif
je vais en extraire une partie. « Notre travail sur le manuscrit de Perotti , dit-il, était entièrement achevé, et non seuleme
rtaient et différaient du genre de Phèdre et du texte du manuscrit de Perotti , de telle sorte que l’honneur de la Bibliothèque
ubstituées à l’aventure. En quatrième lieu, les titres des fables que Perotti avait rédigés en prose dans un style incompatible
effet, Cassitto n’a pas copié lui-même les fables sur le manuscrit de Perotti  ; il ne l’a ni feuilleté, ni lu. C’est son frère,
omme son édition spéciale des fables de Phèdre tirées du manuscrit de Perotti n’avait pas encore été livrée au public, il sembl
de ne sait pas que Cassitto n’a jamais lu directement le manuscrit de Perotti , qu’il ne l’a jamais directement copié, et que se
notae, totidem | Novae, sex et triginta Aviani vulgatae, et ipsius | Perotti carmina inedita continentur, | Cataldi Iannellii 
s pour des vers de Phèdre ce qui n’était que de la prose arrangée par Perotti . Et pour qu’on ne puisse l’accuser d’avoir été av
Venetum , comprend deux parties distinctes, un préambule composé par Perotti , qui y formule, à l’adresse de son ami Contrario1
i a inscrit les numéros, apercevant la répétition qui avait échappé à Perotti lui-même, s’est borné à tirer sur la fable Pulche
s le numéro 86 vient de même un distique, qui n’est pas numéroté. Ici Perotti n’avait pas fait de double emploi, et l’erreur ne
is et lacte. Il contient une de ces triviales facéties, familières à Perotti  ; en voici le texte : Meiere Valla cupit nec qui
confirme l’opinion que j’ai émise, lorsque j’ai dit que le recueil de Perotti était l’œuvre de sa jeunesse. Il me paraît indubi
sperges. Or Valla mourut à Naples, le 14 août 1457, et à cette époque Perotti avait à peine 27 ans. Toutes les compositions qui
tius, et enfin des poésies généralement épigrammatiques composées par Perotti lui-même, le tout, encore une fois, mélangé sans
anus, ci 36 Soit un total de 100 fables qui n’appartiennent pas à Perotti , sur les 157 poésies dont son manuscrit se compos
e que le papier indispensable. Le manuscrit est donc un autographe de Perotti lui-même. Il pourrait cependant m’être fait une o
terminant, quelques mots sur l’état dans lequel elles se présentent. Perotti en a supprimé les promythions et les épimythions,
lètement ce qu’a fait de nous la profession que nous avons embrassée. Perotti s’étant livré à l’enseignement, l’habitude profes
Quod interiore condidit cura angulo. De là vient la substitution que Perotti a opérée. La morale, mise en tête de chaque fable
en démontrer l’inanité, il reproduit d’abord une lettre adressée par Perotti à l’un de ses amis, nommé Garnerius ; l’archevêqu
ires, été si religieux observateur des textes de Martial et de Stace, Perotti , à l’égard de Phèdre, eût pu fouler aux pieds ses
imple ecclésiastique, les mettre d’accord avec les idées chrétiennes, Perotti a voulu supprimer ce qui rappelait trop les croya
6º Francisci Patritii ecloga. 7º Marasii Siculi elegiae. Le texte de Perotti commence au recto du feuillet 100 et s’étend jusq
le célèbre savant inséra l’épître à Veltrius, la dédicace au neveu de Perotti , les 32 fables nouvelles et les mots, qui, extrai
, extraits du manuscrit Vatican, devaient combler dans les poésies de Perotti les lacunes de celui de Naples. Il fit précéder c
ere nigra comas185. Arrivé là, Schryver se reporta au commentaire de Perotti , dans lequel il put lire ce qui suit : « Arbor
Nisi vtile est quod facimus, stulta est gloria186. » Cette note de Perotti était doublement inexacte : d’abord ce n’était pa
est irrécusable, je pourrais, par bien des preuves tirées de ceux de Perotti , démontrer la fausseté de sa malencontreuse décla
déclaration. Je n’en veux donner qu’une. Si l’on pouvait attribuer à Perotti la fable xvii du livre III, il faudrait admettre
près l’avoir extraite une première fois du manuscrit qu’il possédait, Perotti a pu oublier sa première copie, et, sans s’en dou
heureusement Schryver ne pouvait pas connaître le recueil poétique de Perotti . Si cependant il avait pris la peine de réfléchir
tout de suite aperçu que l’archevêque de Siponte se trompait. Comment Perotti avait-il pu emprunter à Avianus la fable Arbores
et parmi elles aucune n’avait pu servir de texte à la traduction que Perotti prétendait avoir faite en vers ïambiques. Donc, a
facile, avec un peu d’attention, de s’apercevoir que l’affirmation de Perotti ne pouvait pas être exacte et que dès lors les fa
cuper de ces frivolités. En attendant, réfléchissez à ce qu’autrefois Perotti , archevêque de Siponte, dans ses commentaires sur
Saint-Remi, il aurait reconnu l’erreur volontaire ou involontaire que Perotti avait commise et qui était devenue la cause de la
ls furent obligés de reconnaître. l’inexactitude de la déclaration de Perotti , et même, avant d’avoir mis la main sur l’inscrip
rt en 1624, Barth réfutant Schryver professa qu’il ne doutait pas que Perotti n’eût voulu en imposer à ses lecteurs dans la pen
ivant lui, l’absence dans Avianus de toute fable pareille à celle que Perotti prétendait avoir traduite en vers ïambiques, démo
la préface de son édition in-4º de 1727, il commence par supposer que Perotti a eu dans les mains un manuscrit semblable, sinon
l l’accuse sans ménagement. « Il est aujourd’hui évident, dit-il, que Perotti a commencé dès sa jeunesse à copier dans son recu
 ӀV des fables de Phèdre et qui, suivant lui, montrent clairement que Perotti a commis une fraude volontaire. Si, en effet, l’o
dia mordax quam bonis præsentibus. Qu’on rapproche de la dédicace de Perotti les trois citations qui précèdent, et l’on s’aper
reproduite la fable des Abeilles et des Bourdons jugés par la Guêpe. Perotti avait évidemment, avant de la recopier, oublié sa
lé souvent ses propres compositions ! Tout cela est nettement dit, et Perotti serait un plagiaire ! Non, je ne puis me résoudre
Cela ne me paraît pas douteux, et, lorsque je considère en outre que Perotti avait, à l’origine, formé son recueil sans but ar
pas. Seulement, puisque j’ai parlé d’une ancienne fable de Phèdre que Perotti a copiée deux fois, j’y chercherai un nouveau tém
est probable qu’après il ne leur restera aucune incertitude. Mais que Perotti ait été copiste ou qu’il ait été plagiaire, ce qu
assurément convaincu. Quant à Burmann, lorsqu’il semble regretter que Perotti n’ait pas été plus servilement copiste, je partag
nclusion de tout cela, c’est que l’opinion de ceux qui attribuaient à Perotti les fables de Phèdre et le sentiment de ceux qui
ient pas eu d’autre point d’appui que la fausse déclaration faite par Perotti dans son Cornu copiæ, la lutte aurait cessé. Malh
prétend que leur titre et leur texte sont sortis de l’imagination de Perotti . Il avoue pourtant que tout ce que Perotti a écri
sortis de l’imagination de Perotti. Il avoue pourtant que tout ce que Perotti a écrit n’est pas original, qu’il transporta dans
s fragments conservés dans la traduction en prose et mis en œuvre par Perotti , ont été enfin entièrement et irrévocablement per
en prose de celles qu’on attribue à Phèdre. Mais en définitive c’est Perotti qui est l’auteur des fables qu’il lui a plu d’att
e accusation serait injuste ; car le modèle a dû précéder la copie et Perotti n’a vécu qu’au xve  siècle. Il est vrai que Chris
la dispute aurait peut-être cessé. Mais la découverte du manuscrit de Perotti , qui eut lieu en 1808, donna à la discussion une
uer que plusieurs vers de Phèdre étaient imités de Martial, et, comme Perotti avait commenté Martial, il n’était pas étonnant,
uvre ancienne, et qu’elles étaient dues à la plume presque moderne de Perotti . Voici d’abord comment il apprécie le fameux pass
re est traitée la thèse suivante : Fabulatorum qui ab Augusti ævo ad Perotti usque ætatem floruerunt, nemo ullus, præter Phædr
es qualités, elles doivent aussi lui appartenir253. 9º La dédicace de Perotti lui attribue d’ailleurs les fables nouvelles : N
Avieni, et Phædri. Il est évident qu’Ésope n’a pu les écrire, et que Perotti ne le cite que comme la source à laquelle ont pui
ai une à une. 1º Il commence par prendre à la lettre les deux vers de Perotti  : Non sunt hi mei quos putas versiculi, Sed Æsop
putas versiculi, Sed Æsopi sunt, et Avieni, et Phædri. Suivant lui, Perotti affirme qu’il a puisé à trois sources : Ésope, Av
e les trente-deux fables nouvelles seraient des fables de Romulus que Perotti aurait traduites en ïambes latins ; mais le langa
us que Perotti aurait traduites en ïambes latins ; mais le langage de Perotti ne permet pas de faire cette supposition. 2º Adry
ry, une opinion hasardée que de prétendre « que depuis Phèdre jusqu’à Perotti inclusivement on ne trouve personne qui ait été c
ble de composer les nouvelles fables ». Mais, pour démontrer qu’avant Perotti d’autres que Phèdre ont pu les écrire, il ne déco
r à côté du conte de Perrault si connu des enfants. Mais pourquoi, si Perotti l’a inventée, y a-t-il, lui prélat romain, introd
ais Adry devait bien admettre que cette formule n’était pas connue de Perotti , et que, même si on voulait lui attribuer cette f
dédicace cités par lui-même au début de son opuscule, d’affirmer que Perotti « n’a dit nulle part que les nouvelles fables fus
uver, dans les deux vers qu’on a qualifiés de fable vi, la preuve que Perotti n’est pas l’auteur des fables nouvelles. Il consi
deux vers comme l’épimythion d’une fable absente, et il ajoute : « Si Perotti , comme certaines personnes le supposent, avait ti
nt que c’était l’épimythion de la fable ive , si dans le manuscrit de Perotti n’avaient été interposés plusieurs autres poèmes2
ersification ; mais il les attribue soit au manuscrit défectueux dont Perotti s’est servi, soit aux changements maladroits qu’i
exprime ainsi dans sa notice : « Je n’ai point traduit les fables de Perotti , et ne retracerai point les débats auxquels elles
, eût publié le recueil tout entier : par là chacun aurait su comment Perotti procéda dans sa compilation ; on aurait pu voir q
cipales, les passages déparés sans aucun doute par les changements de Perotti . Cependant le dessein et l’exécution, dans ces no
titude absolue qu’ils m’ont fournis. Je l’ai expliqué : le recueil de Perotti est formé de poésies diverses, ajoutées les unes
aux autres, sans ordre, à des intervalles plus ou moins éloignés. Si Perotti avait adopté un classement tel que celui auquel,
ensuite arrive un petit poème : De virtute ad Lentulum , composé par Perotti . La même confusion continue jusqu’à la fin. Il y
même confusion continue jusqu’à la fin. Il y a plus : les fables que Perotti a empruntées à Phèdre ont toutes été traitées par
Phèdre n’aient jamais été retrouvés et qu’on ne connaisse que ceux de Perotti  ; il est clair qu’à raison de cette similitude ab
remarques, qui frappent à première vue, sont loin d’être les seules. Perotti ne s’est pas contenté d’emprunter des fables à Ph
n fait des fables nouvelles un troisième groupe et qu’on l’attribue à Perotti , on verra qu’après avoir placé sous ses yeux deux
Quanta sit verorum amicorum penuria. Elle est certainement l’œuvre de Perotti  ; or elle est écrite dans ce rythme élégiaque qui
tiæ. Qu’on scande ces vers et qu’on me dise si l’on croit encore que Perotti a pu écrire les fables nouvelles ! Ce n’est pas t
pu écrire les fables nouvelles ! Ce n’est pas tout ; le manuscrit de Perotti me fournit une troisième preuve de son ignorance
nat regula. Je sais bien, et j’ai été le premier à le proclamer, que Perotti a été un des hommes les plus versés de son temps
us ille qui procul negociis Paterna iura bobus optat propriis. Mais Perotti ne s’est pas borné à écrire ainsi un traité génér
euf, parmi lesquels figure encore avec ses variétés le vers ïambique. Perotti a donc bien connu l’ïambe, et cependant il s’en e
pas été l’apanage de sa jeunesse. Il faut admettre qu’il en a été de Perotti comme de tous les savants, qu’il n’a été que fort
puscules poétiques est presque toujours un travail de jeune homme, et Perotti n’avait dû créer le sien qu’à une époque où, déjà
ndre d’avance à une objection in extremis que je prévois. « De ce que Perotti n’est pas l’auteur des fables nouvelles, il ne s’
iam notas, totidem Novas, sex et triginta Aviani vulgatas, et ipsius Perotti carmina inedita continens, Digestus, et editus a
et des trente-deux nouvelles fables publiées d’après le manuscrit de Perotti  ; avec le texte en regard et des notes. Paris, Lo
Elle n’est pourtant que spécieuse, et la découverte des manuscrits de Perotti fait voir combien est faible la base sur laquelle
e enim cum Perottinus dicitur ille codex, qui Neapoli est, idcirco is Perotti autographum vel saltem ϰτῆμα credendus est ; veru
α credendus est ; verum ille eatenus Perottinus audit, quatenus habet Perotti lucubrationem. »  Classicorum auctorum è vaticani
2 (1570) Cento favole morali « Présentation »
lade, et di Giove »   P508     Faerno, 2 < Phèdre, III, 17, in Perotti , Cornu Copiæ, I, cv, 10. 50. « Del granchio,
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